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Ils ont la joué la comédie à Moscou
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N° 32 - Février 2018 | www.stfrancoislaroche.fr |
Le point du directeur sur les nouveautés
Bertrand Potier nous a accordé un entretien tourné vers l'avenir.
Suite à la réforme des lycées, pourquoi les classes de terminales ont-elles deux professeurs principaux ?
C’est une demande du Ministère de l’Éducation Nationale. Cette réforme a pour but d'améliorer l’orientation des terminales en enseignement supérieur. L’idée est de parfaire le choix des terminales en vue de leurs compétences pour qu’ils ne se trompent pas de voie. Les attendus des différentes filières seront maintenant présentés aux élèves. Le nombre d'élèves par professeur sera réduit à 15 au lieu de 30. Cela rendra l’accompagnement plus personnalisé.
Pensez-vous que l'utilisation de tablettes en cours soit envisageable dans les années à venir ?
Dans certaines salles, il est possible actuellement de trouver des “Chrome Book”. Mais, à l’avenir, nous voulons nous rediriger vers le mobile. Dans le futur lycée, il n’y aura pas de salle informatique. Renouveler l’équipement informatique tous les ans, a un coût important : 120 000 euros. Il est donc évident que l’on se tourne vers des équipements plus récents et un matériel mobile en majorité. Il y aura exception pour l'art plastique et les autres cours où il faut du matériel plus conséquent.
Avec la construction du nouveau lycée, des nouveautés pédagogiques verront-elles le jour ?
Les projets pédagogiques ne sont pas influencés par le projet immobilier. Les 50 minutes de cours sont un projet pédagogique tout comme l’accompagnement personnalisé. Nous avons une commission pédagogique formée de professeurs et de personnels. Ils sont toujours à la recherche de nouveaux projets. Il faut être innovant et performant continuellement.
Quelles nouveautés dans le futur établissement sont les plus importantes à vos yeux ?
La mixité et l'innovation sont les principaux objectifs. Au milieu des différentes ailes, se trouve un endroit précis que l’on surnomme “la place du village”. Toutes les filières s’y croiseront : général, professionnel, apprentis. On voulait que les élèves se rencontrent. Ensuite, les nouveaux locaux sont très attendus : il faut qu’ils évoluent en même temps que les projets pédagogiques. Deux vidéos projecteurs dans certaines salles, des prises pour recharger les portables…. La mixité et les nouveaux locaux sont les principaux objectifs de cet établissement.
Savez-vous ce que vont devenir les différents bâtiments constituant le lycée ?
Le site Pierre-Brossolette, constitué de presque cinq hectares, est actuellement en vente, puisqu'on est propriétaire. En revanche, le site Victor-Hugo appartient aux soeurs de Mormaison. Donc, je ne peux pas vous dire. Il y aura sûrement un projet.
Propos recueillis par Elena FLEURET et Colette JOULIÉ, première EL.
La fête conviviale de Noël !
Le jour précédant les vacances de Noël commence normalement avec les cours habituels.
C’est à 14 h que démarrent les animations : après la sonnerie, les terminales faisant option musique présentent une chanson devant tous les élèves et certains professeurs réunis dans la cour.
S’en suit le discours annuel du directeur et le compte-rendu de la vente de gâteaux pour la pastorale.
Puis, plusieurs choix sont proposés aux élèves ainsi qu’aux professeurs : un concert réalisé par les élèves des trois niveaux en option musique, une pièce de théâtre mise en scène par Thierry Barbeau, ou une activité proposée par Thomas Gauvrit : un atelier ludique sur le thème des séries.
Dans une bonne humeur générale, un goûter, mis en place par la restauration, a été proposé aux élèves, pour partager un dernier moment avant les fêtes de fin d’année...et des vacances bien méritées.
Eléna FLEURET, première EL et Lucie JOUSSÉ, première L.
Gâteaux : un montant record
Depuis des années, la vente de gâteaux au profit d'associations sur le site Victo-Hugo, se poursuit. Durant la période de l’Avent, se succèdent deux classes par jour afin de vendre des gâteaux confectionnés par les élèves. Aidés par des professeurs, elles sont chargées de la vente dans le chalet en bois. Celui-ci, devenu symbole de cette oeuvre caritative, a été réalisé par des parents d'élèves, il y a quatre ans.
Le montant récolté chaque année varie. Cette année, l’association “Bonheur d’Haïti”, émue par un tel don, a bénéficié d’un montant record depuis cinq ans. C’est la somme de 682 euros que le lycée a récolté pour cette association. Les quelque 1 310 parts de gâteaux vendues 50 centimes chacune, se sont traduites par un total de 3 410 repas à 12 centimes pour les écoliers haïtiens.
