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St-François a vu rose en octobre
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Marco Nemeth, Slovaque et amoureux de la France
Marco Nemeth, 17 ans, est un Slovaque polyglotte qui vient de vivre une expérience unique à Saint-François-d'Assise. Il jette son regard sur notre manière de vivre. Il nous juge accueillants et adore notre culture.
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Jean-Marc Enfrein, 40 ans au service du lycée
Jean-Marc Enfrein a tourné la page du lycée. D'abord à Saint-Louis technique puis à Saint-François-d'Assise. Responsable de la vie scolaire, il a suivi toute l'évolution du lycée... mais aussi des lycéens !

N° 45 - Janvier 2023 | www.stfrancoislaroche.fr |
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Ambre Ollivier, une expérience américaine
Ambre Ollivier est rentrée d'un séjour aux Etats-Unis, exactement dans l'état de l'Alabama. Là-bas, dit-elle, tout est deux fois plus grand qu'ici. Et différent. Notamment les journées d'enseignement. Une expérience inoubliable.
« Adapter nos formations aux entreprises »
Trois mois après la rentrée, le directeur s'exprime sur les nouveautés et sur les projets du lycée. L'établissement va, déjà, s'agrandir pour faire face à la demande.
Comment s’est passé le début d’année ?
La rentrée s’est globalement bien passée. Il y a eu beaucoup de demandes d’inscriptions. Nous avons ouvert une classe de première générale, la deuxième année de BTS Management économique de la construction ainsi que la deuxième année de CAP Electricité.
Face à la demande, nous devons déjà nous agrandir. C'est pour cela que sont installés sur la cour des modulaires, en attendant la construction en dur qui sera finalisée pour septembre 2023.
Quelles sont les nouveautés cette année ?
A côté des ouvertures déjà évoquées, nous proposons cette année une formation complémentaire en apprentissage concernant la réparation des carrosseries et la proposition d’Emastellantis, déjà opérationnelle pour les bac pro, est désormais offerte également aux BTS.
Au niveau international, les projets sont multiples autour de l’accueil d’étudiants étrangers, d’Erasmus, et des échanges. Récemment, des élèves de terminale sont allés à San Francisco. Nous espérons que l'échange pourra perdurer dans les années à venir.
Maîtriser les dépenses d'énergie
Quels sont les projets ?
On travaille en permanence sur l’adaptation de notre offre de formation (initial, professionnel, apprentissage). L’idée est d’adapter les formations à la demande des entreprises, surtout dans l’apprentissage.
À la rentrée 2023, l’ouverture de quatre salles de classe et d'une salle d’étude supplémentaires est actée. Nous avons d’autres idées pour l’immobilier, comme l’agrandissement de la salle d’EPS. Ceci pour moins dépendre des salles de la ville et diminuer le coût des transports mais ce n’est pas pour tout de suite.
Cette année 2022-2023 est marquée aussi par une nette augmentation des dépenses de l’énergie (gaz et électricité,). Cette dépense aura des conséquences sur tous les budgets. Il faut donc que tout le monde soit attentif à fermer les fenêtres, éteindre les ordinateurs, les lumières…
Qu'attendez-vous de cette année ?
Cette année, le lycée compte 1 900 lycéens, apprentis et étudiants. Mon objectif est que chacun puisse trouver au lycée un environnement serein et épanouissant. Je souhaite que tous les élèves soient heureux à Saint-François-d'Assise, et qu'ils puissent préparer leur orientation et leur avenir, en ayant été bien conseillés.
En parallèle, nous commençons déjà à penser le nombre de classes, de groupes, ou encore les moyens horaires qui seront nécessaires pour la rentrée prochaine.
Entretien réalisé par
Ludivine GALAND, terminale C
et Charlélie LAMY, seconde B.

Le Moyen-Orient vu par deux diplomates
Le conflit israélo-palestinien était à l'ordre du jour de la conférence de deux diplomates dont Romain Daniel, ancien élève du lycée. Qui ont aussi évoqué leur métier.
Qu'est-ce que le conflit israélo-palestinien ? Camille Grujon, actuellement rédactrice-diplomate pour la Palestine, a, le 20 octobre, présenté aux élèves de terminale HGGSP (Histoire, géographie, géopolitique et sciences politiques) les grands événements de ce conflit vieux de plus de 70 ans. Romain Daniel, ancien élève de Saint-François d'Assise, a pour sa part évoqué son parcours jusqu'au Quai d'Orsay.
