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Médecin toujours
Raphaël Pitti, médecin de guerre, est passé à l'humanitaire. Il témoigne.
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Mika, venue de si loin
Mika, 17 ans, arrive du Japon. Elle veut faire carrière dans le sport cycliste.
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Olivier M. Octobre rose
Olivier Emerit a orchestré l'opération Octobre rose contre le cancer du sein.
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Vidar, le Suédois du lycée
Vidar est au lycée pour dix mois. « N'ayez pas peur de partir », dit-il aux jeunes.
Plein gaz pour la Formule Campus
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N° 47 - Décembre 2023 | www.stfrancoislaroche.fr | 38506 |
« Une équipe éducative prête à réagir »
Quelques semaines après le retour des élèves, Bertrand Potier, directeur du lycée, s'exprime sur la rentrée et ses nouveautés tout en répondant à des sujets d'actualité.
Comment s'est passé ce début d'année ?
Ce début d'année est marqué par la fin des travaux d'agrandissement, qui ont permis l'ouverture de quatre salles de classes et d'une salle d'études. A la rentrée, la majorité des professeurs étaient présents devant les 1 920 élèves. Depuis cinq ans, ce nombre est en constante progression. En effet, nous sommes passés de 1 550 à 1 920 élèves. Cette augmentation est principalement due au nombre d'élèves en apprentissage et, cette année, à l'ouverture d'une nouvelle classe de terminale générale.
Quels sont les projets à venir ?
Nous travaillons sur l'ouverture d'un BTS CIEL (Cybersécurité, informatique et réseau, électronique) en continuité du bac pro CIEL de notre lycée. Nous sommes aussi en train de passer un partenariat avec l'ICAM Vendée pour que les élèves de BTS MM (Métiers de la mesure) de l'établissement puissent, ensuite, rentrer directement dans cette école d'ingénieurs, à la suite de leur BTS.
Comment gère-t-on les cas de harcèlement au lycée ?
Dès qu'un cas de harcèlement est repéré, la vie scolaire cherche à rencontrer les jeunes, expliquer, éduquer et être vigilant face à la situation. Un conseil disciplinaire est, toutefois, exigé si la situation ne s'améliore pas. Un point d'écoute est également à la dispostion des élèves pour pouvoir parler à un adulte. Au lycée, tous les adultes ont une mission d'éducation et ont le droit de faire des remarques aux élèves ou même de faire remonter des informations.
Selon vous, un uniforme serait-il envisageable ?
L'idée d'un uniforme ne m'a jamais traversé l'esprit. Dans notre établissement, ce n'est pas l'uniforme qui résoudra les problèmes : la solution c'est que tout le monde se sente concerné par ce qui se passe au sein de l'établissement et d'avoir une équipe éducative prête à réagir face aux problèmes.
Que fait-on pour l'environnement au lycée ?
On permet à une trentaine d'élèves de se présenter comme éco-délégué. On a fait venir une association, le CERAS, qui a pour vocation d'expliquer tout ce que l'on peut faire pour le bien de l'environnement dans l'établissement. Le lycée a été construit pour être peu dépensier au niveau énergétique mais on peut encore s'améliorer. L'installation de panneaux photovoltaïques sur le toit des ateliers et de la salle de sport ou encore l'installation d'ombrières sur le parking sont des projets en cours. Au lycée, de nombreuses mesures sont prises au quotidien pour le bien de l'environnement.
Charlélie LAMY
et Sidonie DURET, première D
Raphaël Pitti de la guerre à l'humanitaire
Venu donner une conférence à Saint-François-d'Assise, il parle de l'Ukraine et d'Israël.
Quel est votre parcours ?
J’ai eu un parcours essentiellement militaire. Je suis maintenant médecin militaire spécialisé dans l'anesthésie réanimation. J’ai beaucoup voyagé avec l’armée, souvent dans des zones de guerre comme au Liban. Mon parcours est, donc, rattaché à la médecine d’urgence et de catastrophes. J’enseigne d’ailleurs ces pratiques. J’ai quitté l’armée en 2004, pour m’orienter dans le civil. C’est là que j’ai commencé mes actions humanitaires avec une ONG nommée UOSSM (1) pour des opérations en Syrie.
Formateur de soignants ukrainiens
Durant vos interventions, avez-vous remarqué des différences entre les conflits syrien et ukrainien ?
Au départ, il n’y avait pas de différences entre ces conflits. C’est la raison pour laquelle nous sommes intervenus en Ukraine après avoir été témoins des pratiques et bombardement russes de 2015 en Syrie. Je me suis déplacé personnellement aux affaires étrangères pour les prévenir des méthodes d’attaque russes et des conséquences sur les populations civiles.
