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Pierre, toute une vie d'engagement
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24h du bénévolat
Les jeunes de la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie donnent de leur temps pour les associations locales.

N° 23 - Février 2023 | www.formation-alternance-vendee.com |
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Un nouveau départ
Pour les jeunes de 4ème de Venansault, l'entrée en MFR est un nouveau départ dans une école différente.
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Pas si bête
A Puy Sec, la chienne Indie est plus qu'un animal de compagnie. Elle apporte sérénité et confiance en soi.
Pierre, figure d'engagement
Né à Saint-Georges-de-Pointindoux, puis arrivé à Saint-Julien-des-Landes, Pierre Tessier devient élève à la MFR de Venansault en 1972, puis intègre le conseil d’administration à 25 ans. Huitième de la fratrie, il grandit au sein d’une famille qui lui inculque une éducation basée sur l’entraide et l’investissement. Il s’installe avec ses deux frères dans une entreprise agricole laitière.
L'échange, l'ouverture d'esprit et les rencontres
Porté par les valeurs MFR, Pierre traverse plusieurs générations d’élèves et de directeurs avec la même motivation. Son engagement est basé sur l’échange, l’ouverture d’esprit, les rencontres. Il a, toujours, le souci d’accueillir les jeunes, leurs familles et les salariés dans les meilleures conditions possibles.
Ce Scorpion, passionné de lecture et de bricolage, profite de sa retraite bien méritée pour accompagner les élèves à l’étranger. Sa devise : ne jamais rester figé et accepter de travailler pour les autres afin de construire l’avenir.
Il est venu raconter son parcours aux élèves de la MFR de Venansault afin de leur faire prendre conscience de l’utilité de l’engagement dans une vie. Les jeunes sont très reconnaissants de tout son investissement : « Merci beaucoup pour ce beau chemin parcouru ! Les décisions prises et tout le travail effectué nous permettent d’évoluer dans un magnifique cadre. Nous vous souhaitons de vivre encore plein de projets enrichissants ».
La classe de troisième,
MFR Venansault.
Un travail d'équipe
« Je fais de la danse modern jazz depuis que j’ai 5 ans.
Aujourd’hui, je danse avec ce qu’on appelle des « jeunes adultes ». Je fais deux entraînements par semaine.
J'apprécie la compétition et l'adrénaline que ça provoque.
Mais, ce que j’aime le plus, c’est le fait d’être en groupe, de créer des chorégraphies tous ensemble, en un mot l’esprit d’équipe.
J'ai toujours hâte d'aller aux entraînements. Même quand la fatigue s’accumule, la motivation du gala qui arrive me fait tenir ».
Suzon, seconde, MFR Vouvant.
Une responsabilité
« Cela fait 5 ans que je suis engagé auprès de la même association de basketball. J’ai commencé à coacher les plus petits et à me former à l’école d’arbitrage.
Chaque année, j’apprenais à coacher une catégorie supplémentaire.
Lors des déplacements pour les matchs, c’est moi qui gère toute l’intendance et l’organisation auprès des parents. C’est beaucoup de responsabilités, mais j’adore ça. J’ai d’ailleurs fait un dossier pour obtenir la bourse de jeunes bénévoles vendéens ».
Clément, première, MFR Vouvant.
Comme une famille
« Je fais deux fois par semaine des entraînements de rugby depuis cinq ans. J'ai commencé quand j'avais dix ans. Je suis tellement excité à l’idée de m’entraîner que j’y vais à vélo par tous les temps, ça me fait déjà mon échauffement.
Le rugby, c’est un peu comme une famille, ça fédère beaucoup.
On se connaît depuis des années, mais, même quand il y a des nouveaux, ils sont très vite intégrés. Ça me permet de me vider la tête et de relâcher la pression de la semaine ».
Sulyvan, troisième, MFR Vouvant.
Une passion commune
« Pour moi, l’engagement, c’est partager une passion commune. Je joue au football en tant qu’attaquante ou parfois gardienne à « Foot Espoir », à Nalliers.
Il arrive aussi que j’arbitre les U18. Ils ont environ 16 ans. Je me sens à l’aise dans cette fonction, c’est un vrai défouloir pour moi ! Ça me permet de me libérer des tensions de la semaine et d’exprimer mes émotions. Je sais qu'il faudrait que je me ménage mais, même mes nombreuses entorses n’ont pas raison de ma motivation ! ».
Alicia, terminale, MFR Vouvant.
Former les agriculteurs de demain
Depuis plusieurs années, Sébastien Chiron a décidé de s’engager auprès de la MFR de Venansault pour accueillir en stage les jeunes qui souhaitent apprendre le métier d’agriculteur.
A la tête de la ferme de la Vaiquerie, au Bernard, son engagement est vivement motivé par le souhait de transmettre le métier et les valeurs qui lui sont chères : « En tant qu’agriculteur, on sait faire de belles choses, on nourrit les humains. On se doit de donner une chance aux jeunes de pouvoir découvrir le monde agricole et ses savoir-faire ».
« On essaie de créer des vocations »
Ce rôle lui tient à cœur. Il y investit beaucoup de temps et d’énergie : « Au quotidien, c’est sûr qu’on va moins vite, on prend le temps de montrer les choses ». Pour autant, il témoigne d’une certaine fierté à voir évoluer les jeunes : « On essaie de créer des vocations et on est fier quand ils deviennent des acteurs du monde agricole ».
Etre maître de stage lui permet d’acquérir de nouvelles connaissances et de développer de nouvelles compétences. C'est pourquoi Sébastien a décidé de poursuivre son engagement en participant à une session de sensibilisation à la fonction tutorale proposée par la fédération des MFR de Vendée. Il y retrouve d’autres professionnels, ce qui lui permet d’échanger sur ses pratiques mais aussi de suivre l’actualité et l’évolution des jeunes pour mieux les comprendre et les accompagner.
Fédération des MFR de Vendée.
Sapeur-pompier, une vocation
Pour devenir jeune sapeur-pompier, une formation est proposée à partir de 11 ans jusqu'à 18 ans. 29 200 jeunes y participent actuellement.
La formation, encadrée par des sapeurs-pompiers ou bénévoles formés, est organisée en 4 cycles de formation. A l'issue de la formation, les jeunes obtiennent un Brevet national de jeune sapeur-pompier (BNJSP), en passant avec succès des épreuves théoriques, pratiques et sportives avant de devenir sapeur-pompier volontaire (SPV).
Les compétences requises sont la sportivité, le travail en équipe, la solidarité et un apprentissage citoyen : porter secours aux autres.
Nathan Guibert explique son parcours et son ressenti.
Qu'est ce que l'engagement pour toi ?
C'est aider du mieux que je peux, sans jugement, et sans me prouver à moi-même ou aux autres que je suis le meilleur. C'est aussi transmettre mon expérience acquise tout au long de mes quatre années de jeune sapeur-pompier.
Quelles sont, selon toi, les qualités nécessaires pour un jeune sapeur-pompier et un pompier volontaire ?
Il faut avoir du sang froid et savoir rester humble. Il faut aussi être patient, courageux et avoir le sens du travail. Pour moi, être pompier volontaire n'est pas une obligation mais une passion et une vocation. Certes, il faut donner beaucoup de son temps, mais quand on aime et qu'on est motivé, le temps donné ne compte pas.
La classe de terminale, MFR Mouilleron-Saint-Germain.
Jade, courage et dévouement !
Jade est une jeune fille de seize ans et demi. Depuis son âge de quatorze ans, elle a décidé de devenir jeune sapeure-pompier, à la caserne de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Aider les personnes
Jade a souhaité s'engager pour aider les personnes. C'est sa passion. Pour cela, elle est en formation tous les samedis après-midi pour une durée de quatre ans. Car, il faut connaître beaucoup de choses : le matériel, savoir adopter les bons gestes et maîtriser les manoeuvres de base.
