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La nature au plus près
Les jeunes de la MFR de Mareuil-sur-Lay étudient la nature en direct. Ils ont visité la Cité des oiseaux aux Landes-Génusson, ce qui leur a donné l'idée, au retour, de créer des nichoirs.
Et toi, tu fais quoi pour la planète ?
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Ils collectent, ils trient, ils compostent. Ils en font des choses pour la planète les jeunes des MFR de Vendée, ici ceux de Saint-Fulgent ! De Challans à Vouvant en passant par Mareuil, tour d'horizon des actions qui montrent leur engagement pour un avenir meilleur.
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Du potager à l'assiette
A la MFR de Saint-Fulgent, les jeunes ont créé deux carrés potagers. Thym, basilic, persil plat, ciboulette et coriandre viennent parfumer les petits plats et satisfaire leurs papilles.
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Le tri, c'est mécanique
Dans les ateliers automobiles de la MFR de Mouilleron-Saint-Germain, rien ne se perd. Les voitures sont désossées. Même les pneus trouvent une deuxième vie. On en fait du gazon.
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Comme dans un fauteuil
A Vouvant, les élèves ont eu l'idée d'aménager les espaces extérieurs de la MFR. Ils ont collecté des palettes qu'ils ont démontées pour les transformer en mobilier de jardin.

N° 20 - Septembre 2020 | www.formation-alternance-vendee.com |
« Tous concernés par le tri »
Les jeunes ont interviewé Annie, la cuisinière de l'IREO de Saint-Fulgent, et Isabelle, la personne qui assure l'entretien de l'établissement, sur leur façon de trier les déchets.
« Elles ont à leur disposition des sacs jaunes (cartons d'emballage, plastiques, emballages), un compost (déchets alimentaires), un bac de verres (bouteilles...), des bacs de papier (journaux, magazines...), un tout-venant (tous les déchets qui ne sont pas recyclables) pour trier à l’IREO.
Le tri se fait tous les jours, car il y a chaque jour des repas, des emballages, des papiers jetés et des déchets divers et variés ».
Un effort à la portée
de chacun
« Selon elles, le recyclage est important dans l'objectif de préserver la planète pour nous mais aussi pour les générations futures. Les élèves comme les moniteurs doivent trier leurs déchets pour protéger la planète et l'environnement à l'aide de sacs poubelles et des différents containers mis à leur disposition.
Nous sommes tous concernés par le recyclage, ces gestes simples à la portée de chacun.
Annie et Isabelle nous ont interpellés sur le fait d'être vigilants sur le recyclage et de penser à ceux qui ont choisi d'en faire leur métier ».
Audrey DAVID, Robin MALLARD, Martin PIVETEAU
et Sarah QUINCHON,
élèves de secondes SAPAT,
MFR IREO Saint-Fulgent.
Des brigades vertes pour mieux trier
Trois jeunes CAP Fleuriste 2ème année de la MFR La Louisière ont repris en main le tri sélectif dans toutes les salles de cours, constatant que l’objectif était loin d’être atteint.
Les constats des filles
Le tri sélectif n’est pas encore un acte naturel et c’est ce que Lili, Iris et Clarisse ont pu observer dans les salles de cours de la MFR : « Lorsque je constate que des déchets ne sont pas dans la bonne poubelle, je suis scandalisée », dit Lili. Clarisse ajoute que « c’est un manque de civisme car, aujourd'hui, trier est très important ». Iris précise que l’équipe pédagogique de la Louisière a bien mis en place de quoi réaliser le tri, mais que ce n’est pas totalement respecté ! Elles ont donc décidé d'aller à la rencontre des jeunes apprentis pour essayer d’améliorer les choses.
Les brigades vertes en action
Les trois apprenties leur ont proposé d’intervenir dans les classes avec trois objectifs : comprendre pourquoi le tri n’est pas fait, essayer de trouver des solutions et, enfin, ne pas être dans la morale, mais plutôt dans l’humour afin d'atteindre le plus de personnes possible. Clarisse souligne : « Si on intervient dans les groupes et que nous leur faisons la morale, les jeunes vont se braquer, alors que si nous intervenons sur le ton de l’humour et de la bienveillance, ils seront plus réceptifs ».
L’intervention a été préparée avec les moniteurs afin d’être la plus crédible possible : « Nous avons décidé d'être le plus concret possible, nous avons donc refait le tri des poubelles de chaque classe », complète Iris. Nous avons ensuite dialogué dans chaque groupe : « Chaque jeune doit être libre de pouvoir s’exprimer afin que nous puissions faire remonter les solutions les plus efficaces », explique Clarisse.
Les remontées de jeunes de la MFR
Certains jeunes ont dit à Iris, Clarisse et Lili que, certes, il y a bien des affiches expliquant le tri, mais celles-ci ne sont pas assez explicites. D’autres ont dit que souvent, dans la précipitation, ils lançaient leurs déchets dans les poubelles sans trop y faire attention. Enfin, certains trouvent que les poubelles entre les classes ne sont pas de la même couleur, que cela brouille le message et qu’il est du coup compliqué de s’y retrouver.
Les propositions à l’équipe pédagogique
Les filles ont retenu trois propositions. La première serait d’instaurer un service développement durable pour contrôler le tri dans les poubelles au moment du service de classe. La seconde serait de revoir la signalétique qui devra être unique, et plus lisible avec des exemples. La troisième, instaurer un vrai bac à papier. Les filles indiquent pour terminer que ces propositions seront discutées par l'équipe pédagogique avant leur mise en place.
Les CAP Fleuriste 2ème année, MFR La Louisière.
Labellisons notre maison !
