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Pour grandir en MFR
Pour Cléa, même les animaux sont sympas. A la MFR de Venansault, le quotidien aide à devenir grand grâce à la valorisation que procurent les stages et à la richesse du groupe qui aide au vivre ensemble.
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Agriculteur - vidéaste
Kenaël ne se contente pas de se former sur l'exploitation agricole où il est apprenti. Il filme, pour lui mais aussi à la demande, les animaux, les cultures et son travail. Il réalise ses vidéos à l'aide d'un drône performant.
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Depuis 3 générations
Maud élève à la MFR de Puy Sec, une histoire de famille. Avant elle, y sont passés son père et ses deux grands pères. Malgré le temps, ni l'esprit maison, ni les valeurs, ni le rythme des stages n'ont changé.
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Petits bonheurs à la MFR
A la MFR de Challans, les petis bonheurs sont le sel de la vie au quotidien : les copains, les repas du chef, la solidarité en mettant la main à la pâte pour les services. Sans compter les veillées, le plaisir de se retrouver.
Ils apprennent à cuisiner le bonheur
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N° 22 - Février 2022 | www.formation-alternance-vendee.com |
Merci aux jeunes pour ce journal
Parce qu'il est essentiel, plus encore lorsque le contexte n'est pas à la fête, de repérer ce qui nous booste, nous motive et recharge nos batteries, nous avons voulu un journal qui parle des petits plaisirs et des grandes joies. De tous ces instants qui font briller notre quotidien. Nous avons, donc, décidé, avec le comité de rédaction du journal, de laisser la parole aux jeunes afn qu'ils nous livrent ce qui les rend heureux, eux, ados, aujourd'hui.
Quand ils ont listé les éléments sur lesquels ils souhaitent s'exprimer, nous avons tous éprouvé beaucoup de joie et de fierté. Ils ont souligné et mis en avant, de leur propre initiative, des valeurs humaines chères à notre réseau des Maisons familiales rurales. Ils ont voulu parler de la famille, des amis, des passions et de la culture, du travail, de l'ouverture aux autres, mais aussi de l'école et de leur vie à la MFR.
Heureux d'accompagner
les jeunes
Nous devons bien avouer, que, grâce à leur enthousiasme, ils nous motivent dans nos missions, nous, adultes, membres des équipes et administrateurs des MFR. Nous sommes heureux d'accompagner ces jeunes à bien vivre aujourd'hui et à se projeter, épanouis, vers demain.
La fédération départementale des MFR de Vendée.
L'amitié, c'est sacré
« Avec mon meilleur ami, plus de 10 000 kilomètres nous séparent. Nous avons appris à nous connaître vraiment au collège et, aujourd'hui, c'est mon pilier. Mais, il y a six mois, Il est parti vivre à La Réunion. Même si nous sommes comme chien et chat, on peut difficilement se passer l’un de l’autre. Malgré le décalage horaire, il est comme un frère, et l’idée de nos retrouvailles est un moteur dans ma vie ».
Anne-Lise, 1ère, MFR Vouvant.
Le bonheur selon Brigitte 88 ans
Les élèves de la classe de 4ème se sont interrogés sur la notion du bonheur et, pour cela, ont interviewé Brigitte, résidente d'un EHPAD au Poiré-sur-Vie afin de lui demander ce que représentait pour elle le bonheur quand elle était adolescente.
Aujourd'hui, Brigitte a 88 ans. Le bonheur s'est envolé. Elle parle de son adolescence avec nostalgie, une vie simple, à la campagne. Elle a toujours été gourmande, aime les gâteaux, les tartes aux fraises et aux figues.
Le bonheur, c'est d'être avec les autres
Elle aimait beaucoup être avec ses camarades. A l'école, comme plus tard, elle prenait plaisir à écouter et lire des poèmes. Charles Baudelaire est un de ses auteurs préférés : « Voici venir le temps ou chaque fleur... »
Ce qui la rend la plus heureuse, c'est d'aimer les autres : « Le bonheur, il ne faut pas le lâcher, il faut courir vite comme dans un champ », ajoute-t-elle.
Cet échange très riche et émouvant a aussi été l'occasion, pour les jeunes de 4ème, de définir le bonheur.
Pour Ethan, « le bonheur, c'est la famille, les amis, les sorties, les jeux et se sentir aimé ». Pour Lily-Rose, « c'est un moment de partage ». Pour Enzo, « c'est dire je t'aime à des personnes que l'on aime, c'est la joie de vivre avec sa famille ». Janelle termine : « Le bonheur, c'est un résumé de tout cela ».
La classe de 4ème, MFR Le Poiré-sur-Vie.
La cuisine m'apaise
« Mes moments de bonheur à moi, c’est lorsque je me retrouve dans ma petite bulle aux fourneaux.
La cuisine, et plus particulièrement la pâtisserie, m’aide à m’apaiser. Cette activité nous rapproche, en nous permettant de passer ensemble des instants privilégiés. J'aime faire des expériences, mélanger des saveurs. J’aime aussi l’idée de rassembler des gens et de leur faire plaisir ».
Bettyna, 3ème, MFR Vouvant.
La musique pour vibrer
« La musique me fait vibrer. J’ai commencé le piano à l'âge de six ans, et j’ai appris par moi-même. J’ai l’oreille musicale, j’écoute, et je reproduis. Je compose mes propres morceaux.
Mes sons me permettent aussi d’exprimer des textes que j’écris en rappant. Je suis très perfectionniste.
Réservé par nature, cette passion me permet d’extérioriser mes émotions ».
Mathis, 3ème, MFR Vouvant.
Artiste dans l'âme
« Ma passion, c’est le jonglage. Depuis un an et demi. Dès que j’ai une pause, je m’entraîne. Ça demande beaucoup de concentration. En ce moment, j'apprends à cracher du feu ! Tout d’abord, il faut s’entraîner avec de l’eau pour apprendre à cracher sans craindre le retour de flamme, puis, avec de la farine, pour s’habituer à cette texture en bouche. Enfin, on peut essayer avec de l’essence ».
Hugo, 3ème, MFR Vouvant.
Tous en chœur pour la soirée blind test !
Les élèves de terminale de la MFR de Vouvant organisent des soirées blind test pour le plus grand bonheur des élèves de la classe de troisième !
Jeudi soir, 20 h. Les élèves de terminale de la MFR de Vouvant invitent les élèves de troisième à s’asseoir autour d’elles.
Ce soir, les aînés de la MFR organisent la soirée blind test ! Tout le monde est très excité, les équipes se forment, certains parlent de revanche sur la dernière fois… La tension est à son comble ! Et ce n’est pas Jessica Lenne, l’animatrice, qui dira le contraire !
