L'association sportive accueille 120 garçons et filles qui veulent faire plus de sport. Sont proposés : natation, volley-ball, handball et athlétisme. S'y ajoutent des activités de découverte moins "olympiques". Comme, sur cette photo, la course d'orientation.

A la rentrée, le programme Erasmus, déjà en place au lycée professionnel depuis 2017, sera aussi proposé aux élèves du lycée général et technologique ! Avec Anthony Bailly, directeur de Sainte-Marie, les responsables Erasmus du lycée mettent la dernière main au projet.

Le lycée s'ouvre à l'enseignement supérieur. Il proposera, à la rentrée, une formation de Technicien supérieur en méthodes et exploitation logistique. Les jeunes auront le statut d'apprenti et seront salariés. Photo : l'équipe qui prépare la rentrée.

Chloé Postigo est, depuis janvier, surveillante-éducatrice santé au lycée, après avoir été aide-soignante. Son credo tourne autour des valeurs de respect, de partage, d'écoute et de bienveillance. Ses passions en dehors du lycée : la marche et le crochet.

Cette année, les terminales et les premières Logistique sont allés au marché de Rungis le mardi 11 avril. Ils sont partis dans la nuit du lundi et sont arrivés à 4 heures du matin. « Même à cette heure-là, on avait l'impression d'être en plein jour  », raconte Cédric Giraud, professeur de logistique.

On y trouve de tout

Rungis est, d’abord, une ville mais aussi le plus grand marché alimentaire européen. Il s’étend sur 234 hectares. C'est une plaque tournante de la gastronomie française. On y trouve des produits d’excellente qualité qui seront servis aux clients des grands restaurants français. A Rungis, on trouve de tout aussi bien des fleurs comestibles que des crustacés en passant par le bœuf de Kobe.

Faciliter les flux

Rungis produit 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Ce marché, d’abord localisé à Paris dans le quartier des Halles, a été déplacé à sept kilomètres de la capitale en 1969 afin de faciliter le flux des acheteurs et des vendeurs. On y pratique l'importation et l’exportation.

Les élèves de première et de terminale Logistique sont allés au marché de Rungis pour visiter une plate-forme logistique et quelle plate-forme ! Ils ont pu découvrir les différentes grandes sous-parties du marché (fleurs, comestibles, boucherie, charcuterie, légumes et fruits). Et se faire une idée de la gestion d’une grande entreprise.

Ryan BOISSEAU
et Axel BRECHOTTEAU,
seconde D.

L'association sportive s'adresse aux élèves voulant pratiquer du sport en plus. Cette année, 120 élèves, garçons et filles confondus, y sont inscrits. Ils pratiquent leur sport préféré le mercredi après-midi. Les activités proposées sont : la natation, le volley-ball, l’athlétisme, le handball. Il y a aussi des activités de découverte : le surf, la patinoire, l’accrobranche. Comme le dit Anthony Guignard : « Il y en a pour tous les goûts ».

Les activités ne sont pas payantes, mais une participation de 6 € est demandée en début d'année et sauf quand il y a un championnat national. Pour cette année, les élèves n'ont pas encore gagné de compétition mais il y a eu une équipe de volley-ball garçons en finale régionale et l’équipe de handball garçons juniors était présente au championnat national à Vannes. Enfin, du 29 au 31 mai, six élèves se sont qualifiés pour le championnat de natation à Dunkerque !

Il y a quelques années, les professeurs avaient remarqué qu'Adrianne Gfeller, pratiquant le basket, courait très vite. Ils l'avaient inscrite en compétition d’athlétisme et elle avait fini championne nationale sur 100 m et 200 m. Puis concouru au championnat d’Europe et fini première sur les mêmes distances ! « Un moment gravé dans les mémoires ».

Louis SUIRE et Elie CORNUAULT, seconde D.

