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N° 31 - Décembre 2017 | www.stfrancoislaroche.fr |
Au plus près de l'Olympe
Du 8 au 13 novembre, 39 élèves du lycée se sont rendus en Grèce. Ci-dessous, la visite des ruines du sanctuaire de Delphes où les commentaires éclairés de Korina (la guide) révèlent peu à peu leurs secrets : la divination de la Pythie ou de l’oracle n'est pas affaire de hasard, Œdipe ne peut l’oublier. Le voyage ne sera pas sans lendemain. Une exposition doit rassembler les meilleurs souvenirs, y compris photographiques, de ce voyage inoubliable, aux sources de notre civilisation.
“La rentrée 2020 dans le futur lycée”
Bertrand Potier, directeur du lycée, évoque la rentrée de septembre. Mais déjà, il se projette dans le futur, avec la construction du nouvel établissement.
Comment la rentrée 2017 s’est-elle passée ?
Sur l’ensemble du lycée, nous avons gagné 60 élèves : 15/20 élèves de plus en seconde au lycée général et une quinzaine de plus en lycée professionnel. En termes d’effectifs, c’est une bonne rentrée.
Y-a-t-il des nouveautés ou des innovations pédagogiques cette année ?
Nous avons ouvert une filière Informatique et Sciences du Numérique pour les premières. Nous avons aussi ouvert un CAP de maintenance de véhicules sur le site Pierre-Brossolette. De plus, il existe maintenant une seconde projet d’orientation. Les élèves sont encore accompagnés sur leur orientation comme en troisième.
Quand la rentrée dans le futur lycée se fera-t-elle ?
La rentrée de 2020 sera assurée sur le nouveau site. Les esquisses du futur aménagement du lycée sont presque finies. Le projet s'étend sur plus de 20 000 mètres carrés. Nous déposerons normalement le permis de construire en janvier. La pose de la première pierre est prévue en septembre 2018. S’en suivront deux ans de travaux.
Nous avons remarqué l’apparition d’un pass suite aux restrictions Vigipirate : devons-nous nous attendre à d’autres initiatives ?
Le portail est, à présent, fermé avec la possibilité d’ouvrir avec une carte magnétique. La nouveauté est aussi l’apparition des caméras supplémentaires au secrétariat, au labo ainsi que sur le site Pierre-Brossolette, à chaque entrée.
En tant que directeur, quels contacts avez-vous avec les élèves et les professeurs ?
Avec les élèves, je n’en ai sûrement pas assez et, malheureusement, de moins en moins. Cela fait vingt ans que je suis chef d'établissement. Avec une structure grandissante, il est compliqué de garder contact avec les élèves.
Pour les professeurs, étant chef d’établissement, je me dois de faire du management. Mais, je délègue beaucoup aux directeurs adjoints.
Comment se font les liens avec les écoles étrangères ?
Les liens se créent, d’abord à travers les enseignants. Ils entrent en contact avec des professeurs à l'étranger puis, ils m’en parlent. Après avoir fait un point, si ça correspond à nos projets, nous décidons si nous y allons ou pas. Toutefois, il m’arrive de voyager pour aller signer les conventions, par exemple, aux Etats-Unis, en Chine et à Jérusalem.
Entretien recueilli
par Eléna FLEURET
et Colette JOULIÉ,
première EL.

Qui sont les nouveaux professeurs ?
Btissam Boutmouma est professeur d’anglais au lycée. Elle est arrivée en septembre.
Née aux Sables-d’Olonne, Btissam Boutmouma suit une filière scientifique au lycée, marquée pourtant par l’envie de devenir professeur d’anglais. Mme Boutmouma, son bac obtenu, se dirige vers l’ICES pour une licence en langue, littérature et civilisation étrangère, suivie d’un voyage à Canterbury : “Ce furent deux ans et demi incroyables”, dit-elle en abordant ces deux années.
"Il y a une bonne ambiance"
En revenant en France, elle commence un master en enseignement, qu'elle continue encore aujourd'hui. Elle obtient son concours, pour devenir professeur et poursuit avec différents stages.
Mme Boutmouma est arrivée à Saint-François-d’Assise pour sa première année en tant qu’enseignante. Et c’est une première année qui s’annonce bien : “Ça me plaît vraiment d’être au lycée, il y a une bonne ambiance”.
