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De l'éloquence à l'oral
Quatre élèves de terminale ont participé au concours d'éloquence. Pas forcément dans la perspective de devenir avocat(e). Plus simplement pour être meilleur(e)s à l'oral du bac.
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Videz vos placards !
A l'initiative du Conseil de vie lycéenne, une friperie, (un "vide-vêtements"), est en préparation avant les vacances d'avril. C'est le moment de sortir vos anciennes fringues.
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Paris en mode crescendo
Les terminales option musique ont visité les temples parisiens de leur domaine de prédilection. Des ors du Palais Garnier au Musée de la musique, le programme est allé crescendo.
Ils ont joué Tchekhov à Moscou
Les élèves de l'option théâtre du lycée Saint-François-d'Assise sont allés jouer Tchekhov chez lui, en Russie. C'était en décembre dans le cadre du festival international de Moscou qui réunit vingt-cinq troupes de jeunes de tous pays. L'initiative de leur professeur Thierry Barbeau leur a permis de découvrir d'autres cultures et, en prime, de visiter la capitale, dont la célèbre Place Rouge. Page 9
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Chaleur vendéenne
La jeune Australienne Naomi Kerr et sa correspondante du lycée Mady Ducept ont vécu neuf semaines de découverte mutuelle. Naomi a apprécié la chaleur de l'accueil.

N° 38 - Mars 2020 | www.stfrancoislaroche.fr |
Qu'en est-il de la réforme du bac pro ?
Yvonnick Malary, directeur adjoint du site Pierre-Brossolette, fait le point pour Franç'infos sur la réforme du baccalauréat professionnel.
Quels sont les principaux changements suite à la réforme ?
La réforme de la voie professionnelle s’organise à partir d'une entrée en “familles-métiers”, qui se fera progressivement entre 2019 jusqu'à septembre 2021.
Le lycée, compte tenu du nouvel établissement en construction et de l'intérêt que pouvaient susciter ces "familles métiers", a tout anticipé de deux ans.
Ainsi, on assiste à la mise en place, depuis cette année, à une entrée en "famille-métier" pour tous les élèves en voie professionnelle.
Cependant, quelques adaptations ont été faites entre le texte de la réforme et ce que le lycée a mis en place. Comme la réforme de la voie générale, il y aura aussi un grand oral évalué en fin de terminale.
Quelles formations sont disponibles ?
L'élève entrant après son année de troisième effectuera un semestre "d'essai" dans quatre domaines possibles. Par exemple, pour commencer, les métiers des services de l’automobile, où il pourra découvrir la maintenance des véhicules et la réparation de carrosserie.
Trois autres baccalauréats professionnels dans la famille de métiers de la maintenance du numérique et de la transition énergétique sont aussi possibles, plus précisément dans la maintenance des équipements industriels, dans le système numérique, ou encore dans les métiers du froid et du conditionnement.
Avant, l’élève risquait d’être bloqué dans un secteur, mais ce semestre "d'essai" lui permet de mieux découvrir les métiers possibles et de choisir sa formation en connaissance de cause.
Quels sont les principaux avantages de cette réforme ?
La possibilité de choix suite au semestre est très rassurante autant pour les élèves que pour les parents. Le lycée aide à l’accompagnement de l'élève et contribue aussi à son orientation.
Il y aura un rapprochement conséquent entre le lycée et les entreprises aux alentours en vue de cette réforme, ce qui est un bon point pour le lycée mais aussi pour les élèves.
C'est donc une réforme qui a des points positifs, renforçant notamment l'accompagnement de l'élève dans sa professionnalisation et lui permettant de s'épanouir pleinement dans la formation qu'il a choisie.
De plus, le nouveau lycée permettra de réunir l'univers général et professionnel et contribuera à l'enrichissement culturel des élèves.
Justine LOTIN, première B et Emilien CROUE, seconde G.

Ils s'essaient à l'éloquence
Depuis maintenant plusieurs années, le lycée propose aux élèves de première et terminale de participer à un concours d'éloquence.
Un plus pour l'avenir
Ils sont quatre terminales à s'être lancés dans l'aventure au mois de décembre. Sous l'égide de Bertrand Potier, directeur du lycée, ils ont assisté à cinq ateliers destinés à préparer leur prestation. Ils nous livrent leurs motivations.
Selon Augustin Bénazera, en terminale S1, le concours d'éloquence constitue, avant tout, « un plus pour l'avenir ».
Pour Ségolène Quinet, en terminale S3 : « Le concours est un bon moyen de [se] préparer aux oraux demandés dans certaines écoles ».
Une expérience enrichissante
De même, Ioana Dumitru, en terminale ES1, veut devenir avocate. Alors pratiquer l'éloquence est « un entraînement pour apprendre à plaider ».