Laure Pichot, animatrice de la pastorale, se dit " touchée par la générosité des jeunes, toujours prêts à s'investir lorsqu'on leur propose de s'engager pour ceux dans le besoin". Tous les ans, l’équipe pastorale est ouverte aux projets : "Nous sommes sollicités par de nombreuses associations chaque année." Les associations dans lesquelles les lycéens sont engagés restent toujours prioritaires. A noter que la prochaine action de solidarité au lycée Saint-François-d'Assise se déroulera le 30 mars, lors du bol de riz.
Colette JOULIÉ, première EL.
La victoire de Laurent Gay sur la drogue
Dans le cadre de la pastorale, l'ex-toxicomane a raconté son combat.
Avec le recul, pourquoi êtes-vous tombé dans la drogue ?
Le quartier dans lequel j'ai grandi était fréquenté par des jeunes en contact avec différents produits. Je pense que j'étais un enfant très influencé qui n'avait pas confiance en soi et n’était pas vraiment valorisé par sa famille. Alors, j'ai voulu faire comme ces garçons de mon quartier. Je pense qu'aujourd'hui il n'y a aucun milieu préservé, mais ce sont des modes de consommation différents.
Dans les quartiers les plus défavorisés, la consommation de cannabis est une pratique pour se retrouver, ce qui conduit souvent au trafic. Dans les milieux davantage privilégiés, c’est plus pour faire la fête.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce produit est tellement banalisé qu'il est à la portée de tous. Il est donc très difficile d’aider les personnes dépendantes. Malgré tout, les accompagner, les écouter, les motiver et les soigner pourront être les meilleurs moyens de les libérer.
"C'est avec la foi que je suis devenu croyant"
Quels ont été les effets néfastes provoqués par cette addiction ?
Le piège, c’est que l’on pense souvent que les effets ne sont pas néfastes, car ils produisent un sentiment de bien-être, une impression d’être plus fort. J’ai voulu continuer, car j’ai eu la tentation de croire que ce produit permettrait une fuite de la vie. En réalité, ça cachait une sorte de mal-être.
Je pensais contrôler, mais je suis vite devenu dépendant à cause des effets de manque. Et, avec ceux que je pensais être mes copains, on faisait des conneries pour se marrer. L'envie de dépasser les règles en fumant était un défi à la société.
Qui et quel facteur vous ont aidé à remonter la pente ?
Lors de mon hospitalisation, une personne bénévole est venue me rendre visite quelques semaines et m’a présenté une communauté religieuse qui accueillait des malades en fin de vie. J'ai donc passé neuf ans dans un monastère. Dieu, d'abord, a été mon premier allié dans mon changement d’attitude. C'est avec la foi que je suis devenu croyant. La confiance m’a donné le courage et la volonté de décrocher et de lutter. Sans cet endroit, je n'aurais certainement pas réussi à me reconstruire seul face au monde des drogues.
"Je lutte chaque jour"
Comment vivez vous au quotidien avec cette maladie ?
Aujourd'hui, je suis séro-positif et porteur de l’hépatite . Les médecins pensaient que j'allais mourir, mais, juste à temps, ils ont découvert des traitements efficaces. J'ai sûrement été contaminé par des seringues, que l’on faisait tourner, car j'étais toxicomane Je lutte chaque jour contre ce virus. Je me bats en regardant devant et en ayant une bonne hygiène de vie. J'aime dire que l'amour est plus fort que la maladie
Amélie JARASSE, seconde B et Félicie GALLAND, seconde J.
Une journée pleine de découvertes
Le jeudi 11 janvier, les classes de seconde D, I et J ont fait une sortie pédagogique à Nantes pour un projet en lien avec l'esclavage.
Ce matin-là, à l'heure de pointe, les trois classes de secondes ainsi que six professeurs accompagnateurs se sont réunis dans la cour afin de vérifier si tous les élèves étaient présents.
Par la suite, chacun est allé chercher sont pique-nique préparé par le self du lycée. Les externes, eux, avaient le leur. Le trajet jusqu'à Nantes s'est effectué en car et a duré moins d'une heure.
Des visites instructives
Chaque classe avait son programme propre pour la journée. Mais les visites restaient les mêmes pour tous. La première visite était celle du Musée de l’esclavage qui se trouve à l’intérieur du château des Ducs de Bretagne. Cette visite fut instructive pour la plupart des élèves.
Certains ont pu découvrir ce qu’enduraient les esclaves pendant leur traversée en bateau, mais aussi comment ils étaient traités après avoir été vendus. L'ambiance de ce musée (décors, bruits de fond,...) était très explicite.