Comment fonctionne votre centre de formation pour les soignants ukrainiens ?
Il était important pour nous de former le personnel soignant ukrainien, car il est au cœur des afflux de victimes et des bombardements. La médecine de guerre étant très particulière, il était nécessaire de les former. Nous avons dupliqué ce que nous avions fait en Syrie. Soit l’ouverture de centres de formation, la mise en place de cours que nous avons adapté. Nous formons actuellement sur la zone de Kharkiv.
Comment réagissez-vous face à des gouvernements qui bloquent les couloirs humanitaires ?
Cela est, en effet, un gros problème que l’on rencontre parfois. Il faut savoir que le rôle du médecin humanitaire n’est pas simplement de soigner les populations, il est, en même temps, un témoin de ce qu’il voit. Il a pour devoir de dénoncer, comme nous l’avons fait dans les médias et auprès des hommes politiques.
Avez-vous un mot sur les événements en Israël où la population civile est touchée ?
Je suis extrêmement touché. Ce sont encore les populations civiles, les innocents qui payent. Je pense qu’il aurait mieux fallu que le Hamas s’attaque à des casernes, à l’armée Israélienne qui est pour eux une armée d’occupation mais pourquoi les civils ? Maintenant, le gouvernement Israélien va vouloir se venger et c’est encore la population de Gaza, les Palestiniens qui vont en souffrir. C’est une chose qu’il faut savoir condamner, on ne peut pas s’en prendre aux innocents.
Lou-Anne MARTINEAU,
terminale H
et Chloé BRETAUD, terminale I
(1) UOSSM : Union des organisations de secours et soins médicaux.
Passion pilotage, Yoann entre rêve et réalité
Yoann Castaignos, ancien élève du lycée en BTS et pilote de la Formule Campus en 2022, a réalisé un prestigieux stage de pilotage pour gagner une saison en Formule 4.
Mordu de sport automobile dès son enfance, Yoann a grandi dans l’envie de faire partie de ce monde restreint de la compétition jusqu’à l'inscrire dans son projet de vie. Il choisit, alors, le lycée pour son BTS Maintenance des véhicules et plus particulièrement pour la formule Campus qu'il compte bien piloter. Tout naturellement, Yoann s’inscrit aux sélections de karting et, finissant le plus rapide, il devient le pilote masculin de la saison 2021-2022.
Félicité par la Fédération de sport automobile
Dans le championnat des lycées, Yoann enchaîne, alors, les slaloms et les victoires, régulièrement devant des voitures plus rapides que la Campus dont il tient le volant. Tout de suite, il impressionne par ses chronos et termine en tête. Grâce à ces excellentes performances, il parviendra même à être le seul lycéen à se qualifier pour la finale de la coupe de France, prouesse soulignée par la Fédération Française du Sport Automobile.
Ses aptitudes de pilotage ne faisant plus de doute, Yoann entend parler du projet Feed Racing créé par l’ancien pilote de formule 1 Jacques Villeneuve et Patrick Lemarié, projet destiné à détecter les jeunes talents et à leur offrir une saison en Formule 4 française.
L’aventure Feed Racing
Mi-juillet, le jeune pilote s’embarque, donc, pour une semaine d’apprentissage et de pilotage intensif sur le mythique circuit de Nevers Magny-Cours. Parmi les 53 pilotes français et internationaux sélectionnés (13 nationalités représentées), Yoann atteint brillamment le groupe des 12 demi-finalistes. Lui qui ne voulait pas se mettre de pression et profiter de l’opportunité a su s’illustrer à un haut niveau de compétition : « Je ne me vois pas dans le milieu du sport automobile sans rouler », confie-t-il. Lana BOULEUX, terminale G
Mika, une élève venue de très loin
Mika Tsukamoto, 17 ans, en classe de première J , vient du Japon et passe un an en France. Elle raconte son expérience au lycée Saint-François-d 'Assise.
Comment s'est passé ton premier jour en France ?
Ma première journée était très longue, car javais pris l’avion de Tokyo à Dubaï puis de Dubaï à Paris. Il y a un grand décalage horaire entre la France et le Japon, donc c’était très long. J'ai aussi été stressée, car c'était la première rencontre avec ma famille d’accueil.
Pourquoi avoir choisi la France ?
Plus tard, j’aimerais travailler dans le monde du vélo et, plus particulièrement, dans le Tour de France. Pour cela, j’ai besoin de parler couramment le français et l'anglais. Mais, au Japon, on parle très peu ces langues, ce qui peut mettre en difficulté ceux qui souhaitent travailler à l'international. C'est pourquoi, j’ai décidé de faire un séjour d'un an en France pour en apprendre la langue et la culture. Notamment grâce à une association, la EIL au Japon et en France la CEI. Pour un Japonais, la meilleure solution pour apprendre le français semble aller directement dans le pays.