La genèse d'un conflit
Ce conflit est né lors du plan de partage en deux de la Palestine par l'ONU : les colonies juives demandaient le territoire palestinien pour y construire un Etat juif après avoir fui la Shoah en Europe. « L'Etat israélien fut ainsi créé et attira la colère des pays arabes voisins qui lui déclarèrent la guerre », rappelle Camille Grujon. Mais, Israël ressortit vainqueur de ces multiples conflits armés grâce à l'aide américaine et gagna beaucoup de territoire, ce qui fit fuir les Palestiniens de leur propre pays et les poussa à créer diverses organisations de résistance comme l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
L'impossible entente
De fil en aiguille, les deux chefs d'Etat ont signé les accords de paix d'Oslo en 1993, sous la houlette du président des Etats-Unis, Bill Clinton. « Malheureusement, l'assassinat du premier ministre israélien Yitzhak Rabin, causera l'arrêt des accords de paix ». En effet, encore aujourd'hui, il est impossible de trouver une entente entre les deux pays car les extrêmistes des deux bords refusent la collaboration possible entre la Palestine et Israël. Le conflit reste d'actualité malgré les efforts de la communauté internationale.
Un métier complexe
Après leur présentation du conflit, les deux diplomates ont confié aux élèves les difficultés mais aussi le bonheur du métier de diplomate. Romain Daniel raconte « qu'être diplomate, c'est un métier multiple et difficile », où les mariages ne tiennent pas toujours et les voyages sont nombreux : le métier prend beaucoup de temps sur la vie personnelle tellement celui-ci est riche d'aventure.
Faustine RAYNAL, terminale B.
Octobre rose à Saint-François-d'Assise
La Joséphine, 170 kilomètres en relais, et un concert sur un concept original.
« Octobre rose a été un franc succès ! », estime Olivier Emerit, coordinateur vie scolaire et responsable de l’animation au lycée. Octobre rose à Saint-François-d‘Assise, cela a été trois semaines de mobilisation de plusieurs intervenants dont les membres de la commission d’animation et certains professeurs.
Tout a été coordonné pour axer ces trois semaines sur le cancer en général. Musique, théâtre et des desserts colorés ont été les actions des élèves et du personnel. Mais pas seulement.
Ce mois a tourné autour de trois pôles.
La première semaine, ce fut la participation à la « Joséphine » et le début de la vente de rubans. Vendus à 1 € à la vie scolaire. 288 € ont été récoltés. Les bénéfices ont été envoyés à la Ligue contre le cancer.
La deuxième semaine a eu lieu un relais rose. Qui a rassemblé beaucoup de monde. En guise de soutien, les coureurs étaient habillés de rose. Un peu plus de 170 km ont été parcourus. Et le panneau dédié à Octobre rose à été décoré de rubans.
Pour finir le mois d'octobre, un concert, entrecoupé de prises de paroles de l'option théâtre, a pris place dans l’agora. Martin élève de seconde affirme « avoir beaucoup aimé le concept du concert ». Entremêler la musique avec les interprétations de la classe théâtre « était une idée formidable ». Il félicite vivement les organisateurs et participants pour cette agréable expérience.
Que pouvons-nous retenir de ce mois solidaire ? Que pour les causes qu’on croit justes, les gens se mobilisent. Qu'à travers cet événement tout le monde s'est uni pour porter Octobre rose au plus haut. C'est la première fois que cet événement a lieu au lycée. Merci à tous. Grâce à vous, cette belle opération a eu lieu. Nous espérons que cela se répétera.
Charlélie LAMY, seconde B.
Les Arts plastiques en voyage à Paris
Monet et Mitchell deux peintres pas si différents.
Le mercredi 12 octobre, les élèves des spécialités Art plastiques et quelques autres options se sont rendus à Paris. Ce voyage est une sorte de rituel pour cette spécialité. C'est grâce à Valérie Baudon, professeur d'arts plastiques, que, tous les ans, ils ont cette possibilité. Et pour cause, ce voyage est extrêmement bénéfique pour les élèves, avec au programme musées, expositions, découverte d’artistes et bien d’autres visites.