Un rallye photo
La deuxième visite se fit à pied dans Nantes. Le parcours partait du château des Ducs de Bretagne et se terminait au Mémorial de l'abolition de l'esclavage. Bien sûr, chaque classe a eu droit à une heure de temps libre, où chacun, par groupe, devait effectuer un rallye photo.
De retour au lycée, tous les élèves pouvaient rentrer chez eux comme une fin de cours habituelle.
Le rendu des élèves : très bonne sortie avec des activités intéressantes, et enrichissantes pour améliorer leur projet.
Cette sortie fut, donc, une réussite !
Amanda SARRAZIN et Laura LOGEAIS, seconde J.
Le Sénat, interview d'un questeur
En France, le Sénat est totalement indépendant et autonome du pouvoir exécutif. Intéressons-nous à un questeur, chargé de gérer cette institution.
Pour Franç'infos, Bernard Lalande, sénateur de Charente Maritime et questeur au Sénat, a répondu à à quelques questions, dans le cadre de mon stage de terminale.
Quelles sont les grandes valeurs qui vous ont attiré au Sénat et quelles sont celles que vous défendez particulièrement à votre poste ?
La fraternité est au coeur de mes convictions. C'est comme cela que je me suis intéressé à la chose publique, tout d'abord en tant que maire de Montendre, de 1993 à 2017. Je défends une justice sociale, je suis pour la libération de la cause des femmes, pour l’égalité des sexes. Je défends l’éducation nationale publique, la santé publique, une justice pour tous, je défends un environnement qui appartient à tous et je crois à une sécurité pour tous, et je pense que l’Etat a cette responsabilité. Aujourd’hui, en tant que parlementaire, je défends cela, les attaques dirigées contre le socle de l’égalité.
Selon vous, quelle sont les forces humaines nécessaires à l’occupation de votre poste ?
Il faut une certaine qualité technique d’administrateur pour gérer un budget de 360 millions d’euros et 1 000 personnes. De plus, pour pouvoir réussir cette charge, il faut des qualités intrinsèques : de la volonté, une ouverture d’esprit, aimer travailler, et savoir vivre à 360°.
"Révolutionnaire pour moderniser"
Qu’est ce que vous aimeriez insuffler de nouveau à votre poste, en tant que questeur du Sénat et membre de la commission des Finances ?
Je crois que la priorité est à l’éducation des jeunes. Il faut mettre l’éducation nationale au centre de tout, la formation, parce qu’il n’y a que par là que l’on peut s’émanciper. Par l’instruction, c’est--à-dire la connaissance de l’autre, on conceptualise, on devient libre. Il faut être révolutionnaire non pas au sens de détruire, mais dans le sens où il faut redynamiser, moderniser.
Par rapport à vos convictions, votre envie d’éduquer, si un miracle était possible, lequel aimeriez-vous voir arriver dans votre travail demain ?
Pour moi, l’avènement de la chose la plus remarquable pour la France, ce serait la construction européenne. Plus besoin de frontières, plus besoin de savoir si tu es Allemand ou Français, jaune ou noir ou blanc, petit, grand, ou gros. Je n’ai pas une once de rejet de l’autre et je combats tous les extrémistes qui veulent exclure. Ouvrir ses frontières est important, car quand tu es avec un étranger, comme tu n’as pas les même codes, langage, culture, tu t’adoucis pour communiquer avec l’autre.Cela encourage à la tolérance, et donc à la paix.
Eléonore SERVANTIE, terminale S4.
A Paris, au coeur du Panthéon artistique
Dans le cadre de leurs options artistiques, musique et art plastique, des élèves de seconde, première et terminale sont allés à Paris fin novembre.
Emma Bouchez et Baptiste Maire, élèves de terminale S3, option musique, racontent.
Quel a été votre programme à Paris ?
Le premier jour, nous avons visité le Palais Garnier et été les témoins d'une répétition dans son célèbre Opéra.
Le soir, nous avons assisté à un spectacle où rock’n’roll, jazz et humour se mélangeaient : “Krooner on the Rocks”.
Le lendemain, nous avons eu la chance de participer à un atelier DJ-Sampler, pour enregistrer des échantillons et les reproduire en leur appliquant des traitements, comme du scratching, sur un disque vinyle, du matériel de professionnel, à la Philarmonie de Paris.
Enfin, la comédie musicale “Singin’ in the rain” nous a enchantés, avec son orchestre au pied de la scène !
Le dernier jour, nous avons bénéficié d’une visite guidée pour découvrir le Musée de la Musique.
Clémentine Durand, terminale S4, et Jeanne Loiret, terminale S1, membres de l'option art plastique, témoignent à leur tour.
