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Emma, des plaines de l'Iowa aux bords de mer
Emma Milbrodt, passe son année scolaire à Saint-François-d'Assise. Elle est arrivée de l'Iowa, aux Etats-Unis, pays de vastes plaines. C'est en Vendée qu'elle a vu la mer pour la première fois.
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Clarisse amoureuse de la Chine jusqu'à y vivre
Clarisse Le Guernic, ici avec sa prof de chinois, Pascale Bodin, est littéralement tombée amoureuse de la Chine. Non seulement, elle en a étudié la langue, mais elle y vit.
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Ambre, la course en tête sur la formule Campus
Ambre Tichanne, en classe de première, a une passion qui la démange, la course automobile. Au volant de la formule Campus SFDA, elle aligne les trophées avec Noé Laidet, son co-pilote.
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Agnès Braconnier pilote désormais la vie scolaire
Agnès Braconnier dirige désormais la vie scolaire. A la tête d'une équipe forte de 15 personnes, elle organise le quotidien des 1 900 élèves du lycée, entre activités, gestion de l'internat...et l'imprévu.
Julien compose pour Hollywood
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N° 46 - Mai 2023 | www.stfrancoislaroche.fr |
Agnès Braconnier pilote de la vie scolaire
La remplaçante de Jean-Marc Enfrein est déjà bien intégrée au sein du lycée.
Présentez-vous ?
Je m’appelle Agnès Braconnier. Cela fait cinq mois que je suis responsable de la vie scolaire au lycée Saint-François-d’Assise.
Que faites vous en tant que responsable de vie scolaire ?
Dans un premier temps, je travaille avec une équipe de quinze personnes avec laquelle je dirige la gestion des jeunes en dehors de leur temps de travail. On organise des activités qui peuvent, par exemple, être mises en place sur la pause méridienne. Mais aussi le côté absentéisme, le suivi des cours, les études, le self et la gestion de l'internat. Mon équipe et moi même nous gérons tous les niveaux confondus du lycée soit les 1 900 élèves de Saint-François.
Dans quel établissement étiez-vous avant de venir à Saint-François ?
Auparavant, j’étais à L’Urma (Université régionale des métiers et de l’artisanat) anciennement l’Esfora qui se trouve en face de la clinique Saint-Charles. J'y ai travaillé pendant quinze années de ma vie professionnelle. A l’Urma, qui est une chambre des métiers, sur les 1 800 jeunes inscrits seulement 600 étaient effectivement présents en raison de l’alternance. Mon changement de lycée est venu par l’envie de voir d’autres profils de jeunes, ayant l’impression d’avoir fait le tour de mon métier au sein de l’Urma. C’est un renouveau pour moi.
Retrouver les valeurs de l'enseignement catholique
Quelle formation avez-vous faite pour devenir responsable de vie scolaire ?
C’est un cursus basique, j’ai fait un master de responsable en vie scolaire.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir à Saint-Francois-d'Assise ?
Les valeurs de l'enseignement catholique m'ont toujours tenu très à coeur. C'est pourquoi j'ai voulu revenir dans le privé. Puisque avant d'arriver à l'Urma, je travaillais à Saint-Louis qui était, lui aussi, un établissement privé catholique.
Vous ne regrettez pas d'avoir changé d'établisement ?
Non, en aucun cas. Tout d'abord ce lycée a un mode de fonctionnement totalement différent de celui de l'Urma, ce qui me plaît énormément. De plus, ma nouvelle équipe est super à manager et les profils des jeunes sont complétement différents de ceux que j'ai rencontrés dans mon ancien établissement.
Pourquoi avoir voulu revenir dans un établissement privé ?
Les valeurs de l’enseignement catholique me tiennent beaucoup à cœur notamment celle où le jeune est placé au centre des préoccupations. Je trouve que le lycée Saint-Francois offre un super accompagnement que ce soit au niveau de l’orientation ou du suivi des élèves tout au long de leur scolarité.
Maëlys POIREAU
et Laura PROUTEAU,
seconde H.

Ancien du lycée, journaliste plein de projets
Théo Quintard est un ancien élève du lycée. Depuis quatre ans, il évolue au sein de la rédaction d'Ouest France. Retour sur son parcours, sur ses projets.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de te diriger vers le journalisme ?
Au lycée, je me projetais déjà dans le journalisme. J’aimais le sport, j’aimais écrire. Alors, cela m’est apparu comme une évidence. En première et en terminale, je faisais partie du Journal du lycée. Cela a été une bonne expérience. Sur le temps du midi, j'écrivais des articles pour le site BeBasket.
Quel a été ton parcours ?
Après le lycée, je suis parti en double licence d’histoire et de droit à l’université d’Angers. Je souhaitais acquérir une solide culture générale. Par la suite, j’ai passé des concours pour entrer dans des écoles de journalisme. J’ai été accepté à l’IUT de Lannion, l'une des 14 écoles de journalisme reconnues en France. J’effectue mon cursus en alternance, c’est-à-dire que je suis à la fois à l’IUT et, en même temps, je travaille à Ouest France.