La MFR de Pouzauges souhaite obtenir le label éco-responsable pour l'année 2020-2021. « Ce label permet de faire des économies et de réduire les impacts négatifs sur l'environnement », précisent les élèves de terminale.
La maison a déjà mis en place plusieurs actions dans ce sens : « Des minuteries ont été installées pour les lumières dans plusieurs endroits. Les moniteurs travaillent avec des crayons rechargeables pour les tableaux blancs. Le photocopieur a également été changé pour un modèle plus économe en énergie et en encre. Et, dans la machine à café, les gobelets sont recyclables ».
D'autres changements ont été effectués au niveau des sanitaires, comme les distributeurs à papier toilette du type "feuille à feuille". Mais, de nombreuses actions peuvent encore être améliorées : « En effet, au niveau du tri des papiers, on pourrait faire mieux. Il y a encore beaucoup de papiers qui sont jetés à la poubelle alors qu'ils pourraient être mis au recyclage ». Une autre idée serait d'utiliser le système heures creuses/heures pleines pour l'électricité et même pour Internet.
« Les moniteurs et les adultes de la maison nous sensibilisent aux économies d'énergie en nous incitant à ne pas laisser l'eau couler inutilement dans les lavabos des toilettes ou encore à couper le chauffage des chambres quand on aère, par exemple. Nous sommes conscients de l'importance de ces gestes même si nous n'appliquons pas toujours ces conseils ! »
Les jeunes,
MFR Pouzauges.
Ça bourdonne aux Hermitans
Les ruches font partie de l'histoire des Hermitans. Auparavant, il y avait un rucher qui appartenait à un particulier. Aujourd'hui, il y a deux ruchers : un appartenant à l'association de l'entraide apicole de Vendée qui cherchait un site pour donner des cours à ses adhérents et l'autre à Olivier Biron, moniteur à la MFR depuis 19 ans.
Le constat
Olivier a constaté qu'il y avait une certaine méconnaissance des abeilles et de leur rôle au niveau de l'équilibre des écosystèmes chez les élèves. En échangeant avec les apprenants, le moniteur s'est aperçu qu'ils étaient demandeurs pour découvrir cette activité agricole. L'idée était de faire une récolte de miel pour leur faire comprendre que les miels sont tous différents et dépendent du type de fleurs sauvages et des cultures mises en place par les agriculteurs dans l'environnement des Hermitans.
Un bon indicateur
On dit que les abeilles sont de bons indicateurs de la qualité du milieu. Si elles ne ramènent pas de pollens de couleurs ou de nectars différents, alors elles tombent malades ce qui veut dire que le milieu n'est pas assez varié en ressources. Lorsqu'une colonie meurt, cela signifie que, dans le milieu, les autres pollinisateurs sont certainement dans le même cas. Le miel est récolté de mi-avril à octobre selon les miellées. On désopercule des cadres et on les place dans une centrifugeuse qui chasse le miel des alvéoles. Les apprenants participent tous les ans à cette récolte.
Les élèves de 4ème,
MFR Venansault.
Des nichoirs pour approcher la nature
BTS, terminales et 4èmes de la MFR de Mareuil-sur-Lay ont rendez-vous avec la nature, pour des travaux pratiques, à la Cité des oiseaux, aux Landes-Génusson.
La Cité des oiseaux des Landes-Génusson est une réserve ornithologique aménagée par le département de la Vendée, située au centre de grandes zones de migration. Plus d'un millier d'oiseaux sont recensés chaque hiver. Constitué principalement de deux étangs, cet espace naturel sensible est un endroit incontournable pour observer une grande quantité d'oiseaux.
La MFR de Mareuil-sur-Lay travaille en collaboration avec la médiatrice culturelle du site afin de concevoir des activités pédagogiques autour de l'écologie et du paysage. Ces sorties sont essentielles à la formation qualifiante pour les terminales bac pro évalués par un contrôle en cours de formation (CCF) d'écologie et, pour les BTS en deuxième année, par un CCF de paysage et de techno.
« Lors d'un Enseignement pratique interdisciplinaire, nos élèves de 4ème ont pu découvrir, pendant une journée, différents oiseaux, leur morphologie, leur adaptation, leur protection par le biais de gestes éco-citoyens ». Les objectifs de cette activité sont de développer chez les jeunes un intérêt à la sauvegarde du patrimoine naturel, de mieux connaître leur territoire. De savoir ce qu'est un oiseau, son régime alimentaire. De connaître la gestion d'un site, pourquoi les oiseaux disparaissent.
« Ce projet donne lieu à un partenariat avec la Ligue pour la protection des oiseaux. Nos jeunes 4èmes ont créé des nichoirs à la maison familiale. Ils les ont fabriqués, peints et installés dans les arbres ». Les objectifs pédagogiques sont de comprendre ce qu'est la nature de proximité, l'intérêt de la préserver. Développer le sens de l'observation et acquérir des comportements éco-responsables. « Maintenant, nous nous engageons à préserver et à accueillir la biodiversité de proximité ».
Les jeunes,
MFR Mareuil-sur-Lay.
Grande maison pour petites bêtes
Depuis 2016, la MFR de L’Herbergement dispose d’un hôtel à insectes. Il est gigantesque, il mesure 1,80 m de hauteur sur 4 m de longueur. Les objectifs de cet hôtel sont de respecter la faune et la flore et d’attirer les insectes.
De nombreux insectes sont présents : coccinelles, chrysopes, osmies, lucanes, mouches, araignées, mille-pattes, capricornes, papillons… Des papiers situés sous chaque case indiquent les insectes que l’on peut trouver.
L'hôtel a été fabriqué avec de nombreux matériaux : tuiles, bois, briques, terre, … L’objectif étant d’attirer un maximum d’insectes. L’hôtel à insectes est utile pour les insectes qui sont de moins en moins nombreux.