Marianne Pacteau, Catherine Maroleau et Claude Barbotin, accompagnateurs, ont adoré le voyage qui a été organisé dans un but humanitaire et culturel au Sénégal. Et pour donner plus d'ouverture aux élèves. Ils expliquent « que ce voyage change beaucoup les jeunes comme leur rapport aux choses et aux autres ».

La vie en communauté

Les accompagnateurs ont beaucoup aimé l’ensemble des activités, la vie en communauté et, dans le village, « quand on faisait des matchs le soir et que les vaches traversaient le stade », mais surtout le dispensaire (écoles, lieu de vie...). Beaucoup se rendaient compte de la chance qu'ils ont en France.

Les femmes du village leur faisaient à manger toutes ensemble un plat traditionnel et différent chaque jour.

Les jeunes sont restés en contact avec les femmes du village et le prêtre. Ils organisent des visio conférences avec eux encore aujourd’hui !

Un voyage très enrichissant...à renouveler

Candice Golly et Inès Louineau en terminale, témoignent. « Nous avons adoré y aller. Nous avons trouvé ce voyage très enrichissant. Cela nous a permis de découvrir de nouvelles cultures et un mode de vie différent. Nous sommes sorties de notre zone de confort ». Ce qui a permis à Candice et Inès de se rendre compte de la chance qu’elles ont de vivre dans les conditions qu'elles connaissent en France.

C’est un voyage que les trois professeures et élèves referaient sans hésiter !

La journée au Lac rose, où elles ont fait le tour du lac en voiture tout-terrain, a fait l'unanimité, mais tous ont aussi adoré les moments passés dans le village. « Notre habitation était mieux que ce à quoi on s’attendait. Chacun avait sont lit, pas très confortable mais cela restait correct. On dormait dans une paroisse, dans un bloc de béton. On a eu de bonnes conditions de vie, on était à peu près huit par chambre et on avait douches et toilettes ».

En contact avec les jeunes du village

Les jeunes ont eu la chance d’avoir un temps agréable, même s’il faisait un peu plus frais, le soir. Les jeunes sont restés en contact avec des personnes mais plus des adolescents de leur âge présents là-bas et leur guide Raphaël.

Eve VILLAIN, Suzie PIVETEAU
et Lola BILLAUDEAU,
seconde générale D.

Les 13 et 14 avril, la majorité des élèves de CAP sont allés à Paris, accompagnés, entre autres de Rozenn Leroux, professeur, qui en a dit un peu plus sur ce séjour. « Les activités ont été choisies en fonction de leur filière. Les CAP AEPE (Accompagnant éducatif petite enfance) ont pris le métro, direction la Cité des sciences et, après, ont eu un petit temps libre dans la rue de Rivoli à côté du Louvre. Les CAP EPC (Equipier polyvalent du commerce) sont allés aux Galeries Lafayette et les CAP APH (Agent de propreté et d’hygiène) sont allés visiter les égouts ».

Paris by night

Le soir, les jeunes se sont tous retrouvés pour manger au Flunch, et ont eu la chance de connaître le « Paris by night » en bateau-mouche sur la Seine. Le vendredi matin, un jeu de pistes a été organisé dans le quartier de Montmartre et c'était déjà la fin de ce séjour de découverte. Rozenn Leroux poursuit : « On sentait l’envie de découvrir de nouvelles choses de la part des jeunes. » Visiter Paris, une première pour beaucoup. Flavie Cordeboeuf raconte qu'elle a beaucoup apprécié ce séjour malgré le temps changeant, beau le jeudi après-midi, mais pluvieux le soir et le vendredi : « Heureusement, cela n’a pas empêché les activités et les visites. J’ai apprécié le voyage. L’activité que j’ai préférée, c'est le « Paris by night ». Nous avons pu voir la tour Eiffel et Notre-Dame ».

Eve VILLAIN, Suzie PIVETEAU et Lola BILLAUDEAU, seconde D.

Du 8 au 11 février, une soixantaine d’élèves et quatre enseignantes sont partis en voyage en Espagne, à Valence. Avec le Covid, les voyages organisés à l’étranger ont, pour les secondes, été annulés. Ce voyage à Valence était, pour la plupart des élèves, un premier voyage à l’étranger.

