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Loryn chantera pour Marc Lavoine
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Loryn Nounay, ancienne élève du lycée Saint-François-d'Assise, va tenir le premier rôle d'une comédie musicale de Marc Lavoine, "Les souliers rouges", aux Folies Bergères. Loryn a été repérée sur Instagram par le producteur. Une cinquantaine de représentations sont prévues, la première ayant lieu le 31 janvier. Avec elle, des anciens de Nouvelle star et The voice. Les répétitions s'enchaînent bon train.

N° 37 - Décembre 2019 | www.stfrancoislaroche.fr |
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Parcours original
Matthias Perrocheau est de retour au lycée. Il est revenu à Saint-François-d'Assise non comme élève mais comme professeur d'histoire-géo.
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Coraline in England
Caroline Grodin est rentrée de son séjour d'une année complète en Angleterre. Une expérience enrichissante à tous points de vue.
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Elle parle cinq langues
Sophie Tutzschke, nouvelle assistante d'allemand, parle cinq lanques (avec la sienne), français, anglais, espagnol et lituanien.
Futur lycée : les travaux dans le bon tempo
Bertrand Potier, directeur du lycée Saint-François-d'Assise sur le site Victor-Hugo, a répondu aux questions de Franç'Infos sur la rentrée 2019 et le futur lycée.
Comment s'est passée cette rentrée 2019 ?
La rentrée s'est bien passée, avec beaucoup de nouveaux élèves. La progression est très importante. Cela peut s'expliquer par la qualité de travail et les spécialités qu'offre le lycée. D'autres élèves s'inscrivent en vue du nouveau projet. Une bonne rentrée également au niveau de l'organisation, sans inquiétude majeure.
Avec la réforme du bac qui se met en place, et sa spécialisation, il ne faut pas stresser. L'idée est d'accompagner tous les élèves dans cette nouvelle réforme et de les aider. Il ne faut tout de même pas oublier que cette rentrée demande beaucoup de travail, que ce soit pour le directeur comme pour les enseignants.
Qu'en est-il du Wi-fi ?
Nous avons essayé de réparer le Wi-fi en interne, mais cela n'a rien donné. Nous avons, donc, fait appel à une société extérieure qui avait les compétences nécessaires.
Cette société a fait une analyse et a détecté des dysfonctionnements dans le pare-feu. Elle a ensuite proposé des solutions. La priorité est donnée avant tout à l'enseignement et les élèves doivent veiller à leur utilisation Wi-fi.
Les travaux du nouveau lycée avancent-ils correctement ?
Il n'y a pas de retard, mais la construction reste de grande ampleur, avec de nombreux dossiers à traiter dont 10 qui sont impératifs avant la rentrée 2020. Nous sommes actuellement dans la phase de préparation.
Chaque semaine, je rencontre l'AMO (assistant maître d'ouvrage), Simon David, chargé de suivre le chantier, afin de faire un point sur sa construction. La visite du lycée se fait cependant chaque mois. Pour entrer plus dans les détails, le lycée se construit en escaliers, bloc par bloc.
Les transports sont-ils
déjà organisés ?
L'organisation des transports avance bien, et se met correctement en place. Le lycée sera desservi autant par des lignes de bus (comme Impuls'Yon) que par des lignes de cars (comme Sovetours), qui garderont le système de navette existant. Les horaires de transport ne devraient, donc, pas changer, mais celui du début des cours peut-être. Tout cela doit être prêt pour les portes ouvertes afin de donner les informations aux familles.
Cette rentrée 2019 s'est bien déroulée, et la rentrée 2020 verra le jour au 11, rond-point Charles-Sorin.
Justine LOTIN, première B
et Emilien CROUÉ, seconde G.
« Enormément de demandes »
La rentrée des 377 secondes s'est déroulée le lundi 3 septembre. Les élèves ont, tour à tour, été appelés pour rejoindre leur salle indiquée ainsi que leur professeur référent. Sylvie Durandet, la responsable des secondes, donne son avis sur la rentrée des 11 classes de seconde.
Comment s’est déroulée la rentrée des secondes ?
Pour ma part, je trouve que cette rentrée s'est très bien déroulée. Il y a rarement eu autant de secondes pour une année .De plus, c'était la dernière rentrée dans ce bâtiment !
Aviez-vous beaucoup d'élèves sur liste d'attente ?
Oui, il y a plus de 90 élèves sur listes d'attente. Il y a eu énormément de demandes. Je pense que cela est dû au futur établissement l'année prochaine et à la mise en place des professeurs-ressources pour aider les élèves qui n'ont pas compris une leçon ou un exercice.
Avez-vous eu des craintes par rapport aux nouveaux élèves de seconde, cette année ?
