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Bas les masques !
C'était comme une deuxième rentrée, le lundi 14 mars. On rangeait les masques au fond de son sac. Professeurs et élèves découvraient mutuellement qu'ils avaient un visage. Enfin, après 2 années de Covid !
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De l'Ovalie à l'EPS
Lui aussi est Italien. Gianfranco Ermolli est arrivé au lycée comme professeur d'éducation physique. Mais, il a derrière lui de belles années de rugbyman et d'entraîneur de plusieurs équipes de l'Ovalie.
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Ilaria loin de sa Sardaigne
Son accent italien est un bonheur pour les élèves de sa classe de première. Ilaria est arrivée de Sardaigne pour vivre une année au lycée. Loin de son pays mais ravie de vivre une belle expérience en France.
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Grace, venue du Vermont
Grace Marroquin, originaire du Vermont (Etats-Unis), n'aura fait qu'un court passage au lycée. Pour cause de guerre en Ukraine, ses parents lui ont demandé de rentrer. Mais, elle est repartie riche de souvenirs.
i-Majine : la troupe a osé rêver
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N° 44 - Mai 2022 | www.stfrancoislaroche.fr |
Un lycée en pleine ébullition
Bilan de cette première année complète au sein du nouveau lycée et projets à venir. Entrevue avec Bertrand Potier, directeur de l'établissement.
Pouvez-vous faire un bilan de cette année, première véritable année au sein de ces nouveaux locaux ?
Globalement, cette année s'est bien passée. Durant le mois de janvier, une nouvelle vague de Covid est arrivée causant de nombreuses absences, mais, heureusement, nous avons tenu. Cela n'a pas été une année des plus simples du fait de la crise sanitaire. Cependant, nous nous sommes tous bien adaptés à l'établissement, tout le monde apprécie l'environnement. Toutefois, je déplore fortement les dégradations. J'aimerais un peu plus de respect de cet outil.
Qu'en est-il des effectifs pour la rentrée prochaine ?
Aujourd'hui, au sein de l'établissement, il y a 1 830 élèves environ. Cela pourrait monter jusqu'à 1 900, donc peut-être 60 ou 70 élèves en plus étant donné qu'on ouvre de nouvelles classes : une nouvelle première générale, une deuxième année d'apprentissage dans le BTS Management économie de la construction et dans le CAP électricité.
Quels sont les projets pour l'année à venir ?
Plusieurs projets sont prévus pour l'année à venir, notamment un projet d'agrandissement. Il a été validé par le conseil d'administration début mars.
L'agrandissement se fera au niveau de l'espace fumeurs afin d'ajouter une salle d'étude supplémentaire au rez-de-chaussée ainsi que quatre salles de classe au-dessus. Toutefois, cela ne pourra être effectif qu'à la rentrée 2023. Avec l'augmentation du nombre d'élèves, dès l'année prochaine, nous en aurons besoin. C'est pourquoi des modulaires seront installés sur l'espace sportif, sur le plateau en hauteur, afin de répondre à ce besoin immédiat.
De plus, nous prévoyons l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits de la salle de sport, des ateliers carrosserie et mécanique. Nous allons aussi changer tout le sol de la salle de sport, endommagé par des fuites d'eau.
Et les voyages scolaires ?
Ils vont reprendre. Deux échanges sont déjà prévus pour les élèves de seconde et de première en anglais euro et en classe internationale : un avec Boston, pour les secondes et un autre avec Berkeley, pour les premières. Prochainement, les voyages en Allemagne et en Nouvelle-Zélande pourraient être remis en place, si ces pays rouvrent leur frontière.
Cylia PICARD, première A
et Maël COCHERIL, première B.

Portes ouvertes à Saint-François-d'Assise
Les familles ont découvert un lycée regorgeant de spécialités, options et sections.
Ilaria, arrivée de sa jolie Sardaigne
De la Sardaigne à la France, Ilaria nous raconte comment s'est déroulée son intégration au lycée. Entre France et Italie, les systèmes pédagogiques diffèrent.
Ilaria Sassu est arrivée le 22 janvier au lycée Saint-François-d'Assise. Elle est élève en première I.
Peux-tu nous parler un peu de toi ?
Je viens d’Italie, plus particulièrement du nord-ouest de la Sardaigne. J’habite dans le village de Bessude. Je suis inscrite dans un lycée linguistique, dans la ville de Sassari où j’étudie le français, l’espagnol et l’anglais.
