Le vendredi 8 avril, au lycée, s’est déroulé le temps fort de Pâques organisé par l’Oasis. Malheureusement, la météo n’a pas été au rendez-vous pour cet évènement. Donc, il a été décidé de l'organiser dans le hall de l’Epine. Auparavant, toutes les classes avaient pour mission de trouver trois mots en lien avec l’engagement et de les écrire sur des drapeaux. Le jour du temps fort, ils étaient exposés en forme de banderole.

Assetou a mis l'ambiance

Avant de manger, Assetou, la cuisinière, a interprété une chanson qu’elle a créée avec un membre de sa famille. Tous les élèves, mangeant ou pas au self, ont pu déguster le riz accompagné de légumes cuisinés à la façon malienne. Après le bol de riz, a eu lieu le temps fort de Pâques. Des professeurs et élèves ont interprété des chansons ayant pour thème l’engagement. D'anciens élèves du lycée se sont aussi exprimés sur comment ils se sont engagés dans leur vie.

Un loto orgnanisé
par des élèves

Pour finir, les élèves ont pu participer au traditionnel loto se déroulant normalement à Noël mais qui avait été reporté pour cause de Covid. Les principaux lots à gagner étaient un week-end dans un camping aux Sables-d’Olonne, des Airpods, une enceinte et de nombreux autres lots. Ce loto a pour but d’aider des associations. Cette année, celles qui vont être récompensées sont une association qui a pour but de soutenir les réfugiés ukrainiens et une autre qui lutte contre le syndrome d’Ehlers. Deux chèques de mille deux cents euros leur ont été donnés, mais ce temps fort ayant récolté plus d’argent grâce à la générosité de toute la communauté éducative, il a pu être remis des chèques à deux autres associations.

Dylan GALIPAUD et
Lucas GUERRY, seconde C.

Dans le cadre du réaménagement de la cour, les vingt-sept élèves membres du comité éco-responsable du lycée se sont retrouvés le vendredi 1er avril.

Ce groupe est composé d’élèves volontaires qui donnent de leur temps afin de revégétaliser le lycée et, ainsi, rendre la cour plus agréable aux élèves. Ils sont notamment à l’origine de la pergola en bois située en face des laboratoires. Le but des élèves, le 1er avril, était de revégétaliser la cour du bâtiment D. Ils ont ainsi, à l’aide des plans réalisés par leurs soins en amont, planté diverses espèces végétales, taillé les buissons et décaissé une partie de la pente afin d’y réaliser des bancs.

Un soutien financier

Ce projet a été rendu possible grâce à l’énorme soutien financier de l’établissement et de la présidente de l’APEL (Association des parents d'élèves), sans qui l’achat des plantes et du matériel de type outillage n’aurait pas été possible. Le comité compte bien poursuivre ses projets. Les poubelles en bois recyclé feront très prochainement leur apparition dans la cour.

Le comité est essentiellement constitué d’élèves de terminale. Toutes les personnes intéressées seront accueillies à bras ouverts dans le comité. « Il n’y a pas besoin de savoir jardiner pour participer », confie Nicole, une des membres du comité éco-responsable.

Nina GAUVRIT, Kellya GAUTRON
et Malvina CONTROU, seconde C.

« L’amphithéâtre avance bien depuis le dernier article, il n’y a pas de retard, la partie maçonnerie est finie, les cloisons sont posées à l’intérieur. On est rendu aux peintures et les sols ont été posés la première semaine des vacances de Pâques », explique Hélène Le Bivic, chargée de gestion du lycée et qui suit les travaux..

Depuis le début, il n’y a pas eu de gros soucis, juste quelques petits retards dans certaines entreprises, quelques infiltrations d’eau mais rien d’alarmant. Le lycée est très fier des artisans en charge du projet, ils sont très bons. Les travaux seront finis d’ici peu, mais l'amphithéâtre« ne sera pas utilisable avant la visite de sécurité le 9 juin. On pense l’utiliser à partir du 10 juin  ».

Aaron GRATTESAC
et Paco GUERRY, seconde C.

Un échange en anglais entre Espagnols et élèves de Sainte-Marie de bac pro option Euro a eu lieu du mardi 26 avril au jeudi 5 mai, à Malaga.

