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Journée Sport & Santé
P. 7
N° 24 - Mai 2018 | www.lja-islt.eu | 14030 |
Grandir et vivre ensemble
"Grandir et vivre ensemble", tel est le thème de cette année scolaire au lycée Jeanne d’Arc.
Pour nos élèves, grandir passe par les apprentissages nouveaux étudiés dans les différentes formations choisies. Mais grandir passe aussi par la découverte de ses camarades, leurs aptitudes, leurs passions, leur préparation à un métier… par la connaissance et l’acceptation de l’autre tel qu’il est… par des temps de partage communs, un « vivre ensemble »
- Comme l’ont vécu nos élèves de CAP dans une semaine d’activités "Grandir et vivre ensemble" où chacun a appris à connaître l’autre
- Comme ce nouveau grand moment de convivialité partagé avec l’ensemble des élèves et adultes du lycée lors de la semaine de la Saint Patrick
- Comme chaque Projet d’Action Educative, qu’il se soit déroulé au lycée, dans une région de France ou à l’étranger
- Comme ce challenge de « pas » initié par les associations de parents d’élèves des établissements privés Montacutains et, qui a motivé de nombreuses familles, des écoliers, collégiens et lycéens.
C’est cela que nous voulons pour nos élèves : des moments de richesse humaine qui disent de nos différences et font grandir chacun, dans la joie du partage. Grandir et vivre ensemble est aussi un thème à destination des adultes de l’établissement. Nous savons bien que chaque moment passé à mieux connaître tel ou tel jeune nous nourrit et nous aide à porter un regard de confiance et de bienveillance sur les uns et les autres.
Nous sommes fiers de ce que nous vivons ensemble avec les jeunes. J’espère que vous ressentirez cet enthousiasme en feuilletant les pages de cette nouvelle édition de « L'Arc a dit ».
Bonne lecture !
Stéphane LUCAS
Le baccalauréat 2021 sera différent !
L’actualité des premiers mois de 2018 est riche dans les ministères.
Les rapports sur le baccalauréat 2021, pour le développement de l’apprentissage se sont succédés.
Ces documents montrent la volonté de l’État pour :
- Mieux préparer les lycéens à l’entrée dans l’enseignement supérieur,
- Mieux préparer les jeunes à l’entrée dans la vie professionnelle,
- Permettre aux salariés de s’adapter aux évolutions des métiers et construire leur propre parcours de compétences.
Les besoins pointés donnent lieu à des mesures qui vont progressivement changer le paysage de la formation tel que nous le connaissons. Concernant le nouveau baccalauréat 2021, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a donné quelques repères concernant les nouvelles épreuves. En voici les grandes lignes :
Un contrôle continu pour valoriser le travail en première et terminale. Celui-ci pèsera 40 % dans la note finale.
- Des épreuves terminales pour se projeter vers l’enseignement supérieur.
Une épreuve anticipée de français en fin de première,
- Deux épreuves portant sur les disciplines de spécialités choisies par le candidat au retour des vacances de printemps de l’année de terminale.
- Deux épreuves communes à tous les candidats en fin d’année scolaire de terminale : La philosophie et un grand oral.
La part de ces épreuves sera de 60 % dans la note finale. Cette visée d’un nouveau baccalauréat plus efficient va progressivement modifier l’organisation du lycée :
L’année de seconde sera partiellement touchée en 2018-2019 avec un test de compétences et un renforcement du nombre d’heures dédiées à l’orientation et la consolidation de l’expression écrite et orale.
- Les programmes des années de premières et terminales seront ajustés en 2019-2020. Ils intègreront l’organisation des nouvelles modalités de passage des épreuves en classe de première.
Soyez assurés de notre poursuite de la préparation de l’avenir de nos jeunes au lycée Jeanne d'Arc, en tenant compte de l’ensemble de ces nouvelles directives que nous intégrons à notre projet d’établissement.
Stéphane LUCAS
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Journée mondiale de l’eau
Elle a été proposée dans l'Agenda 21, au cours du sommet de Rio en 1992 et fut adoptée le 22 février 1993 par l'Assemblée générale des Nations unies. Chaque 22 mars les États membres de l'ONU organisent des événements pour faire passer les messages clés de la campagne et pour attirer l'attention du public sur les enjeux de l’eau.