Comment se passent tes journées ?
Au début, j'avais du mal à comprendre tous les cours, mais on m'a aidée et expliqué. J'ai été très bien accueillie ! Je parle français tous les jours, donc je pense que mon français a progressé. Je peux aussi communiquer avec ma famille ou mes amies du Japon par des messages.
Quelles sont les grandes différences entre les écoles françaises et japonaises ?
Au Japon, on n'a pas des cours de spécialités et on apprend seulement le japonais et l'anglais. Dans les lycées japonais, il y a des uniformes, ce qui peut paraître beaucoup plus strict qu'en France. Je suis dans un lycée international. Les professeurs changent tout le temps de classes mais pas les élèves qui restent toujours avec les mêmes personnes contrairement à Saint-François.
Quelles sont les différences concernant la nourriture ?
On ne déjeune pas pareil non plus. En France, on mange à la cantine, mais au Japon on mange dans la salle de classe. On prend un Bento que l'on prépare chez nous . Le Bento est une petite boîte où on met de la nourriture. Ma mère cuisine le matin et je prends ça au lycée. Il y a d'autres différences. Par exemple, au Japon, la base principale de la nourriture est le riz alors qu'en France, c'est le pain. Mais, ça ne me dérange pas.
Quelles sont les grandes habitudes qui différencient la France et le Japon ?
Il y a des différences culturelles entre la France et le Japon. Surtout pour les repas festifs de familles. Ce n'est pas une pratique habituelle au Japon, alors qu'en France cela reste assez courant de passer beaucoup de temps avec sa famille ou ses amis.
Enora BOURDIER-HALBOUT,
première A
De la Suède à la France, Vidar raconte
Vidar Strandas, 18 ans, est au lycée Saint-François-d'Assise pour dix mois. Il exprime son ressenti après ses premières semaines passées en France.
Quels aspects de la vie en France trouves-tu les plus différents par rapport à la Suède ?
L'importance du dîner en famille. D'où je viens, le dîner est considéré comme quelque chose qui doit être fait simplement et souvent pas considéré comme aussi important. Ce qui est contraire à la vision qu'on a ici en France de ce moment convivial.
Y a-t-il des éléments de la culture française que tu as particulièrement appréciés ?
L'ouverture. En France, il n'est pas rare d'entamer des conversations avec des inconnus. C'est quelque chose qui diffère énormément de la Suède.
Comment géres-tu le défi linguistique au quotidien ?
Je dirais que cela varie. Au début, il était presque impossible pour moi de comprendre des phrases très simples prononcées par les gens. Plus tard, au fur et à mesure que j'améliorais mes compétences globales, j'ai eu de nombreuses difficultés dans la construction des phrases. Mais, je m'améliore de jour en jour, c'est le principal !
Quels conseils donnerais-tu aux étudiants qui envisagent de faire un échange similaire ?
Je pense qu'il ne faut pas avoir peur et avoir le courage de s’ouvrir, c'est le plus important. Quoiqu'il arrive, il y aura forcément des différences dans tous les coins ! C'est une expérience très enrichissante.
Quelle est la chose qui te manque le plus dans ton pays d’origine ?
Cela peut paraître surprenant, mais ce sont les chauffeurs dans mon pays d'origine qui me manquent le plus. C'est beaucoup plus sûr d'être sur les routes et vous pouvez toujours faire confiance à n'importe quel conducteur, même si vous ne le connaisez pas. Ma famille et mes amis me manquent aussi beaucoup, ce qui n'est pas très étonnant.
As-tu eu des difficultés d’adaptation ?
Le fait que le dîner soit pris environ deux heures plus tard que d'habitude, c'est perturbant. Mais, je commence à m'y habituer. Au-delà de ça, l'adaptation s'est assez bien faite pour moi.
Le lycée et son fonctionnement sont-ils différents de ton pays ?
En effet, il y a des différences presque partout où je regarde, ça m'a fait bizarre au début. Par exemple, la durée de la journée de cours. Les cours durent tellement longtemps ici ! La façon dont vous êtes noté est très différente de celle que j'avais en Suède, la manière dont le professeur enseigne aussi. Il y a aussi les livres, les tests et bien d'autres choses encore qui diffèrent.
Eglantine FOUCHIER,
terminale F
Les terminales en voyage à Dublin
Du 15 au 20 octobre, les terminales en option DNL-anglais histoire-géo ont visité la capitale du pays des Leprechaun, personnages du folklore irlandais.