Laetitia Remigereau souligne que « ce séjour est un projet pour les secondes pro du parcours Euro ». L’objectif étant de créer des liens avec les élèves espagnols.

Ce n’est pas obligatoire. Neuf élèves sur trente sont partis. Les autres continuant les cours normalement. Ce projet est mené par Laëtitia Remigereau, professeur d’EPS et Galiane Taquet professeur d’anglais, qui ont un lien avec un professeur de l’IES (Instituto de Educación Secundaria) de Malaga, qui fait aussi des cours d’EPS en anglais.

Durant leur séjour, les élèves du lycée ont assisté à deux journées de cours avec leurs correspondants, pratiqué des activités sportives, effectué des visites culturelles, et sont allés voir une comédie musicale en espagnol. Il était prévu que les Espagnols arrivent en avion avec les élèves de Sainte-Marie, et ils devaient rester jusqu’au 12 mai.

Manille LEMOINE
et Karen GRELIER, seconde C.

Les deux classes de première ST2S (Sciences et technologies de la santé et du social) sont allées pendant deux jours à Paris, les 24 et 25 février. Lors du voyage, les 40 élèves, accompagnés de quatre enseignants ont pu enrichir leur culture. Ils avaient un programme très riche : la visite du château de Versailles, de ses jardins, de l’Assemblée nationale, sous la conduite de Patrick Loiseau, député, une balade en bateau mouche , une exposition sur le cerveau à la Cité des Sciences, un spectacle au Café de la Gare.

Un don à la
« Cité des Dames »

Les jeunes avaient participé à une collecte humanitaire (produits d’hygiène et de beauté) dont ils ont donné le produit à l’association « La Cité des Dames », qui s’occupe d’héberger et aider des femmes SDF.

A la question : qu'avez-vous préféré durant le séjour, Marie Remaud, professeure d’histoire a répondu :« C’est l’Assemblée nationale » .Une élève, Margot Bonnin, a préféré la rencontre de personnes professionnelles de la santé et du social et découvrir Paris : « Je pense que c’est bien de partir du lycée, car, selon moi, en découvrant de nouvelles choses, personnes, cultures, cela nous fait évoluer d’un point de vue culturel et social  ». 

Justine FREYSSAC et
Mélys GABOARIAU, seconde C.

Cette année, un voyage a été organisé pour les premières générales. Ils sont partis du 4 au 8 avril dans les Pyrénées à côté de Saint-Lary.

Sur place, ils ont été hébergés à Guchen dans le centre Chateau-Rolland. Deux des professeurs principaux et deux professeurs de sport, à l’initiative du projet, les accompagnaient.

Au programme : des activités de pleine nature comme le rafting, l'escalade, la randonnée raquettes, le biathlon tir laser, la spéléologie... Les élèves ayant pratiqué le rafting ont dit « c’était la première fois que nous en faisions et il y avait des sensations fortes ».

Ce séjour a permis de pratiquer de nouvelles activités, et aussi de retrouver le « vivre ensemble » si peu existant avec le Covid. Suite à une enquête, les élèves ont résumé leur séjour en quatre mots, « découverte, sportif, bonne ambiance ».

Clémence CHEVALLEREAU et
Mélina GABORIAU, seconde C.

Le projet Erasmus a pou but de permettre aux élèves du lycée professionnel de vivre un stage à l'étranger.

Un groupe de sept élèves de terminale est parti en Irlande. Ils sont restés un mois, durant lequel ils ont participé à des cours d’anglais et visité le pays.

« On a fait une sortie organisée, à voir différents paysages  dans un minibus », raconte Anaïs. « On a été visité l’est de l’Irlande, Galway. C’est la ville étudiante de l’Irlande. », précise Orlane. Les élèves sont partis durant la Saint-Patrick : « La Saint-Patrick est une fête nationale et religieuse en Irlande », explique Quentin. Les jeunes ont eu la chance de vivre la Saint-Patrick malgré le contexte sanitaire. Cela à duré 4 jours.

Le second projet vécu via Erasmus a été l'arrivée de quatre lycéennes espagnoles. Elles ont  séjourné pendant cinq semaines en France. Elles venaient du lycée partenaire de Gandia. La première semaine, elles sont venues suivre des cours au sein du lycée, voir le système : « Elles étaient admiratives par rapport à la grandeur de notre établissement ». Elles ont aussi échangé avec des élèves de première leur permettant de se rassurer, s'ils envisagent un voyage Erasmus dans les années à venir.