Les nouveaux enseignants sont : Antoine Barbarit en histoire-géographie, Alexandra Clautour, en anglais, Anthony Douillard, Cédric Gauvrit en mathématiques, Jérémy Guilbaud en sciences physiques et chimiques, Marlène Moussion à la documentation.
Clara YDIER et Lucie JOUSSÉ première L.
Élèves de seconde, le grand saut
Franç'Infos est parti à la rencontre "des petits nouveaux".
Le 4 septembre, le lycée Saint-François-d’Assise a accueilli les élèves de seconde. Pour ces jeunes lycéens, passer du collège au lycée, c’est du changement ! Alors ont-ils vécu une bonne rentrée ?
Trois élèves ont accepté de se confier à Franç’Infos.
Annabelle Lardière de seconde G, Jade Thiré de seconde H et Julie Rollin de seconde I sont toutes les trois rentrées au lycée assez stressées le premier jour.
« Au début, j’avais peur de ne pas arriver à m’intégrer, car je ne connaissais personne, explique Annabelle.
Pour moi, passer du collège au lycée est une grande étape et j’avais peur de ne pas arriver à la surmonter ».
La rentrée au lycée Saint-François-d’Assise était, pour les trois, un nouveau départ, l'occasion d'apprendre de nouvelles choses, mais aussi de se faire de nouveaux amis.
« J’ai rencontré de nouvelles personnes, même si je connaissais déjà des gens de mon ancien collège », affirme Jade.
De plus, les trois élèves ont l’air satisfaites du lycée, même si, pour Julie, tout ne répondait pas à ses attentes :
« Même si le lycée ne ressemble pas aux séries américaines comme je le pensais, je trouve qu’on a plus d’autonomie, l'environnement est plus grand et j’aime bien ça ».
« Je trouve qu’ici, nos habitudes changent de celles du collège, il y a aussi plus de travail, le niveau est supérieur », rajoute Jade.
« J’apprécie l’organisation de ce lycée, dit Annabelle, les contrats, les emplois du temps, les cours... Et puis, j’ai réussi à m’intégrer, je me suis faite de nouveaux amis, j’ai réussi à trouver ma place dans ce lycée et je m’y sens bien. »
Grâce à ces témoignages, Franç’infos peut conclure que malgré cette rentrée stressante, les trois élèves se sont faites à cette nouvelle organisation et que leur vie lycéenne leur plaît plutôt bien comme pour la majorité des secondes.
Propos recueillis par
Chloé GUILBERT et
Clémence RAINTEAU ,
seconde H.
Franç'Infos : ça repart
Cette année encore, le journal renouvelle son activité avec l’aide des professeurs Jean-Luc Oliveau et Jean-Maurice Boivineau, ainsi que de l’ancien journaliste de Ouest-France, Alain Legoupil.
La rédaction est presque exclusivement féminine et comporte une majorité d’élèves de seconde. Tout de même, notons que quelques rescapés de l’année dernière sont encore présents. Depuis la rentrée, une quinzaine d'élèves s'essayent à l'écriture journalistique.
Une nouvelle plate-forme a été mise à la disposition de l'équipe : "Nous avons désormais la responsabilité intégrale de la mise en page du journal". Auparavant, celle-ci était réalisée à l'extérieur.
Sachez que vous pouvez, occasionnellement ou de manière durable, rejoindre la rédaction : "Nous sommes toujours prêts à accueillir de nouvelles recrues !"
Colette JOULIÉ, première EL.
Le voyage à Boston
Cette année, l’arrivée des élèves français s’est faite dans l’ambiance du Homecoming, tradition américaine dans les lycées. Les premiers soirs ont été marqués par le fameux match de football américain ainsi que le bal ! Les Français pendant ces quinze jours en immersion ont pu découvrir les endroits marquants autour de Boston. Cours au Hanover High School, Plymouth, Salem, Concord, Lexington, Boston, Harvard : l’emploi du temps était des plus chargés mais les retours ne sont que positifs : “Le voyage m’a été très enrichissant”, explique Florian Barreau. Cet échange crée un lien qui dépasse même le cadre professionnel. Le voyage était tout aussi enrichissant au niveau humain : “Il y a eu des moments inoubliables avec les Américains, que ce soit la famille ou les amis”, dit Jade Boissinot. Les élèves espèrent maintenant pouvoir revoir leurs correspondants au printemps.