La jeune fille n'a pas peur du danger et garde son sang froid dans n'importe quelle situation. Elle a réalisé plusieurs formations. Parmi elles, "Incendie" et "Secours à la personne".
Son rêve, les sapeurs-pompiers de Paris
L'année prochaine, elle devra valider la formation "Appareil respiratoire isolant". Il lui restera encore deux formations quand elle aura dix-huit ans. Elle a hâte ! Elle se voit déjà dans le VSAV (Véhicule de secours à la victime) ou dans le camion de lutte contre les incendies.
Chez les pompiers, elle apprend à respecter la hiérarchie, les grades et est fière de porter la tenue ! Son rêve, ce serait même de devenir sapeur-pompier de Paris. Nous lui souhaitons de réussir pour vivre son engagement à fond !
Lancelot, Faustine, Sophia et Louis, MFR Challans.
Vincent, au service de la sécurité routière
À seulement 16 ans, Vincent Berger souhaite sensibiliser ses camarades sur le thème de la sécurité routière. Il a partagé son engagement auprès des jeunes de la MFR.
Depuis tout petit, Vincent est passionné par les autocars. C’est, donc, en toute logique qu’il s’oriente, à ses 15 ans, vers un bac pro Maintenance des véhicules de transport routier (spécialisation autocars), à la MFR de Mouilleron-Saint-Germain. Il réalise son apprentissage avec l'entreprise Sovetours et il a parfois l’occasion de suivre les chauffeurs de car dans leurs tournées scolaires quotidiennes. Il a pu y remarquer que de nombreux gestes de sécurité routière ne sont pas respectés par les jeunes à commencer par le port de la ceinture de sécurité.
Pourquoi ce choix et que signifie pour toi l'engagement ?
Chaque année, les accidents de la route font de nombreuses victimes et j'aimerais contribuer à l'amélioration des chiffres. En intervenant auprès des jeunes et des adultes, je cherche à faire réagir, à les faire réfléchir aux bons gestes à adopter et qu'ils en parlent à d'autres. Je pense que si chacun fait un effort, on peut éviter des accidents. J'ai choisi ce sujet aussi, car c'est un thème vaste avec beaucoup de points à aborder comme la ceinture de sécurité, le gilet vert mis en place par Aleop, les dangers de la vitesse, les aléas météo, etc. Pour moi, l'engagement signifie de prendre des initiatives, de mener des projets de A à Z qui me tiennent à coeur.
Comment as-tu bâti ton projet ?
Je me suis appuyé sur un accident de transport scolaire survenu le 3 février 2014 en Meurthe-et-Moselle. J'ai contacté l'entreprise de transport qui a répondu à mes questions, puis j'ai consulté le rapport du BEATT (Bureau enquête analyse transport terrestre). Grâce à ces éléments, j'ai pu m'imprégner du sujet, travailler dessus, chercher des chiffres et mis le tout en page sur un diaporama. J'ai préparé mon intervention orale avec deux monitrices à la MFR et je me suis lancé. J'ai fait une première intervention devant une classe de secondes et j'espère bien en faire d'autres.
Quelles satisfactions en retires-tu ?
Ma plus grande satisfaction, c'est d'être allé au bout de mon projet, c'est une fierté pour moi. Avec mon intervention, j'espère faire en sorte que des gens s'attachent dans un autocar.
Vincent BERGER,
MFR Mouilleron-Saint-Germain.
Représenter ses camarades
Chaque début d'année scolaire, des élections de délégués de classe sont organisées. Des jeunes s'engagent à prendre cette responsabilité et font campagne pour être élus.
Comment se déroulent les élections ?
Les élections se déroulent à bulletins secrets au scrutin uninominal à deux tours. Chaque électeur vote pour un candidat et son suppléant.
Quels sont les rôles d'un délégué et de son suppléant ?
Un délégué et son suppléant sont chargés de représenter les élèves de leur classe. Ce sont les porte-paroles des élèves auprès de l'équipe de la MFR notamment au moment du conseil de classe. Ils sont aussi chargés de transmettre les avis et les propositions des élèves à la directrice et aux administrateurs lors des conseils d'administration.
En quoi est-ce un véritable engagement ?
« Tout d'abord, faire campagne, c'est témoigner aux autres qu'ils peuvent compter sur nous. Je me suis engagée parce que je suis motivée pour défendre tous mes camarades et proposer leurs idées aux adultes de la MFR ».
« J'ai pris conscience que cette responsabilité pouvait être utile autant pour moi que pour les autres, car je dois donner une belle image et être respectueux. C'est un acte sérieux et je vais montrer que je suis capable d'assurer ».
La classe de CAP 2,
MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Être élu au conseil départemental
Tous les deux ans, les élèves de quatrième de la maison familiale de Saint-Michel-en-l'Herm sont sollicités pour se présenter aux élections du conseil départemental des jeunes.
Les objectifs de cet engagement sont variés. Cela permet aux jeunes de s’intégrer dans l’éducation active à la citoyenneté. La participation à une campagne électorale les invite également à faire entendre leur voix mais aussi à initier et réaliser des actions répondant directement aux besoins des jeunes et bénéfiques à tous.
S'engager en tant que citoyen
Lorsqu'il est élu, le conseiller départemental junior a pour missions d'exprimer les idées et envies de l'ensemble des classes et de réaliser des actions concrètes sur des thématiques citoyennes.
Ce mandat est, avant tout, une expérience collective qui permet aux jeunes de s'engager en tant que citoyen.
Faites de la lecture un plaisir
Cette année, il n'y a pas eu de candidat à la MFR. Nous avons, donc, élu un élève d'une autre MFR pour nous représenter. Le conseil départemental des jeunes a décidé de travailler pendant deux ans sur la mission qui lui a été confiée : faites de la lecture un plaisir. Nous allons suivre de près les actions qui vont être mises en place.
La classe de quatrième,
MFR Saint-Michel-en-l'Herm.
Mathis, engagé pour le devoir de mémoire
A 16 ans, il est déjà porte-drapeau dans sa commune de Dompierre-sur-Yon comme son grand-père. Il est important pour lui de se souvenir de ceux qui ont combattu.
Mathis, 16 ans, est un jeune engagé au sein de sa commune. Depuis quatre ans, il est porte-drapeau à Dompierre-sur-Yon.
Elu au conseil municipal des jeunes
Son histoire ? En CM2, il est élu au conseil municipal des jeunes. Un jour, l'Union nationale des anciens combattants est intervenue pour expliquer ce qu'est le devoir de mémoire.
Mathis a toujours été intéressé par l'histoire et touché par les récits sur les deux guerres mondiales. La guerre des tranchées, les jeunes soldats morts au front, les villes bombardées, la France occupée, tout cela, il ne faut pas l'oublier.
Une affaire de famille
Son grand-père aussi est porte-drapeau et tout cela l'a motivé à accepter, à son tour, cette fonction.
Il porte le drapeau "Mémoire des jeunes". « Cela m'apporte de la fierté », confie Mathis, même si, parfois, c'est physiquement difficile de porter le drapeau pendant deux à six heures !
A toutes les cérémonies
Tous les ans, Mathis participe aux cérémonies des commérations du 8 Mai, du 11 Novembre et à la Fête nationale du 14 juillet.
Bravo à Mathis pour cet engagement qui montre que les jeunes n'oublient pas l'histoire et ceux qui ont combattu pour la France.
Clément, Alinoé, Déan, Gabriel, MFR Challans.
Maud est coach de twirling bâton
Maud, 16 ans, a présenté à ses camarades de classe son "engagement pour la vie", qu'elle pratique depuis l'âge de 4 ans. Elle est impliquée dans le club fontenaisien de twirling bâton.