Créer du lien entre les classes
« Tout a commencé au retour de la semaine de BAFA, on a pensé que ça pouvait soulager l’animatrice si les terminales prenaient en charge cette activité, d’autant plus que la veillée blind test est notre veillée préférée. Alors, on s’est proposées de mettre ça en place », expliquent Cassy et Callistine.
Au début, l’animatrice fut un peu réticente, de peur que le vacarme l'emporte.
Mais, contre toute attente, les troisièmes, qui sont presque toujours présents à la MFR en même temps que cette classe de terminale, sont demandeurs !
Prendre confiance
Ils adorent l’initiative de leurs aînés !
Cela permet également de créer plus de liens entre eux en-dehors des temps de classes, mais aussi des amitiés avec les terminales.
« On les a bien découverts, parce qu’on n’aurait pas cru que certains se seraient pris au jeu, mais, au contraire, on est agréablement surprises de voir certains se lâcher, prendre confiance en eux pour s'exprimer devant tout le monde ! »
L’idée a, donc, germé chez ces deux jeunes filles de terminale, puis a conquis le reste de la classe.
La bonne ambiance est au rendez-vous. L’idée est, surtout, de prendre plaisir à organiser ces soirées ensemble et pour les autres : « C’est encore plus drôle de jouer avec les troisièmes, car ils sont dans la compétition ! Ils ont vraiment envie de gagner, et ça ajoute du piment à la soirée ! »
La classe de terminale, MFR Vouvant.
La maison familiale, c'est super !
Anaëlle, Germain, Alban et Lucas nous font part des petits bonheurs de la MFR
Le bonheur, c'est d'arriver à la MFR le lundi matin et de retrouver les copains !
Le bonheur, c'est d'être tous réveillés dès 6 h 45, ça met de bonne humeur !
A notre écoute
Le bonheur, c'est d'apprendre ensemble, en groupe, de faire des sorties pour découvrir des entreprises, des métiers...
A la MFR, les moniteurs sont à notre écoute, on peut discuter, échanger.
Le bonheur, ce sont les repas du chef : taco ou burger frites ! Le bonheur, c'est de se retrouver au foyer pour se détendre ou, enfin, passer un peu de temps avec notre téléphone !
Le bonheur de vivre ensemble
Le bonheur, ce sont les veillées bowling ou les sorties à la zone de loisirs.
C'est faire une partie de billard ou de baby-foot entre élèves dans la salle de jeux. Le bonheur, c'est que tout le monde mette la main à la pâte pendant les services.
Et tous ces petits bonheurs nous font dire que la MFR, c'est vraiment super !
La classe de 3ème C, MFR Challans.
Valoriser les belles réussites
Les élèves de la classe de première de la MFR du Poiré-sur-Vie se sont interrogés sur le bonheur en participant à l'assemblée générale du 26 novembre dernier qui, cette année, avait pour thème la réussite.
Ils ont interrogé la classe de seconde et réalisé des capsules vidéos qui ont été visionnées lors de l'assemblée. Ils ont également interviewé des anciens élèves.
La classe de seconde
Grâce à des capsules vidéo sur leurs réussites depuis qu'ils sont à la MFR, les élèves de la classe de seconde ont parlé de leurs rencontres, de leurs succès dans leurs études. Ils ont aussi évoqué leurs lieux de stages et le plaisir qu'ils leur ont procuré.
Les anciens élèves
Lorenzo et Capucine ont animé une table ronde avec des anciens élèves qui ont ainsi fait un retour sur leur parcours à la MFR et sur leur situation aujourd'hui. Tous ont adoré leurs années passées dans l'établissement et ont raconté quelques anecdotes.
La classe de 1ère, MFR Le Poiré-sur-Vie.
Le bonheur est dans le parc
La classe de BTS2 Aménagements paysagers de la MFR de Mareuil-sur-Lay a répondu à un appel à projets.
Dans le cadre d’une sollicitation organisée par la commune de Mareuil-sur-Lay, les élèves de BTS2 ont élaboré un projet d’aménagement du paysage sur le site de La coulée verte. Leur but, créer un espace de détente extérieur intergénérationnel : « On est parti d’un terrain presque nu. Il a fallu tout réinventer, explique Florian. Cela pousse à la créativité ».
Par groupes, ils ont proposé des idées d'aménagements. Le site sera construit autour de plusieurs pôles thématiques qui formeront un chemin jusqu'à la rivière : « Il y aura aussi bien des jeux pour enfants que des espaces de détente pour lire, manger, faire du sport ». Certains conçoivent une ferme ludique avec des animaux. Les possibilités de l’imagination se confrontent aux contraintes : « On doit garder en tête de ne pas dénaturer le site. On cherche à conserver au maximum les végétaux existants ».
Compliqué mais stimulant
Avec un mois pour répondre à la demande, les élèves de BTS2 ont travaillé d’arrache-pied. Le stress devient un élément de motivation pour se dépasser : « C’est compliqué, mais stimulant », retient Théo.
Cette première expérience de commande est un bon entraînement à l’utilisation des logiciels de conception et « même si cela n’aboutit pas à un véritable chantier, on aura forcément appris ».
Si un des groupes est choisi par la mairie, les élèves devront défendre leur aménagement lors d’une présentation orale : « Si personne n’est retenu, ce n’est pas grave. Le projet en lui-même nous a plu. Ce serait bien de faire une visite de chantier à l’avenir, pour savoir ce que le site deviendra ».
La classe de BTS2, MFR Mareuil-sur-Lay.
Ecrire pour une meilleure estime de soi
Depuis le début de l'année scolaire, les élèves de troisième de la MFR de Bournezeau cherchent la recette du bonheur. Ils la trouvent en créant leur carnet des réussites.
« Nous avons réfléchi et nous pensons que l'ingrédient principal de cette recette est l'estime de soi. A partir de ce constat, nous avons commencé par définir ce qu'est l'estime de soi. Nous avons déterminé que cela revient à avoir confiance en soi, être capable de se complimenter, de se remettre en question à partir d'un jugement sur soi-même, de définir ses échecs et ses réussites. Il nous a, alors, été proposé plusieurs activités individuelles ou en groupe et nous avons participé à des ateliers. Par exemple, en début de cours, on nous a distribué des smileys qui représentent des émotions et nous devions montrer comment nous nous sentions en faisant référence à celui que nous avions choisi.
Il nous a été proposé de réaliser un carnet de nos réussites. Chaque élève possède son carnet et écrit ses réussites de la journée, de la semaine. Il est composé de plusieurs parties. Nous écrivons dedans nos émotions et tout ce qui est positif pour augmenter notre confiance en nous. Ainsi, nous pouvons nous rendre compte de tout ce que nous savons faire, des progrès réalisés.
Le carnet nous aide à nous sentir mieux et à améliorer notre confiance en nous ».