Non, au contraire, j'ai moins d'appréhension par rapport à l'année dernière. J'ai eu beaucoup moins de plaintes de professeurs sur le comportement des élèves, mais selon certains professeurs, dans certaines classes, le travail personnel est trop superficiel et insuffisant.
Manon SCOTTEZ, seconde C.
Rentrée secondes, premiers avis
Un monde nouveau le lycée pour les élèves entrant en seconde ! Comment ont-ils vécu ce changement ?
Quelles sont les premières impressions ?
« La rentrée s'est très bien passée pour moi grâce aussi aux professeurs qui nous ont fait nous sentir bien en ce début d'année scolaire », raconte Angèle Tricoire seconde I.
Quels ont été les principales appréhensions ?
« Avant la rentrée, je me posais plusieurs questions : Et les cours, j'espère que ça ne sera pas trop dur ? Est-ce que ma classe va être bien ? Les professeurs ? Est-ce que ça ne va pas être trop dur la différence collège-lycée ? A vrai dire, les premières semaines, il a fallu s'habituer à tous ces nouveaux changements, ce qui n'était pas toujours simple. Aujourd'hui, il faut toujours s'accrocher, mais, petit à petit, je me sens plus à l'aise, plus à ma place », témoigne Morgane Carré, seconde A.
Finalement, comment était la rentrée ?
« Ma rentrée s'est très bien passée. Même si je ne suis pas avec tous mes amis, il y a une bonne ambiance dans ma classe. Les professeurs sont sympas », raconte Nathan Tourancheau, seconde J.
Paul ROUGIER, seconde G.
La réforme de la première
Cette année, 316 premières ont fait leur rentrée au lycée en découvrant le nouveau bac.
Parmi les principaux changements, la disparition des séries L, S et ES remplacées par douze spécialités, parmi lesquelles les élèves en choisissent trois en fin de seconde. On peut également relever la modification du tronc commun par l’absence notable des mathématiques.
De plus, les premières devront supprimer une spécialité à la fin de leur année. A noter aussi la multiplication des profils ce qui, par conséquent, augmente le nombre de bacs qui sont passés de 3 à 70 en fonction des spécialités.
Le lycée a décidé de ne pas mettre en place des classes de spécialités mais plutôt de créer des classes hétérogènes. Pour cela, chaque classe à désormais deux professeurs réfèrents qui prennent chacun en charge la moitié de la classe. En effet, dans une classe personne n’a le même emploi du temps, ni les mêmes spécialités.
C’est pour cela que le conseil de classe a cédé sa place au conseil de l’élève qui permet d’avoir un suivi plus individuel pour mieux guider les jeunes dans leur scolarité : « Pour les professeurs, cette réforme nécessite aussi une adaptation tout au long de l’année. Certes, c’est un peu inconfortable, mais c’est aussi motivant », affirme Audrey Pénot, responsable des premières.
Lilian MORVAN et
Aurore FRETAY, première H.
Ce qu'ils en pensent
Loanne Charrier, élève de première A, et Paul Lainé, élève de première H, ont accepté de témoigner sur la réforme.
D'après Loanne, il y a un aspect bénéfique à cette réforme, car les élèves peuvent choisir ce qu’ils aiment au lieu de prendre une des trois filières par défaut.
Malheureusement, la réforme est prématurée et précipitée : « Les informations que l’on nous donne sur le bac changent en cours d'année. Parfois, elles se contredisent même », explique-t-elle.
Positif et négatif
De plus, le fait que les spécialités soient coefficient 16 met encore plus la pression sur les élèves : « C'est complètement disproportionné, car il n’y a pas de matières plus importantes que d’autres », affirme Loanne.
Par contre, le fait que les élèves passent le bac en plusieurs fois est, d'après elle, positif, car cela leur permet de mieux se préparer.
Paul, quant à lui, est plus mitigé sur la question. En effet, il y a tout de même des côtés négatifs : « On a moins de possibilités de réorientation. Je trouve le principe intéressant, mais mal exploité », confie Paul.
Aurore FRETAY et
Lilian MORVAN, première H.
Nouveaux professeurs
Anne-Lise Agniau,
professeur de philosophie.
Abdoulkadder Ahamada,
professeur de mathématiques.
Audrey Charrier,
professeur de lettres.
Alexandre Dallet,
professeur d' EPS.
Marion Gendroneau,
professeur d'anglais.
Florence Jacquemart,
professeur de physique-chimie.
Christelle Le Briquer,
SII option Ingénierie mécanique.
Frédéric Delin,
SII option Informatique et Numérique.
Margaux Lelong,
professeur de SVT.
Mathias Perrocheau,
professeur d'histoire-géographie.