Pourquoi as-tu décidé de venir en France ?
J'aime beaucoup le français. Au lycée, c'était ma première langue. J'étais déjà allée en Corse et j'avais bien aimé. C'est pour cela que j'ai choisi la France. J'ai demandé à ma mère de faire un semestre à l'étranger : elle a accepté. J'ai alors entrepris des démarches pour obtenir la bourse d'études afin de pouvoir partir et je l'ai eue.
Quelles sont les plus grandes différences entre le lycée en Italie et en France ? Qu'est-ce qui t'a le plus surpris ?
Les cours en France changent énormément de l'Italie. Il y a beaucoup de différences. Là-bas, nous avons cinq heures de cours de 8 h 30 à 13 h 30, et, après, tout le reste de la journée est libre. Néanmoins, il y a beaucoup de devoirs à faire à la maison, et beaucoup moins en classe.
Les matières sont aussi différentes. J’ai, par exemple, de l’histoire des arts et de la philosophie. On a également plus de sport. En Italie, nous ne changeons pas de classe comme vous entre les cours. Nous sommes toujours avec notre classe principale.
De plus, le système scolaire est différent. Nous avons trois années de collège et cinq années de lycée. Au collège, nous choisissons le lycée où nous voulons aller en fonction de ce que nous souhaitons étudier : il existe des lycées linguistiques, scientifiques, classiques… Nous terminons le lycée à 19 ans.
Est-ce que ça a été difficile de quitter sa famille et ses amis ? Quelles ont été tes premières impressions en France ?
Non, ça n'a pas été très dur de quitter ma famille, mais, maintenant, chaque matin, je me sens un peu nostalgique. Ce n'est pas facile de se réveiller dans une autre maison que la sienne. Heureusement, dans la journée, je je suis occupée. Donc, je ne pense pas à l’Italie et à ma famille. Mes premières semaines se sont très bien passées. J’étais très heureuse d’être ici, même si je me sentais un peu seule, mais ma famille d’accueil était là. C’est pas forcément évident de se faire des amis ici parce que tout le monde a déjà des amis. Finalement, ça s'est bien passé.
Chloé BRETAUD, seconde G
et Cylia PICARD, première A.
Grace, venue des USA et trop tôt repartie
Grace Marroquin, élève originaire du Vermont aux Etats-Unis, est venue étudier au lycée parmi des élèves français. Mais, la situation en Ukraine l'a obligée de repartir.
Grace, une jeune américaine de 16 ans, a passé une partie de sa scolarité, au lycée. Après avoir fait les démarches nécessaires sur Nacel, une organisation internationale d'échanges pour les étudiants, elle est arrivée à La Roche-sur-Yon.
C'était une première pour elle, Grace n'avait jamais quitté son pays. Elle était allée au Canada une fois, mais elle était accompagnée de sa famille et le voyage était plus court, car le Vermont se trouve juste à côté.
A son arrivée en France, la jeune fille s'est confrontée à l'absence de sa famille et à la barrière de la langue. Heureusement, Grace était ravie d'être en France. Elle fut très bien accueillie et a trouvé les personnes très gentilles, des choses favorables à son intégration.
La jeune Américaine était très joyeuse à la vue des paysages vendéens et surtout de découvrir la plage. Elle nous a expliqué qu'entre son pays natal et la France, il n'existe pas énormément de différences. Les cultures sont plutôt similaires, la seule grande différence est la gastronomie, mais elle ne pourrait pas choisir l'une des deux.
Lorsque Grace est arrivée dans sa nouvelle classe pour la première fois, elle fut très joyeuse. Le fait d'apprendre une nouvelle langue et de faire de nouvelles connaissances était très stimulant. La jeune Américaine estime avoir beaucoup progressé en français même si, au départ, il lui était difficile de comprendre les cours, et ce que ses camarades lui disaient.
Un retour précipité
Grace avait commencé le français dans son lycée aux Etats-Unis, d'où son choix de venir en France. Un séjour hélas interrompu par la situation en Ukraine Mais, la jeune fille sera très heureuse de revenir. Peut-être qu'elle ne restera pas tout un semestre, car les années d'école à venir sont très importantes aux Etats-Unis, mais au moins pendant les vacances.
