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Marie Cousin, auteure et élève
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Visite d'entreprise
Les pépinières Ripaud ont ouvert leur entreprise aux élèves de bac pro.
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L'assistante d'anglais
Julie Bremaud, au centre, participe à une course d'orientation..
N° 26 - Décembre 2020 | www.stemariechantonnay.com |
Audrey Jougla, une philosophe
Audrey Jougla vient de rejoindre l’équipe enseignante du lycée. Portrait.
Au début, Audrey Jougla considérait la philosophie comme une passion, tout en suivant des cours de préparation en plus de son métier extérieur à la philosophie, écrivain. Cela fait quatre ans qu'elle enseigne la philosophie, après avoir obtenu son CAPES. Mais les postes sont rares, donc difficile pour elle d’en obtenir un.
Audrey Jougla a dû changer plusieurs fois de ville et même de département. Elle explique que ce qu’elle aime dans la philosophie, « c’est de se poser des questions que l’on se pose plus en étant enfants, mais moins en étant adultes. Il faut sans cesse se remettre en question, dit-elle, et garder cette capacité à s’émerveiller ». Le contexte actuel est source aussi de questionnement. La crise sanitaire provoque de l'incertitude, des changements provisoires, montrant l'importance de la santé.
Ses loisirs sont l'écriture, la poésie, la peinture et son implication dans une association pour la protection des animaux. Elle a pratiqué aussi la danse classique.
Audrey Jougla raconte une anecdote sur ses anciens élèves. Pour leur préparation au bac, elle leur avait donné trois sujets de couleur différente et, donc, de difficulté différente. A sa stupéfaction, les élèves prirent tous le sujet le plus difficile, celui du CAPES de philosophie, donc d'un niveau bien supérieur au leur, mais ils le réussirent tous !
Owen BONNIN et Axel GABORIT, seconde A.
Rencontre avec Sarah Besson
Sarah Besson, professeure d'anglais, est arrivée en septembre au lycée. Interview.
Si vous deviez décrire le prof idéal, comment serait-il ?
Quelqu’un que les élèves trouveraient suffisamment intéressant pour venir en cours de leur plein gré, quelqu’un qui intéresserait tout le monde.
Si vous deviez choisir votre classe préférée, comment serait-elle ?
Une classe qui adore l’anglais, où tout le monde a envie de devenir bilingue. Mais, je crois que ça n’arrivera jamais.
Si vous pouviez partager toutes les réponses improbables des élèves, avec qui ça serait ?
Avec mes collègues d’anglais !
Si vous deviez choisir un autre métier, ce serait lequel ?
J’ai plus d’idées de métiers que je ne ferais pas. Pas infirmière, ni médecin ! Un métier en contact avec les gens, dans le tourisme peut-être.
Vous venez de rencontrer les classes d’option section européenne : comment sont les élèves ?
J'espère ces élèves volontaires, motivés et intéressés.
Avez-vous trouvé une alternative au masque, qui est une difficulté en tant que professeure de langue ?
On porte les petites visières, ou les grandes, mais je préfère presque le masque en fait !
Enfin, pouvez-vous nous raconter une anecdote par rapport à vos débuts au lycée ?
Il y a un petit peu moins de deux semaines, quelqu’un du personnel m’a prise pour une élève !
Jade BOSSARD et Daphnée CHENU, seconde A.
A new english teacher
Tout droit venue de Bordeaux, Nathalie Boutefeu est une enseignante au profil atypique. Diplômée en lettres modernes, elle s'est convertie à l'anglais, matière qui lui manquait trop.
Elle souhaite motiver ses élèves « pour qu'ils apprécient la langue ». Ce qui la motive encore plus, c’est qu’elle a toujours eu des enseignants ennuyeux. Ce qui fait d’elle une enseignante dynamique. Elle voit toujours le bon côté des choses, état d’esprit britannique obtenu en vivant au Royaume Uni. En général, elle a une bonne relation avec ses élèves.
Ses passions sont « la musique, les films en version originale, les élèves à haut potentiel, l’histoire, la géographie, la littérature et surtout Shakespeare ». Elle pratique le roller et le patinage artistique. Mais, Nathalie Boutefeu n’a pas réussi à trouver de club pour le flamenco et le pilate à cause de la situation sanitaire du pays.