Les quatre autres semaines, les jeunes espagnoles sont parties en stage (Leclerc, Super U et école primaire et maternelle). Elles ont séjourné dans des familles volontaires du lycée. Une belle expérience !

Marion MALINGE et
Léanore MALLARD, seconde C.

Cela fait maintenant quatre ans que le bac pro Logistique par apprentissage existe au lycée Sainte-Marie. L'apprentissage est proposé dans toutes les formations au sein du lycée profesionnel. L'UFA (Unité de formation pour apprentis) du lycée Sainte-Marie offre un CAP opérateur/opératrice logistique et également un CAP uniquement en apprentissage.

Les bacs pro ASSP (Accompagnement soins et service à la personne) et MCV (Métiers du commerce et de la vente) ont des classes mixtes éléves scoilaires et apprentis mélangés. Tandis qu'en logistique, le lycée propose une classe pour les élèves scolaires et une autre pour les élèves apprentis.

Un emploi du temps différent

Le bac pro en scolaire comporte 28 semaines de cours au lycée et 7 à 8 semaines en stage. Pour valider un bac pro par apprentissage, il faut 22 semaines de stage. Les apprentis effectuent 20 semaines de cours au lycée et sont le reste du temps en entreprise, avec 5 semaines de congés par an. Sur le temps des vacances, ils sont en entreprise avec une remunération.

Pour Jean-François Sorin, responsable depuis trois ans de l'UFA et aussi directeur délégué des formations professionnelles et technologies), «  l'apprentissage est plus professionnel que le scolaire ».

Le choix de l'apprentissage

Kélian Batiot effectue son apprentissage dans l'entreprise Fleury Michon de Pouzauges et Baptiste Craipaud est, quant à lui, dans l'entreprise Hydrokit aux Herbiers. Ils occupent tous les deux le poste d’opérateur logistique. Kélian et Baptiste ne savaient pas quoi faire après la troisième. C’est donc pour cela qu’ils ont effectué un stage dans le domaine de la logistique. Comme le stage leur a plu, ils ont choisi la filière logistique et ont continué, ensuite, en apprentissage.

Kélian et Baptiste préfèrent être en entreprise « car les horaires sont plus favorables ». Ils se sentent bien intégrés au sein de leur entreprise et prennent du plaisir à y aller.

Félicien CLERGE
et Lukas CARTRON, seconde C.

Ce nouveau projet réalisé par les élèves de terminale Métiers de la clientèle et de la vente, leur a permis, pendant un an et demi, de rentrer dans la vie professionnelle.

Plusieurs étapes ont été essentielles pour aboutir : la rénovation de l’ancien magasin, et l’inauguration du nouveau étaient des éléments importants pour expliquer leurs choix et ainsi faire le lien avec leur formation. Dans le processus de rénovation, pour être plus efficace, la classe a été scindée en fonction des options des élèves. Le groupe A Commerce s'est occupé de la décoration, de la mise en place, et le groupe B Vente s'est occupé des commandes, de l’animation durant l’inauguration, ainsi que des appels aux entreprises, comme pour la commande des verres personnalisés.

Comment a été créé le logo ?

« Nous avons tous conçu, par groupes de deux, plusieurs logos, puis nous avons réalisé un sondage avec toute la classe pour savoir quel logo allait être choisi », explique Solène, une élève. C’est ainsi que New life est né…

Quel a été le ressenti des élèves ?

« Ça nous a appris beaucoup de choses, on a travaillé individuellement, ainsi qu’en groupe ; Il fallait qu’on s’aide. J’ai vraiment trouvé cela instructif », dit Arthur, un élève de terminale MCV.

En conclusion, la rénovation de l’ancien magasin a été enrichissante pour les élèves. Cela leur a apporté de l’expérience pour leurs projets futurs et, également, un rapprochement avec le monde des « grands ». Il ne reste plus qu’à l'utiliser, on compte sur eux !

Claire DUJARDIN
et Léa GIRAUD, seconde C.

Le lycée propose aux élèves des premières générales et technologiques de visiter plusieurs entreprises. Ce projet est nommé Initiactiv'.