Le dernier jour de Grace, au lycée, fut lourd en émotion. Les élèves de sa classe étaient même, pour certains, au bord des larmes. Les élèves lui ont préparé un joyeux pot de départ, avec de nombreux cadeaux et beaucoup de souvenirs. La jeune fille a dit avoir énormément aimé cette expérience et était tout aussi triste que ses camarades. Grace est repartie aux Etats-Unis, il y a maintenant un mois et demi, mais se prépare pour de nouvelles escapades, peut-être à nouveau en France, en Suisse, en Espagne ou même en Belgique. Dans tous les cas, elle ne sera pas prête d'oublier ces quelques mois en notre compagnie.
Lou-Anne MARTINEAU,
seconde A.
Maxence, un i-Majinien au lycée !
Maxence Gallot, élève de terminale au lycée, est président de l'association i-Majine. La troupe vient de jouer sur scène son dernier spectacle "Hakuna Matata".
i-Majine est une association ayant pour vocation de proposer des comédies musicales amateures à but caritatif. Depuis 2009, les artistes bénévoles créent des spectacles originaux qui ont du sens. Cette année, ils ont joué leur quatrième comédie musicale : "Hakuna Matata".
Par leurs prestations, les acteurs, chanteurs et danseurs font passer des messages sur des causes qui les touchent. Les créations originales sont porteuses d'espoir, leur devise : "Oser rêver". Les bénéfices réalisés par ces comédies musicales sont reversés à d'autres associations ou bien réutilisés pour d'autres projets humanitaires.
« Un engagement à plein temps »
Maxence, en terminale au lycée, a connu l'association en tant que spectateur quand il était plus jeune. Il a intégré l'association en 2020 et en est devenu le président en 2021. Bien sûr,« c'est un engagement à plein temps, mais la scène fait grandir », affirme Maxence.
A l'image de son président, i-Majine est portée par des jeunes de 14 à 30 ans passionnés par la scène. Les membres forment un vrai collectif de jeunes artistes soutenus par une équipe de bénévoles adultes, des proches, amis, familles.
Le spectacle "Hakuna Matata" s'inspire bien sûr de l'histoire du Roi Lion, mais, pour la mise en scène, la troupe a misé sur l'originalité. « Ensemble, nous avons pensé et conçu l'intégralité des chorégraphies, décors et costumes », raconte Maxence. L'association a fait le pari de produire un spectacle en moins d'un an. L'aide d'entreprises partenaires, et un budget de 30 000 euros ont été nécessaires à la réalisation du spectacle.
L'équipe d'i-Majine se renouvelle chaque année. Des auditions sont régulièrement organisées pour accueillir de nouveaux artistes. N'hésitez pas à suivre i-Majine sur les réseaux sociaux afin d'être tenus au courant de ses actualités. Instagram : @i_majine
Marion FILLAUDEAU, terminale F.
Remets ton masque ! a fait son tour
Un nouveau spectacle a été créé et joué par les élèves de spécialité théâtre en première. Une expérience enrichissante à travers le département de la Vendée.
Les élèves de première, spécialité théâtre, ont décidé, pour un de leur trois projets, de présenter des petites saynètes à propos des différents masques. Dont l'emblématique masque à moustaches.
Six représentations
Le spectacle présenté, pour la première fois, au lycée en décembre dernier a plu... et leur a plu. Ils ont alors décidé d’entamer une tournée de six représentations à travers la Vendée.
En effet, le sentiment d’appartenance à une troupe, le contact du public même difficile lorsqu’il s’agit de collégiens qui ne rient ou ne réagissent pas forcément, leur a permis de s’épanouir et de sortir de leur zone de confort. Ils confient tout de même être en proie au stress. Malgré une interaction parfois plus difficile, ils ont adoré ce projet : travailler avec des masques et placer le corps au centre de leur réflexion en se concentrant sur les mouvements.
Cela leur a permis d’explorer de nouvelles choses en leur offrant l’occasion de jouer. Un pari pas forcément facile à mettre en place quand l’expression faciale occupe le plus souvent une place importante. Ce projet était aussi l'occasion de travailler sur la cohésion de l'ensemble de la troupe. Les rôles sont équitables, les élèves jouent en choeur.
Une super expérience
Après leur représentation au collège Richelieu de La Roche-sur-Yon, ils ont enchaîné avec une séance au collège de la Châtaigneraie, puis à Aizenay. Une polyvalence en termes d’espaces qu’ils trouvent intéressante : ils apprécient de changer de lieu et de jouer à l'extérieur. Certaines représentations ont même eu lieu dans leurs anciens établissements. Une "super expérience" qui leur a permis de jouer le plus possible.