Les élèves furent placés dans des familles d’accueil. Cela leur a permis de voir le quotidien d’une famille, culture, coutumes, nourriture... Les élèves ont visité plusieurs monuments tels que l’église, la galerie des arts, le stade de foot de Valence, le grand centre commercial, le plus grand aquarium d’Europe ou encore le cinéma 360°.

Ambiance agréable

En fin de séjour, un atelier paëlla a été le moment favori de Nathalie Coulais : « Nous pouvions voir tous les jeunes qui travaillaient, et étaient dévoués à leurs tâche ». Malgré quelques aléas tels que la météo qui pouvait être mauvaise, ce qui est très rare à Valence, provoquant l’embourbement du car pendant toute une matinée, le voyage fut une grande réussite, grandement apprécié par les élèves de seconde ainsi que par les professeurs. Maxence Bouchet témoigne : « Activités intéressantes, bonne découverte de la gastronomie espagnole, avec une ambiance des plus agréables ».

Yanis PREZEAU
et Eliot BOUSSEAU,
seconde D.

Les 43 terminales ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne) volontaires sont partis à la découverte de Paris, les 9 et 10 février.

Ce voyage leur a permis de découvrir comment se passe la vie étudiante dans une grande ville, les transports en commun et d'acquérir plus de connaissances en culture générale.

Ils ont donc visité Montmartre, pique-niqué à côté de la Tour Eiffel, se sont promenés en bateau-mouche sur la Seine, admiré les monuments emblématiques de la capitale : l’Élysée, le Trocadéro...

D'autres visites ont aussi marqué les esprits comme le Mémorial de la Shoah, les jardins du Luxembourg et le fonctionnement du restaurant universitaire, où ils ont mangé.

Les élèves avaient du temps libre. « La visite du musée d’Orsay a beaucoup plu aux élèves », précise Séverine Cousseau, professeure accompagnatrice, et voir la tour Eiffel illuminée la nuit aura été un moment inoubliable.

Lisa PAYRAUDEAU, Oksana VENDÉ et Anaïs RAVON, seconde D.

Les premières et terminales Sciences et technologies du management et de la gestion sont partis en voyage à Bordeaux du 12 au 14 avril, avec un retour vers 2 h du matin. Malheureusement, la pluie s'est invitée. Ils ont été hébergés dans une auberge de jeunesse et ont visité plusieurs recoins de la ville, à commencer par l’écosystème Darwin, un ancien complexe militaire qui réunit différents groupes d’entreprises. Ensuite, ils sont allés voir le bassin des lumières « C’était vraiment très beau », confie Marie Cougnon, professeur de management.

Les jeunes sont aussi allés au théâtre voir une comédie « vraiment sympa », explique Inès Louineau, en terminale. Ils ont également visité le musée du vin et du négoce et ont eu le droit à une dégustation. Ils ont exploré la ville et le vieux Bordeaux « tout simplement magnifique », rapporte la professeure de management, qui a particulièrement apprécié « les échanges et le lien avec mes élèves, les voir rire, les voir joyeux, contents, se raconter des blagues, chanter. C'est une chose qui m’a beaucoup plu. Cet échange avec eux, ce moment de partage qui peut être différent de celui qu'on a en classe ».

Sixtine JUDDE DE LARIVIERE et Ninon BOILARD, seconde D.

Le parcours Euro pro a été mis en place à la rentrée 2021 pour les bacs pro Aides Accompagnement soins et services à la personne, Métiers de la relation et du client, et Logistiques du lycée. A l’heure actuelle, seul l’anglais est proposé, mais d’autre langues pourraient être concernées.

Rozenn Leroux, une des enseignantes intervenant dans ce parcours, précise « qu'il a été mis en place dans le but que les élèves pratiquent un anglais concret, différent du cours classique ». Plusieurs matières sont proposées selon les bacs : la Prévention santé environnement en ASSP, le commerce pour les MRC. Certaines matières sont communes à tous les bacs pros, comme l’histoire géo et le sport.