Dimanche 15 octobre au matin, les 51 élèves de terminale se sont retrouvés à l'aéroport de Nantes. Ils étaient accompagnés par Btissam Boutmouma, Nicolas Marchand, Axelle D'Honneur et Audrey Charrier. Ce voyage fut d'ailleurs l'occasion pour certains de prendre, pour la première fois, l'avion.
« Ça fait un peu peur, mais, au moins, je le fais avec des amis », commente Maëlane Peslerb-Dugast en terminale C.
Sur place, les élèves ont rejoint leur auberge de jeunesse pour la semaine. Les jours suivants, ils ont eu l'occasion de déambuler en suivant un tracé pré-défini. Les élèves ont visité les lieux emblématiques de la ville. Ils ont notamment eu l'occasion de voir la cathédrale Saint-Patrick, le château de Dublin ou encore Temple bar. Ils ont eu aussi du temps libre pour explorer le centre-ville à leur manière.
Au moment de rentrer, on lisait sur les visages la déception de partir mais atténuée par la promesse d'y revenir.
Léo BROSSARD, terminale F
Voyage aux USA, près de Boston
En octobre dernier, une vingtaine d'élèves de première sont partis à Hanover, une ville de la banlieue de Boston, aux Etats-Unis.
Valises vagabondes
« Un voyage qui restera à jamais gravé dans ma mémoire », affirme Baptiste, élève de première F. Il fait, en effet, partie de la poignée de chanceux partis en voyage au pays de l'Oncle Sam. Ce dernier avait pourtant mal débuté puisque 16 valises d'élèves ainsi que celles des deux professeurs accompagnants furent perdues suite au trajet en avion.
Malgré cela, le voyage qui a duré du 13 au 27 octobre s'est déroulé très bien dans l'ensemble.
« Je voulais vraiment découvrir la culture américaine. Je ne suis pas déçu »,témoigne Malo, élève de première B.
Chez les sorcièresLes élèves alternaient entre les journées où ils accompagnaient leurs correspondants au lycée d'Hanover et celles pendant lesquelles ils prenaient part à des activités organisées par le lycée. Parmi ces activités, notamment, la visite de la ville de Salem connue pour des histoires de sorcellerie ainsi que pour son musée des pirates,
Les élèves se sont également rendus dans deux des trois meilleures universités du monde : Harvard et le MIT (Massachuttets institute of technology). Les plus chanceux ont même pu assister à un match de NBA opposant les Celtics de Boston aux Knicks de New-York. Gaspard BERTHOME, première H
Sur les traces de Picasso, Goya et Warhol
Les premières et terminales de spécialité Arts plastiques sont allés en Espagne du lundi 16 au samedi 21 Octobre. Daphné Milcent et Louise Boutin racontent.
Du lundi 16 au samedi 21 octobre, les élèves de spécialité Arts plastiques sont partis en Espagne, un nouveau voyage organisé par le lycée Saint-François-d'Assise. « Ce voyage nous a permis de découvrir des œuvres mais aussi la vie en Espagne ». Daphné Milcent et Louise Boutin, deux élèves de terminale, racontent leur voyage. Quelles sont tes impressions, qu'est ce que ce voyage t'a apporté ?
Louise : C’était un très beau voyage. Pour ma part, j'ai beaucoup apprécié Madrid. Cela a été une vraie opportunité pour découvrir une nouvelle culture, de nouvelles villes, ... et c'est surtout un grand enrichissement artistique ! En tant que spécialité Arts, c’était un réel puits culturel. On a vu des œuvres emblématiques de l’histoire, ce qui a nous permis un regard nouveau sur ce qu’on connaissait déjà. Voir de grands tableaux comme « Guernica » ou encore « Les peintures noires » de Francisco Goya, était impressionnant pour nous.
Quel musée avez-vous préféré ?
Daphné : En ce qui me concerne, j'ai préféré le Prado, notamment pour son impressionnisme et pour son classicisme. L’architecture de ce musée était vraiment très impressionnante. Tandis que Louise a préféré le musée Guggenheim.
Dans le cadre de la spécialité Arts plastiques, qu'est ce que cela vous a apporté ?
Dans le cadre de la spécialité Arts plastiques, cela nous a permis de découvrir des œuvres très différentes : peintures de mouvements artistiques divers. Au musée Guggenheim de Bilbao, les installations étaient vraiment impressionnantes, et nous avons pu découvrir, entre autres, des œuvres de Picasso ou d'Andy Warhol. Cela donne beaucoup d'inspiration pour nos travaux personnels !
