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N° 19 - Novembre 2019 | www.formation-alternance-vendee.com |
La Roche-sur-Yon
Familles Rurales, ADMR et MFR forment une organisation départementale commune des associations familiales qui a vu le jour en 1949.
Les dates clés
1962 : l'Union départementale devient, pour les MFR, la Fédération départementale
1973 : création du CFA des MFR
2002 : emménagement à la Maison des familles
Les chiffres clés
MFR en Vendée : 27
administrateurs : 433
salariés : 518
Fédération départementale
administrateurs : 40
salariés : 12
Les pionniers
1er président : Jean-Elie Besson
1er directeur : Pierre Béziau
Depuis 1949, que de belles années !
Ancrées sur le territoire, grâce à leur expertise, les MFR s'adaptent aux changements.
L’idée a commencé à germer chez Mère Henri de la Trinité, passionnée d’éducation, qui répéte que l’éducation doit être accessible à toutes et à tous, même aux plus pauvres. Soutenue par Mgr Cazaux, évêque de Luçon, elle donne l’énergie pour créer une association de parents et trouver un local.
La Louisiane
En 1946, la première association « Maison familiale d’apprentissage ménager rural » est créée à La Roche-sur-Yon, présidée par Joseph Grondin, agriculteur à Aizenay.
Cette première maison, appelée La Louisiane, est dirigée par les sœurs du Sacré-Cœur de Mormaison. Les parents sont au centre du dispositif. En 1949, l’association départementale est créée, dont l’objet est de regrouper les associations, de coordonner leurs actions et de les représenter officiellement. La première maison familiale de garçons, La Forêt, à La Mothe Achard, fait sa rentrée, puis une rapide progression du nombre d’élèves entraîne la création d’autres associations.
Au début des années 60, trente maisons familiales d’apprentissage rural accueillent plus de 2 700 jeunes Vendéens de plus de 14 ans. Suite à la modification de la scolarité obligatoire qui passe à 16 ans, le Ministère de l’Agriculture reconnaît le rythme approprié, donc l’alternance. Les jeunes pourront finir leur scolarité obligatoire en maison familiale. Afin de s’adapter à l’évolution de la société, les Instituts sont créés. Les MFR deviennent MFREO : Maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation.
Les associations s'adaptent
Les années 70 sont marquées par l’évolution de la loi sur l’enseignement technologique et l’apprentissage, la naissance de la formation continue, l'élévation des niveaux de formation en agriculture.
Les associations s’adaptent : ouverture des Centres de formation pour adultes, développement de la promotion sociale, ouverture des Maisons familiales de métiers qui auront, à cette époque, l’appellation « École technique privée par alternance », et spécialisation des formations. Pendant les années 80 et 90, le BTA (Brevet de technicien agricole) par alternance est dispensé par les Instituts (IREO des MFR), la Maison familiale formant, alors, les jeunes jusqu’au BEPA. Cette période est aussi marquée par une diversification des secteurs, une élévation des niveaux et la mixité.
Interlocuteur de l'Etat
La loi de 1984 sur l’enseignement agricole reconnaît les choix associatifs et pédagogiques des MFR et la place du réseau comme interlocuteur de l’État.
La fédération départementale
des MFR de Vendée.
Les MFR de Vendée, soixante-dix ans déjà
Les forces et les souhaits du réseau vus par Yves-Marie Heulin, président de la Fédération départementale.
Qu'est-ce qui, selon vous, a favorisé l'implantation des MFR dans le département ?
Parmi les éléments qui ont favorisé l'implantation du réseau des MFR, on retrouve, tout d'abord, la solidarité des habitants. Il ne faut pas négliger, non plus, l'impact de la présence traditionnelle et historique de la religion et la répartition géographique plutôt homogène de la population sur l'ensemble de la Vendée.
Les origines rurales des premiers élèves issus de petites fermes sont aussi un facteur qui a largement favorisé l'implantation des établissements sur le territoire.
La volonté farouche d'évoluer collectivement, l'accompagnement des élus et des collectivités territoriales ont joué un rôle déterminant quant au développement des MFR vendéennes.
Qu'est-ce qui, à votre avis, fait la force et la pérennité du réseau vendéen ?
La force et la pérennité du réseau réside dans le fort maillage territorial des MFR vendéennes, tout comme dans la place majeure réservée aux familles et dans le respect permanent des valeurs communes des MFR à savoir : l'alternance, l'accompagnement singulier des jeunes par les salariés et les professionnels, la vie résidentielle, et la vie associative.
Que souhaitez-vous au réseau, pour son soixante-dixième anniversaire ?
Je souhaite que le réseau vendéen des MFR continue à s'adapter aux différents changements de la société : les habitudes de vie et le comportement des jeunes, les besoins des professionnels, les évolutions démographiques, les modifications réglementaires (nouvelle loi "Choisir son avenir professionnel").
Je souhaite aussi que le réseau reste disponible pour construire avec d'autres partenaires, en gardant à l'esprit le fait d'être toujours en phase avec les besoins du territoire.
Propos recueillis par
Nathalie WIART,
Fédération départementale
MFR 85.
Des projets, et toujours des projets
Un mouvement en action qui prépare l'avenir des générations futures.
Depuis les années 2000, les MFR développent de nouvelles formations avec l’élargissement de la formation continue pour les salariés d’entreprises, mais aussi l’ouverture de plusieurs BTS, la mise en place de la Validation des acquis de l’expérience, le développement de la Formation ouverte à distance. Le réseau s'ouvre également à de nouveaux secteurs professionnels : tourisme, plasturgie, fibre optique, funéraire…
Des secondes professionnelles
La rénovation de la voie professionnelle, de 2009 à 2013, a eu un impact fort dans l’organisation des parcours de formation des MFR. Elle s’est traduite notamment par l'ouverture de secondes professionnelles.
Ces secondes constituent la première année du cursus en trois ans conduisant au baccalauréat professionnel.
"Vendée Métiers"
Depuis 2012, tous les 2 ans, le salon des formations par apprentissage « Vendée-Métiers » se déroule au Vendéspace.
Lors de cet événement majeur, les MFR de Vendée, porteuses de ce projet avec les organismes de formation spécialistes de l’apprentissage du département, travaillent ensemble pour un même objectif : l’orientation professionnelle par la découverte des métiers pour les familles vendéennes.
Enseignement supérieur
Depuis 2015, l’enseignement supérieur se développe dans les MFR de Vendée avec une proposition de formations post-bac jusqu’à bac +5. Les diplômes préparés dans le cadre de ces formations supérieures sont des diplômes, soit de l'Education Nationale, soit du Ministère de l'Agriculture, soit des titres inscrits au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).
Finie l’époque des tableaux noirs, aujourd’hui, les MFR se tournent vers de nouvelles méthodes d’apprentissage qui visent à développer et à favoriser la réussite scolaire via les outils digitaux.
Les MFR sont, désormais, dotées d’un espace numérique de travail (iMFR). Actuellement, de nouvelles formations en apprentissage s’ouvrent et continueront de se développer dans les MFR de Vendée.
Le réseau des MFR de Vendée s'appuie sur son expertise pour continuer à s'adapter aux changements. Les MFR favorisent l'engagement et la responsabilité, accompagnent les jeunes et les adultes dans leurs projets.
La fédération départementale
des MFR de Vendée.
Les Sables-d'Olonne
La MFR des Sables-d'Olonne, la dernière créée en Vendée, a vu le jour en 1997. Elle s'est spécialisée dans l'activité locale : le tourisme.
Les dates clés
2007 : ouverture du BTS Tourisme
2016 : ouverture de la classe de 3ème
2017 : ouverture d'un titre professionnel : chargé d'accueil de tourisme et de loisirs
Les chiffres clés
personnes en formation : 150
administrateurs : 15
salariés : 18
Les pionniers
1ère présidente : Jeanne Limousin
1er directeur : Rémy Pascreau
Les filières 2019-2020
3ème / Vente / Tourisme
L’engagement d’un président
Dominique Ravon, président national des MFR, témoigne.