Emmanuelle Rilbaut,
professeur de SVT.
Nathan TOURANCHEAU,
seconde J
et Amaury HERVOUET,
seconde C
La prépa Portail santé : grande nouveauté !
Le lycée a créé, à la rentrée, une formation préparant aux études de médecine. Marie Sigwalt, professeure de SVT, en dit plus.
La prépa, accessible à tous les lycéens de Vendée, ne demande aucun critère de sélection concernant les filières ou spécialités choisies. Néanmoins, souligne Marie Sigwalt : « les plus adaptées seraient la SVT puis la physique-chimie, ce qui équivaut au bac S ».
La formation est proposée pour un coût total de 510 € (dont les frais de dossier). Elle se déroule durant l'année de terminale, environ 4 à 5 jours sur les vacances scolaires ainsi que 9 mercredis dans l'année.
C'est pourquoi, le lycée se réserve la possibilité de refuser un élève comportant un dossier scolaire trop faible pour entamer cette préparation en même temps que le bac. La PACES (première année commune aux études de santé) accepte tout élève ayant obtenu cet examen.
A la clé, de nombreux bénéfices tels qu'une avance considérable ainsi qu'un rythme de travail soutenu et régulier.
Quatre conseils
Pour se préparer au mieux, Marie Sigwalt donne quatre conseils.
1- S'associer à plusieurs pour les prises de notes.
2- En aucun cas "baisser les bras", rester persévérant !
3- L'une des clés de la réussite sera d'établir un programme de révision et surtout de s'y tenir !
4- Et pour finir, ne pas oublier de prendre du temps pour se détendre (voir des amis, faire du sport, ...). Cela aboutira à bien plus de vertus pour les révisions.
Pour conclure, cette formation de 130 heures qui n'attend plus que vous, vous procurera des savoir-faire, des savoir-être et un accompagnement personnalisé.
Andréa LALONNIER, première C.
Les résultats du bac
Cette année, 278 terminales du site Victor Hugo se sont présentés au bac. Parmi eux, 265 ont obtenu leur diplôme, soit 95,32 %.
L’an dernier, sur 270 terminales, 261 l’avaient décroché, ce qui correspondait à 96,7 % de l'effectif.
Ce sont les littéraires en tête du classement avec 97,9 % de bacheliers, tandis que les élèves en Sciences de l'ingénieur ferment la marche avec 90,7 %. Les terminales en économique et social suivent les littéraires avec 96,3 % de bacheliers, suivis par les scientifiques SVT avec un taux de 95,3 %.
Julie ROLLIN, terminale L2.
Un ancien élève devenu professeur !
Matthias Perrocheau, ancien élève de Saint-François-d'Assise, est en train de valider sa dernière année d'étude.
Matthias Perrocheau a la particularité d'avoir été élève au lycée Saint-Francois-d'Assise. Il y a encore 4 ans, il ne savait pas qu'il deviendrait professeur d'histoire-géographie et encore moins qu'il allait enseigner dans son ancien lycée. Rencontre.
Pourquoi avez-vous eu envie de faire ce métier ?
Après avoir eu mon bac en 2015, j'ai passé mon BAFA (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur), et ça a été une révélation pour moi de travailler avec des jeunes, ce qui m'a donné envie de devenir professeur en particulier d'histoire, car j'aime bien ça.
Quelles études avez-vous faites ?
J'ai été en fac d'histoire pour 3 ans de licence et, en bonus, 8 heures de géographie par semaine. L'an dernier, j'ai obtenu mon Master 1 (MEF) et je suis en train de valider mon concours en tant que professeur stagiaire. A la fin de l'année, une inspection déterminera si je peux enseigner en tant que professeur dans un établissement.
Comment vivez-vous cette année, plus précisément cette rentrée, et que souhaiteriez- vous ?
Je n'étais pas stessé par la rentrée et elle s'est très bien passée, méme si j'aurais aimé faire ma rentrée dans le nouveau bâtiment. Les élèves sont à l'écoute. Je suis épanoui dans ce métier. Je ressens un sentiment de nostalgie du fait de travailler dans mon ancien lycée et le fait de travailler avec mes anciens professeurs est un peu original, mais il y a une bonne entente et je souhaite que mes élèves réussissent leur année.
Nathan TOURANCHEAU, seconde J, et
Amaury HERVOUET, seconde C.
Sophie, assistante d'allemand
Sophie Tutzschke, 18 ans, est assistante d'allemand depuis septembre, au lycée.
Elle parle quatre langues outre l'allemand : le français, l'anglais, l'espagnol et couramment le lituanien. Rencontre.
Pourquoi êtes-vous venue en France ?