Lou-Anne MARTINEAU seconde A et Chloé BRETAUD seconde G.

Baptiste, un cycliste passionné
Rencontre avec Baptiste Rousselot, élève de terminale, qui partage son temps entre lycée et vélo.
Depuis quand pratiques-tu le cyclisme ?
Cela fait maintenant dix ans que je fais du vélo de route au Vélo club essartais. Le vélo de piste est arrivé plus tard, il y a 5 ans.
Quand as-tu rejoint le CREF ?
J’ai rejoint le Centre régional d’entraînement et de formation, l’an dernier. Il me permet d’avoir un emploi du temps aménagé, un meilleur suivi sur les entraînements. Je peux aussi participer à des compétitions dans d’autres régions en organisant des déplacements en semaine. Il y a trois coachs pour une vingtaine de jeunes. Nous sommes six sportifs à être scolarisés en terminale au lycée.
Quels sont tes objectifs ?
Réussir les courses avec l’équipe de Vendée U19, et les fédérales juniors avec mon club des Essarts. Les championnats de France aussi, même si c’est dur d’y accéder, car le niveau est relevé. A plus long terme, j’espère intégrer la division nationale 1 ou 2.
Comment arrives-tu à concilier sport, famille et études ?
La semaine, je passe beaucoup de temps à l’internat, pour m’entraîner et aller au lycée. Je vois ma famille le week-end, lorsque je n’ai pas de courses. Au lycée Saint-François-d’Assise, je suis en STi2d, et, l’an prochain, je vais essayer d’intégrer une école d’ingénieurs à Toulouse qui propose des aménagements d’études pour les sportifs de haut niveau.
Victor LE MAUFF terminale J et Marin CHANCELIER, terminale F.
Basket : direction Belgrade !
Du 3 au 7 janvier, l’Académie de basket du lycée s’est envolée pour Belgrade, en Serbie, dans le cadre du partenariat entre la Red Star basket ball Académy et l’Etoile rouge de Belgrade. Pendant ce séjour, nos joueurs se sont entraînés aux côtés d’une équipe du club belgradois. Une expérience enrichissante...
Louis Basso, seconde E : « Nous avons pris en maturité et notre niveau s’est amélioré ! »
Une expérience qui leur a fait découvrir une autre facette de leur sport favori.
Dorian Twagilimana, première F :« Là-bas, ils étaient tous plus grands, plus complets à chaque poste de jeu ». .
Un voyage essentiellement axé sur le basket, mais pendant lequel les académiciens auront tout de même profité de la ville, malgré le froid !
Louis Basso, seconde E : « La visite de la ville était cool ! »Dorian Twagilimana, première F : « L’accueil était parfait, mais il faisait froid ! »
Un voyage rempli d’espoir pour ces jeunes qui rêvent de passer professionnels un jour.
Louis Basso, seconde E : « Mon objectif, c'est de devenir pro ! » »
Ce n'est, bien sûr, que le début d'une grande aventure pour les joueurs de la Red Star basket ball Academy.
Léo BROSSARD
et Aimy FAUCHARD, seconde A.
Gianfranco Ermolli, du rugby à l'EPS
Cette année, un nouveau professeur de sport est arrivé au lycée : il s'agit de Gianfranco Ermolli un entraîneur de rugby venant d'Italie.
Gianfranco Ermolli est professeur d'enseignement physique et sportif à Saint-François-d'Assise depuis le début d'année. Il est également entraîneur de rugby. Il a notamment travaillé pour des équipes professionnelles comme l'équipe féminine d'Italie de rugby à XV, ou divers clubs français et internationaux, notamment en Australie.
Des débuts en tant que joueur
Gianfranco Ermolli a découvert le rugby à 12 ans par le biais de l'association sportive de son collège. Il a, ensuite, poursuivi sa pratique du rugby durant ses études, en jouant à divers postes : d'abord allier et arrière, avant de jouer au poste de troisième ligne puis centre. À cette époque, le rugby professionnel comme on le connaît aujourd'hui n'existait pas encore, ce n'était alors qu'un sport amateur où les joueurs ne pouvaient être rémunérés et qui était pratiqué très majoritairement au niveau scolaire et universitaire.
