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Ils sont passionnés du jeu d'échecs
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De Shanghaï à Saint-François
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L'internat est leur seconde maison
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Suédoises avides de découvertes
350 invités à l'inauguration du lycée
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N° 43 - Janvier 2022 | www.stfrancoislaroche.fr |
Une rentrée riche en nouveautés
Retour sur la rentrée scolaire : entretien avec Bertrand Potier, directeur du lycée.
Vous avez effectué votre première rentrée scolaire dans le nouveau lycée. Comment s’est-elle passée ?
La rentrée scolaire s’est très bien déroulée. Nous avons profité du nouvel environnement et du ralentissement de l’épidémie de Covid 19. Certaines adaptations ont dû être faites, mais globalement tout le monde s’est trouvé satisfait.
Avez-vous rencontré certaines difficultés d’adaptation ?
Trois points m’ont particulièrement travaillé. D’abord, les difficultés liées au transport des élèves, constatées sur l’ensemble de l’agglomération yonnaise et au-delà. Ensuite, la sortie, mais aussi l’entrée dans le service de restauration qui était rendues compliquées à cause de soucis informatiques. La prise en main de ce nouvel outil n'a pas été de toute évidence. Enfin, le comptoir de la vie scolaire a nécessité une réorganisation de l’espace, car il était constaté de nombreux attroupements. Il a fallu penser des ajustements avec les équipes.
Nous avons aussi informatisé le système de "billets de retard".
La région a équipé les secondes d’ordinateurs portables. Comment ce nouvel outil pédagogique va-t-il prendre sa place dans l’établissement ?
Chaque enseignant sera libre de faire appel, ou non, à ce nouvel outil. Les élèves peuvent venir avec leur ordinateur au lycée et doivent en prendre soin. Malheureusement, nous ne disposons pas, à l’heure actuelle, de suffisamment de casiers de rangement pour ces quelque 500 ordinateurs arrivés dans l’établissement. Cela va libérer certaines salles ou alléger le recours aux chariots informatiques. D’ici trois ans, tous les élèves seront équipés d’ordinateurs portables, et cela permettra de diminuer les investissements informatiques de l’établissement.
Interview réalisée par
Victor LE MAUFF, terminale J.

Après 9 mois, le lycée enfin inauguré !
Le lycée a été inauguré neuf mois après son ouverture, pour cause de Covid. Ce moment a permis d'officialiser l'aboutissement du projet. Retour sur cette journée.
Après presque un an passé dans les locaux du nouveau lycée, l'inauguration s'est finalement tenue le 2 octobre dernier.
Les invités ont, d'abord, profité d'une visite complète de l'établissement puis, plusieurs personnes ont prononcé des discours, dans le grand hall devant l'assemblée présente. L’évêque de Luçon, Mgr François Jacolin, a ensuite béni les lieux. Enfin, chacun a partagé un moment convivial, autour d'un cocktail organisé dans le self.
L'inauguration constitue l'aboutissement du projet immobilier, mais l'esprit Saint-François-d'Assise n'a pas changé. Pour Bertrand Potier, directeur, « le lycée a beaucoup de succès aujourd'hui, mais dans quelques années, il sera dans la normalité du paysage et lorsqu'on le choisira, ce sera pour tous les projets que l'on vit à l'intérieur ».
Marion FILLAUDEAU,
terminale F.
Le lycée, leur maison pour un an
Helena Wang et Alva Isberg, deux jeunes suédoises de 18 ans, ont décidé de passer une année scolaire dans un lycée français. Rencontre.
Helena Wang et Alva Isberg, deux jeunes filles de 18 ans venant du sud de la Suède sont accueillies par le lycée pendant un an dans l'optique d'améliorer leur français et de découvrir notre culture.
Helena Wang : « J'ai fait six ans de français, je ne voulais pas tout perdre après le lycée ».
Alva Isberg : « Je voulais voir quelque chose de différent de la Suède ».