En 2018 l’ONU a proposé d’explorer les différentes manières dont nous pouvons utiliser la nature pour surmonter les défis de l'eau.
Au lycée, la semaine du 19 au 23 mars il y a eu une dégustation d’eaux minérales, une exposition de photos au CDI ; des cours sur l’eau et ses enjeux ont été proposés par les professeurs de Sciences de la Vie et de la Terre.
Charly GAUVRIT, première Scientifique Thibaud JOUFFRIT, première Sciences économiques et sociales
Au self le changement c'est maintenant !
Le lundi 12 mars, nous avons découvert, à la surprise générale, les nouvelles mesures prises par le lycée au self.
Auparavant le choix d’entrée était préparé et mis à disposition par le personnel du self. Aujourd’hui les entrées ne sont plus mises à disposition par le personnel, mais ce sont les élèves qui prennent la quantité souhaitée, les aliments sont présentés sur un ilôt. "Cela évite le gaspillage et chacun prend ce qu’il souhaite consommer".
Le tri Il y a aussi le tri des déchets, d’un côté on y trouve emballage, plastique, papier, et de l’autre coté, la nourriture : les restes alimentaires de l’assiette. À la fin de notre repas, nous devons maintenant séparer nos déchets organiques (nourriture) de nos déchets plastiques (pot de yaourt, serviettes…). Nous avons constaté que ce tri est pris au sérieux par la majorité des élèves et cela doit continuer ainsi. Au début, le service fut long car il est toujours compliqué de s’adapter à une organisation nouvelle.
Ce qu'ils en disent Après ce changement, Valentin Belin et Océane Jugieau en terminale Sciences et Technologies du Management et de la Gestion réagissent : « C’est bien, mais le bilan est contrasté car l’attente est plus longue qu’avant » ; « les meilleurs aliments partent en premier ce qui fait qu’à 12 h. 30 on a plus beaucoup de choix ! ». Certains lycéens sont satisfaits : « se servir comme on le souhaite est une forme de liberté et nous souhaiterions le même fonctionnement pour les plats de résistance ».
Ce changement est intéressant, mais il reste encore à améliorer.
Florian BOSSIS, Mathis BONNET, seconde A
Thibaud JOUFFRIT, première Sciences économiques et Sociales Charly GAUVRIT, première Scientifique
L'École de l'ADN
L'École de l’ADN des Pays de la Loire a été créée en 2004 à Angers. Elle est rattachée à Terre des Sciences depuis 2013. Ses laboratoires se situent à la Faculté de Pharmacie de l'Université d’Angers.
Son but est de faire découvrir, par l’expérience, la molécule d’ADN et les outils de biotechnologies qui lui sont associés. Son objectif est de diffuser des connaissances en génétique et en biologie moléculaire. Pour cela, l’École développe des ateliers destinés aux scolaires, professionnels, et au grand public…pour appréhender l’apport des biotechnologies dans :
- la médecine : diagnostic de maladies génétiques, thérapie génique,
- l’agronomie : outils d’aide à la sélection variétale, de gestion de la biodiversité,
- la police scientifique : empreintes génétiques.
Mattéo BOSSARD, première Sciences et Technologies de Laboratoire
"Grandir et vivre ensemble"
Le projet "Grandir et Vivre ensemble" est le thème proposé cette année par la Pastorale à tous les responsables pédagogiques.
Mené par les élèves des filières C.A.P Opérateurs-trices en Logistique, Assistant Technique en Milieux Familial et Collectif (ATMFC) et Agent Polyvalent de Restauration (APR), ce projet avait pour buts d’apprendre à se connaître soi-même, à faire connaissance avec d’autres élèves exerçant la même filière que soi, et passer un moment entre enseignants et élèves, tout en exécutant plusieurs activités.
Durant une semaine, fin février, élèves et adultes ont pratiqué ensemble : arts appliqués, fabrication d’un puzzle, relaxation, cuisine, projection du film "Marion 13 ans pour toujours" sur le thème du harcèlement, découverte de l’entrepôt, nettoyage des vitres, assemblage des cartons pour préparer une palette, mise en place des couverts par les élèves d’APR, passage de l’aspirateur, jeux de société,… Ils ont aussi découvert le langage des signes.