Quel a été votre programme à Paris ?
Après notre arrivée, nous sommes allés au Musée d’Orsay, connu dans le monde entier pour sa riche collection d'art impressionniste.
Ensuite, nous avons visité le Musée de l’Orangerie, où sont rassemblées des oeuvres de peintres reconnus mais aussi des oeuvres surprenantes, comme celles du mouvement du Dadaïsme, puis le musée Rodin, centré sur le célèbre sculpteur.
Le deuxième jour, nous avons pu bénéficier d’une visite guidée au Musée Picasso, consacré à la vie et à l'œuvre du père du cubisme. Pour finir notre séjour, le Centre Pompidou nous a comblés d’art moderne.
Eléonore SERVANTE, terminale S4.
Le groupe théâtre au festival de Moscou
Du 30 novembre au 5 décembre, un groupe de terminale s'est rendu à Moscou afin de participer au festival francophone de théâtre. Une destination unique !
Cu’est sous les flocons de neige qu’un groupe de théâtre de terminale s’est rendu à Moscou dans le cadre dufestival francophone. En effet, les élèves avaient, durant leur année de première, monté un spectacle en huit heures, le jour même de la représentation. Cette performance les ayant rapprochés et marqués, ils ont eu la folle idée de représenter cette pièce lors du festival Maski, le festival de théâtre exclusivement francophone de Moscou.
Ce festival prend ses racines dans le réseau yonnais ArtDRALA, qui promeut la beauté de la langue française auprès des jeunes du monde entier grâce à une passion commune, le théâtre. Durant ces cinq jours dans la capitale russe, les lycéens ont pu découvrir des traces récentes de l’Histoire, un paysage urbain à couper le souffle ainsi que, bien sûr, les pièces présentées par les autres participants au festival.
C’est durant des journées entières qu’ils ont pu observer les pièces des compagnies venant de Moscou, de Sibérie, de Tunisie, de Crimée, de Roumanie ou encore de Sicile ! Leur aventure a, donc, été basée sur l’international et l’ouverture aux autres, même si l’échange culturel n’a pas toujours été aussi intense qu’ils l’auraient souhaité.
Malgré un souci technique lors de leur représentation,les élèves de Saint-François ont adoré se produire sur scène et leur travail sur la liberté d’expression a été fortement apprécié par le public. En effet, ils font partie des deux pièces de théâtre ayant eu le plus de succè, ont également été choisis comme pièce favorite par plusieurs compagnies de théâtre. Le thème de la liberté a, parfois, fortement touché le public, ne niant pas s’être senti concerné.
Le voyage à Moscou ne s’est pas arrêté à une salle de théâtre et s’est bien sûr étendu à la visite de la ville. Les élèves ont pu y découvrir l'incontournable Kremlin surplombant la Place Rouge ou encore l’époustouflante cathédrale Saint-Basile. Nos comédiens se sont également laissés surprendre par la beauté du métro moscovite, unique et insoupçonné, souvent orné par les célèbres marteau et faucille.
Les paysages sont aussi souvent caractérisés par des appartements, reste d’une vie ouvrière. Il n’est pas non plus étonnant de croiser la célèbre Trabant, la voiture du peuple ! Les élèves gardent de Moscou de merveilleux souvenirs et disent avoir “découvert un environnement unique, une nouvelle culture” et s’être sentis “complètement dépaysés”. Ils se disent aussi touchés d’avoir été “autant de jeunes réunis par leur passion pour le théâtre”.
Luisa-Gaëlle ARREDONDO, terminale L2.

Sylvie Dehant au service du handicap
A la découverte d'un métier hors du commun !
Sylvie Dehant exerce le métier d"Aide aux élèves en situation de handicap (AESH) depuis 10 ans. Elle présente son métier parfois méconnu, en répondant aux questions de Franç'infos.
En quoi consiste réellement votre métier ?
Mon métier consiste à apporter une aide personnalisée aux élèves reconnus handicapés par la Maison du handicap.
Mon rôle est aussi de favoriser l'autonomie des élèves avec lesquels je travaille.
De qui dépendez-vous ?
Chaque année, l'inspection académique me confie l'accompagnement d'élèves en situation de handicap. Ces élèves peuvent être dans le même établissement.
Dans le cas contraire, cela génère une moins grande souplesse pour moi quant à leurs besoins, mais cela provoque aussi de la frustration de mon côté.
Où intervenez-vous ?
Je peux accompagner des élèves de la primaire au BTS. Cette année, j'aide deux élèves au lycée Rosa Parks et un dans votre établissement.