Dominique Ravon est entré dans l’institution des MFR en tant qu’élève à l’âge de 14 ans pour suivre une formation agricole. Des années plus tard, il s’est engagé dans des conseils d’administration. Aujourd’hui, il est le dixième président de l’Union nationale des MFR.
« Nous sommes fiers de nos jeunes en MFR ». Selon lui, ce concept de formation a été créé parce que c’était une nécessité et, de nos jours, cela n’a pas changé : « L’Education nationale est un moule qui ne colle pas à tout le monde. Toutes les formations sont bien, mais en tant que parent d’élèves, je préfère les MFR, car il y a une vie collective. On connaît les élèves ainsi que leur histoire ». Le réseau MFR peut aussi aider les élèves à se reconstruire.
En tant que président de l’Union nationale des MFR, il a un but essentiel : l’intégration des jeunes dans une société en mouvement. Pour lui, une bonne éducation est indispensable. En MFR, tous les atouts sont, donc, là pour réussir !
Aller vers les autres
« Un métier, c’est une passion, mais l’engagement, c’est l’envie d’aider et d’aller discuter avec les autres ». Selon Dominique Ravon, « pour être un bon président, il faut aimer les autres et le contact humain. Il faut également pouvoir respecter le but de l’association et réussir à amener tout le monde à suivre son projet, tout en restant à l’écoute ».
Le statut des MFR est un statut reconnu. Lorsqu’il parle des MFR aux ministres, ce sont les élèves et leur parcours qui l’aident à argumenter en faveur de l’avenir des MFR.
Pour Dominique Ravon, la vie est faite de rencontres et les Maisons familiales rurales contribuent à élargir le réseau de chacun. Son engagement auprès des MFR lui permet de pouvoir beaucoup apporter aux autres, mais les autres lui donnent beaucoup également.
Ludivine FOSSE, terminale bac pro, MFR Les Sables-d’Olonne.
Toute une carrière de moniteur
François Barraud n'a pas toujours voulu être moniteur. Son premier souhait était de s'installer en tant qu'agriculteur avec ses parents. Il a découvert le modèle des MFR par hasard après son BTS Production animale. Il est entré aux Hermitants en 1979. Le concept de l'alternance lui plaisait.
« A mon arrivée, nous étions trois moniteurs ». Tous habitaient sur le site. Il y a vécu avec sa femme et ses trois enfants tout au long de sa carrière. Il appréciait cette convivialité entre les jeunes et les moniteurs. « Étant d'origine maraîchine, je me suis senti bien accueilli par les maîtres de stages et les familles ». Il aime l'esprit de la MFR.
De la zootechnie à l'anglais
Au départ, il enseignait la zootechnie. Puis, avec l'arrivée de l'anglais dans la formation, comme il était le seul moniteur à avoir appris cette langue à l'école, il s'est retrouvé moniteur d'anglais. Il faisait, alors, preuve d'humilité n'hésitant pas à dire aux élèves de regarder dans le dictionnaire lorsqu'il ne connaissait pas un mot !
Il explique : « L'équipe s'est toujours montrée très exigeante envers les élèves. C'est essentiel pour réussir ».
Durant ces 40 ans, François a passé de très bons moments à la MFR, mais, au moins de septembre, il est parti en retraite. Place aux jeunes !
Les secondes A,
MFR Venansault.
Venansault
La MFR de Venansault a vu le jour en 1949 à La Mothe-Achard et s'est installée aux Hermitants en 1960.
Les dates clés
1994 : ouverture du BEPA Vente en animalerie
2009 : ouverture du bac pro CGEA et de la seconde Vente en animalerie
2011 : ouverture du CS Production, transformation et commercialisation de produits fermiers en apprentissage
2019 : inauguration des nouveaux bâtiments
Les chiffres clés
personnes en formation : 219
administrateurs : 19
salariés : 24
Les pionniers
1er président : Albert Mignen
1er directeur : Frère Dominique.
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, Agriculture, Vente animalerie et jardinerie
Aux Hermitants, c'est la vie de château
La MFR de Venansault, suite aux travaux, fait peau neuve.
Après une rentrée bien chargée avec la fin des travaux et l'emménagement dans les nouveaux locaux, l'équipe a pensé qu'il serait intéressant de recueillir l'avis des jeunes sur leurs conditions de vie et de travail avant et après la rénovation du château, construit en 1954.
Dans le cadre du module expression et communication, les élèves de 4e ont interviewé les alternants bac pro au sujet des changements d'organisation liés aux travaux.
Ils sont tous d'accord sur le fait que les conditions de vie et de travail, depuis la rentrée, sont excellentes : « un château bien isolé, car avant il faisait froid l'hiver et chaud l'été, un sol droit, plus de souci de chauffage, des salles de cours neuves équipées d'outils numériques ». Ils ont précisé également que le château rénové les aidait à une meilleure concentration et, donc, était bénéfique pour leur réussite scolaire et professionnelle.
Vivre autrement
Impatients est le mot le plus souvent prononcé par ces jeunes.
Impatients que les travaux soient terminés, impatients de revenir à la MFR, impatients de rentrer dans ce magnifique château pour travailler dans de meilleures conditions.
Tellement impatients qu'ils ont trouvé les travaux longs, trop longs.....
A la MFR de Venansault, on apprend autrement et on vit autrement.
Et comme le disent si bien les jeunes , « ici, on vit autrement, mais toujours en conservant la convivialité, valeur fondamentale des MFR ».
Les 4e et terminales
bac pro CGEA,
MFR Venansault.
De l'élève à l'administrateur
Pierre Tessier, ancien élève de la MFR de Venansault, agriculteur retraité, est administrateur à la MFR depuis 35 ans.
Il est le huitième d'une famille de onze enfants, habitués des maisons familiales, puisqu'ils ont tous été scolarisés en MFR. C'est dire s'ils sont attachés à la pédagogie et à l'alternance.
Pierre Tessier a étudié à la MFR de 1972 à 1975 en BEPA (Brevet d'études professionnelles agricoles). Il part, ensuite, en Normandie afin de préparer son CCTAR (Certificat de capacité technique agricole et rurale).
Ses formations lui ont donné l'opportunité d'effectuer des stages hors région. Aujourd'hui, il incite les jeunes à voyager « afin de se confronter à d'autres réalités ».
Pierre Tessier s'installe en 1982 avec son frère. En 1985, il devient administrateur à la MFR. Il est 100 % bénévole, y compris au conseil d'administration de la fédération départementale. Ce qui lui plaît, « c'est de s'impliquer dans la formation des jeunes ».
Il participe à de grands projets, notamment le chantier de rénovation de la MFR des Hermitants. Il est également investi dans le projet Erasmus. Il accompagne les jeunes pour leurs stages à l'étranger. Pour lui, « l'engagement, c'est important ! »
Les secondes B,
MFR Venansault.
Un Forum pour les services à la personne
L'objectif était de faire connaître les métiers du domicile.
Les études mettent en perspective les besoins de services à domicile en matière d'emploi. Pour autant, les professionnels expriment des difficultés à recruter. Les jeunes semblent méconnaître le secteur du domicile.
C'est pourquoi un forum des métiers d’aide à la personne s’est tenu à Saint-Fulgent, en mai, à l'initiative de la MFR, sans faire l'impasse sur la pénibilité, le fait de devoir s’adapter en permanence aux personnes dépendantes, le travail les week-ends, la fatigue physique et psychologique. Aide à domicile, accueillant familial, infirmier, aide-soignant, animateur, la palette des métiers est très vaste et pour tous les niveaux. Alors, pour contrer les difficultés à recruter, de nombreux acteurs locaux se sont mis autour de la table. Cela a été l’occasion de mettre en interaction des professionnels avec des personnes qui souhaitent, par exemple, découvrir, débuter leur carrière ou entamer une reconversion.