Si elle était un animal, le chat et la panthère lui correspondraient, « car les deux sont sauvages, ils ne sont pas domesticables et tellement élégants ». Son pouvoir serait celui d’intéresser tous les élèves, qu’ils viennent tous heureux en cours. Pour finir, son monde idéal serait « que les gens arrêtent de se plaindre et qu’ils cherchent une solution aux problèmes au lieu de s’apitoyer sur leur sort ».
Noah LE BRUN, Thibault NOURISSON et Tom POISSON, seconde A
Kathleen K'Dual, portrait chinois
Venant d'un lycée des Sables-d'Olonne, Kathleen K'Dual a une solide formation dans le secteur social. Avec un diplôme d'auxiliaire de vie sociale, elle a passé un BTS puis les concours d'enseignement. Professeure en lycée professionnel, elle forme ses élèves à la biologie et l'ergonomie soins, ainsi qu'aux sciences médico-sociales. Elle s'est prêtée au jeu du portrait chinois.
Si vous êtiez un des cinq sens, lequel seriez-vous ?
Je serais le toucher ("j'aime bien").
Une odeur ?
La vanille.
Un art ?
L'art contemporain.
Une matière au toucher ?
L'herbe.
Une matière scolaire ?
Le sport (EPS).
Si vous étiez un paysage ?
La mer, sans hésitation.
Une émotion ?
La joie.
Une mauvaise habitude ?
Mon téléphone au volant, dit-elle en rigolant.
Un plaisir ?
La pâtisserie ou la cuisine en général.
Un élément ?
L'eau.
Si vous étiez un mot ?
Joyeuse.
Et pour finir, si vous étiez un style de musique ?
La variété.
Alex CLEMENCEAU,
Lilou GOUAZE
et Noan CHARNEAU, seconde A.
Une assistante venue d'Irlande
La section européenne est une option qui se suit sur 3 ans. Les élèves alternent entre cours d’anglais et cours d’EPS en anglais.
Julie Brémaud a 49 ans et elle est l’assistante d'anglais. Elle est contente d'avoir intégré l'équipe enseignante, car elle adore le sport et les élèves. « Quand j’étais jeune, je voulais être prof de sport ».
Julie est irlandaise, d’Athlone où elle a passé son enfance. Les Irlandais ont une vision de la vie différente des Français, « On est très ouvert, on aime bien rigoler, on n’aime pas se prendre la tête, » dit Julie Brémaud. Même si elle se plaît en France, elle souhaiterait retourner habiter un jour dans son pays natal. Arrivée à Nice en 2004, elle est venue en France pour le travail et le climat est meilleur.
Les élèves ne peuvent que progresser : « Elle va nous apporter sa maîtrise de la langue, car elle est là à tous les cours et elle est impliquée », témoigne Valentin Tonarelli, seconde A.
Agathe JAUDRONNET
et Maxime ORSONNEAU, seconde A.
Rose en service civique au lycée
Le service civique est un engagement volontaire qui s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans. Il peut durer de 6 à 12 mois et de 24 à 35 heures par semaine. C'est Rose Murail qui occupe le poste au lycée
Cet engagement peut être fait dans l’éducation, la culture, l’humanitaire ou l’environnement. Il peut aussi être réalisé à l’étranger. Le service civique consiste à effectuer des missions, avec une rémunération d’environ 500 euros par mois. Cela apporte de l’expérience à des jeunes, les aidant à se découvrir et réfléchir à leur orientation : « On se constitue des bagages professionnels, explique Rose Murail. Un tuteur nous accompagne dans la mission, même si je ne suis plus étudiante ».
Rose Murail est une jeune femme de 21 ans. Sa mission est de favoriser l’accès à la culture des lycéens. Elle peut proposer des modules pour les accompagnements personnalisés. Et elle interagit avec les lycéens, car elle prend aussi leurs idées . Elle s’occupe du développement international et des actions humanitaires. Elle aide le lycée pour se développer écologiquement. Avant de venir à Sainte-Marie, elle a fait une licence de sciences sociales avec un parcours animation sociale, éducative, culturelle et de loisirs.
N'ayant pas encore trouvé d'emploi, Rose a accepté le service civique et compte bien s'investir pour l'établissement
Maxime ORSONNEAU
et Agathe JAUDRONNET, seconde A.