Je peux aider ces élèves dans la prise de notes, dans l'organisation ainsi que dans les devoirs.
Quelles qualités faut-il avoir ?
Il faut être capable de s'adapter facilement, car nous, AESH,, n'accompagnons pas des élèves ayant les mêmes handicaps.
Il faut, donc, savoir être polyvalent. Il faut aussi avoir la volonté d'aider les élèves en situation de handicap.
Quel est votre parcours professionnel ?
Personnellement, j'ai fait 25 ans de recherches et développement dans le secteur pharmaceutique
Margaux LAVOQUET, seconde I.
Le chef cuisinier s'explique sur les menus
Confronter les demandes des élèves aux exigences de la restauration collective, c'est un défi quotidien.
Comme souvent, dans les établissements scolaires, la nourriture du self ne fait pas l’unanimité. La commission restauration a visité les cuisines pour en savoir plus. Voici les réponses de Freddy Bret, cuisinier et chef gérant du groupe Elior aux interrogations des élèves.
Premièrement, si les quantités semblent insuffisantes, il y a toujours possibilité de se resservir. Pour la viande ou le poisson, le supplément s’effectue seulement au dernier service, car chacun doit avoir sa part. De plus, les serveurs remplissent les assiettes selon des portions préalablement décidées afin d'éviter le gaspillage : tout le monde n'a pas le même appétit. Entre trop ou pas assez, il y aura toujours des insatisfaits ! De même, les désirs de chaque élève ne peuvent pas être tous entendus dans la mesure où tous les goûts sont différents.
"Un assez vaste choix de repas"
Suite à un sondage, la question du manque de diversité du self est revenue à plusieurs reprises. Cela est principalement dû à l'obligation de respecter les trois catégories alimentaires : féculents, protéines et légumes. Il n'y a effectivement pas beaucoup de familles de féculents, mis à part le riz, les pâtes, le boulgour, le blé ou la semoule. Ainsi, on peut avoir l'impression de manger souvent "la même chose", mais c'est trompeur car, selon Freddy Bret, il y a, en réalité, un assez vaste choix de repas.
Au niveau de l’accessibilité, il est important de souligner que les conditions en cuisine ne sont pas toujours optimales. Les locaux sont anciens, ce qui rend parfois l'organisation difficile. Un temps d'attente au self est, donc, malheureusement inévitable. Néanmoins, le nouveau lycée garantira un temps du midi beaucoup plus fluide et agréable.
La queue au self reste toujours un problème majeur, qui pourrait néanmoins être atténué si chacun respectait autrui et faisait preuve de patience pour manger en toute tranquillité. Le Conseil de vie lycéenne a pu répondre aux nombreuses remarques à propos de la file d’attente au snack en faisant déplaçer les casiers du bâtiment A dans l’ancienne bagagerie du bâtiment C.
Enfin, si votre plat a refroidi, rappelons que les micro-ondes sont en libre service. D’autre part, il faut éviter de ranger sa carte de self dans la coque de son téléphone, car cela pourrait la démagnétiser : réelle précaution, car cette carte vous permet également d'entrer et sortir du lycée !
Il est également nécessaire de préciser que le gaspillage alimentaire ne doit pas être banalisé au sein du lycée, bien au contraire. Si vous n'aimez pas, il y a toujours la possibilité de demander une portion plus légère. De nos jours, certains n'ont toujours pas la chance de manger à leur faim, alors n'hésitez pas à agir au maximum pour limiter le gaspillage !
Iris MANDRET, terminale L1.
Parcoursup
La plate-forme Parcoursup a ouvert le lundi 15 janvier. Les élèves de terminale peuvent s'y inscrire et y formuler leurs vœux d’orientation. La grande majorité des élèves ont déjà découvert la plateforme, et se sont familiarisés avec les différentes pages du site. Pour Faustine Besson( terminale S2), "la plateforme est bien, car il y a plusieurs phases qui peuvent nous permettre de voir l'évolution de nos admissions. Le fait qu'il n'y ait pas d'ordre permet à ceux qui ne sont pas sûrs de leurs choix de formation de changer d'avis. Elle est également bien, car nous devons envoyer un texte argumenté pour chaque voeu, ce qui prouve aux écoles notre motivation".
À partir du 22 mai, chacun recevra des propositions et aura un délai pour y répondre afin de libérer la place pour d’autres candidats, et limiter le temps d’attente pour les moins bien classés.
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Julien MOULINEAU, terminale L2.
Gildas, surveillant et passionné de basket
Dernier arrivant dans l’équipe éducative, le Mayennais s’est confié sur la complémentarité entre sa vie professionnelle et son amour pour le basketball.