L'exposition Monet-Mitchell qui se déroule à la Fondation Louis-Vuitton a été très enrichissante, étant en lien avec le programme de terminale. Claude Monet est beaucoup étudié dès la première pour le bac de spécialité artistique.
Une comparaison intéressante
Le fait de pouvoir voir les œuvres de Monet (et de Joan Mitchell), sachant que certaines sont venues de New York, rend l'exposition très intéressante. Et permet de comprendre l'importance de Claude Monet par comparaison avec Mitchell.
Les œuvres de Claude Monet présentées en parallèle de celles de Joan Mitchell, artiste américaine du XXe siècle, mettent en relation deux artistes de périodes différentes, de nationalités différentes, de genres différents, qui, pour autant, par leurs techniques, elles aussi différentes, nous montrent les liens pouvant être créés dans l'art.
Un sentiment déroutant
Ainsi, les paysages peints par les deux artistes se retrouvent par le traitement de la lumière et de la couleur. De plus, le fait de mettre en relation un peintre impressionniste (Monet) avec une représentante de l'expressionnisme abstrait (Mitchell), crée un déroulé intéressant dans l'exposition.
L'évolution de Monet qui, vers la fin de sa vie peignait des toiles de plus en plus abstraites, provoque un sentiment déroutant de comparaison entre ses toiles et celles de Mitchell qui viennent se confondre entre elles.
Cette exposition permet, donc, au visiteur d'observer le travail de Monet d'une manière différente et d'approfondir sa culture artistique par le lien fait avec une artiste d'une autre époque.
Capucine MASSUYEAU, terminale J.

Un séjour enrichissant aux Etats-Unis
Ambre Ollivier, en seconde J, a passé 10 mois en Alabama, au sud-est des Etats-Unis. Elle raconte son expérience là-bas.
Ambre s'est portée volontaire au CEI (Centre d'échanges internationaux), une association qui permet à des jeunes de se rendre à l'étranger pour y découvrir une autre culture.
Aller dans une famille d'accueil américaine et être scolarisée, ce n'est pas si facile. Des règles assez strictes y sont imposées : appeler une fois par semaine ses parents et n'avoir aucun voire très peu de contacts avec ses amies, leur parler ou écrire uniquement en anglais, ce qui peut paraître long et assez compliqué.
Une nouvelle culture
Ce voyage lui a permis de découvrir une nouvelle culture et des sports typiques, comme le football américain, la façon de se dire bonjour ou encore le fait que la classe de troisième commence au lycée. Elle a aussi été confrontée au fait qu'il y ait beaucoup de racisme là-bas : « Par chance, je n'ai pas assisté à des actes racistes, mais il y a du racisme ».
« Tout est plus grand »
Ambre évoque les habitudes de vie, parfois différentes de celles qu'elle connaît : « Tout est deux fois plus grand qu'en France là-bas, les routes, les voitures, les quantités de nourriture et le fait que les aliments bio soient beaucoup plus chers qu'en France ».
Le changement d'heures de cours, sept heures par jour et 30 minutes pour déjeuner, la fin des cours à 15 h et le fait que les jeunes Américains aient moins de vacances qu'en France sont autant de nouvelles habitudes à prendre.
Une expérience inoubliable
Ambre évoque également les différentes fêtes ou concours de son lycée, comme les bals de promotion, les concours de beauté ou les parades. Il y a également les fêtes en famille ou entre amis comme Noël, Thanksgiving (très important aux États Unis), Pâques ou encore le Babyshower, pour fêter la naissance d'un bébé.
Ambre a aussi visité des lieux qui l'ont marquée comme la Floride, la Pennsylvanie ou encore New York.
A la fin de son expérience aux États-Unis, Ambre évoque ses impressions, le fait de retrouver sa famille et ses amies en France après plusieurs mois passés dans un autre pays, mais elle garde toujours contact avec sa famille d’accueil et ses amis américains.
Ce qui lui manque le plus depuis son retour, ce sont les amies et les personnes qui l'ont accueillie dans ce nouveau pays. Lorsqu'on rentre en France, cela peut être déstabilisant mais l'expérience reste inoubliable et très enrichissante.
Enora BOURDIER-HALBOUT, seconde D.