En équipe pour aider
Qu'elles se prénomment Hélène, Fabienne, Carine, Adeline, Valérie, Sandra, Amandine ou Marion, elles constituent l'équipe des AESH du lycée.
L'Aide aux Élèves en Situation de Handicap est un agent de l'Etat pour des élèves en situation de handicap. Les AESH mettent en oeuvre un projet pédagogique pour accompagner et compenser le handicap de certains élèves.
Ces derniers peuvent avoir des troubles neurologiques. Dans ce cas, l'AESH compense l'incapacité de l'élève à lire et/ou à écrire. L'élève peut aussi avoir des troubles moteurs. L'AESH va compenser en l'aidant à se déplacer et/ou en l'aidant à écrire. L'aide peut aussi prendre en compte un trouble autistique, en apprenant à l'élève les règles de vie sociale, par exemple.
Accompagnement personnalisé
L'AESH suit-elle l'élève en dehors du lycée ? L'aide est apportée sur temps scolaire uniquement, et en lien avec Bruno Gachet, référent éducation inclusive.
Selon Hélène, « l'accompagnement est personnalisé en fonction des troubles de l'élève, ses besoins. On observe l'élève et on l'aide seulement lorsqu'il en a besoin ».
Cette position d'aidant nécessite certaines qualités. Il faut savoir s'adapter aux jeunes qu'on accompagne, s'adapter à l'établissement dans lequel on travaille. Il n'y a pas spécifiquement de bagage nécessaire.
Romain BESSONNET et Elie GUERRY, seconde A.
Eloïse, écoute et réconfort
Sur un poste nouvellement créé, Eloïse Tifoin est l'infirmière dynamique du lycée. Travaillant auparavant en maison de retraite, c'est par choix qu'elle a intégré l'équipe de vie scolaire.
Eloïse juge le milieu hospitalier trop impersonnel :« Ils prennent les patients par pathologie, ne prennent pas le temps de les connaître. Il manque le côté relationnel dans le milieu hospitalier ».
Riche de son expérience, elle fait les pansements pour les petites blessures, gère les malaises vagaux, les crises d’épilepsie, d’angoisse, de stress. Elle écoute beaucoup et fait preuve de psychologie pour ses élèves.
Avec les événements sanitaires, elle redit l'importance des gestes barrières. Après le passage d’un élève à l'infirmerie, elle désinfecte le mobilier qui a été en contact avec le patient, change les draps dans la salle de repos. Si un cas de Covid-19 est détecté au lycée, il est directement isolé et renvoyé chez lui.
Avec le sourire
Eloïse Tifoin reçoit environ 5 à 10 élèves par jour. Elle assure aussi le rôle d’éducatrice à l’Entract'.
Au lycée, beaucoup d’élèves viennent la voir pour des petites égratignures, pour être rassurés, pour un bleu, une piqûre de moustique ou un doigt un peu gonflé. Mais, elle aime ça, et accueille toujours avec le sourire.
Ethan DUBOIS, Antoine DUIGOU, Alban GILBERT, seconde A.
Un premier roman prometteur
Marie Cousin, élève de terminale, a mis deux ans pour écrire son premier roman« La fille du diable », aux éditions Sydney Laurent. Édité en 2020, son roman raconte l’histoire d’une race qui a été créée par un démon pour servir les hommes de puissance.
Cette race est exclusivement féminine avec des pouvoirs magiques et des capacités hors du commun. Les femmes sont considérées comme des esclaves. C’est l’histoire de l’une d’entre elles qui lutte contre cette vision de sa race et contre ce qu’elle est, pour être unique. Elle va s’enfuir de chez son maître pour en rencontrer un autre et au travers de cette histoire d'amour, se découvrir.
Marie Cousin a su s'entourer pour aller au bout de l'écriture. Les personnages sont totalement imaginaires, mais elle avoue ne pas pouvoir mentir sur le fait qu’ils ont parfois tendance à lui ressembler ou ressembler à ses proches. La page de couverture a été réalisée par une infographe avec les indications de Marie Cousin. « Un excellent travail, selon elle. Ce livre m'a apporté de la reconnaissance ». Devenir écrivain est un des objectifs de Marie Cousin. Son roman sera suivi de trois autres tomes, le deuxième est actuellement en cours d’écriture. Écrire demande du temps en dehors des cours, et ce n'est pas toujours aisé d’autant plus qu’elle est devenue plus pointilleuse.