A l'âge de 10 ans, elle devient championne départementale en solo et en équipe. Engagée, elle accepte de remplacer, en demi-finale de championnat de France, une jeune fille d'une autre équipe qui s'est blessée.
Grâce à son niveau déjà très performant, Maud commence à entraîner des filles en loisirs et en emmène une en compétition amicale : « C'est une belle compensation pour elle et moi, c'est cela qui m'encourage ».
Maud poursuit : « A force d'entraînements tous les week-ends, j'ai été récompensée en 2019 aux championnats départementaux, régionaux et nationaux ».
« Aujourd'hui, je suis bénévole et j'entraîne le vendredi soir, le samedi et le dimanche matin, des jeunes de 4 à 11 ans et des athlètes en compétition. J'y consacre beaucoup de temps avec ma famille. Mon papa est président du club, ma maman est trésorière, ma soeur et mon petit frère pratiquent également le twirling ».
C'est, donc, toute la famille qui est engagée et qui compte bien ne pas s'arrêter là. Maud veut créer une école de twirling, elle y travaille déjà en parrallèle de ses études.
Cette année, Maud va tenter la sélection pour la coupe du monde de Liverpool. Toujours plus...
La classe de CAP 1,
MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Arbitre de football par passion
Evan est jeune arbitre de football depuis un an. Il explique son engagement.
Evan a commencé à arbitrer à l'âge de 13 ans, aujourd'hui il en a 15. C'est le plus jeune arbitre de son club. Blessé en jouant au foot, Evan a voulu vivre sa passion autrement. Ainsi, il a décidé de s'engager comme arbitre officiel. Il parcourt les terrains de foot tous les week-ends pour permettre aux autres de jouer.
Pour le plaisir
Evan s'est engagé dans l'arbitrage pour le plaisir, mais surtout parce que le football est sa passion depuis qu'il est tout petit :« J'arbitre pour le plaisir, j'aime cela ! », précise Evan. Il assiste aux réunions des arbitres pour continuer de se former. Il a dû apprendre par coeur 17 lois pour faire respecter les règles aux joueurs.
« Pour être arbitre, il faut une bonne condition physique ». Pour cela, il essaye de maintenir deux séances de sport par semaine. Toutes les semaines, il va arbitrer dans les stades de foot de toutes les villes de la région des Pays de la Loire.
Evan vise les pros
Au début, Evan ne pensait pas arriver au niveau régional dans l'arbitrage et si rapidement. Aujourd'hui, Evan cherche à s'améliorer pour évoluer vers l'arbitrage de matchs de joueurs professionnels.
Les classes de CAP 1,
MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Le foot en marchant à la maison familiale !
Pratiquer le foot autrement ? Pourquoi pas en marchant ? Les jeunes expérimentent.
Toujours en recherche de nouvelles pratiques, la maison familiale de Saint-Michel-en-l’Herm a mis en place l’action « foot en marchant », l’année dernière.
Pratiquer le foot en mode cool
L’objectif de cette activité est de pratiquer le foot sans les inconvénients physiques, et de faire du sport sans trop d’efforts.
Cette année, le foot en marchant est géré par Thomas Carteron, moniteur, et par Daniel Joly, éducateur du club USMT. Les séances permettent de faire connaître les règles du foot en marchant et de le faire pratiquer, par la suite, aux élèves.
Transmettre sa passion aux anciens
Le second objectif de cette activité est d’impliquer et d'engager, tout au long de l'année, les élèves en transmettant aux personnes âgées les règles et pratiques de ce sport : « Les jeunes s'impliquent avec passion et aiment la transmettre ».
Des rencontres prévues en fin d'année
Le but de la fin de l'année est d’organiser plusieurs rencontres avec des anciens, où le jeune accompagnera et guidera la personne âgée lors d'un match de foot en marchant.
La classe de troisième,
MFR Saint-Michel-en-l'Herm.
Les jeunes à fond pour le Téléthon
Les élèves de troisième et de seconde ont récolté 400 €.
Le vendredi 2 décembre, les élèves de troisième et de seconde de la MFR de Pouzauges ont été invités par la municipalité à chausser leurs baskets pour la bonne cause.
Un kilomètre parcouru rapporte 1 €
Comme tous les ans, les jeunes ont couru sur la piste d'athlétisme pour le Téléthon : « Le but est de faire le plus de tours possibles, en courant ou en marchant. Chaque kilomètre parcouru rapporte 1€ au Téléthon », expliquent les jeunes. Quand on leur demande en quoi cette cause est importante, les réponses fusent.
On a envie d'aider
« Si un jour, on est touché par la maladie, on sera bien content de trouver des aides ».
« Quand on voit les enfants handicapés à la télé, ça fait de la peine, on a envie de les aider ».
« C'est bien de faire cette course avec les copains de la MFR, en plus de faire une bonne action, on passe un bon moment ».
Malgré le froid
Et ce n'est pas le froid qui a empêché les élèves de se dépasser. En tout, c'est près de 400 € qui ont été récoltés grâce aux jeunes. Une somme que la municipalité reverse intégralement à l'AFM Téléthon. La solidarité des jeunes se révèle dans de telles actions, ils s'engagent à fond dans ce qu'ils font.
La classe de troisième,
MFR Pouzauges.
Tous en rose pour la bonne cause !
En octobre, les jeunes se sont mobilisés pour l'action contre le cancer du sein.
Depuis le début de l'année, les élèves de la MFR de Saint-Florent-des-Bois réfléchissent à des moyens de manger mieux et bouger plus pour se maintenir en bonne santé. Ce projet a été initié par Gaultier Brethome, moniteur de sport à la MFR, qui souhaite sensibiliser les jeunes sur les apports d'une bonne alimentation et d'une activité physique régulière dans le cadre de son projet de formation pédagogique.
C'est, alors, tout naturellement que les élèves ont souhaité s'impliquer dans la réalisation d'une course solidaire permettant d'allier une activité sportive à l'envie de s'engager pour les autres. Jeunes et salariés de la maison se sont mobilisés pour réaliser un parcours de plusieurs kilomètres et récolter des fonds au bénéfice de la Ligue contre le cancer du sein dans le cadre de l'action nationale "Octobre rose".
Mobiliser les jeunes pour une bonne cause
Soutenus par l'équipe éducative et le conseil d'administration de la MFR, les jeunes se sont dépassés pour réaliser un maximum de kilomètres. A la fin du parcours, Louis, élève en bac pro Technicien vendeur en animalerie a confié : « J'avais pour objectif de faire 23 kms, cette course avait une valeur sentimentale pour moi ».
Pour clôturer cette action, un moment convivial a été organisé permettant à chaque participant de se restaurer. Les jeunes ont veillé à préparer un point de ravitaillement avec des aliments plus sains et équilibrés. Gaultier, moniteur se réjouit : « Ce projet a finalement permis de mobliser les jeunes pour une bonne cause et de prendre conscience de l'importance de l'équilibre alimentaire et de la pratique d'une activité physique ».
Associer les parents
Les membres du conseil d'administration sont heureux de voir les élèves en formation bac pro Services aux personnes et aux territoires organiser des événements fédérateurs et solidaires qui permettent de venir en soutien aux personnes atteintes d'un cancer. Pour Sandrine Garnier, administratrice, « c'est le bon état d'esprit à avoir quand on s'engage dans ce type de formation ». Sandrine espère pouvoir organiser, de nouveau, cette course l'an prochain en proposant aux parents des jeunes de participer et ainsi rassembler l'ensemble des acteurs de la MFR autour d'une action de solidarité.
La classe de première
bac pro SAPAT,
MFR Saint-Florent-des-Bois.

La MFR solidaire à l’international !