Laura LOGEAIS, seconde J.
Clara YDIER, première L.
Une Taïwanaise au lycée
Depuis le début de l'année, le lycée accueille une élève taïwanaise, Sandy Pai, en seconde internationale.
Sandy raconte que son lycée à Taïwan est vraiment différent du nôtre.En effet, dans sa ville natale : Changhua, les classes se composent d’environ 50 élèves. Ils sont environ 3 000 élèves, car l'école regroupe le lycée et le collège.
Les élèves mangent dans leurs classes et ne disposent que de 30 minutes pour manger, puis, c’est l’heure de la sieste. Ils ont leur bureau attitré, où ils rangent leurs affaires personnelles.
Sandy parle le chinois et l’anglais et travaille dur pour parler un français correct. Pour son avenir, elle n’est pas sûre de ses projets futurs, mais elle aimerait avoir un travail en lien avec le français.De plus, Sandy s’adapte facilement grâce à ses professeurs et aux élèves de sa classe, ce qui l’aide énormément pour progresser.
La jeune taïwanaise n’a pas de famille en France et est donc hébergée dans une famille d'accueil. Sa famille, ses amis et la nourriture taïwanaise lui manquent beaucoup, mais elle s’est fait des très bons amis, en France. De surcroît, Sandy aime bien la nourriture française. Elle trouve les Français très gentils, si bien que selon ses mots :”La France est un magnifique pays !”
Charlotte SEGURET, seconde.
Une enseignante venue du bout du monde
Amritta Raynaud, professeur au lycée, a accordé une interview à Franç'infos.
Cette professeur d’anglais originaire de Trinité et Tobago est née le 14 novembre 1982, parle couramment l’anglais et avait pris comme langue secondaire l’espagnol, étant proche de l’Amérique du Sud. En effet, Trinité et Tobago est une petite île indépendante depuis 1968 et est proche du Venezuela, dans les Caraïbes.
Amritta Raynaud a quitté ce pays en 2004 et est venue en France après ses études pour s'améliorer dans notre langue : " Le français est très peu répandu en Amérique". Jusqu’en 2005, elle a été assistante d’anglais : " Je sentais les élèves intéressés, alors j'ai continué". Au commencement, Amritta Raynaud n’était pas professeur, elle l’est devenue en 2016 après le passage de son concours. Elle a voulu faire ce métier, car elle aime le contact mais aussi, car elle sentait ses élèves intéressés.
Auparavant, elle était remplaçante. Ce que cette professeur préfère dans le métier, c'est la communication, les jeux de rôles et la créativité de ses élèves quand ils jouent le rôle, bien évidemment. Les premières sont le niveau avec lequel cette dernière préfère travailler, car ils sont plus matures que les secondes et moins stressés que les terminales.
Après avoir parlé de son parcours professionnel, Amritta Raynaud évoque la culture de son pays natal. Ce qui lui rappelle le plus ce dernier, c'est le carnaval mais sa famille, ses amis lui manquent tout de même ainsi que la nourriture épicée.
Amritta Raynaud a la double nationalité. Elle a été bien accueillie par les Vendéens. Mais, elle a aussi découvert que ces derniers sont très casaniers et un petit peu fermés. Elle a fait des rencontres plutôt amicales assez rapidement.
La pâtisserie française ainsi que la visite de châteaux et de musées, les petits villages sont des choses qu’elle apprécie tout particulièrement : " Je suis le classement des villages français".
Amritta Raynaud a aussi un côté aventurier. Au cours de sa vie, elle a voyagé de nombreuses fois, que ce soit en France ou dans le monde : " J'ai vraiment beaucoup apprécié Paris, c'était magique !" Les destinations qui lui ont le plus plu sont la Croatie et la Provence.
Agathe SALLE et Margaux LAVOQUET, seconde I.
La visite des Chinois à Saint-François
En octobre, un groupe de lycéens chinois de Xi'an a été reçu à Saint-François-d'Assise dans le cadre de l'échange.
Du 3 au 7 octobre, un petit groupe de jeunes Chinois a été accueilli au lycée dans le cadre de la correspondance avec les premières et quelques secondes de Saint-François-d'Assise. Ils venaient de Xi'an dans la province de Shaanxi au coeur de la Chine.