Au-delà de l'intérêt scolaire, les candidats voient, en ce concours, un moyen « de connaître ses limites et de les dépasser » .
Léonie Morice, en terminale ES1 prend « le concours comme une expérience enrichissante, pour apprendre à gérer son stress ».
Léonie BOISSELEAU, première G.
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Son projet : devenir infirmière
Arrivés en terminale, les élèves doivent réaliser différents parcours de découverte. Claire Doucet-Chevat élève de terminale ES2 a décidé de choisir le parcours de l'ICES en spécialité droit.
Pourquoi avoir choisi le droit ?
Eh bien, au début, j'ai voulu découvrir le droit après un stage que j'ai effectué. C'est cela qui m'a donné l'envie de découvrir cette matière.
Les cours sont-ils durs ?
Nous n'avons qu'un seul cours par semaine. Le professeur avance avec les autres élèves. Donc, il ne peut pas tout nous ré-expliquer, donc oui.
Vous avez des devoirs ou des évaluations ?
Il peut arriver de devoir faire un travail pour le cours suivant. Nous avons eu un oral où nous devions passer devant le professeur.
Ce parcours te plait ?
Oui, c'est très intéressant, j'ai découvert de nouvelles notions. Mais, je sais que ce n'est pas ma voie.
Quel est ton futur projet ?
Je veux faire une école d'infirmières à Caen. J'aime beaucoup ce métier, être au contact et aider les personnes.
Chloé GUILBERT et
Amanda SARRAZIN, terminale L1.
Des jeunes qui s'investissent, ça existe
Non, les jeunes ne se moquent pas de tout. Et même, ils s'engagent !
L'engagement est par définition l'acte par lequel on s'engage à accomplir et soutenir quelque chose. Il s'agit donc d'une réelle implication personnelle pour défendre des causes à travers des paroles et des actes.
La nouvelle génération s'engage toujours, mais différemment, notamment à travers Internet. Elle est influencée par des personnalités engagées telles que Greta Thunberg, Malala Yousafzai, Emma Gonzales et Joshua Wong, qui ont la volonté de changer le monde et se mobilisent pour nos droits à un avenir meilleur.
Franç'infos part à la rencontre de deux élèves impliqués dans la vie associative : Annabelle Lardière, en terminale ES2, et Gwendal Connil, en première G.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager ?
A.L. : « J'ai rejoint l'association Vendée amitié, car les personnes handicapées sont sans cesse rejetées et sont, trop souvent, discriminées... Mais, ces personnes sont exactement comme nous et, pour moi, il est important d'avoir une nouvelle perception du handicap ».
G.C. : « Je me suis engagé auprès de l’Unicef pour défendre plusieurs causes qui me tiennent à cœur : les enfants, l’environnement et les droit humains. Aider les personnes dans le besoin qui n'ont pas les mêmes ressources que nous me permet d'enrichir mes expériences humaines ».
Que faites-vous concrètement ?
A.L. : « Nous partons l'été avec des personnes handicapées intellectuelles en Ariège dans un camp de vacances. On y fait des activités en plein air et des jeux. Il y a vraiment différents stades de handicap. Certains ont du mal à faire des choses de la vie courante alors que d'autres, au contraire, sont très autonomes : notre rôle est de les aider et de les accompagner ».
G.C. : « Je participe à des actions Unicef comme des interventions de sensibilisation auprès d’enfants. Dans le lycée, nous sommes quatre ambassadeurs bénévoles et nous essayons d’organiser un concours de lecture et un d’écriture avec le CDI sur le thème de la protection environnementale ».
Que cela vous apporte-t-il ?
A.L. : « Passer du moment au contact de personnes handicapées apporte beaucoup au niveau de l'ouverture d'esprit, de l'écoute et surtout du partage. Si quelqu'un vous apprécie, il vous le dira (peut être un peu trop parfois). C'est pour cela qu'il est important de mettre des limites et de prendre du recul. Mais, l'intensité et la sincérité de vrais liens sans superflu est ce que je recherchais ».
G.C. : « Cette expérience me fait grandir, car elle me donne une meilleure connaissance du monde dans lequel on vit et le sens des responsabilités. Parvenir à aider et informer les gens me permet de me sentir utile. De plus, rencontrer des personnes différentes est très enrichissant humainement ».
Nhi BOUREL, première G.
Du Rockabilly à Saint-François !
Depuis mars 2019, le groupe « Dynamite shakers » dont deux des membres sont élèves du lycée ( Elouan Davy, terminale ES1 et Valentin Rousseau, terminale ES2 ) , a fait son show dans les campings et les bars. Rencontre.
Pourquoi avoir créé ce groupe ?