Rozenn Leroux confie qu’un voyage pourrait être envisagé l’année prochaine pour les futurs élèves de première faisant partie de ce parcours. L’année dernière, un échange avec un établissement de Malaga en Espagne a été proposé aux élèves de seconde : « Cela a permis un réel échange culturel », témoigne-t-elle « On est très contents que les élèves puissent saisir cette opportunité, c’est un plus pour eux. Si ça leur plait, tant mieux ! ».

Romane Merlet en première ASSP, raconte son expérience. Elle était très intéressée par l’anglais en seconde, et cela lui a toujours plu. Elle avait un niveau d’anglais assez bon mais deux heures par semaine ne lui suffisaient pas. Le parcours euro lui rajoute une heure. Elle raconte : « En ASSP, j’ai appris le vocabulaire de ma filière ainsi que celui du médical ». En plus du parcours euro, Romane Merlet est partie un mois en Erasmus en stage. Un vrai plus.

Anaé THIBAUD, Julie PIGNON et Léa PIVETEAU, seconde D.

Le lycée a récemment installé quatre vélos pour permettre aux élèves de recharger leur téléphone. Cette idée écolo est venue d'Anthony Bailly, directeur. Le principe est simple, il faut pédaler pour recharger. Pour recharger leurs appareils, les élèves doivent avoir leur propre câble, sauf pour les téléphones plus récents pouvant se recharger par induction, sans fil. La puissance de la batterie ne se fait pas en fonction de la vitesse de pédalage mais en fonction du temps. Pascal Jaudronnet, directeur adjoint le confirme :« Il faut environ une heure pour que les élèves rechargent complètement leur téléphone  ».

Maëlle PERRAUD, Noémie BILLAUD et Jade BORDAGE seconde D.

Erasmus qui était proposé, jusque là aux élèves du lycée professionnel, le sera désormais au lycée général et technologique. C'est la nouveauté de la rentrée.

Erasmus est un dispositif européen qui permet d'effectuer des mobilités individuelles (pour 5 élèves) et des mobilités de groupe (20-25 élèves).

Les professeurs qui ont rédigé la demande d'accréditation pour que ce dispositif existe sont Sarah Besson, Mathilde Figureau et Céline Saubiez-Coutenceau.

Autriche et Espagne

Concernant les mobilités individuelles les destinations possibles sont l'Autriche et l'Espagne Les cinq personnes pourront choisir leur destination en fonction de la langue pratiquée.

La durée du séjour sera comprise entre 4 semaines et 5 mois. Ces élèves suivront leur scolarité dans un lycée et seront logés en famille. Ils pourront bénéficier de la mention mobilité internationale et européenne sur leur diplôme du bac. «  Cette mobilité est une occasion de vivre une expérience humaine inoubliable et se décomplexer dans la pratique linguistique », selon Céline Saubiez-Coutenceau..

Pour les mobilités de groupe, les jeunes effectueront cet échange de la même façon qu’un voyage scolaire. Erasmus est aussi connu pour prendre en charge une partie de l’échange, qui devient donc généralement plus accessible. Les personnels pourront aussi bénéficier de formations ou partir en job shadowing.
Erasmus est présent depuis 2017 en lycée professionnel. Avec cette accréditation, le lycée assoit sa dimension internationale. 

Lisa PAYRAUDEAU, Oksana VENDÉ et Anaïs RAVON, seconde D.

Récemment, Anthony Bailly, le directeur de l’établissement, a décidé de faire transformer l’ancien CDI du lycée en un foyer pour les terminales. Le principe étant de désengorger l’Entract’, la salle servant de foyer pour les trois niveaux à l’origine. Cela a permis aux terminales d’être seuls, en autonomie, pour se préparer au postbac.