Mais venir dans un pays pour un an, et seule, n'est pas une mince affaire. La barrière de la langue pour s'intégrer est très présente, les cours ne sont pas les mêmes, les règles sanitaires sont moins strictes en Suède...
Alva Isberg : « Le plus dur, c'était le premier jour. Aller vers les autres quand tu ne parles pas la même langue, c'est compliqué ».
Mais, une fois ces quelques jours de solitude passés, elles ont commencé à vraiment apprécier leur année d'échange. Chaque jour, elles découvrent les Français, leurs habitudes, leur nourriture : leur culture.
Helena Wang : « Ici, tout le monde est super sociable, contrairement à la Suède ».
Alva Isberg : « La nourriture ici est moins salée, vous avez des desserts et des entrées, du pain... J'adore le pain ! » .
Evidemment, tout n'est pas parfait. S'adapter à un nouveau système scolaire n'est pas toujours simple, gérer le manque des proches, la langue..
Alva Isberg : « J'ai mon copain en Suède, il me manque ».
Helena Wang : « Je ne comprends pas trop le système de notes français et les cours sont durs ! ».
En trois mois d'immersion, les progrès faits dans la langue sont immenses.
Helena Wang : « J'ai appris plus en trois mois ici, qu'en six ans en Suède ! ».
Alva Isberg : « Je commence à penser et rêver en français ».
Pour conclure, cette année d'échange commence très bien pour les deux jeunes suédoises, et c'est une expérience qui les marquera à vie.
Aimy FAUCHARD,
et Léo BROSSARD, seconde A.
Une élève passée par Shanghaï et ailleurs
Edith Pelletier, en classe de seconde A, a passé une grande partie de sa vie à l'étranger. Elle nous fait part de son parcours singulier.
Quels sont les pays dans lesquels tu as vécu ?
J'ai vécu aux Etats-Unis, en Suède, en France et en Chine. J'ai passé 4 ans en Chine. Ce fut en raison du travail de mes parents. Nous sommes souvent partis en expatriation dans différents pays, parfois même très longtemps.
Comment s'est passé ton retour en France ?
Mon retour en France fut assez brutal en raison de la crise sanitaire. Mais, je me suis rapidement habituée à ce fait ainsi qu'au pays. J'ai aussi remarqué plusieurs différences entre la France et les autres pays où j'ai vécu, notamment des différences culturelles, ou même culinaires. Les paysages sont également très contrastés surtout entre la Suède et la Chine, tout comme les normes et valeurs. Il y a aussi une communication quelquefois très différente.
Qu'est-ce que cela t'a apporté. Y-a-t-il des avantages d'avoir vécu à l'étranger ?
Grâce à cette expérience, j'ai eu l'occasion de découvrir de nombreux pays autour du monde et leurs cultures diverses. J'ai également fait connaissance avec des personnes très inspirantes. Je pense, en effet, que vivre à l'étranger apporte des avantages, dont l'ouverture d'esprit, par rapport aux différences culturelles, ainsi que l'adaptation à ces dernières. L'apprentissage, la compréhension et l'assimilation de nouvelles langues sont aussi facilités. Ma famille et moi avons eu aussi la possibilité de découvrir des paysages magnifiques et d'élargir notre culture générale.
As-tu gardé contact avec des personnes de ces derniers pays ?
J'ai réussi à garder le contact avec de nombreuses personnes autour du monde. Aujourd'hui, beaucoup de mes meilleurs amis sont des personnes rencontrées à Shanghaï.
En revanche, j'ai très peu de contacts avec mes rencontres de Suède ou des États-Unis.
As-tu constaté des différences au niveau de l'éducation ?