Marco, polyglotte, amoureux de la France
Marco Németh, 17 ans, est un élève slovaque passionné par la France. Il nous partage son expérience dans un nouveau pays et son parcours hors du commun.
Pourquoi la France ?
Pour être honnête, mon voyage s'est fait sur un coup de tête. Je voulais partir à l'étranger il y a quelques années, or les frontières étaient toutes fermées à cause de la crise sanitaire. Cette année, j'ai donc décidé de partir dans le pays que j'ai toujours adoré.
Qu'aimes-tu dans notre pays ?
J'apprécie les gens, je les trouve très avenants et bien plus accueillants que dans d'autres pays. J'adore aussi l'architecture française, la nourriture et la langue. Je pense que le français est une très belle langue, très utile, car elle est fortement utilisée en diplomatie et en politique.
As-tu rencontré des difficultés ici ?
Je n'ai pas forcément eu de difficultés même si le français n'était pas une langue que je pratiquais contrairement à d'autres. Mon niveau était vraiment au plus bas, à part quelques cours sur Internet.
Quelles autres langues pratiques-tu ?
Je parle couramment le slovaque, l'allemand, le russe, le tchèque, l'anglais, le hongrois et je comprends le polonais, le croate et maintenant le français.
On dit que tu as écrit un livre ?
Oui, durant le confinement, j’ai commencé à écrire un livre sur l’Union européenne, un sujet qui me passionne. Le but était d'écrire quelque chose de plutôt facile à lire pour les élèves mais aussi les professeurs de mon pays. En effet, leurs connaissances sur l’Union européenne sont très limitées. Très peu savent ce qu’elle représente. Moins de 10 % des Slovaques votent aux élections européennes.
Je souhaiterais changer cela avec les nouvelles générations. En 2019, j'ai fait partie des campagnes de sensibilisation. J’intervenais dans les écoles pour expliquer le rôle de l’UE. Il faut savoir qu’en Slovaquie quand je posais la question à une classe de quarante élèves : “ Qu’est ce que l’UE”, personne ne savait ce que c’était. Une fois, un élève m’a dit qu’il en avait entendu parler à la télé, mais il était incapable d'en parler lui-même. .
Et tu as été récompensé pour ce livre...
Oui, je n’avais pas pensé que cela prendrait une telle ampleur. On m’a appelé pour me dire que j’étais nominé à ce prix dont je ne connaissais même pas l'existence (le prix du Citoyen européen). J’ai compris que c’était assez prestigieux et, finalement, je l’ai remporté. J’étais vraiment surpris. Face à moi, il y avait des gens très talentueux qui avaient consacré beaucoup de temps et, parfois, toute leur vie à leurs projets.
Après, tout s’est enchaîné très vite, les médias en ont parlé, mon livre est devenu un support d’étude, j’ai même eu l’occasion de le présenter au Président et au Premier ministre.
Lou-Anne MARTINEAU,
première C
et Chloé BRETAUD, première G.
Le regard étonné sur la France de Yu Kioka
Yu Kioka, en seconde A, décrit son expérience scolaire, loin de son pays, le Japon.
Pourquoi avoir voulu effectuer ce séjour ?
Arrivée en France pour la rentrée scolaire, le 2 septembre 2022, Yu Kioka, 17 ans, vit cette aventure pour sortir de sa zone de confort. Se retrouver seule dans un pays étranger lui apprend à s'intégrer.
Au Japon, Yu parle principalement japonais. Toutes ses connaissances, sa famille, ses amis, ses professeurs, l'aident. En France, elle ne peut pas communiquer de cette manière et doit réussir à s'adapter. Elle souhaite prendre ses propres décisions, grâce à cette année à l'étranger. Son expérience peut paraître difficile, mais elle a à coeur d'apprendre la langue française.
Il y a riz et riz
Des habitudes françaises surprenantes
Sur plusieurs aspects, la France et le Japon se différencient. L'alimentation par exemple. Au Japon, le riz est l'ingrédient principal dans tous les repas. Le riz français n'est pas semblable au riz japonais.
Elle était, aussi, surprise par les réunions familiales. Les vacances et les fêtes sont l'occasion pour les Français de se retrouver. Beaucoup de contacts se forment. Elle a pu le constater suite aux dernières vacances d'hiver, où Noël et le Nouvel an se succèdent. Dans son pays, les traditions familiales n'existent pas.
