Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).
N° 42 - Juin 2021 | www.stfrancoislaroche.fr |
Page 7
Monsieur Portes ouvertes
Johann Hériteau, avec son équipe, a organisé des portes ouvertes inédites : en virtuel pour cause de Covid. Une réussite avec 2 000 vues sur le site Internet du lycée.
Page 7
Arin, le Basque
Arin Hiribart est basque. Au lycée, il est en bac pro Sciences du numérique en alternance. Quand il n'est pas à Saint-François, il bosse pour une télé basque.
Page 4
Louis, l'élève jongleur
Louis Bollengier-Stragier jongle avec des balles depuis ses 9 ans. L'été, il peut consacrer jusqu'à 25 heures par semaine à son art. Car ç'en est un !
Des mécanos qui roulent carrosse
Page 9
Coup de projecteur sur la filière pro
Yvonnick Malary, son directeur, fait le point sur la filière professionnelle. Il évoque les nouveaux ateliers adaptés à chaque formation et annonce des nouveautés.
La filière professionnelle de Saint-François-d'Assise compte environ 600 élèves qui sont répartis en trois spécialités majeures. Du bâtiment à l'automobile en passant par l'industrie.
Le déménagement a-t-il changé quelque chose pour ces spécialités ?
Grâce au déménagement, la filière professionnelle a connu des améliorations. Nous disposons désormais d'ateliers et d'infrastructures plus adaptés. Par exemple, chaque formation possède son propre atelier spécialisé. .
Quelles seront les nouveautés dans le futur ?
La filière professionnelle va connaître un nouveau BTS : "Management économique de la construction". Deuxièmement, nous allons avoir la mise en place d'un engagement de bac-3 jusqu'à bac+2, qui permettra une formation complète des étudiants de la seconde au BTS.
Y-a t-il des filières plus recherchées que d'autres de nos jours ?
Les filières les plus recherchées sont : technicien du bâtiment et mécanique automobile. Par contre, l'industrie du froid et la carrosserie automobile sont en baisse . Même si, dans l'ensemble, toutes les filières sont recherchées et attirantes.
Quels sont les différents débouchés de ces filières ?
90 % des jeunes partent en BTS après un bac professionnel (ce qui montre que l'on n'abandonne pas ses études si l'on s'oriente vers la filière professionnelle). Par exemple, la moitié des étudiants partent en licences, mais d'autres partent en études d'architecte ou d'ingénieur (cela reste assez rare quand même).
Quelle est la vision d'Yvonnick Malary et quel est son message pour mettre en avant la filière professionnelle ?
Pour le directeur, la filière professionnelle est une approche plus manuelle et différente de la filière générale. Une manière moins scolaire d'apprendre et une formation rapide vers le monde du travail.
Tom LEGEAI
et Dylan PELLOQUIN, seconde A.
Olivier, Monsieur animation
Olivier Emerit est devenu, le 1er janvier, responsable de l’animation au lycée. Rencontre.Quel a été votre parcours ?
J'ai exercé le poste de responsable d'internat pendant 18 ans (depuis 2003). J'avais émis la volonté, lors de mes différents entretiens professionnels, de changer de responsabilités. Je suis donc parti en formation. Avec la réorganisation du lycée, un nouveau poste a été créé. Il m'a, donc, été proposé d'organiser l'animation du lycée.
Quelles activités ont déjà été proposées ?
Les années précédentes, des sorties patinoires, laser game, cinéma, étaient organisées.
Cette année, en plus des films quotidiens, j'essaie de trouver des loisirs comme des blind tests, des concours de baby foot... Je n'oublie pas le rendez vous "running" le mercredi et les ateliers cuisine organisés avec l'équipe de restauration.
Enfin, j'ai créé, cette année, une "commission d'animation", composée de 16 élèves. Mais, les circonstances n'ont pas permis à cette commission de s'exprimer pleinement.
Projets à venir ?
Plusieurs pistes sont à l'étude, mais il est un peu prématuré d'en parler. Je suis à la disposition des élèves pour écouter, discuter sur leurs idées. Qu'ils n'hésitent pas à me contacter..
Pour l'année prochaine, il faudra renouveler la commission. J'aimerais aussi inclure un peu plus les professeurs et le personnel. Le lycée est un lieu d'apprentissage mais aussi de rencontres, d'échanges qui facilite le"vivre ensemble".
Antonin DUPONT, terminale E.
Ateliers biblio-créativité au CDI
Les ateliers biblio-créativité sont des heures de détente entre les cours.