Pour améliorer mon français et obtenir ainsi le même niveau qu'en anglais, c'est-à-dire le niveau C1.
De plus, après mon bac, cela me manquait de ne plus rien apprendre.
Que souhaitez-vous faire ensuite ?
Je vais continuer à étudier les langues et essayer d'intégrer de grandes écoles politiques.
Connaître plusieurs langues me permettra, peut-être, de me démarquer des autres candidats.
Encouragez-vous vos amis à vivre une année à l'étranger comme vous ?
Oui, car déménager permet de vivre de nouvelles expériences, cela nous apporte une richesse immense !
Et maîtriser de nombreuses langues couramment peut faciliter beaucoup de choses dans le monde du travail.
Pauline RICHARD,
seconde B.
Zirui, deuxième année en France
Zirui Wang, un étudiant chinois, qui entame sa seconde année au lycée Saint-François- d'Assise en première E nous en dit plus sur ses motivations.En général, un élève étudie à l'étranger pendant quelques mois ou une année. Pourquoi avoir décidé de faire un cycle entier de deux ans ?
Pour réellement apprendre une langue, il est préférable de passer plusieurs années dans le pays.
Comment s'est passée ton intégration lors de ta première année ?
Je parlais en anglais et un bon ami m'a aidé. Au bout de 3 mois, je commençais à parler français.
Quels sont tes projets pour plus tard ?
J'aimerais devenir ingénieur, donc j'ai choisi la spécialité Sciences de l'ingénieur.
Quelle est, pour toi, la chose la plus importante à faire avant de partir dans un autre pays ?
Pour t'intégrer et vivre facilement, il est très important d'apprendre la langue du pays.
Étudier à l'étranger est donc une véritable expérience enrichissante. Zirui en est bien la preuve puisqu'en une année il a réussi à apprendre une nouvelle langue réputée comme l'une des plus complexes au monde avec la sienne. La nôtre. Bravo à lui !
Chloé RAKOTONDRABE, seconde H.
Vivre le rêve britannique durant une année !
Après un an en Angleterre, Coraline, de retour en France, parle de son expérience tout aussi enrichissante que captivante. Pour étudier à l’étranger, voici toutes les ficelles !
Chaque année, un jeune sur trois part étudier à l’étranger. L'Angleterre est la première destination des étudiants français, et elle accueille des jeunes du monde entier. Du départ au retour, chaque étape constitue une grande expérience qui peut vraiment changer votre vie. Bien sûr, à tout voyage il y a un objectif. Celui de Coraline Grodin, aujourd'hui en première B, était de « prendre en maturité et en indépendance ainsi que de s’améliorer en anglais ».
« Se préparer un an avant »
Un tel séjour ne s'improvise pas au dernier moment et demande une bonne préparation. Il est recommandé de commencer ses démarches un an quasiment avant la date du départ.
La jeune fille s'est donc préparée précautionneusement : « Je suis partie avec l'organisme JEV (Jeunesse étude voyage) qui était en lien avec un organisme anglais. J'avais une coordinatrice là-bas en cas de problème, mais tout s'est bien passé ».
« L'arrivée est un choc »
Mais, évidemment, même avec de l'anticipation, l'arrivée est un choc et il faut un temps d'adaptation : « J'ai été surprise de voir qu'il y avait plein de styles différents, des punks, des vêtements des années 50 et même des tenues comme celles de Sherlock Holmes ! Les gens sont également très ouverts d'esprit, c'est vraiment génial. »
Durant le voyage, le rôle de la famille d'accueil est primordial. La famille s'engage à s'occuper de l'étudiant comme d'un de ses enfants. Dans son cas, Coraline se considère comme chanceuse : « Ma famille d'accueil était super, je n'ai pas stressé. Nous étions assez proches et je pouvais leur parler directement lorsque ça n'allait pas ».
« Ne pas avoir peur »
Un grand atout de ces séjours de "longue durée" est que, baigner dans un lycée étranger, permet de rencontrer d'autres élèves internationaux, de progresser énormément en langue ainsi que de découvrir un autre univers éducatif. Durant cette année, son plus beau souvenir a été son voyage scolaire de quelques jours en Écosse :« J'étais avec deux amis et tous les trois nous allions dans plein d'endroits, j'ai vu des villes que je n'aurais pas visité instinctivement si j'avais été une simple touriste ».
Coraline donne un précieux conseil à tous ceux qui voudraient tenter l'expérience : « Il ne faut pas voir peur. On n'est là-bas qu'une année, alors on doit profiter chaque jour au maximum comme si on partait demain ».
Chloé RAKOTONDRABE, seconde H.