Les jeunes de première année de CAP Services aux personnes et vente en milieu rural de la MFR de Saint-Michel-en-l'Herm s'organisent en collectif pour collecter et expédier à des collèges du Bénin des tenues et équipements sportifs.
L'objectif de ce projet est de développer les compétences psychosociales des jeunes à travers l'engagement dans une action solidaire. Création d'une association, mise en place d'un plan de communication, démarches de prospection : autant d'étapes du projet qui permettront aux jeunes d'acquérir ces nouvelles compétences. Ce projet va permettre aussi de développer la valeur d'engagement des jeunes.
Le coup d'envoi de ce projet a été donné sur la première quinzaine de janvier lors d'une rencontre avec Christian Leroy, bénévole au sein de l'association RSI (Réciprocité et solidarité internationale). Cette association basée à La Roche-sur-Yon a pour objectif de promouvoir l’ouverture du monde aux autres et de renforcer la solidarité internationale. Elle est également l'intermédiaire qui a mis en relation la MFR et les collèges béninois. Par le biais d'une activité, cette rencontre a permis aux jeunes de comprendre les inégalités de développement entre différentes typologies de pays.
La prochaine étape de l'action des jeunes va les conduire à démarcher leur entourage, des clubs de sports, des magasins d’équipements sportifs et d'organiser la collecte des équipements avant l'expédition vers les établissements scolaires au Bénin.
La classe de CAP,
MFR Saint-Michel-en-l'Herm.
Main dans la main pour Léandre
Ils sont en terminale bac pro Services aux personnes et aux territoires à Vouvant.
Dans le cadre de leur diplôme, Orianna, Priscillia, Giulia et Gabin doivent mener une action associative en vue de faire connaître et d’aider une œuvre de leur choix. « Je connais quelqu’un de très proche, dont le fils est atteint du syndrome de West, et on avait envie de faire une action pour récolter des fonds qui pourraient l’aider dans sa vie quotidienne », explique Gabin. Il s’agit d’une forme grave d’épilepsie chez le nourrisson. Les Etincelles de Léandre pour laquelle les jeunes se mobilisent est une association qui a vu le jour quelques mois après la naissance du petit garçon.
« L’idée, c’est de travailler main dans la main avec cette association pour la faire connaître, et apprendre à travailler en équipe », ajoutent les filles en cœur. Nos quatre terminales ont eu l’idée de proposer un partenariat avec un traiteur, et de vendre des tickets repas à leurs connaissances, voisins, compagnons de la MFR, etc. Le groupe a, déjà, fait la promotion de son idée auprès des classes voisines, en détaillant le coût du repas préparé par le traiteur. Ils ont averti ceux qui seraient intéressés que les repas leur seraient livrés le vendredi soir, prêts à être dégustés ! « L’objectif, c’est de vendre entre 150 et 200 tickets ! », espère Gabin. Tout est déjà calculé, puisque la marge sera gracieusement donnée à l’association.
« On voit qu’on peut aider une famille, d’autant plus un enfant. On veut travailler dans le service à la personne, alors ça nous touche beaucoup », annoncent les jeunes.
La classe de terminale,
MFR Vouvant.
24 h du bénévolat, une première en Vendée
Les secondes en formation dans les métiers du bâtiment à la MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie donnent de leur temps et de leur énergie pour aider des associations locales.
Les 18 élèves participent au dispositif régional des 24 heures du bénévolat.
Ces 24 heures se déroulent sur une année durant laquelle les jeunes se répartissent dans différentes associations telles que : A vélo sans âge, L'étape, les Restos du coeur, Fiibromyalgie Vendée, l'Accorderie, Semvie...
A la rencontre des associations locales
Ce dispositif a pour but d'initier les jeunes à donner de leur temps à une cause juste et aussi à leur faire connaître le monde associatif.
Les actions seront concentrées sur les mois de mars et avril durant lesquels les élèves iront dans ces associations.
Ils seront répartis en deux groupes, leur permettant d'établir un contact privilégié avec les bénévoles et les bénéficiaires des différentes associations.
Au fil de ces actions, beaucoup de savoir-faire seront échangés, et cela enrichira leur quotidien.
Hâte de commencer
« Nous sommes contents d’avoir été choisis pour participer à ce projet, car nous allons découvrir plein d’associations différentes ». Ils ont hâte de commencer : « Ça va être très enrichissant, je pense ».
Ils ont, toutefois, quelques craintes : « Nous avons un peu peur de ne pas pouvoir communiquer convenablement avec les personnes âgées ». (rires). Ils ont vraiment envie de bien faire, mais ont peur de ne pas être à la hauteur.
Certains font déjà partie d’associations sportives. Ils arbitrent, entraînent les plus jeunes et transmettent leur savoir-faire et leur passion. Ces 24 heures vont leur permettre d'élargir leur horizon.
Ils concluent : « Nous ferons de notre mieux pour profiter un maximum de cette expérience ».
Les classes de secondes,
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Voyage photo au centre de l'alternance
Un embarquement immédiat pour une expo à la MFR de l'Ireo de Saint-Fulgent.
« Nous, les jeunes de quatrième orientation à la MFR de l'Ireo de Saint-Fulgent, avons créé une expo photo qui retrace notre « engagement dans l'alternance ».
Au début, quand Soraya, notre monitrice, nous a parlé de ce projet, nous n'avons pas tout compris. Mais petit à petit, nous avons réussi !
Cette expo photo avait pour objectif d'inviter le visiteur dans un voyage au centre de notre alternance pour y voir tous les espaces qu'on occupe : en MFR, en stage et en famille. Nous avons, chacun, demandé à notre entourage de nous photographier pendant une activité favorite. Ce n'était pas très simple pour nous, surtout en stage !
Avec l'aide de nos moniteurs, nous avons beaucoup appris : les techniques photo, la réalisation des invitations, des cartels. Nous avons même entrepris une démarche citoyenne auprès de la mairie de Saint-Fulgent pour demander un soutien dans le tirage de nos photos. Nous avons été surpris ! Le conseil nous a accordé 90 € et a salué notre initiative.
Nous avons mis en place nos panneaux de photos, aménagé la salle "son et lumière" et même préparé un buffet mémorable avec notre cuisinière et notre maître de maison.
Beaucoup étaient du voyage
Le vernissage a eu lieu le 14 décembre. Beaucoup étaient du voyage : nos familles, nos moniteurs, notre directrice, la présidente de la MFR, des administrateurs, l'adjointe à la vie scolaire de la mairie de Saint-Fulgent et quelques maîtres de stage et partenaires.
La directrice adjointe et la référente jeunesse de la fédération départementale des MFR de Vendée étaient aussi là.
C'était un moment fabuleux, riche en rencontres et en partage. Nous sommes heureux d'avoir été jusqu'au bout et ce moment a été le plus émouvant pour nous .
Notre expo photo était visible pendant 15 jours et on a même parlé de nous sur Ouest France (20 décembre 2022).
Notre mot de la fin : S'engager, c'est dur au début, mais, en persévérant, on transforme une promesse en réalité ! »
La classe de quatrième,
MFR de l'Ireo de Saint-Fulgent.
« Ici, je me sens grand et respecté »
Les jeunes de Venansault prennent goût aux vertus d'une autre « école ».
Pour ces jeunes de quatrième, la MFR est un nouveau départ dans leur vie d'élève, grâce à l'alternance ! Chaque jeune s'engage dans ce nouveau cursus scolaire totalement différent de ce qu'il a connu jusque là .
Les jeunes, démotivés par le système classique et par des propos parfois décourageants
( Tu n'as rien à faire ici », « Tu n'en es pas capable » ou « peut mieux faire »), ne parviennent plus à trouver du sens aux apprentissages. Ils ne croient plus à l'école.
Certains d'entre eux ont vécu des situations de harcèlement, d'échecs scolaires et se sentent perdus avec une estime d'eux très basse et un manque de confiance en eux.