Il est sûr qu'il existe des différences au niveau de l'éducation. Mais, je n'ai personnellement pas vraiment vécu ces différences, car j'étais inscrite dans des écoles françaises hormis lors de ma scolarité en Chine. Dans mon collège à Shanghaï, le système était français, mais nous avions la possibilité de suivre la moité du programme avec le système chinois ou bien américain. J'ai choisi le système américain, ce qui m'a permis d'avoir des cours dont les mathématiques, le sport, la musique, le théâtre, l'histoire géographie, la technologie et la littérature anglaise avec des professeurs américains pour la plupart.
Lou-Anne MARTINEAU seconde A et Chloé BRETAUD seconde G.
Le nouvel outil de travail des secondes !
Liberté égalité connecté ! C'est la devise du projet lancé en 2021 par la région Pays de la Loire visant à doter chaque élève d'un outil de travail numérique.
Le mardi 16 Novembre, les éléves de seconde et les premières années de CAP ont reçu des ordinateurs par la présidente de région, Christelle Morançais. Cette dernière n'ayant pas pu assister à l'inauguration du lycée avait fait la promesse de venir pour la distribution des ordinateurs. Promesse tenue pour un projet ayant débuté il y a 3 ans. Toutefois accéléré suite à la crise Covid et à la nécessité du travail en distanciel.
Engagement envers la jeunesse
Au total 48 000 jeunes ont reçu un ordinateur doté de logiciels de travail et d'accès à l'orientation. Cette opération coûteuse de 23 millions d'euros, se renouvellera chaque année, dans les lycées publics et privés. Avec l'argent de la région. D'autres régions, ont d'ailleurs adopté un projet similaire, ne s'étendant qu'aux établissements publics. C'est le cas de la Normandie.
Lors de la distribution, la présidente de région a rappelé la forte présence du numérique dans le quotidien. Christellle Morançais affirme son engagement envers la jeunesse. Elle souhaite s'investir dans l'éducation ainsi que dans l'avenir des jeunes, un sujet primordial dans son mandat.
Un outil bien utile
Qu'en pensent les élèves de Saint-François-d'Assise ? . Alice Bluteau, seconde G, note son utilité. Cela facilite son travail, notamment pour la programmation. De plus, elle peut réécrire ses cours pour une meilleure relecture. Le PC lui offre la possibilité de coder, une passion, sans prendre l'ordinateur de ses parents. Lomane Boeleuil de seconde A ne trouve pas cet outil indispensable. Cette élève possède un ordinateur qu'elle peut utiliser régulièrement. Toutefois, elle trouve ce dernier pratique pour ses recherches concernant son orientation. La présence de logiciels de mise en page déjà installés lui offre aussi de meilleures conditions de travail. Tous, affirment, néanmoins, qu'il leur est utile en classe, mais certains dénoncent un poids supplémentaire dans un sac souvent chargé.
Chloé BRETAUD et Olympe MICHENAUD seconde G.
Un club d'échecs à Saint-François
Hugues Verdonck, professeur de Sciences économiques et sociales, a ouvert un club d'échecs accessible à tous, débutants comme initiés. Son témoignage.
« J'ai appris à jouer aux échecs à l'âge de 7-8 ans, en compagnie de mon grand-père et de mon père. Ils enlevaient leurs dames à mes débuts, puis j'ai progressé. J'adorais ces moments où l'on partageait une certaine complicité. Plus tard, au collège, je me suis inscrit dans un club organisé par mon professeur de Sciences de la vie et de la terre. Je me souviens avoir gagné face à mon enseignant, j'en étais fier ».
« Je suis un grand joueur dans l'âme »
« J'ai toujours été très joueur. J'aime beaucoup les jeux de société, les jeux de rôle. A côté de l'enseignement, je fais de l'animation, lors de colonies de vacances. Ce que j'aime tout particulièrement dans les échecs, c'est la différence entre chaque partie. Le jeu est illimité en termes de progression, et je crois que c'est ce qui m'a intéressé ».