Des élèves de Saint-Francois aux States
Au mois d'octobre, des élèves du lycée Saint-Francois-d'Assise sont partis aux États-Unis, sur la cote ouest, du coté de Boston. Récit.
Comme chaque année depuis 2005, le lycée Saint-François-d'Assise et le lycée Triton d'Erwin, tout près de Boston, organisent un échange culturel. Au mois d'octobre, c'était aux jeunes du lycée Saint-François-d'Assise de traverser l'Atlantique.
Aubin Sionville, élève de première, raconte.
« Le voyage était génial. Les USA sont un pays magnifique. De plus, le voyage nous a permis d'aborder une nouvelle culture et d'améliorer notre anglais.
Enrichissant
Ce périple a été très enrichissant sur le plan linguistique. Nous parlions couramment anglais, ce qui nous a permis de découvrir de nouvelles expressions, d'enrichir notre vocabulaire, de mieux discerner la tournure des phrases et, surtout, d'améliorer notre compréhension de la langue.
La culture des États-Unis est très différente de la nôtre. On a fait aussi beaucoup de visites notamment de la préfecture du Massachusetts, à Boston.
Nous avons visité de nombreux lieux intéressants mais, pour moi, les lieux qui m'ont le plus marqué ont été New York, Boston, Ridgefield et aussi le siège de l'ONU, mais on a aussi passé beaucoup de temps dans des lieux très sympas dans le Connecticut, par exemple dans des parcs ou des restaurants.Accueillants
La relation avec mon correspondant était très bonne, on s'entend très bien, même si on n'a pas forcément les mêmes centres d'intérêts. J'ai hâte de le revoir en mars-avril. Le lycée Triton était immense, complètement moderne et les élèves de là-bas étaient très accueillants. Cela serait tellement bien qu'on ait ce genre de lycée en France. En tout cas, c'était génial.
Les élèves ont adoré le voyage et ils espèrent juste pouvoir retourner aux États-Unis avec le lycée ou en famille, car les États-Unis sont un pays fascinant avec toujours de nouveaux lieux à découvrir ».
Amaury HERVOUET, seconde C, et Nathan TOURANCHEAU seconde J.
Ή περισιδεια εις Έλλάδα *
En octobre, les Hellénistes se sont envolés pour la Grèce et ont découvert des terres mythiques. Quelques acteurs de ce voyage nous font part de leur expérience.
Durant cinq jours, les élèves ont réalisé un séjour itinérant en Grèce et ont, entre autres, visité Athènes, Tolo et Arachova. Aux côtés des professeurs, Jean-Luc Oliveau, Catherine Georges-Boureau et Camille Marengo, ils furent également accompagnés, tout au long de ce périple, par Corinna, une guide touristique.
Quel était le but de cette escapade ?
Camille Marengo : « Honnêtement, ce voyage motive les élèves à choisir de faire du latin ou du grec. En tant que professeurs, nous aimons leur faire découvrir le berceau de la littérature, de la philosophie et de la science. Cela apporte aussi une dimension concrète à l'enseignement des langues mortes. Le fait d'être confronté à la réalité et de se trouver en plein coeur de la culture grecque est toujours enrichissant pour eux. De plus, nous avons l'occasion de partager des moments privilégiés tous ensemble et nous apprenons à nous connaître plus personnellement. Ce voyage permet de créer une véritable cohésion de groupe ».
Que retiens-tu de ce périple ?
Gwendal Connil, première G : « On a pu visiter des sites historiques magnifiques comme l'Acropole ou encore Delphes. Pourtant, je me rappellerai, particulièrement, des villages en bord de mer et en montagne dans lesquels nous avons couché. Les vues étaient à couper le souffle. Je me souviendrai aussi de l'ambiance joyeuse et détendue qui régnait durant le voyage, mais encore plus de la nourriture là-bas, spécialement des patates auxquelles nous avons eu droit matin, midi et soir. C'était un voyage extraordinaire ».
Qu'est-ce que ce voyage t'a apporté ?
Louise Ledieu, première I : « Nous avons fait des rencontres incroyables, c'était vraiment très agréable, hors du temps et épanouissant de partager avec une telle diversité de personnes et de caractères. Les Grecs sont très chaleureux et bienveillants. Nous avons pu échanger avec eux, même si la communication n'était pas toujours évidente. On a aussi appris énormément de choses tant du point de vue historique qu'humain et découvert des lieux somptueux. J'ai pu percevoir des aspects de la Grèce que je n'aurais jamais soupçonné ».
* Voyage en terres grecques
Nhi BOUREL,
première G.
Le lycée d'hier à demain (1/3)
Cette année est la dernière dans les locaux rue Victor-Hugo. L'occasion de retracer l'histoire du lycée et d'avoir un avant-goût du nouvel établissement.