L'école : entre France et Japon
Un lycée français possède davantage de libertés qu'au Japon. Dans une école japonaise, les uniformes sont obligatoires. Les chaussures et les sacs à dos sont aussi identiques pour l'ensemble des élèves. Les accessoires, les manucures ou les percings ne sont pas acceptés. Les règles appliquées au Japon sont plus strictes. Beaucoup d'écoles japonaises sont exclusivement masculines ou féminines. Ce fut compliqué pour elle de s'adapter à un lycée mixte. Elle nous dit ne pas pouvoir comparer les études françaises et japonaises en terme de difficulté.
En France, elle est en classe de seconde, mais elle devrait être en terminale au Japon. Son niveau de français ne lui permet pas de suivre les mêmes cours. Elle souligne que les matières scientifiques sont plus dures au Japon, à l'inverse de la SES et de l'histoire. Au lycée, elle continue d'exercer son français et cite son amie Candice qui lui permet de mieux s'adapter. Au début, plusieurs personnes lui demandaient de s'exprimer en japonais. Aujourd'hui moins. Elle avoue se sentir stressée quand elle doit parler japonais ou français, elle ne sait pas quoi dire.
Retour en juillet
Son retour au Japon
Yu retournera au Japon en juillet 2023 pour préparer l'examen universitaire et étudier au Japon. Elle souhaite pouvoir travailler plus tard dans des organisations internationales. Elle doit connaître deux langues communes. Son anglais étant bon, le français complétera son projet.
Elle retrouvera sa famille dans quelques mois et grâce à sa famille d'acceuil, très gentille, elle est heureuse de son expérience.
Olympe MICHENAUD, première E.
Des élèves du lycée à Boston !
Du 14 au 29 octobre, 24 élèves ont pu participer à un échange scolaire avec un lycée du Massachusetts. Anaëlle Mornet et Yumée Crochet racontent leur voyage.
« Nous avons fait de nombreuses visites comme celle de Boston à bord d’un “Duck Tour”, un véhicule capable d’aller sur l’eau et sur la route. En marchant dans les rues, nous étions tous émerveillés par la grandeur de cette ville ainsi que par l’architecture moderne. C'était magnifique ! Nous avons également visité la ville de Salem réputée pour être la ville des sorcières. Là-bas, de nombreuses personnes étaient déguisées.
Nous avons aussi effectué une visite guidée de Lexington et Concord, ce qui nous a permis de mieux comprendre l'histoire du pays. Ensuite, nous sommes devenus des étudiants américains pendant quelques heures, le temps de la visite de l'université d'Harvard. C’était très impressionnant de voir en vrai cette université si connue !
Durant notre voyage nous avons pu constater que la vie américaine a de nombreuses différences avec la France. Par exemple, les maisons, les voitures et les plats aux Etats-Unis sont tous beaucoup plus grands que ceux en France. Ici tout est démesuré ! D’ailleurs, les repas se font à des horaires très variables et la nourriture est la plupart du temps peu saine. La nourriture est aussi très souvent grasse ou sucrée.
De nombreuses différences
Nous avons aussi remarqué que l’enseignement aux Etats-Unis comporte de nombreuses différences avec l’école en France. Les cours se terminent à 14 h 30 et le temps après les cours est consacré aux activités extra-scolaires. Nous avons, par ailleurs, assisté à un match de football américain. Nous avons tous été surpris par la gentillesse et la générosité des Américains. Ce sont des personnes très agréables et sociables ! Ce voyage nous a permis d’améliorer notre niveau en anglais, de découvrir un nouveau pays et d'enrichir notre culture grâce aux visites. Il nous a aussi permis de faire de nouvelles rencontres et d'emmaganiser des souvenirs qui resteront gravés dans nos mémoires ».
Anaëlle MORNET première D,
Yumée CROCHET première B
et Edith PELLETIER première D.
Être professeure de français aux États-Unis
Suzanne Chenault est professeure de français aux Etats-Unis au sein du Berkeley High School, un lycée avec lequel un échange a été réalisé pour la première fois.