Marie Cousin a utilisé un pseudonyme, Maria Glascow, puisqu’elle trouvait que son nom faisait trop penser au genre roman policier français. Elle voulait, donc, apporter une teinte britannique, réputée pour ses livres de fantaisie.
Daphnée CHENU et
Jade BOSSARD, seconde A.
Un pèlerinage, pourquoi pas ?
Le mardi 6 octobre, l'Oasis (nom de la pastorale du lycée) a organisé une conférence pour tous les élèves du niveau 1 sur la thématique du pèlerinage. Ce moment s'est déroulé au Sully et les élèves ont écouté quatre invités ayant vécu un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle ou à Lourdes.
Ces expériences riches en spiritualité ont permis de réfléchir sur le sens de ce type de voyage. L'invitée la plus remarquable aura été soeur Bernadette, l'une des 70 miraculées de Lourdes qui a raconté son expérience hors du commun. Sa simplicité et sa joie auront marqué cette rencontre.
Céline SAUBIEZ-COUTANCEAU.
Voyage en terre australienne
Des lycéens de Sainte-Marie ont fait le voyage de Melbourne.
Depuis 20 ans, il existe un partenariat entre le lycée Sainte-Marie et le collège Aquinas à Melbourne, en Australie. Tous les deux ans est organisé un séjour pour les lycéens. Après vingt et une heures d’avion, le groupe d'élèves vendéens s'est retrouvé sur la terre australienne. Le dépaysement était total, c’était l’été tandis qu'en France, toujours l’hiver. D’où le surnom de Melbourne, la ville aux 4 saisons en un jour.
Les jeunes ont, d'abord, visité Sydney avant Melbourne, où se trouve le collège. Ils ont été hébergés chez leurs correspondants durant les deux semaines de voyage,avec qui ils ont visité Melbourne et participé à diverses activités. Contrairement au lycée Sainte-Marie, il n’y a pas de restaurant scolaire. Tout le monde apporte sa « lunch box », mais il y a la possibilité d’aller acheter boissons chaudes, ou froides idem pour les plats. Pour faire couleur locale, les Français ont eu la chance de pouvoir goûter du requin.
Grâce aux informations données par Galliane Taquet, enseignante et Florian Martineau, élève de terminale, le carnet de voyage donne envie de découvrir ce continent. En effet, ils ont croisé des perroquets blancs, en liberté comme les pigeons en France. Ils ont eu la chance d’apercevoir des koalas et des kangourous, mais il faut être prudent, car ce sont des animaux dangereux.
Le cliché sur les surfeurs est, lui aussi, vrai, ils ont pu en voir plein, bronzés et blonds ! Du côté scolaire, les élèves français se sont amusés en reconstruisant la tour Eiffel avec des pailles. Des cours en atelier permettent de pratiquer des activités manuelles. Ils ont fait du théâtre et ont recréé des monuments typiques. Malheureusement, ce voyage a dû être écourté à cause de la pandémie et du confinement.
Maëva PUGET et Léonie PICARD, seconde A.
La logistique, ça se visite
Les élèves de la section Métiers de la gestion administrative du transport et de la logistique (MGATL) ont visité les pépinières Ripaud, à Cheffois, le 29 septembre, pour découvrir un axe méconnu de la logistique .
L’entreprise Ripaud a été créée il y a plus de 60 ans. C’est une entreprise familiale, dirigée par des frères, qui emploie une cinquantaine de salariés et quelques apprentis. Des corps de métiers variés s'y côtoient : comptables, jardiniers, livreurs, et de tous âges (20 à 55 ans). L’entreprise cultive deux millions de plantes sur un terrain de 100 hectares. Les pépinières livrent leurs plantes dans un rayon de 200 kilomètres , et il leur arrive d’exporter à l’étranger, des topiaires ou oliviers par exemple. Pour lutter contre la dégradation de l’environnement, l’entreprise Ripaud possède sa propre réserve d’eau pour l'arrosage. L’entreprise n’a pas subi la crise sanitaire, car les gens ont eu envie de jardiner pendant cette période. Donc, dès que la réouverture a pu se faire, les ventes sont reparties à la hausse.