Valentin : C’est Elouan, le guitariste et le chanteur, qui me l’a proposé, car il savait que je jouais de la basse. Puis, il a demandé à François, un batteur qu’il connaissait du conservatoire, s'il était partant. Et puis, il y a eu une bonne entente et on en est là aujourd’hui.
Êtes-vous beaucoup soutenus ?
Oui, nos parents viennent à tous nos concerts, nous emmènent tous les samedis aux répétitions. Sans eux, on n’aurait jamais pu acheter tout le matériel qu’on a.
Quels styles de musique reprenez-vous ?
On joue du Rockabilly des années 50 et un peu de Garage Rock comme Elvis Presley ou les Stray Cats. On a deux compositions également.
Quelles sont vos expériences ?
En 2019, on a fait 40 concerts dans des bars et des campings. On a joué aussi une fois pour une organisation caritative en faveur des enfants du Cambodge. Et, du 11 au 12 Juillet 2020, on est heureux d'être le seul groupe français à participer au « Coleford Music Festival », en Angleterre.
Pauline RICHARD, seconde B.
Une nouvelle prof d'anglais
Marion Gendronneau est, depuis le début d'année, professeure-stagiaire d'anglais de certaines classes de seconde. Rencontre.
Quelles études suivez-vous pour exercer ce métier ?
En 2015, j'ai eu mon bac L au lycée Notre-Dame-du-Roc, puis j'ai validé une licence LCE (langue, littérature et civilisation) de trois ans à l'ICES. Après cela, je suis allée passer un semestre en Angleterre. A présent, j'ai commencé ma deuxième année de Master pour enseigner dans les collèges et les lycées.
Est-ce dur d'être stagiaire et professeure en même temps ?
En décembre, c'était difficile, car je devais rendre un dossier pour mes cours et corriger les copies de mes élèves, ce qui faisait beaucoup de travail.
C'était assez étrange au début, car les lundis, mardis et jeudis, je suis une professeure et, les autres jours, je redeviens une élève !
Ce métier vous paraît-il difficile ?
Oui, un peu, car il faut préparer ses cours, être toujours disponible pour les élèves et, parfois, il peut y avoir des situations inédites avec les élèves. En revanche, on s'éclate pendant l'heure, on transmet plein de choses aux élèves et je trouve cela génial !
Pauline RICHARD, seconde B.
Projet de friperie : le retour du vintage
Cette année, la commission environnement revient avec un projet inédit : une friperie.
Avec leur slogan, “L'environnement plus qu’un pari, un engagement”, les élèves de la commission ont voulu innover avec cette idée originale. Ils espèrent que cette friperie sera renouvelée l’année prochaine dans le nouveau lycée.
Pourquoi ce projet ?
À l’origine, ce n’était qu’un petit projet qui a grandi, mais il a suscité de l’engouement chez les élèves. Cela permet d’être dans l’air du temps avec le retour du vintage et les vêtements d’occasion : « Le vintage revient à la mode et les gens n’ont plus peur d’acheter de l'occasion », affirme Titouan.
C'est quoi une friperie ?
Il s'agit en fait d'un "vide vêtements", de vendre de vieux habits qu'on n'a plus envie de porter.
Comment ?
Le principe est très simple. Les membres du CVL vont installer des stands et chaque personne souhaitant vendre ses habits devra en louer un, pour deux euros symboliques, qui seront reversés à des associations liées à l’environnement ou encore l’écologie. Les vendeurs décideront des prix de leurs vieux vêtements sans trop abuser. Les stands pourront être tenus par plusieurs personnes. Les inscriptions ne sont ouvertes qu'aux personnes faisant partie du lycée. Les professeurs, les élèves et le personnel y sont donc invités.
Où ?
Les élèves du CVL auraient préféré installer la friperie dans la première salle de permanence, mais il reste une autre possibilité : la salle polyvalente.
Quand ?
Il reste quelques détails à mettre au point mais une chose est sûre, cela se déroulera soit un mercredi après midi soit un vendredi après midi, avant les vacances d'avril.
Les élèves souhaitent développer les activités de la commission environnement. Elle est actuellement constituée d’un petit groupe d’une quinzaine de personnes. Il est toujours possible de la rejoindre. Pour cela, il suffit de contacter Jean-Marc Enfrein, responsable de la commission par mail.
Aurore FRETAY et
Lilian MORVAN, première H.
Ils pilotent Franç'infos depuis 12 ans
Jean-Luc Oliveau, professeur d'histoire-géo, et Alain Legoupil, journaliste retraité, animent le journal du lycée depuis ses débuts (2008). Ils nous en disent plus.
Comment le journal est-il né ?
Alain Legoupil : Le journal des lycées est une idée d'Ouest-France. L'objectif est d'entretenir chez les jeunes l'envie d'écrire dans un journal papier et l'envie de lire, à l'heure d'un Internet tout puissant...