Du 14 au 30 octobre, 25 élèves de terminale anglais euro sont partis durant deux semaines à Berkeley, en Californie, à proximité de San Francisco. Au Berkeley High School, lycée avec lequel est réalisé l’échange, les élèves américains ont le choix entre deux langues : espagnol ou français. Suzanne Chenault est l’une des enseignantes de français. Elle est celle avec qui l'échange a été organisé.
« J’ai vécu sept ans à Paris »
Suzanne Chenault commence l’apprentissage du français en Californie lors de ses études secondaires.
Par la suite, elle vit sept ans à Paris où elle étudie à Sciences Po. C’est avec fierté et nostalgie qu’elle confie avoir effectué des recherches au sein de la Bibliothèque nationale pour sa thèse et qu’elle révèle : « J’aimerais bien un jour y enseigner ».
Avocate internationale
à l’ONU
Avant d’exercer le métier de professeur de français, Suzanne Chenault a d’abord été avocate internationale au sein de l’ONU. Elle a, notamment, pu participer aux tribunaux liés au génocide au Rwanda. Une fois ceux-ci terminés, elle a choisi de rester en Tanzanie plusieurs années supplémentaires avec son fils.
Plus tard, elle est revenue aux Etats-Unis en tant que professeure de français.
« Le désir d'embrasser ce qu'il y a de nouveau »
Concernant l'échange, Suzanne Chenault affirme avoir trouvé merveilleux l’accueil des familles. « C’est grâce à elles que l’échange a été un succès », déclare-t-elle. Elle dresse également un bilan positif du pique-nique et de la fête d’Halloween réalisés respectivement le premier jour ainsi que la veille du retour : « C’était l'occasion pour nous de nous rencontrer, de faire connaissance ».
Elle affirme vouloir proposer plus d’activités les années suivantes entre Américains et Français. Afin de permettre la bonne continuation de cet échange, Suzanne Chenault espère que ses élèves pourront venir en France en juillet prochain.
Lorsqu’ils viendront, elle souhaiterait qu’ils ne se contentent pas d’être des touristes, mais qu’ils soient aussi conscients des enjeux environnementaux. Toutefois, elle ne sait pas encore ce qu’ils feront.
Elle désire que ses élèves soient aussi ouverts que les lycéens français : « Pour que nous puissions vraiment apprécier une autre culture, il faut bien avoir le désir d’embrasser ce qu’il y a de nouveau ».
Cylia PICARD, terminale D.
Julien Moreau nouveau professeur au lycée
Julien Moreau, professeur de SVT (Sciences de la vie et de la terre) tout fraîchement diplômé, enseigne pour la toute première fois dans un lycée. Il évoque son parcours.
Présentez-vous...
Je m’appelle Julien Moreau, j’enseigne depuis un an au lycée Saint-François-d’Assise.
Pour parvenir à être professeur de SVT (Sciences de la vie et de la terre), j‘ai suivi un parcours assez linéaire avec une licence de trois ans en biologie (Sciences de la vie) et une spécialisation en géologie (Sciences de la terre), à l’ICES de La Roche-sur-Yon. Puis, j’ai fait un master à l’IFUCOME (Institut de formation aux métiers de l'enseignement de l'Université catholique de l'Ouest) pendant deux ans, à Angers. Durant mes années d'études supérieures à La Roche-sur-Yon, j’ai réalisé un stage au collège Richelieu.
Pourquoi avoir choisi d'être enseignant en SVT ?
Tout d'abord, l'enseignement m'a toujours intéressé depuis que je suis tout petit. J'étais assez complet à l’école et n’avais pas d’idée précise de métier. Néanmoins, la filière scientifique m’attirait. J’ai donc finalement choisi les Sciences de la vie et de la terre, car c'est une matière large et complète.
De plus, cette matière parle de sujets divers et variés.
Passionné de musique et de moto
Avez-vous des passions extra-scolaires ?
Depuis petit, je fais beaucoup de musique et pas mal de sport, notamment de la moto. C’est un échappatoire pour moi.
Pourquoi le lycée Saint-François-d’Assise ?
Ce n’est pas moi qui ai choisi, j’ai été muté dans ce lycée. Les affectations dans le privé se réalisent selon plusieurs données, principalement géographiques. J’ai eu la chance de tomber sur La Roche-sur-Yon, ma région. C’est donc la première fois que j’enseigne au lycée, je découvre ainsi le programme et mets en route les cours avec tous les niveaux. Et, en vrai, c'est pas mal !