Cette sortie avait pour but de faire découvrir des métiers en lien avec la logistique. Les lycéens ont assisté à un chargement de camion. Fanny Imbert, enseignante confie : « Les élèves ont beaucoup aimé, car ils pensaient que les métiers de la logistique étaient pratiqués en entrepôt. Il ont découvert une autre facette de la logistique » .
Alban GILBERT, Ethan DUBOIS et Antoine DUIGOU, seconde A.
Formation d'avenir
L'apprentissage a pris de l'ampleur au lycée. Précisions de Jean-François Sorin, directeur délégué.
« L’apprenti passe le même examen qu’un scolaire avec 20 semaines de cours au lycée durant l’année. Le reste du temps, il est en entreprise avec laquelle il a un contrat de travail. L'apprentissage au lycée concerne la logistique, le commerce/vente ou les ASSP ».
Edouard Bourasseau, terminale Logistique est apprenti chez Leroy Logistique aux Herbiers : « Je viens en cours au lycée par quinzaine puis en entreprise. Je développe des compétences professionnelles. J'ai un salaire et un lien important avec mon entreprise, mais que cinq semaines par an de vacances. Cela me convient, j’ai gagné en autonomie et en responsabilité. J’ai l’ambition de poursuivre mes études en BTS, toujours en apprentissage ».
Baptiste SORIN
et Valentin TONARELLI,
seconde A.
Un changement d'appellation
Le CAP EPC (Equipier polyvalent de commerce) remplace le CAP ECM (Employé de commerce multispécialités).
Le CAP ECM permet d’être formé dans le commerce alimentaire.
Depuis la rentrée 2020, le CAP EPC introduit la notion de vente et de l’accompagnement du client en magasin. Pendant leurs deux années d’apprentissage, les élèves vont allier l'enseignement général et quatorze à seize semaines de stage qui seront validées en contrôle continu. Lors du CAP, les lycéens vont créer un chef d'oeuvre qui intègre toutes les matières et débouchera sur un oral en fin de cycle.
Dans cette classe, les élèves sont moins nombreux, ce qui permet aux professeurs de pouvoir plus facilement les accompagner.
D’après Bruno Gachet, responsable pédagogique, les élèves de ce CAP ont choisi cette voie car ils ne veulent pas faire d’études longues ou ils se sentent plus à l'aise avec ce type de formation. Ils peuvent poursuivre leurs études en bac professionnel.
Gageons que certains deviendront vendeur, hôtesse d'accueil ou employé libre service.
Simon BROCHARD
et Séraphin BOILEAU,
seconde A.
Devenir un bon vendeur
Depuis la rentrée, les premières bac pro MCV (Métiers du commerce et de la vente) découvrent la profession de vendeur.
C'est en première qu'ils ont choisi entre l’option A, basée sur la vente en magasin ou l’option B qui consiste à aller directement dans les entreprises pour négocier des produits.
C’est, donc, eux qui vont chercher leurs clients contrairement à l’option A où ce sont les clients qui viennent aux vendeurs. L'accueil du client, la connaissance des produits et des techniques de vente sont partie intégrante du cursus.
La classe compte 31 élèves dont 15 en option A et 16 en option B. Tous les jeudis, les élèves de cette classe doivent porter une tenue professionnelle de type tailleur pour les filles et costume pour les garçons. C'est un bon entraînement pour leur futur métier.
Laëtitia SOULLARD,
Inès LOUINEAU et Eva LOUINEAU, seconde A.
Un container pour le Burkina Faso
A la manière d'un puzzle, les colis sont chargés.
Depuis 20 ans, le lycée achemine un container au Burkina Faso avec l’association Vergers d'Afrique. Les élèves de première bac pro Logistique ont chargé le container le 12 octobre. Les jeunes motivés ont vérifié et contrôlé le poids, la taille et l’état des colis. Le travail est physique.
Ainsi, des raboteuses-dégauchisseuses, du matériel médical font partie du voyage. Pas de frigos ou vélos, car cela ne fait pas travailler les Burkinabè.
Claude Barbotin, responsable pastorale, est le président de l’association collective Vendée Burkina. L'établissement Sainte-Marie prête ses locaux pour stocker la marchandise.