L'activité relaxation visait à apprendre à lâcher prise dans certaines situations ou dans certains états, comme l’effet de colère.
En cuisine, l'activité consistait à apprendre comment dresser une table, comment placer un couvert…
Pour tous, ce projet fut une réussite dans la complicité, le respect, le partage, l’échange entre professeurs et élèves. Certains élèves aimeraient le refaire afin d’apprendre davantage sur la vie en société et mieux connaître les autres. Mais, pour d'autres, ce projet aurait dû se faire en fin de l’année scolaire parce que "c’était mieux placé". Par ailleurs, les élèves ont constaté une évolution de relations entre eux et aussi avec les professeurs. Ils ont ainsi défini ce projet comme étant un moyen d’aimer, de découvrir le métier de tout un chacun et de découvrir les autres élèves côtoyés au lycée.
Les professeurs ont apprécié ce projet car, il leur a permis de mieux connaître les élèves et de discuter avec eux. "C’était du vrai bonheur qui fait grandir, un moyen de montrer à chacun qu’on est capable de faire des choses et de partager".
Cette semaine riche en émotions s’est clôturée le vendredi par une dégustation de gâteaux préparés par les élèves.
Édith MBONDOUBADI BONGO, première Sciences économiques et sociales
Le Mondial minimes de Montaigu
Ce tournoi de football a été organisé pour la première fois en 1973 par André Van Den Brinck alors à la tête du FC Montaigu.
Le « Mondial Minimes », rassemble entre seize et trente équipes de jeunes footballeurs de moins de 17 ans, autour de deux challenges : clubs et nations. Le nombre important de fédérations de football représentées, ainsi que le nombre de talents détectés lors du week-end pascal, durant lequel le tournoi a lieu, font de ce rassemblement l'un des plus réputés et visités des tournois de football jeunes en Europe.
La compétition se déroule sur plusieurs jours, entre 3 et 12. Elle regroupe l'ensemble des équipes invitées autour d'un mini championnat en poules, puis des matchs à élimination directe. Ce mode de fonctionnement est valable pour le challenge club comme pour celui des sélections nationales.
Journée football avec les handicapés
Le 27 mars 2018, les sections Football de Jeanne d'Arc et 2 autres lycées avec l’aide du club de Montaigu ont organisé un tournoi pour les handicapés passionnés de foot. Ce tournoi a permis aux handicapés de s’amuser tout en pratiquant du sport. Plusieurs Instituts Médico-Éducatifs se sont déplacés : les IME de Challans, de Cholet… À la fin de cette journée, les handicapés sont allés voir le match d’ouverture France-Portugal.
Alexis FRANCHISET,
Hugo MADEC, seconde C
Challenge sport et santé avec l'UGSEL
Bouger, respirer, se rencontrer, et vivre ensemble un événement inter-établissements !
À l’occasion des 40 ans de l’Union générale sportive de l'enseignement libre : Ugsel, les Associations des Parents d'ÉLèves : APEL, de l'école Saint Jean-Baptiste, du collège Villebois- Mareuil et du lycée Jeanne d’Arc, se sont associées pour proposer aux élèves de primaire, collège et lycée, ainsi qu’à leurs parents, de vivre un temps fort, à travers une sensibilisation à l’activité physique et la santé. En lien avec la Fédération française de cardiologie qui a constaté qu’« en 40 ans, nos jeunes ont perdu environ 25 % de leur capacité physique » les APEL de Montaigu ont essayé de mobiliser le plus grand nombre autour de cet enjeu. Elles ont organisé deux actions :
Le « défi pas »
À l’intention des petits et des grands : Le « défi pas », s'est déroulé du 7 au 13 avril. Chacun devait compter ses pas pour arriver aux 10 000 pas par jour préconisés, et motiver son entourage familial à faire de même. Malgré de nombreuses pluies qui ont freiné l’ardeur de certains, dix millions de PAS ont été récoltés. Les APEL ont transformé ces efforts en dons aux associations de « La Ligue contre le cancer » et au CCFD-Terre Solidaire : Comité catholique contre la faim et pour le développement-Terre Solidaire.