Chaque atelier est organisé autour d'un thème, comme "la bulle de rêves" lors du premier atelier. Le vendredi 9 avril, entre 13 h et 13 h 50, un groupe d'élèves inscrits a, donc, pu se relaxer autour de ce thème.
La séance se déroule en plusieurs parties : d'abord un moment de détente et de relaxation suivi de la lecture des livres proposés. Ensuite vient un échange des émotions éprouvées pendant la lecture. Quelles ont été les pensées que l'on a eues en découvrant les textes, par exemple.
Puis, les élèves ont l'occasion de mettre en forme ce qu'ils ont ressenti au cours de la partie créative de l'activité grâce à des outils de bricolage comme des crayons de couleur, des papiers à découper et coller ou même des stylos pour écrire.
Le but est, alors, de débloquer l'imaginaire. C'est un travail à faire principalement seul, mais pour lequel les échanges du début de l'atelier aident énormément.
C'est Florence Sire, documentaliste au lycée, qui organise ces ateliers. Elle est diplômée en bibliothérapie depuis l'année dernière. Les ateliers de biblio-créativité ne sont pas encore très répandus, les premiers ont vu le jour en Belgique. À cause du Covid-19, seul un atelier a pu avoir lieu cette année, mais le but est d'en proposer un par mois dès la rentrée de septembre.
Lola HIBLOT, seconde D.
Maxime Didier, la voix qui vous accueille
Maxime Didier est secrétaire d'accueil et de communication. Avec l'équipe de l'accueil, il s'occupe du standard. Mais pas que... Entretien.
En quoi consiste le métier de secrétaire d'accueil et de communication ?
Le métier de secrétaire d'accueil est un métier à tâches multiples. La polyvalence est une qualité requise. Nous sommes amenés à assurer l'accueil physique-téléphoniquemail, et la gestion du courrier postal.
Plus exactement , je gère le standard. Nous devons aussi gérer les affichages, les réservations des salles. Nous participons à la création des événements comme les portes ouvertes.
J'œuvre aussi à la communication, au secrétariat avec les informations hebdomadaires, planning des forums, la gestion des plaquettes (support de communication).
À quoi ressemble votre poste de travail ?
Je travaille à l'accueil administratif, où j'ai un bureau avec un ordinateur et plusieurs écrans. J'y travaille avec mon casque pour recevoir les appels téléphoniques. Il m'arrive d'être en lien avec les responsables.
Quelle formation vous a amené à faire ce métier ?
Je suis titulaire d'un BTS Assistant de gestion PME-PMI. Les PME et PMI sont des petites ou moyennes entreprises. Grâce à ce diplôme, j'ai déjà pu travailler dans d'autres établissements comme Saint-Gabriel à Saint-Laurent-sur-Sèvre et la DEC (Direction de l'enseignement catholique) à La Roche-sur-Yon
Quelles sont les qualités requises pour faire votre métier ?
Pour être secrétaire d'accueil et de communication, il faut être à l'écoute, avoir le sens du relationnel. Il faut être capable de réagir rapidement face à une demande, une urgence.
Quels sont vos horaires ?
Le lycée Saint-François-d'Assise possède des horaires d'ouverture larges : de 7 h 45 le matin à 18 h, ce qui m'amène à faire des horaires différents : de 7 h 45 à 16 h 30 ou de 9 h 30 à 18 h.
Héloïse HERAUD, seconde D.
Louis, un jongleur impressionnant
Louis Bollengier-Stragier est passionné par le jonglage. Vous l'avez peut être déjà aperçu en train de s'entraîner. Aujourd'hui, il nous raconte d'où vient sa passion.
Comment as-tu découvert
le jonglage ?
J'ai découvert le jonglage à l'âge de 9 ans à travers un atelier de cirque dans mon école primaire. J'ai, tout de suite, accroché. Je me suis, donc, inscrit dans une école de cirque, puis j'ai acheté de l'équipement personnel. J'ai très vite aimé jongler.
Qu'est ce qui te plaît
dans le jonglage ?
J'aime le jonglage à tous les points de vue. Mais, ce que je préfère, c'est le dépassement de soi. Contrairement à d'autres sports, on n'est pas contre un adversaire. Le but est de s'améliorer soi même, en étant motivé. Passer du temps pour apprendre une nouvelle figure puis la réussir, c'est une réelle satisfaction. Surtout que certaines figures demandent plusieurs mois d'apprentissage.
Tu t'entraînes souvent ?