Lou-Anne, Laetitia, Lisa et Manon, 1ère SAPAT,
MFR L’Herbergement.
Les trois cocottes de la MFR
Depuis 2016, La MFR de L'Herbergement dispose d'un poulailler avec trois poules nommées Jacqueline, Gertrude et Michelle.
Après chaque repas, les élèves de service apportent les restes des repas aux poules. Cela permet d’éviter de gaspiller la nourriture et de favoriser le tri des déchets. Les élèves ramassent les œufs quand il y en a. Ils ne sont pas consommés à la MFR mais ils sont donnés aux élèves qui le souhaitent.
Les élèves essayent, après chaque repas, de peser ce qu'ils n'ont pas mangé pour prendre conscience du volume de leurs déchets. Ils pensent que les poules sont utiles pour éviter le gaspillage.
Léa, Anaëlle et Cassandre,
élèves de 1ère SAPAT,
MFR L’Herbergement.
Herbes aromatiques made in MFR
Deux élèves de 4ème et un de 3ème unissent leurs connaissances et leur savoir-faire...
Remplir le composteur... C'est bien ! Mais, que faire du compost produit ? Le mettre dans le jardin ? La MFR n'en n'a pas... Et pourquoi pas des carrés potagers pour faire pousser des plantes aromatiques ? C'est l'idée de nos trois jeunes garçons devenue réalité.
« Un matin de février, avec Laëtitia, surveillante de nuit, Soraya et Annie, monitrices, nous avons décidé de monter des carrés potagers. Arnaud, cuisinier, nous a fait cadeau de deux kits en bois qui ne lui servaient pas. Nous avons donc assemblé les morceaux ».
Rien ne se perd
Une heure plus tard, les carrés potagers prenaient place à proximité du bâtiment restauration. « Puis, nous les avons remplis de terre végétale, et avons ajouté du compost fait maison produit à partir des déchets végétaux de la cuisine ». Rien ne se perd. Début mars, des herbes aromatiques ont été achetées à la jardinerie d'à côté... « Thym, basilic, persil plat, ciboulette et coriandre ont pris place dans nos mini-potagers. Il ne leur reste plus qu'à pousser... Bientôt, ces herbes aromatiques viendront parfumer les petits plats et satisfaire nos papilles » Du producteur au consommateur... Que du bonheur !
Emeric, Gabin et Kyllian,
élèves de 4ème,
MFR Saint-Fulgent.
Un accord parfait entre poisson et végétal
Mélange d'aquaculture et d'hydroponie, l'aquaponie associe la production de végétaux et l'élevage de poissons pour se nourrir écologiquement et durablement...
Comment ça fonctionne ?
D'abord, les poissons fertilisent l'eau avec leurs déjections. Cette eau, enrichie en nutriments, est ensuite envoyée dans le potager ou dans les plantes, où un maillon indispensable entre en action : les bactéries. Elles transforment l'ammoniac des déjections de poissons en nitrates, qui sont consommés par les plantes. En pompant les nitrates, les plantes purifient l'eau qui peut ensuite être renvoyée vers le bassin des poissons.
Une technique vieille comme le monde
Voilà la théorie ! En pratique, les jeunes de la MFR de Challans veulent expérimenter cette technique vieille comme le monde pour la comprendre, en créant leur propre système aquaponique d'une production condimentaire.
Simple, économique et adaptée à toutes les échelles, non-polluante et peu gourmande en eau, l'aquaponie est écologique et durable. Un bassin pour accueillir les poissons, un bac de culture, du substrat, une pompe, un petit système d'irrigation, des graines et des poissons, et le tour est joué !
Il faut dire que certains jeunes de la MFR de Challans en connaissent déjà un rayon. En 2019, pendant trois semaines en stage Erasmus+ au sein de l'association Aula Del Mar de Malaga (Espagne), ils ont pu s'initier à la pratique de ce dispositif original et en disséquer chaque rouage. D'autres élèves passionnés d'aquaponie ont rejoint le groupe "d'apprentis-sorciers" cette année, à l'instar de Hugo (seconde pro Productions aquacoles) qui vit l'expérience au quotidien dans son entreprise de stage sarthoise.
Alors, l'objectif pédagogique de l'année scolaire 2020-2021 est fixé : lancer l'expérimentation et ouvrir la MFR au public de curieux de tous horizons pour vulgariser la démarche et susciter des envies de produire "autrement" !
Les bac pro
Productions aquacoles,
MFR Challans.
A chaque repas, son tri !
Thomas, Valentin, Bryan, Théo, Justin, Romain et Thomas sont sept élèves de terminale bac pro Conduite et gestion de l'entreprise agricole, présents à la MFR de Pouzauges depuis quatre ou cinq ans.
Comme tous les jeunes en MFR, ils participent à la vie de la maison à travers les services : « Depuis le temps qu'on est ici, on a eu l'occasion de gérer les déchets plus d'une fois ! ». Ils ont constaté plusieurs évolutions : « Depuis janvier 2017, tous les emballages se trient et nous devons donc appliquer cette règle aussi à la MFR, ce qui n'est pas toujours facile. On a l'impression que les jeunes n'y accordent pas d'importance et ne font pas d'effort au niveau du tri ».