Nous pouvons dire que ce changement, l'arrivée en MFR, est une renaissance pour eux. En effet, moins de pression, davantage envie de travailler avec un projet professionnel qui se dessine progressivement, et qui les met en valeur. Les jeunes se sentent mieux considérés et le disent. Jules prend la parole : « Ici, je me sens grand et respecté ». Apoline poursuit : « Je me concentre mieux, je suis motivée en classe, je suis plus joyeuse et je m'isole moins ».
La réussite du jeune n'est possible que si ce dernier s'engage sérieusement dans cette nouvelle voie. L'alternance n'est pas forcément le choix le plus simple. Il faut s'intégrer dans le monde professionnel, trouver des stages, être mobile, s'adapter au rythme soutenu entre l'école et l'entreprise, tout en réfléchissant à un projet professionnel. C'est, donc, un choix audacieux et courageux. Ce nest pas fait pour tout le monde, une certaine maturité est fondamentale pour ce parcours.
Pour finir, l'alternance permet aux jeunes d'être acteurs de leur formation. Leur destin est entre leurs mains. L'essentiel est d'être heureux, épanoui dans ce que l'on construit et en être fier.
La classe de quatrième,
MFR Venansault.
Se responsabiliser grâce au stage
Quand on interroge les élèves de seconde de la MFR de Pouzauges sur l'idée de l'engagement en stage, le mot qui revient le plus souvent est "motivation".
Ça fait partie du métier
« On est toujours motivé quand on va en stage, même si on fait des tâches qu'on aime moins. On sait qu'après on fera autre chose de plus intéressant. On sait aussi qu'il faut le faire, ça fait partie du métier ».
Montrer notre intérêt
Pour eux, s'engager en stage, c'est être autonomes, s'intéresser aux activités effectuées, poser des questions : « C'est important de montrer notre intérêt. En stage, on découvre notre futur métier, on doit savoir de quoi on parle. Il ne faut pas non plus s'arrêter à la première erreur ou la première difficulté, on est là pour apprendre, on doit aussi accepter les remarques des professionnels, c'est ce qui nous aide à progresser ».
Au travers de leurs périodes de stages, ces futurs agriculteurs s'engagent à fond dans leur formation.
La classe de seconde,
MFR Pouzauges.
Meilleur apprenti, ça se mérite !
Deux élèves de la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Tom et Charly, ont participé au concours du Meilleur apprenti de France.
La principale source de motivation pour Tom fut en premier ses parents.
Il connaissait le concours du Meilleur apprenti de France, car plusieurs membres de sa famille y ont participé dans leur domaine professionnel.
Charly, lui, n'était pas vraiment motivé, mais Tom a su le convaincre de participer avec lui.
Ils se sont engagés malgré leur peur. Tom a dû arrêter son sport. Il devenait difficile de concilier les courses de vélos avec son activité de pompier bénévole et la préparation du concours MAF.
Charly, lui, n'a pas eu le temps de finir correctement son dossier.
Des heures et des heures de travail
Ils ont du s'engager pour finir à temps leur pièce avant le concours. Cela a représenté pour Tom 120 h de travail et environ 80 h pour Charly sur le temps personnel le soir et le week-end.
Le concours leur a apporté une nouvelle expérience, un savoir faire. De plus, ils ont pu compléter un peu plus leur CV pour leur avenir.
Les CAP 1 Peinture,
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Solomon, à fond dans sa formation !
Originaire du Ghana, il vient du Pays basque apprendre l'aquaculture.
Solomon est un élève de la MFR de Challans. Il a décidé de préparer un bac pro Aquaculture par apprentissage en Vendée alors qu'il réside à Hendaye à plus de cinq cents kilomètres ! Il lui faut donc beaucoup de motivation pour venir à chaque session.
Il a grandi au contact de l'eau et des poissons
La motivation, Solomon la trouve dans son désir d'apprendre à élever des poissons. Il ne sera pas pêcheur comme son père, car il vient du Ghana et, aujourd'hui, c'est compliqué de vivre de ce métier là-bas. Mais, il a grandi au contact de l'eau et des poissons et il a très envie de continuer dans ce milieu.
Pour parvenir à son projet, il se montre très courageux. Tous les quinze jours, il quitte son lieu d'apprentissage au Pays Basque pour venir suivre les cours à la MFR.
Un long chemin
Après un départ le dimanche soir, Solomon enchaîne des centaines de kilomètres, des heures d'attente entre deux correspondances à Bordeaux de 22h30 à deux heures du matin. Il poursuit avec un long trajet en bus de nuit, mais il n'est pas toujours facile de dormir, car le car ça manque de confort...Puis, enfin, tôt, une arrivée à Nantes et un dernier train pour être à l'heure en cours le lundi matin. Et, malgré tout cela, Solomon est toujours de bonne humeur, tellement heureux d'être ici pour apprendre et pouvoir dans le futur réaliser son projet.
On est heureux de l'avoir rencontré et très admiratifs de son engagement et de son parcours.
Mathéo, Gabriel, Timéo P, Lana et Timéo GF, MFR Challans.
Contre la précarité menstruelle
Les filles de la MFR la Louisière des Herbiers, après avoir rencontré l'association HelloWomen, ont sensibilisé les garçons à la précarité menstruelle. Ensemble, ils sont allés au supermarché faire des emplettes de protections hygiéniques.
HelloWomen a été créée par quatre jeunes filles, élèves au lycée Jean-XXIII des Herbiers. « L’association HelloWomen a pour but d'aider les jeunes filles des écoles où elle est présente ».
Mathis
« Il y a eu à une intervention de l'association à la MFR, grâce à Céline notre cuisinière. Elle est entrée en contact avec les jeunes filles de l'association pour qu'elles présentent leur projet. Il consiste à mettre à la disposition des jeunes des serviettes hygiéniques, tampons, récoltés grâce à des dons ».
Chloé
« J’ai pris la décision de participer pleinement à ce projet en convaincant les élèves de ma classe, des garçons, de faire un don. Je les ai emmenés à Hyper U un mercredi soir pendant notre sortie libre, pour leur montrer ce qu'ils pouvaient acheter et certains garçons ont déposé leurs achats dans la boîte à dons.
J’ai trouvé l’investissement des garçons intéressant et mature de leur part. Je leur ai expliqué combien de fois on les change par jour. Ils ont été très compréhensifs et assez étonnés du prix des protections hygiéniques ».
Tifène, première,
MFR Les Herbiers.
Artistes le temps de l'AG
Cette année, la MFR de la Ferrière (IFACOM) a organisé en même temps que son assemblée générale, des interventions artistiques créées par les jeunes.
Les premières de baccalauréat professionnel Métiers du commerce et de la vente ont réalisé divers ateliers pour travailler la cohésion d'équipe. Ce temps fort a permis aux jeunes de se surpasser et d'acquérir de nouvelles compétences artistiques et professionnelles à l'aide d'intervenants externes.
En trois jours, ils ont fait preuve de sérieux, de persévérance et de capacité d'adaptation. Lors du spectacle proposé lors de l'assemblée générale, l'excitation et le stress étaient au rendez-vous qu'ils ont géré avec professionnalisme et concentration : « Malgré le peu de temps que j'ai eu, j'ai su surmonter mon stress, et même avec mes faux pas de danse, j'ai réussi à garder mon calme », dit Jaïyan Imaho qui participait à la démonstration de danse africaine.
Grâce au spectacle, les parents et maîtres d'apprentissage ont constaté que les alternants sont mis en avant au sein de la maison familiale. Les objectifs ont été atteints sur le thème "Laissons la parole aux jeunes, l'avenir c'est quoi pour vous...". Cette expérience leur a permis d'apprendre à mieux se connaître ainsi que les moniteurs et les camarades de leur promotion : tous acteurs pour montrer que l'avenir est immense et rempli de découvertes.