« Réflexion, sens de la logique »
« Ce jeu est très complet au niveau pédagogique. Il développe la réflexion, le sens de la logique, demande une certaine capacité à anticiper... La concentration, la persévérance et la mémorisation sont aussi des atouts pour les joueurs d'échecs.
Je trouve intéressant d’avoir ce type de club au sein d’un lycée. J’avais entendu parler d’un club d’échecs qu’il y avait avant au sein du lycée, créé par un professeur qui n’est plus là. Après avoir regardé le jeu de dame, j’ai repris sérieusement à jouer. J’ai décidé de créer ce club. Au départ, j’étais seul. Puis, Thierry Barbeau est passé devant la salle et nous a vus jouer. Il a ensuite décidé de me rejoindre dans ce projet ».
Tous les vendredis
« A la fin de l’année, j’aimerais beaucoup organiser un grand tournoi au sein du lycée où tout le monde pourrait participer. Je souhaiterais également créer une classroom pour les joueurs, afin d’identifier les besoins de chacun pour pouvoir progresser sur certains aspects, pour que ceux qui le veulent puissent apprendre des choses de plus en plus spécifiques.
Cela se passe tous les vendredis de 12 h 45 à 13 h 50, sauf lorsqu’il y a des évènements particuliers ».
Un deuxième créneau
« Le vendredi, il s’agit de jeu libre. En fonction de mes disponibilités, il est proposé un deuxième créneau par semaine : soit le mardi, soit le jeudi, de 16 h à 17 h. Cela fonctionne par inscription sur Jericho pour ces créneaux-là ».
Cylia PICARD, première A et Lou-Anne MARTINEAU, seconde A.

Une section vol à voile au lycée
En 2018, la Fédération française de vol à voile (FFVV) s’est transformée en FFVP remplaçant voile par planeur pour éviter les confusions avec le char à voile.
Comment définir la section vol à voile, quelle est son activité ?
Cette section du lycée est la seule en France à permettre d'aller aussi loin dans l'activité aviation. Elle fonctionne tous les mercredis à l'aérodrome des Ajoncs de 13 h à plus ou moins 19 h selon la météo. Les membres de la section peuvent aussi venir voler le week-end et pendant les vacances autant de fois que leur emploi du temps et la météo le permettent. Par ailleurs, la section ne propose ses activités qu'à certaines périodes de l'année, la fin de l'automne, l'été et le début du printemps étant occultés soit en raison de la trop faible température ou d'un beau temps trop peu régulier.
Qui sont les fondateurs de cette section et comment est-elle encadrée ?
Les créateurs de cette section sont Michel Belledent, ancien directeur de l'ex-lycée Saint-Louis technique et Didier Piveteau, toujours en charge du projet avec Alain Yagoubi. Didier Piveteau accueille les élèves au terrain, organise les journées et gère les examens à réussir par la section.
Comment se déroule cette formation, et quel en est l'objectif ?
Le cycle dure trois ans, il suit les années lycée. Lors de la première année les jeunes passent le BIA (Brevet d'initiation à l'aviation) qui permet d'acquérir les bases de météorologie, du règlement, l'histoire de l'aviation, l'aérodynamique, etc. En première et terminale, place à la théorie qui permet d'acquérir des connaissances approfondies. Cela en parallèle de vols sur planeur obligatoires, chaque mercredi, le week-end et pendant les vacances si vous le souhaitez. Après cinquante heures de vols et le "lâcher " avec un instructeur, les jeunes passent un examen théorique qui leur donnera un brevet de planeur permettant de voler partout en Europe.
Comment intégrer cette section ?
Pour intégrer cette section, il faut s'y prendre dès l'entrée au lycée. Pour ce faire, il faut envoyer une lettre de motivation. Si les jeunes figurent dans les sélectionnés, ils passent un entretien avec Alain Yagoubi, au cours duquel ce dernier cherchera à en savoir plus sur leurs motivations et les renseignera sur la section vol à voile, ses particularités et ses exigences
Maël COCHERIL, première B.