« À travers ce forum, nous avons voulu dire aux jeunes et aux adultes que ces métiers s’articulent autour et pour la personne avant tout. C’est gratifiant de se dire qu’on aide quelqu’un. Il y a des salariés qui le font par conviction », expriment les intervenants professionnels. Ce sont aussi des métiers valorisants. Il y a un certain nombre de prérequis : « Il faut avoir le sens du contact, être bienveillant envers les personnes fragiles tels que des jeunes enfants, des personnes âgées, handicapées ou malades, précisent les intervenants. Il faut les accompagner dans toutes leurs tâches du quotidien. Les conditions de travail se sont améliorées grâce à nos différents équipements », comme la mise à disposition de véhicules de service, téléphones, tablettes…
La centaine de personnes présentes a participé à tous les ateliers (petite enfance, recherche d'emploi, accompagnement des personnes non autonomes, entretien, nettoyage de vitres, conditions de travail), le tout enrichi de témoignages de salariés.
Christophe COSTA, directeur des MFR Saint-Fulgent.
Saint-Fulgent Institut
L'IREO de Saint-Fulgent a d'abord vu le jour en 1967 aux Herbiers.
Les dates clés
1986 : déménagement à Saint-Fulgent
2005 : l'IREO devient MFR
2018 : projet de rapprochement entre les deux MFR de Saint-Fulgent
Les chiffres clés
personnes en formation : 130
administrateurs : 17
salariés : 16
Les pionniers
1er président : Gilles Texier
1ère directrice : Sœur Claude
Les filières 2019-2020
Bac pro Services aux personnes et aux territoires, BTS Services et prestations des secteurs sanitaire et social, Informatique
Le courant passe entre les deux MFR
Promesse de mariage entre les deux maisons de Saint-Fulgent.
Historiquement, la MFR de Saint-Fulgent dispensait des formations agricoles (BEP/CAP, destinés aux garçons) et, à partir de 1985, avec la mixité, cette dernière a orienté sa formation vers le monde rural (services de proximité, aide à la personne, orientation professionnelle). La MFR-Institut rural d’éducation et d’orientation de Saint-Fulgent a toujours proposé, pour sa part, des formations de services à la personne.
Le développement des deux établissements, qui envisagent de poursuivre leur rapprochement, se concentrera sur les services à la personne et le secteur sanitaire et social. Les familles, dans cette volonté de faire ensemble, ont voulu jouer la complémentarité des formations sur le territoire.
Des projets déjà partagés
Effectivement, depuis septembre 2018, les deux MFR œuvrent, déjà, pour le développement de projets partagés, co-construits. Les défis sont pluriels : atteindre une taille critique, investir pour se développer, s’organiser face à la concurrence croissante.
« Pour répondre à ces enjeux de pérennisation et de développement de nos activités pour les familles et les adultes, nos associations ont choisi d’organiser la gouvernance avec une seule présidence, Colette Raud, et une seule direction ».
« A ce jour, nous travaillons dans le cadre d'un accompagnement DLA (Développement local d'accompagnement) avec le CEAS (Centre d'étude d'action sociale), nos fédérations et l'Union nationale, afin d'aboutir sur ce concept de "fusion" ».
« Une fusion, ce n'est pas un truc qui se décrète. C'est un rapprochement qui se cultive ».
Christophe COSTA, directeur des MFR Saint-Fulgent.
Saint-Fulgent MFR
La MFR de Saint-Fulgent filles a vu le jour en 1954 suivie des garçons en 1961.
Les dates clés
1985 : fusion et mixité des 2 associations
2018 : rapprochement entre l'IREO et la MFR
Les chiffres clés
personnes en formation : 120
administrateurs : 17
salariés : 10
Les pionniers
1er président MFR filles : Pierre Hermouet
1ère directrice MFR filles : Soeur Madeleine
1er président MFR garçons : Louis Cousseau
1er directeur MFR garçons : Jean Dupé
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, CAPA Services aux personnes et vente en milieu rural et 2nde Services aux personnes et aux territoires
Si on imaginait la MFR de demain
Les jeunes de la classe de quatrième se sont penchés sur la question.
Ils ont mis en avant les conséquences du réchauffement climatique : « Le niveau de la mer ayant augmenté, on viendrait à la MFR en bateau collectif, en voiture volante ou en hoverboard volant.
On imagine la MFR entièrement autonome en eau et en électricité, en chauffage et pourquoi pas en nourriture ! On aurait des tracteurs propres électriques et capables de se diriger seuls. Les activités seraient virtuelles : les cours, le sport, les jeux... »
Et... l'indispensable pour tous : « un robot qui nous ferait des massages crâniens ! »
La classe de 4ème,
MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
St-Martin-de-Fraigneau
La MFR de Puy Sec a vu le jour en 1950 à Fontenay-le-Comte puis, en 1957, à Saint-Martin-de-Fraigneau.
Les dates clés
1984 : regroupement avec la MFR de Maillezais, la MFR devient mixte
2011 : deux formations CAPA : Agriculture et Services
2016 : ouverture de l'apprentissage en technicien agricole
2018 : ouverture de l'apprentissage en CAPA Métiers de l'agriculture
Les chiffres clés
personnes en formation : 120
administrateurs : 23
salariés : 16
Les pionniers
1er président : Albert Mériau
1er directeur : Denis Bruneau
Les filières 2019-2020 :
4ème / 3ème, Agriculture, Services aux personnes et vente en espace rural
Les choses ont bien changé !
C'était comment la MFR en 1957 ? Jean-Luc Gautron raconte.
« Les choses ont bien changé depuis 1957 », explique Jean-Luc Gautron, président d'honneur de la MFR de Saint-Martin-de-Fraigneau, aux élèves de troisième. « Il n'y avait que des fils d'agriculteurs, les filles allaient à Maillezais pour apprendre la cuisine, le ménage et la couture. Aujourd'hui, l'école est mixte et les métiers sont divers ».
« Il y avait, en tout, trois groupes en formation (1ère, 2ème et 3ème années), un seul groupe par semaine à la MFR qui partait, ensuite, deux semaines en stage ». La MFR préparait le Brevet professionnel agricole. Pour leur quatrième année, les garçons partaient à l'IREO de La Ferrière et les filles à Saint-Florent-des-Bois. Les cours avaient lieu du lundi matin au samedi midi.
Est-ce que les élèves faisaient des bêtises ?
Un soir, ils ont fait une bataille de polochons, je leur ai fait copier un livre toute la nuit, un élève a aussi compté tous les trous dans le pigeonnier et, aujourd'hui, on sait qu'il y en a 2 240.
M. Gautron précise que la discipline était bien différente. Ce n'était pas le même public et les parents soutenaient les moniteurs. Un jour, j'ai accompagné un jeune chez lui le samedi midi. Les parents étaient en colère après leur fils et ils m'ont même invité à manger.
Est-ce qu'ils faisaient des plans d'études ?
Bien sûr, le plan d'étude existe depuis l'origine des MFR et il est important !
Ils faisaient quoi pendant les pauses ?
Ils jouaient au volley, au tarot. A l'époque, on n'avait pas de portable, mais un point phone à pièces et on recevait du courrier. Les moniteurs participaient. Même quand on n'était pas de permanence, on restait avec les jeunes, on dormait à la MFR.
Les 3èmes,
MFR Puy Sec.
Les secrets du "château"
Les élèves de 3ème ont rendu visite aux voisins de la MFR pour en savoir plus sur leur maison, construite en 1630, face au grand porche d'entrée. Ils découvrent que : « A Noël, au pied de l'escalier de pierre, on venait admirer le somptueux sapin et on recevait un cadeau. C'est aussi au "château" que les habitants venaient tous chercher de l'eau dans l'unique puits du village. Durant la guerre, le terrain de foot servait de piste d'atterrissage et une petite fille s'était cachée dans le cockpit d'un avion allemand. Elle a ainsi pu réaliser son rêve de monter dans un avion sans se soucier de rien... » Quant au parquet qui grince la nuit et aux volets qui bougent, les jeunes ont, peut-être, une explication. Une stèle révèle qu'un homme repose dans la chapelle et veille sur cette enceinte.