Après les repas, les emballages sont mis dans un sac jaune, les restes alimentaires au compost et les autres déchets sont placés dans le sac noir. Ce sont les jeunes de service qui s'occupent de cette répartition : « L'idéal, ce serait que chaque table fasse un premier tri en mettant tous les emballages (pots de yaourt, emballage de fromage...) dans la corbeille à pain vide, et tout le reste des déchets dans une assiette. Cela faciliterait le travail de ceux qui sont de service de salle à manger. C'est ce qu'on faisait au début, mais cette habitude se perd au fil du temps, c'est dommage ! Il y a moins de respect pour la nourriture et plus de gaspillage maintenant ». Les jeunes sont persuadés que « si chacun y met du sien, le tri peut être bien fait sans rendre la tâche pénible pour ceux de service ».
Les élèves de CGEA, MFR Pouzauges.
Trier, c'est bon pour la planète
Les élèves de quatrième de la maison familiale rurale du Poiré-sur-Vie ont décidé de réaliser une action autour du tri sélectif.
Cette activité consistait à se prendre en photo devant un sac poubelle jaune afin de montrer aux gens ce qu'ils doivent faire lorsqu'ils font du tri de déchets.
Au départ, ils ont réalisé une affiche qui explique le tri sélectif et ils se sont organisés par petits groupes de 2 ou 3. Les affiches devaient être claires, jolies et pourquoi pas drôles.
Une fois terminées, ils les ont posées dans certains endroits stratégiques de la MFR (ex : la cuisine, le foyer, les couloirs de chambres, à l'extérieur).
Ils se sont pris en photo avec leurs camarades de la classe, tenant à la main un déchet plastique à mettre dans la poubelle jaune.
Un concours photo
Afin de susciter plus d'intérêt pour leur activité, ils ont envisagé d'organiser un concours entre les différentes photos et demandé aux élèves de la MFR de voter pour la plus convaincante.
Les élèves pensent que ces réalisations ont pu convaincre les autres classes de trier leurs déchets.
« Je pense qu'il y a eu une amélioration depuis que l'on a posé les affiches », dit Logan, même s'il avoue qu'il ne s'est pas beaucoup investi : « Mais moi, perso, je n'ai pas travaillé et, du coup, le mérite revient à mes copains ».
Les élèves de 4ème,
MFR Le Poiré-sur-Vie.
Avant d'être un gazon, c'était des pneus !
L'automobile génère plein de déchets. A Mouilleron-en-Pareds, on apprend à les trier.
Dans leurs activités mécaniques, les garagistes produisent des déchets classés ou non comme dangereux.
Les élèves de la classe de 1ère bac pro Maintenance automobile expliquent comment ils organisent et gèrent leurs déchets au sein de leur entreprise et en ateliers à la MFR.
Des contenants (bacs, conteneurs) sont installés dans une zone de recyclage conçue pour faire le tri sélectif et stocker les déchets. Ils sont tous étiquetés afin de faciliter le recyclage :
« Chaque bac est clairement identifié, et les déchets imagés, ce qui nous permet de savoir où mettre le déchet sans se tromper. Dans notre métier, le recyclage est devenu un réflexe ».
Les déchets sont différenciés en plusieurs catégories : les produits dangereux (liquides de refroidissement, filtres à huile et carburant, matériels souillés comme les chiffons, bidons vides, aérosols, batteries au plomb) et les produits non dangereux (pare-brise, pare-chocs, cartons et plastiques non polluants).
Une fois les bacs remplis, ceux-ci sont récupérés par des sociétés extérieures afin d'éliminer les déchets selon la réglementation en vigueur.
Des techniques innovantes
Les pièces automobiles sont aussi réutilisées : par exemple, une pièce d'un véhicule accidenté servira pour un véhicule d'occasion.
Les pots catalytiques, eux, doivent être recyclés, car ils contiennent des métaux précieux nuisibles pour l'environnement.
Les technologies de recyclage des pneus innovent. Les pneus usagés sont utilisés. Ils peuvent être transformés en gazon synthétique pour les terrains de foot ou de rugby, en aires de jeux amortissantes pour les enfants, en sous-couches pour les routes.
Les métaux sont récupérés par des ferrailleurs et les différents composants des batteries sont utilisés pour en fabriquer de nouvelles. Il existe désormais de nombreuses solutions de gestion et de transformation. Des gestes simples mais essentiels.
Les élèves de 1ère
Maintenance automobile,
MFR Mouilleron-en-Pareds.
Le recyclage peut être pratique et ludique !
Tous les ans, la classe de 3ème de la MFR de Vouvant mène un projet. Cette année, les jeunes ont décidé de réaliser du mobilier de jardin avec des palettes récupérées.
Chaque année, la MFR propose un projet à la classe de 3ème : « Nous avions un thème imposé : la valorisation et l'aménagement de l'espace extérieur. Plusieurs idées ont été proposées comme la création d'un poulailler ou d'un potager et finalement, nous avons opté pour la création d'un mobilier de jardin ».
Ce projet s'est imposé car, à la MFR, nous avons une terrasse extérieure qui est vide et sans banc. En plus, comme le dit Louna : « C'est du recyclage ! C'est la mode de faire les choses soi-même ».
Pour mener à bien ce projet, il a fallu s'organiser : « Nous avons constitué des petits groupes et avons recherché des modèles sur Internet. Puis, nous avons voté pour le plus joli, mais aussi le plus facile à réaliser ». Comme le dit Andréa : « On n'est pas des pros ! »
Ensuite, les élèves ont pris contact avec Gildas Bailly, chef d'entreprise et parent d'élève, qui a bien voulu leur donner gratuitement des palettes. En effet, pour lui,« elles sont destinées à être jetées, autant qu'elle servent ». Il est d'ailleurs venu les livrer et le travail a pu enfin commencer.
Les jeunes ont travaillé par binômes ou trinômes pour démonter les palettes, faire le tri dans les morceaux et construire des banquettes.