L'internat, une deuxième maison
Cette année encore, l'internat a accueilli environ trois cents élèves et étudiants.
L'internat est un grand pas pour les secondes qui, pour la plupart, quittent la maison pour la première fois.
Ana Berton, seconde A : « La première semaine était dure, mais maintenant j’aime mon indépendance ».
L'internat apporte de la maturité et de l’autonomie, mais cela reste encadré. Les élèves ont un quota d’heures de sorties à ne pas dépasser et une heure d’étude obligatoire à 18 h.
Ana Berton, seconde A : « Avec l'heure d’étude obligatoire, je travaille plus que si j’étais chez moi ». Mais, ce n’est pas aussi strict que le lycée. L'internat est familial et convivial. La relation avec les surveillants est plus “amicale”. Ils prennent le temps de parler et d'écouter chaque interne.
Blandine Herbreteau, surveillante : « Ce que j’aime dans mon travail, c’est la proximité avec les internes ».
Ce qui fait de l’internat un endroit convivial, c’est en particulier les soirées. Les jeunes peuvent jouer au billard, au babyfoot, à des jeux de société ou juste discuter. Parfois, des animations sont proposées par le responsable animation Olivier Emerit : des soirées films dans l'amphithéâtre, du badminton dans la salle de sport, des soirées jeux vidéo, des soirées déguisées…
Achille Riddell, première H : « Le soir, je suis avec mes potes à la cafétéria, on parle, on rigole, c’est cool ».
Venir à l’internat ne veut pas dire arrêter de jouer d'un instrument ou de faire du sport : la salle de musique est ouverte à tous les internes ayant une autorisation, même le soir, et les sportifs peuvent sortir du lycée pour aller s'entraîner.
Ana Berton, seconde A : « Je continue le violon comme je le ferais chez moi ».
Achille Riddell, première H : « Quand j'ai entraînement de rugby, je dois juste prévenir la vie scolaire quand je pars ». Nouveau lycée veut aussi dire nouvel internat. Un internat plus moderne, avec plus de confort et plus grand. Mais, certains soulignent le manque de personnalisation et regrettent le côté plus familial de l’ancien internat.
Achille Riddell, première H : « Ça ressemble plus à un vrai internat, mais l’ancien était plus familial ».
Blandine Herbreteau, surveillante : « Les couloirs manquent de décoration, mais ça va arriver ! ».
Pour résumer, l’internat favorise les amitiés durables, permet de grandir et de rentrer peu à peu dans la vie d’adulte.
Aimy FAUCHARD,
et Léo BROSSARD, seconde A.

Un fablab vous attend au lycée
Un nouveau lieu pour laisser libre cours à votre ingéniosité a ouvert au lycée.
Vous l'aurez peut-être aperçu, mais, depuis jeudi 18 novembre, un nouveau lieu a ouvert ses portes au lycée. Il s'agit du fablab, pour "fabrication laboratory", un lieu axé sur la créativité et l'inventivité.
Des activités diverses
Dans ce lieu sont actuellement proposées deux activités : programmation, le vendredi de 13 h à 14 h, et conception et fabrication, le jeudi de 16 h à 18 h ainsi que le vendredi.
Actuellement seuls ces deux ateliers sont organisés mais de nouveaux ateliers pourront être ajoutés selon les besoins et envies des élèves. Parmi les ateliers supplémentaires sont envisagés la programmation de microprocesseurs type Arduino ou Raspberry Pi, la confection Textile automatisée ou encore la création de goodies.
Pour l'instant, le lieu est équipé de deux imprimantes 3D à extrusion. Il faut noter que le lieu est accessible à tous publics et que le but principal est d'apprendre.
Un lieu participatif
Il sera également possible d’accéder librement au fablab en dehors des horaires d'ouverture sur accord préalable avec projet motivé.
A noter que le fablab est ouvert à une participation des élèves en tant qu'animateur à la suite d'une formation préalable.