De plus, j’aime enseigner dans cet établissement. Les élèves sont plus disciplinés que dans d’autres endroits, c’est donc plus intéressant. Mais la charge de travail reste plus importante qu’au collège.
Qu'est que ce que vous aimez le plus dans votre travail ?
Ce que je préfère dans le métier de professeur, c'est lorsqu'un élève a un déclic de compréhension et aussi la relation prof-élève qui est plus simple qu'au collège puisque les élèves sont plus matures. Mais, l'un des problèmes, c'est lorsque l'activité proposée ne prend pas auprès des élèves ou bien qu'ils ne comprennent pas le sens de l'activité. J'essaye, donc, de m'adapter.
Laura PROUTEAU
et Maëlys POIREAU, seconde H.
Jean-Marc Enfrein tourne la page du lycée
Le mardi 15 novembre, Jean-Marc Enfrein, responsable de la vie scolaire, nous a quittés à l’occasion de son départ en retraite. Retour sur une carrière bien remplie.
Jean-Marc Enfrein travaillait au lycée depuis 1982. À l’époque, il était surveillant d’internat et d'externat au lycée Saint-Louis technique. Son projet : devenir animateur en milieu scolaire. Son quotidien se partage, alors, entre les surveillances d’études, de cours et du restaurant scolaire, puis la surveillance de 50 internes le soir, soit un quart des internes. Il y avait, à ce moment-là, à peu prês 200 internes pour 400 élèves.
Ensuite, il a eu l'occasion de découvrir divers métiers. En 1988, Jean-Marc Enfrein devient, tout d'abord, animateur de la pastorale, puis vers 1990, responsable de la vie scolaire, un poste qu'il conservera d'ailleurs jusqu'en 2022. Par la suite, de 1991 à 1994, il participera même au lancement de la radio RCF, qui s’appelait à l'époque Parabole Vendée.
Organiser des voyages en Irlande, en Roumanie et en Angleterre, ainsi que des salons de l’automobile, des classes vertes et bien d’autres sorties, Jean-Marc Enfrein n'en garde que de bons souvenirs ! Tous ces moments de partage non seulement avec les enseignants, mais aussi avec les élèves l'ont beaucoup marqué. Pour lui, « l’école n’est pas un lieu d’enseignement, mais un lieu d’accompagnement ».
Les élèves ont changé
Pendant toutes ces années, les élèves ainsi que le lycée ont énormément évolué. Est-ce que les élèves d’aujourd’hui sont les mêmes qu’autrefois ? Jean-Marc Enfrein aurait tendance à répondre non à cette question : « Aujourd’hui, les élèves ne sont plus vraiment les mêmes : le langage des jeunes, le respect envers les autres, l’autonomie, la curiosité et la communication », sont les principaux changements qu’a repérés Jean-Marc Enfrein. Il explique même que de 1982 à 1986, les élèves du lycée ne pouvaient pas téléphoner à leurs parents ou recevoir un coup de fil sans l’autorisation du responsable de la vie scolaire. Il y a, alors, eu de très grandes discussions sur l’installation d’une cabine téléphonique au sein du lycée. Ce ne sont donc pas uniquement les élèves qui ont changé, le lycée aussi !
La cérémonie de départ a été pour lui une véritable surprise. Pendant que Bertrand Potier, directeur du lycée, le retenait dans son bureau en utilisant divers prétextes, les préparatifs se faisaient loin de ses yeux. Puis, les trompes de chasse retentirent et les festivités débutérent. Tout le lycée s'est rassemblé pour entendre son discours, puis manger de bonnes sucreries. Pourtant, Jean-Marc Enfrein n’était à ce moment-là pas encore à la retraite. La date officielle de sa retraite était le 1er janvier 2023.
Edith PELLETIER, première D.


Simone Veil : Le voyage du siècle
Ce film d'Olivier Dahan, sorti à l'automne 2022, nous fait vivre un super moment très riche en émotions. Ce film retrace la vie de Simone Veil, incarnée par Elsa Zylberstein, du camp d'Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale à sa carrière de ministre de la Santé dans les années 1970. Grâce à une détermination hors du commun, elle a su vaincre le patriarcat pour défendre les droits des femmes.
Maelys POIREAU, seconde H.