La classe de 3ème,
MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Belle dedans, belle dehors
Depuis plusieurs années, la MFR de Mareuil-sur-Lay a énormément évolué au niveau de son environnement. En effet, si la rénovation des bâtiments a duré environ trois ans, régulièrement, les extérieurs font l'objet de projets élaborés par des élèves, de la conception à la réalisation.
Chaque projet a, d'abord, été pensé et mis sur plan, la plupart du temps par les jeunes de BTS Aménagements paysagers, puis modélisé via des logiciels de CAO et DAO comme Sketchup ou Nova 3D. Les élèves ont, donc, été mis en situation : « Nous avons pris cela comme une réelle expérience qui nous servira plus tard pour notre futur métier » .
Bénéfique pour tous
Les aménagements ont tous été réalisés par l'ensemble des classes, de la 4 ème au bac pro en passant par les CAP. Ces derniers ont même eu la chance de réaliser un carport (préau) avec toiture végétalisée qui leur a servi de support pour une épreuve d'examen. De plus, chaque TP a permis de sensibiliser les jeunes à la sécurité, mais surtout de faire évoluer leurs compétences professionnelles et de mieux appréhender le travail en équipe.
Cette valorisation des extérieurs est, donc, bénéfique pour tout le monde. Elle a permis de tisser des liens forts entre encadrants et jeunes. Ces derniers ont, en étant acteurs de la rénovation, pu s'approprier davantage leur lieu de formation.
Les terminales bac pro
Aménagements paysagers
MFR Mareuil-sur-Lay.
Mareuil-sur-Lay
La MFR de Mareuil-sur-Lay a vu le jour en 1955.
Les dates clés
1955 : maison de filles enseignant l'économie familiale en milieu rural.
1977 : la MFR devient Maison familiale horticole.
1998 : construction d'un internat indépendant de la partie jour.
2015 : rénovation des locaux.
Les chiffres clés
jeunes en formation : 202
administrateurs : 19
salariés : 19
Les pionniers
1er président : Georges Murail
1ère directrice : Marie Favreau
Les filières 2019-2020 :
4ème / 3ème, CAPA Jardinier paysagiste et productions horticoles, bac pro Aménagements paysagers, BTSA Aménagements paysagers
Les arts fleurissent à la MFR
Les BTS Aménagements paysagers conçoivent le jardin de la Maison Polycarpe pour William Christie.
La MFR et les Arts Florissants sont partenaires depuis cinq ans. Les BTS Aménagements paysagers de la maison familiale de Mareuil-sur-Lay sont impliqués dans le projet de la Maison Polycarpe que William Christie (chef d'orchestre de renommée internationale installé en Vendée depuis 1985) a prévu d'aménager chez lui, à Thiré, dans le Quartier des artistes. William Christie, qui s'est déplacé à la maison familiale, a demandé aux BTS d'imaginer, de concevoir et de réaliser ce jardin.
« Nous avons eu carte blanche »
William Christie partage la philosophie des MFR, en ce qui concerne la transmissions des savoirs. Il privilégie le partage des passions et l'expérience du terrain à la fois dans la musique et la création de jardins. Il lui semblait, donc, naturel de faire appel à des jeunes en formation pour ce projet d'envergure. « Nous avons eu carte blanche. Grâce à cette opportunité, nous avons développé nos compétences techniques pour les mettre au service de la préservation du patrimoine de notre territoire », expliquent les BTS.
La mise en oeuvre du projet est en cours d'éxécution.
Les BTS
Aménagements paysagers,
MFR Mareuil-sur-Lay.
Le service civique, c'est quoi ?
Léa Lamant a effectué son service civique à la MFR de Mareuil-sur-Lay.
« Un service civique est une mission d'engagement en faveur d'un projet collectif auprès de personnes ». Le service civique est accessible aux jeunes de 18 à 25 ans, et jusqu'à 30 ans pour les personnes en situation de handicap. Ces contrats ont une durée de 6 à 8 mois. La procédure d'inscription est la suivante. Le volontaire se manifeste sur le site "Service civique" puis, y dépose son CV et ses motivations.
A la MFR de Mareuil-sur-Lay, Léa a été présente 6 mois à raison de 30 heures par semaine. Elle était titulaire d'un baccalauréat scientifique et avait décidé de ne pas poursuivre ses études, car cela ne lui plaisait plus.
Elle envisage, maintenant, de suivre une formation d'animation sociale. Son intégration au sein de la MFR a été facile auprès de ses collègues qui l'ont beaucoup aidée. Léa a rencontré plus de difficultés avec les jeunes, dit-elle : « Au vu de mon âge, 19 ans, j'appréhendais le regard et le jugement des jeunes, surtout face à une classe entière ». Selon Léa, deux qualités sont requises pour travailler auprès de ce public : la patience et l'autorité. Par la suite, elle espère revenir travailler à la MFR sous un contrat différent. Amandine, Ludovic et Henri, élèves de 1ère Bac pro Aménagements paysagers,
MFR Mareuil-sur-Lay.
Ils sont agriculteurs de père en fils
Chez les Jollet, l’agriculture est une affaire de famille.
Joseph 87 ans, Christian 56 ans et Evan 23 ans expliquent leur histoire et leur lien avec la MFR de L’Herbergement. Installés au GAEC Mélodie à la Bannerie, à L’Herbergement, Joseph (retraité), Christian (associé), Evan (salarié) et leurs trois autres associés élèvent des vaches laitières Prim’Holstein. Dans cette famille, la formation professionnelle passe par la MFR de L’Herbergement : les trois fils de Joseph et même ses petits-fils ont fréquenté les MFR.
Joseph est ravi de raconter cette longue histoire familiale. En 1957, il commence à s’intéresser à l’agriculture et, accompagné de son père blessé de guerre, il débute avec deux bœufs et quatre vaches. Parallèlement, il produit des cornichons et du tabac. Joseph est le premier, en Vendée, à construire un hangar de 400 m². Il est aussi à l’initiative de la CUMA. En 1986, Christian et son frère Bruno s’installent avec leur père. Actuellement, l’exploitation investit dans la construction d’un roto de 40 places pour gagner du temps. En janvier 2019, Evan, le petit-fils, est devenu salarié du GAEC après trois années au service de remplacement.
Avec le recul, Joseph est fier du travail réalisé : « Ça n’a pas été toujours facile, mais on n'a rien à regretter ». Entre l’époque de Christian et son frère, et celle d’Evan et son frère, les choses ont évolué à la MFR. Les formations ne sont plus les mêmes : le BEPa est devenu un CAPa Métiers de l’agriculture. La MFR s’est agrandie. « Avant, les jeunes étaient tous du coin. Maintenant, ils viennent de plus loin, jusque du sud de la Vendée », explique Christian, administrateur actuel de l’établissement.
Mais tout n’a pas disparu : « La convivialité, la proximité et les relations élèves-moniteurs sont toujours les bases de la pédagogie de la MFR. Et l’internat est toujours là ! » ajoute Evan. Tous se rejoignent sur l’esprit familial de la MFR.
Les élèves de CAPA
Métiers de l'agriculture,
MFR L'Herbergement.
L'Herbergement
La MFR de L'Herbergement a vu le jour en 1953.
Les dates clés
2002 : ouverture du CAPA Productions agricoles et utilisation du matériel
2004 : ouverture du BEPA Services aux personnes et CAP Petite enfance (adulte)
2018 : CAPA Métiers de l’agriculture en apprentissage
2019 : CAP Accompagnement éducatif petite enfance en apprentissage
Les chiffres clés
personnes en formation : 110
administrateurs : 16
salariés : 10
Les pionniers
1er président : Gabriel Daheron
1er directeur : Claude Jouin
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, Agriculture et Services aux personnes
A 22 ans, l'avenir fleurit pour Damien
Après un parcours aux multiples récompenses, Damien Thuaud, ancien de la MFR la Louisière, a, déjà, ouvert sa boutique.
Damien a réalisé son apprentissage dans la fleuristerie à la Maison familiale rurale la Louisière des Herbiers, où il a obtenu son CAP et son BP. Il a fait ses premiers pas chez Duguy Fleurs et a poursuivi chez l'Olivier Fleurs, dans le Maine-et-Loire.