L'établissement scolaire Saint-Joseph a ouvert ses portes en 1885 et les premières pensionnaires ont été accueillies en 1909. Alors, forcément, en 110 ans, la vie d'un interne a bien changé...
Être pensionnaire
dans les années 60
Annie Boisseleau, élève ici de 1962 à 1966, raconte ses années de collège : « Je suis rentrée à Saint-Joseph à l'âge de 12 ans, en 1962. Ma grande soeur y était déjà depuis quatre ans. Alors, je n'étais pas seule », confie-t-elle.
Quand on lui demande de parler des conditions de vie, Annie répond : « A l'époque, ce n'était pas du tout la même chose qu'aujourd'hui. Nous étions dans de grands dortoirs et il n'y avait même pas de rideaux pour séparer les lits. Nous n'avions aucune intimité ».
En effet , les élèves devaient se changer entre les lits et prenaient une douche une fois tous les quinze jours.
Ces conditions de vie rudimentaires étaient ponctuées par la promenade du samedi, l'envoi de lettres aux parents et la messe, le dimanche, à l'église Saint-Louis.
Enfin, les pensionnaires pouvaient rentrer chez elles une fois tous les mois.
Être interne en 2019
Que les externes se rassurent, les internes d'aujourd'hui prennent bien une douche tous les jours. Néanmoins, leur semaine est rythmée par les heures d'étude et de sortie quotidiennes (au moins pour les secondes et les premières). Les internes peuvent, tout de même, profiter d'un certain nombre d'activités proposées comme les inter-internats ou les sorties telles que le laser game ou l'accrobranche.
De plus, les chambres ou les boxs individuels ont remplacé les dortoirs et l'intimité des élèves est respectée.
L'interne du futur
A partir de l'année prochaine, les sites Victor-Hugo et Pierre-Brossolette seront réunis en un seul et les internes des deux sites pourront prendre possession de leurs nouveaux quartiers.
Jean-Marc Enfrein, responsable de vie scolaire, explique les principaux changements : « Les internes seront répartis en 124 chambres individuelles, prioritairement réservées au étudiants et terminales, 52 chambres de deux et 15 chambres de 4 ». Du côté des horaires d'ouverture : « Chaque élève aura une carte magnétique qui lui permettra d'ouvrir sa chambre. L'internat sera donc accessible le mercredi après-midi ». Un foyer et une salle de travail sont également prévus dans chaque couloir pour favoriser les échanges entre les élèves. De plus, plusieurs niveaux seront mélangés dans les étages toujours dans une optique d'échanges et de mixité.
Léonie BOISSELEAU, première G.
Loryn future star des Folies Bergères
Loryn Nounay, ancienne de Saint-François-d'Assise, va chanter dans la comédie musicale "Les souliers rouges" de Marc Lavoine, aux Folies Bergères.
Loryn a été repérée sur Instagram après avoir posté des vidéos de chants : « Ce n'était pas prévu, mais le producteur m'a appelée et m'a proposé de passer une audition à Paris pour le premier rôle ».
Personnage principal
Après de nombreuses auditions, Loryn a été choisie pour jouer Isabelle, le personnage principal du spectacle aux cotés de Benjamin Siksou et Guilhem Valaye. Ce sont d'anciens participants de "Nouvelle star" et de "The voice" : « J'ai la chance de travailler avec des gens très talentueux et qui ont de l'expérience ».
Enormément de travail
Depuis septembre, à Paris, les répétitions et l'enregistrement de l'album ont commencé : « J'ai énormément de travail à fournir en danse et en chant, ce qui me rapproche un peu plus de mon personnage ».
En effet, Loryn incarne une jeune fille qui se bat pour réaliser son rêve d'intégrer les Petits rats de Paris, mais qui se retrouve à danser avec des souliers portant une malédiction : « La comédie musicale est vraiment différente des autres, elle est magique, poétique et les musiques sont vraiment intenses ! ».
Option musique au lycée
Cinquante représentations devraient être proposées du 31 janvier à fin avril. À l'occasion d'une réunion de presse, Loryn a pu rencontrer Marc Lavoine, l'un des producteurs : « J'ai énormément de respect pour lui, car il a une grande carrière. C'est un homme très simple, gentil et humain ».
Au lycée qu'elle a quitté en 2018 (terminale S2), Loryn avait pris l'option musique, quelque chose qu'elle considère comme une aide dans sa formation : « Je ne regrette vraiment pas d'avoir choisi cette option. Mon professeur, Laurent Pontoizeau, est vraiment quelqu'un de bienveillant avec les élèves, il nous poussait toujours vers le haut ».