En moyenne, je m'entraîne au moins 25 minutes par jour, parfois c'est plus. En fait, je n'ai pas de réel temps d'entraînement. Je m'entraîne un peu tout le temps. Je jongle pendant mes pauses après mes devoirs, quand je réfléchis, quand je m'ennuie...Je m'entraîne même dans le hall du lycée. L'été, il m'arrive de m'entraîner vingt-cinq heures par semaine.
C'est quoi ton niveau ?
Cela dépend. Certains vont jongler sportivement tandis que d'autres vont jongler artistiquement. Ce sont deux catégories incomparables. Et puis, c'est difficile d'auto estimer son niveau. On va dire que je suis un très bon jongleur, car j'arrive à réaliser des figures avec 9 voire 10 boules.
As-tu des conseils à donner
à ceux qui veulent se lancer ?
Pour les débutants, il n'y a pas de secret, il faut s'entraîner. Il existe plein de tutos sur Youtube, par exemple, pour apprendre à jongler progressivement. Mon conseil c'est d'être régulier. Il faut aussi faire attention à la hauteur et au rythme des balles. Il faut avoir les muscles détendus et ne pas se déplacer. Une petite astuce, c'est de s'entraîner devant un mur au début.
Louis MIMEAU-CHESNEAU, seconde H.
Yvan Chiffoleau, le professeur baroudeur
Yvan Chiffoleau a enseigné pendant plus de cinq ans à l'étranger. Cinq ans durant lesquels, il lui est arrivé d'être "perdu en brousse".
Dans quels pays avez-vous travaillé ?
En tout, j'ai travaillé dans trois pays étrangers à la France. J'ai commencé par travailler au Burkina Faso pendant deux ans, puis je suis parti enseigner en Turquie pendant une année. Après, je suis parti pendant deux ans au Tchad.
Pourquoi travailler à l'étranger ?
A la fin de mes études d'ingénieur, je devais faire le service militaire qui était obligatoire à l'époque. Plutôt que de le faire comme tout le monde, je me suis porté volontaire pour partir deux ans avec une ONG, la DCC (Délégation catholique pour la coopération). Mon but était d'aider les gens.
C'est, donc, la DCC qui a choisi le pays dans lequel j'allais enseigner : le Burkina Faso. Et comme cela m'a beaucoup plu, je suis reparti par la suite.
Ce qui vous a plu ?
Plein de choses m'ont plu. Dans ces pays, il y a des gens très pauvres qui sont prêts à vous accueillir à bras ouverts. Les gens sont très gentils. Les élèves étaient très motivés au Burkina Faso. Car, 30 % de la population seulement a son bac. Cela comptait beaucoup pour eux.
Ce qui vous a déplu ?
Lorsque je suis allé en Turquie, j'ai trouvé l'expérience moins agréable. Contrairement au Burkina, les élèves venaient de milieux aisés et parlaient moins bien le français. Mais, j'ai surtout eu l'impression que le système turc était très oppressant.
Les élèves étaient continuellement stressés à cause d'examens sous forme de QCM qui étaient leur seul moyen d'admission à l'université. Les cours de mathématiques ne permettaient pas de s'entraîner aux QCM. Suite à cela, je ne suis resté qu'un an en Turquie. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier la Turquie et les pays avoisinants.
Ce qui vous a surpris ?
J'ai été très surpris du système du collège dans lequel je travaillais au Tchad. C'était un collège littéralement perdu en brousse. Les élèves devaient, dès le plus jeune âge, travailler dans les champs l'après midi pour pouvoir se nourrir.
En primaire, ils recevaient une vache dont ils devaient s'occuper. Si la vache avait des veaux, ils pouvaient les vendre en échange de manuels. Malheureusement, à certaines saisons, l'apport nutritif des champs était insuffisant. Le collège s'est retrouvé en état de pénurie alimentaire.
Les élèves qui avaient de grosses lacunes en français venaient en cours le ventre vide. C'était compliqué de leur enseigner les mathématiques. L'expérience était, tout de même, enrichissante.
Louis MIMEAU--CHESNEAU, seconde H
Ils n'ont pas quitté les bancs du lycée
Qui sont ces professeurs qui, il y a plus ou moins longtemps, ont étudié, comme nous, à Saint-Joseph devenu Saint-François-d'Assise ?
A Saint-François-d'Assise, une vingtaine de professeurs sont aussi d’anciens lycéens de Saint-Joseph. Franç'infos a interviewé deux anciens élèves devenus professeurs à SFDA : Bénédicte Pasquiet (SES) et Olivier Jaunet (Histoire).