Il a, ensuite, décidé de continuer par un brevet de maîtrise dans les Landes. Il explique que, plus on est diplômé, plus l'insertion dans le monde de l'emploi est facile : « Le brevet de maîtrise est plus poussé sur la fleur et il apprend davantage sur les étapes de la création d'une entreprise ainsi que le management ».
Vice-champion de France
Damien a beaucoup de talent. Il évoque sa passion pour les fleurs et la nature de manière générale : « J'ai fait le choix de participer à des concours pour booster ma créativité ». Il a remporté de nombreux prix dont une médaille d'or au concours du Meilleur apprenti de France, une première place aux concours de la Piverdie et aux Oscars de la Louisière.
Son plus gros titre reste, à ce jour, la place de vice-champion de France lors de la coupe de France des fleuristes : « Grâce aux concours, j'ai pu développer ma créativité, ma rapidité et ma dextérité. Ces différentes participations sont, aussi, une reconnaissance que je valorise au sein de mon entreprise, auprès de ma clientèle et de mon équipe ».
Deuxième magasin en projet
Après l'ouverture d'Histoire de Fleurs, son premier magasin, il y a un an, Damien, à 22 ans, projette déjà d'ouvrir une seconde boutique sous la même enseigne dans les Landes.
Aujourd'hui, il consacre la moitié de son temps à gérer l'administratif de l'entreprise et le reste à la création florale : « Du coup, j'ai moins de temps pour exercer ma passion, je participe moins aux concours ou aux grands événements floraux ».
Les CAP Fleuristes,
MFR la Louisière Les Herbiers.
Les Herbiers
La MFR la Louisière, aux Herbiers, a vu le jour en1951.
Les dates clés
1981 : ouverture des formations CAP Commerce et Fleuristerie en apprentissage
2001 : ouverture du BP Fleuriste
2002 : engagement de la MFR dans la mobilité européenne
2012 : ouverture du bac pro Commerce
2017 : ouverture de l'option funéraire.
Les chiffres clés
personnes en formation : 200
administrateurs : 15
salariés : 20
Les pionniers
1er président : François Caillaud
1ère directrice : Soeur Anne-Marie Oliveau
Les filières 2019-2020 :
Commerce, Art floral et Funéraire
"Soixante-dys" ans, déjà !
Alors qu'on fête les 70 ans des MFR de Vendée, les élèves de Challans ont soufflé les dix bougies de la classe "dys".
Le 1er septembre 2018, les dix promotions des classes "dys" ont été invitées à se rencontrer à la MFR de Challans pour fêter les dix ans d'existence des classes de 4 ème et 3 ème "soutien dyslexie", ce qui représentait 150 élèves. Beaucoup d'entre eux étaient accompagnés de leurs parents. Des panneaux photos retraçaient les activités réalisées à la MFR et en stage.
« Un gros coup de pouce »
Des parents ont témoigné du parcours de leur enfant et certains n'ont pu retenir leurs larmes en évoquant les difficultés, la souffrance parfois vécue par leur enfant dans leur parcours scolaire. Ils ont expliqué : « La classe dys a permis un gros coup de pouce en redonnant confiance et en mettant des aides en place ». Des anciens élèves ont aussi raconté ce qu'ils sont devenus depuis leur passage à la MFR : Pierre, responsable d'un site de production avicole, Mathieu qui travaille à l'aéroport Roissy ou encore Thomas devenu meilleur apprenti de France, catégorie "jeune boulanger".
Un bel anniversaire
Les jeunes ont pu échanger entre eux, faire part de leur parcours, de leurs expériences. Et, pour fêter ce bel anniversaire, chacun a trinqué à la réussite des uns et des autres.
La classe de 4ème "dys",
MFR Challans.
Challans
La MFR de Challans a vu le jour en 1968.
Dates clés
1981 : première section ostréicole
1990 : ouverture du BTA Productions aquacoles
2008 : ouverture des classes soutien dyslexie
2016 : ouverture du bac pro Cultures marines apprentissage
2018 : ouverture du CAP Poissonnier écailler
Chiffres clés
personnes en formation : 140
administrateurs : 13
salariés : 19
Les pionniers
1er président : Louis Doucet
1er directeur : Alexandre Michenaud
Filières 2019-2020
4ème / 3ème, Aquaculture et cultures marines, Poissonnier-écailler
Au revoir Marie-Claire
C'est un beau roman, c'est une belle histoire ...
Il était une fois une jeune fille fraîchement diplômée du Cap cuisine en collectivité qui poussait la porte de notre institution pour s’engager dans ce nouveau métier à la belle appellation de « maîtresse de maison ». Poste qu'occupa à merveille Marie-Claire Guillonneau pendant … 37 années !
37 ans durant lesquels elle a adoré son travail auprès des jeunes, les accompagner du petit déjeuner au dîner, leur préparer de bons petits plats en sauce et de succulentes tartes aux pommes. Un nouveau monde s'ouvre à elle !
Que du bonheur !
Plus de réveil le matin, prendre le temps de faire les choses, cuisiner en écoutant Claudio Capeo, profiter à fond, que du bonheur ! Les jeunes lui adressent de petits conseils : « Pour une bonne retraite, ne vous prenez pas le chou, fendez-vous bien la poire, ayez la patate, gardez la pêche et mettez du beurre dans vos épinards ! »
« Tout le monde à la MFR te souhaite une très belle route, nous n’oublierons pas évidemment de t’inviter pour les évaluations orales des jeunes, tu auras enfin le temps d’y participer ! ».
La vie de retraitée n’est pas une fin, elle est une renaissance où il faut savoir se réinventer et tracer le chemin d’une nouvelle destinée.
Profite bien de ces prochaines années ! Et de toutes les nouvelles activités qui t’attendent.
Et, surtout, prends bien soin de toi et de tes proches !
Les 4èmes,
MFR Challans.
Nouvelles fraîches de Challans
Elles s'appellent "Port du Bec", "Passage du Gois" ou "Baie de Bourgneuf" et complètent toutes les trois l'espace pédagogique d'accueil des groupes en formation à la MFR de Challans.
C'est la nouveauté de la dernière rentrée. Une extension des salles de cours pour développer la formation continue et l'apprentissage dans un établissement traditionnellement tourné vers la formation initiale. Des noms de salles aux consonances maritimes comme un hommage à la mer qui nous nourrit.
La MFR de Challans vient de se doter de nouveaux locaux pour un même cap à suivre : répondre à la demande des professionnels de son territoire.
Bientôt du mareyage
Après l'aquaculture et les activités de cultures marines : ostréiculture, mytiliculture, la MFR de Challans fait le pari de la poissonnerie et, bientôt, du mareyage. Et, comme de "jolies" classes toutes neuves ne lui suffisaient pas, pour faire vivre son nouveau CAP Poissonnier-écailler, elle s'est "entichée" d'un bien généreux partenaire mareyeur qui lui ouvre gracieusement les portes de la criée de Saint-Gilles. Et voilà, en guise de terrain de jeu pour nos jeunes apprentis et nos adultes, une annexe professionnelle amarrée au port, en plein coeur de l'activité commerciale de poissonnerie, où tous, passionnés de pêche et de poissons, ils pratiquent le filetage, découpent, tronçonnent, eviscèrent, désarêtent...
La MFR Challans.
Les MFR à la vitesse de la lumière
Rencontre avec Nicolas Ridel, le responsable de la formation câbleur-raccordeur, proposée à la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Qu'est ce que la fibre optique ?
Ce sont des fils très fins (de l'épaisseur de cheveux) qui permettent de transmettre des informations à très grande vitesse (celle de la lumière). Contrairement au cuivre, la fibre permet de ne pas perdre d'information. D'ici à 2023, tous les Vendéens seront raccordés à la fibre.
De quoi est faite la formation ?
La formation dure 350 heures pour des adultes salariés, qui ne connaissent pas du tout la fibre. Ils y apprennent à tirer les câbles et à souder les fibres, qu'ils raccordent ensuite à chaque maison en fonction de l'opérateur du client. Cette formation est ouverte pour 10 à 12 salariés.