Que fais-tu à Ouest France ?
J’ai débuté au sein de Ouest France en tant que correspondant local de presse. Je réalisais des comptes-rendus de matchs. Maintenant, je suis secrétaire de rédaction. Je suis chargé de mettre en page les articles, de les réécrire au besoin, c’est-à-dire de tout coordonner. Ce n’est pas le côté du métier que je préfère, mais cela me permet d'avoir une autre corde à mon arc.
Un conseil pour les lycéens qui sont intéressés par le journalisme ?
Le journalisme est un métier passion. L’équilibre vie professionnelle et vie personnelle est difficile à trouver. Afin d’être journaliste, il est nécessaire d’aimer les gens, d’être curieux, de suivre l’actualité. Les écoles permettent d’avoir un diplôme. Toutefois écrire, aller sur le terrain reste la meilleure école selon moi.
Comptes-tu rester à Ouest France ?
C'est très formateur de travailler à Ouest France du fait des nombreuses contraintes. Cependant, j’y ai passé quatre ans et j’aimerais découvrir d’autres modes de fonctionnement.
Durant ma double licence, je devais partir à l’étranger, mais je n’ai pas pu en raison du Covid 19. J'aimerais concilier projet personnel et professionnel. C’est pourquoi je compte partir un an aux Etats-Unis. Je vais suivre Victor Wembanyama, un jeune joueur français de basket qui est classé premier à la Draft de la NBA. Il a un grand potentiel. J’aimerais vendre des articles sur lui à des journaux français et écrire un livre sur sa première année à la NBA. Le projet n’est pas encore totalement défini : nous ne savons pas encore s’il ira à Houston, Orlando, Antonio ou Detroit. De plus, je ne me vois malheureusement pas être journaliste durant toute ma vie.
Cylia PICARD, terminale D.
Julien, de Saint-François à Hollywood !
Julien Moulineau, ancien élève de Saint-François-d’Assise nous raconte son métier de producteur de musique, son parcours et sa vie aux États-Unis.
Vu de l’extérieur, le métier de Julien Moulineau peut paraître grandiose : producteur de musique. Certains jours, il travaille avec des tonnes de célébrités comme Selena Gomez, Camila Cabello et bien d’autres. D’autres jours, il assiste à des évènements reconnus tels The Voice ou America’s Got Talent. Pourtant, Hollywood, son lieu de travail, n’est pas seulement un monde pailleté. Julien l’a tout de suite compris : Hollywood, c’est un monde dans lequel on peut faire une super carrière, mais c’est aussi un monde dans lequel on peut se perdre.
Dans l'univers de la musique et du cinéma, il ne suffit pas d’être bon. Pour faire carrière, il faut être « le meilleur des meilleurs ». Travailler dans cette industrie demande du courage, mais aussi de la détermination.
C’est depuis qu’il est enfant que Julien adore la musique : « J’ai toujours baigné dans la musique ». Sa famille entière pratique un instrument et Julien fait lui aussi du piano et du violon. Après avoir rejoint un orchestre pour faire du violon, Julien veut devenir... violoniste. Cependant, à l’arrivée de Parcoursup, Julien prend peur et doute de son choix : « Je me suis dit, est-ce que c’est vraiment ce que je veux faire ? ».
Julien, qui aime aussi la composition et apprécie énormément la musique de films, se voit finalement travailler dans un métier dans lequel il peut mélanger le cinéma et la musique. Il décide alors d'intégrer l’ISTS, une école supérieure formant aux métiers du cinéma et de l'audiovisuel. Après avoir effectué un baccalauréat littéraire et trente heures de conservatoire par semaine, Julien parvient à intégrer l'école de ses rêves.
« J’avais toujours rêvé d’aller aux États-Unis, la France, c’était pas vraiment pour moi ». Pour aller aux États-Unis, ce n'est pas toujours facile. Il faut non seulement de l’argent, mais aussi un visa. Julien attendra, alors, la fin de sa licence à l'ISTS pour partir aux États-Unis. Il fera, d’abord, un premier voyage à New York pour travailler avec le Manhattan Beach Recording, avant d’arriver à Los Angeles, un an plus tard, pour devenir producteur de musique.
Si Julien pouvait, aujourd’hui, donner un conseil aux jeunes qui s’apprêtent à faire leurs choix d’études supérieures, ce serait de ne pas écouter les remarques négatives que notre entourage peut nous faire : « Il faut vraiment aller jusqu’au bout de notre projet et ne pas baisser les bras ». Être bien accompagné et être soutenu par notre entourage est absolument indispensable pour avoir confiance en son projet. Ce qui est véritablement important dans son choix de métier, c’est de « faire quelque chose qui te fera vibrer, qui te donnera envie de te lever le matin ».
Edith PELLETIER, première D.