Ouest-France a mis en œuvre ce projet à travers l'Association pour le développement du journal des lycées. Près d'une cinquantaine d'établissements d'enseignement, essentiellement des lycées, font aujourd'hui leur journal dans l'Ouest de la France, sur cette base.
Comment ça fonctionne ?
Jean-Luc Oliveau : L'idée, c'est de confier à des jeunes l'écriture de leur journal, avec un accompagnement d'adultes, généralement des professeurs, et d'un référent, le plus souvent un journaliste retraité.
Les jeunes sont organisés en équipe de rédaction. Ils proposent des sujets et les réalisent.
Le projet implique le respect de règles strictes d'écriture. Et aussi le respect d'un calendrier car, au bout, il y a un imprimeur.
Depuis quand assurez-vous le journal du lycée ?
A.L. et J-L.O. : Depuis le premier numéro qui a paru en décembre 2008. Nous venons de sortir le numéro 37. En général, nous réalisons trois numéros par an.
Qu'est-ce qui vous a donné envie d'y participer ?
A.L. :L'idée de travailler avec des jeunes, pour des jeunes. L'envie aussi, pendant ma retraite, de poursuivre autrement mon métier de journaliste que j'ai exercé pendant 40 ans, en transmettant ce que je sais faire.
Y-a-t-il un article qui vous a particulièrement marqué ?
A.L. et J-L.O. : Oui, c'est la belle enquête réalisée à propos du 70é anniversaire du Débarquement en Normandie et de la Libération. En 1940, le lycée Saint-Joseph avait été réquisitionné par les Allemands qui en avaient fait le siège de la Kommandantur. Les jeunes de 2014 nous avaient raconté cette histoire après une enquête approfondie.
Le journal a-t-il évolué depuis sa création ?
A.L. : Sur le plan de l'organisation, peu. Sur le plan technique, beaucoup. Nous avons commencé sur des bases un peu traditionnelles de traitement de texte. Aujourd'hui, nous réalisons le journal sur une plate-forme numérique proche de ce qu'utilisent les professionnels. Le journal existe aussi en version numérique.
Comment voyez-vous le journal dans 10 ans ?
A.L. et J-L.O. : Le journal continuera d'exister s'il y a des jeunes ayant la volonté de le faire vivre. Mais, c'est difficile de se projeter aussi loin. Cela va si vite.
Amanda SARRAZIN, terminale L1 et Nhi BOUREL, première G.
Un voyage musical dans la capitale
Depuis douze ans, les élèves de terminale option musique bénéficient d'un séjour culturel à Paris encadré par Laurent Pontoizeau dans le cadre de leur programme.
Accompagnés par Laurent Pontoizeau, professeur de musique, et Florence Sire, documentaliste, les terminales de l’option musique ont clôturé le mois de novembre par un séjour à Paris dans le cadre de leur programme.
Entre les visites fascinantes du Palais Garnier et du Musée de la Musique suivies de l’initiation aux percussions indiennes et ougandaises, les musiciens se sont laissés envoûter par la comédie musicale iconique “Un Américain à Paris”.
Une nouveauté cette année les a captivés : le spectacle “Les Franglaises”. L’idée était de reprendre de façon humoristique les célèbres titres anglophones en français. « Mon coup de cœur reste Les Franglaises », pour Clarisse Bevillon, terminale, ES2. « Un bon moment musical et comique », d'après Esteban Labulle, terminale S5.
Ce voyage a beaucoup plu aux élèves de l’option musique non seulement pour les activités ludiques, agréables et amusantes proposées par Laurent . Pontoizeau mais encore pour l’ambiance du groupeCe qu'ils ont pensé
du séjour parisien
« Activités enrichissantes culturellement et musicalement qui m’ont apporté de nouvelles connaissances musicales ». Esteban Labulle, terminale S5.
« J’ai appris à connaître de nouveaux artistes comme Les Franglaises ». Charlotte Jordan, terminale S1.
« Le voyage a permis de souder le groupe ». Anna Chevallier, terminale L2.
« J’ai appris à connaître des camarades que je côtoyais pourtant tous les jours ». Esteban Labulle, terminale S5.
« La cohésion dans le groupe a rendu ce voyage inoubliable ». Clarisse Bevillon terminale ES2
Ce voyage fut, ainsi, l’occasion d’enrichir leur culture musicale, de finaliser leurs années d’option musique mais aussi de vivre des moments mémorables.
Julie ROLLIN, terminale L2.

Un avis anglais sur le Brexit
En décembre dernier, des élèves de première du lycée se sont rendus en Angleterre pour un voyage de 5 jours. Ils ont visité plusieurs villes, comme Londres et Oxford,. Ce séjour a été très enrichissant.