La classe de première,
MFR IFACOM La Ferrière.
Un bureau des élèves constitué à la MFR
La structure créée en début d'année les initie au monde associatif. Les jeunes ne manquent pas de projets. Ils veulent mettre en avant les talents de leurs camarades.
« Delphine Bouffard, monitrice, a proposé aux jeunes des trois classes de troisième de créer un bureau des élèves. Le but est de nous rendre acteurs de la vie à la MFR.
Nous pouvons proposer des projets d'animation, des interventions, des sorties et organiser des soirées au foyer. Pour cela, nous fonctionnons comme une association.
Des élections organisées pour constituer le bureau
Nous avons rencontré Isabelle Chartaud, vice-présidente de la MFR, qui nous a expliqué les rôles de chacun dans une association, la répartition des membres en différentes commissions. Puis, à notre tour, nous avons organisé une élection. Plusieurs candidats se sont présentés. Nous avons élu un président, un vice-président, deux secrétaires et deux trésorières. Le bureau comporte aussi des membres et nous nous réunissons pour échanger, discuter, proposer des idées. Chaque réunion dure environ une heure trente.
Des projets pour l'année
Pour l'instant, nous avons organisé une soirée de Noël avec une chasse aux cadeaux, une soirée privatisée au cinéma pour voir le film Avatar et nous pensons aussi à une fête de fin d'année, où les élèves pourront exprimer leurs talents. A chaque fois, il faut écouter les différents avis, mais aussi penser au financement de nos activités et ça, ce n'est pas toujours facile !
C'est chouette de vivre cette expérience ! »
Enola, Tracy, Océane et Alicia, MFR Challans.

Du soutien pour les primaires
Tous les lundis et jeudis après-midi, les jeunes de CAP Services aux personnes et vente en milieu rural participent à l'aide aux devoirs, à l'école primaire de Saint-Martin-de-Fraigneau : « Nous aidons les élèves à faire leurs devoirs et à progresser en mathématiques, en français et en histoire géographie ».
Cet engagement entre les jeunes de la MFR et l'école existe depuis 13 ans. Les bénévoles sont toujours aussi ravis d'encadrer les jeunes et constatent une belle évolution de chacun dès les premières heures. Au début, les jeunes de CAP craignent d'être jugés et, très vite, ils constatent qu'ils ont les compétences pour aider aux devoirs. Ils apprécient de donner aux autres et reçoivent en échange des félicitations et des encouragements. Les enfants sont aussi très reconnaissants et acceptent de faire leurs devoirs sans faire de remarques : « On est toujours accueillis les bras ouverts par les enfants et les bénévoles ».
Cette aide scolaire permet aussi de prendre confiance. Les jeunes de CAP ont toutes les ressources et compétences pour mener à bien cette activité. Les parents éprouvent aussi beaucoup de satisfaction envers les jeunes : « C'est un soulagement pour nous, car notre enfant est content de travailler avec les élèves de la MFR et moi, je n'ai plus à me fâcher le soir pour le mettre au travail ».
La classe de CAP 2 Agriculture, MFR Saint-Martin-de-Faigneau.
Indie, la chienne de tous les bienfaits
Le projet de médiation par l'animal, ce coup de pouce supplémentaire pour la réussite de nos jeunes, se poursuit à la MFR de Puy Sec.
Je m'appelle Indie, je suis née le 18 mai 2014. Je suis croisée Border Collie et Springer. J'accompagne les jeunes lors des cours et activités. Je suis une chienne très douce qui aime apprendre et qui adore les câlins. J'aime la compagnie et l'important pour moi est la réussite des jeunes. Voici ce qu'ils pensent de moi.
Quels sont les bienfaits de la médiation par l'animal ?
L'animal offre une approche simple, naturelle et sans jugement : « Quand je me sens un peu seule ou que j'éprouve le besoin de me calmer, j'aime retrouver la chienne Indie. Je la caresse et elle m'apaise, c'est génial ».
La médiation par l’animal s’installe de plus en plus au cœur de notre MFR car nous vérifions au quotidien les bienfaits de la présence d’un animal auprès des jeunes. Le contact avec l’animal permet de réduire les sentiments d’exclusion et de solitude, les angoisses et les tensions. Il est moteur du développement sensoriel et cognitif, il aide à créer des liens affectifs et à acquérir une confiance en soi.
Et en retour, qu'apportent nos jeunes à Indie ?
C'est un véritable engagement réciproque entre les jeunes et Indie. Les jeunes sont plus calmes lorsque Indie est présente. Un respect mutuel s’installe que ce soit en classe ou pendant les temps de vie résidentielle. En retour, Indie bénéficie des moments de soins comme le brossage, les caresses et les jeux. Tout cela favorise les liens, la bienveillance et une bonne ambiance générale.
Qu'est-ce qui est le plus compliqué avec Indie ?
« C'est de ne pas lui donner à manger quand elle nous regarde avec ses petits yeux doux » pour l'un et pour un autre « j'aimerais passer plus de temps avec elle pour jouer et courir ».
La classe de CAP 2,
MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Devenir citoyens actifs en Europe
Les jeunes de Saint-Florent-des-Bois ont porté les valeurs des MFR hors frontières.
Cette année encore, les jeunes de la MFR de Saint-Florent-des-Bois sont allés à la rencontre de l'inconnu, certains sortant de leur zone de confort.
Les jeunes se sont engagés contractuellement à respecter les accords passés entre la maison familiale et les maîtres de stage et à porter les valeurs des MFR hors de France. Ils se sont engagés moralement à aider les autres, à apporter un soutien dans certains cas. Comme le déclare Kékoa : « Notre déplacement en Roumanie nous a permis d'aider les personnes en difficulté sociale dans la structure d'aide aux enfants en difficulté et, également, d'aider les jeunes à l'apprentissage du français dans le lycée de Targu Jiu ».
Cette expérience est également source de rencontres puisque les jeunes, le soir, étaient encadrés par des tuteurs roumains de leur âge. C'est une véritable immersion, car ceci permet de partager avec la population locale. « J'en garde des souvenirs inoubliables ! », déclare Automne.
Une expérience enrichissante
Ce type de stage à l'étranger a pour but de faciliter la participation des jeunes à la vie démocratique européenne. Devenir citoyen européen, c'est prendre conscience de l'importance de construire et d'aller ensemble vers un même objectif. Ceci doit aider les jeunes à développer leurs compétences personnelles, sociales, civiques et à devenir des citoyens actifs.
Il est important de sensibiliser les jeunes aux valeurs de l'Europe et de contribuer au processus d'intégration européenne. Lou déclare : « Avant de partir pour Malte, j'avais une vague idée de l'Europe. Je me suis aperçue que ce n'était pas si différent de la France. Je vois que les personnes en Europe vivent de la même façon que moi. Je me sens vraiment Européenne ».
Partir quatre semaines pour travailler dans un pays et une entreprise inconnue, cela peut faire peur. On évolue avec des repères différents qu'il faut très vite s'approprier. Ceci développe fortement l'autonomie lorsque l'on quitte son quotidien et son entourage réconfortant.
Pour Maeva, en Belgique « on se retrouvait régulièrement avec les autres après le stage, ce qui rassurait. Cela a été une expérience enrichissante que je recommande. On est autonome, on fait nos courses, on gère seul son quotidien ».
S'engager, comme certains l'ont fait après ce stage, c'est également s'orienter vers l'aide humanitaire et pas seulement en Europe.
Les classes de terminale,
MFR Saint-Florent-des-Bois.
S'engager dans un échange pour la paix
Depuis plus de 40 ans, la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie entretient un lien fort avec le lycée Max Eyth Schule, en Allemagne. Les jeunes ont voulu en savoir plus.