Première le 31 janvier
Loryn prenait également des cours de chant et de guitare au conservatoire. Pour Loryn, tous ceux qui ont une passion doivent se lancer, peu importe les critiques et surtout croire en soi et ne pas abandonner. Elle vous donne, donc, rendez-vous à partir du 31 janvier 2020 aux Folies Bergères, à Paris, pour assister au spectacle !
Pauline RICHARD, seconde B.
Un lycée pour le futur
Le vendredi 27 septembre, une visite du futur lycée a été organisée. Une équipe de Franç'Infos était invitée. Voici un aperçu des avancées du chantier.
La visite commence par une conférence sur le déroulement du chantier. Sont présents le directeur Bertrand Potier, l'équipe de direction, l'architecte Anthony Tesson, le chef de chantier de l'entreprise Duret, Simon David, ainsi que des journalistes de TV Vendée.
La construction de ce nouveau lycée répond à plusieurs besoins. Tout d’abord une modernisation de l’espace éducatif comme du matériel, mais aussi la possibilité d’accueillir plus d’élèves, pour, d’une part, fusionner les deux sites, et, d’autre part, répondre à la poussée démographique que connaît la région et qui entraînera une croissance du nombre de lycéens conséquente dans les années futures. Le lycée avait bel et bien besoin de changer d'air. Précisons que, sur le site Victor-Hugo, aucune amélioration n'était possible.
Pour commencer, le directeur a confirmé que le futur lycée serait prêt pour septembre 2020. La visite des lieux montre que le lycée prend forme ! Les plans avaient été validés par le directeur en 2017.
Tout d'abord apparaîtra un nouvel espace : le hall au coeur de l’établissement, pensé pour être un lieu d’échanges, et fondamental dans la vie du lycée. Y seront rassemblés, entre autres, la vie scolaire et l'amphithéâtre. Les salles de classes seront repensées et équipées d'une annexe, ainsi que de deux vidéo-projecteurs afin de pouvoir diviser la classe en deux et, de cette façon, faciliter les travaux de groupe.
Les labos, eux aussi, seront repensés, avec du matériel plus mobile notamment. Il y aura également, à la disposition de tous, une cafétéria qui vendra des boissons chaudes ainsi que de la nourriture, une salle de sport, un grand parking, permettant de faciliter l’arrivée des professeurs et des élèves, que ce soit en car ou en voiture, mais aussi un internat plus adapté et spacieux. Il pourra, en effet, accueillir environ 300 élèves, dans des chambres de 4, 2 ou 1 personne en fonction des niveaux.
Le nouveau lycée a été pensé dans une réelle démarche de fusion des deux sites. Les salles de classes classiques, les ateliers et les différents niveaux seront mélangés au sein des bâtiments.
Amanda SARRAZIN,
Chloé GUILBERT et
Margaux TESSIER, terminale L1.
Une vie scolaire nouvelle
Jean-Marc Enfrein, responsable de la Vie scolaire, va bientôt découvrir un nouvel environnement de travail. Rencontre.
La nouvelle vie scolaire au niveau physique correspond-t-elle à vos attentes ?
Tout à fait. Nous avions exprimé des demandes auprès du directeur afin d'avoir une vie scolaire ouverte sur le hall et attachée à la salle des professeurs.
1 600 élèves
Que pensez-vous de la gestion de la vie scolaire avec un nombre d'élèves bien plus élevé ?
Dans le nouveau lycée, il y aura environ 1 600 élèves. Le fait d'être plus nombreux va favoriser les relations et échanges entre tous.
De plus, il va y avoir la place du village, ce qui permettra une plus grande communication entre nous tous.
Votre charge du travail sera-t-elle plus élevée ?
Eh bien non, elle sera moins élevée, car j'aurai toutes mes responsabilités dans le même endroit. Je n'aurai pas besoin d'aller d'un lycée à l'autre.
« Très impatient »
Arrivez-vous à vous projeter dans ce futur environnement ?
Cela fait plusieurs années que nous attendons le nouveau lycée.
Cela intéresse tout le monde, mais, oui, j'arrive à m'y voir et je suis très impatient.
Quelles seront les nouveautés du nouveau lycée ?
Il y aura de meilleures conditions de vie, du mobilier neuf, un internat de 300 places, une cafétéria ouverte toute la journée.
Au niveau éducatif, des classes plus spacieuses, plusieurs salles de travail communes, un nouvel espace de vie.
Chloé GUILBERT,
terminale L1.

Théâtre
Le mardi 1er octobre, les élèves de seconde et terminale de l'option théâtre ont inauguré la saison des spectacles au Grand R en assistant à la pièce Le Bruit des Loups, mise en scène par Etienne Saglio.