En tant que professeur d'EPS, Gianfranco Ermolli a acquis des compétences dans le domaine du sport, en parallèle. Il était très intéressé par la tactique dans le domaine du rugby. Il a donc fait beaucoup de formations en Italie et en France.
Une carrière d'entraîneur
C'est ainsi qu'il est devenu entraîneur de rugby. Gianfranco Ermolli a notamment passé dix ans dans un club en Italie, avec lequel il a, notamment,obtenu deux titres de champion d’Italie. Il a également été le sélectionneur des Azzurre, l'équipe féminine d'Italie de 2007 à 2009 et a participé à trois tournois des 6 nations.
Gianfranco Ermolli a beaucoup voyagé durant sa carrière d’entraîneur. Il a, par exemple, entraîné au Pérou et en Australie. Mais, ce qui lui importe le plus dans le rugby, c'est l'esprit entre les joueurs ainsi que les liens qu'il a pu nouer grâce à ce sport.
Gaspard RAMBAUD, terminale H
et Marin CHANCELIER,
terminale F.
Comme une deuxième rentrée des classes !
Ce lundi 14 mars, professeurs et élèves se sont rencontrés sans masques !
Lundi 14 mars, un lundi à marquer d’une pierre blanche. Le lycée a, enfin, fait tomber les masques après près de 2 ans. Élèves et professeurs se sont redécouverts. C'était presque comme une seconde rentrée des classes. Lors des premiers jours, on pouvait entendre des voix stupéfaites dans les couloirs.
Lou-Anne Martineau, seconde A : « Il y a des gens, je ne les imaginais pas comme ça ! »
C’est un vrai souffle d’air frais pour l’établissement. Les masques s’envolent en emportant une partie de nos soucis avec eux pour être remplacés par des sourires chaleureux.
Mathéo Musseau, terminale Réparation des carosseries et maintenance des véhicules : « C'est cool, ça fait du bien ! »
La fin des masques signe aussi le retour des activités et des sports collectifs sur les temps du midi, pendant les cours d’EPS, et même le soir pour les internes. Des activités qui étaient particulièrement regrettées par les premières et terminales qui les avaient bien appréciées les années passées.
Mattéo Casseron, terminale Réparation des carosseries et maintenance des véhicules : « C'est bien parce qu'on peut enfin faire du sport collectif »
On peut, désormais, voir des élèves s’affronter dans une partie de balle au prisonnier ou bien dans un tournoi de foot, tout cela organisé par le responsable animation Olivier Emerit tous les vendredis midi. Cela profite aussi aux internes pour qui les activités du soir, en groupe, s’étaient faites rares. Pouvoir enfin enlever le masque dans leur “maison” est un soulagement.
Apolline Gauvard, seconde A :« Sans les masques, on retrouve davantage ce côté familial à l'internat ». Côté familial qui avait manqué à plus d'un interne !
Les professeurs sont tout aussi satisfaits de cette nouvelle mesure. ¨Pour certains, cela marque même un changement positif dans leur cours.
L'équipe enseignante : « On voit les réactions des élèves, si notre cours plaît ou non ».
Tous les feux semblent être au vert pour une fin d'année plus légère, sous le soleil et sans les masques.
C'est le début d’un retour à la vie normale, cependant il faut s’y habituer !
Blanche de Marcellus, seconde I : « C'était une sensation étrange au début ! »
Aimy FAUCHARD
et Léo BROSSARD, seconde A.
Une Rosalie électrique ? C'est possible !
Des STI "développement durable" ont reçu pour mission d'électrifier une Rosalie.
Qui est à l’origine du projet ?
L'association yonnaise "Armaguidon" est entrée en contact avec le lycée pour la mise en œuvre d'une assistance électrique sur une Rosalie. Le projet fut proposé aux élèves et une sélection a été faite afin de déterminer l'équipe gagnante.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur le projet ? Avez-vous une date limite ?
Nous travaillons depuis un mois sur le projet et la Rosalie devrait être livrée pour le 21 mai.
Comment vous répartissez vous les rôles, avez-vous des spécialités ?
Nos rôles sont répartis selon nos spécialités : les élèves "énergie environnement" s'occupent des moteurs, de leur régulation, des panneaux solaires et des batteries, tandis que les élèves en "innovation technologique éco-conception" gèrent la fixation des batteries et du toît ainsi que l'adaptation des moteurs et des roues.
Que va-t-elle devenir ?