A Auschwitz, se souvenir de la Shoah
Du 2 au 4 mars 2023, seize élèves en classe de terminale se sont rendus à Auschwitz dans le cadre du projet Histoire et Mémoire de la Shoah en Vendée.
Pascal Philip
à l'origine de ce projet
Pascal Philip, professeur d'histoire-géographie, a eu l'idée de ce projet après être allé en Pologne avec le Mémorial de la Shoah, l'été dernier. Il s'est dit que ce serait intéressant de proposer la visite d'Auschwitz à des élèves de terminale.
Ecrire le récit de la déportation juive en Vendée
A travers ce projet, Pascal Philip et les seize élèves qui constituent le groupe se font un devoir de mémoire afin de ne pas oublier ces évènements tragiques.
Ils aimeraient écrire un récit de la déportation juive vendéenne à travers un personnage fictif. Celui-ci rencontrerait des déportés vendéens ayant réellement existé et raconterait leur histoire. Dans ce but, ils se sont rendus aux archives départementales afin d'étudier le sort des Juifs de La Roche-sur-Yon, ont visionné un documentaire. Les élèves ont ainsi appris que parmi les déportés juifs vendéens, un seul est rentré.
Ils ont même pu faire venir une exposition prêtée par l’Office national des anciens combattants sur le thème de la Shoah. Les élèves ont organisé quelques visites pour d’autres classes afin d’évoquer en même temps leur projet.
Se rendre sur les lieux de mémoire
Les élèves travaillant sur ce projet se sont rendus en Pologne du 2 au 4 mars. Ils ont pu voir le ghetto de Cracovie et visiter le camp d’Auschwitz-Birkenau.
Ils ont trouvé la visite intéressante et n'en sont pas sortis indemnes : « On a vu des choses que je pense, on ne va pas oublier », affirme Clémence Giraudet. Ils ont pu ressentir la pression des lieux, notamment dans la partie Birkenau avec les ruines des chambres à gaz. « On est parfois gênés de respirer », avoue Mathis Gandrillon. Les jeunes ont déploré la forte affluence de touristes sur les lieux, ce qui empêchait de profiter de la visite et de respecter ce lieu de mémoire.
Cylia PICARD, terminale D.
De Villiers, son message à la jeunesse
Lundi 6 février, le général Pierre de Villiers s’est adressé à des élèves de première et de terminale dans le cadre d’une conférence. Entretien.
Est-ce difficile de se détacher de la fonction de chef d'Etat Major des armées et de ses responsabilités quand on est habitué à être au cœur de l'action ?
Non, j'ai tendance à aller de l'avant. Je suis d'une nature plutôt optimiste. Donc, rapidement, je me suis investi dans divers horizons, j'ai choisi de m'engager auprès de la jeunesse. J'ai une conférence presque toutes les semaines, j'aime aller à la rencontre des jeunes.
Vous avez écrit un livre dans lequel vous vous adressez à la jeunesse, que lui dites-vous ?
Je souhaite lui dire qu’elle est l’avenir de la France. La France sera ce qu’elle voudra qu’elle soit. Notre jeunesse est belle et elle a envie de s'engager. Je crois en elle, j'ai énormément travaillé auprès des jeunes. Dans l’armée, plus de 50 % des soldats ont moins de trente ans. Je pense qu’il est donc important d’entretenir l’espoir dans leurs regards.
Comprenez-vous qu’il puisse y avoir une forme de défaitisme chez les jeunes aujourd'hui, notamment face aux problèmes environnementaux auxquels ils sont et seront confrontés ?
Je vois que les jeunes sont soucieux et préoccupés par ces questions. Aujourd’hui, il est difficile d’être jeune et, en même temps, de devoir faire face à la crise environnementale. Néanmoins, chaque époque à ses propres difficultés. Certaines générations ont connu la guerre. De plus, la nouvelle génération est consciente des problèmes environnementaux. Alors, je pense qu’elle sera plus à même de les résoudre.
Dans le contexte de la guerre en Ukraine, pensez-vous que la France fournit assez d’armes ?
Je pense que la France est dans son rôle lorsqu’elle livre des armements à l’Ukraine, à une condition, c’est qu’il y ait une stratégie de paix derrière. Il faut que l’on fasse pression sur Poutine qui ne comprend que le rapport de force. Or, je suis gêné de voir qu’il n’y a pas de réflexion sur une structure de sécurité européenne une fois que la guerre sera passée. Pour moi, le seul état durable est la paix.
Y’a-t-il un risque que la Russie nous considère comme pays co-belligérant ?
La situation en Ukraine est délicate. Il ne faut pas oublier qu'il y a un agressé et un agresseur. L’agresseur Vladimir Poutine et l'agressé le peuple ukrainien. Ce qui me préoccupe depuis plus d’un an, c'est l'escalade de la tension. Puisque chaque jour un cap de violence est franchi. Je souhaite savoir quand la diplomatie l’emportera sur la guerre et à quel moment des négociations pour la paix seront abordées. Il faut, donc, dompter cette escalade avant d’atteindre un point de non retour.