Lucie : « Je n'ai pas confiance en moi, et je trouve que c'est une bonne initiative de mettre cela en place, car c'est nous qui le créons, dans la forme et le contenu. Personnellement, ce carnet m'aide à avancer, il m'encourage, m'oblige à me fixer des objectifs. Ecrire dans ce carnet ce qu'on ressent n'est que positif ».
Meidhi : « Ce carnet permet aux élèves de se donner confiance afin de prendre la vie dans les deux sens comme le montre le poème "Prends la vie dans le bon sens" de Leni Cassagnettes ». (1)
Lucie et Meidhi, élèves de 3ème, MFR Bournezeau.
(1) Enseignante de Haute Savoie, spécialisée dans les difficultés scolaires.
Le bien-être à la MFR
Le mardi 7 décembre, les élèves de quatrième de la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie sont partis à la rencontre de Zoé et Tom en classe de première bac professionnel TBEE (Technicien du bâtiment, études et économie) et ORGO (Organisation du gros œuvre). « Nous souhaitions en savoir plus sur leur parcours et sur leur bien-être à la MFR et dans leur formation ».
Au bureau ou sur le chantier
Zoé est élève en première TBEE et Tom en ORGO. Ils suivent certains cours en commun mais ont, quand même, quelques différences. En formation TBEE, l'activité s'exerce plutôt dans les bureaux et en ORGO sur les chantiers.
Pour leur bien-être et surtout leur sécurité, ils portent des EPI (Équipement de protection individuelle) comme un casque, des chaussures de sécurité, une tenue adaptée au travail.
C’est important, pour eux, d’avoir de bonnes relations avec leurs collègues pour bien travailler ensemble et, au final, que le client soit content.
Des activités pour souffler
Pour décompresser, ils pratiquent une activité sportive le week-end ou après le travail.
A la MFR, sont proposées aux jeunes des séances de sophrologie (lire page 15) pour les aider à décompresser et à bien se préparer aux examens.
La classe de 4ème, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Trois générations de bonheur à Puy Sec
Maud, en 3ème, a invité ses grands-pères, Michel Girard, 85 ans, Michel Belly, 64 ans, et son papa, Rodolphe Girard, 51 ans, à témoigner de leurs années à la MFR.
Michel Girard était élève dans la seconde promotion de la MFR, de 1951 à 1953. A l’époque, la MFR se trouvait encore à Fontenay-le-Comte. Il fallait faire 15 km à vélo pour arriver le lundi, puis la même chose pour le retour, le samedi, après le repas, mais surtout après le ménage !
Un directeur et un moniteur géraient, alors, la seule classe. Le moniteur dormait sur place avec les jeunes et, le matin, il fallait choisir entre la messe de 7 h et un temps de révisions avec questions du moniteur à la fin.
L’alternance était toujours la même : une semaine à la maison familiale et deux semaines de stage : « On était heureux d'aller en stage chez nous, car on était bien préparé à reprendre l’exploitation agricole de nos parents. J'ai moi-même repris l’affaire familiale avec quelques terres travaillées à l’aide d’un cheval. J'ai traversé les années et, aujourd'hui, je pianote sur un clavier d’ordinateur ! »
L'arrivée des filles
C’est au tour de Michel Belly (années 1974 à 1976) : « Moi, j'étais sur le site de Puy Sec. Je retrouvais l’esprit MFR et, surtout, l'alternance d'une semaine de présence à la MFR et deux en stage. Nous étions plus nombreux à la MFR avec trois classes de BEPA qui venaient à la MFR les unes à la suite des autres ». Il enchaîne : « A l'époque, nous faisions aussi les services à la semaine. Ce qui nous rendait heureux, c'était d'entretenir le bois en ramassant les feuilles, en taillant les arbres ou en tondant la pelouse. Aujourd'hui, c'est la surprise de voir que ce service n'existe plus ».
C’est au tour de Rodolphe Girard d'évoquer son expérience heureuse à la MFR dans les années 80, avec l’arrivée des filles : « C'était une nouveauté, elles dormaient toutes dans une grande chambre ».
La MFR a-t-elle rendu les jeunes heureux au fil des années ? Au fur et à mesure des échanges, les jeunes se rendent compte que l’esprit MFR, les valeurs sont toujours les mêmes et que la vie, ici, n’a pas vraiment changé : « Nous aimons aller en stage, découvrir des métiers mais aussi revenir à la MFR de Puy Sec. On y passe toujours de très bons moments qui seront autant de beaux souvenirs ». La classe de 3ème, MFR Puy Sec Saint-Martin-de-Fraigneau.
Les petits plaisirs quotidiens de la MFR
Des élèves de CAP agricole jardinier paysagiste 2ème année ont réfléchi à ce qui les rend heureux à la MFR de Mareuil-sur-Lay.
Avec des semaines en milieu professionnel parfois intenses, la MFR peut être reposante. Entre les cours et les devoirs, les élèves trouvent des petits plaisirs à l’école. Chacun est heureux à sa manière.
« C’est ma troisième année à la MFR et je m'y sens bien », raconte Kévin. Moments les plus appréciés des élèves, les temps de vie résidentielle permettent de souffler après une longue journée de cours. Le repas et les pauses sont des instants de convivialité : « On peut se sociabiliser et apprendre à connaître les élèves des autres classes », affirme Aurélien. Parfois, les veillées sont l’occasion de sortir de l’établissement : laser game, bowling, escape game… Plein de plaisirs qui illuminent la semaine !
En discutant, les élèves ont réalisé que même les cours ont des côtés positifs : « J’aime bien quand on rigole avec les moniteurs ou quand on échange avec eux. J’adore quand un moniteur nous parle de son évolution professionnelle. On sent que les gens ici sont passionnés par leur métier ! », dit Lounes.
Les élèves apprécient les différentes méthodes d’apprentissage : la vidéo, les TP, les visites pédagogiques, les cours sur informatique : « On ne reste pas assis sur notre chaise ! », conclut Mathis.
À y réfléchir, la MFR a du bon. Les petits plaisirs quotidiens s’y cachent partout !
La classe de CAPA2, MFR Mareuil-sur-Lay.
Ces jeunes venus de si loin pour se former
La MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie accueille des jeunes apprentis étrangers dans ses différentes filières. Ils confient leurs impressions.
La MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie a ouvert ses portes à l'international depuis plusieurs années. Ces jeunes venus de très loin, mineurs non accompagnés, ont exposé leurs premières impressions quand ils sont arrivés en France. Certains ont trouvé qu'il fait plutôt froid et ont découvert les manteaux. D'autres ont raconté qu'ils ont été surpris par l'habitat. Pour eux, les maisons se ressemblent. Nos habitudes alimentaires ne les ont pas laissés indifférents. Malick (Guinée) a été étonné que nous mangions du porc, nourriture interdite dans son pays.