Quel élève étiez-vous ?
Bénédicte Pasquiet : J’étais comme tous les autres, j'ai passé un bac B (ce qui équivaut à un bac ES maintenant). J’avais choisi l’option dactylographie et je faisais partie de l’AS basket.
Olivier Jaunet : J’ai eu une scolarité plutôt banale, j’étais en filière S et j’avais une option grec ancien.
Pourquoi faire ce métier ?
Bénédicte Pasquiet : J’adorais l’éco au lycée, surtout parce qu’un professeur m’a fait adoré cette matière. Ensuite, j’ai fait une maîtrise d’économie générale à Nantes et le débouché logique était de devenir professeur. De plus, j’ai toujours aimé le contact avec les élèves
Olivier Jaunet : J’ai fait une licence et un master d’histoire à l’ICES, C’était comme une continuité de devenir professeur. J’avais envie de faire un métier au service des autres, d'être utile. De plus, j’aime transmettre mes connaissances et parler en public.
Qu’est-ce que ça fait d’enseigner là ou vous avez étudié ?
Bénédicte Pasquiet : Cela ne change pas grand chose d’ enseigner après avoir étudié ici. Au début, on n'est pas super à l’aise dans la salle des profs, on n'ose pas trop aller vers eux. Puis, j’ai commencé à jouer au volley avec mes anciens profs et je me suis aperçue que c’était des gens normaux avec qui on peut discuter et rigoler. J’ai eu moi même des élèves qui sont devenus des collègues.
Olivier Jaunet : Je suis arrivé en 2018 à SFDA. Donc, ça ne m’a pas paru très étrange. J'étais enthousiaste de retrouver mes anciens profs, même si le premier tutoiement m'a paru vraiment bizarre. En réalité, je ne suis pas beaucoup au lycée ou alors je suis la majorité du temps dans le pôle pro, car j’enseigne aussi à l’ICES dans le département d’histoire.
Nhi-Lea BOUREL, terminale A.
Le lycée fait toujours rêver
Même en période de pandémie, les collégiens restent motivés à l’idée d’intégrer le lycée.
Selon une enquête réalisée auprès d’une classe de troisième de 29 élèves du collège Saint-Pierre aux Essarts-en-Bocage, 98 % des sondés se sont dits « pressés » d’aller au lycée.
Les élèves interrogés souhaitent se diriger vers la voie générale pour le plus grand nombre (73 %), 21 % vers la voie technologique, et moins d’un élève sur dix vers la voie professionnelle (6 %). Cependant, la quasi-totalité des interrogés ne savent pas encore vers quel métier ils souhaitent s’orienter, et seulement 12 % des 29 élèves ont déjà une idée.
Lilian dresse un constat : « Depuis un an et demi, il est difficile de se projeter loin dans l'avenir, donc, je reste concentré sur ma scolarité en cours et ne pense pas vraiment à l'après bac ».
La réforme du bac divise les élèves. Certains n’en « connaissent pas le contenu », ou « ne se sentent pas encore concernés ». D’autres collégiens font part de leur stress ou de leurs inquiétudes quant à une réforme qui ne leur semble pas très claire.
Les collégiens, qui vont passer leur Diplôme national du brevet d’ici à la fin de l’année scolaire, se projettent sans trop de difficultés dans un milieu qui leur est pourtant inconnu. Juliette pense s’adapter « assez facilement et rapidement », Rosy « pense que tout va bien se passer, malgré un début qui pourrait s’avérer compliqué », tandis que Lilian « voit le lycée comme 3 années de bonheur, puisqu’entouré de ses amis et disposant d’infrastructures dernier cri ».
En effet, tous les élèves s’accordent sur une chose : ils apprécient tous « un nouveau lycée, tout neuf ! ». Cloé ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur le lycée Saint-François-d’Assise : « un lycée grand, spacieux, joli, accueillant et dynamique ! ». Killian souligne aussi la plus grande « liberté » dont dispose l’élève dans son apprentissage. Elle remercie aussi ses professeurs, à Saint-Pierre, « qui la rassurent » et qui « répondent à ses questions ». Preuve en est qu’en temps de pandémie, le lycée constitue parfois l’éclaircie !
Victor LE MAUFF première A
et Eva BONNIN terminale F
Arin en bac pro Sciences du numérique
Arin Hiribart, en Sciences du numérique, habite à Espelette, dans le Pays basque. Ce jeune homme passionné d'audiovisuel a choisi Saint-François pour son bac pro.