Lou-Anne MARTINEAU, première C et Chloé BRETAUD, première G.
Clarisse, amoureuse éperdue de la Chine
Clarisse Le Guernic, ancienne élève de Saint-François-d’Assise, a non seulement appris le chinois. Mais, elle a choisi de travailler en Chine, à Shangai précisément.
Clarisse Le Guernic est une ancienne élève de Saint-François-d’Assise. Elle a découvert le chinois au collège et fascinée par la langue, elle en a poursui l’apprentissage au lycée avec Pascale Bodin comme professeur. Durant un voyage scolaire en Chine, Clarisse est tombée amoureuse de cette langue, mais surtout de la culture si riche qu’offre la Chine.
Retour sur son parcours. A l’université, Clarisse fait une licence de mandarin traditionnel afin d’en apprendre encore plus sur la langue. Grâce à ses études, elle parvient à obtenir un visa pour voyager en Chine. Elle part, donc, à nouveau, à la découverte de la Chine et se retrouve ainsi à se promener dans d’immenses villes comme Shanghai, Pékin et bien d’autres, mais découvre aussi de magnifiques provinces cachées où vivent des minorités.
Clarisse rencontre de nombreuses personnes et se fait plusieurs amis qui l’aideront à améliorer son chinois. C’est grâce à ces expériences que Clarisse découvre sa passion pour les voyages et le tourisme. À présent, Clarisse est sûre d’elle : elle veut faire du tourisme son métier. Pour finir ses études, elle a été obligée de revenir en France, mais le retour a été très difficile pour elle. La Chine lui manquait et elle voulait à tout prix trouver un moyen de retourner dans ce pays qu’elle aime tant. Elle parvient alors à obtenir un visa de travail et travaille dans une entreprise de tourisme à vélo, à Shanghai. Tout se passe ainsi pour le mieux et elle devient même gérante de l’entreprise. Tout ça avant le Covid-19.
Sa propre entreprise
À cause du Covid, plus aucun touriste ne vient à Shanghai. Or, si l’entreprise de Clarisse fait faillite, celle-ci ne peut plus obtenir de visa de travail pour rester en Chine. C’est alors que Clarisse crée Arcade, une entreprise de tourisme local qui permet aux habitants de Shanghai de découvrir de nombreux lieux secrets dont ils ne connaissent pas l'existence. Mais, de nouveau, Clarisse connaît la crainte, puisque la Chine ordonne un confinement, qui oblige son entreprise à fermer.
Clarisse, en très bonne santé et voulant se sentir utile, devient alors bénévole pour aider les habitants de son quartier à se tester et à obtenir de la nourriture lors de cette période difficile. Heureusement pour elle, son entreprise repart à nouveau lorsque le confinement prend fin. Aujourd’hui, Clarisse vit alors son rêve et réussit à faire ce qu’elle aime, dans le pays qu’elle aime.
Il y a quelques semaines, Clarisse est revenue en France pendant quelques jours afin de rendre visite à sa famille et ses amis qu’elle n’avait pas revus depuis de nombreuses années. Mais son horizon est ailleurs.
Edith PELLETIER, première D
Lou-Anne MARTINEAU,
première C
De l'Iowa à la Vendée, le regard d'Emma
Venue des Etats-Unis, Emma Milbrodt revient sur ce qui la marque déjà en France.
Quelles sont les choses qui t'ont marquée ici ?
J’habite à Arkon, dans l’Iowa, c’est une toute petite ville dans les terres. À La Roche-sur-Yon, il y a plus d’habitants, c’est une ville plus grande. Il y a aussi beaucoup plus de moyens de transport, et j'ai remarqué que les magasins, les immeubles et les maisons, ont une architecture différente.
J'ai pu visiter plusieurs endroits, comme Angers, Bordeaux, Les Sables-d'Olonne et Noirmoutier-en-l'Île. J'ai aimé les rues piétonnes, il n'y en a pas vraiment là où j'habite. C'est plus tranquille, il y a moins de bruit. J'ai beaucoup aimé Angers et Les Sables-d'Olonne.
J'ai pu goûter aux baguettes, aux viennoiseries, au fromage... J'aime tout ça, et c'est très différent de mes habitudes alimentaires ; il y a une faible variété de fromages chez moi.Quelles sont les différences avec ton école d’origine ?
Chez moi, nous avons le même emploi du temps tous les jours et nous avons moins de pauses. Ici, les élèves ont plus de temps pour se reposer, faire leurs devoirs ou passer du temps entre eux.
Il y a également des différences concernant la restauration. Les élèves, ici, ont plus de choix pour leur repas et la nourriture, même à la maison, et la nourriture est plus saine à mon avis.
Enfin, j’ai le sentiment que les élèves français prennent l’école plus au sérieux. Les grands examens, comme le bac, sont très différents et plus complexes que les nôtres, mais aussi plus longs.