Eglantine FOUCHIER, terminale F et Enora BOURDIER-HALBOUT, première A
Prof d'anglais, passion apiculteur
Ghislain Fauchard, professeur d'anglais, passionné par l'apiculture, nous fait partager son expérience.
Quand vous êtes-vous intéressé à l'apiculture pour la première fois ?
Ma passion est née pendant le confinement. Ne sachant pas vraiment quoi faire, j’ai commencé par m’instruire sur les abeilles, ce qui m’a mené à l’apiculture. J’ai remarqué qu’une partie de mon jardin était inoccupée. J'ai donc commencé avec deux ruches et, aujourd’hui, j’en compte cinq.
Avez-vous des projets pour le lycée ?
Avant, il y avait une ruche sur le toit du lycée. Cela n’a pas fonctionné, le toit étant très sombre. Les températures étaient peut-être trop élevées pour les abeilles. Je voudrais retenter l’expérience sur les pelouses, tout en restant en conformité avec la législation. Or, les arbres présents au lycée ne produisent pas de pollens et ne sont donc pas propices à l’activité.
Ghislain Fauchard aborde également l’importance des abeilles dans l'écologie. Ces dernières, en tant que pollinisatrices, jouent un rôle très important dans l'environnement. Or, les populations diminuent. Le professeur apiculteur souhaite agir, même s’il estime que cinq ruches ne représentent qu’une petite contribution.
Lou-Anne MARTINEAU,
terminale H
et Chloé BRETAUD, terminale I.
SFDA, tous en rose !
Comme chaque année, Octobre rose est une période spéciale pour le lycée Saint-François-d’Assise.
Pendant ce mois, de nombreuses animations sont proposées : une course pour récolter des fonds ou encore un concert des jeunes faisant l’option et la spécialité musique. Leur nom : "les copines de Joséphine" . Cette année, grâce à la course, 162 € ont été récoltés pour l'association contre le cancer du sein. Olivier Emerit, responsable animation du lycée, dresse un bilan de ces animations : « Cette année, environ 50 personnes ont couru lors de l'après-midi du vendredi 13 octobre. ils ont parcouru environ 61 km. Malheureusement, par rapport à l'année dernière, les fonds récoltés ont été divisés par deux tout comme le nombre de participants à la course ».
Mais Octobre rose sera de retour l’année prochaine : « Encore merci à tous ceux qui ont joué le jeu. Le self qui a fait les repas en rose, l’équipe animation, tous ceux qui ont été acteurs des différentes activités ».
Olivier Emerit, responsable animation du lycée, annonce que d'autres événements vont être proposés tout au long de l'année, comme pour Noël. Si vous avez des idées, vous pouvez les proposer à la commission animation ou directement auprès d' Olivier Emerit..
Zoé HAMEON, première D et
Noémie BOUILLON, seconde B
Un travail en autonomie en cours d'anglais
Les élèves de première du lycée Saint-François-D'Assise découvrent de nouvelles techniques d'apprentissage en cours d'anglais avec leurs professeurs.
Depuis février 2023, trois professeurs d'anglais ont mis en place de nouvelles techniques d'apprentissage en classe de spécialité LLCE (Langue, littérature et civilisation étrangère) et en cours de LVO (Langue vivante obligatoire) de première.
Des documents partagés Ghislain Fauchard, Btissam Boutmouma et Simon Ducept ont décidé d'axer leur travail autour de l'autonomie.
Le professeur partage via la plate-forme "Classroom" des documents parmi lesquels les élèves choisissent ceux sur lequels ils vont travailler durant la séquence.
Le professeur récupère tout au long de la séquence le travail de chaque élève individuellement.
Cette technique inspirée de la méthode "Montessori" est principalement utilisée dans les classes de primaire.
Faire des choix
Le but, selon Simon Ducept, est de :« favoriser l'autonomie et l'assimilation des contenus en permettant aux élèves de faire des choix ». Cela permet de modifier la perspective classique du professeur seul face à ses élèves qui travaillent tous autour d'un même document.
Phase de test
Le professeur peut désormais identifier chaque problème et lacune chez tous ses élèves individuellement puisqu'il corrige chaque document réalisé ce qui permet une personnalisation du suivi.
Les progrès des élèves avec cette méthode reposent sur l'autonomie. C'est donc parfois plus compliqué pour certains élèves. Simon Ducept explique : « Chez les élèves, le progrès est très variable, ça dépend de la manière dont ils s'approprient la méthode. » Une méthode encore aujourd'hui en phase de test. Les professeurs cherchent à trouver la meilleure version de cette phase d'autonomie et n'hésitent pas à consulter leurs élèves.