Une intégration facile
Certains ont éprouvé des difficultés en classe face à la barrière de la langue : « Je ne parlais pas le français, quand je suis arrivé , mais le bambara (1). En cours, au début, c'était difficile, pour moi, de comprendre, mais je suis content de mieux suivre les cours aujourd'hui », confie Oumarou (Mali).
« Depuis que je suis arrivé en France, je me sens mieux, la population est sympathique », indique Malick.
Contents de leurs progrès
Ces jeunes apprentis allophones (2) confient que la MFR leur a permis d'apprendre la langue française et leur métier. Pour eux, aujourd'hui, suivre les cours, c'est devenu moins compliqué. Ils sont contents du chemin parcouru et de leurs progrès.
Ali Hassan (Pakistan) a, lui, une certitude : « Je suis venu en France pour les études, pour gagner ma vie. Je n'ai pas le projet de partir de la France ».
La classe de CAP Maçonnerie, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
(1) Le bambara est une langue parlée dans l'ouest du Mali.
(2) Qui ne parle pas la langue du pays dans lequel il vit.

Son plaisir, transmettre son savoir faire
Le 15 décembre, un groupe de 3ème orientation a rencontré un moniteur technique de la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie pour évoquer le bonheur au travail.
Jean-Marc Fichet a œuvré dans divers secteurs de la plomberie et de l'électricité.
Aujourd'hui, il travaille au sein de la MFR en tant que moniteur Intervention en maintenance technique du bâtiment (IMTB), aussi bien auprès des adultes que des jeunes.
Chaque jour, il est heureux de transmettre son savoir-faire aux apprenants pour que ces derniers se forment à leur métier.
Il aime bien son activité et apprécie les échanges avec les apprentis auprès desquels il apprend tous les jours un peu plus. Il préfère le face à face avec les apprenants et partager les valeurs du travail selon le principe de "travailler dans les règles de l’art".
Jean-Marc Fichet a pour projet de développer la formation IMTB.
La classe de 3ème orientation, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
A la maison familiale, on devient grand !
Communiquons, exprimons-nous ! Osons faire de nouvelles choses...
... rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouvelles contrées, sortons de notre zone d’attente confortable et risquons l’aventure. C'est notre devoir durant notre année de troisième.
Epanouis en stage
A votre avis, qui dit ça sur nous ? Gentil, poli, investi, intéressé, curieux, comprend vite, écoute les consignes, volontaire, attentif, débrouillard, souriant, à l’écoute, motivé, passionné, alors ? Une idée ? Eh bien, ce sont nos maîtres de stage ! On a tous le même point commun : on adore aller travailler avec eux ! Certains d’entre nous font des stages en paysage, agriculture, sérigraphie, boucherie, d’autres travaillent en boulangerie, animalerie, cuisine et animation auprès d'enfants.
On trait les vaches, prépare des paupiettes, façonne des baguettes, nettoie les cages des rongeurs… On écoute, apprend, imite les bons gestes, réfléchit, mémorise les tâches et pose des questions. On a vraiment de la chance, on a rencontré de belles personnes ; elles sont gentilles, à l’écoute, nous aident, nous font confiance, elles nous réexpliquent si besoin, bref, elles nous font grandir !
L'importance du groupe
A la MFR, nous avons hâte d’échanger sur ce qu’on a vécu, découvert et expérimenté durant notre semaine d’alternance. Pour que ces temps soient enrichissants, nous essayons d’instaurer une bonne ambiance au sein de notre groupe en mettant en place des activités de cohésion chaque semaine, car on pense que mieux on s’entend, mieux on se comprend et le travail et les discussions se font dans de meilleures conditions.
Réussir ensemble
On cherchait un acte de solidarité à accomplir tous ensemble, Calie nous a raconté l’histoire d'une jeune fille handicapée de sa commune. On a été touchés et on a décidé de se lancer dans la collecte de bouchons pour aider les jeunes handicapés et leur famille.
Il ne faut pas oublier les cours. Nous avons appris le passé simple, les fractions, les molécules, les guerres mondiales entre autres… et, pour finir, nous avons développé notre capacité à réfléchir et à débattre sur des sujets d’actualité. Malgré nos efforts, il nous reste encore du travail, mais nous progressons et nous sommes sur la bonne voie.
Un petit pas pour chacun de nous, mais un grand pas pour notre avenir !
La classe de 3ème,
MFR-CFA Venansault.
Faire de ma passion un métier
Faire ce qu'on aime, aimer ce qu'on fait ! Quand on demande aux jeunes de 3ème B ce qu'est le bonheur, les mots qui reviennent le plus sont passion, copains et travail. Trois valeurs que leur année à la MFR de Pouzauges leur permet de concilier : vivre leurs passions au travers des stages et vivre des moments forts en amitié lors de leurs semaines à la MFR. Trois témoignages de jeunes.
« Pour choisir mes stages, je suis parti de ce que j'aime ».
« Moi, j'adore être dehors, au grand air. Grâce à mon stage en agriculture, je peux vivre cette passion ».
« Depuis que je suis tout petit, je suis passionné par la mécanique. Mon stage m'a permis de baigner dans ce domaine ».
Autant de phrases qu'on entend quand on discute avec eux de leur choix d'orientation. Être passionné par son métier est une véritable chance et les jeunes l'ont bien compris. Cette année de troisième leur permet de conforter leur choix de départ, ou, au contraire, de découvrir d'autres domaines d'activité. Une aubaine pour ces jeunes qui s'épanouissent tout au long de l'année grâce à l'alternance entre monde professionnel et semaines entre amis à la MFR : « C'est super de pouvoir apprendre notre futur métier directement dans les entreprises, et pas uniquement pendant les cours. Et, quand on revient, on se raconte ce qu'on fait pendant nos stages ! » L'échange, le partage, faire de sa passion un métier... A la MFR de Pouzauges, c'est ça le bonheur !
La classe de 3ème B, MFR Pouzauges.
L'orientation, c'est chouette !
Les jeunes commençant une scolarité en 4ème et 3ème d'orientation ont un objectif principal : trouver leur voie professionnelle.
Ils recherchent en MFR un état d'esprit familial qui regroupe l'écoute, l'accompagnement, le vivre ensemble, l'alternance avec un apport professionnel en stage.
« Pour cela, nous utilisons plusieurs supports de travail ludiques et concrets ». Pendant les heures destinées à l'orientation, les apprenants découvrent différents métiers au travers de visites d'entreprises et d'interventions de professionnels. Les jeunes réalisent aussi des fiches métiers, des tests de personnalité et des panneaux, où ils présentent leurs activités en stage afin de mettre en valeur leurs nouvelles compétences.
Tout ce travail d'orientation est mené dans le but que les apprenants construisent leur projet professionnel en toute sérénité pour un épanouissement personnel : « L'orientation, c'est pour nous une source de stress. Grâce à la MFR, nous sommes confiants et sereins pour trouver notre voie sans pression. Que du bonheur ! », s'exclament les élèves.