Pourquoi le bac pro Sciences du numérique ?
Tout d'abord, je voulais m'éloigner du système scolaire classique, qui ne me convenait plus. Après avoir fait une seconde générale, j'ai donc décidé de me réorienter vers la voie professionnelle, pour faire du concret et préparer un métier.
Ensuite, j'ai choisi le bac pro SN de Saint-François, parce que c'était le lycée le plus près de chez moi qui proposait l'option ARED (audiovisuel) et qui était en alternance. Depuis deux ans, je partage, donc, mon temps entre Espelette, où j'habite, et la Vendée.
Pour quelle entreprise travailles-tu en alternance ?
Je travaille pour la chaîne de télévision basque Kanaldude. Cette chaîne a la particularité de diffuser des programmes exclusivement en langue basque.
J'ai commencé par apprendre à démonter des câbles, puis j'ai appris à me servir des logiciels de montage et, enfin, depuis un an, tous les jeudis, j'installe et je démonte le plateau télé tout seul.
En quoi consiste
ta formation au lycée ?
La moitié de la semaine est consacrée aux enseignements généraux et, ensuite, le reste du temps est dédié aux cours techniques.
Ainsi, une partie de mes cours est destinée à l'étude de l'électroménager, une autre à l'étude des réseaux, et, enfin, la dernière partie est consacrée à la domotique. Je dois, aussi, par exemple apprendre tous les composants des appareils électroménagers ou étudier l'électricité.
Que veux-tu faire
l'année prochaine ?
Je veux accéder à une formation qui n'a rien à voir (rire) ! En effet, je souhaite intégrer une école de cirque en tant qu'acrobate ! Mais, je suis tout de même persuadé que ma formation en audiovisuel, domotique et électroménager me sera utile dans ma vie personnelle future.
Préfères-tu être en entreprise ou au lycée ?
Je préfère être en entreprise, tout d'abord parce qu'il n'y a pas de cours et, ensuite, parce que je me sens vraiment dans mon élément dans le monde de l'audiovisuel. Néanmoins, je dois avouer que les cours avec un passionné d'électroménager comme M. Bourdin sont vraiment intéressants.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
Les portes ouvertes virtuelles, un défi relevé
Le samedi 13 février se sont déroulées, pour la première fois au lycée, des portes ouvertes en distanciel, accessibles à tous par Internet. Entretien avec Johann Hériteau.
Quand avez-vous commencé
à organiser les
portes ouvertes ?
Habituellement, nous commençons à y réfléchir un mois et demi à l’avance. Cette année, nous étions dans l’incertitude. Nous avions prévu de procéder sous forme de rendez-vous sur inscription pour limiter les flux de personnes, mais cela a été interdit trois semaines avant la journée portes ouvertes : elles se dérouleraient, donc, 100 % en virtuel.
Il fallait rapidement créer des "capsules vidéo" ayant deux objectifs : le premier étant de découvrir les lieux et l'environnement du nouveau lycée, le second d'informer les familles sur les enseignements spécifiques du lycée Saint-François-d’Assise, c'est-à-dire les options et spécialités.
Comment se déroulaient la découverte des locaux et des enseignements proposés ?
Les visiteurs devaient passer par le site Internet du lycée. D'ailleurs l’onglet "portes ouvertes" est toujours disponible ! Puis, ils avaient la possibilité de naviguer entre les différents pôles : restauration, administration, internat, etc...
Par exemple, le pôle apprentissage et celui du lycée professionnel étaient accessibles sur rendez-vous téléphonique ou en visio-conférence par petits groupes afin de garantir un suivi personnalisé.
Pour les autres sections, les familles étaient d’abord invitées à regarder les "capsules vidéo" pour s’informer puis à se connecter à des visio-conférences collectives s’ils avaient des questions particulières.
Combien de personnes
ont participé à cette visite ?
Anciennement, nous recevions environ 650 familles sur le site Victor-Hugo. Sur la visite virtuelle de présentation générale du lycée, on estime qu’il y a eu 2 000 vues. Quant aux vidéos présentant les options, en moyenne 350 personnes ont visionné chaque vidéo, ce qui correspond à peu près au nombre de familles s'arrêtant dans les salles des options, les années précédentes.
Malgré la distance, nous avons reçu autant de demandes d’inscriptions que l’année dernière.
Êtes-vous globalement satisfait de ces
portes ouvertes ?
Nous avons eu beaucoup de retours positifs, à la fois durant les rencontres virtuelles mais aussi un peu plus tard pour nous remercier de la qualité des portes ouvertes. Nous sommes plutôt satisfaits.