Compte tenu de l'actualité, le Brexit a été sujet de beaucoup de débats. Par exemple, Althea Molyneux a exprimé son avis à un groupe d'élèves séjournant chez elle.
« Le Brexit aura des conséquences sur ma vie »
Étant de classe moyenne et d'origine jamaïcaine, ce qu'elle préfère de Londres est son coté cosmopolite et multiculturel. Depuis plus de dix ans, elle accueille des étudiants étrangers chez elle, ce qui lui assure un complément de ressources. La sortie du Royaume-Uni de l'Europe rendra les échanges scolaires plus compliqués et, peut-être, moins nombreux, et influencera, de fait, sa vie quotidienne ainsi que ses revenus.
Pour elle, le Brexit a été voté pour de mauvaises raisons, notamment par rapport à la question migratoire, et juge cela "égoïste".
De plus, adorant les voyages et la découverte de nouvelles cultures, le Brexit ne s'avère pas de bon augure pour elle.
Elle craint que l'Angleterre se referme sur elle-même en s'isolant volontairement de l'Europe.
Justine LOTIN, première B.
Une Sud-Africaine à St-François
De décembre à janvier, une Sud-Africaine, Caitlin,16 ans, a passé un mois et demi en Vendée. Elle raconte son expérience.
Comment s'est déroulé ton séjour ? J'ai beaucoup apprécié mon voyage. J'ai visité de nombreuses villes comme Paris, Nantes, sans oublier La Roche-sur-Yon au moment des fêtes et son marché de Noël. J'ai aussi passé quelques jours au Center Park de Normandie. Je trouve que la France est un magnifique pays.
« Me perfectionner en français »
Avais-tu des objectifs pour ton séjour ? Si oui , lesquels ?Mon but était de perfectionner mon français, car j'apprends cette langue depuis maintenant deux ans dans mon lycée en Afrique du Sud. De plus, la culture française m'intéressait beaucoup.
Enfin, quelles différences as-tu pu remarquer par rapport à l'Afrique du Sud ?
Les Francais mangent un repas plus consistant et il n'y a pas de snack au lycée en Afrique du Sud. Les paysages sont très différents aussi.
Amaury HERVOUET et
Manon SCOTTEZ, seconde C.
Gute reise nach Deutschland !*
Avant Noël, des élèves de seconde de Saint-François-d'Assise sont partis en échange scolaire en Allemagne. Helena et Martin racontent.
L'Allemagne, le pays du Schultüte, du Reinfeiern sans oublier son traditionnel Karneval ! Dans le cadre d'un échange scolaire, ce pays de plus de 80 millions d'habitants aux moeurs conviviales et aux sublimes maisons à colombages, a accueilli des élèves du lycée le temps d'une semaine. Helena Fandjo Tchouante et Martin Sibert de seconde H partagent les détails de cette enrichissante excursion .
Un choix logique
Ce voyage avait pour but de « découvrir l'Allemagne et de progresser en langue », dit Helena En plus de parler sa langue, la population allemande est réputée pour avoir de très bonnes connaissances en anglais. Ils sont un certain nombre d'habitants aussi à maîtriser le français. Cette destination semble, donc, être un choix logique pour tous ceux et celles qui souhaitent travailler les langues.
Comme évoqué plus tôt, il s'agissait, donc, d'un échange scolaire et les élèves de Saint-François-d'Assise étaient en relation avec des correspondants allemands avec lesquels ils ont commencé à communiquer la semaine avant le voyage : « Notre première rencontre s'est vraiment bien passée, ma correspondante était très gentille », commente Martin.
Durant leur séjour, Helena et Martin ont découvert la ville de Bonn, dans l'est de l'Allemagne. Cela a fait partie de leurs moments préférés, tout comme leur soirée au bowling. Bien qu'étant très semblable à la France, l'Allemagne a certaines habitudes différentes des nôtres comme, par exemple, les repas. « Là-bas, il n'y a pas réellement d'horaire, on mange quand on a faim. Parfois, je mangeais jusqu'à cinq fois par jour », déclare Martin. De plus, les pratiques culinaires sont parfois bien éloignées de celles que nous connaissons : « Le matin, les familles de nos correspondants mangeaient des courgettes, des tomates et du porc », explique Helena.
« Accueillants et chaleureux »
En ce qui concerne les relations avec les étrangers, les deux élèves de seconde H étaient plutôt mitigés : « Ma correspondante et sa famille étaient très accueillants et chaleureux, mais les gens dans la rue étaient assez froids avec nous, plus fermés que les Français », raconte Martin.