Ils ont atterri à Nantes. Ils sont restés quelques jours au lycée. Durant ce temps, ils ont effectué quelques visites. Ils sont allés aux Sables- d'Olonne. Ils se sont promenés sur le remblai et ils ont mangé des glaces.
Pour certains, c'était la première fois qu'ils voyaient la mer. Ils ont même mis les pieds dans l'eau. Ils ont aussi pu admirer les mosaïques de l’Ile Penote. Les Chinois ont visité Nantes et le musée des beaux-arts, ils ont vu les Machines de l'île et fini par un après-midi shopping .
Ils ont accompagné les élèves du lycée à la fête Saint-François et, avec leurs correspondants, le soir même, ils ont participé à une soirée. Ils sont repartis le lendemain pour aller visiter Paris avec un programme toujours très chargé.
Le 18 février, 15 lycéens de Saint-François accompagnés de deux professeurs s'envoleront pour la Chine.
Camille HENAFF, seconde K.
Les lycéens à la découverte de l'Hellas
Les élèves de l'option latin-grec, rejoints par quelques terminales littéraires, ont eu l'opportunité de partir découvrir la Grèce.
À la mi-novembre, les latinistes, hellénistes et terminales littéraires du lycée ont visité les lieux clefs de la mythologie grecque durant 5 jours. D’Athènes à Argolide puis Olympie et enfin la visite de Delphes, ils ont vécu une véritable odyssée. Les élèves se disent ravis d’avoir découvert un pays qu’ils décrivent “chargé d’histoire" et dont ils ont pu découvrir la “grandeur de la civilisation”. Toutes les visites se sont effectuées accompagnées d’une guide, qui a permis aux lycéens de trouver chacune de ces étapes “particulièrement enrichissante et intéressante”.
Plaisir des yeux... et des esprits !
Certains qualifient même ce voyage de “favorable à l’ouverture d’esprit”. En effet, la découverte des divers paysages a entraîné la rencontre d’une population variée.
Les lycéens se disent aussi ravis de s’être retrouvés face à des lieux qui leur parlent, comme par exemple, à Delphes, où le célèbre mythe d'Œdipe a pris tout son sens.
La visite de la Grèce a aussi été le théâtre de paysages montagneux à couper le souffle. C’est le cas de la vallée de l’Epidaure. Le théâtre antique n'y symbolisait pas que le divertissement mais aussi un lieu de débats, de philosophie et de politique. Des oracles aux pythies, en passant par Apollon ou encore Œdipe, nos voyageurs se disent avoir été constamment époustouflés : “On comprend, à ce moment là, pourquoi les Grecs pensaient que la Grèce était le centre du monde”.
Une organisation appréciée
De plus, le voyage s’est déroulé dans une ambiance et une entente toujours au rendez-vous. A cela s'ajoute une organisation qui a été appréciée, surtout face à un tel condensé de visites.
Les élèves sont revenus émerveillés, trouvant la Grèce et sa période phare “intemporelles et enrichissantes”.
Luisa-Gaëlle ARREDONDO, terminale L2.
Hua, assistante chinoise
Cette année, le lycée accueille Hua, l'assistante de Pascale Bodin, professeur de chinois.
Cette jeune Chinoise âgée de 24 ans étudie à l'Université des langues étrangères du Sichuan. Elle est venue au lycée Saint-François-d'Assise grâce à l'institut Confucius, dont la mission consiste à répandre la culture chinoise dans le monde.
Elle a choisi la France pour améliorer son français et enseigner le chinois.
« Je suis contente d'être ici, déclare-t-elle , je m'entends bien avec les professeurs et les élèves du lycée ».
Clémence RAINTEAU et Chloé GUILBERT, seconde H.

Un an à Boston, mais pas en vacances !
Après son passage au lycée, il y a 3 ans, Talide Pousse est partie un an à Boston dans le cadre du sport. Elle accepte de raconter son parcours.
Qu’as-tu pensé de ton passage à Saint-François ?
J’ai fait une filière littéraire avec spécialité maths. J’ai trouvé à Saint-François une ambiance très sympathique. Le fait de suivre les mêmes options crée beaucoup de liens. J’ai vraiment beaucoup aimé ce lycée et j’en garde de bons souvenirs et de bons amis.
Et ton bac ?