« A mon rythme »
Candice Potier, élève de première, donne son avis sur ces nouvelles méthodes de travail : « Cela me permet de travailler à mon rythme, et, au total, de comprendre plus facilement ».
Un bilan plutôt positif pour cette phase de test.
Zoé HAMEON
et Sidonie DURET, première D
Les équipes de volley-ball du lycée au top
Fin octobre, l'équipe des cadets de volley-ball s’est classée première dans le premier tour, contre deux équipes du Roc.
Une réussite à poursuivre
Cette même équipe a rencontré, le 6 décembre, l'équipe du Longeron ainsi que celle du Loquidy de Nantes, pour un deuxième tour de qualification, celui-ci pour les demi-finales régionales.
De plus, les deux équipes de cadettes et de juniors de volley féminin se sont classées en cinquième et en deuxième position du premier tour. Leur prochain match était prévu le 13 décembre.
Zoé HAMEON, première D
Saint-François a brillé au FISEC
Du 10 au 16 juillet dernier, deux lycéens, Hugo et Léa, ont eu la chance (et le talent) de représenter la France avec 125 autres sportifs à Dunkerque pour la compétition de la FISEC 2023 (Fédération internationale sportive de l'enseignement catholique).
« Ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire »
Le lycée a brillé dans le nord de la France avec Hugo en volley-ball et Léa en tennis de table. Cette dernière confie que ce moment restera à jamais gravé dans sa mémoire autant pour l'aspect sportif, l'expérience du haut niveau que pour les rencontres culturelles et l'esprit de cohésion qu'elle avait très peu connu auparavant. En effet, en moins d'une semaine, de complets inconnus sont devenus de véritables partenaires de jeu. En ce sens, ce tournoi a pu faire grandir ou naître chez certains de belles valeurs.
Plus qu'un événement sportif
Avec 78 médailles au total, la France a plus que performé dans cette belle compétition, terminant notamment à la première place en volley-ball ou encore à la troisième place avec Léa Bossard en équipe. Plus qu'un événement sportif, cette expérience a marqué les athlètes et on leur souhaite une bonne continuation tout en remerciant les accompagnateurs et l'ensemble des personnes qui ont rendu ce moment de partage possible.
Lana BOULEUX, terminale G
Deux athlètes sélectionnés en national
Le 22 novembre, les 15 sportifs de l’équipe d’athlétisme de Saint-François-d’Assise se sont rendus à Nantes pour tenter de se qualifier pour le championnat national UGSEL. Plusieurs épreuves étaient possibles, telles que le 50 mètres, le 200 mètres, le 50 et le 100 mètres haies, le saut en longueur, la hauteur, mais aussi le triple poids.
Des performances remarquables
Parmi ces 15 athlètes en lice, seulement deux ont réussi à se qualifier pour accéder au national, Julie Ambal ainsi que Thyméo Lambert.
Zoé HAMEON, première D
Clap de fin pour la saison de la Campus
Fin octobre dernier, l'équipe de la Formule Campus était au Mans pour le dernier slalom de la saison.
Après sept slaloms de mars à novembre, l'aventure pour la team SFDA s'est terminée sur le circuit de karting du Mans pour l'ultime challenge des lycées.
Cohésion de l'équipe Campus
L’équipe a appris à se connaître aux trois jours de formation nationale. Les pilotes, Noé et Ambre, ont impressionné par leurs performances, terminant tous deux premiers des lycées dans la course.
S'en sont suivis des hauts et des bas sur les différents week-ends de compétition avec un peu de malchance, quelques casses, mais quand même beaucoup de cohésion.
Les professeurs et accompagnateurs étaient présents pour aider les jeunes, les mécaniciens ont donné leur maximum sur toutes les courses, et les pilotes se sont conseillés, s’améliorant à chaque tour.
En route vers la saison prochaine
Au challenge sportif, Noé et Ambre arrivent à la seconde place de la saison et le lycée à la troisième.
L’expérience Formule Campus continue. Les sélections de pilotes sont ouvertes jusqu’au 22 décembre. Vous pouvez retrouver le formulaire d’inscription en vie scolaire.
Lana BOULEUX, terminale G
Ensemble pour « Restaurer l'Homme »
La devise de la Banque alimentaire revient pour une nouvelle collecte. Afin de nourrir et de remettre debout les Hommes dans le besoin, des élèves ont donné de leur temps.
Une ancienne histoire
Depuis le 13 Mars 1984, la Banque alimentaire a débuté une mission précieuse et solidaire : aider les personnes dans le besoin. Cette collecte répond à l'appel de sœur Cécile Bigot, publié dans le journal La Croix, il y a de cela 39 ans. Elle venait dénoncer le gaspillage alimentaire.