La seule déception est de ne pas encore avoir pu ouvrir les portes du lycée au public. Ce que nous planifierons dès que la situation sanitaire le permettra.
Marion FILLAUDEAU, première H.
Ils sont parrainés par Cougnaud
Les secondes Technicien d’études du bâtiment (TEB) présentent le parrainage de leur promotion par l’entreprise Cougnaud.
L’entreprise Cougnaud existe depuis 1975. D’abord spécialisée dans le modulaire temporaire (cabanes de chantier), l’entreprise a évolué dans le modulaire architecturé.
Elle dispose de quatre sites industriels situés à La Roche-sur-Yon et de six agences commerciales partout en France. Les modulaires architecturés sont destinés à l’aménagement de bâtiments à usage professionnel, mais aussi de logements.
Cougnaud intervient aussi dans des projets d’envergure, notamment le projet SOLIDEO destiné à concevoir 224 chambres pour un foyer de jeunes travailleurs à Paris dans le cadre des JO 2024.
Des rencontres régulières
Les jeunes expliquent : « Blandine Loiseau, responsable d'équipe au sein du bureau d'études, est notre marraine de promotion. Depuis le mois de septembre, nous avons rencontré plusieurs fois Blandine Loiseau et son équipe et nous nous sommes rendus dans une des usines du groupe ».
« Ces rencontres régulières, poursuivent-ils, nous permettent de découvrir tous les métiers présents dans l'entreprise et de mieux comprendre le fonctionnement des métiers liés à la conception des bâtiments ».
Une chance pour l'avenir
Ce parrainage de trois années est pour les jeunes une chance et une opportunité : « Il enrichit notre formation professionnelle puisqu’il est complémentaire de nos cours et de nos stages. Non seulement nous découvrons le monde de l’entreprise et les métiers de la modélisation numérique du bâtiment, mais nous nous ouvrons aussi à de belles perspectives d’avenir »
Les secondes professionnelles Technicien d'études du bâtiment.
La dépression, une leçon de vie
En fin d'année dernière, Solenne a souffert d'une dépression qui l'a conduite à l'hôpital. Aujourd'hui, elle accepte de témoigner sur cette maladie mal connue.
Tout d'abord qu'est ce que
la dépression ?
C'est une maladie psychique qui se caractérise par une grande tristesse, de la fatigue et des difficultés de concentration, mais aussi une perte de motivation ou une fragilité du système immunitaire. Elle peut apparaître à la suite d'un choc émotionnel, ou, comme dans mon cas, être d'origine génétique.
Comment diagnostiquer
cette maladie ?
Ce sont d'abord les médecins généralistes qui sont les premiers consultés dans le cadre des troubles dépressifs, mais les psychiatres sont, ensuite, les mieux placés pour diagnostiquer cette maladie et ajuster les traitements.
Pour diagnostiquer cette maladie, les psychiatres se fondent sur des grilles de symptômes et dialoguent avec leur patients. Ils peuvent aussi, éventuellement avoir recours aux prises de sang et aux IRM.
Pourquoi as-tu choisi
d'être hospitalisée ?
Je sentais que c'était nécessaire pour que j'aille mieux. Cependant, prendre la décision d'être hospitalisée a été difficile. J'ai dû mettre ma vie entre parenthèses, être lucide et avoir beaucoup de recul sur les choses que j'ai pu voir là-bas.
Cette expérience a vraiment été bénéfique, pour ma santé mais aussi parce que j'ai beaucoup mûri. Pour résumer, on peut dire que ce séjour a été une vraie leçon de vie.
Peux-tu nous parler
de ton séjour à l'hôpital ?
Bien sûr. Ce séjour à l'hôpital peut être résumé en deux mots : soin et bienveillance. En effet, le personnel est formé à l'accompagnement des patients et de nombreuses activités sont mises en place pour faciliter le dialogue. Par exemple, je faisais souvent de l'art thérapie, du sport mais aussi des jeux de société et de la thérapie de groupe.
Après, j'avais bien évidemment des rendez-vous quotidiens avec mon psychiatre et des prises de sang régulières.
Comment s'est passé
ton retour au lycée ?
Je suis revenue au lycée en janvier, mais seulement pour les cours de spé. Ce n'est que depuis début mars que je suis de retour à plein temps bien que mon emploi du temps ait été aménagé pour que je puisse aller à mes rendez-vous.