Pour conclure le récit de ce beau voyage, Helena fait part de sa dernière impression : « C'était un très beau voyage, j'ai hâte que nos correspondants allemands viennent nous rendre visite en mars !"
Chloé RAKOTONDRABE, seconde H.
*Bon voyage en Allemagne
Des lycéens engagés pour l'Europe
Quatre élèves de seconde font partie de l'association Parlement Européen des Jeunes.
Comment fonctionne le PEJ ?
Cette organisation internationale est présente dans 39 pays. Les jeunes y adhèrent pour un an (pour un coût de 20 € environ, sans compter les frais de participation). Une préparation de session ainsi qu’une inscription sur un forum se fait auparavant, puis, le jeune s’inscrit dans plusieurs commissions avec des débats.
Un “Chair” (responsable d'’équipe) dirige et guide le groupe de délégués qui réfléchit sur la problématique de la commission. Un “teambuilding” est effectué lors de chaque début de réunion et sert à créer une cohésion de groupe pour, ensuite, permettre aux jeunes de se sentir à l’aise et d’exprimer leur point de vue honnêtement. Les jeunes peuvent participer aussi à des sessions générales, des expositions...
Avez-vous déjà réalisé des projets ? Y’en a t-il à venir ?
Trois d’entre nous sont allés à Marseille du 15 au 17 décembre pour une formation. Le PEJ nous a appris à diriger des débats, et nous avons tous obtenu cette formation, qui nous permet, maintenant, d’être Chair.
Du 28 au 31 mai, nous nous rendrons à Strasbourg, dans le cadre de l’EYE (European Youth Event), qui se déroulera au Parlement européen. Plusieurs activités seront proposées : des débats sur plusieurs sujets possibles ( l’immigration, l'écologie, l'économie...). Une visite de l’assemblée est aussi prévue, etc...
Y'a t-il un profil type pour participer au PEJ ?
Le PEJ ne requiert pas de profil type. En effet, les jeunes présents peuvent être des garçons ou des filles des 39 pays participants et de n'importe quel milieu social, religion ou culture. Cela reflète parfaitement la diversité culturelle que nous offre l'Europe. Il paraît, cependant, évident que le jeune doit porter un intérêt à la politique et être curieux. Il doit être intéressé et motivé, car cette association nécessite un investissement conséquent, notamment pour se rendre et participer aux différents projets organisés par le PEJ.Que vous apporte cet engagement ?
La participation au sein de cette association est reconnue et constitue un réel avantage pour les études supérieures. De plus, la rencontre de jeunes de différents pays européens permet d’améliorer de manière efficace son niveau d’anglais et de créer des liens et des amitiés fortes avec eux. Cette organisation traite des sujets qui nous concernent tous et nous permet de mieux comprendre le fonctionnement de l'Union européenne et de nos sociétés en général.
Justine LOTIN, première B.
Naomi comes from Australia
Naomi Kerr, Australienne de 17 ans, a rejoint le lycée. Elle est en première C avec sa correspondante Mady Ducept.
Naomi est au lycée pour neuf semaines. Elle a choisi notre pays comme destination pour plusieurs raisons.
Premièrement, elle désirait s'aventurer à l'étranger afin de sortir de sa zone de confort et, par conséquent, vivre des expériences qu'elle n'a, en aucun cas, l'habitude d'avoir dans son quotidien.
D'autre part, elle trouve que les nombreux paysages que propose la France sont magnifiques, mais également que sa culture et son histoire sont très intéressantes. De plus, elle éprouve un fort attachement à la langue de Molière malgré le fait qu'elle lutte chaque jour contre une grammaire qu'elle qualifie de « bien complexe ».
Effectivement, Naomi ne pratique le français que depuis seulement deux ans à raison de trois heures par semaine à l'école. En revanche, sa correspondante Mady souligne qu'elle fait des progrès phénoménaux depuis son arrivée. Naomi est si reconnaissante de pouvoir vivre une expérience comme celle-ci, si enrichissante.
Naomi s'aperçoit également, qu'il y a de nombreuses différences entre les coutumes de son pays et les nôtres. Elle cite : « Vos classes sont bien plus petites et bien moins strictes ». En revanche, elle n'échangerait en aucun cas nos journées, qui sont conséquentes, contre les siennes. Explication : elle travaille de 9 h à 15 h, ce qui lui permet de pratiquer de nombreuses activités extra-scolaires et d'être plus performante à l'école.
Mais, ce qui a le plus marqué cette jeune Australienne, ce sont les repas familiaux, qu'elle n'a pas l'habitude de pratiquer chez elle. Naomi garde, dans un coin de sa tête, son désir de revenir en France pour voyager et pourquoi pas pour ses études supérieures qu'elle souhaite, avant tout, faire en Europe. C'est pourquoi, elle se donne pour objectif d'apprendre beaucoup de langues. En définitive, Naomi souhaite vous transmettre un dernier message : « Je vous dis merci pour l'intégration que vous m'avez accordée et surtout pour votre patience et compréhension face à mes difficultés de langage ».