Que se passe-t-il après la formation ?
60 % des stagiaires sont embauchés en CDI dans leur entreprise, 30 % sont recrutés par une autre entreprise et 10 % changent de métier. La fibre optique est un secteur très actif, qui recrute beaucoup. Tous les stagiaires de cette formation sont en contrat de professionnalisation (salariés).
Quels sont les aspects techniques du métier ?
Les compétences indispensables pour exercer ce métier sont le travail en équipe, la condition physique, la minutie, ne pas avoir le vertige, être mobile (les chantiers peuvent être éloignés du domicile).
Les secondes,
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
St-Gilles-Croix-de-Vie
La MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie a vu le jour en 1955.
Les dates clés
1973 : création d'une nouvelle association pour intégrer l'apprentissage
1982 : création du centre de formation d'apprentis
1990 : ouverture des formations de niveau IV (brevet professionnel / bac pro)
1994 : fusion des deux associations
Les chiffres clés
personnes en formation : 350
administrateurs : 27
salariés : 39
Les pionniers
1 er président : le père Paul Billon
1 er directeur : Roger Emauré
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, Bâtiment, Nautisme, Fibre optique, Maintenance
Le parcours réussi de Thomas
Thomas a trouvé une nouvelle façon de s'investir en MFR. Il y a passé son bac, il prépare un BTS et vise une licence.
Pourquoi es-tu entré à la MFR de Saint-Gilles ?
Je suis entré en 2017 à la MFR, j'avais commencé un bac au lycée, et l'enseignement général ne me plaisait pas. Ma mère m'a, alors, proposé la MFR de Saint-Gilles. J'étais impatient, j'avais besoin de travailler, et vite !
Quelle formation as-tu suivie ?
Je me suis lancé dans le bac Organisation et gestion du gros oeuvre. J'ai cherché une entreprise de maçonnerie en apprentissage. Je n'avais pas de connaissance dans le milieu, j'ai postulé partout, et j'ai été pris dans l'entreprise où je travaille, encore aujourd'hui.
Qu'est-ce que tu retiens de ta formation ?
Je ressors de mon bac avec un métier, ce qui est déjà génial ! Le rythme de l'alternance, ça m'a vraiment aidé. Après deux semaines de cours, j'en avais marre d'être assis à écouter, et j'étais content de retourner travailler. Et puis, après deux chantiers sous la pluie, avouez que vous êtes bien content de vous retrouver au chaud à la MFR...
Le meilleur projet ?
Mon projet Erasmus : je suis parti au Portugal, pendant un mois, tout seul. Au niveau personnel, c'était génial. Tu dois te débrouiller sans la langue, t'obliger à aller vers les autres…
Qu'est-ce que tu as le plus aimé à la MFR ?
Le mieux, c'était les moniteurs : le sentiment que j'ai, c'est que, dans les autres types de formations, les profs s'occupent surtout des premiers, de ceux qui y arrivent. En MFR, il y a plus d'accompagnement, les moniteurs prennent le temps que tout le monde ait assimilé. Ça, ça m'a bien aidé à raccrocher.
Que fais-tu maintenant ?
Je suis toujours dans mon entreprise de maçonnerie, j'ai repris un BTS en apprentissage dans un lycée professionnel. C'est chaud, mais je vois que, techniquement, on est vraiment en avance avec l'expérience en entreprise. Cela me donne envie de continuer en licence.
Les bac pro
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Diversité, mixité, une richesse
La mixité se décline sous toutes ses formes à la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Une mixité vécue avec l'accueil des migrants arrivant de différents pays. « Nous-mêmes, nous venons tous de régions différentes ». C’est une richesse.
La mixité est aussi présente au travers des âges, la MFR accueillant des jeunes en quatrième, des adultes en reconversion ou en perfectionnement. Des échanges naturels naissent de cette différence de générations.
« La mixité, c’est aussi les différents métiers auxquels nous nous formons ». Certains apprennent les métiers du composite, d’autres la peinture, d’autres encore la maçonnerie. Cela permet d’avoir des points de vue différents sur ces métiers.
« Dans les maisons familiales, nous accueillons également des personnes en situation de handicap (malvoyants, malentendants …). Nous apprenons à communiquer autrement et à prendre en compte leurs difficultés pour en faire une force ».
« La mixité, c’est aussi lors de moments conviviaux que nous la vivons. C’est très enrichissant : par exemple lors de la journée sportive, organisée par la fédération départementale Vendée. Nous apprécions de rencontrer des jeunes d’autres MFR, apprenant d’autres métiers ».
Enfin, chaque année, les classes de deuxième année participent à un séjour éducatif, le plus souvent à l’étranger. Comment mieux vivre la mixité qu’en allant à la rencontre de l’autre ?
Les apprentis,
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Deux trophées valorisent les apprentis
La MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure organise des concours internes pour mettre en avant les techniques et le savoir-faire des apprentis.
Chaque année, à la MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure, les jeunes participent à des concours internes, notamment le Trophée Saint-Michel et le Trophée Florian.
Le Trophée Saint-Michel récompense, depuis 26 ans, les apprentis sélectionnés et qui sont en terminale CAP cuisine, service, boulangerie, pâtisserie et chocolaterie.
C’est l’occasion pour eux de valoriser les techniques acquises en entreprise et de mettre en avant leur savoir-faire, leur créativité.
En 2019, les premiers dans leur catégorie sont : en cuisine, Guillaume Allard ; en restauration, Coralie Garreau ; en boulangerie, Simon Delevau ; et en pâtisserie, Matéo Cochet.
Le Trophée Florian
Le Trophée Florian tient également une place particulière à la MFR. Ce concours a été créé par la maman de Florian, jeune apprenti décédé dans un accident de la route, afin de perpétuer sa passion pour la pâtisserie et de sensibiliser les jeunes aux dangers de la route.
Les jeunes sélectionnés doivent laisser libre cours à leur imagination pour créer un dessert. Le Trophée Florian s’adresse à tous les apprentis première et terminale bac professionnel boulangerie, pâtisserie, cuisinier ainsi qu'aux apprentis en année terminale CAP pâtissier, cuisinier en desserts de restaurant, cuisinier et apprentis chocolatiers. Huit jeunes sont sélectionnés par un jury de professionnels sur la base du projet qu'ils ont présenté.
Les CAP parcours un an, MFR Saint-Michel-Mont-Mercure.
Saint-Michel-Mont-Mercure
La MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure a vu le jour en 1973.
Les dates clés
1982 : l'établissement devient Centre de formation d'apprentis
1997 : 1er programme Leonardo Da Vinci avec 5 destinations
2002 : inauguration de nouveaux laboratoires pâtisserie et du restaurant pédagogique
2017 : ouverture du Brevet professionnel boulanger
Les chiffres clés
jeunes en formation : 590
administrateurs :16
salariés : 51
Les pionniers
1er directeur : Georges Chalopin
Les filières 2019-2020 :
Alimentation et Restauration
Partir, accueillir, une vraie chance
Depuis plus de 20 ans, la MFR est engagée dans le programme Erasmus + pour faire vivre aux jeunes des expériences inédites.
A la MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure, les apprentis de CAP (parcours un an), Mention complémentaire, deuxième année de Brevet professionnel et terminale Bac professionnel, ont la chance de vivre une expérience à l'étranger.
Depuis plus de 20 ans, les apprentis réalisent un stage professionnel dans une entreprise européenne. La MFR est inscrite dans le programme Erasmus + qui développe des échanges entre les 28 pays de l'Union. Cette expérience enrichissante, pour chacun, leur permet de découvrir la culture, la gastronomie ainsi que leur métier dans une entreprise d’accueil.