Le travail s'est fait avec envie et dans la bonne humeur. Il reste des tables à réaliser, ce sera pour les élèves à la rentrée. En tout cas, précise Baptiste : « Comme c'est nous qui l'avons fait, on en prendra soin, c'est sûr ! »
Les élèves de 3ème,
MFR Vouvant.
Cette eau ô combien vitale
A la MFR de Mareuil-sur-Lay, les jeunes ont lancé trois actions pour limiter la consommation d'eau dans le jardin.
Cette année, la MFR de Mareuil-sur-Lay a, de nouveau, reçu le label Génération éco-responsable qui récompense les établissements scolaires de Vendée engagés pour le développement durable, la réduction et le tri des déchets. Durant cette année scolaire, les jeunes ont participé à des activités en lien avec ces trois engagements et, plus particulièrement, avec la gestion de l'eau .
A ce titre, les jeunes de BTS première année sont intervenus devant le conseil d'administration, afin de faire valider un plan de gestion différenciée d'entretien des espaces verts de l'établissement. Celui-ci s'est concrétisé par trois actions différentes, toutes réalisées par les jeunes scolarisés à la MFR.
La première action fut la création d'un forage de puits limitant l'utilisation du service d'eau. Ensuite, 80 % des massifs ont été paillés avec des plaquettes de peuplier, de la roche volcanique noire et des coquilles de cacao afin de maintenir l'humidité du sol et son activité biologique. Pour finir, les jeunes ont participé à des activités de binage des massifs, respectant ainsi la maxime "un binage vaut deux arrosages", et de plantation de végétaux endémiques (adaptés à leur environnement) ainsi que des plantes vivaces et du sedum. Le tout permet de gérer l'arrosage et, donc, de limiter le gaspillage d'eau .
Ce premier volet de préservation de notre ressource en eau va être accentué l'année prochaine par des mesures anti-gaspillage comme la mise en place de régulateurs de débit aux robinets et aux chasses d'eau.
Toutes ces actions permettent de sensibiliser les jeunes à l'environnement et, donc, de leur faire prendre conscience de l'importance de cette ressource naturelle qui se raréfie, et qui est de plus en plus polluée par les activités humaines. L'environnement est au coeur des préoccupations et des formations de la MFR de Mareuil-sur-Lay et, plus particulièrement, cette ressource ô combien vitale qu'est l'eau.
La classe de CAP 1ère année, MFR Mareuil-sur-Lay.

Covid : « Vous n'avez pas un métier facile »
Vivre le confinement, ce n'était pas facile pour nous, encore moins pour ceux qui ont assuré notre quotidien. Exemple les éboueurs.
Les élèves de la MFR du Poiré-sur-Vie ont pu prouver qu'ils étaient des éco-citoyens, même si'ls ont été confinés, à travers des actions qu'ils ont pu mener de chez eux.
La Covid 19 a contraint les élèves à rester à la maison et à y suivre leur scolarité. Une des élèves, en tant que membre du conseil général des jeunes, avait, avant le confinement, sollicité la classe de troisième pour qu'elle s'engage dans un projet citoyen et pour montrer que la planète mérite toute l'attention des jeunes. Il était prévu que les élèves réalisent des activités en lien avec l'éco-citoyenneté tout au long du mois de mars.
Des messages d'encouragement
Finalement, ils ont, pour certains, mené des actions individuelles en continuant le tri sélectif qu'ils réalisaient déjà à la maison familiale et en mobilisant leur famille : limiter leurs déplacements, ne pas multiplier les courses alimentaires, pratiquer le tri sélectif...
Tous ont mené une autre action solidaire en lien avec l'éco-citoyenneté en réalisant des messages de soutien aux aidants durant ce confinement, et plus spécialement aux éboueurs, à ceux qui maintiennent la propreté dans les villes et qui permettent de protéger la terre.
Voici quelques exemples des petits mots d'encouragement : « Merci et continuez à travailler malgré la situation actuelle », a dit Paulin. Lilian a écrit : « Bon courage, car vous n'avez pas un métier facile ».
Autant de messages qui ont permis de vivre mieux cette période de confinement, d'encourager ceux qui ont des rôles difficiles et enfin de participer à moins de pollution, à la préservation des espèces...
Les élèves de seconde,
MFR Le Poiré-sur-Vie.
Construire éco-responsable
Ciriac Milcent, élève de 3ème A, a enquêté sur les constructions éco-responsables qui sont en plein essor.
Qu’est-ce qu’un bâtiment éco-responsable ?
Il privilégie des matériaux naturels et recyclables qui limitent le gaspillage d’énergie et l’utilisation des énergies fossiles non renouvelables. Dans l’idéal, c’est un bâtiment de petite taille qui doit être autonome et s’auto-suffire.
Toutes les astuces
pour bien construire
Il a posé la question autour de lui : quels éléments peuvent relever de la construction éco-responsable ?
L’isolation des combles avec de la laine de verre qui évite une déperdition de la chaleur procurée par le poêle à bois (avec répartiteur de chaleur dans les chambres).
La rénovation du revêtement extérieur à la chaux, ce qui permet aux murs en pierre de respirer et d’évacuer l’humidité ambiante, afin d’éviter d’éventuelles moisissures dans la maison.
L’installation de panneaux solaires permettant la production d’eau chaude et d’électricité.
L’alimentation en eau de la maison par un forage indépendant.
Une démarche
pour la planète
Autre question : quelle est l’utilité de construire un bâtiment éco-responsable ?
Un bâtiment éco-responsable a moins d’impact négatif sur l’environnement par l’utilisation de matériaux naturels, plutôt que de matériaux issus de la transformation industrielle. Mais, le coût des bâtiments éco-responsables reste élevé.