En trois heures, 80 m3 ont été chargés, avant que le container ne parte à la pesée. Puis, direction la Bretagne. Le chargement est acheminé par bateau jusqu'à Abidjan, puis en train vers Ouagadougou. Il est réceptionné par l'association pour le Développement Intégré du Sahel (ADIS) qui distribue les marchandises françaises.
Le temps d'une journée suffit pour créer des liens entre les bénévoles des associations et les lycéens de Logistique.
Noah LE BRUN, Thibault NOURISSON et Tom POISSON, seconde A.
Erasmus, une expérience inoubliable
Pas de départ à cause du Covid. Mais, l'esprit est toujours là.
Erasmus est un programme européen qui permet aux lycéens de partir à l’étranger pour faire des stages ou suivre des cours. Cette expérience permet de développer des compétences langagières ou professionnelles, mais également de découvrir de nouvelles cultures.
Marianne Pacteau et Galliane Taquet, responsables du programme Erasmus au lycée, ont toutes deux vécu des expériences similaires et encouragent les jeunes à partir : « C’est vraiment une expérience inoubliable qui est à conseiller », dit Galliane Taquet. « On veut pousser les jeunes à partir et découvrir le monde », enchaïne Marianne Pacteau.
Une année blanche
Cependant, cette année pas de départ. « On ne peut pas envoyer ni recevoir, c’est une année blanche due au covid », précise Marianne Pacteau. Les départs se faisaient habituellement en mars pour quatre semaines en Italie, en Espagne ou en Irlande.
Mais la promotion à la mobilité d’Erasmus a été maintenue le 16 octobre. Des élèves ont participé aux activités et jeux en rapport avec l’Europe : blind test, quizz, puzzle. Un ancien élève est également venu afin de témoigner de sa propre expérience avec Erasmus en Espagne. Rendez-vous en 2021.
Lisa GUESDON
et Elise FOURNIER, seconde A.
Pix, outil numérique
Le Pix est un service en ligne qui permet à toute personne de tester ses compétences numériques et se mettre à niveau. Dans le lycée, chaque élève peut faire un parcours de rentrée. Il suffit d’une adresse mail et d’un mot de passe pour aller sur Pix.
Il y a deux manières de travailler sur Pix. Soit suivre uniquement les parcours donnés par les enseignants (parcours de rentrée), soit valoriser des compétences. « Il se peut que certains établissements ou des employeurs demandent aux lycéens leur niveau sur Pix », précise Pascal Jaudronnet, directeur adjoint.
En dernière année, les jeunes passent une certification pour valider leur niveau. Pour certains métiers, des employeurs seront sensibles à ces compétences. Tous les élèves sont concernés par le niveau de certification Pix.
Valentin TONARELLI,
Baptiste SORIN, seconde A.
Kwal, le slameur qui aime les mots
Chapeau sur la tête, air taquin, Kwal sait se jouer des mots comme un poète des temps modernes.
Angevin de 42 ans, Kwal, de son vrai nom Vincent Loiseau, est venu au lycée le 2 octobre. Kwal est un slameur, c'est-à-dire que son style musical mêle poésie et rap. Il manie avec talent la langue française dans ses textes.
Sur invitation de l'association culturelle Jules Verne, Kwal est intervenu en classe de bac professionnel pour travailler à partir des créations des élèves et aussi présenter un cours sur l’art oratoire en HLP (Humanités littérature et philosophie).
Il n'est pas seulement slameur mais aussi musicien. Kwal pratique le violon et le piano mais pour son loisir. Cet artiste a produit cinq albums musicaux. Il s’est d’abord essayé au style métal, puis s’est mis au slam. Kwal se produit surtout en Pays-de-La-Loire. Le confinement a été long mais positif pour sa créativité.
Pour écrire, il s’inspire de sa fille, de ses aventures comme son concert au Mali en 2002 devant plus de 20 000 personnes. Il a une équipe qui l'accompagne depuis 2002.
Kwal a commencé à l'âge de 15 ans. L'artiste projette de monter un théâtre et de sortir un 6è album.Son public le suit tantôt sur de grandes scènes, tantôt dans des salles plus intimistes. Une phrase l'inspire : « Vas attraper la magie et fais la passer ». Kwal met du temps à écrire ses textes. Cela peut aller jusqu'à six mois.
Nathan GAUDUCHEAU et Clément GODARD-REMAUD, seconde A.
Et si le SNU devenait obligatoire ?