Quel regard portes-tu
sur ta maladie aujourd'hui ?
On ne peut pas dire que cette maladie me définit, mais elle fait indéniablement partie de moi, de mon histoire. Je pense que c'est en l'acceptant, en faisant preuve de bienveillance envers soi-même, qu'on peut le mieux vivre avec des troubles psychiques.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
Pour tout savoir sur les 8 BTS du lycée
Zoom sur le brevet de technicien supérieur, diplôme national créé en 1962, s'étalant sur deux années. Le lycée Saint-François-d'Assise en propose huit.
Qu'est ce que le Brevet de technicien supérieur ? Entretien avec Eric Soulard, adjoint de direction, responsable pédagogique BTS initial et CPGE, et Pierre Carteron, étudiant 2ème année en BTS Maintenance des véhicules option voitures particulières.
Quels sont les différents types de BTS au lycée Saint-François-d'Assise ?
Eric Soulard : Il existe 8 BTS différents au lycée : le BTS Maintenance des Véhicules option voitures particulières, Métiers de la Mesure, Maintenance des Systèmes option systèmes éoliens, Maintenance des Systèmes option systèmes de production, Fluides Énergie Domotique option froid et conditionnement d’air, Finitions Aménagement des bâtiments conception et réalisation, Management économique de la construction, Conception et réalisation de systèmes Automatisés (1er cycle de l’Icam).
Au total, cela représente 120 étudiants, scolaires et apprentis sur le site SFDA et autant sur le site de l’Icam.
Quels sont les profils des élèves en BTS, leur parcours ?
Eric Soulard : Les profils des étudiants sont très variés. Nous accueillons des élèves qui viennent de bac général, technologique et professionnel. Certains ont, aussi, eu une expérience dans l’enseignement supérieur et souhaitent repartir sur des études plus concrètes.
Pierre Carteron : J'ai, pour ma part, effectué un bac technologique STI2D avant de m'engager dans ce BTS.
Stage obligatoire
Les étudiants doivent-ils se former en entreprise ?
Eric Soulard : La formation en entreprise est indispensable à l’obtention du BTS. Elle peut se faire sous forme de stages (2 à 3 mois). C’est le cas pour les quatre premiers BTS cités ci-dessus.
Elle peut aussi se faire sous forme d’apprentissage avec une alternance de 15 jours au centre de formation d’apprentis et 15 jours en entreprise.
Pierre Carteron : Cette année, j'ai eu une période de stage obligatoire de 5 semaines.
Mon stage, réalisé chez NASA BMW à Mouilleron-le-Captif, m'a permis de découvrir la profession de technicien et de réceptionnaire SAV.
Quelles sont les débouchés possibles ?
Eric Soulard : Le titulaire d’un BTS peut être recruté en tant que technicien supérieur. Les spécialités que nous proposons permettent une insertion très rapide dans le monde du travail. Avec le BTS en poche, on peut aussi poursuivre ses études vers un bac +3 de type licence professionnelle ou bachelor. Certains peuvent, avec un bon dossier, intégrer une école d’ingénieur.
Pierre Carteron : Le BTS Maintenance des Véhicules option voitures particulières permet l'accès au poste de technicien supérieur dans les ateliers automobiles, au poste de mécanicien et au poste de réceptionnaire atelier pour ceux qui se sentiraient moins à l'aise avec la mécanique.
Victor LE MAUFF, première A.
Des réparateurs automobiles au lycée !
En BTS et CAP, des élèves travaillent sur des voitures comme dans un vrai garage. Rencontre avec deux élèves en première année de BTS en maintenance de véhicule.
Kevin Guédon et Samuel Guilloteau sont, cette semaine, de service à la réception de l'atelier garage. Ils gèrent l'atelier, c'est à dire qu'ils s'occupent des prises de rendez-vous (environ 25 par semaine), des commandes de pièces, des factures comme dans un garage professionnel .
Des clients diversifiés
Au début de l'année, les élèves ont eu une formation pour expliquer le fonctionnement de la réception, ce qui leur a permis de découvrir un autre domaine d'activité. Ils doivent organiser les rendez-vous qui seront confirmés par leurs professeurs. Si c'est une vidange, c'est à la classe de seconde ou de CAP de s'en charger, si c'est un diagnostic profond de la voiture, cela revient aux BTS .
Les clients sont très diversifiés (profs, élèves, personnes venues de l'extérieur, habitués). L'une des caractéristiques de ce lieu réside dans la durée que passe la voiture dans le garage. En effet, les voitures restent plus longtemps que dans un garage classique, ce qui laisse le temps aux élèves de s'occuper des véhicules.