Concernant la décoration, le Conseil de vie lycéenne (le CVL) s’est occupé de faire les plans d’aménagement de cette salle. Un distributeur de « goûters » a déjà été installé ainsi qu’un distributeur de cafés, chocolats chauds et autres boissons chaudes.

Des seuils d'autonomie

Ce foyer est uniquement réservé aux terminales. Jocelyne Bonnet, responsable de la vie scolaire le confirme : « Il y a des seuils d’autonomie au lycée. Au niveau de la seconde, vous avez très peu de droits. Vous avez l’obligation de rester en étude. En première, vous avez le droit de passer vos heures d’étude à l’Entract’. Enfin, en terminale, vous êtes complètement en autonomie ». D’où la nécessité d’avoir une salle dédiée. Jade Bossard, en classe de terminale, donne son avis sur ce nouveau foyer : « C’est très agréable pendant les temps de pause et les heures d’étude. De plus, des machines à cookies ont été installées et sont pratiques, mais pour travailler, c’est assez bruyant ». C’est l’établissement qui a financé ce projet.

Jade BORDAGE, Maëlle PERRAUD et Noémie BILLAUD seconde D.

Le 12 mai 2023 a eu lieu l'inauguration officielle du nouvel amphithéâtre du lycée. La soirée a commencé par une saynète jouée par les élèves de l'option théâtre. Après la coupe du ruban, plusieurs discours ont été prononcés, suivis d'une bénédiction de la salle. Tout s'est terminé par un cocktail préparé en bonne partie par les élèves d'Accompagment soins et service à la personne. La salle a été préparée avec soin par les CAP Agent de propreté et d'hygiène.

Elie CORNUAULT et
Louis SUIRE, seconde D.

Depuis plusieurs années, le lycée souhaitait ouvrir une formation post-bac dans le domaine de la logistique. Anthony Bailly, directeur du lycée, précise qu’à l’origine, c’était le BTS GTLA (Gestion des transports et logistique associée), qui était envisagé. "Mais quand nous avons fait une étude sur le terrain, nous avons compris que ça ne faisait pas vraiment partie de l’attente des entreprises d’ouvrir ce BTS. Donc, nous nous sommes dirigés vers cette formation TS MEL". Pour cela, il faut constituer un dossier. Jean-François Sorin et Sandra Talineau (responsables de l’UFA) précisent : "Dès septembre 2023, nous aurons des jeunes inscrits".

L’objectif pour les apprentis-étudiants sera d'apprendre à développer des solutions logistiques dans des entrepôts avec une montée en compétence au niveau management, technique et linguistique. Ce qu'il faut bien comprendre dans cette formation professionnelle, c’est que ce n'est pas de l'enseignement général. "On développe uniquement des compétences professionnelles avec une insistance sur l'anglais. Quand on gère un entrepôt, on est en lien avec les transporteurs qui peuvent venir de l’étranger, on peut faire aussi de la logistique internationale", explique Jean-François Sorin. Il y aura des cours en co-animation avec un professeur d’anglais et de logistique pour étudier une situation professionnelle en anglais.

Les jeunes accueillis n'auront pas un statut d'étudiant mais d'apprenti. C'est-à-dire qu’ils seront salariés d’une entreprise. Ils y passeront plus de temps qu'au centre de formation. "Ce seront des salariés. La formation est complètement prise en charge. Les apprentis n'ont pas à payer de leur poche. L'élève peut aussi bénéficier d'une aide pour le permis et sera équipé au niveau informatique avec un ordinateur portable", précise Anthony Bailly, très heureux de cette ouverture.

A la sortie de cette formation, les étudiants pourront accéder à des postes de responsable afin de manager une équipe en entreprise dans le but d’optimiser au maximum la gestion des stocks.

Clara RAPHEL, Jeanne TRICOIRE et Mélanie ROUSSEAU,
seconde D.

Cette année, un nouvel atelier de musique a été lancé au sein de l'association Jules Verne, offrant aux élèves une opportunité unique de se connecter à travers la musique. Dirigé par Floryane Chauvel et Stéphane Mathelin, le groupe de musique a été réuni en octobre dernier, rassemblant des musiciens qui partagent une passion commune.