Le projet Initiactiv' implique une association de plusieurs entreprises de Chantonnay avec plusieurs objectifs, notamment de faire connaître le monde de l’entreprise aux élèves de première générale car « les élèves n’ont pas l’habitude d'évoluer dans le monde de l’entreprise », souligne Françoise Coutanceau, responsable du niveau premières.

« Le projet Initiactiv' a été renouvelé encore une fois, même si le Covid a malheureusement tout annulé », explique-t-elle. La dernière édition a eu lieu il y a trois ans.

Les rencontres ont eu lieu les 1er et 3 mars, pour des groupes de 10/12 élèves. Les ST2S (santé et social) ont visité des entreprises autour de la santé et du social, Handipharm par exemple. Le 8 mars, deux entreprises se sont déplacées au lycée pour les premières STMG (Management et gestion) en insistant sur la notion de recrutement.

Les élèves de premières générale et technologique, plutôt contents et surpris de cette expérience malgré leurs préjugés, ont compris l'objectif du dispositif, qui leur a permis de découvrir des métiers insoupçonnés.

Tara CLEMENCEAU et
Victor GEAY-AURIOL, seconde C.

Le jeudi 31 mars, les élèves de première et terminale Logistique, accompagnés de trois professeurs, sont allés visiter le port de Saint-Nazaire afin de finaliser leur projet de fin d’année.

Le but était d’envoyer un containeur au Burkina-Faso chargé de meubles, de vêtements, destinés à des familles dans le besoin ainsi qu'aux écoles. Ce containeur a été chargé à Chantonnay dans les locaux de l'établissement avant de prendre la direction du port. Il a, ensuite, été transporté en Côte d'Ivoire en bateau, puis, enfin, jusqu'a la capitale du Burkina-Faso, Ouagadougou, par voie terrestre.

Nolan Brin, un élève de première témoigne : « J’ai pris du plaisir à le faire, car c’est pour une bonne cause et c’est ce qui m’a motivé  ».

Cependant, précise-t-il, « ce projet n'a pas toujours été facile, on a du travailler en groupe en se répartissant les tâches  ».

En fin de journée, le temps ne leur permettant pas de parcourir le sentier des douaniers, les jeunes ont visité le forum de l’aéronautique avant de finir par une petite marche pour découvrir Saint-Nazaire.

Lina LANGIGNON et
Célie GRIMAUD, seconde C.

Dans le cadre de la réforme des CAP Commerce et vente, le CAP EPC (Equipier polyvalent de commerce) a été créé regroupant ainsi les deux CAP précédents. Celui-ci permet aux élèves de s’initier à deux secteurs d’activité différents pour ensuite faire un choix lors de leur entrée en bac pro Commerce et vente.

Le réaménagement du magasin a été nécessaire afin de répondre aux demandes qu’impose cette réforme. Le magasin n’a pas changé de lieu. Cependant, il a été réaménagé. Il possède maintenant une partie épicerie et une partie boutique, dont les articles proviennent de dons des professeurs et du personnel du lycée. Ces aménagements ont été réalisés par les élèves eux-mêmes. Ils ont, ainsi, pu laisser place à leur créativité.

Mélinda, élève de CAP EPC, témoigne : « J’ai aimé faire ce réaménagement. Cela apporte plus de choix dans les produits et un certain changement. Cela permet également d'échanger et de communiquer avec la classe ».

Maintenant que le magasin comporte une boutique, les élèves se sentent plus investis, car il y plus d’échanges et de possibilités de communiquer entre eux.

Nina GAUVRIT, Kellya GAUTRON
et Malvina CONTROU, seconde C.

Après avoir été élève, Angélique Guédon est de retour au lycée Sainte-Marie pour y effectuer un service civique.

Qu’est-ce que le service civique ?

Le service civique permet de mobiliser la jeunesse pour répondre aux défis de la société (répondre à l’engagement de la citoyenneté). Il offre un cadre d’engagement pour les jeunes de 16 à 25 ans qui pourront vivre une expérience humaine unique, (durant minimum 8 mois et 24 heures par semaine).

Angélique Guédon nous a fait découvrir son parcours et pourquoi elle a décidé de s'engager dans cette mission : « J’ai effectué un bac S, puis commencé une licence en mathématiques ( durant 2 ans) à Bordeaux. J’ai décidé de faire un service civique pour rester dans un cadre scolaire, et approfondir mes études. Au lycée Saint-Marie, je m’occupe d’organiser des activités d'animation, de culture et aider les élèves ».