La classe de BTS Management économique de la construction de la maison familiale de Saint-Gilles-Croix-de-Vie a interrogé Florent Maillet, directeur adjoint de l'établissement.
Créer une amitié franco allemande
Le groupe a découvert que l’échange avec l'Allemagne se fait depuis les années 1980, avant la chute du mur de Berlin dans l'ancienne RFA (République fédérale d'Allemagne). L'objectif premier était de créer une amitié franco-allemande, afin de réunir les peuples et de maintenir une paix durable. Pour rendre ces échanges possibles, l'Union européenne a créé un organisme spécialisé : l'OFAJ (Office franco allemand pour la jeunesse).
Lors de ces séjours, les apprenants ont partagé leurs connaissances culturelles et professionnelles.
Depuis le début, des liens se sont créés. Aujourd'hui, certains sont toujours en contact.
De la lettre aux réseaux sociaux
Les jeunes organisent le voyage, les réservations ainsi que la logistique pour développer leur autonomie. Les moyens de communication entre les jeunes Français et les jeunes Allemands ont évolué. Effectivement, ces échanges se faisaient au début par lettres, ensuite par mails, aujourd'hui par SMS et les réseaux sociaux.
Le réseau des MFR poursuit ces séjours éducatifs en Europe via le parcours de mobilité européenne Erasmus+. L'objectif reste le même, au vu du contexte actuel : s'engager pour la paix. Il existe plusieurs sous-objectifs comme celui de faire découvrir un autre pays pour certains qui n'ont jamais voyagé.
La classe de BTS,
MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Un engagement renouvelé
Après un temps de sensibilisation à l’engagement proposé par la MFR des Achards, Elise Vinet, 18 ans, a décidé de s’engager en service civique.
En devenant volontaire en service civique, Elise souhaite développer de nouvelles compétences et apporter son aide à la MFR qui l’a formée avant l’obtention de son baccalauréat. Sa mission lui permet de s’épanouir tant professionnellement que personnellement. Au contact des jeunes en formation, elle propose des activités sportives et ludiques et participe à la promotion de la MFR.
« Je me sens utile »
Ces valeurs d’engagement la guident depuis plusieurs années. En effet, dès son âge de 14 ans, elle a décidé d’intégrer la brigade la plus proche de chez elle en devenant jeune sapeure-pompier. Pour elle, c’est une évidence : « Il faut s’engager. Dans ma famille, c’est une notion que l’on aborde souvent. Ça fait partie de nos valeurs, d’aider les autres et de rendre service ».
Le service civique est également un engagement fort de la MFR. Elise témoigne de la confiance qui lui est donnée dans la réalisation de ses missions : « Je recommande aux jeunes de s’engager en service civique pour découvrir plein de choses. Il ne faut pas avoir peur de changer de cap ».
Fédération des MFR de Vendée.
Les pros engagés pour l'avenir des jeunes
Des ateliers sont organisés par le pays de Pouzauges autour de l'orientation.
Depuis plusieurs années, la communauté de communes du pays de Pouzauges propose le programme Ecl'or aux jeunes des classes de troisième. Ce programme est constitué d'ateliers autour de l'orientation et de la connaissance de soi.
Afin de rendre ce sujet plus concret, chaque classe de troisième est accompagnée par un "parrain professionnel", c'est-à-dire une entreprise du territoire : « Les ateliers Ecl'or nous permettent de découvrir une entreprise vers laquelle on ne se serait pas forcément tourné pour un stage », expliquent les élèves de la classe de troisième.
Cette année, cette classe est accompagnée par le directeur du centre aquatique, Christophe Gillet. « Il était présent lors du premier atelier où nous nous sommes présentés et où nous avons pu exprimer nos envies. Il est aussi venu plusieurs fois dans la classe pour différents ateliers, notamment celui où on a préparé la visite du centre aquatique. Puis, à notre tour, nous sommes allés au centre aquatique où nous avons pu voir tous les endroits, surtout ceux où on n'a pas le droit d'aller normalement ». Lors de cette visite, les jeunes ont également pu interroger le chef de bassin, une personne de l'accueil et une employée de service. Ils ont ainsi pu se rendre compte des différents métiers d'une telle structure.
Tout au long de l'année, dix ateliers sont proposés, certains axés sur le monde professionnel et d'autres sur la connaissance de soi : « Ces ateliers nous aident à nous connaître, à savoir ce qu'on aime ou ce qu'on aime moins. C'est plus facile pour choisir son orientation ».
L'orientation est l'affaire de tous
Un atelier est organisé chaque mois et un carnet de bord, rempli après chaque séance, permet de garder une trace écrite des activités et du ressenti de chacun : « C'est une forme d'engagement, car on sait qu'on va travailler sur ce thème pendant toute l'année scolaire. Lors du premier atelier, on a établi ensemble un règlement qui est noté sur notre carnet de bord. On s'engage à respecter la parole et les choix de chacun ».
Ce travail en partenariat permet aux jeunes de comprendre que l'orientation est l'affaire de tous, pas seulement de leurs parents ou de leurs moniteurs, mais aussi des professionnels du territoire pour qui ces ateliers sont des moments privilégiés d'échanges entre générations.
La classe de troisième,
MFR Pouzauges.
Volontaires pour sauver des vies
Dans le cadre d'une session sur « l’engagement », les troisièmes de la MFR de L'Herbergement sont allés rencontrer des pompiers en service civique. Parmi eux, quatre pompiers volontaires : Tony, 18 ans pompier volontaire à La Mothe-Achard, Evan, 18 ans, pompier volontaire à L’Herbergement, Cynthia, 23 ans aux Lucs-sur-Boulogne et, enfin, Emeric, 21 ans, au Poiré-sur-Vie.
« S’ils ont choisi de s’engager, c’est pour sauver des vies, se sentir utile, aider les gens, mais aussi pour l’action et l’adrénaline. Tout d’abord, ils nous ont présenté un diaporama qui montrait les différents risques (incendies, tempêtes, inondations, attentats…) et ce que l’on doit faire dans ces situations. Ils nous ont aussi rappelé les numéros d’urgence et ce que l’on doit donner comme information.
On retient surtout que le détecteur de fumée dans nos maisons est indispensable. Nous avons, ensuite, visité la caserne des pompiers pour découvrir les véhicules et leur utilité : le VSAV (véhicule de secours et d'assistance aux victimes), le VLOD (véhicule léger d’opérations diverses) et le CCR (camion-citerne rural). C'était impressionnant. Nous retenons que les pompiers utilisent un grand nombre de matériels pour toutes leurs interventions, et nous avons trouvé intéressant de voir l’organisation dans les camions. Ce sont des personnes engagées, qui prennent du temps. C’est important d’avoir des personnes comme elles pour sauver des vies ».
La classe de troisième,
MFR L’Herbergement.
Lauriane, multi bénévole
Lauriane est élève en seconde bac pro Services aux personnes et aux territoires. Elle a déjà fait plusieurs fois du bénévolat pour l’EHPAD Val des Maines de Saint-Georges-de-Montaigu et au centre de loisirs et périscolaire Pitchounes et Compagnie, à Boufféré.
Aider les personnes âgées et se rendre utile
Cet été, elle a accompagné les résidents de l’EHPAD pour plusieurs visites : une rencontre avec le maire de la commune ainsi qu’une sortie à la jardinerie de Boufféré pour observer les animaux et prendre le goûter. Son rôle était d’accompagner les résidents, discuter avec eux. Lauriane précise : « J’ai apprécié ce moment avec eux, je recommencerais si on me le demandait ». Cela lui a permis d’avoir plus d’expériences dans ce milieu professionnel, d’aider les personnes âgées et de se rendre utile. Au centre de loisirs Pitchounes et Compagnie, elle a accompagné, durant une semaine, les enfants de 3 à 11 ans, dans les activités manuelles, jeu de l’oie... Elle indique : « Mon rôle était d’encadrer les enfants, de les accompagner et de leur donner envie de jouer ». Elle a apprécié cette semaine et, lors de l’été 2023, il est déjà prévu qu’elle y retourne. Pour conclure, Lauriane apprécie de se rendre utile durant son été que ce soit auprès des personnes âgées ou des enfants.