La joie de jouer

Le groupe, qui se compose de deux batteurs, une bassiste, un guitariste et deux chanteuses, a été formé dans le but de permettre aux élèves de passer de bons moments ensemble, sans la moindre pression de représentation. Cet atelier se concentre sur la joie de jouer ensemble et le plaisir de chacun.

« Nous voulions offrir une alternative aux activités artistiques plus traditionnelles et donner aux élèves la possibilité de découvrir et d'explorer leur passion pour la musique d'une manière détendue  ».

Développer la confiance

L'atelier de musique est également une occasion pour les élèves de développer un intérêt pour les instruments de musique. Ces moments d'échange musical renforcent le lien entre les élèves. Grâce à cette initiative, les élèves peuvent développer leur confiance en eux et cultiver leur passion pour la musique.

Stéphane Mathelin et Floryane Chauvel vous invitent à rejoindre l’association dès la rentrée prochaine !

Lubin BRAY et Simon PASQUIER, seconde D.

Le 9 et 10 mars, dans le cadre d’Initiactiv’, les élèves de première générale ont visité plusieurs entreprises.

Initiactiv’ est un regroupement d’entreprises du pays de Chantonnay créé dans le but de développer leur activité et d'intervenir dans les collèges et lycées. Ces visites ont été organisées pour que les élèves en filière générale découvrent le monde de l’entreprise et les différents métiers et services. Les lycéens peuvent ainsi mesurer que l’on peut progresser dans une entreprise et cette évolution est très importante pour le bon fonctionnement même de l’entreprise.

Leclerc, Blanchard Coutant et bien d’autres entreprises ont été visitées par les élèves : « Nous n’avons pas souhaité, pour le moment, que les élèves choisissent leur entreprise, mais découvrent comment fonctionne une entreprise en général  », confie Marie-Françoise Coutanceau, responsable des premières, mais, par la suite, cela va peut-être évoluer.

Le vendredi 17 mars, ce sont des collaborateurs ou des chefs d’entreprises qui sont intervenus en première STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion). Cette fois-ci l’objectif était de présenter aux élèves des métiers spécifiques par rapport à leur cursus, métiers tertiaires liés au commerce, au marketing et au management et ce qui touche aux ressources humaines.

Aubin BONNEAUD et
Maxence BOUCHET, seconde D.

Durant la semaine du 8 au 14 mai a eu lieu la Semaine des arts, une semaine pour éveiller les élèves du lycée à la culture artistique . Tout ce projet a été réalisé en grande partie par la professeure d’Arts appliqués, Fabienne Brethomé et Marion Brochet.

Sur les temps de récréation, des intervenants ont fait découvrir des spectacles, des animations ainsi que plusieurs activités et ateliers. Cette année, le thème s’est porté sur l’Afrique, en raison du voyage au Sénégal de plusieurs élèves de terminale avec Marianne Pacteau, Claude Barbotin et Catherine Maroleau (lire page 2).

Une composition dans la vitrine de l'accueil a été réalisée. Des photos et des accessoires de la culture africaine rapportés par les professeurs participant au voyage ont été présentés.

Plusieurs activités ont été organisées. Le mardi, dans l’amphi, un conte africain malien musical a été présenté : « C'était très sympa. Le conte était une belle leçon de vie », explique une élève, Jade Bordage, et une activité de DIY (Do it yourself) de t-shirts faits à partir de colorations de plantes a été proposée.

Elle est aussi intervenue pour l’exposition de photographies dans le CDI. « Les photos sont très belles, on ressent les émotions à travers elles », confie Maëlys Boyer, une autre élève. A voir aussi des statuettes de bronze dans la salle des profs. Le jeudi, une graffeuse « hyper douée », explique Fabienne Brethomé, est venue pratiquer du street art et réaliser une fresque sur le thème de l’Afrique. Des élèves ont pu s’inscrire pour l’aider.