« J'ai vu la mer pour la première fois ici »
Pour quelles raisons as-tu choisi la France comme destination d'échange ?
J’ai choisi d’étudier le français quand j’avais 13 ans. C’est la seule langue étrangère que j’ai apprise, et je voulais faire un échange pour découvrir la culture française. J’ai pu voir la mer pour la première fois ici ! Je suis passée par l'organisme d'échanges Nacel, et je reste en France jusqu'au 24 juin.
Quelles sont les spécialités que tu étudies à Saint-François-d'Assise ?
Étant en terminale, j'ai deux spécialités qui sont littérature, langue et culture étrangère (LLCE anglais) et musique. J’aime la spécialité musique, car je peux pratiquer les instruments dont je joue : le piano, le violon et la batterie.
Les cours d’anglais sont évidemment très simples pour moi, j’aurais aimé avoir plus de cours en français. Malgré tout, j’ai du temps pour améliorer mon français par moi-même.
J'arrive plutôt bien à suivre les cours du tronc commun.
Ludivine GALAND, terminale C.
La pole dance, loin des clichés sexistes
Adèle Tesson pratique cette danse depuis un an. Elle dresse le portrait de son activité.
Souvent victime de préjugés sexistes, la pole dance s’impose aujourd’hui comme une discipline largement pratiquée, un moyen de s’émanciper, et de rejeter les nombreuses injonctions qui entourent le corps des femmes. Adèle décrit, d’abord, un environnement fédérateur, loin des clichés et du body shaming alimentés par le male gaze : « Il y a une atmosphère vraiment body-positive. Toutes les morphologies sont acceptées et valorisées. Par ailleurs, on retrouve différents âges. Dans mon cours de débutantes, nous sommes âgées de 16 à 40 ans ».
La pole dance apparaît comme un véritable moyen de s’approprier son corps, de le revendiquer, de s’exprimer : « Tu prends beaucoup plus confiance en toi, tu te vois faire des choses artistiques, tu t’assouplis et prends du muscle. J'ai remarqué que mon regard sur moi même et le rapport à mon corps avaient complétement changé ». Interrogée sur l’hypersexualisation de ce sport, elle la déplore : « C’est assez amusant de voir que ces clichés découlent d’une non-connaissance de ce sport. En réalité, si on porte des vêtements si découverts, c’est que l’on ne peut pas adhérer à la barre sans la peau, la barre étant la principale surface de contact ».
Vraiment beau
Elle revient ensuite sur les stéréotypes, bien ancrés dans les esprits : « Je pense que le stéréotype de base, celui que j'ai le plus entendu, c’est que c’est du strip-tease alors que c’est juste de la danse. Personnellement, je n’écoute pas trop les critiques. Qu’ils restent dans leur délire ». Adèle retrace ensuite son parcours : de son choix à la discipline en elle même : « Je pratique la pole dance depuis un an maintenant, en club, et une fois par semaine. En réalité, ça fait trois ans que je voulais en faire mais je ne pouvais pas pour des raisons géographiques. J'ai eu envie d’en faire en tombant sur des vidéos sur les réseaux-sociaux. J’ai trouvé ça vraiment beau, j'ai adoré le côté plus artistique, et le fait que, comme dans toute danse, il y a un véritable lien avec la musique qui joue un rôle essentiel, celui de véhiculer des émotions. C’est une discipline très artistique, mais il ne faut pas oublier que c’est un sport, donc l'échauffement, les étirements, les bleus et les courbatures ça va avec ».
On comprend rapidement que la pole dance est le parfait exemple de la sororité qui doit exister entre les femmes, un moment où la solidarité, l’entraide et l’acceptation de soi sont placés au cœur. Finalement, la pole dance s’impose comme une ode à ce qui résulte de chaque corps, de la féminité, peut-être, mais pour tout le monde.
Chloé BRETAUD, première G
et Lou-Anne MARTINEAU, première C.
Seul lycée de Vendée à former au drone
Depuis cette année, les lycéens ont accès à une formation du BIND, le Brevet d'initiation aux métiers du drone.
Cette année, après le Brevet d'initiation aéronautique créé il y a 10 ans, le rectorat des Pays de la Loire a décidé qu'il serait possible d'accéder au BIND. Le lycée Saint-François-d'Assise est le seul lycée en Vendée où l'on propose cette formation. Elle est animée par Lionel Berland, Jean-Paul Bourdin, Jean-Claude Belliard et Dominik Fauchard, tous professeurs.
Cela se passe tous les vendredis, entre 13 h et 14 h. La formation est ouverte à tout le monde, pour chaque niveau, général, technologique ou professionnel. Cette année, sept élèves y participent.