Non, Gildas Bordeau ne prend pas le ballon pendant les récréations sur le terrain à l’entrée du lycée. Passionné par ce sport, ce titulaire d’un BTSA ACSE (Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole), aussi employé au collège du Sacré-Cœur, souhaitait travailler dans des établissements scolaires en qualité de surveillant. Aidé par son club pour décrocher ce poste, il apprécie particulièrement « la bonne relation avec les élèves » avec « une équipe d’éducateurs soudés ».
Cinq entraînements par semaine
De fait, le ballon orange rythme les journées du jeune homme de 22 ans. Il souhaite ainsi « jouer en Nationale 3 le plus longtemps possible et progresser. C’est pour ça que je m’entraîne cinq fois par semaine », affirme-t-il, le sourire aux lèvres.
En difficulté en ce début de saison (avant-dernier), avec l’arrivée de nouveaux joueurs, son équipe de Roche Vendée ne désespère pas : « C ’est une histoire de série : on a fini sur des défaites, il faut qu’on enchaîne avec une série de victoires si on veut se maintenir et faire une saison correcte ».
Celui qui passe une grande partie de son temps libre autour d’un terrain a acquis des compétences professionnelles grâce au basketball qu’il met en place dans sa vie quotidienne.
Contrairement aux idées reçues, ces deux fonctions ne sont pas si éloignées que ça. Il y voit ainsi de nombreuses similitudes : « Tout passe dans la communication, c’est beaucoup de relationnel sur le terrain, au lycée ou au collège », avant de nuancer :« À l’école, c’est différent : il y a des élèves qui sont dans des situations particulières à la maison. Tu ne peux pas réagir de la même façon et sanctionner directement, car c’est là qu’ils vont exploser ».
Il faut être pédagogue et savoir gérer les conflits à l'école comme sur le terrain.
Son passage au lycée risque d’être de courte durée puisqu’il envisage de « partir en voyage l’année prochaine en Inde, Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Vietnam pour le plaisir de découvrir de nouveaux lieux ». Bien entendu, il ne manquera pas d’adresser au lycée une carte postale de l’une de ces destinations.
Théo QUINTARD, terminale ES2.
Anthony Douillard nouveau prof de maths
Il est arrivé, cette année, à Saint-François-d'Assise. Franç'infos est allé à sa rencontre.
Depuis combien de temps étiez-vous attiré par le métier de professeur ?
Depuis le collège. J'ai toujours voulu faire professeur. Je voulais enseigner soit les maths, soit le sport.
Quelles études avez-vous faites ?
Je me suis orienté vers un bac S, une licence maths ainsi qu'un master informatique spécialisé mathématiques. Cela fait deux ans que j'enseigne les maths. En plus d'enseigner cette matière, il m'est arrivé de faire des cours de soutien.
« Des élèves plus matures »
Avez-vous enseigné dans un autre établissement que dans ce lycée ?
Oui. J'ai déjà enseigné dans un collège, l'an dernier.
D'après vous, quelles sont les différences lorsqu'on enseigne dans un collège et dans un lycée ?
Je trouve que les élèves sont plus matures et plus autonomes au lycée.
Est-ce difficile d'enseigner votre matière ?
Non, c'est sûr que ça dépend du niveau des élèves, mais je ne pense pas qu'enseigner les mathématiques soitplus difficile que d'enseigner une autre matière.
C'est vous qui avez eu envie de venir ici ? Comment trouvez-vous l'organisation du lycée ?
Oui, c'est moi qui ai choisi de venir dans ce lycée. Je trouve que son organisation est complexe, car il y a beaucoup d'options et diverses activités proposées aux élèves.
Vous a-t-on fait bon accueil ?
Oui, j'ai été bien accueilli ! Je trouve que les professeurs et les élèves du lycée sont gentils.
Propos recueillis par :
Chloé GUILBERT
Clémence RAINTEAU,
seconde H.

Une hongroise au lycée
Bojana Jozsa est une élève hongroise, arrivée en septembre au sein du lycée Saint-François-d’Assise.
Bojana a intégré le lycée, avec l’échange SILC (Séjours internationaux linguistiques et culturels), pour une année de première L en France. Elle souhaitait, avec cette immersion en France, perfectionner son français, qu’elle apprenait déjà en Hongrie. Venir dans un pays étranger était aussi synonyme, pour elle, de plus d’autonomie.
Un voyage comme celui-ci est aussi une grande expérience, afin d’améliorer son français, mais aussi pour rencontrer des gens à l’international, ainsi que connaître une culture différente. L'immersion dans les familles d’accueil françaises est aussi un bon moyen pour apprendre cette culture, les habitudes du pays, une nouvelle façon de vivre. Bojana souligne, par exemple, le fait que nous ayons des repas fixes : “Nous, en Hongrie, on mange tout le temps, on grignote entre les repas”.