Vraiment bien

Le vendredi, enfin, le groupe africain "Fabrikmandingu" est venu danser et jouer du djembé et de la mandoline au milieu de la cour invitant des élèves à danser : « Incroyable », confie Marion Brochet : « C'était vraiment bien. Cela a donné de la vie au lycée durant les récréations  », explique une élève, Yaëlle Richard. Un bon moment de partage entre les élèves.

Sixtine JUDDE DE LARIVIERE et Ninon BOILARD, seconde D.

Après avoir été professeure de français et de latin pendant 33 années au lycée Sainte-Marie, Marie-Françoise Coutanceau va changer de métier. « C’est un nouveau poste au niveau du département qui s'appelle ERSH (Enseignant référent scolarisation des élèves en situation handicap). Il consiste à accompagner tous les élèves en situation de handicap dans le secteur nord-est de la Vendée, autour de Pouzauges, Chantonnay et La Châtaigneraie. Tous les dossiers concernant ces élèves sont suivis pour trouver la meilleure solution possible en vue d'une intégration scolaire que ce soit école primaire, collège, lycée voire études supérieures ».

Elle dit ressentir le besoin d’évoluer, d’un nouveau défi. Avant tout, elle aime le contact avec les élèves : « Ce qui me plaisait, en particulier, c'est d'apporter du savoir. C'était la relation aussi avec les élèves, l'aide que l'on pouvait apporter pour évoluer dans la matière ». Marie-Françoise Coutanceau est en formation depuis quelques années, et, dès septembre 2023, elle démarrera son nouveau travail.

Quant à Freddy Thibault, professeur de physique-chimie pendant 15 années au lycée, il va se reconvertir en héliciculteur, c’est à dire qu’il va travailler dans un élevage d’escargots : « Je ressens un besoin de changement. J’arrive à une certaine lassitude et je veux être plus dans l’action et gérer mon emploi du temps ». Son nouveau travail ne nécessite pas d’études, seulement des formations et des stages. Dès le 1er septembre, il pourra se lancer pleinement dans son nouveau travail.

Aubin BONNEAUD
et Maxence BOUCHET,
seconde D.

Le nouveau professeur de philosophie s'appelle François Potier : « Les élèves et l’équipe pédagogique sont très sympas et les cours se passent bien. Contrairement à ce que l’on peut penser, les élèves sont bien plus actifs et intéressés que ce que l’on peut en attendre. Il y a quelque temps, à Nantes, j’ai encadré des personnes d’une vingtaine d’années qui avaient pour objectif de passer le bac  ». François Potier est aussi un référent en classe de terminale pour l’orientation. A la fin de ses études, il a passé un oral. A la fin de celui-ci, le jury lui a dit qu'il ferait un bon enseignant : « J’ai répondu que je ne ferais jamais ça !" Il a fait des études de philosophie...et le voilà prof !

Ce n’est pas une nouvelle aventure pour lui et il s'attend à ce qu’elle se prolonge encore longtemps ! « J'ai envie de vous dire qu’avoir des projets, c’est prouver sa liberté ». François Potier aime bien l’astronomie, jouer avec ses enfants, des jeux de rôles en particulier. Pour les défauts, il est têtu.

« Anecdote : lorsque j’étais prof dans une section particulière, j’avais un élève réfugié Syrien qui nous a dit quelque chose qui nous a fait réfléchir. Il nous a dit : un jour, je suis sorti d’une maison et celle-ci, 10 secondes plus tard, s’est retrouvée pulvérisée par une bombe. Je me suis dit que quelqu’un nous protégeait là-haut ».

Clara RAPHEL, Jeanne TRICOIRE et Mélanie ROUSSEAU,
seconde D.

Depuis janvier 2023, Chloé Postigo est la nouvelle surveillante éducatrice en charge de ce qui touche la santé au sein du lycée Sainte-Marie.