Un projet de club
« La formation dure une année, étalée normalement sur vingt-six heures. Mais, le lycée a décidé d'en rajouter trois, pour plus de technique, sur deux jours en visioconférence pendant les vacances de février », précise Dominik Fauchard. Il y a six thèmes : l'histoire des drones, la réglementation et la sécurité, le principe du vol, l’étude des drones volants, la météorologie pour les conditions de vol et l'application des drones. A la fin de la formation, en mai, les élèves doivent répondre à 50 questions : « Pour y participer, il faut juste être motivé et essayer de ne pas abandonner en cours », explique un des sept élèves participant à la formation.
Cette formation est valorisante pour Parcoursup. Elle est de plus en plus utilisée dans les métiers comme pompier ou agriculteur. Ce système est en vogue, car il coûte beaucoup moins cher que les hélicoptères.
Un nouveau projet est en cours, un club où l'on pratiquerait le pilotage de drone, dont Stevan Garon, un élève, serait responsable. Les élèves qui auront fait la formation pourront animer ce club afin de transmettre leur expérience à tous ceux désireux d'y participer. Il y aurait des animations, des constructions et des vols de drones.
Enora BOURDIER-HALBOUT,
seconde D.
Ambre « au volant » de toute une équipe
À bord de la formule campus SFDA, Ambre Tichanne, élève de première motivée, remporte des titres. Pas que pour elle.
Ambre Tichanne, élève de première générale au lycée Saint-François-d’Assise, participe à différentes rencontres et compétitions au volant de la formule campus SFDA.
Au slalom de la Ferté-Bernard ou encore sur le circuit Maison Blanche du Mans, Ambre prend énormément de plaisir lorsqu’elle pilote.
Ce qu'elle aime, la vitesseEn début d’année scolaire, elle s'est lancée avec énergie dans cette activité, qui la passionne avant tout. Ce qu’elle aime le plus lorsqu’elle conduit « c’est la vitesse ».
Elle n’est pas seule à piloter la monoplace, elle partage le volant avec Noé Laidet, élève aussi du lycée SFDA, également un grand passionné.Sur chaque circuit, les pilotes sont accompagnés par une équipe complète qui les pousse vers la victoire : « Gagner, c’est plaisant mais le plus motivant, c’est l’esprit et la cohésion d’équipe raconte-t-elle. On ne conduit pas que pour nous mais aussi pour ceux qui font que cette aventure existe comme les mécaniciens, les sponsors ou encore les professeurs ! ».
Ambre a remporté des prix notamment grâce à sa vitesse en course.
Cette activité, pleine d’investissement, la fait réfléchir sur les études qu'elle envisage de faire par la suite.
Ambre aimerait pouvoir continuer le plus longtemps possible, car c'est une activité qu'elle estime très enrichissante et qui la motive au quotidien.
Rendez-vous à Plouay
Prochain rendez-vous pour Ambre Tichanne, Noé Laidet et toute leur équipe, le slalom de Plouay les 29 et 30 avril prochains.
Eglantine FOUCHIER, première J.

Laurent Pontoizeau met le ciné en musique
Le professeur de Saint-François s'est découvert une passion : le ciné-concert.
En quoi consiste un ciné-concert ?
Un ciné-concert, c'est quand on joue de la musique en live sur un film de cinéma, la plupart du temps sur un film muet, donc datant d'avant 1930.
Depuis quand animez-vous des ciné-concerts ?
J'ai commencé à prendre des cours de musique à l'âge de huit ans, mais j'ai découvert les ciné-concerts en emmenant mes élèves y assister. J'en ai vu un avec un musicien qui jouait du piano et un autre avec une guitare éléctrique et une boîte à rythmes sur un film et j'ai trouvé ça génial ! Je me suis dit que ça devait être intéressant en tant que musicien d'essayer ça.
De quels instruments jouez-vous ?
Je joue du piano, du ukulélé, des petites percussions et avec un looper ou une boîte à rythmes en français. C'est un petit appareil qui permet de répéter des sons en boucle.
Sur des films de Charlie Chaplin
Quelle a été votre première expérience ?
Un festival à La Roche-sur-Yon recherchait une personne capable d'accompagner un film en ciné-concert. On m'a demandé si je connaissais quelqu'un. J'ai dit que je pouvais le faire.
Où avez-vous joué et sur quel genre de films ?
J'ai joué sur plusieurs festivals en Vendée comme le festival de La Roche-sur-Yon, à Fontenay-le-Comte, à Olonne-sur-Mer. Je joue aussi en Loire-Atlantique, à Paris, à Marseille et, récemment, en mars, à Angoulême à la cité de la BD. Je joue sur des films de Charlie Chaplin, Laurel et Hardy ainsi que Buster Keaton, donc des films muets et des films pour enfants également.
Avec mon fils
Avez-vous des partenaires avec qui vous jouez régulièrement ?
Je joue essentiellement seul pour la plupart des films, mais il m'arrive de jouer avec d'autres musiciens comme mon fils, Martin, ainsi que Brice Vinet qui est guitariste. Tous les trois, nous jouons sur Nosferatu, le premier film d'horreur de l'histoire du cinéma.
Charlélie LAMY, seconde B.