La classe de seconde,
MFR L'Herbergement.
Le marché de Noël des CAP
Le 12 décembre a eu lieu le marché de Noël de la MFR de Saint-Michel-en-l’Herm. Les CAP Services aux personnes et vente en milieu rural et les membres de l’équipe étaient prêts à recevoir le public dans une belle ambiance de Noël !
C’est, donc, dans le cadre de la validation du module d'initiative professionnelle et de l’obtention de leur sésame à la fin de l’année que les CAP deuxième année ont eu la charge de l’organisation du marché de Noël de la maison familiale. « A l’aide de la monitrice en charge du module, Camille Richer, et des autres membres de l’équipe pédagogique, les CAP ont dévoilé leurs talents tant au niveau de la décoration de la MFR que de la recherche de prestataires, la création d'affiches pour les stands. Nous avons remarqué un réel engagement de la part des CAP dans l'organisation de ce beau projet ».
Ce genre d’évènement est très formateur et permet au groupe d’être encore plus en cohésion et de prendre conscience de tous les aspects positifs et parfois négatifs de l’organisation d’un évènement.
Cette demi-journée aura monopolisé toute leur énergie. Ils auront été présents jusqu’à la dernière minute dans la joie et la bonne humeur pour clôturer cette année 2022. Le bilan de ce marché est très positif. Les apprenants en ressortent riches d’expériences. Le mot engagement prend tout son sens !
La classe de CAP 2,
MFR Saint-Michel-en-l'Herm.
Sur le chemin du Kamishibaï
Un après-midi convivial qui rassemblera trois générations !
« Nous sommes des jeunes en seconde Services aux personnes et aux territoires de la MFR de l'IREO de Saint-Fulgent. Nous sommes engagés depuis la rentrée dans un projet autour du Kamishibaï.
Nous avons découvert cette pratique artistique contemporaine, d’origine japonaise avec Soraya, notre monitrice. C’est un théâtre de papier qu’on appelle aussi théâtre d’images.
Notre projet consiste à organiser une rencontre conviviale autour de cet art, rassemblant des petits et des grands. Nous avons alors proposé aux personnes âgées de la résidence "la Saisonnale" et aux petits du centre de loisirs "Croq' la Vie" de Saint-Fulgent de participer à cette rencontre intergénérationnelle.
« Nous voulons d'un moment magique ! »
Nous avons choisi deux histoires à raconter : « les 3 petits cochons », et « le petit Ours ». Elles seront accompagnées de musique et de chants. Nous avons d'ailleurs, créé, avec les enfants de Croq' la Vie, des castagnettes et des bâtons de pluie, à utiliser pour animer nos contes.
Nous préparons aussi des chansons pour cet évènement. Petits, grands et moins grands participeront tous ensemble à ce moment que nous souhaitons, avant tout, magique et joyeux, pour tous ! Cette rencontre aura lieu le 5 avril à la Médiathèque « Les Mots Passants », à Saint-Fulgent. Cette dernière a accueilli notre initiative avec enchantement. Nous sommes impatients et, à la fois, excités, pour que tout soit prêt pour le jour J ! Avec tout notre engagement ! »
La classe de seconde,
MFR Saint-Fulgent.
Trier ses déchets, c'est sacré
« Tous les jours, je trie mes déchets. Mettre le papier dans le bac adéquat, les emballages dans le sac jaune, les produits alimentaires dans le sac noir. Chaque produit peut avoir une seconde vie.
Dans l'entreprise où je fais mon stage, tous les déchets sont séparés. Les cartons sont mis dehors dans des grands bacs, les fruits et légumes dans des bacs noirs pour servir de compost, le plastique dans un autre bac. Comme à la MFR ».
Tiphaine, première,
MFR la Louisière.
Eviter le gaspillage et composter
« Pour éviter le gaspillage alimentaire, je donne les restes, les aliments périmés ou pas bons à mon chien.
Ça permet d'éviter d'acheter des croquettes et ça limite les produits industriels qui polluent.
Pour ça, je fais également attention à la date de péremption lors de mes achats et, quand je cuisine, je fais attention à la quantité afin de jeter un minimum. Quand c'est possible, je jette les aliments périmés au composteur ».
Océane, première,
MFR la Louisière.
Agir et sourire pour un monde plus positif
Marre des informations déprimantes, les élèves s’intéressent à la positive attitude !
D’après leurs recherches, la pensée positive consiste à voir les choses du bon côté, sans pour autant nier les problèmes ou les contraintes de la vie en général. Il s’agit de profiter au maximum des petits bonheurs quotidiens et, bien sûr, des événements joyeux, en ayant confiance en soi. Une attitude positive s’inscrit aussi dans un principe : chaque problème a une solution.
Mais d’après les jeunes, la positive attitude, c’est bien plus que ça, c’est un état d’esprit !
C’est, chaque lundi, redécouvrir leur beau château, comme c'est le cas exceptionnel à Venansault, en pleine campagne entouré des moutons et de la forêt. Dès l’accueil, sourires, bienveillance et respect. C’est essayer de tout mettre en œuvre pour passer une belle semaine tous ensemble. C’est être motivé pour apprendre de nouvelles choses, découvrir des métiers ou discuter de leurs préoccupations d’adolescents. C’est passer des moments très sympathiques entre copains en veillées ou dans les chambres. Le vendredi, être positif c'est se promettre des améliorations et se souhaiter une belle semaine de stage.
Pour eux, c'est rentrer plus vite dans la vie active, écouter, faire, apprendre plein de choses, devenir autonome, responsable, rendre service aux gens. Bref, se sentir vraiment utile, à leur place et libre. C’est également se rendre compte de la chance qu’ils ont de rencontrer de belles personnes qui prennent soin d’eux et leur consacrent de leur temps.
C’est également agir pour un monde meilleur
Manger local, trier les déchets pour améliorer l’état de leur planète, réaliser les services avec sérieux pour profiter d’espaces propres et agréables pour tous. Planter des haies pour créer un environnement plus agréable. Apprendre à raisonner, argumenter, faire des choix, trouver des solutions, faire de son mieux pour forger son identité.
Prendre soin de soi et des autres, comprendre le monde dans lequel ils évoluent, donner du sens à ce qu’ils font, décider d’être heureux, c’est ça la positive attitude !Les élèves de troisième,
MFR Venansault.
Préservons notre santé et notre terre
« Pour éviter la pollution, je vais faire mes courses à pied.
Je vais à la poste ou à la boulangerie à pied, également.
Comme ça, je peux promener mon chien en même temps et ça me fait faire de l’activité physique.
Tout le monde devrait faire ça, car ça ne pollue pas.
Ça évite de gaspiller de l’essence pour même pas un kilomètre et ça fait du bien pour la santé.
En marchant, on réduit la pollution ».
Ludivine, première,
MFR la Louisière.
Des petites actions qui font du bien à la planète
« Pour moi, les petites actions sont importantes. Par exemple à la MFR, le matin, j’ouvre la fenêtre pour aérer la chambre, et, pendant ce temps, j'éteins le radiateur. Une heure après, l’agent d’entretien ferme la fenêtre et laisse entrer la chaleur afin d'allumer le radiateur le moins possible.
Un autre exemple : à mon départ en vacances avec ma famille, nous pensons à débrancher les appareils électroniques afin de limiter la consommation d'énergie ».
Noah, première,
MFR la Louisière.