Avant de rejoindre l'établissement, elle occupait le même poste au collège Saint-Joseph, de l’autre côté de la rue, et avant cela, elle était aide-soignante. Passionnée par la diversité des tâches ainsi que le contact avec les élèves et ses collègues, elle exerce le métier d’éducatrice depuis maintenant deux ans. En dehors du lycée, ses passions sont la marche et le crochet.

Ecoute et patience

En tant qu’éducatrice, Chloé Postigo est animée par des valeurs de respect, de partage, d’écoute et de bienveillance. Sa personnalité peut être décrite en trois mots : souriante, à l’écoute et « petite  ». Interrogée sur ce qu’elle préfère dans son travail, elle répond : « l’écoute, la patience ». Ce qui la motive chaque matin : « l’échange pour apporter des connaissances à chacun et qu’on lui apprenne des choses aussi ».

Les élèves et les collègues qui ont eu l’occasion de travailler avec elle la décrivent comme à l’écoute, bienveillante et compétente. Sa présence au lycée est une valeur ajoutée pour le bien-être de la communauté éducative. Bienvenue à Chloé qui cherchera à garantir un environnement sain et épanouissant pour tous les membres du lycée.

Lubin BRAY et Simon PASQUIER, seconde D.

Depuis janvier 2023, Alexian Rager est le nouveau laborantin du lycée.

Voici son portrait chinois pour mieux faire connaissance.

Si tu étais un animal, tu serais :
un paresseux
Si tu étais un objet du quotidien :
un crayon
Si tu étais un livre :
Berserk de Kentaro Miura ou Kingdown Yasuhisa Hara
Si tu étais un personnage de fiction :
Sasaki Kojiro
Si tu étais une célébrité :
Raspoutine
Si tu étais un dessin animé :
Amphibia
Si tu étais un super pouvoir :
Out-man
Si tu étais un jeu vidéo :
God of war
Si tu étais un instrument de musique :
une guitare
Si tu étais un plat :
tout ce qui est à base de céréales
Si tu étais un dessert :
un gelato
Si tu étais un sport :
le VTT
Si tu étais une fête :
Noël
Si tu étais une mauvaise habitude :
désagréable
Si tu étais une qualité :
persévérant !

Axel BRECHOTTEAU et
Ryan BOISSEAU, seconde D.

La jeune professeure de maths, Juliette Valot, est arrivée, cette année, au lycée. Durant ses études, sa devise était : « Sans travail, on n’a rien ». Elle confie qu’il ne fallait pas lâcher même si c’était dur. Elle a donc décidé de venir enseigner les maths en tant que professeure principale au lycée Sainte-Marie qu’elle considère comme un lycée convivial. Son futur projet est d’enseigner en études supérieures. Elle aide déjà des étudiants en prépa quelques mercredis par mois.

Plus jeune, elle voulait être professeur des écoles, puis professeur. Elle hésitait entre prof de maths et prof d’anglais, mais, selon elle, les maths étaient une évidence. Pour être prof, il fautdrait être à l’écoute, avoir de la pédagogie, de la patience et avoir un minimum de pep’s. Elle a quand même confié « J’aurais voulu être une chanteuse comme toutes les petites filles. » Elle témoigne qu’en dehors du lycée, elle a plusieurs passions : « J’aime le handball, la musique et faire la fête comme tout le monde ». Elle se qualifierait comme une personne dynamique et teigneuse dans l’âme. Juliette aime son métier tout d’abord pour le relationnel avec les élèves, les journées toujours différentes en fonction des élèves et surtout les corrections de copies, car elle a toujours de bonnes anecdotes à raconter « L’année dernière en seconde, j’ai donné un devoir maison et j’ai demandé un angle entre deux droites. L’élève a mis 117 degrés Celsius et je lui ai répondu : «  holala, il fait drôlement chaud entre tes deux droites : ça m’avait fait tellement rire ! ».

Anaé THIBAUD, Julie PIGNON et Léa PIVETEAU, seconde D.