Le challenge sport santé
ardi 17 avril, 500 élèves, venus de l'école primaire Saint Jean-Baptiste, de classes de cinquième du collège Villebois-Mareuil, accompagnés de 35 lycéens de seconde, option sport, du Lycée Jeanne d’Arc, ont vécu une journée inter-générationnelle centrée sur le sport et la santé. Au programme : un triathlon en équipe mixte et différents ateliers : nutrition, cardio, premiers secours, protection de l’eau, la faim dans le monde, relaxation, les massages…. Le tout était entrecoupé d’un fil rouge chorégraphique. Ce fut un beau moment de partage, de découverte, de sport. Les lycéens de seconde ont consacré trois semaines, à raison d'une heure d'accompagnement Personnalisé par semaine pour préparer cette manifestation. Ils ont pris leur rôle très à cœur !. Ils ont été félicités par les parents et professeurs présents. "Même le soleil s’est montré généreux, nous ne pouvions pas espérer mieux !"
Grâce à la collaboration et à l’investissement de chacun ce "challenge", une première, fut réussi. L'UGSEL a créé l'événement ! Alors, à tous : MERCI !
Maxence BOLTEAU,
Alex GUERINEAU, seconde D
Armelle FARDET, Présidente de l'APEL
Du rugby au lycée ?
Monsieur Aubret :
« L’idée est d’offrir aux lycéens la possibilité de s’initier ou d’approfondir une nouvelle discipline sportive : le rugby. Ce sport permet une multitude d’apprentissages et porte des valeurs importantes comme la solidarité, l’effort, le combat, le respect de l’adversaire et de l’arbitre. Une étude a été menée l'année dernière et, sur les niveaux seconde et première : une vingtaine d'élèves semblait intéressée.
Il y aura au moins un entraînement par semaine, assuré par Gianfranco Ermolli, entraîneur diplômé, et par moi qui ai pratiqué au club de Clisson, et entraîné des jeunes pendant plusieurs années.
L’horaire choisi et le nombre d’élèves qui s’inscriront à cette nouvelle pratique sportive seront déterminants »
En fonction du niveau des élèves, nous organiserons différents matchs au cours de l’année, contre d’autres lycées. »Du rugby pour qui ?
« Normalement l'option rugby s'adresse à tous le élèves, du niveau seconde au niveau terminal, autant pour les garçons que pour les filles.
Le rugby pratiqué sera le rugby à 7, jeu qui a les mêmes règles que le rugby à 15, mais avec moins de joueurs. Le terrain a les mêmes dimensions, ce qui implique que le rugby à 7 est encore plus physique ».
Les options sport et rugby seront-elles compatibles ?
« Il sera certainement difficile de concilier les deux. C’est une question de compatibilité des emplois du temps ».
Merci Monsieur Aubret de nous avoir éclairé sur ce projet.
Victor BOISTEAU, seconde E Enzo GUITARD,
Lilian MONTAGNE, seconde D
Un témoignage sur l'univers carcéral
Depuis quarante et un ans, une association milite pour le décloisonnement des institutions carcérales : le GENEPI.
Dans le cadre d'un temps d’accompagnement personnalisé (AP) sur l’univers carcéral, des lycéens des séries sciences économiques et sociales (ES) et sciences et technologies du management et de la gestion (STMG) ont rencontré cinq jeunes de l’association GENEPI (Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées).
Le GENEPI
Le GENEPI est constitué d'étudiants bénévoles intervenant en prison et dans les structures de la protection judiciaire de la jeunesse. Leur objectif est de sensibiliser la société civile aux problématiques carcérales.
Ces étudiants bénévoles au GENEPI sont venus au lycée pour nous témoigner de l’importance de leur engagement. Celui-ci leur a ouvert les yeux sur la condition des détenus et sur l’aspect humain des prisonniers. Le but de cette intervention était d’échanger avec des personnes proches du milieu carcéral, et aussi pour témoigner que les images véhiculées auprès du grand public ne représentent pas la réalité. Les étudiants qui étaient présents ce jour, là interviennent à la maison d'arrêt de La Roche-sur-Yon.