C’est avant tout la préservation du milieu naturel et la limitation d’émanations de gaz à effet de serre qui est en jeu.
Ciriac MILCENT, 3ème A,
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Visa pour la voiture électrique
Les élèves du certificat de qualification professionnelle Technicien après vente automobile ont passé une formation d'habilitation électrique afin d'être en droit de consigner et déconsigner des véhicules hybrides et électriques. Une sorte de visa.
L'objectif de cette formation est d'acquérir les compétences nécessaires pour mettre hors tension ce genre de véhicules afin d'intervenir sans danger.
La partie théorique concerne le fonctionnement du circuit électrique : comment mettre hors tension le véhicule, les règles de sécurité, la signification des abréviations. La pratique permet de mettre en application ces connaissances lors de jeux de rôle professionnels réalisés sur un véhicule.
En quoi consiste la consignation d'une automobile ? Il faut tout d'abord identifier le véhicule, délimiter et mettre la zone en sécurité et vérifier qu'il existe un point d'eau et un extincteur à proximité. Il faut ensuite enlever la clé et la mettre dans une boite spécifique et l'éloigner du véhicule. On vérifie l'équipement de protection individuelle (sous-gants, sur-gants, casque avec visière) et on garde un téléphone portable à proximité. Une fois le plug débranché, on procède à la vérification d'absence de tension et on met le plug dans une boîte à tenir éloignée. La déconsignation est le procédé inverse.
Cette formation a permis l'obtention d'une attestation d'habilitation électrique requise pour ces interventions.
Les élèves techniciens
après vente automobile,
MFR Mouilleron-en-Pareds.
Un fil rouge qui a fleuri le confinement
Les élèves de la MFR de Mareuil-sur-Lay ont vécu un confinement champêtre.
Mi-mars, les élèves de la MFR de Mareuil-sur-Lay ont été confinés chez eux à cause de la pandémie mondiale de la Covid 19. Les jeunes n'ont plus eu accès aux stages en entreprise et ne sont plus venus à la MFR. La continuité pédagogique s'est néanmoins mise en place mais la question du réel intérêt des plans d'étude s'est posée.
« Le plan d'étude est un travail d'alternance qui interroge le jeune sur la vie active de l'entreprise ». Il n'était donc plus judicieux pendant cette période de confinement.
Pour pallier cette activité, la MFR de Mareuil-sur-Lay a décidé de mettre en place un fil rouge pour les jeunes de 4ème et de 3ème. Chaque semaine, ils recevaient un thème différent.
La MFR a ainsi demandé aux jeunes de cueillir des fleurs sauvages, puis de créer un joli bouquet, de le prendre en photo et de l'envoyer à l'établissement.
« Les jeunes se sont investis et nous avons reçu de magnifiques compositions. Notre objectif a été d'élaborer un diaporama pour la fête des mères ». Il a été envoyé aux familles pour qu'elles puissent découvrir les compositions florales de leurs enfants.
« Avec cette action, nous renforçons la culture de l'établissement autour de l'environnement naturel. Pour preuve, la moitié de nos troisièmes se projette en formation paysage au sein de la maison familiale ».
Les jeunes,
MFR Mareuil-sur-Lay.
Nettoyer la nature, notre projet
Les deux classes de 3ème des Hermitans travaillent chaque année sur le thème de l'environnement, plus précisément sur la gestion des déchets.
Depuis une quinzaine d'années, Philippe Bienvenu, moniteur, propose et accompagne les jeunes de 3ème dans la réalisation de ce thème qui se déroule en plusieurs étapes.
Philippe, proche de la nature, tient beaucoup à cette thématique. « La situation est alarmante et il est, donc, important aujourd'hui pour cette génération de lui faire comprendre les enjeux écologiques, économiques et sociaux liés à la pollution ». La MFR s'associe au groupe alimentaire Leclerc à travers son action nationale "Nettoyons la nature !"
Ouverture et réflexion
Selon Philippe, il y a deux objectifs. « Tout d'abord, une ouverture d'esprit pour ces jeunes qui ne peuvent que constater un demi siècle de consommation de produits de plus en plus emballés et suremballés. C'est aussi une réflexion collective sur la préservation de l'environnement local vendéen à travers son littoral et ses 250 km de côtes dont 120 de plages ».
L'action
En amont, les jeunes créent avec le moniteur un plan d'étude avec lequel ils repartent. Après avoir questionné leur entourage (famille et maître de stage), une mise en commun à la MFR permet d'échanger. Ensuite, l'opération nettoyage des plages est organisée sur une demie journée où les jeunes équipés de gants et de sacs plastiques ramassent les déchets sur une des plages des Sables-d'Olonne.
Chaque année, la quantité de déchets récoltés est différente selon la météo marine. Cela varie, donc, entre 20 et 100 kg. Le type de déchets le plus ramassé reste le plastique sous toutes ses formes.
Un apport théorique finalise ce thème : vidéo et questionnaire sur le 7è Continent, visite du site Trivalis-Vendée-tri, centre qui reçoit et traite les emballages ménagers des Vendéens. Et, en bilan, le moniteur met en avant les efforts entrepris par ces jeunes dans leur quotidien de citoyen.
Évolution
Philippe envisage de faire évoluer ce thème en s'associant avec l'ONG Surfrider Foundation Europe, ayant pour but la protection et la mise en valeur de l'océan, du littoral, des rivières et de toutes les populations qui en jouissent.
Les élèves de 4ème,
MFR Venansault.
Enterrer son slip peut être instructif
Une valise pédagogique ludique pour une meilleure compréhension des sols agricoles
Sylvie Ravard, monitrice à la maison familiale de Saint-Martin-de-Fraigneau, est passionnée par les sols et leur fertilité. C'est donc tout naturellement que pour son projet pédagogique, elle a proposé aux techniciens agricoles première année de co-construire une valise pédagogique pour observer, diagnostiquer les sols et pouvoir adapter les pratiques culturales.