Davantage de place
Avec l'entrée dans le nouveau lycée, les élèves apprécient plus leurs formations : « On a plus de place pour travailler, on peut accueillir plus de véhicules avec plus d'espace entre les voitures et plus d'outils », affirment les deux élèves.
Bien qu'ils travaillent beaucoup sur les voitures, les élèves ont, quand même, des heures de cours. Celles-ci sont les mêmes que pour les bacs généraux avec une exception pour l'anglais. Ils ont une heure par semaine d'anglais mécanique.
Lilian MORVAN
et Antonin DUPONT, terminale E.
Caramel au beurre salé
Pour faire du caramel au beurre salé, vous aurez besoin de :
Ingrédients :
150 g de sucre blanc.
200 g de crème liquide.
60 g de beurre demi-sel.
Fleur de sel.
Déroulement :
1- Dans une casserole, verser le sucre et le faire chauffer à sec sans le remuer.
2- Au bout de 5 minutes environ, il va commencer à se transformer en caramel.
3- A ce moment-là, ajouter la crème liquide préalablement tiédie au micro-ondes.
4- Remettre sur le feu jusqu’à l’obtention d’un caramel parfaitement lisse.
5- Hors du feu, ajouter le beurre coupé en petits morceaux ainsi que la fleur de sel. Puis mélanger jusqu’à ce que le beurre soit bien fondu.
6- Verser le mélange dans un pot.
7- Le laisser refroidir à température ambiante.
INFORMATION : Vous pouvez utiliser une crème liquide entière ou allégée.
Andréa LALONNIER, terminale C.
Muffins au Nutella
Pour faire des muffins au Nutella, vous aurez besoin de :
Ingrédients :
50 g de sucre roux ou blanc.
1 oeuf.
50 ml de lait.
50 g de beurre doux.
75 g de farine.
½ sachet de levure chimique.
50 g de chocolat.
Du Nutella.
Déroulement :
1- Préchauffer le four à 170°C.
2- Dans une casserole, verser le sucre. Ajouter un œuf puis mélanger.
3- Ajouter le lait puis remuer.
4- Faire fondre le beurre au micro-ondes, plusieurs secondes. Et l’ajouter aux autres ingrédients.
5- Par la suite, ajouter la farine et la levure chimique.
6- Couper le chocolat en petites pépites et les ajouter à la pâte.
7- Verser le mélange à la moitié des moules à muffins.
8- Ajouter une cuillère à café de nutella au milieu de la pâte.
9- Compléter le reste avec la pâte restante.
10- Enfourner le tout pendant 20 minutes à 170°C.
ATTENTION : la cuisson est toujours à adapter en fonction des fours !
Andréa LALONNIER, terminale C.
Livre : Le Prince Cruel
Jude et sa soeur jumelle Taryn sont humaines mais ont grandi au sein du royaume magique de Terrafae. Dans ce monde magique et dangereux, de nombreux dangers les menacent. Tandis que Taryn choisit de courber l'échine, Jude se rebelle et tente de se faire une place de choix à Terrafae, quel qu'en soit le prix.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
Jeu
Dans un Paris post-apocalyptique, vous avez un an pour réunir assez de vivres et de survivants pour reconstruire la ville. A l'aide de dés, vous pouvez accéder à des équipements et consolider votre refuge.
Le but est d'obtenir l'équipe la plus complète et la mieux nourrie pour engranger le maximum de points et gagner la partie.
Un très bon jeu, de deux à quatre joueurs.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
BD : Silex and the City
A travers la vie d'une famille de Cro-magnon, le dessinateur JUL décrypte notre actualité avec humour. Dans son dernier tome, la famille est confrontée à l'arrivée d'un virus transmis par l'homme de Pékin. Tous les éléments qui ont fait l'actualité de cette dernière année sont réunis dans cet ouvrage à l'humour décapant qui parlera aux fans de jeux de mots et de préhistoire.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.
Podcast France culture
A travers le récit des premiers concernés, les journalistes, le podcast Mécaniques du journalisme revient sur les grandes enquêtes journalistiques de ces dernières années. De l'affaire Cahuzac aux Panama Papers, les grands reporters racontent comment ils ont découvert ces scandales et détaillent leur méthodologie.
De très beaux récits qui mettent en lumière ces hommes et ces femmes qui vont parfois jusqu'à risquer leur vie pour informer la population.
Léonie BOISSELEAU,
terminale C.