« Grâce à ce témoignage, j’ai découvert des aspects inconnus de la vie en prison : Je ne pouvais en effet même pas imaginer que des prisonniers aient la possibilité d’étudier en prison ou bien de faire du sport » dit Nicolas, élève de première Sciences Économiques et Sociales.
« Cette intervention m’a touchée en m‘interpellant fortement sur la situation très dure, mentalement et physiquement, des prisonniers : parfois ceux-ci dorment à plus de quatre détenus dans une cellule de seulement 9m² de surface »
Version justice
Dans le prolongement du thème de cet accompagnement personnalisé, notre classe de première Sciences économiques et sociales s’est rendue, la semaine suivante, au tribunal de grande instance de La Roche-sur-Yon, où nous avons assisté au jugement de plusieurs affaires en lien avec des vols, des faits de violences ou bien des effractions au code de la route.
Thibaud JOUFFRIT,
Axel VAILLANT, première Sciences économiques et sociales
Des certifiés en allemand au lycée ?
La certification allemand s’adresse aux germanistes de classe de seconde. Le professeur a présenté la certification puis les élèves ont fait le choix d'y participer. "Elle peut apporter un plus sur son CV". Cela montre que le certifié possède un niveau en allemand suffisant pour communiquer. Mardi 13 mars s’est déroulée la première épreuve : l’écrit. Pendant une heure, nous avons eu une compréhension orale, puis une compréhension écrite d’une heure et enfin un texte à rédiger pendant une heure. Le sujet portait sur le thème de l’amitié, qui, par chance, avait été travaillé en cours. Le 15 mars a eu lieu la dernière épreuve de la certification : l’oral. Nous avions à choisir un sujet afin de le présenter sous la forme d’un exposé de dix minutes. Les résultats seront connus fin juin ou début septembre.
Nos épreuves d'examen sont envoyées et corrigées en Allemagne.
Mathis BONNET, seconde A
Viaje en España
Du 2 au 6 avril, 49 élèves de seconde et de première sont partis en Catalogne. "Nous étions hébergés dans des familles de Barcelone. Ainsi nous avons mis en pratique les notions abordées en cours et nous en avons appris de nouvelles. Nous avons parlé avec de « vrais Espagnols » et tenté de dépasser la barrière de la langue".
Thibaud Jouffrit, élève en première ; « Ce voyage a été très enrichissant de par les visites et les échanges. Nous avons vu de nombreuses facettes de l’histoire espagnole : l’évolution de la Sagrada Familia, l’histoire de Las ramblas... »
Ainsi nous avons découvert les endroits et places emblématiques de l’histoire espagnole et surtout catalane. Ces visites ont été guidées et commentées en espagnol et en français. Au-delà d’avoir appris l’histoire catalane, nous avons suivi le parcours et la vie de personnages tels que Dali et Gaudi.
« …La dame qui nous a accueilli était chaleureuse et bonne vivante. C’était facile d’échanger avec elle malgré notre niveau d’espagnol qui n’était pas extraordinaire »
Ce voyage nous a apporté beaucoup de culture et de connaissance de la Catalogne. Nous pensons que notre pratique n’a pas été complète du fait que certains parlaient catalan et que le temps passé dans les familles était court pour nous permettre d’avoir des échanges constructifs" dit Alycia.
Alycia PAVAGEAU,
Lise RICHARD, première Sciences et Technologies du Management et de la Gestion
L'anglais EURO au lycée
Pratique de l'anglais, du Mondial de football de Montaigu à Dublin.
Mondial minimes de football
Cinq lycéens de Jeanne d’Arc ont côtoyé des recruteurs des plus grands clubs au Mondial Minimes, du mardi 27 mars au lundi 2 avril. Marie Boutin, Elisa Douillard, Aurélie Maginot, Alice Potier et Victor Manceau, en terminale Littéraire et Sciences économique et sociales, étaient présents au service accueil et informations à l’entrée du stade.