Chaque année, depuis, la Banque alimentaire distribue de la nourriture et des produits de première nécessité, notamment d'hygiène, aux personnes en situation de précarité.
Donateurs et bénévoles
Les grands magasins de distribution sont au coeur de cette journée. Les clients sélectionnent des produits alimentaires ou hygiéniques pendant leurs courses. Une fois encaissés au même titre que leurs achats personnels, les clients déposent entre les mains des bénévoles, sur place, leurs dons. À présent il est possible d'effectuer un don d'argent directement en caisse. Un nouvelle façon d'apporter son soutien en cette fin d'année festive.
Ces bénévoles assureront la distribution ultérieurement. N'importe quelle personne désirant participer à la collecte peut aussi bien être donateur que bénévoles et agir pour le bien d'autrui.
Des élèves solidaires
Le lycée Saint-François-d'Assise tient lui aussi à participer à cet engagement solidaire de la Banque alimentaire avec des élèves volontaires. Cette année encore plusieurs élèves se sont inscrits pour devenir bénévoles au cours des journées de collecte des 24, 25 et 26 novembre. Alice Bluteau, élève de terminale,partage son engagement qui lui « tient à cœur » .
Depuis son enfance, sa famille la sensibilise tout particulièrement à cette cause. Aujourd'hui, elle souhaite venir en aide aux autres : « Je pense que c'est un bon moyen d'aider à mon échelle. Etant étudiante, je ne peux pas me permettre des déplacements importants ou un investissement à plein temps ».
Souhaitant avoir un impact positif sur le monde, elle n'hésite pas à donner de son temps. Son objectif : « Agir sur ce en quoi je crois et pour un meilleur avenir pour tout le monde ».
Agir dans la collecte signifie aider son prochain, effectuer une activité solidaire. Cela permet de sensibiliser les plus jeunes à cette cause. Les bénévoles sont toujours ravis de partager ce moment avec des plus jeunes et les clients sont touchés par l'implication des élèves. Aider à la continuité de la Banque alimentaire est une bonne cause, quand personne n'est réellement protégé du besoin. Les portes de la Banque alimentaire seront encore ouvertes l'année prochaine à ceux qui souhaitent participer.
Olympe MICHENAUD,
terminale C
La SPA et le lycée professionnel s'unissent
Nouvelle vie pour nos amis félins : quand l'éducation rencontre l'économie circulaire.
Dix élèves en première professionnelle, spécialisés en « Technicien du bâtiment » au lycée Saint-François-d'Assise, sont impliqués dans un projet passionnant avec la SPA (Société protectrice des animaux) des Sables-d'Olonne. Ils ont pour mission de rénover entièrement la chatterie en utilisant des matériaux recyclés. Ce projet est leur "chef-d'œuvre » de fin d'année.
Le lycée a demandé à ce que le chef-d’œuvre soit en lien avec “l’économie circulaire”, une approche qui vise à réduire les déchets et à minimiser la consommation de ressources non-renouvelables. La décision de privilégier le collaboratif, de favoriser le local et de minimiser l'impact environnemental souligne l'engagement du lycée pour une approche plus durable.
Le lycée Saint-François-d'Assise avait déjà rénové une partie de la chatterie il y a dix ans, et il a été contacté par la SPA des Sables-d'Olonne pour poursuivre le projet. Un partenariat a, donc, été établi entre la SPA et le lycée. L'initiative est encadrée par l'Association Rupture Eco Circulaire, axée sur la redéfinition du circuit des matériaux. Le chef-d'œuvre est financé par la SPA ainsi que par la collecte de jouets qui se tiendra du 15 au 26 janvier 2024, devant la vie scolaire du lycée.
Une chatterie entièrement rénovée
Ce projet est non seulement bénéfique pour les élèves impliqués, qui acquièrent des compétences pratiques et techniques en plus de sensibiliser à l'environnement, mais aussi pour la SPA des Sables-d'Olonne, qui bénéficiera d'une chatterie entièrement rénovée et respectueuse de l'environnement.
Il s'agit d'un exemple inspirant de collaboration entre l'éducation et la SPA pour un avenir plus durable. Selon les élèves participants, « le projet de la SPA, en chef-d'œuvre, c'est le seul qui est concret », ajoutant avec conviction, « c'est des choses qui sont bien pour l'économie circulaire ». Une initiative importante aussi pour les chats et les animaux, évidemment. « On sait que c'est concret, du coup on ne le fait pas pour rien ». C'est leur manière aux jeunes de construire l'avenir, brique par brique, de façon durable.