Opéra : La Flûte enchantée
Dans le cadre de leur séjour à Paris en octobre 2022, les élèves d’option musique de terminale ont assisté au célèbre opéra de Mozart, “La Flûte enchantée”. Il fut son dernier opéra, composé à Vienne en 1791.
La Flûte enchantée met en scène l’histoire fantastique de Tamino, un prince voulant délivrer Pamina enlevée à sa mère, la Reine de la Nuit.
Ce spectacle a été pour certains l’occasion de découvrir ce qu’est l’opéra.
Ludivine GALAND, terminale C.
Livre : La Bibliothèque de Minuit
La Bibliothèque de Minuit est un roman fantastique de Matt Haig, publié en Angleterre par Canon Gate Books le 13 août 2020.
Ce livre changera votre manière de voir la vie
Nora est une femme rongée par les regrets. Elle a l'impression de ne compter pour personne, de n'avoir pas réussi à réaliser ce qui lui tenait à cœur plus jeune et exprime une profonde solitude.
Ne trouvant plus de sens à sa vie, elle se donne la mort.
Un livre, une vie
Nora atterrit alors dans une bibliothèque gigantesque où chaque livre correspond à une vie qu’elle aurait pu vivre si elle avait fait des choix différents.
Petit à petit, Nora va reprendre goût à la vie. Peu à peu, elle découvrira qu'une vie n'a pas besoin d'être parfaite pour être vécue.
10 épisodes sur la BBC
Vous ne pourrez que vous attacher à cette femme perdue à la recherche d’un sens à son existence.
NB. Il a par la suite été abrégé et diffusé en 10 épisodes sur la BBC Radio 4 en décembre 2020.
Cylia PICARD, terminale D.
Film : Avatar, la voie de l'eau
Avatar, la voie de l’eau, permet de se plonger dans un univers de science-fiction avec des effets spéciaux magnifiquement réalisés et des images de qualité qui permettent de revoir l’univers d’Avatar et de faire passer un message écologique et pacifiste. On retrouve Jake Sully et Neytiri mais aussi de nouveaux personnages. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où ils sont contraints de quitter leur habitat et doivent explorer des lieux nouveaux de Pandora. De plus, une ancienne menace réapparaît et va mettre en danger leur monde et leur vie…
Enora BOURDIER, seconde D.
Art To Play, un rendez-vous à cocher
Au parc des expositions de Nantes les passionnés se retrouvent.
Art To Play,
qu'est-ce que c'est ?
Les 19 et 20 novembre 2022, le salon de la pop culture, des jeux vidéo et du manga a ouvert ses portes au parc des expositions de Nantes. Comme chaque année, cette convention accueille des milliers de personnes qui ont pris leur billet pour rencontrer fans et célébrités. Une manière d'échanger sur une passion commune dans un esprit d'entente et d'amusement. Les différents univers qui entrent en contact nous offrent une expérience incroyable.
Les activités
Les plus courageux s'autorisent même à enfiler un cosplay, acheté ou confectionné à la main. Ces cosplayers, amateurs et professionnels, ont pu déambuler dans des halls aux effigies du manga et du jeu. Assister à des concerts et à des interviews est aussi possible, dans une salle dédiée. Des personnalités (acteurs, youtubers...) signent des autographes aux fans. Quiz, blind test et karaoké au rendez-vous, testent les joueurs sur leurs univers préférés, passant de One Piece à Game of Thrones. Il est difficile de ne pas vouloir revoir encore et encore les stands pour découvrir toujours de nouveaux objets, animations ou personnes. Cela peut passer par l'achat d'une épée à celui d'un dessin.
Les Grands Prix
La France gagnante
En 2022, le concours de dessin sur le thème " brillant" a comptabilisé plus de 38 000 votes, et présente les dessinateurs, pour la plupart, dans les salles. Le concours de Cosplay international, lui, a invité l'Autriche, l'Italie, le Canada et bien d'autres encore à l'événement. Les mises en scènes sublimes et les cosplay faits main, ont été notés par un jury de professionnels. La France est la grande gagnante de cette dernière saison.
Rencontrer des personnes fans ne peut être que passionnant. Si cette expérience vous tente, achetez vos billets et profitez de cet événement l'année prochaine.
Olympe MICHENAUD, première E.