Bojana découvre aussi une nouvelle façon d’étudier, des habitudes différentes à l’école. Elle dit se sentir bien dans notre lycée, elle s’est faite plein d’amis et vit sa vie en France pleinement.
Dans l’avenir, elle aimerait avoir un métier dans lequel elle puisse utiliser ses connaissances en français. Bojana ne sait pas encore quel métier, mais aimerait se diriger vers la scène. Les liens qu’elle a créés avec de nouvelles personnes ici seraient l’occasion, pour elle, de revenir en France, de garder cet enseignement approfondi du français.
Clara YDIER, première L.
A l'autre bout du monde !
Julie Séguret, ancienne élève de terminale L raconte son voyage à autre bout du monde, en Nouvelle-Zélande.
Tout d'abord, Julie a eu l'idée de cette destination grâce à l'assistante de sa professeure d'anglais, originaire de Nouvelle-Zélande
Durant octobre et décembre elle a effectué du woofing (système d'échange pour travailler chez des particuliers). Puis, de décembre à février, elle a travaillé au pair dans deux familles différentes, avec un enfant autiste et, dans la seconde, il s'agissait d'un bébé de 6 mois.
Julie a renforcé sa confiance en elle, puisqu'elle se débrouille seule à l'autre bout du globe, elle fait de nombreuses activités. Quelques exemples : parachute, hélicoptère, baignade avec des dauphins et des requins. Elle déclare avoir rapidement pris des repères grâce aux rencontres effectuées. Sa famille lui manquait normément surtout au matin de Noël. A 19 178 km de la France, ses amis lui manquent également et il lui tarde de les revoir. Julie se prononce sur le fait qu'apprendre l'anglais dans un pays anglophone est nettement plus facile, malgré un fort accent.
Ce voyage est, selon elle, une aventure incroyable, que trop de personnes se permettent de vivre, alors n'attendez plus et allez-y !Charlotte SEGURET, seconde J
Que sont-ils devenus ?
Franç'infos a interviewé trois anciens terminales de l'année dernière.
Après ces trois années vécues au lycée Saint-François-d'Assise et leur bac obtenu, Nicolas Daniel, Valentine Rollin et Alix Sicard continuent leurs études dans différentes filières du supérieur.
Nicolas en terminale S (scientifique) l'année dernière, est maintenant scolarisé dans l'école polytechnique de Lausanne (Suisse).
Valentine, en terminale ES (économique et sociale) l'année dernière, a souhaité poursuivre son apprentissage dans les langues en LEA (langues étrangères appliquées), à Nantes.
Alix, en terminale ES l'an passé, a désiré continuer son apprentissage dans les sciences politiques à Paris.
En quoi le lycée t'a-t-il donné l'envie de faire les études que tu as choisi ?
Nicolas : "L'envie vient plutôt de l'environnement familial. Le lycée m'a conforté dans l'idée de faire des études d'ingénieur. L'approfondissement des maths et de la physique en AP (aide personnalisée) en terminale m'a montré que j'aimais particulièrement la réflexion dans ces matières".
Valentine : "Le lycée m'a beaucoup apporté dans mon orientation, car cette voie n'était pas celle que j'avais pressentie en début de seconde. J'étais plus partie vers le domaine de l'enseignement ou de l'éducation, mais j'ai découvert les SES (sciences économiques et sociales) qui m'ont beaucoup ouvert sur la société. Je voulais aussi combiner les langues avec le commerce, car, pour moi, les langues sont les bases des relations internationales".
Alix : "J'ai suivi au lycée la prépa sciences politiques proposée, ainsi qu'un enseignement de qualité en filière ES qui m'ont permis d'acquérir la méthode pour intégrer cette école. De plus, j'ai eu de bons professeurs qui ont su me guider et me donner des conseils pour réussir".
Quel métier t'intéresserait à l'avenir ?
Nicolas : "L'enseignement que j'ai reçu est trop généraliste pour que je puisse me faire une idée pour l'instant".
Valentine : "Le métier de chargé d'études marketing m'attire beaucoup".
Alix : "Les institutions européennes et le domaine de la défense m’intéressent".
Julie ROLLIN, seconde I.

HugoDecrypte
Envie de suivre l’actualité ? Alors abonnez-vous à la chaîne Youtube Hugo Décrypte. Élève à Sciences Po Paris, il décrypte les enjeux internationaux sur un thème en particulier ainsi que 5 actualités de la semaine . Actuellement, Hugo Travers réalise des reportages pour la chaîne LCI sur des acteurs qui œuvrent pour rendre le monde meilleur. Après avoir lancé un chatbot pour suivre l’actualité au quotidien sur Messenger, le récent vainqueur du prix “Newstorm” récompensant l’innovation média de l’année a lancé une version de sa chaîne en anglais.