La classe de 3ème A, MFR Venansault.
Quel plaisir d'aller régulièrement en stage !
Léa et Kyllian, deux élèves de troisième de la MFR de Challans sont tellement heureux d'aller en stage une semaine sur deux ! Ils sont sûrs d'avoir trouvé leur voie.
Léa, 15 ans, a toujours aimé peindre et, du coup, elle a choisi d'aller en stage dans des entreprises de peinture.
Léa à l'aise avec ses pinceaux
L'hiver, elle aime travailler en intérieur et, l'été, à l'extérieur. Elle a découvert des techniques différentes selon ses maîtres de stage. Aujourd'hui, elle sait que ce sera son futur métier. Elle est aussi à l'aise avec des pinceaux et des rouleaux qu'avec ses stylos à la MFR.
Kyllian, ce sera l'agriculture
Kyllian, même âge, adore travailler en extérieur, être au contact de la nature, des animaux, des engins et cultiver dans les champs. Pour lui, c'est sûr, ce sera l'agriculture !
Ce qu'ils adorent quand ils sont en stage, c'est découvrir un métier, ses avantages, ses inconvénients. C'est être confronté à la réalité, respecter des horaires, des consignes.
Ce n'est pas toujours facile de se retrouver dans le monde des adultes, mais quand on sent qu'on gagne la confiance de son maître de stage, on se sent vraiment fiers !
La classe de 3ème C, MFR Challans.
Le véritable bonheur est dans le pré !
Des jeunes s'expriment sur ce qui les rend heureux : l'agriculture, leur futur métier.
Les élèves de CAP Métiers de l'agriculture de la MFR de Puy Sec ont répondu à la question : « Qu'est-ce qui me rend heureux moi, jeune, aujourd'hui ? »
Sur les 18 élèves de la formation, des hobbies différents ont été mis en avant : la pêche, la chasse, le sport... des pratiques extérieures et, bien sûr, ressortent la famille, les copains et le plaisir de se retrouver à la MFR et de suivre une formation qui plaît.
Un métier-passion
Unanimement, ils s'expriment avec sincérité. Leurs réactions sont riches et émouvantes. Valentin : « Aller au travail me rend heureux. Je suis en contact avec d'autres personnes. Je découvre des choses nouvelles, je m'instruis ».
Thybault, Lenny, Killian, Thomas décrivent le plaisir d'être en contact avec la nature et les animaux, la passion du matériel performant, le bonheur de cultiver.
Florent exprime la continuité générationnelle de son métier : « Je suis né dans une ferme et je compte bien en faire mon métier ».
Un regard éclairé
Ces jeunes sont aussi très conscients des difficultés liées à ce métier. Florent évoque « les imprévus », Lenny « la rigueur. C'est un métier pas toujours facile qui demande beaucoup de travail ». Romain, quant à lui, va plus loin et souligne qu'il faut du « courage » pour exercer cette profession.
Ils sont tous d'accord, en tout cas, pour revendiquer que c'est le plus beau métier du monde ! Ils sont fiers, passionnés et engagés. Ils sont heureux à l'idée de devenir, demain, les acteurs de notre agriculture.
Pour conclure, Valentin prend la parole : « La vie est belle, il faut en profiter. Il faut faire ce que l'on aime, ne pas s'arrêter sur des blocages et avancer seul ou accompagné. C'est en étant sûr de ses choix que l'on est heureux dans la vie ».
La classe de CAP 2ème année Métiers de l'agriculture, MFR Puy Sec, Saint-Martin-de-Fraigneau.
Kenaël, agriculteur-vidéaste pour son plaisir
Kenaël Retail a deux passions : l’agriculture et la réalisation de vidéos sur son métier.
Kenaël utilise un véritable matériel de professionnel : un drône capable de filmer jusqu’à 500 mètres de haut et à plus de 12 km ainsi qu’un logiciel de montage très performant "finalcut pro" .
Dès l'âge de 12 ans
Ses premières vidéos, il les a faites à 12 ans avec une GoPro lorsqu’il partait aux sports d’hiver. Puis, petit à petit, il y a pris goût. Aujourd’hui, il filme son exploitation, ses animaux dans les marais et le matériel agricole qu’il utilise. Il fait cela dès qu’il a le temps et lorsqu’on le lui demande. Il a ainsi fait des vidéos pour la marque John Deere et pour une ETA (Entreprise de travaux agricoles). C’est un réel plaisir pour lui.
Plus joli vu d'en haut
« Ce que je préfère, c’est quand je filme avec le drône. C’est plus joli, on ne voit pas les choses de la même façon à terre et en hauteur. Quand le montage est terminé, lorsque les gens sont contents du résultat final, ça fait plaisir ». On peut trouver des extraits de ses montages sur Tiktok ou Youtube ( Vendée Agri - Youtube) même s’il indique que « Youtube ne m’intéresse plus. Je le fais avant tout pour les personnes qui me le demandent ».
Avec passion et bonne humeur
Kenaël est un jeune qui a du talent, qui vit ce qu’il filme avec passion et bonne humeur. Il donne une autre vision de l’agriculture à travers ses films. Il a réalisé pour un travail en classe une vidéo sur le semis de blé. C'est hallucinant, à voir sur https://youtu.be/JodxAwKFdXk.
La classe de terminale, MFR L’Herbergement.
Il est où le bonheur, il est où ?
Être heureux, c'est vivre simplement.
Nous voulons être optimistes et porteurs d'espoir pour la jeunesse, notamment dans cette période particulière marquée par la pandémie. Alors, avec les quatrièmes de la MFR de Venansault, nous avons cherché à savoir ce qui les rend heureux. Avec simplement des mots sur un papier, les élèves ont exprimé leur propre vision du bonheur.
On pourrait penser que cette génération ne trouve son bonheur que dans des choses matérielles, les jeux vidéos, leur téléphone, les réseaux sociaux... Et pourtant, ils n'ont rien évoqué de tout cela. Selon eux, le bonheur se résume à passer du temps en famille, avec leurs amis, à profiter des bons moments avec les leurs : « Mes proches me rendent heureux dans la vie de tous les jours », dit celui-là. On découvre, en réalité, une définition simple du bonheur : « Le bonheur, c'est d'être bien » selon un autre.
Finalement, pour ces jeunes, il en faut peu pour être heureux !
La classe de 4ème, MFR Venansault.
« C'est la famille »
Léonie, Sasha, Enzo, Alenzo et Nathan sont heureux en famille...
« En famille, on peut parler de tout et de n'importe quoi sans être jugé. C'est cool de pouvoir discuter avec ses parents, de sentir qu'ils sont à notre écoute et qu'ils cherchent à nous faire plaisir.