Le service civique ne se passe pas que dans les établissements scolaires. Il existe différents types de service civique. On en compte 12 dans des secteurs comme la solidarité, la santé, la citoyenneté, les EHPAD, les associations…. Le service civique apporte un certain avantage sur un CV. Il permet d'élargir le champ de ses compétences. Pour Angélique, cela lui a permis de réfléchir à son projet d'orientation et de mieux cerner ce qui pouvait l'intéresser. Elle se dit, «  Pourquoi pas l'enseignement ! »

Achille GUYONNET,
Théo FOULONNEAU
et Loann CHIRON
seconde C

Vincent Damine est actuellement formateur au Centre de formation d'apprentis (français et histoire) dans le lycée. il raconte sa passion et son autre activité professionnelle : la botanique. La botanique, c'est l’étude des plantes sauvages.

« Depuis que je suis petit »

Sa passion est apparue très tôt, dès l'enfance. : « Depuis que je suis petit, je me suis intéressé aux plantes ». Il observe les plantes sauvages partout dans la nature ou dans la ville, « partout où il y a du vivant ». Il exerce la botanique à titre professionnel depuis plusieurs années et il participe à des inventaires et est membre d'associations de botanique.

Un 2é livre à paraître

Vincent Damine s'occupe aussi de publications et d'animation de stages et de formation autour du thème des plantes sauvages, depuis une dizaine d'années. Vincent Damine sensibilise le public à l'identification et à l'utilisation des plantes sauvages, à la fois du point de vue médicinal ou culinaire, ainsi qu'à l'usage traditionnel. Il a aussi écrit un premier livre qui est disponible au CDI, « Découvrir les arbres », et un second est en cours de rédaction et devrait sortir en 2022.

Paco GUERRY et
Aaron GRATTESAC, seconde C

Tara Clemenceau, élève de seconde C, a eu l’occasion, pendant les vacances de Pâques, de faire un stage à l’Élysée. Elle l'a obtenu en ayant l'audace de le demander au Président lui-même lors de la cérémonie du 11 novembre à Paris. 

Durant cette semaine, elle a pu découvrir les différents services qui sont peu communs comme l’argenterie. Elle a également eu l’occasion de faire une visite guidée du Palais : « Je suis allée voir les avions du président à Villacoublay et les Invalides. J’ai aussi eu la chance de croiser Brigitte Macron, son chien Nemo, le ministre de la Justice, et le secrétaire d’Etat Gabriel Attal ».

Tara a trouvé les cuisines impressionnantes ainsi que le Palais. Brigitte Macron a modernisé l’Elysée et cela l’a agréablement surpris : « Tu ne t’attends pas à voir quelque chose d’aussi moderne comme une commode rose dans la salle des portraits ». Durant cette semaine, « j’étais avec l’EMP, Etat-major particulier, plus précisément avec les aides de camp. Ils font partie de l’armée. Les aides de camp suivent le Président dans tous ses déplacements ». Tara a, également, été aux .côtés des assistants qui gèrent les emplois du temps, le bon déroulement des cérémonies, surtout les remises des médailles et les déplacements du Président.

Grâce à ce stage, Tara a découvert les faces cachées des décors du palais présidentiel. L’Élysée n'est pas seulement la demeure du Président, mais aussi celle des 800 personnes qui y travaillent.

Tara a trouvé que tout le monde s’entendait bien, malgré la période chargée liée à l'élection présidentielle..

Lisa LEJEUNE et
Mélanie LOISEAU, seconde C.

Du 9 au 13 avril 2022, huit élèves du lycée Sainte-Marie ont participé au pèlerinage à Lourdes. Ils ont été accompagnés par Claude Barbotin responsable APS (Animateur pastoral en milieu scolaire). Claude Barbotin s’occupe de la pastorale, de conférences, des cafés-débat et des temps forts au sein du lycée.

Pendant 5 jours les élèves ont participé à la découverte de Lourdes, de la vie de Bernadette, ont vécu des moments festifs, des moments de partage et tout cela dans la bonne humeur. Ils ont eu des temps avec « Les joies de vivre », nom donné à des personnes atteintes de maladie ou de handicap.