Théo QUINTARD, terminale ES2.
Musique : Bigflo & Oli
Groupe de rap français, Bigflo & Oli est composé des deux frères Olivio et Florian Ordonnez. Leur premier album La cour des grands est sorti en 2015 et le second, La vraie vie, en 2017. Dans cet album, on trouve les titres Dommage, Alors, alors et Personne. On peut s'identifier aux paroles et à certains sentiments produits. Chaque chanson raconte une ou des histoires comme Dommage. Olivio et Florian cherchent à être sincères et s'inspirent du quotidien pour créer leurs textes. Ils dénoncent les clichés sur les rappeurs dans le titre Gangsta.
Théa GALLET, seconde.
Youtube : Topito
Topito est à la fois un site et une chaîne Youtube d'information et de divertissement, lancée en 2016 par Benoît Parizot et Laurent Moreau.
Ils réalisent des classements sur différents sujets, auxquels ils lient beaucoup d'humour.
Certains sujets sont très drôles voire insolites tels que Top 10 des raisons de penser que les Bretons vont conquérir le monde (et il n’y aura pas de prisonnier) .
On peut y apprendre des choses. Benoît Parizot et Laurent Moreau utilisent le système de curation de contenu (éditer et sélectionner les contenus les plus pertinents du Web).
Camille HENAFF, seconde K.
Série : Shadowhunters
Cette série a commencé à être diffusée en 2016 sur Netflix. Il y a actuellement deux saisons et la troisième est prévue pour 2018.
Cette série fantastique raconte l'histoire de Clary Fray, une jeune New-yorkaise de 18 ans qui, lors d'une soirée en boîte de nuit, assiste au meurtre d'une femme par trois jeunes adultes. Rendue chez elle, sa mère va devoir lui révéler certains "secrets de famille". Elle découvre un monde peuplé de démons et autres créatures étranges.
Une série à la fois très sombre et fantastique. Des personnages attachants et une histoire forte en rebondissements.
Bienvenue dans le monde des Shadowhunters.
Camille HENAFF, seconde K.
Livre : Celle dont j'ai toujours rêvé
Celle dont j'ai toujours rêvé est un livre écrit par Méredith Russo, une auteure américaine.
Ce livre nous raconte l'histoire d'Amanda Hardy, une adolescente qui part s'installer dans une nouvelle ville chez son père. Comme beaucoup, elle souhaite, avant tout, s’intégrer.
Le secret d'Amanda
Mais, malgré sa popularité, un secret l’empêche de s’ouvrir aux autres. Elle rencontre Grant, un garçon dont elle tombe amoureuse. Amanda comprend que, pour être heureuse, elle doit se révéler, au risque de tout perdre. Car, le secret d’Amanda, c’est qu’avant,elle s’appelait Andrew.
Ce livre est très intéressant et nous permet de mieux comprendre certains problèmes de l'adolescence, tels que l'intégration, la sexualité et le harcèlement. Ce livre brise certains tabous sur le transsexualisme.
Le sujet est émouvant et captivant, l'intrigue dure jusqu'à la fin et l'histoire est absolument passionnante, car c'est un sujet qui reste assez peu abordé.
Camille HENAFF, seconde K.
Série : Stranger Things
Et c’est parti pour la nouvelle saison de Stranger Things !
Le premier épisode de la saison 2 de cette super série américaine a été diffusé le 27 octobre via Netflix.
Neuf nouveaux épisodes
On y retrouve nos acteurs favoris notamment Millie Bobby Brown et Finn Wolfhard, qui occupent les rôles principaux. C'est une série de science-fiction horrifique qui a commencé à être diffusée en 2016. Les épisodes durent environ 45 minutes et la nouvelle saison en compte 9 .
La série se passe dans les années 80, à Hawkins dans l’Indiana, aux Etats-Unis. Un an plus tard (à partir de la saison 1) après l'attaque du Demogorgon qui se trouve être un monstre avec plusieurs bouches et la disparition de Eleven, Will a des visions de l'upside down ( le monde à l'envers ) et d’une créature gigantesque. Qui compte franchir le portail (qui sépare les deux mondes) et revenir en ville.
Vaut le détour
J’ai trouvé cette série vraiment super et très originale avec plein de mystères très surprenants.
Je conseille cette série à tout le monde, elle vaut le détour !
Charlotte SEGURET, seconde J.