On aime bien se retrouver chez soi, on se sent bien. On aime les fêtes de famille, voir les sourires des proches. On sait que nos parents seront toujours là pour nous. Et quel bonheur après une semaine passée à la MFR de retrouver sa grande soeur ou son petit frère ! »
La classe de 3ème C, MFR Challans.
Vivre sa passion avec ses proches
Les jeunes de CAP Métiers de l’agriculture 2ème année de la MFR Puy Sec de Saint-Martin-de-Fraigneau disent ce qui les rend heureux au-delà de l'agriculture.
Le partage des passions n’a pas d’âge. Léo s'exprime : « Je suis heureux d'aller à la pêche ! Tout petit, mon grand-père m'a fait connaître cette passion. Il m'a appris comment faire les noeuds de pêche pour les hameçons, à être patient et à apprécier le suspense de l'espèce du poisson au bout de la ligne ». Son frère, Enzo, ajoute que leur grand-père leur a aussi transmis la passion de la chasse. Ils sont heureux de se retrouver tous les deux avec leur grand-père pour partager leurs passions : « Nous passons de superbes moments en famille ».
« La moto une sensation de liberté »
Théo explique : « Moi, j'aime aussi la nature, mais ce qui me rend heureux, c’est de la découvrir en moto. J’ai la chance d'être dans une magnifique famille de motards. La moto me donne une sensation de liberté. C'est un moyen de transport qui permet de voyager en groupe. Depuis que je fais de la moto, j'ai fait des connaissances. Aux feux, j'échange un regard ou un sourire avec un autre motard ».
« Le foot pour décompresser »
« Moi aussi je pratique une activité sportive avec ma famille ce qui me rend heureux, ajoute Victor. Le foot me permet de me défouler le week-end et de décompresser de la semaine d'apprentissage ou de la MFR. J'y retrouve mes amis et ma famille m'encourage à y aller. L'ambiance est conviviale et je ressens que l'esprit d'équipe me tire vers le haut ».
« Le clic des legos »
N'oublions pas que notre imagination peut nous rendre heureux. « Moi, ce qui me rend heureux, c'est le clic des legos, dit Julian. Ces petites briques me fascinent depuis plusieurs années. Le calme et ce doux toucher m'apaisent. Le lego me permet une évasion dans un monde miniature qui me fait oublier le stress de la vie. Avec de la patience, je réalise la ville de mes rêves et je suis heureux de composer mon univers, de créer mes personnages, d'imaginer une autre vie ».
« La vie est belle »
Pour conclure, Valentin explique qu'il aime être chez lui, tranquille. Il est heureux quand il peut faire ce qu'il veut quand il veut. Il aime retrouver ses "potes" à la MFR, son patron en apprentissage. Les contacts avec les autres lui permettent de découvrir des choses nouvelles pour se cultiver, se renseigner et s'instruire.
En clair, dit-il : « La vie est belle, il faut en profiter, on n'en a qu'une ».
Les CAP Métiers
de l'agriculture 2, MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Chasser sous la mer
Lucas et Mathéo sont élèves en troisième. Ils ont présenté leur passion de la chasse sous marine devant leurs camarades de classe. Lucas la pratique depuis 3 ans et Mathéo a commencé à accompagner son père cette année.
C’est un sport qui consiste à chasser des poissons sous l’eau à l’aide d’un harpon tout en respectant le milieu marin. Pour pratiquer cette activité, ils détaillent le matériel qu’ils utilisent : un harpon, une combinaison, des palmes, un tuba, un masque, des gants, une bouée, une ceinture de plomb, un couteau. Pour s’équiper, il faut compter un budget compris entre 500 et 1 000 €. Ce matériel est très important pour la sécurité. C’est un sport règlementé.
Lucas et Mathéo pêchent de nombreux poissons : vieilles, murènes, rougets, sars… Le plus gros poisson attrapé par Lucas est un bar de 70 cm. Ils peuvent pratiquer leur passion toute l’année, mais ils préfèrent l’été et de septembre à décembre, car il y a moins de touristes et les poissons reviennent.
Lucas indique que pour faire de la chasse sous-marine, « il faut aimer rester longtemps dans l’eau, être prudent, savoir être discret pour pouvoir traquer les poissons ». Ce qu’il préfère, c’est « l’apnée et l’adrénaline que cela nous procure surtout quand on fait de la pêche au trou ».
La classe de 3ème A, MFR L’Herbergement.
Clara et Marie, girls motardes
Clara Guilmineau et Marie Narvais sont deux jeunes de 18 et 19 ans en apprentissage CAP Accompagnement éducatif petite enfance. Marie travaille à la micro-crèche de Vieillevigne alors que Clara est à l’école Pierre-Monnereau à Saint-Martin-des-Noyers. Elles partagent une passion commune : la moto et le quad. C’est un sport très masculin, peu de filles sont représentées.
Marie a découvert cette passion grâce à son père. Elle le suit depuis 10 ans. Elle fait du quad sur terrain depuis un an. Marie, elle, a découvert ce sport depuis 3 ans. C’est son petit copain passionné de moto qui le lui a fait découvrir.
Clara fait partie d’un club de moto et de quad, Moto tout terrain martinoyen (MTTM), à Saint-Martin-des-Noyers. Le club organise une fois par an une randonnée moto. Elle fait du quad surtout de mars à septembre.
Marie participe régulièrement à des rassemblements avec des centaines d’autres motards. Elle précise : « J’aime participer à l’ambiance et regarder les figures ».
Elle ne fait pas encore de figures : « Je n’ai pas assez de force dans les bras ». Elle sort sa moto deux à trois week-ends par mois.
Les équipements de protection sont importants, car la moindre chute peut être fatale. C’est pour ça que Clara et Marie ont besoin de gants, casque, genouillères et coudières.
Ce qu’elles préfèrent, « c’est l’adrénaline, la vitesse, la concentration pour garder l’équilibre sur la moto ». Elles aiment le risque.
La classe de 3ème B, MFR L’Herbergement.
Romain, un jeune basketteur acrobatique
Il a commencé avec les Barjots Dunkers et rêve de devenir professionnel.
Romain Riou a 14 ans, il est en troisième, habite à Rocheservière et est en stage à l’EHPAD de sa commune. Il pratique le hip hop depuis l’âge de 7 ans et, cette année, il a commencé le basket acrobatique dans l’équipe des Barjots Dunkers, à Saint-André-Treize-Voies.
Au départ, Romain voulait faire du basket, mais il ne pouvait pas rejoindre une équipe à la rentrée de septembre 2021, elles étaient toutes complètes. Alors, c’est son père qui, ayant entendu parler du basket acrobatique, lui en a donné l’idée. Après avoir visionné des vidéos, il a trouvé que c'était un sport réellement complet.
Dunks, riders, saltos
Le principe de ce sport est de marquer des paniers tout en faisant des figures à l’aide d’un trampoline. Cela demande de la condition physique, un bon repérage des distances.