Vous pouvezez dès à présent accéder à ce lieu participatif et innover !
Geoffrey BOUSSEAU, terminale I.
Escapade musicale dans la capitale
En octobre, les élèves de terminale en spécialité et option musique ont participé à un voyage scolaire à Paris.
Entretien avec Thomas Mignet , Camille Ferchaud , Théophile Rigaudeau et Angèle Tricoire.
Qu'est-ce que cela vous a fait de refaire un voyage scolaire ? Ça vous manquait ?
Oui, ça nous avait manqué de ne pas faire de sorties. On en avait beaucoup raté en seconde ou en première. Il a quand même fallu faire attention au conditions sanitaires, mais on était contents d'avoir pu partir.
Qu'avez-vous fait durant le voyage ?
On a fait beaucoup de choses. On a visité l'Opéra Bastille, assisté à un concert des Franglaises, on a vu une exposition le dernier jour et on a visité le musée de la musique au centre pompidou On a également vu l'orchestre symphonique à la Philarmonie de Paris.
Les Franglaises (Groupe parodiant des chansons anglaises en les traduisant littéralement), ça nous a beaucoup plu. C'était excellent et ce genre de concert sort de l'ordinaire.
Sinon, on a visité l'Opéra Bastille, où on a vu une comédie italienne. C'était bien mais un peu long, on était fatigués du voyage. On a aussi visité le musée de la musique. C'était très intéressant. On a pu voir l'évolution des instruments au cours du temps et on a découvert l'Octobasse, une contrebasse à trois cordes de 3,75 m, c'était très étonnant ! L'exposition portait sur l'Amazonie. C'était beau, mais ce qui nous à le plus intéressé c'était le fond sonore de l'exposition.
Quel ressenti gardez-vous par rapport au voyage ?
C'était parfait, vraiment très intéressant, un peu court, mais très enrichissant.
Gaspard RAMBAUD, terminale H et Marin CHANCELIER, terminale F.
Une conférence sur l’espace Schengen
Maxime Gouin, ancien élève du lycée, aujourd'hui conseiller en stratégie de l'Etat, a donné une conférence sur l’espace Schengen. L'occasion de découvrir son parcours.
Le lundi 13 décembre , les quatre groupes de première en histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ont assisté à une conférence donnée par Maxime Gouin, un ancien élève de l'ex-lycée Saint-Joseph (aujourd'hui Saint-François-d’Assise), où il obtenu son baccalauréat scientifique en 2009.
Au cours de cette conférence, les élèves ont approfondi leurs connaissances sur l’espace Schengen, de ses origines aux projets de réforme actuels.
La France préside l'Union européenne en ce premier semestre 2022, avec au programme le renforcement de la sécurité intérieure et aux frontières ainsi que la création de registres concernant les ressortissants étrangers.
Maxime Gouin a également évoqué son parcours, les études qu’il a effectuées pour accéder à son métier actuel, employé d’une société privée conseillère en stratégie de l'État.
Un métier qu’il apprécie grandement et dont il est fier de l’exercer pour l’Etat.
Conseiller pour l'Etat
Avant d’accéder à ce métier, il a suivi différents cursus, plusieurs masters. Il est notamment passé par Sciences po Bordeaux ainsi que par Paris HEC. Son activité consiste en une aide fournie aux différents ministères sur une période donnée lorsque ces derniers doivent réaliser une réforme pour lesquels ils n’ont pas les ressources humaines nécessaires.
Dans son métier, il change régulièrement de poste et doit se spécialiser assez rapidement sur un sujet précis afin de conseiller au mieux ses clients. Cela fait maintenant plus d’un an et demi qu’il travaille au ministère de l’Intérieur sur une réforme de l’espace Schengen précisément.