A 15 ans, le volley est leur sport fétiche
Paolo Barreau et Hugo Join ont participé au tournoi UGSEL. Avec succès.
Présentez-vous ?
P.B.: Je m'appelle Paolo Barreau, j’ai 15 ans et suis en classe de seconde K. Cela fait trois ans que je fais du volley en club à La-Roche-sur-Yon avec l’équipe de pré-national et avec les M18 en championnat régional élite.
H.J.: Moi, c’est Hugo Join, je suis en seconde G, j'ai 15 ans. Je joue depuis six ans au volley en régional et avec les M18.
Pourquoi avoir voulu participer au tournoi UGSEL ?
P.B.: Nous avons vu que l’association sportive proposait un tournoi à six équipes UGSEL. Nous nous sommes donc décidés à concourir avec des premières du lycée. On a était pris dans l’équipe une après les premiers entraînements. Pour accéder au régional, notre équipe a dû passer quatre tours et nous avons finalement fini premiers avec zéro défaite au compteur.
Vous connaissiez vous d'avant le lycée ?
P.B.: Oui, on se connait depuis que l'on a commencé le volley, c'est à dire depuis trois ans.
Ce tournoi a-t-il été compliqué pour vous au niveau physique et mental ?
H.J.: Personnellement non, parce que l’on a déjà fait des compétitions plus physiques avec un niveau plus élevé.
P.B.: C’était un peu compliqué, car les matchs se déroulaient en deux sets gagnants. Notre équipe a fait beaucoup de matchs avec un score de 2/1. Nous avons finalement gagné avec seulement un point d’avance sur les premiers, qui, eux, avaient perdu un match, et en avaient gagné une grande majorité en 2/0.
Y a t-il d’autres tournois à venir ?
P.B.: Effectivement, il y a les championnats de France organisés à Saint-Brieuc, début avril. Notre équipe de six ,comportant quatre joueurs et deux remplaçants, catégorie première/seconde y participera.
Combien d'entraînement avez-vous par semaine, en dehors du lycée ?
H.J. : Nous avons tous les deux trois entraînements par semaine de deux heures.
Avez-vous d’autres passions en dehors du Volley ?
P.B.: Oui, le sport en général. L’activité physique m’est essentielle. Durant mon enfance, j’ai pratiqué le foot et le basket.
H.J.: Avant de faire du volley, je faisais du foot. Pour moi aussi, le sport est très important.
Maëlys POIREAU
et Laura PROUTEAU,
seconde H
Nos champions de France !
Quatre élèves du lycée général et technologique ont participé à une course créée cette année. Ils sont maintenant champions de France.
En décembre 2022, une course a été organisée par l'UGSEL réunissant les lycées et colléges privés de toute la région. Deux duos d'éléves de Saint-François-d'Assise y ont participé et l'ont gagnée !
Ces duos étaient composés, pour le premier, par Rosalie Galant en seconde C avec Kévin Campagne en CAP deuxième année Maintenance des véhicules et réparation des carrosseries. Et, pour le deuxième, par Julie Ambal en premiére générale avec Robin Clément en seconde Maintenance des véhicules. Ils sont maintenant champions de France en gagnant la compétition du 1 000 m en 2 minutes et 58 secondes.
Ne rien lâcher
Pour Bertrand Potier, directeur de l'établissement, cette course permet de mettre en valeur la dynamique du lycée : « Je suis très fier de cette participation et de cette réussite qui montrent les différents pôles du lycée réunis autour de cette même course ».
Les compétitions se sont déroulées sur plusieurs journées. Elles ont eu lieu à La Roche-sur-Yon mais aussi à la Flèche et à Saumur. Nos champions sont fiers d'y avoir participé. Leurs efforts ont été récompensés. Kevin Campagne évoque ses motivations : « J'aimais bien courir, j'en ai parlé à mon professeur qui m'a encouragé à participer à la course, pas pour gagner mais pour y participer ! »
La compétition était plus dure mentalement que physiquement. Il fallait tenir jusqu'au bout sans rien lâcher. Rosalie exprime son opinion sur la course : « La course était vraiment sympa même s'il faisait un peu froid. Il y avait une bonne ambiance et les garçons étaient super gentils et drôles. C’était une expérience incroyable que j’aimerais refaire si on peut l’année prochaine ».
Les organisateurs pensent continuer cette expérience.
Enora BOURDIER-HALBOUT, seconde D.
Livre : « Ma vie sur la route »
Dans ce livre, Gloria Steinem, icône de la deuxième vague féministe, revient sur ses combats et ceux qui ont marqué les Etats-Unis des années 1960 à nos jours… De son engagement pour le mouvement des droits civiques, à sa proximité avec la communauté iroquoise, ou encore de sa lutte pour les droits LGBTQ+ et la condition ouvrière, elle s’impose comme symbole précurseur d’un certain féminisme intersectionnel. Frappant et rempli de références culturelles, ce livre nous fait prendre conscience de nos propres lacunes et nous incite à commémorer une histoire savamment oubliée, celle des femmes en Amérique.