Cela s’est très bien passé, j’ai eu mon bac mention très bien. Saint-François y est sûrement aussi pour quelque chose. Je trouvais que nous avions de très bons professeurs, avenants, à l’écoute.
Explique-nous ton choix de partir à Boston...
Au départ, j’étais indécise sur quoi faire après mon bac. En février, lors de ma terminale, je me suis dit que, pour le hockey, c’était le moment ou jamais. J’ai donc envoyé plusieurs vidéos de moi dans des clubs, la plupart étrangers. J’envisageais de jouer dans des équipes féminines. J’ai été contactée par une école à Toronto et une école à Boston. J’ai préféré Boston, ville anglophone. Je me suis dit que si cela ne fonctionnait pas pour le hockey, je reviendrais bilingue. Je suis donc partie. Le matin, j’allais à l’école. L’après-midi était donc consacré au hockey. J’avais une heure et demie d’entraînement suivie d’une heure et demie de musculation. Beaucoup d’universités se sont intéressées à moi. Mais, cela n’a pas abouti. Les études aux Etats-Unis coûtent très cher. Les bourses ne comblaient que la moitié des frais de scolarité. J’ai, quand même, fait de belles rencontres.
Qu’as-tu donc fait à ton retour en France ?
Je me suis lancée dans une prépa littéraire, à Nantes. Je me suis redécouverte. Ce qui m’avait manqué à Boston, c’était le côté scolaire. Cette prépa m’a beaucoup stimulée intellectuellement. J’ai dû arrêter le hockey . Les horaires et le travail ne concordaient pas avec le sport. J’ai six heures de DS le samedi matin, par exemple. Une fois qu’un équilibre est trouvé, ça va. J’arrive, tout de même, à faire du sport assez régulièrement. Ce qui est important à mon avis avec la pression des cours.
Vers quoi souhaites-tu te diriger plus tard ?
Je n’ai pas d’idée en ce qui concerne un métier précis. Je vais finir ma deuxième année pour préparer plusieurs écoles. J’aimerais beaucoup aller à Saint Cyr, une école militaire située en Bretagne. Il y a un côté sportif et rigoureux que j’ai développé à Saint-François. Si je ne peux pas y accéder, j’envisage une science politique à Rennes. Et en dernier lieux la Sorbonne avec double licence français- espagnol.
Eléna FLEURET, première EL.
Alexis Vergereau, entre passion et raison
Après un bac L obtenu avec une mention "très bien", Alexis a entamé une licence de journalisme, il souhaite désormais bifurquer vers une autre voie.
Peux-tu résumer brièvement tes années lycée ?
J’en garde un excellent souvenir, et particulièrement de mon année de terminale. Le rythme était intense avec le bac et la prépa Sciences Po en parallèle. De plus, j’ai participé au JDL durant les trois ans. Mon moment préféré ? Le chemin de fer. Les idées fusaient, il fallait se creuser la tête pour trouver de nouveaux sujets.
Qu'est-ce-qui t'a poussé à te lancer dans des études de journalisme ?
J’ai toujours aimé suivre l’actualité, notamment sportive et politique. J’aime aussi le contact avec les gens et raconter des histoires. Une profession rêvée par moi.
Tu es aussi correspondant sportif au Journal du Pays Yonnais depuis tes années lycée. Comment s'est présentée cette opportunité ?
J’ai eu l’opportunité de faire un stage dans la rédaction l’été suivant ma seconde. Dès le premier jour, le rédacteur m’a confié un sujet à réaliser. Je devais interroger des personnes sur un sujet précis. Forcément, c'était intimidant au début, mais c’était très formateur. Suite à mon stage, il s’est avéré que le journal recherchait un correspondant sportif, ils m’ont proposé le poste. Je n’ai pas longtemps hésité. Depuis, j’écris un à deux articles par semaine sur tous les sports.
Comment se passe ton année à l'ESJ (École Supérieure de Journalisme de Lille) ?
Après le bac, j’ai intégré l’Académie de l’ESJ. Cette année, j’ai préféré arrêter. Je me consacre désormais exclusivement à ma licence de science politique. Toutefois, je n’ai pas totalement délaissé le journalisme. En plus d’écrire pour le JPY, j’ai lancé, cette année, avec un ami, une émission radio autour du sport. L’émission “Globe Sportive” passe sur la radio du campus. Je suis en charge de la régie, de la revue de presse et je suis aussi chroniqueur football. On s'éclate !