Romane HUSSON, première G
Cinéma : Imitation Game
Imitation Game est un film captivant qui nous plonge dans l'univers fascinant d'Alan Turing, un mathématicien et cryptanalyste britannique pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le film, réalisé par Morten Tyldum, explore la vie complexe et brillante de Turing, interprété par Benedict Cumberbatch. Turing s'attaque à la tâche apparemment impossible de décoder la machine Enigma, un dispositif utilisé par les Allemands pour crypter leurs messages.
Eglantine FOUCHIER,
terminale F
Cinéma : Aftersun, un film émouvant
Aftersun de Charlotte Wells a reçu le prix du Best British Independent Film en 2022. Le film plonge les spectateurs dans l’enfance de Sophie, 11 ans, passant ses dernières vacances d’été avec son père (Calum).
Très simple, rempli d’émotions et admiré pour ses effets cinématographiques captivants, ses flashbacks et effets de lumière éblouissants, le film a, avant tout, pour but d’informer et sensibiliser sur la santé mentale et joue également un rôle dans la prévention du suicide. Les personnages sont simples et attachants permettant au spectateur de s'immiscer dans leurs souvenirs intemporels.
Lou-Anne MARTINEAU,
terminale H
BD : Femme vie liberté
“Femme vie liberté” est une bande dessinée portée par différentes voix celle de Marjane Satrapi, d’abord, autrice de BD franco-Iranienne, celle de Farid Vahid ensuite, politologue Iranien, et, enfin, celles d’Abbas Milani historien Irano-Américain et Jean-Pierre Perin grand reporter.
Dix-sept dessinateurs se succèdent pour illustrer ce que vivre actuellement en Iran signifie : résister au régime au péril de sa vie, tout en rendant hommage à Masha Amini et au mouvement né de sa mort.
Chloé BRETAUD, terminale I
Jeux vidéo : Chants of Sennar
Chants of Sennaar est un jeu vidéo d'aventure et de réflexion créé par le studio indépendant bordelais Rundisc. Il est sorti le 5 septembre 2023 sur la plupart des plateformes et a reçu rapidement d'excellentes critiques, louant ses mécaniques de jeu et sa direction artistique.
Dans un univers fictif apparenté au mythe de la tour de Babel, le joueur est chargé de rétablir le lien linguistique entre les peuples par le biais de traductions et d'énigmes à résoudre.
L'aventure est calme, apaisante et incite au voyage et à la découverte de l’autre tout en présentant assez de défi pour rester stimulé.
Léo BROSSARD, terminale F
Les lycéens lisent-ils toujours autant ?
Un sondage (27,5 % de participation) a été réalisé auprès des élèves du lycée sur leurs choix de lecture. Florence Sire, professeure documentaliste, donne son avis.
L'enquête sur la fréquence de lecture révèle que 36,3 % des sondés lisent quotidiennement et plus de 20 % quand ils en ont le temps. Le CDI confirme que les lycéens, au fil des années, lisent de moins en moins. En effet, ils passent plus de temps devant les écrans : en moyenne les plus de 15 ans plus de 7,7 heures par jour devant ces derniers d'après JAMA Pediatrics du 04/04/2023.
La preuve dans l'analyse du CDI : 1 540 documents empruntés l'an dernier contre 1848 l'année précédente. 33 % lisent moins de 30 minutes par jour, 25,8 % lisent au moins 30 minutes dont 10 % lisent 2 heures ou plus. : « Souvent, les élèves viennent pour travailler ou quand ils ont besoin de faire des recherches , souligne Florence Sire, documentaliste, et après pour lire ». Tout cela se vérifie. A la question "Où lisez-vous ?", presque tous disent le faire à la maison, 25 % dans les transports et seulement 10 % au CDI.
Pourquoi lisent-ils ?
60 % pour se détendre et 20 % lisent par obligation. Pour cela, le travail des enseignants couplé à celui des professeures documentalistes porte ses fruits grâce à la promotion du quart d'heure de lecture, du concours Bulles et Mots et du prix Mangawa. Toutes ces actions sont « autant de victoires pour nous », pour vaincre les réticences.
Quels types de livres lisent-ils ?
D'après le sondage réalisé, ce sont les romans (Harry Potter, Hunger Games) qui l'emportent nettement devant les BD (Astérix, Tintin).
D'après la fréquence d'emprunt ou de consultation au lycée pour ce début d'année, ce sont les mangas loin devant les romans et les BD en progression. La presse papier est très délaissée. Peut-être est-ce la cause de l'utilisation du kiosque numérique offrant l'accès aux revues.
La semaine de la presse, en mars sera peut-être l'occasion de LIRE.
Amaury PAQUET, seconde C et Ambre HABARY, seconde L