Lors des matchs d’équipes nationales, ils ont assisté au défilé des recruteurs : FC Porto, Manchester City, Arsenal, Tottenham, PSG, Juventus de Turin. Et ils ont répondu aux demandes d’informations diverses : références des joueurs, lieux d’hébergement, résultats des matchs. Occasion rêvée pour utiliser les langues étrangères, notamment l’anglais, dans un contexte particulier. « C’était impressionnant de parler à des chefs de délégation haïtienne ou argentine. » rapporte Elisa.
Marie : « Être par deux était rassurant pour nous ; une expérience comme celle-ci est toujours un bonus dans le CV ». Répondre au téléphone leur a permis de se confronter à des situations inattendues.
L’équipe du Mondial Minimes est intéressée pour donner une suite à cette première. Si elle le peut, Elisa est prête à signer : « Ca m’a beaucoup plu ». Rendez-vous donc au Mondial 2019 !
Marie BOUTIN, Elisa DOUILLARD, terminale Sciences économiques et sociales
Dublin
Dublin is a pretty big city, people are really warm, they don’t hesitate to help you when you need. Most buildings are made with red bricks ; it’s a trademark like in England. At every street corner you can find pubs : places where the atmosphere is very friendly ; some people play music and others dance.
There is a lot of traffic, that’s why there are many traffic lights. The view of Dublin at night is amazing because the whole city is illuminated. Furthermore, you can rest or picnic everywhere because of its green spaces like St Stephen’s Green. Besides, in this city there are many gift shops like Carroll’s and big brands. Music is a major element of the Irish culture ; you also can recognize that by the musicians in the streets in Temple Bar for example, sports is one of the other symbols of Dublin, we see it through the stadiums like Croke Park.
In conclusion, Dublin is a very unusual city which gets a family spirit and which keeps its entrenched traditions despite the evolutions.
Romane DURAND,
Romane CHARRIER, seconde B
Welkom in Nederland !
Le 30 mars dix élèves ont eu la chance de participer à l’échange franco-néerlandais à Den Helder, ville au nord des Pays-Bas. Les objectifs étaient de découvrir la culture hollandaise et de pratiquer l’anglais et le néerlandais. La plupart des habitants ont un très bon niveau d’anglais, nous avons communiqué aisément. « Je me suis aperçu de l’écart de niveau entre notre anglais et le leur, plus riche et développé. Leur accent était très prononcé et cela nuisait parfois à notre compréhension » dit Axel, élève de première.
L’immersion au sein des familles a permis de parler un langage courant et compréhensible. Les visites guidées en anglais : ferme de fromage, marché de fromage, champ de tulipes, musée d’art… nous ont obligés à rester attentifs pour comprendre les explications. Mélissa a eu la chance d’aller au cinéma avec son correspondant. « Nous sommes allés voir « Tomb Rider », nous avons eu accès à la version originale américaine avec des sous-titres néerlandais, ce qui est plus rare en France où les diffusions en versions originales sont moins accessibles ». Mélissa, Axel et Romain se sont familiarisés davantage avec l’anglais et le néerlandais.
Cet échange apprécié pour l'aspect culturel et l'enrichissement linguistique, se poursuivra en septembre avec la venue des Néerlandais en France.
Axel VAILLANT,
Thibaud JOUFFRIT, première Sciences économiques et sociales
Et mon cœur s’arrêta de battre
Suite et fin de la nouvelle
... Je commence à m'éteindre, pensant à ma femme et à mon fils, lorsqu'une force me tire par le bras jusque dans notre tranchée et commence à retirer la balle qui s'était logée à côté de mon poumon droit. Quand je reprends connaissance, je perçois une voie me dire "Un colonel n'abandonne jamais ses hommes !". La tête contre le sol encore boueux de ce trou, je me lève lentement, souffrant encore un peu. Lorsque je me mets sur mes jambes, je vois ce front arracher la vie de milliers de soldats. J'entends alors un cri ardent qui s'éteint quelques secondes après : le colonel n'est plus... La sensation de malaise me reprend et la douleur devient de moins en moins supportable. Je m'assois sur le talus en essayant de réguler mon souffle. Malgré cela, je finis par partir avec comme seul regret de ne pas savoir combien de temps aura duré cette fichue guerre.