Justement, après trois ans passés à Lille, pourquoi veux-tu laisser tomber le journalisme ?
Le journalisme, aujourd'hui, doit être une vocation. Il faut être parmi les meilleurs, les jeunes sont souvent pigistes au début. Il faut se battre pour vendre ses papiers, parfois pour des montants dérisoires. Tout se fait dans l’urgence, et ça peut être au détriment de la qualité. Je ne sais pas encore ce que je ferai demain. C'est important de se poser des questions et de ne pas idéaliser un métier.
Théo QUINTARD, terminale ES.
La fête de Saint-François, une réussite !
Le vendredi 6 octobre, les élèves de Saint-François ainsi que les professeurs se sont réunis sur le site Pierre-Brossolette pour célébrer la Saint-François.
Partis du lycée en fin de matinée, les élèves de Saint-François-d’Assise ont attendu avec impatience à l'emplacement du futur lycée prévu pour 2020 l'arrivée de la course de relais organisée pour cette occasion. Un élève par classe et quelques professeurs se sont proposés pour effectuer ce parcours qui a été diffusé en direct sur la page Facebook du lycée. Dès leur retour, les sportifs ont été accueillis par une salve d'applaudissements.
Une belle journée
Au programme de cette journée, chants et concert ont été proposés par quelques élèves pour assurer l'animation. Bertrand Potier, directeur de Saint-François, a expliqué comment allait se dérouler l'implantation du futur lycée sur ce nouveau site et a également fait un bref récapitulatif de l'actualité de ce début d'année, tels que les voyages scolaires, l'arrivée des secondes...
Tous ont ensuite regagné leur établissement, les élèves du site Victor-Hugo sont donc repartis en car, et ceux du site Pierre-Brossolette à pied. Cette journée a vraiment été enrichissante et joyeuse pour tous. Vivement l’année prochaine !
Laura LOGEAIS, Amanda SARRAZIN, seconde J.
Nouveau CVL, nouvelle vie lycéenne
Le nouveau conseil de la vie lycéenne a été élu. Trois de ses membres expliquent comment cette année va se passer.
Concernant la campagne, les élèves étaient motivés et pleins d’idées. Ils ont réalisé des affiches avec leurs projets que vous avez pu apercevoir dans le lycée . Ils ont aussi utilisé les réseaux sociaux, voulant innover et diffuser leurs idées plus facilement. Le CVL représente chaque niveau, filles et garçons confondus.
Les candidats ont présenté des projets précis et faisables comme le changement de place des casiers qui étaient face au snack. Il y a aussi la mise en vente de sweats avec le logo “SFDA” ; ainsi qu’un concours pour la création d’un nouveau logo SFDA par snapchat. Les élèves veulent aussi réaliser des actions pour réduire les coûts des voyages afin de les rendre plus accessibles. Les tournois sportifs seront mieux organisés, cette année.
D’autres projets sont en cours. Et pour cela, le CVL s’est réparti ces derniers par groupes de deux pour plus d'efficacité, tout comme les élèves ont pu s’orienter vers différentes commissions (restauration, hygiène et santé, et éco-responsabilité). Et tout cela, dans le seul but de rendre la vie au lycée plus agréable.
“Stay tuned” vous demande le CVL !
Clara YDIER et Lucie JOUSSÉ, première L.

Excellents résultats du cross départemental
17 lycéens ont couru sous les couleurs du lycée au championnat départemental de cross UGSEL. Les deux équipes féminines et masculines ont réussi à se qualifier pour la suite de la compétition, qui a eu lieu à Saumur.
L’équipe cadette est championne de Vendée pour la deuxième année consécutive ! Elle est composée de Félicie Gallant (1°), Enora Delampe (3°), Angèle Charrier (5°), Elisa Luisson (6°) et Mathilde Neau (17°).
L’équipe cadets rassemble Justin Martineau (5°), Martin Charbonnier(13°), RaphaËl Vanhems (15°), Prouteau Pierre (2°) et Alban Le Roy (28°) et termine 4ème. Bravo à tous !
Amélie JARASSE, seconde B et Félicie GALLANT, seconde J.