Pourquoi le sol ?
Le sol ou plutôt les sols ont de multiples fonctions. Ils fournissent des services écosytémiques essentiels à la vie sur terre : fourniture d'aliments, purification de l'eau, régulation du climat, habitat pour de multiples organismes... Le sol est le capital le plus important en agriculture, à égalité avec le capital humain, financier et technique. L'agriculteur a, donc, un devoir de préservation de ses sols et de leur fertilité.
Pourquoi une valise ?
Les techniciens agricoles ont choisi cette formation pour, demain, être exploitants ou salariés agricoles. Pour exercer ces métiers, ils auront besoin d'outils qui leur permettront de contrôler la conduite durable de l'activité agricole. Il est, donc, nécessaire qu'ils aient à leur disposition des outils simples d'utilisation, mobiles, utilisables sur tous les sols.
Que contient cette valise ?
Cette valise renferme des contenants et des produits du quotidien, présents dans n'importe quelle grande surface. Chaque contenant et chaque produit va permettre à travers des expériences ludiques d'observer des aspects physiques, chimiques ou biologiques du sol. Chaque test est guidé par une fiche synthétique recto-verso qui reprend des notions essentielles, le mode opératoire, les observations, les conclusions. Chaque fiche permet ainsi d'observer, de diagnostiquer un aspect de son sol. Une rubrique "Pour aller plus loin" clôture ces fiches pour aider les apprenants à proposer des voies d'amélioration et ainsi assurer la pérennité et la fertilité de leur sol en adaptant leur pratique culturale.
Pourquoi enterrer des slips ?
Lors de la création et de la mise en oeuvre de ce projet, les apprentis ont particulièrement apprécié le "test du slip". Ce test consiste à enterrer un slip en coton dans un sol et le laisser en terre de 2 à 3 mois. Nous pouvons ainsi observer la vie du sol : les trous formés sont le résultat des "habitants" du sol. Plus il y a d'organismes dans le sol, plus le sol est riche, se renouvelle rapidement et permet à la végétation de pousser.
J'ai beaucoup apprécié d'accompagner ces jeunes. Nous pouvons apprendre autrement l'agronomie des sols ! Merci pour cet échange, cet outil ne demande qu'à vivre et à se pérenniser pour les prochaines promotions...
Sylvie RAVARD, monitrice,
MFR Puy Sec.
Déchets aliments... terre !
Cette année, les jeunes de la MFR de Challans ont décidé de collecter les déchets de la cantine pour réaliser un compost destiné au jardin de la maison.
« Tout d'abord, il a fallu apprendre à bien trier nos déchets pour que notre compost soit de bonne qualité. Et ce n'est pas toujours facile ! » A la fin du repas, une brigade verte de deux élèves collecte les restes de chaque table et attention à ne pas se tromper : les emballages d'un côté, les épluchures, pelures et restes de pain de l'autre. Les premiers finiront au recyclage, et les seconds auront droit à une nouvelle vie pour fertiliser le potager ! « Qu'elles seront belles nos tomates et cucurbitacées ! Mais, bien sûr, notre premier fournisseur de matière organique, c'est Sébastien, notre cuisinier qui met de côté les épluchures de pommes de terre ou de carottes ».
« Pour un bon compost,
il faut être patient »
Les jeunes déposent, donc, quotidiennement, cette précieuse collecte dans un bac en bois réalisé par leurs prédécesseurs : « Une fois par mois, nous aérons notre compost, en brassant délicatement ...ou pas ! Bien sûr, il faut être patient pour voir ces éléments se décomposer peu à peu et se transformer, au fil des semaines, en un compost 100 % made in MFR ! »
Les jeunes,
MFR Challans.
Du local dans les assiettes
La restauration à la MFR de Venansault a une particularité, celle de favoriser les circuits courts. En effet, après un bac pro Cuisine obtenu à la MFR de Saint-Michel-Mont-Mercure, Yvan, nouveau maître de maison est arrivé en 2016. A cette époque, c'était une entreprise extérieure qui gérait les repas et le conseil d'administration voulait changer son fonctionnement. D'un commun accord, Yvan a décidé de mettre en avant les produits locaux et bio afin de favoriser l'agriculture locale sachant que la MFR forme nos futurs agriculteurs.
Fils d'agriculteur
En tant que fils d'agriculteur, Yvan a toujours vécu dans ce milieu. C'est, donc, par conviction personnelle qu'il veut développer cette nouvelle façon de travailler. L'équipe veut aussi favoriser l'économie locale, réduire les transports de marchandises pour le bien être de la planète en visant une meilleure qualité des produits.
Les fournisseurs principaux sont localisés en Vendée tels que Viandissime du Poiré-sur-Vie pour la viande et Devaud de la Chaize-le-Vicomte pour les fruits et légumes. Les produits sont labellisés : AOP, Bleu blanc coeur. Les yaourts sont biologiques.
D'une pierre deux coups
Les jeunes de la MFR savourent les repas proposés par Yvan. La plupart d'entre eux, futurs agriculteurs, apprécient également ce fonctionnement qui favorise l'économie locale et, en même temps, participe au bien être de la planète.
Les élèves de 4ème,
MFR Venansault.
Stop au gaspillage, vive le compost
Composter, un geste d’avenir. Les élèves de la MFR de L'Herbergement l'ont compris.