Une nouveauté s’annonce pour 2022 : le SNU (Service national universel). Les lycéens de 15 à 17 ans vont être concernés.
L'occasion de découvrir un sentiment de cohésion nationale autour de valeurs communes. Tout d'abord, un séjour de cohésion obligatoire pendant une semaine dans une brigade ou un centre regroupant 200 jeunes. Une mission d'intérêt général obligatoire complète le dispositif. Les volontaires, seulement, peuvent s'engager pour 3 mois minimum, afin qu'ils développent leur sens des responsabilités et de l'autonomie.
Les jeunes pourront contribuer à l’unité nationale, savoir comment participer dans la société, aider les autres dans le besoin et participer à la vie commune. Les symboles de la République et de la Nation seront réaffirmés à travers diverses activités.
Alex CLEMENCEAU, Lilou GOUAZE et Noan CHARNEAU, seconde A.
Ouverture sur le monde
Deux élèves allophones ont rejoint les rangs du lycée.
Alexeï Potekhin arrive de Russie et vit seul en France. Dans son pays, il a obtenu son diplôme de fin de scolarité. Alexeï est en seconde A mais c'est surtout au CDI auprès d'Isabelle Blanchet, documentaliste, qu'il trouve de l'aide pour l'apprentissage du français.
Quant à Mahdi Khaveri, seconde B, il est en France avec sa famille pour passer son bac pro commerce et veut s’installer en France. Il vient d’Asie. Tout comme Alexeï, il participe aux cours mais bénéficie aussi d'aide en français pour améliorer son écrit et son oral.
Valentin MARTIN
et Paul Eloi JORE, seconde A.
Reverdir la cour, un vaste projet
C'est le projet d'une équipe formée d'adultes et d'élèves.
Le groupe éco-responsable du lycée Sainte-Marie a été lancé, il y a un an, par Freddy Thibault, professeur de physique-chimie.
Depuis, une équipe motivée s’est formée avec une dizaine d’enseignants et personnels ainsi qu'une dizaine d’élèves de terminale. Leur objectif ? Participer à un concours régional "Faisons demain" sur le thème de l’environnement.
Une démarche responsable
Ce groupe d'éco-citoyens souhaite reverdir la cour, à côté des laboratoires, en utilisant des matériaux non polluants. Ce projet s'inscrit dans la démarche du projet d'établissement.
Après avoir posé leurs idées sur un croquis, les élèves ont bénéficié des conseils d'un jardinier professionnel appartenant Aux jardins de Gally. Les jeunes ont été initiés au choix des plantes, à l'intérêt d'utiliser du bois de châtaignier, essence locale. Les membres du groupe ont démarché des partenaires locaux pour obtenir des matériaux à moindre coût.
Leur talent de bricolage sera mis à l'épreuve puisqu'ils envisagent de créer les jardinières avec du bois recyclé. Un hôtel à insectes pourrait venir prendre place dans ce nouvel environnement.
Un cadre de vie amélioré
Mais leur élan a été ralenti avec la crise sanitaire.
Toutefois, les lycéens continuent à penser à un éco-geste par mois, comme utiliser du tissu pour l'emballage des cadeaux, procéder au tri des déchets avec des poubelles identifiables. Reste à fixer un temps pour les plantations d'automne et à chausser ses bottes pour voir le coin de pelouse se reverdir sous une tonnelle accueillante.
Les jeunes de ce projet veulent concourir à améliorer le bien commun, à savoir l'établissement, leur lieu de vie.
Laëtitia SOULLARD,
Inès LOUINEAU
et Eva LOUINEAU, seconde A.
Lyc'Actu et sa rédaction
L'illustration représente les étapes de la construction de Lyc'Actu.
Des sujets sont proposés à des binômes. Le chemin de fer, maquette du journal, se dessine alors. Puis, les rédacteurs collectent de l'information auprès des acteurs de l'établissement. Arrive alors la rédaction des articles, l'heure des choix pour que tout tienne dans l'espace prévu. Les écrits sont saisis sur la plateforme mise à disposition. Une relecture est assurée par le journaliste référent. Et Lyc'Actu part à l'impression. Sur les photos, les élèves ou enseignants sont ou non masqués. Certains clichés datent d'avant le confinement, les autres respectent les gestes de distanciations.
Lucas PINET, seconde A.