Dylan Gicquel, champion départemental
Dylan Gicquel, élève de première STI2D, a été sacré champion départemental de cyclisme.
Dylan Gicquel, élève de première STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), a commencé la pratique de ce sport en club, à l'âge de tout juste 9 ans. Deux ans plus tard, l'envie de la compétition lui est venue. Il est couronné champion de cyclisme de Loire-Atlantique lorsqu'il était minime 2, à 14 ans, avec son club d'origine dont il est toujours membre et où il compte le rester le plus longtemps possible.
Dylan a renouvelé son exploit de devenir champion départemental, cette année, alors qu'il était en cadet 2, (à l'âge de 16 ans) sur le circuit de la Paquelais (à Vigneux-de-Bretagne).
Dylan, un acharné de l'entraînement
Dylan concède avoir été très ému et fier lors de la réception de ce prix. En effet, il s'entraîne beaucoup chaque soir en faisant de la course, de la natation et du gainage dans l'espoir de devenir cycliste professionnel. Lors de ses entraînements, il pratique aussi le VTT, de une à trois heures.
Nous lui souhaitons de continuer ses performances et une grande réussite dans son avenir professionnel. A quand le Tour de France ?
Margaux LAVOQUET et Julie ROLLIN, seconde I.
L'internat, une deuxième famille
Enquête sur la vie en collectivité, au lycée.
Saint-François-d'Assise accueille des internes du site Victor-Hugo, de Pierre-Brossolette et du collège Saint-Louis. Cette année, l’internat compte 92 élèves, 6 collégiens, 40 secondes, 23 premières, 15 terminales et 8 technologiques.
Parfois, des activités sont proposées à tous les internes, le mercredi après-midi, comme le laser-game, le karting...
Mais, il y a aussi des inters-internats où les volontaires des différents internats de Vendée s’affrontent dans des jeux. Ces activités permettent aux internes de se retrouver, partager de bons moments, se rapprocher et se souder, car l’internat n’est pas qu’un cadre de travail et de discipline, c’est aussi un endroit où l’on apprend à s’adapter à la collectivité.
L’internat, pourquoi ? D’abord pour des raisons de temps et d’énergie. En effet, à l’internat, les élèves peuvent consacrer plus de temps à leurs études, en ne perdant pas de temps dans les transports.
L'internat présente de nombreux autres points positifs comme, pour certains, le fait d'être séparé de leur univers familial. Cela permet de mieux en profiter le week-end mais aussi de devenir plus autonome dans son travail comme dans sa vie personnelle. Il permet également d'élargir son "cercle amical", de partager sa vie quotidienne avec d'autres jeunes.
Franç'infos a interrogé des internes de seconde pour avoir leur point de vue sur leur vie en tant qu’interne : "Les plus grandes différences entre la vie chez nous et celle de l’internat sont qu’il n’y a plus le confort de la maison et moins d’intimité, mais on est toujours avec nos amis"... "On n'a pas les mêmes conditions de travail, moins de sorties mais plus d’organisation"... "N'ayant pas les mêmes habitudes, c’est un bon moyen de s’adapter à la vie en collectivité".
40 % des internes interrogés sont plus autonomes depuis leur arrivée à l’internat et 7,7 sur 10 est la moyenne de leur satisfaction. Quelques interviewés ont fait part de leur avis sur leur vie à l'internat : "C'est grave posé" (Camille Rocheteau, seconde I). “Les gens sont gentils” (Justine Delaunay, seconde H), “C'est trop cool, il y a une bonne ambiance et ça te change vraiment” (Anais Verdon, seconde H). “C'est cool d'être avec ses amis” (Alban Leroy, seconde J). "On se fait plus d'amis" (Niels-Andry Benahassine, seconde A).
Julie ROLLIN, seconde I.

Nature : l'Intelligence des arbres
Le documentaire allemand L’Intelligence des arbres, par Julia Dorbel et Guido Tolke, nous fait découvrir le monde secret des forêts.
Nous apprenons que les arbres communiquent et prennent soin les uns des autres, comme dans une famille, et qu'ils réagissent concrètement à certaines stimulations de l'environnement…
Par un travail minutieux et passionnant de scientifiques, nous plongeons dans l’univers des végétaux, posant la question de la présence d’une conscience chez eux ?
Eléonore SERVANTIE, terminale S.