Depuis maintenant 10 ans, la MFR de L’Herbergement a mis en place, petit à petit, trois composteurs pour sensibiliser les élèves au tri des déchets mais surtout au gaspillage alimentaire. Après chaque repas, les élèves qui sont de service mettent les restes alimentaires, comme par exemple les épluchures de légumes ou encore les serviettes en papier dans le compost. Ils sont très investis même si parfois le moment du brassage du compost est délicat niveau odeur. Cela a permis de réduire les sacs de tout-venant et également le nombre de passages des poubelles. Les jeunes ont appris à prendre juste le nécessaire dans leurs assiettes.
Le compost est mélangé plusieurs fois par semaine pour le bac en activité puisqu'un roulement est assuré entre les trois bacs à compost. Pour faire un bon compost, il faut le laisser reposer avant utilisation. Les élèves vident les bacs de compost dans un tas au fond du jardin avec des feuilles et des branchages.
Ces actions ont permis d'acquérir le label Trivalis écocitoyen. Il a été attribué assez rapidement au vu du succès d'utilisation. Pour récompenser cela, un arbre a été offert et planté. Un partenariat avec la commune a même été mis en place. La cantine scolaire de L’Herbergement a accès au compost de la MFR. Elle peut ainsi déposer les restes des repas des enfants et contribuer aux efforts sur le gaspillage. Ensuite, les jeunes se servent du compost pour enrichir la terre des fleurs et du potager.
Pour les élèves de la MFR le compost sert à éviter le gaspillage de nourriture et à faire un bon terreau naturel pour les plantations.
Delphine, Anatole, Camille, Eva, 1ère SAPAT,
MFR L’Herbergement.
Opération gobelets écolos !
Tous les ans, la MFR de Vouvant organise un loto afin de financer les différents voyages d'études : « Cette année, nous avons voulu innover et apporter une touche écolo à l'action ».
En décembre, les jeunes ont eu l’idée de créer des gobelets éco-responsables avec le logo de la MFR. L’objectif de cette action est de proposer une alternative aux gobelets en plastique et de laisser la possibilité aux joueurs présents de repartir avec moyennant une consigne d’un euro.
Une subvention
de Trivalis
« Nous avons proposé l'idée à Emilie Lelaure, la directrice. Celle-ci nous a donné un avis favorable. Suite à son accord, nous avons fait réaliser différents devis sur Internet. Nous avons choisi de travailler avec Eco-cup, car le prix était le plus attractif. De plus, la directrice nous a dit qu’on pouvait se faire sponsoriser les gobelets par Trivalis à hauteur de 30 % ».
C’était une bonne nouvelle pour les jeunes. L’opération gobelets écologiques a finalement peu pesé dans le budget du loto. La demande de subvention Trivalis a été faite par la MFR, et les gobelets sont arrivés peu après avec le logo imprimé dessus.
Au final, les gobelets ont servi le jour du loto, mais ils servent encore régulièrement lors de manifestations auxquelles la MFR participe. C'est devenu un support de communication pour la MFR !
Les jeunes,
MFR Vouvant.
Trier, c'est vital pour la planète
Aujourd’hui, nous devons protéger notre planète. Des modes de recyclage ont été mis en place par l’Etat. Maintenant, trier un déchet devient un acte vital.
Une élève de première bac pro Services aux personnes et aux territoires (SAPAT) a un mode de vie autour du recyclage très intéressant. Elle possède chez elle cinq moutons dans un champ, six poules et une cane dans un poulailler ainsi qu'un chien. Dans son jardin, également un compost.
Tout ceci permet de minimiser les déchets ménagers puisque l’ensemble des déchets végétaux est donné aux moutons, aux poules ou mis au compost. Les déchets osseux sont réservés au chien et les déchets plastiques sont recyclés dans la poubelle du tri sélectif. Les verres et les journaux sont déposés dans les conteneurs.
Accessoires zéro déchet
Cette élève trie tout ce qu’elle peut, mais il y a une chose qu’elle ne peut pas recycler, ce sont les lingettes, les cotons et les mouchoirs. Il existe une alternative à ce problème : des lingettes et des mouchoirs en tissu. Cette solution permet de faire des économies et de réduire encore plus notre impact sur la planète. Cette méthode a été adoptée par plusieurs familles comme celle d’une autre élève de la même classe dont la maman fabrique des accessoires "zéro déchet".
Laurine BERTON, Ameline BUREAU, Lesly GUINAUDEAU et Emma PAILLAT,
1ères bac pro SAPAT,
MFR IREO Saint-Fulgent.
Quand les abeilles nous emballent
Afin de limiter la propagation des déchets plastiques, les jeunes de la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie ont réfléchi à un nouveau moyen pour envelopper les aliments.
L'emballage à la cire d'abeille
Lors d'une veillée animée, les jeunes du CFA-MFR ont réfléchi sur les différentes possibilités de réduire nos déchets dans notre vie quotidienne.
« Pour conserver les aliments, nous utilisons souvent des emballages en plastique qui polluent un peu plus notre planète, chaque jour ». Les apprentis ont cherché une solution pour pallier cette problématique. Ces derniers ont proposé de fabriquer, lors d'une soirée, des emballages en faisant fondre de la cire d'abeille sur du tissu.
Les avantages
Ce système est non seulement écologique mais également économique. Il s'agit d'un emballage très facile à réaliser et peu coûteux. Ce dernier s'entretient très simplement. Après utilisation, il suffit juste de le rincer à l'eau claire. La cire d'abeille est un produit naturel.
Son utilisation
L'utilisation est très pratique. Il suffit de chauffer le tissu avec ses mains avant de le déposer sur un bol, une assiette ou autre contenant ou sur l'aliment lui même.
Les apprentis,
CFA-MFR Saint-Gilles-
Croix-de-Vie.