Satisfaction partagée
Les élèves ont trouvé la conférence très intéressante et constructive : « J'ai beaucoup apprécié cette conférence. Elle nous a permis d'en apprendre plus sur Schengen en général et plus spécifiquement sur cette réforme dont, pour ma part, je n'avais jamais entendu parler »
Sentiment réciproque pour Maxime Gouin, heureux de donner une conférence au sein de son ancien lycée. Et partagé par l’un de ses anciens professeurs qu'il impressionnait : « Un très bon élève que j'ai eu en terminale, impliqué en classe et dans son travail personnel. Il suivait beaucoup l'actualité et a été finaliste d'un concours de plaidoiries organisé par Ouest-France. Avec Mme Sire du CDI, nous l'avons accompagné à Rennes pour la finale. Il a été brillant, convaincant ».
Mael COCHERIL, première B et Cylia PICARD , première A.
Une vocation : former les médecins syriens
Raphaël Pitti est spécialiste de la médecine d’urgence, engagé en Syrie depuis plus de 10 ans. Il nous a accordé un entretien suite à sa conférence au lycée.
Quel était votre activité initiale ?
J'ai une longue carrière militaire en tant que médecin. Après avoir acquis le grade de médecin général dans l'armée en 2002, je ne voulais pas continuer dans la voie administrative qui m'était destinée, je voulais conserver la voie technique, le contact médical. Je me suis donc retrouvé à travailler à l'hôpital public, tout en voyageant en tant qu'expert chirurgien réanimateur à l'étranger.
Comment en êtes-vous arrivé à partir en Syrie pour la première fois ?
Faire de l’humanitaire était inscrit dans les actions que j’avais pu avoir en tant que médecin militaire. En 2012, j’ai entendu un médecin urgentiste franco-syrien qui expliquait la situation à la radio. Cela m’a interpellé. Je suis rentré en contact, c’est comme ça que cette aventure a commencé, depuis 10 ans maintenant. La meilleure façon d’aider les Syriens, c’est de les former à la médecine de guerre. Nous avons mis en place quatre centres de formation, et à ce jour, nous avons formé plus de 31 000 personnes.
Avez-vous vécu des moments particulièrement marquants ?
A chaque fois, je traversais clandestinement les frontières pour rejoindre la Syrie. J’ai vécu des moments très risqués, nous devions parcourir 180 km avec le risque de se faire prendre en otage lors de checkpoints. Finalement, nous n'avons croisé personne grâce au mauvais temps.
Que conseillez-vous à quelqu'un qui souhaite s’engager ?
Chacun doit faire partager sa part de talents aux autres. Si nous avions le courage de nous lever ensemble, alors, peut-être que nous n'en serions pas là où nous sommes. Nous sommes devenus individualistes, nous ne voulons pas prendre de risques. Or, pour s’engager pleinement, il faut prendre des risques.
Quelle est la situation en Syrie actuellement ?
Le pays souffre moins de la violence, car une large partie du territoire a été récupérée par le régime. S'il y a moins de violence, le peuple continue à souffrir du système économique, éducatif, sanitaire et social détruit. On se regarde tous le nombril avec le Covid. La pandémie sévit aussi en Syrie et ils n'ont pas de système de réanimation efficace.
Marin CHANCELIER et Marion FILLAUDEAU, terminale F.

Appli : BBC Learning English
Si vous souhaitez améliorer votre niveau en anglais tout en vous cultivant, l'application BBC Learning English est parfaite pour vous ! On y retrouve de nombreux podcasts en anglais, et ce, sur différents sujets. Certains portent sur des leçons de prononciation, de grammaire, quand d'autres concernent l'actualité. Il y a même des audios racontant des histoires. Le niveau nécessaire pour comprendre chaque audio est indiqué. De plus, le script est disponible.
Cylia PICARD, première A.
Livre : L'anti-lune de Miel
Quand deux ennemis se retrouvent à partager la lune de miel de leur proche fraîchement marié, l’aventure n’en est que plus palpitante. Rafraîchissant et plein d’humour, ce livre nous fait voyager. Il nous plonge dans un monde ensoleillé et romantique aux péripéties hilarantes en compagnie de personnages hauts en couleurs.