Romain sait faire des dunks, des riders, des saltos avant et des passes en hauteur : « J’ai bien progressé depuis que j’ai commencé. Les professionnels des Barjots Dunkers nous donnent des conseils pour nous améliorer ». Les sauts sont des figures acrobatiques qui demandent du temps pour les assimiler, de l'énergie et beaucoup de concentration pour ne pas se blesser.
Le 3 décembre, il a participé à un spectacle pour le Téléthon, à Rocheservière. C’est la première fois qu’il a fait ses acrobaties devant un public. Il était un peu stressé. C'est spectaculaire comme activité et parfois dangereux.
Il explique que l’on peut commencer le basket acrobatique dès l’âge de 11 ans. Il faut seulement une tenue de sport. Le matériel utilisé est un panier, un ballon, des trampolines, et un tapis en cas de chute.
Ce qu’il préfère, « c’est l’esprit d’équipe - tout le monde s’encourage - et faire des acrobaties ». Il se fixe plusieurs objectifs : « Je souhaite dunker sur le grand panier. Pour l’instant, je suis toujours sur le plus petit. Je voudrais réussir à faire d’autres figures et, peut-être, un jour devenir professionnel ».
La classe de 3ème B, MFR L’Herbergement.
La recette du bonheur
Bien lire la recette avant de commencer la préparation, pour faciliter le voyage culinaire et la réussite du projet.
Ingrédients
- 250 g de Famille pour stabiliser la recette
- 125 g de Copains pour mettre du sucre dans la vie
- 125 g d'Argent pour beurrer l'ensemble
- Un œuf rempli de Réussite
- Une pincée de Santé pour parfumer le tout
- Des fruits chauds de l'été et des Vacances
- Pour le nappage : des gouttes de Musique et du glaçage à l'Amour
Préparation
- Mélanger la Famille, les Copains, l'Argent et la Santé
- Bien malaxer le tout pour obtenir une Base solide et homogène
- Rajouter l’œuf de la Réussite pour amalgamer le tout
- Laisser reposer une heure au Calme
- Faire un peu de Sport en étalant la pâte
- Mettre la pâte dans le moule et saupoudrer de fruits d'Amour
- Faire cuire à la chaleur du Foyer
Dégustez avec Plaisir et sans modération avec votre Entourage
Les restes feront la Joie de votre animal de compagnie
Dansez avec vos Proches afin de digérer
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La classe de seconde Services aux personnes,
MFR Saint-Florent-des-Bois.
Des moments de joie partagés
A la MFR de Saint-Florent-des-Bois, les élèves ont du talent.
Les jeunes ont évolué de manière différente, durant les journées d'activités culturelles, dans la joie et la bonne humeur. Encadrés par des professionnels, ils ont acquis des connaissances dans divers domaines artistiques.
S'ouvrir aux autres
Elsa, élève en première année bac pro Technicien vendeur en animalerie, a été « heureuse de travailler différemment et de s'ouvrir aux autres. Je me suis amusée à découvrir quelques techniques de cirque ». Cameron et Mathis précisent : « Dans l'atelier théâtre, ça a été une joie d'interpréter des saynètes avec les autres. On a joué également devant les parents qui étaient dans le public lors de l'assemblée générale. Certains ont surmonté leur timidité ».
Emelyne renchérit : « La danse africaine nous a permis de danser avec les élèves des autres filières. Devant le public, c'était stressant mais très épanouissant. On a travaillé dans la joie ».
Un moment génial
Enfin, pour Manali en classe de seconde : « J'ai découvert qu'on pouvait dire des choses formidables avec le slam. J'ai adoré slamer devant le public. C'était un moment génial ! On s'est vraiment ouvert dans cet atelier avec des personnes que je ne connaissais pas ».
Les moniteurs sont unanimes : ce moment de partage avec les jeunes est précieux. Il nous permet d'apprendre avec eux et en même temps qu'eux.
Les élèves, MFR Saint-Florent-des-Bois.
Vis et profite
Enjaille-toi
Avec les gens qui comptent pour toi.
Profite de ta famille et de tes amis
Car, la vie n'a pas une durée infinie.
Malgré les hauts et les bas
N'oublie pas qu'ils seront toujours là.
Donc, n'oublie pas de sourire,
La vie va fleurir.
J'ai le seum quand on me fait la tête.
On s'pardonne en faisant la fête.
On oublie tout,
Et on s'en fout.
On aura de bons moments
A chaque événement.
On créera des souvenirs
A chaque sourire.
On oublie tout,
Et on s'en fout.
Seul, on est abattable.
Ensemble, on est incassable.
James, Leïa, Maeva, première bac pro, MFR Saint-Florent-des-Bois.
La vie est belle
Comment te prouver que la vie est belle,
Tout en sachant que tu n’es pas éternel ?
Je sais que ce n’est pas facile,
Mais je vais te montrer que ce n’est pas si difficile.
Nous rejoindrons tous un jour les étoiles
Donc autant être bien question mental,
Le dompteur de lion est persévérant,
Il est temps d’en faire autant.
Comment te montrer où est le bonheur,
Alors que tu penses qu’il n’est plus l’heure ?
Mais laisse-moi te démontrer que c’est une erreur,
Tout ce qui t’attend, naturellement,
Se trouve devant.
Certaines personnes touchent ton cœur,
Tu mérites le bonheur,
Ne donne pas ta confiance à quelqu’un qui ne le mérite pas,
Tu es une personne incroyable, n’en doute pas.
Surtout, n’oublie pas que la vie est belle et elle le restera,
C’est maintenant à toi de faire tes choix,
Suis-moi et tu comprendras.
Même si l’équilibriste n’atteint pas les étoiles,
Il retombera toujours dans le filet,
Même si l’envie te prend de mettre les voiles,
Tu finiras toujours,
Dans la voie lactée.
Manali, Gaëtan, Théo et Paola,
seconde et bac pro,
MFR Saint-Florent-des-Bois.
Rencontre d'ados heureux
Alevtyna vient d'Ukraine. Elle a effectué un volontariat européen à la MFR de Bournezeau. Elle a, au cours de son séjour, interrogé les jeunes au sujet du bonheur.
Les jeunes sont-ils heureux ?
Pas d'hésitation, tous les élèves ont dit oui, ils sont heureux ici !
Comment peuvent-ils savoir qu'ils sont heureux ?
Pour eux, les personnes heureuses rigolent beaucoup, sont contentes et se sentent bien.
Leur bonheur dépend-t-il des autres ?
Pour certains, oui, mais pour d'autres le bonheur est quelque chose de personnel, d'intérieur et cela ne dépend que de soi.
Que ressent, pour eux, une personne heureuse ?
Les jeunes pensent que c`est toujours de la joie, que les personnes heureuses sourient et rigolent beaucoup, qu'elles ressentent la joie de vivre, qu'elles sont contentes et euphoriques.