A travers ses mémoires, véritable récit d’aventures, Gloria Steinem propose une réflexion plus profonde sur la société qui l’entoure questionnant ainsi l’influence des lobbys religieux, le fléau de la prostitution dans certains états, ou encore le système carcéral aux EU. Elle dresse le portrait d’une époque qui s’étend sur plusieurs décennies : de la marche de Washington au cours de laquelle on apprend (étonné ?) qu’aucune femme ne s’est exprimée, aux diverses courses à la présidence, en passant par la conférence de Houston de 1977, élément majeur pour les droits des femmes, pourtant tombée dans l’oubli.
Lire ce livre, c’est aller à la rencontre de son histoire, notre histoire à tous, car pour empreinter les mots de Rayna Green : « le féminisme, c’est la mémoire ».
Chloé BRETAUD, première G.
Goodreads
Une envie de lire ? L’application Goodreads est faite pour vous. C'est une bibliothèque en ligne facilitant le quotidien des lecteurs. Des recommandations sur mesure basées sur les précédentes lectures et les notes attribuées aux livres mais également un espace d’échange avec les amis et les autres lecteurs. En outre, cette dernière propose plusieurs challenges, pour inciter à la lecture. Goodreads permet aussi de garder une trace des lectures en cours, et de celles à venir.
Lou-Anne MARTINEAU,
première C.
Ocean eleven : trois pour le prix d'un
Juste sorti de prison, Georges Clooney, avec Brad Pitt et Matt Damon, respectivement Daniel Ocean, Rusty Ryan et Linus Caldwell, montent un plan extraordinaire pour cambrioler trois casinos en une soirée : le MGM Grand, le Bellagio et le Mirage. Avec un exploit aussi insolite que le pactole attendu de 150 millions de dollars. Phase de repérage, préparation et réalisation du casse vont s'enchaîner. Derrière cette rancoeur contre Terry Benedict, incarné par Andy Garcia, propriétaire des casinos, se cache une femme, Tess, ex-épouse de Daniel et actuelle conjointe de Terry. Les retrouvailles s'annoncent électriques.
Charlélie LAMY, seconde B.
« Adieu la mélancolie », spectacle puissant
Le jeudi 1er décembre, les élèves de première et de terminale étudiant le chinois ont été invités par la scène du Grand R pour assister à un spectacle.
« "Adieu la mélancolie » est un spectacle grandiose qui raconte la Révolution culturelle en Chine, ainsi que l’héritage et la trace que cette révolution a laissé chez la jeunesse chinoise d’aujourd’hui. La fresque théâtrale est une adaptation du livre Le Gène du garde rouge – Souvenirs de la révolution culturelle du poète chinois Luo Ying. Pour ce spectacle captivant et puissant, le metteur en scène, Roland Auzet, s’est entouré de jeunes comédiens d'origine chinoise et française.
Cette représentation théâtrale très engagée raconte l’histoire de Luo Ying, ancien garde rouge devenu poète et homme d'affaires, ainsi que de Sidney Rittenberg, homme d’origine occidentale ayant collaboré au pouvoir de Mao. Ce spectacle, alliant de superbes photos et vidéos, ainsi que de la musique et de la danse très puissantes, dénonce aussi les difficultés que doivent traverser les jeunes Chinois de notre génération. Ce spectacle suscite de nombreuses réflexions sur la transmission de l’histoire contemporaine chinoise, cachée par la propagande et ignorée par les pays occidentaux, notamment les pays européens.
« Magnifique ! »
La Chine est, certes, une des deux premières puissances économiques mondiales, mais la liberté d’expression est un droit auquel les Chinois doivent encore renoncer.
L’histoire taboue et tragique de la Chine finira-t-elle par être connue des Chinois eux-mêmes ? Les jeunes Chinois finiront-ils par se rebeller et demander leur liberté d’expression ? Ce spectacle suscite toutes sortes de questionnements de la part des spectateurs. Voilà ce que Pascale Bodin, professeure de chinois au lycée, en a pensé : « Pendant deux heures trente, le spectateur assiste à une fresque historique et s’enfonce dans les méandres de la Révolution culturelle (1966-1976), cette période noire de l’histoire chinoise, mais rendue plutôt sympathique aux yeux de certains intellectuels occidentaux. Le spectateur comprend alors comment Mao et ses successeurs vont taire à la population tous les crimes commis pour aguicher la société et la faire évoluer vers un pays superpuissant, capitaliste et moderne du 21e siècle, où la jeunesse essaie de se construire. Je n’ai jamais assisté à un spectacle aussi puissant et captivant. Magnifique ! »
Les élèves ont, eux aussi, adoré le spectacle. Léo Brossard donne son avis : « Le spectacle était très beau. D'un point de vue artistique, mais aussi les décors. J'ai vraiment adoré cette représentation. C'était surréaliste ! »
Edith PELLETIER, première D.