Vivre l'Europe
De plus, la MFR réalise des partenariats avec des écoles et organise des échanges : cette année, deux Hongrois et deux Italiens vivent le rythme de l’alternance au sein de la MFR et dans des entreprises partenaires. « Nous avons, donc, eu la chance d'échanger avec eux : c'est un bon moyen pour nous de travailler notre anglais ! Mais, nous pouvons également partir nous former pendant un semestre ou plus chez un partenaire ». C'est le cas, cette année, de Clothilde Brunier et Quentin Chantreau, partis 10 mois en Hongrie.
Chaque année, une soirée est organisée par et pour les apprentis qui ont eu l'occasion de vivre ce programme Erasmus +. « Ce moment convivial nous permet de recevoir notre Europass et de célébrer l'Europe à notre manière ».
Les CAP parcours 1 an, MFR Saint-Michel-Mont-Mercure.

Le cheval, d'hier à aujourd'hui...
A la Maison du Marais, à Coulon, les jeunes ont revisité l'histoire de la plus noble conquête de l'homme.
« Au 19 ème siècle, la vie du cheval ne ressemblait pas à celle d’aujourd’hui. Les chevaux de trait étaient utilisés pour les travaux des champs, pour le transport des marchandises et des hommes. On les retrouvait dans les mines de charbon dans le Nord de la France. Parfois la vie était tellement dure, qu'ils mouraient au fond de la mine.
Après la première Guerre mondiale, l’élevage des chevaux de trait s'est organisé. Un stud book a été mis en place, c’est une sorte de registre généalogique.
Morts sous les obus
Pendant la deuxième Guerre mondiale, les chevaux sont encore utilisés pour transporter les hommes, les vivres et l’armement. Beaucoup vont mourir sous les obus. Au lendemain de la guerre, l’agriculture française se mécanise et les hommes n’ont plus besoin des chevaux. Les chevaux de trait représentent moins de 10 % de la population chevaline. L’homme ne travaille plus avec les chevaux, il les mange !
Un meilleur sort
Après de nombreux croisements avec des chevaux pur sang, les chevaux sont utilisés pour la pratique d’un sport : l’équitation, d’abord réservée à la bourgeoisie, aujourd’hui démocratisée. Ce sont d’anciens militaires qui enseignent dans les premiers centres équestres. Les principales disciplines sont le saut d'obstacles, le dressage, le concours complet. L'équitation devient la troisième fédération sportive française.
Aujourd'hui, le cheval connaît meilleur sort, l'accent est mis sur son bien-être, on ne le mange plus (ou de moins en moins). Son utilisation dans les centres équestres et en compétition sportive est mieux encadrée ».
Tiya, Enzo, Nicolas,
élèves de seconde bac pro,
MFR Bournezeau.
Bournezeau
La MFR de Bournezeau a vu le jour en 1963.
Les dates clés
1966-1967 : construction de la MFR sur le site actuel
1991 : fusion avec la MFR de Moutiers-les-Mauxfaits
2013 : formation continue Cavalier jeunes équidés
2015 : avec Erasmus+ ouverture sur l'étranger
2016 : formation Groom
2019 : ouverture à l'apprentissage
Les chiffres clés
personnes en formation : 160
administrateurs : 10
salariés : 18
Les pionniers
1er président : Maurice Raffin
1er directeur : Charles Gaudin
Les filières 2019-2020 :
4ème / 3ème, secteur hippique
Des lieux, des histoires
Le récit d’un partenariat écrit au passé, au présent et au futur par la classe de 4 ème d'orientation.
Depuis sa naissance en 1948, la MFR de Saint-Michel-en-l’Herm et le collège Les Colliberts, situé à proximité, ont mené peu de projets ensemble. L’agrandissement de la nouvelle communauté de communes du Pays-né-de-la-Mer ainsi que l’ouverture à la rentrée 2019 d’une antenne de la MFR, à Luçon, ont permis à la MFR de répondre et de participer à une résidence d’auteur. Celle-ci est portée par la médiathèque Pierre-Menanteau de Luçon et son objectif est de promouvoir la littérature jeunesse.
« Une rencontre plénière avec l’auteur Antonin Crenn et les collégiens nous a permis d’appréhender la description des lieux, des émotions, en utilisant des mots clés et différents outils. En groupe, nous avons choisi les communes de notre territoire qu’est le Sud Vendée littoral et les personnages de nos récits. Le 29 mars, nous sommes allés visiter la médiathèque Pierre-Menanteau à Luçon, dans laquelle il y avait une exposition sur le travail d’Antonin Crenn ».
Emotion et fierté
Le 1 er avril, en demi-groupe, les jeunes ont débuté l’écriture de leurs histoires à partir des mots clés et en précisant les lieux choisis dans leur commune : « Nous avons cherché des idées et des personnages pour créer nos histoires. Il fallait faire évoluer nos personnages dans le lieu que chaque « petit auteur » avait défini. Dans chaque récit, les personnages se retrouvaient, donc, dans des lieux différents ». Une dernière séance, le 23 avril, a permis de terminer l’écriture des récits, de faire correspondre les fragments d’histoire de chacun, de leur donner une fin et un titre.
« Nos récits ont été rassemblés et valorisés dans un recueil » (carte interactive). Une cérémonie de remise du recueil, en présence des familles, s’est déroulée le 17 mai et c’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que les jeunes ont lu un extrait de chacune de leurs histoires. Le recueil a même retenu l’attention de l'écrivain François Bon (vidéos) et Antonin a relayé leurs aventures sur son blog.
La classe de 4ème, MFR
Saint-Michel-en-L'Herm-Luçon.
St-Michel-en-l'Herm
La MFR de Saint-Michel-en-l'Herm a vu le jour en 1948.
Les dates clés
1948-1962 : formation de filles dans les « emplois au service des gens » puis mixité
1968 : formations dans le service aux personnes et la vente et classes de 4ème / 3ème
2019 : CAP Assistant technique en milieu familial et collectif ; une antenne à Luçon
Les chiffres clés
personnes en formation : 60
administrateurs : 10
salariés : 9
Les pionniers
1er président : Marcel Coutret
1ère directrice : Cécile Favroult
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, CAPa Services aux personnes et vente en espace rural, CAP Assistant technique en milieux familial et collectif en apprentissage
« Un sourire, ça s'entend »
Céline officie au secrétariat de la MFR de Pouzauges depuis 1992. Elle a livré ses impressions à quelques élèves.
Elle est la première personne qu'on voit en arrivant à la MFR et son sourire met, tout de suite, en confiance. Arrivée en 1992 pour un remplacement, elle n'a pas quitté son bureau depuis !
Son rôle ? Elle s'occupe de tout le côté administratif, de la comptabilité, des inscriptions aux examens, des relations avec les différents partenaires (fédération, maîtres de stage...). Elle gère aussi le côté location de la maison. Et, bien-sûr, elle a un rôle très important au niveau de l'accueil, qu'il soit physique ou au téléphone, car, comme elle le dit, « un sourire, même au téléphone, ça s'entend ! ».
Ce qui lui plaît le plus dans son métier ? « J'aime beaucoup être entourée de jeunes, ils sont différents chaque année ». Et ce qui lui plaît le moins ? « Je ne prends aucun plaisir à envoyer des avertissements, par exemple. Pas très agréable comme tâche ».
Quand on lui demande quelles évolutions l'ont marquée lors de toutes ces années à la MFR, elle parle, tout de suite, de l'arrivée du téléphone portable et de tout ce que cela entraîne, des jeunes qui y sont scotchés à toutes les pauses et qui ne communiquent plus entre eux, des tensions que cet objet peut faire naître.
Une autre évolution marquante, « la difficulté de certains jeunes avec le respect, que ce soit avec les adultes, ou même le respect des lieux et du matériel ». Un exemple concret : le tutoiement. « Aujourd'hui, il est très fréquent que je reprenne des jeunes, car ils me tutoient. Alors qu'on leur demande de vouvoyer tous les adultes de la maison ».
La propreté, également, est un sujet délicat : « Je remarque que les jeunes d'aujourd'hui ont plus de mal avec les services demandés que ceux de mes débuts ! » Céline confie qu'elle a la chance d'exercer un métier qui lui plaît énormément. Elle qui aime le relationnel et l'écriture a trouvé le moyen de lier les deux !