Chaîne Youtube de musique : Colors
La chaîne allemande Colors rassemble des performances live de nombreux chanteurs. On y retrouve à chaque vidéo un ou une artiste, dans une salle aux murs colorés, un micro, et du talent. La chaîne nous présente des artistes aux voix et styles atypiques, dans un environnement uni qui permet de mieux apprécier la musique. On nous y expose des chanteurs de toutes origines et de tous styles. Deux vidéos sortent chaque semaine.
Le site, dont la chaîne tire son origine, souhaitait donner une chance à des artistes de se présenter et gagner en audience : sa devise : “All colors, no genres”.
Clara YDIER, première L.
Série : Atypical
Le premier épisode de Atypical est sorti le 11 août 2017 sur Netflix, et sa première saison est composée de huit épisodes de 40 minutes. Cette série humoristique raconte le passage à l'âge adulte de Sam, (Keir Gilchrist), 18 ans, un lycéen atteint de troubles autistiques (trouble du spectre autiste : TSA) à la recherche de l'amour et de son indépendance.
Aussi drôle que douloureux, son parcours à la recherche de lui-même bouleverse toute sa famille, et nous aussi. Cela permet de réfléchir sur des sujets aussi sensibles que sont la discrimination à l'école, et l'autisme. La saison 2 d'Atypical est prévue pour 2018.
Julie ROLLIN, seconde I.
Magazine : L'Petit Mardi
Fondé par Guillaume Benech en CM2 ( !), L’ Petit Mardi apporte un vent de fraîcheur sur la culture. Jeunes et entreprenants, les membres de ce magazine bimestriel sont exclusivement âgés de 16 à 19 ans. L’Petit Mardi vient de sortir son premier numéro papier, convaincu de la pérennité de ce support.
Tous les sujets sont abordés : actualités, histoire, littérature, cinéma et même musique, le tout dans un format de poche. Un seul mot d’ordre, #CultureJeTaime. Disponible à La Roche-sur-Yon dans certains points de ventes. Prix : 0,90 €.
Théo QUINTARD, terminale ES.
Livre : Et mes yeux se sont fermés
Cela ne vous a pas échappé, le concours “Bulles & Mots” a débuté au lycée, proposant une sélection de romans et de bandes-dessinées au CDR, jusqu'en mars 2018. Pour rappel, afin de participer, vous devez lire au moins deux ouvrages de chaque catégorie.
Et mes yeux se sont fermés, de Patrick Bard, raconte la radicalisation d’une jeune fille de 16 ans. Ce livre est très intéressant pour diverses raisons : nous profitons de plusieurs regards sur cet événement, (celui d’une responsable de cellule de désembrigadement, celui de sa famille, d’un professeur…), en plus de celui du personnage principal, Maëlle, permettant de mieux cerner les causes et les conséquences de ses choix.
A la limite du réel
S’étant abondamment documenté à diverses sources, l’auteur nous dresse un portrait d'embrigadement à la limite du réel, nous permettant de mieux comprendre la manipulation par une organisation terroriste de jeunes, en prise avec les enjeux contemporains.
Eléonore SERVANTIE, terminale S.
Musique : FKJ
French Kiwi Juice, jeune artiste et producteur français plus connu sous l’abréviation FKJ, est une étoile montante de la scène électronique. Musicien polyvalent, il conçoit ses titres de A à Z : la guitare, la basse, le saxophone, les claviers, les percussions ainsi que les voix sont réalisées et montées par ce prodige.
Mis en lumière en 2012 par la sortie de Lying Together, rassemblant des millions de vues sur Youtube, Vincent Fenton (de son vrai nom) ne cesse de surprendre par son groove tranquille, mélange de funk, soul, jazz, et bien sûr d’électro.
Il y en a pour tous les goûts, de Why Are There Boundaries, calme et reposant, à son duo avec Tom Misch, Losing My Way, rythmé et entraînant. Ses concerts en France et dans le monde (tournée américaine) rencontrent un franc succès.
De plus, sa mise en avant par de nombreuses chaînes Youtube lui rajoute de la légitimité : The Sound You Need, Majestic Casual...
Cet autodidacte n'a pas fini de nous étonner.
Ne manquez pas de régaler vos oreilles avec ses morceaux juteux !
Eléonore SERVANTIE, terminale S.