Que faire pour être heureux ?
Parmi les nombreuses réponses : c'est profiter de sa famille et voir ses amis, mais aussi faire du cheval et faire des choses qu`on aime.
Alevtyna, volontaire européenne.
Une escapade agricole en Europe
Irlande, Belgique, Pologne ou Allemagne : trois semaines de stage en immersion !
« Bon, il faut bien avouer que la veille du départ, on ressent un léger stress à l’idée de quitter nos familles, nos copains et, surtout, nos petites habitudes. Arrivés sur nos lieux de stage, on angoisse un peu mais on reste serein et optimiste. Des paysages d’une beauté magnifique, des races de vaches méconnues : le séjour s’annonce plutôt bien ! On découvre des techniques différentes : la traite, la récolte de pommes de terre, la conduite et la gestion du pâturage, les cultures et, même, le séchage en grange...
C’est vraiment enrichissant d’expérimenter de nouveaux savoir-faire ! Et que dire du côté humain ? De belles rencontres, des familles accueillantes, des super soirées avec les enfants, des fous rires ainsi que des parties de pêche et de chasse dépaysantes…
Quant aux richesses culinaires, le mélange viande - compote est une bizarrerie gustative surprenante. On fait le plein d’énergie grâce à la charcuterie dès le petit déjeuner et on mange beaucoup de pommes de terre cuisinées à toutes les sauces ».
Petit message pour ceux qui ont peur de partir, n’hésitez pas ! Profitez de cette opportunité pendant votre formation pour votre avenir : c’est vraiment une chance de pouvoir vivre cette expérience !
La classe de terminale, MFR-CFA Venansault.
Voyage Erasmus : on en veut toujours plus !
Sept jeunes de la MFR de Challans ont vécu un séjour Erasmus à Malaga.
Viva España ! Quel bonheur d'aller en Espagne, à Malaga, et de pouvoir changer d'air, de découvrir de nouveaux paysages, une nouvelle culture, une alimentation différente !
« Nous avons eu la chance d'apprendre d'autres facettes de notre filière (l'aquaculture), ce qui nous a permis de sortir de notre zone de confort et d'enrichir nos connaissances personnelles et professionnelles. Nous étions plus autonomes pendant le séjour, car nos parents étaient loin, nous avons appris à nous débrouiller. Les moniteurs nous laissaient des temps libres dans Malaga pour mieux connaître la ville et les habitudes de ses habitants.
Nous avons pratiqué beaucoup d'autres activités : se rafraîchir dans un parc aquatique, se balader en bateau et s'amuser avec la bouée tractée. Quelle joie d'avoir pu profiter de la plage et de se baigner dans une eau à 26 degrés ! Quel plaisir de randonner dans les montagnes qui surplombent la ville et d'admirer la vue panoramique !
Nous avons profité à fond des moments vécus là-bas et nous garderons de merveilleux souvenirs de cet incroyable séjour ».
La classe de première Productions aquacoles et Cultures marines, MFR Challans.
La sophro pour appréhender les exams
Deux maisons familiales, celles de Saint-Gilles-Croix-de-Vie et de Challans, témoignent des ateliers de sophrologie mis en place avec les jeunes.
« A la MFR de Saint-Gilles, on prend soin de nous. Avec Céline, nous apprenons à respirer et à nous relaxer..
Le but ? Apprendre des techniques de relaxation pour maîtriser notre stress et gérer nos émotions. Les séances se déroulent en fin de journée généralement, par petits groupes. La classe est divisée en deux.
Dans une salle, sur des tapis de sol, nous nous allongeons et écoutons la voix de Céline qui nous raconte des histoires de jolis paysages et de rivières qui coulent doucement. Il y en a toujours quelques uns qui s’endorment tellement nous sommes relaxés.
De nombreux bienfaits
La sophrologie a de nombreux bienfaits, comme, par exemple : développer la confiance en soi, améliorer nos capacités d’attention, de concentration et de mémorisation, améliorer la qualité de notre sommeil.
Nous ne voyons pas encore les effets, car nous venons de commencer, mais cela nous permet d’apprendre à nous relaxer et nous nous en servirons, certainement, plus tard. En tout cas, cela nous fait une pause dans notre journée qui peut parfois être longue ».
La classe de BP peintre, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
A Challans, encore plus zen
« Trois fois par trimestre, par petits groupes, nous bénéficions d'une séance de sophrologie. Lors de ces séances, nous faisons des jeux de balle, des massages. On apprend à bien respirer et, aussi, à mieux maîtriser nos émotions, nous calmer... Parfois, on s'endort même !
Dans l'idéal, on aimerait avoir plus de séances pour être encore plus zen. Et puis, pendant ce temps, on n'est pas en cours de maths ou de français et ça, c'est encore plus cool ! »
La classe de 3ème, MFR Challans.
Pour être heureux, réinventons l'école !
Les jeunes de la MFR de l'IREO de Saint-Fulgent testent de nouvelles pratiques pour être heureux à l'école : dehors, hors les murs, partout on peut faire classe !
Pour répondre à la question, "qu'est ce qui me rend heureux, moi, ado aujourd'hui ?", nous, les jeunes de 4ème de la MFR de l'IREO de Saint-Fulgent, avons pensé à tout sauf à l'école : être avec les copains, faire du vélo, écouter de la musique, ... Bref, être dehors, loin de la classe et certainement pas en cours. Alors, avec Soraya, notre monitrice, nous avons réfléchi ensemble sur des nouvelles pratiques pédagogiques et une autre façon de vivre les temps de classe. Pour nous sentir mieux, pour "être heureux d'apprendre". Voltaire l'a déjà pensé : « J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé ».
Dehors, hors les murs
Nous avons, alors, décidé de faire "classe dehors" et hors les murs, dès que la météo nous le permet dans la cour, au CDI, en salle à manger et toujours en petits groupes. Nous nous fixons d'abord nos objectifs pédagogiques, nous désignons nos groupes, nous emmenons notre matériel et hop dehors, enfin libres.
Nous travaillons des notions mathématiques en plein air, en mouvement, en cuisine. Nous avons réalisé des oeuvres artistiques à la façon Arcimboldo avec des vrais fruits et légumes. Nous sommes toujours dans l'action, investis et détendus.
Nos ressentis sont nombreux : la classe "hors les murs" nous permet de progresser à notre rythme et en toute confiance. Elle stimule notre créativité et nous rend plus autonomes. Cela améliore aussi nos relations et notre communication : « Nous travaillons, sans travailler et nous apprenons mieux dans un environnement qui évolue. Nous devenons complices de nos moniteurs et heureux d'apprendre à la MFR ».
Être "dehors", quoi de mieux pour respecter les gestes barrières par les temps qui courent, vous savez à quoi on fait allusion, non ?
La classe de 4ème, MFR de l'IREO de Saint-Fulgent.