Claude Barbotin précise que le pèlerinage est « une démarche personnelle pendant un temps, pour se ressourcer, se confier et prier, que l'on soit chrétien ou pas ».

Achille GUYONNET,
Loann CHIRON
et Théo FOULONNEAU
seconde C.

Avant d'être professeur de philosophie, Arnaud Tomasselli était musicien-chanteur. Sa passion : la musique, notamment le folk, le rock et le jazz.

Joueur de guitare et d’harmonica ainsi que chanteur, cet ancien intermittent du spectacle pendant 10 ans, puis professeur de musique, joue depuis ses années lycée. Il ajoute qu’ « à partir de 2005 la musique était gratuite et les disques étaient beaucoup moins vendus. Les grands artistes faisaient donc plus de concerts, les petits poissons se faisaient manger par les plus gros », mettant fin à sa carrière.

Plus à l'aise devant ses élèves

A l’heure actuelle, la musique lui a appris à mieux s’exprimer et à être à l’aise devant ses élèves.

Il a joué plusieurs fois au sein du lycée (comme pour les temps forts de Noël et de Pâques). Il propose le jeudi sur le temps du midi, avec l’association culturelle Jules Verne, un atelier musical de 13 h à 13 h 45.

Tara CLEMENCEAU et
Victor GEAY-AURIOL, seconde C.

Ce mardi 5 avril, le lycée a reçu deux souches de blob de la part du CNRS pour mener une expérience de science participative supervisée par Pascal Jaudronnet, professeur de sciences physiques, Kevin Gandrillon, professeur de mathématiques ainsi que Nathalie Bodet, professeure de SVT.

Mais, qu’est-ce qu'un blob ? «  C’est pas vraiment un champignon, pas vraiment une plante, c’est un truc un peu spécial  », explique Pascal Jaudronnet. C’est un être unicellulaire, il n'a qu'une cellule souche qui se duplique. Il peut donc être coupé en plein de morceaux qui deviendront de nouvelles souches.

À quoi ressemble-t-il donc ?«  A rien du tout  », Il habite dans des milieux humides, « dans les sous bois, sous des mousses ou sous un arbre  ». . Il cherche à éviter à tout prix la lumière afin d’avoir le meilleur développement possible. En cas de conditions non propices à son développement, il peut former un “mycète”, c'est-à-dire un état dormant qui le rend très résistant aux conditions extérieures, en attendant de meilleures conditions de développement. Il peut rester dans cet état pendant de nombreux mois. De quoi se nourrit-il ? À l'état naturel, «  c’est un peu un recycleur des forêts, il détériore tout ce qui est à son échelle », explique Kevin Gandrillon. Il est donc très important pour l’écosystème.

Au lycée, il sera principalement nourri avec des flocons d’avoine. Donc, tout le monde peut en avoir un ? «  Cela peut être fait par n’importe qui  », confirme Pascal Jaudronnet. Il est très intéressant d’un point de vue scientifique, car bien qu’il n’ait ni cerveau ni système nerveux, il est capable d’une forme d’apprentissage et d’optimisation de ses mouvements : «  Il est capable de développer des stratégies ainsi que de se souvenir d’endroits pour aller chercher sa nourriture  », insiste Pascal Jaudronnet.

Un intérêt scientifique

Quel est l’intérêt d’avoir deux souches de blobs au lycée ? C’est un intérêt scientifique : « Le but est d’essayer de montrer l'impact du réchauffement climatique sur la croissance des organismes unicellulaires ».

«  On a reçu des protocoles très très précis  ». Il y a, au total , 15 protocoles différents, et le lycée Sainte-Marie en traite deux. Le premier doit simuler une forte augmentation de chaleur sur deux jours consécutifs avant de retrouver une température adéquate. Le deuxième consiste à provoquer une forte hausse de la température sur deux jours non consécutifs. En parallèle, il y a une souche témoin qui restera à une température initiale durant toute. l’expérience  : « Le matin, on sort le matériel, le soir, on mesure la croissance et la nuit on le remet au frigo ». Les classes qui s’occupent de cette expérience sont les secondes A et B. Une expérience qui se déroule sur deux périodes de 5 jours, et les mesures doivent être très précises .

Si cet être vous intrigue, vous pouvez en acheter un sur Internet ou partir à se recherche !

Albin PETIT et Orlane DELRUE, seconde C.