La Rosalie devrait être utilisée pour des animations, voire éventuellement pour du transport scolaire de petite distance.
Geoffrey BOUSSEAU, terminale I.
Le mur aux dessins parle pour leurs auteurs
Un couloir pour les arts, mais aussi pour les élèves.
Au rez-de-chaussée du lycée Saint-François-d’Assise se trouve le couloir des arts. Au cours de l’année, de nombreux dessins ont été affichés sur les murs. Ces créations uniquement réalisées par les élèves de l’option et spécialité arts plastiques, sont pour eux, l’aboutissement de leur travail.
Un positionnement propice
Dans l’ancien lycée, la salle des arts se trouvait au troisième étage. Ainsi, les expositions se retrouvaient à l’écart, elles avaient moins de visibilité qu’aujourd’hui. A présent, le positionnement du pôle artistique est propice à l’échange, d’après Valérie Baudon, professeur d’arts plastiques. Les dessins nourrissent les discusions auprès des élèves et des passants.
D’autres projets encore sont exposés dans le parvis. L’année passée, les travaux étaient affichés sur les vitres de certaines salles. Finalement, ils étaient noyés dans l’architecture des lieux. D'où un espace réservé, celui du couloir des arts permettant de nombreux accrochages.
Avec le nouveau système d’accrochage, des œuvres particulières, notamment celles, faites dans une autre matière que le papier, peuvent être affichées Les dessins permettent de décorer et de montrer ce que les élèves sont capables de faire, tant sur l’aspect créatif que qualitatif.
Semaine des arts
Les élèves, quant à eux, sont ravis de pouvoir présenter leurs créations ainsi que de faire découvrir leur travail aux curieux. D’autant plus qu’ils remarquent l'intérêt que les autres leur portent.
Ils préparent également des films d’animation pour la Semaine des arts. Cette semaine, où l’art sera mis en avant, aussi bien sur le plan théâtral, musical que pictural.
Après les vacances de Pâques, des publicités ont été diffusées à l'attention des élèves, chaque classe artistique a montré son travail, prochainement présenté. Aujourd'hui, l'art touche de nombreuses personnes. Le lycée Saint-François-d'Assise ne fait pas exception.
Olympe MICHENAUD, seconde G.
"L'Agora de Cicéron", quid est hoc ? (*)
Rencontre avec Thierry Barbeau, créateur du concours d'éloquence.
Pourquoi ce concours ?
Du fait de la pandémie de Coronavirus, tous les concours d’éloquence nationaux ont été annulés en 2020. J’ai donc fait la proposition d’en créer un en interne pour les élèves du lycée.
Pourquoi ce nom de “l’Agora de Cicéron” ?
Dans l’Antiquité grecque et romaine, l’Agora était une grande place publique où se tenaient échanges et débats. Cicéron est un homme politique et orateur romain du 1er siècle avant Jésus-Christ. Cela donne une inspiration antique au concours.
Qui élabore les sujets des oraux ?
Contrairement aux concours d’éloquence nationaux qui ont des sujets très diversifiés, la particularité de “l’Agora de Cicéron” est de préserver ce lien avec l’antiquité romaine jusque dans le choix des sujets. C’est moi qui crée les sujets, avec par exemple : “Faut-il rendre à César ce qui est à César ?” ou bien “Tous les chemins mènent-ils à Rome ?”.
Comment se déroule le concours ?
Le concours se déroule sur plusieurs tours, avec d’abord une phase de présélection, puis une demi-finale et, enfin, une finale. Le concours est ouvert à tous les niveaux.
Qui sont les jurys ?
Les jurys des deux premiers tours sont des professeurs du lycée : Christine Guignardeau, Anne lise Agniau, Hugues Verdonck, Bénédicte Pasquier. Pour la finale, le jury sera composé du directeur, Bertrand Potier, d’une avocate, Nathalie Detrait, d’une conseillère en image, Laure Caille, et de Pierre Berriau, un comédien professionnel. Pour ma part, je n’évalue pas les élèves. En revanche, dans le cadre de l’atelier terminale “éloquence”, je prépare certains élèves à ce concours, afin d’améliorer leur aisance à l’oral.
Combien y a t-il eu de participants cette année ?