Ce spectacle, d'une grande originalité de mise en scène, puisque regroupant des acrobaties, du jeu muet et des illusions présente la relation entre l'homme et la nature.
La pièce nous amène à nous questionner sur notre rapport avec la nature, à s'émerveiller sur sa beauté et à nous donner envie de la préserver.
Cette pièce a ravi les élèves de l'option qui ont passé une bonne soirée.
Léonie BOISSELEAU, première G.
Livre : Sauveur&fils
Sauveur Saint-Yves, 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kg, est psychologue clinicien.
Il nous plonge dans l'univers de la psychologie en recevant dans son cabinet des patients aux parcours divers et variés et nous interroge sur les hauts et les bas de la nature humaine.
Les situations souvent drôles et attendrissantes, mais toujours pertinentes, nous font revivre l'année 2015 comme nous ne l'avions jamais vue et nous donnent un regard juste et touchant sur la société et les humains qui la composent. Un petit chef-d'oeuvre.
Léonie BOISSELEAU, première G.
La Paris Games Week
La Paris Games Week est un salon annuel consacré aux jeux vidéo. Il a été créé en 2008. La première édition s'est déroulée du 27 au 31 octobre 2010 et était organisée par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs.
Cet évènement se déroule chaque année à Paris, Porte de Versailles, et accueille plus de 300 000 visiteurs. Ce salon a pour objectif de rassembler tous les "geeks" et fans de technologie avec de nombreux stands comme Nintendo, Sony ou encore Microsoft dans le but de présenter toutes les nouveautés dans le monde du numérique.
Amaury HERVOUET, seconde C,
et Nathan TOURRANCHEAU, seconde J.
Cinéma : Hors Normes
Bruno et Malik travaillent depuis 20 ans dans un monde particulier et méconnu : celui de l'autisme. A travers leurs associations respectives, ils aident les enfants atteints de ce trouble à prendre confiance en eux et les jeunes des banlieues à se trouver une place dans la société. Leur quotidien est raconté de manière réaliste entre les batailles administratives et personnelles.
Plus qu'un film
sur l'autisme
Le dernier long métrage d'Oliver Nakache et Eric Toledano (Intouchables) aborde principalement la question de l'autisme, néanmoins le spectateur est amené à découvrir, au fil de la séance, que ce film est bien plus qu'un simple film sur le handicap.
Ce sont les thèmes de l'éducation, du respect, de la confiance et du vivre ensemble qui sont également évoqués dans un savant mélange d'émotions et de justesse.
Léonis BOISSELEAU, première G.
Série : Years and Years
A quoi ressemblera le monde dans 5 ans, 10 ans ?
C'est à cette question que le réalisateur Russell T Davies essaye de répondre à travers la série Years and Years diffusée sur la BBC en Angleterre et disponible sur Canal+ en France.
Nous sommes en 2019 et la famille Lyons, originaire de Manchester, fête la naissance du petit Lincoln. En parallèle de la vie de cette famille, nous voyons une femme, Vivienne Rook (Emma Thompson), à la personnalité provocante et anti-système, se frayer un chemin sur l'échiquier politique britannique et, peu à peu, gagner le coeur des anglais.
Une réalisation maîtrisée
Montée du populisme, réchauffement climatique, intelligence artificielle, le déclin de notre société occidentale se fait sentir avec cette dystopie très originale qui flirte avec notre actualité pour proposer un futur glaçant de réalisme
En plus de son scénario original et percutant, la série bénéficie d'une réalisation maîtrisée, que ce soit par son montage qui fait défiler les années de manière efficace ou par le jeu des acteurs, juste et subtile.
Atmosphère pré-apocalyptique
La bande originale composée par Murray Gold apporte aussi une profondeur intéressante au récit et nous plonge toujours plus dans cette atmosphère pré-apocalyptique si particulière.
Disponible sur Canal à la demande.
Léonie BOISSELEAU, première G.
Manga
Dans le manga "The Promised Neverland", Emma, Norman et Ray sont trois enfants de 11 ans vivant dans un orphelinat depuis leur naissance. Ils y coulent des jours heureux entourés de "maman", leur mère adoptive, et de tous leurs frères et soeurs. Un jour, Norman et Emma font une découverte qui fait s'effondrer tout ce qu'ils croyaient connaître. Dès lors, ils n'ont plus qu'une idée en tête : s'enfuir de l'orphelinat. Des personnages attachants au caractère bien trempé, un suspense haletant et une intrigue pleine de rebondissements, la série "The Promised Neverland" remplit tous les critères d'un manga réussi. De plus, le studio CloverWorks a livré une adaptation animée également très applaudie.
Léonie BOISSELAU, première G.