Olympe MICHENAUD, seconde G.
Livre : La cour des ténèbres
Premier tome d'une saga, ce livre nous plonge dans un univers où la monarchie existe toujours, où les membres de la haute noblesse et le Roy sont des vampires. Jeanne est issue d'une famille de roturiers. Un jour, sa famille est tuée par un vampire. Dans sa quête de vengeance, elle se retrouve dans une école pour jeunes nobles préparant leur entrée à la Cour...
Cylia PICARD, première A.
Elargissement du pass Culture
Le 21 mai 2021, après avoir été testé dans 14 départements, le pass Culture a été généralisé à l'échelle de toute la France. Ce dispositif a pour but de promouvoir la culture auprès des jeunes.
Les jeunes âgés de 18 ans ont pu bénéficier d'une somme de 300 euros à dépenser dans toute activité culturelle, et ce pendant une durée de 24 mois.
Maintenant accessible aux moins de 18 ans
En ce début d'année 2022, c'est au tour des jeunes de moins de 18 ans d'en bénéficier. Il est désormais accessible à partir de 15 ans.
Les inscriptions sur l'application pass Culture sont ouvertes depuis le 10 janvier pour les 17 ans, le 20 janvier pour les 16 ans et le 31 janvier pour les plus de 15 ans.
Un montant différent
Cependant, il ne s'agit pas du même montant. Les jeunes âgés de 15 ans reçoivent une somme de 20 euros tandis qu'à 16 et 17 ans, il s'agit de 30 euros.
Ces sommes sont cumulables. Le jeune n'est pas obligé de les dépenser immédiatement, et durant l'année. Toutefois, elles devront être dépensées à la majorité.
Pour des sorties scolaires
De plus, une autre part du pass Culture est donnée aux établissements scolaires afin d'organiser des sorties scolaires.
N'hésitez pas à aller vous inscrire sur l'application pass Culture afin d'en bénéficier.
Cylia PICARD, première A.
Série : Skam France
La série Skam France est une série où l'on explore les problèmes de plusieurs lycéens, d'un groupe de lycéens et où on les voit évoluer tout au long. Des sujets importants, actuels y sont abordés, et ce de manière réaliste.
La série est en neuf saisons, la neuvième étant sortie récemment : le 8 janvier. Une dizième est également prévue et est déjà tournée.
Au cours de chacune de ces saisons, on suit un personnage différent et on est centré sur ses problèmes en particulier.
On voit ses hauts et ses bas, son évolution, sa manière de faire face à certains évènements. On voit même à certains moments les personnages replonger dans leurs travers, retomber dans leurs problèmes, ce qui ne les rend que plus attachants. A travers l'écran, on a l'envie de les épauler au cours des épreuves qu'ils traversent.
Cette série est adaptée de la série norvégienne Skam. Les quatre premières saisons conservent une trame similaire à la série norvégienne. A partir de la cinquième saison, il s'agit d'une création originale de l'adaptation française. Vous retrouverez Skam France sur le site de France TV.
Skam France vous entraînera dans un tourbillon d'émotions, que ce soit la joie, la tristesse, la colère...
Cylia PICARD, première A.
Podcast : Au cœur de l'histoire
Au coeur de l'histoire vous plongera, comme le dit son nom, en plein coeur de l'histoire. Vous en apprendrez un peu plus sur des figures historiques telles qu' Emile Zola ou encore Catherine de Médicis sans oublier certains rois de France ou même d'Angleterre. Certains épisodes évoquent également la place des femmes à différentes époques que ce soit dans la Grèce antique ou encore durant le Moyen-Age, etc Avec ce podcast, vous redécouvrirez certains évènements et personnages sous un nouvel angle.
Cylia PICARD, première A.