Cette année, il y avait 22 participants pour les phases de présélections, 12 élèves retenus pour la demi-finale et il en reste désormais 6 pour la finale. Ces 6 élèves auront 5 minutes pour traiter d’une question à partir d'une phrase de Caton l'ancien : "Parler ou se taire ? ". La finale se tiendra le mardi 17 mai dans l’Agora du lycée. Le public sera lui aussi amené à voter pour élire son "coup de coeur du public".
Propos recueillis par
Victor LE MAUFF, terminale J.
(*) Qu'est ce que c'est ?


Des secondes apprennent à critiquer
Faire une critique d'un spectacle, aidés de deux journalistes, c'était l'objectif des secondes option musique au concert de l'ONPL. Voici la meilleure critique.
La musique classique, rien que tristesse et ennui ?
Voici sûrement ce que vous pensez actuellement. Et pourtant, bien que le retour répétitif du chef d’orchestre Antoni Wit à la fin du concert, qu’il fallait acclamer de plus belle, était un peu agaçant, cet orchestre m'a remis les idées en place.
Pendant ce concert, le public ne semblait demander qu’une chose : fermer les yeux. Pour dormir ? Non ! Pour apprécier ce temps de paix et de calme.
Cet auditorium de Nantes très connu, rempli de centaines de personnes, et pourtant, pas un seul bruit ! Grâce à cela, observer minutieusement chaque partie de l’orchestre et chacun des instruments présents paraissait nettement plus facile.
L’ensemble du concert était très intéressant, mais je vous conseille vivement de rester jusqu’à l'arrivée de la soprano, Véronique Gens. Essayez de retrouver ce duo magnifique entre la harpe et sa voix interprétant « Les Nuits d’été » d’Hector Berlioz. Cette harmonie vous donnera un effet de légèreté et une impression de vol vous rappelant les manèges que vous appréciez sûrement petit (e).
Si cela ne vous plaît toujours pas, alors, retrouvez dans la symphonie n° 4 de Johannes Brahms, l'arrivée d’un bataillon prêt à se battre. Que tristesse ? Ce n’est pourtant pas ce que j’ai ressenti à ce moment. Ces violons superposés sur les cors m’ont fait penser à une scène épique d’un film.
De plus, je ne peux qu’éprouver du respect pour une chose qui a pu mettre en évidence la beauté du son d’un triangle. Ce petit objet semblant sans importance est tout de même ce qui a fait la meilleure œuvre de toutes celles entendues ce soir-là. Vous ne me croyez pas, tant pis. Mais lorsque vous chercherez ce petit son magnifique que vous venez d’entendre, dans cet immense orchestre, vous saurez de quoi il s'agit.
Llanyssa FLORELLA , seconde E.
Des élèves à la rencontre de Vianney
Le 26 février, les élèves de première et terminale de la spécialité musique ont eu la chance de rencontrer le chanteur Vianney avant son concert au Vendéspace.
Des élèves de Saint-François-d’Assise accompagnés par Laurent Pontoizeau, Pauline Bret, professeurs de musique et Johann Heriteau, directeur adjoint du lycée ont assisté aux balances du concert du chanteur Vianney.
Ils y ont découvert de nombreux métiers liés à la musique comme celui de manager, régisseur, et, bien sûr, le métier de compositeur-interprète.
Les élèves ont pu voir la complexité de l’organisation d’une tournée comme celle du chanteur. Un travail qui demande beaucoup de temps et de patience.
Un échange avec Vianney
Grâce à l’observation des balances et à un entretien avec Vianney, ils ont en effet remarqué qu’un événement comme ce réclame l’implication de nombreuses personnes. En réalité, dernière toute la préparation des concerts, se réunit une soixantaine de professionnels, tous impliqués dans une tâche différente.
Lors des balances, les élèves et professeurs ont pu admirer les effets lumineux, avec les différents moyens de projection de la lumière comme les projecteurs, écrans connectés ou leds.
Ces derniers ont aussi aperçu le travail des techniciens, gérants du son et du chanteur. Les élèves ont également échangé avec lui, sur des questions plus variées, comme l’accord de ses instruments, et la durée de ses tournées ainsi que son parcours professionnel. On peut donc en déduire que cette rencontre a été très enrichissante pour les lycéens.
Un accueil bienveillant
Les lycéens ont quitté le Vendéspace, des sourires sur leur visage. Les élèves et professeurs, très heureux de cet échange, ne peuvent que remercier Vianney et son équipe, pour leur accueil bienveillant.
Lou-Anne MARTINEAU,
seconde A.