Les élèves de 4ème, MFR Pouzauges.
Pouzauges
La MFR de Pouzauges a vu le jour en 1958.
Les dates clés
1958 : création de l'association à Saint-Michel-Mont-Mercure
1976 : l'association se scinde, les jeunes en formation agricole rentrent à Pouzauges, dans une maison neuve
1997 : agrandissement du bâtiment
Les chiffres clés
personnes en formation : 109
administrateurs : 14
salariés : 13
Les pionniers :
1ère présidente : Marie-Thérèse Marquis
1er directeur : Jean Clenet
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, bac pro CGEA, formation adulte (CAP Conduite d'installation de production et CQP Conducteur de ligne)
Le Poiré-sur-Vie
La MFR du Poiré-sur-Vie a vu le jour en 1954.
Les dates clés
1977 : déménagement dans les locaux actuels, rue du Petit Bois
2000 : ouverture du BEPA Services aux personnes
2012 : mise en place du bac pro Services aux personnes et aux territoires (SAPAT)
2019 : ouverture de la terminale bac pro SAPAT
Les chiffres clés
jeunes en formation : 76
administrateurs : 17
salariés : 10
Les pionniers
1er président : Pierre Hermouet
1er directeur : J.L. Liaigre
Filières 2019-2020
4ème / 3ème, bac pro SAPAT
De la bonne humeur et des souvenirs...
D'un avis général, les années passées à l'internat de la maison familiale du Poiré-sur-Vie ont toujours été d'agréables moments.
En interrogeant les différents jeunes qui ont suivi un parcours à la MFR, tout le monde est unanime, l'internat est un lieu où se vivent d'excellents moments dont on garde de bons souvenirs. Pour Elodie et Marion, ce sont les blagues entre copines de chambre (retrait de lattes du lit, s'arroser lors des anniversaires...) et les soirées à discuter.
Ce sont aussi des souvenirs pour les encadrants de la MFR. Depuis 26 ans, Céline, l’animatrice surveillante, a vécu de nombreuses anecdotes. Ces dernières sont souvent drôles et témoignent de la bonne humeur qui règne. Parmi celles-ci, il y a une élève restée enfermée dans la salle de bains, deux cars à l'aller pour une sortie lors d'une veillée et aucun pour le retour et bien d'autres encore...
L'internat est aussi un lieu d'apprentissage des règles de vie en collectivité et beaucoup découvrent, pour la première fois, "ce qui peut être drôle pour les moniteurs", comment balayer, faire son lit, partager des espaces communs.
Les élèves, MFR Le Poiré-sur-Vie.
St-Jean-de-Monts
La MFR la Rivière a vu le jour en 1953.
Les dates clés
1978 : emménagement sur le site actuel ; accueil de familles (abandonné en 1993) et de colonies l'été
2003 : création de l' internat
2011 : ouverture du bac pro Services aux personnes et aux territoires (SAPAT)
2015 : échanges avec l'Italie
Les chiffres clés
jeunes en formation : 130
administrateurs : 16
salariés : 15
Les pionniers
1er président : Joseph Pelloquin
1ère directrice : Anne-Marie Despres
Les filières 2019-2020
4ème / 3ème, CAPA Services aux personnes et vente en espace rural, bac pro SAPAT
La maison familiale, toute une histoire
Des témoignages pour mieux comprendre.
En juin, les élèves de première ont rencontré Marina Charon, ancienne directrice de la MFR de Saint-Jean-de-Monts, Bernadette Pelloquin, présidente à la même époque et Marie-Claude Chauvière, ancienne monitrice, pour une leçon d'histoire.
L’établissement a connu de nombreux changements depuis l’ouverture en 1953 en centre-ville. Née de la volonté de nombreuses familles du canton de Saint-Jean-de-Monts, la MFR a vu le jour sous le nom de Maison familiale d’apprentissage ménage et rural et formait des jeunes filles exclusivement. Pas de téléphone portable, le courrier suffisait : « Les veillées étaient déjà des rituels très attendus. Les années ont passé et les bâtiments ont fini par être trop étroits ».
1978 signe le déménagement de la structure renommée : Maison familiale rurale " La Rivière " parce qu’elle se situe à la rive du Marais. Cet hiver-là, les parents des élèves aident à l’installation dans des locaux humides et non chauffés. A l’époque, Mme Pelloquin connaissait la MFR, car deux stagiaires gardaient ses enfants.
Avec le temps, cette dernière deviendra secrétaire, puis trésorière et, enfin, présidente du conseil d’administration. Elle raconte aussi la fameuse "poule au pot" et les trois dames se prennent à rire ! Cet événement permettait, alors, d’arrondir les finances et pouvait rassembler jusqu’à mille personnes au Palais des Congrès.
« C’était une autre époque », se plaisent-elles à dire : « On faisait de tout, on coupait les patrons, on confectionnait des pièces montées. Les plans d’étude existaient, bien sûr, les élèves écrivaient beaucoup. En classe, c’était calme. La comptabilité se faisait à l’aide de fiches ».
« Il faut attendre les années 90 pour l’accès à Internet et le premier élève masculin a été inscrit au XXIème siècle ! ».
Les élèves ont du mal à le croire, mais les petits carreaux au sol de la salle témoignent de ce temps pourtant pas si lointain. A l’heure des réseaux sociaux, ils reconnaissent que le foyer refait l’an dernier « c’est plus cool et design » mais, ce qui compte, c’est l’esprit des MFR et ça, j’achète !!
Les élèves de 1ère SAPAT,
MFR Saint-de-Jean-de-Monts.
Nouveauté à la MFR Ifacom
Etienne Louault, nouveau moniteur depuis avril 2019, présente le bac+5 Manager relation clients marketing.
Ancien élève de MFR, Etienne Louault travaille depuis 14 ans en tant que moniteur en maison familiale. Il a suivi une formation de gestion et accompagnement des parcours personnels et professionnels, puis un master en ingénierie de formation. Etienne est arrivé à la MFR Ifacom en avril 2019 afin de mettre en place la nouvelle formation bac +5, qui a débuté en octobre 2019. La première promotion sera diplômée en juin 2021. Etienne aura mis, en tout, six mois pour monter la formation, qui répond aux besoins et aux attentes des entreprises vendéennes. Elle a été mise en place à la MFR Ifacom, car elle se situe dans la continuité des formations proposées au sein de l’établissement.
Une formation intense
Le programme de l’année se déroule en 5 étapes : travail sur une mise en place d’une stratégie marketing puis digitale avec création ou gestion d'un site e-commerce, animation des réseaux sociaux, création de e-mailing et campagne de fidélisation. Pour pouvoir intégrer la formation, il faut avoir au minimum un bac+3, ou au moins 3 ans d’expérience professionnelle. Cette année, la classe est composée de quatre étudiants, tous âgés entre 22 et 25 ans. Les étudiants sont en alternance avec un contrat d’apprentissage. Ils alterneront entre la formation et le travail, une semaine sur trois. Les jeunes formés travailleront dans de grandes entreprises, dans les services marketing et relations clients.
Un diplôme pour avoir plus de responsabilités
Ce bac+5 se différencie d’une formation vendeur, car il permet d’accompagner les vendeurs, d’avoir une meilleure relation avec les clients et des responsabilités, mais aussi d’avoir une rémunération plus conséquente, et de se former aux métiers de demain.
Marine et Manon, CAP vente, MFR Ifacom La Ferrière.
La Ferrière
La MFR Ifacom a vu le jour en 1986.
Les dates clés
1994 : BTS Action commerciale
2009 : Bac pro 3 ans, BTS Assistant de gestion PME-PMI
2012 : Bac +3 Négociateur d’affaires
2018 : titre Négociateur d’affaires en Commerce international
2019 : ouverture du bac+5 Management relation client marketing digital.
Les chiffres clés
personnes en formation : 320
administrateurs : 20
salariés : 30
Les pionniers
1er président : François Arenou
1er directeur : Denis Méjean
Les filières 2019-2020
Commerce, Vente, Gestion