J'ouvre les yeux péniblement. Je suis dans une chambre toute blanche, qui est accompagnée de quelques fleurs sur une table de nuit et d'un poste de télévision.
En face de moi, une personne, une femme, me regarde en versant quelques larmes. Elle s'approche de moi et me souffle à l'oreille : "ne t'en fais pas papy, et repose toi : tu viens de faire une crise cardiaque !".
Clément PENISSON, première Littéraire
Les Rencontres de Sophie
Apprendre à philosopher en dehors du lycée...
Un événement philosophique à Nantes
Le lieu unique qui se situe dans l’ancienne usine LU à Nantes, accueille depuis l’an 2000 au cours d’un week-end, des conférences philosophiques qui relèvent de différents domaines comme l’art, l’économie, la sociologie, la politique, ou encore la science.
Effectivement, les intervenants sont de formations variées : avocat, médecin, historien ou encore artiste.
En effet, les conférences sont adaptées à tous, et traitent de sujets actuels. Il n’est pas nécessaire d’être philosophe pour comprendre !
Quel était le thème ?
Cette année, il s’intitulait : Vérité ou Vérités ? Il était traité à partir de conférences qui se sont déroulées du vendredi 23 au dimanche 25 mars.
Certaines étaient des "grandes" conférences de 1 à 2 heures et d’autres d'une durée de 20 minutes, organisées selon un abécédaire. La vérité dans :
B comme Bonheur
E comme « Est-ailleurs »
G comme Godasses
J comme Justice
K comme Khôl
R comme Réalité
Notre ressenti ?
Nous avons participé à ces rencontres et nous les avons trouvé très intéressantes.
Elles manifestaient certaines connaissances philosophiques étudiées au cours de notre année de Terminale littéraire, mais elles restaient néanmoins accessibles à toute personne curieuse intellectuellement.
Les sujets traités étaient divers et permettaient ainsi une certaine ouverture d’esprit ; la question générale se posait ainsi : comment vivre alors, penser et agir avec assurance aujourd’hui, pris entre l’inconfort de « vérités » plurielles et la nostalgie d’une « Vérité » unique ?
Un exemple de rencontre avec Sandrine Darsel
La “vérité dans les arts”, examinait, entre autres, le rapport entre l’art et la sensibilité.
Ainsi nous avons découvert des œuvres d’art, dont l’installation “Rain Room” et “Jardins sous la pluie” de Debussy, qui nous ont interrogé sur le sens de la pluie. Comment l’art nous donne à penser, au-delà des clichés et stéréotypes ?
Et si on les a manquées ?
Les grandes conférences des dix-huitièmes Rencontres de Sophie sont disponibles sur : http://philosophia.fr/category/les-rencontres-de-sophie/
Alice, Flavie, Pauline, Manon G., Manon F.,terminale Littéraire
Madame Choko témoigne
Isabelle Choko est née à Łódź (Pologne) le 18 septembre 1928 sous le nom de Izabela Sztrauch Galewska. En 1940, ses parents pharmaciens quittent de force leur pharmacie pour le ghetto de Lotz, où de 11 à 15 ans, Isabelle. Puis elle est déportée vers le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, sélectionnée pour entrer dans un kommando de travail forcé de Waldeslust et transférée au camp de Bergen-Belsen. Son père meurt dans le ghetto de Lodz, sa mère dans le camp de Bergen-Belsen.
À sa libération, Isabelle a 16 ans et ne pèse plus que 25 kilos. Elle s'installe en France en 1946. Elle se marie avec Arthur Choko avec qui elle a trois enfants. Elle devient championne de France d'échecs en 1956 puis experte en arts. À sa retraite, elle se donne comme mission de témoigner sur la déportation juive.
Elle est l’auteur de : "Mes deux vies" et de "La Jeune Fille aux yeux bleus".
À l'initiative des professeurs d'histoire-géographie, Madame Choko est intervenue devant les lycéens jeudi 19 et vendredi 20 avril. Annaëlle : « J’ai beaucoup aimé ce témoignage. Nous avons eu la chance de rencontrer ce témoin d'une époque tragique et récente. Mes enfants n’auront pas l'opportunité que j’ai eue de la voir et de l’écouter ».