Andréa LALONNIER, première C.

Le lycée d'hier à demain (2/3)
Après l'internat dans le premier numéro, c'est maintenant au tour du service de restauration de livrer son histoire.
Depuis la création de la première institution Saint-Joseph en 1885, les élèves et professeurs ont été amenés à manger dans l'enceinte de l'établissement.
Des repas quasi religieux du début du XXè siècle au self ultra-moderne du nouveau lycée, la cantine nous livre ici tous ses secrets.
Une discipline de fer
Jusque dans les années 1970, le service de restauration était tenu par les religieuses de Mormaison, fondatrices de l'institution Saint-Joseph. Les élèves n'avaient pas le droit de parler entre elles, bien sûr, mais les repas étaient ponctués : « de lectures autour de la vie des saints et de prières de bénédiction », raconte Annie Boisseleau, élève de 1962 à 1966.
Concernant la qualité de la nourriture : « Pour le petit-déjeuner, nous amenions nos garnitures (confiture, beurre) qui étaient rangées dans de grands garde-manger. A la fin du mois, le beurre avait ranci. Le soir et le midi, nous mangions principalement du bouillon ou de la soupe ».
Un self renouvelé
La salle de restauration du nouveau lycée sera beaucoup plus grande que les deux existant actuellement, nombre d'élèves oblige, et la société de restauration chargée de la livraison risque d'être changée.
De plus, le lycée bénéficiera d'une boulangerie/snacking ouverte toute la journée et de distributeurs de boissons.
Un questionnaire envoyé, au cours du mois de janvier, aux parents et aux élèves a permis de mettre en relief l'attente des familles quant à la qualité des repas dans le nouvel établissement.
Au niveau des attendus, le respect de l'environnement et la qualité des produits ont été particulièrement cités.
Léonie BOISSELEAU, première G.
L'option théâtre joue Tchekhov à Moscou
Des élèves du lycée de l'option théâtre sont partis en décembre en Russie pour présenter leur première création théâtrale au festival international de Moscou.
Quatorze élèves du groupe de première de la spécialité théâtre sont partis du 5 au 10 décembre à Moscou pour présenter un spectacle qu'ils ont créé. Thierry Barbeau, professeur de théâtre les a encadrés avec Jean-Claude Gauthier et Christine Guignardeau. Le thème du festival de Moscou était "la cuisine". D'ou l'idée du nom de leur pièce "Vous aimez la Mouette", une adaptation de la pièce d'Anton Tchekhov. L'idée de ce voyage est venue du professeur Thierry Barbeau qui en avait déjà fait l'expérience, il y a quelques années. La troupe a fini deuxième au palmarès.
Quel était le but de ce voyage ?
Le but de ce voyage était, premièrement, d'aller voir le théâtre russe et de jouer notre pièce qui est une oeuvre russe, accompagné des 14 élèves de la spécialité théâtre et de "Cyprien", leur mascotte, témoigne Thierry Barbeau.
Qu'avez-vous fait sur place ?
Nous avons présenté notre pièce et découvert les 24 autres troupes d'étrangers.. Puis, le dimanche, nous avons visité la ville et le Théâtre de Tchekhov et Stanislavski, les auteurs de notre pièce. Enfin, nous avons fini ce voyage en découvrant la Place rouge, raconte Camille Gioria, élève en première.
Qu'est-ce que ce voyage vous a apporté ?
Ce voyage nous a fait vivre des choses incroyables. Il nous a permis de découvrir d'autres cultures et de sympathiser avec de nouvelles personnes, d'apprendre quelques mots dans d'autres langues. Cela nous a également permis de jouer face à un public étranger, ce qui donne une sensation différente que lorsqu'on joue face à un public français. Cette aventure a enrichi notre culture théâtrale et amélioré notre anglais.
Enfin, ce voyage nous a tous rapprochés et nous a laissés des souvenirs inoubliables.
Nathan TOURANCHEAU,
seconde J.

Théâtre : Songs
Le 10 décembre, les premières des options musique et théâtre se sont rendus au Grand R pour assister à la pièce Songs, mise en scène par Samuel Achache.
En mêlant habilement musique et théâtre, le spectacle présente les déboires d'une jeune femme, qui, le jour de son mariage, s'enferme dans les toilettes et refuse d'en sortir.
Le spectateur est ensuite plongé dans la tête de la mariée, à l'origine même de sa tristesse et de sa mélancolie, dans un voyage onirique et poétique, où chaque membre de sa famille représente une émotion ou un souvenir.
Léonie BOISSELEAU, première G.
Film : Les Suffragettes
Dans les années 1910, en Angleterre, une jeune blanchisseuse nommée Maud décide de s'engager dans le mouvement féministe pour l'obtention du droit de vote : les Suffragettes.
Les manifestations pacifiques ne suffisant pas, Maud et quelques amies commencent à se radicaliser, quitte à perdre tout ce qu'elles ont.
Un très beau film, avec des décors splendides et des actrices telles que Hélèna Bonham Carter et Carey Mulligan qui nous plongent dans la dureté de la vie d'une femme du début du XXè siècle.
Pauline RICHARD, seconde B.
Série : Mental
Suite à une décision de justice, Marvin, 17 ans, se retrouve en hôpital pédo-psychiatrique.
Là-bas, il fait la connaissance de Simon, de Mélodie et d'Estelle, tous des jeunes atteints de troubles psychiatriques, aux histoires complexes et difficiles qui vont trouver dans l'amitié une thérapie bien plus efficace que les médicaments.
La série de 10 épisodes, diffusée sur France TV Slash, cherche à sensibiliser les jeunes aux troubles psychiques et aux maladies mentales. Elle nous plonge dans un univers joyeux et coloré où. le rire et l'amitié prend le pas sur la maladie
Léonie BOISSELEAU,
première G.
Livre : The Seven Demons
A l'été 2019, Emilie Fransisco (aujourd'hui en terminale L1) publiait son premier roman, à même pas 17 ans. Repéré sur Wattpad par les éditions Hachette, son roman raconte l'histoire d'Emy, une adolescente qui cherche par tous les moyens à retrouver son frère. Elle rencontre sur sa route un groupe de sept garçons qui se surnomment "The Seven Demons". Ces jeunes hommes empreints de mystère vont l'aider dans sa quête. Mais, le passé d'Emy la rattrape et elle doit faire face à ses démons intérieurs.
Chloé GUILBERT, terminale L1.
Animé : Miraï, ma petite sœur
Kun est un petit garçon de quatre ans, joyeux et plein de vie qui coule des jours heureux entouré de ses parents et de son chien Yuko.
Malheureusement, son univers vacille quand ses parents rentrent avec ... un bébé ! Kun est désormais un grand frère et ce changement n'est pas facile à accepter.
Un voyage initiatique
Un jour que Kun est très en colère, l'arbre situé dans le jardin au centre de la maison s'illumine et le transporte dans un monde fantastique, où il fait la connaissance d'un homme étrange qui n'est autre que son chien, humanisé. Celui-ci l'aide à se canaliser et lui fait prendre conscience de toutes les belles choses qu'il peut réaliser en tant que grand frère.
Au fil des émotions de Kun, ce sont, ensuite, les personnages de sa soeur, adolescente, de sa mère, enfant, et de son arrière-grand-père que Kun va rencontrer. Tous ces membres de sa famille vont l'aider à grandir et passer du bébé au petit garçon.
Un réalisme étonnant
C'est avec un réalisme étonnant que le réalisateur Mamoru Hosoda montre les tribulations d'un petit garçon de quatre ans. Les petites injustices et les grands bonheurs de la vie sont animés de telle sorte qu'ils nous surprennent par la véracité des réactions de l'enfant.
Le spectateur et les jeunes parents peuvent ainsi s'identifier sans problème aux différents personnages et profiter de cet animé à voir en famille.
Léonie BOISSELEAU,
première G.
Roman : Les 7 vies de Léo Belami
Dans ce roman, Léo Belami, 17 ans, est un adolescent solitaire et sans histoire qui n'a d'autres préoccupations que de se préparer pour la fête de son lycée. Elle est organisée, cette année-là, pour commémorer le décès de Jessica Stein, disparue au cours de cette même fête, trente ans plus tôt et dont le meurtre reste non élucidé.
Un matin, il se réveille mais ne reconnaît pas sa chambre. Il se lève, et s'aperçoit qu'il n'est plus dans son corps.
Léo vient de basculer dans le temps. Dès lors, sa mission devient claire : empêcher le meurtre de Jessica Stein.
En jonglant entre les corps et les époques, Léo a une semaine pour découvrir ce qui a pu arriver à la jeune fille.
Il doit résoudre un mystère vieux de trente ans, se confronter à ses parents et tenter de changer le passé pour sauver le présent.
Au-delà de l'affaire de meurtre que doit résoudre Léo, le roman soulève une problématique intéressante : Partir ou rester ?
Choisir son avenir
Un peu à la manière d'un leitmotiv, cette question revient sans cesse et donne au roman un goût de dernière fois un peu nostalgique qui nous fait encore plus apprécier l'histoire.
Léonie BOISSELEAU,
première G.