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N° 48 - Février 2024 | www.stfrancoislaroche.fr |
Visite à la cathédrale miraculée
Des élèves de seconde et terminale du lycée Saint-François-d'Assise, amoureux de la langue de Goethe, se sont rendus en décembre à Gummersbach, la ville jumelée avec La Roche-sur-Yon. Ce fut une semaine riche en découvertes, surtout au moment de Noël.
Pendant leur séjour, les jeunes ont visité la cathédrale de Cologne, la miraculée de la Seconde Guerre mondiale. En 1945, sa fière silhouette gothique se dressait avec ses 157 mètres de haut au milieu de la ville réduite à l'état de ruines par les vagues de bombardiers lancées par les Alliés.
L'échange n'est qu'à la moitié de son parcours. Du 10 au 16 mars, les élèves du Stadt Lindengymnasium de Gummersbach qui les avaient accueillis en décembre rendront visite à leurs correspondants de Saint-François-d'Assise. Lire page 4.
Le point écoute, un cocon pour les lycéens
Liliane Piveteau est responsable du point santé et du point écoute du lycée Saint-François-d'Assise, un métier aux nombreuses dimensions.
Entre les malades, les différents projets du point santé et les responsabilités liées à l'écoute, les journées de Liliane Piveteau, responsable du service, et Valérie Soulard sont bien chargées.
Le point santé
Le point santé accueille par jour, de 7 h 30 à 17 h 45, une vingtaine d'élèves malades, un nombre qui varie beaucoup au cours de l'année et qui s'accroit en période hivernale. Dans le cadre du point santé, différents projets sont lancés. Prochainement, des activités sur le Bien-manger, Bien-bouger seront mises en place dans l'établissement en association avec l'Apel.
Le point écoute
Le point écoute est ouvert à tous, professeurs comme élèves. Il faut prendre rendez-vous par mail ou sur Ecole directe, messages adressés à Valérie Soulard mais l'écoute peut également se faire spontanément.
Le point santé implique une multitude de tâches, en premier lieu l'écoute mais aussi la rencontre avec les familles : « Si les familles sont ouvertes à la discussion, il suffit de leur donner les clés pour mieux comprendre leur enfant », explique Liliane Piveteau.
Le point écoute organise des interventions comme la venue de l'association Colosse aux pieds d'argile. Le point santé a pour but de sensibliser et d'agir contre le harcèlement par l'intermédiaire d'une future boîte aux lettres : « Les élèves peuvent nous écrire anonymement ce qui peut permettre de briser le silence autour de situations inquiétantes », explique la responsable du point écoute.Se confier
Valérie Soulard et Liliale Piveteau agissent égalemant en recevant les victimes et en faisant des signalements si nécessaire. Il ne faut pas hésiter à aller se confier au point écoute si besoin, car comme l'affirme Liliane Piveteau , « on dit souvent quand on va bien mais rarement quand on va mal ».
Sidonie DURET, première D.

Les éco-délégué(e)s au travail
Les éco-délégué(e)s sont déter-miné(e)s pour de nouveaux projets !
Cette année, de nouveau, des éco-délégué(e)s ont été élus au lycée. L’objectif est de pouvoir, à l'échelle des lycéens, limiter l'impact de l'établissement sur notre environnement grâce à des actions et des projets concrets.
Lors d’une première réunion, le 16 octobre, deux intervenants du CERAS (Centre de recherches et d’action sociale), sont venus de Paris. Ils ont présenté le concept d'écologie intégrale regroupant l’environnement, le social, le spirituel et les relations nécessaires à tout projet. Dans chacun des domaines, les éco-délégué(e)s ont proposé des idées de projets réalisables au lycée.
Lors de la seconde rencontre, le 11 janvier, cinq ont été retenus. D'abord, un projet concernant le gaspillage alimentaire, le but étant de mettre en place les actions permettant d'y remédier. Un second groupe pour des objets de seconde main s’est formé, que ce soit pour des livres, des vêtements, ou une collecte de bouchons. Un point de réparation des objets pourrait aussi être mis en place. Le projet du "cendrier-sondage" a pour objectif d'améliorer le coin fumeur tout en réduisant les mégots. Enfin, un groupe a comme projet de concevoir un vélo mis à disposition pour recharger les téléphones portables.
Ambre HABARY, seconde L
Un Noël animé à SFDA
Cette année, les animations de Noël ont connu un franc succès. Il y en avait pour tous les goûts, à l'internat comme dans l'enceinte du lycée.
Le père Noël est descendu de Laponie pour nous dire bonjour et distribuer des sucreries aux plus sages d'entre nous. À noter qu'il avait un fort accent anglais. Les élèves ont aussi eu droit à une sonnerie sur le thème de Noël pour égayer les inter-cours. Animation plus discrète : la journée cravate pour les professeurs le 21 décembre.
Le lendemain, le thème de la mode était au programme avec le concours du plus beau moche pull de Noël, un vrai défilé de couleurs, en contraste avec la sérieuse journée des cravates de la veille. L'internat aussi a eu le droit de s'amuser avec le concours de la plus belle chambre, concours gagné par la chambre 320 occupée par Aurore Podechard, Julie Brosse, Jeanne Robin et Mathilde Biaggi. Les jeunes ont aussi eu droit à un atelier cuisine sur la création de petites sucreries en chocolat.
Le 6 décembre fut animé d'une soirée de Noël avec un DJ, des chocolats et à boire. Les élèves de spécialités et option musique ainsi que les secondes option arts plastiques ont proposé une exposition et un concert sur les Beatles. On retiendra la prestation du titre Octopus's garden et ses bulles.
Avant de repartir dans son lointain pays, le père Noël nous a fait l'honneur de présenter une de ses compositions personnelles avec ses collègues (lutins).
Charlélie LAMY et
Zoé HAMÉON première D
L’espace animation : plus qu’un lieu de vie
Le lycée Saint-François-d'Assise possède depuis peu un espace animation. Grâce à cet espace, le lycée est aussi un lieu de vie, de partage et d'apprentissage.
« Bien vivre ensemble : les cours oui, mais pas que ! » L'espace animation est un projet mis en place par Olivier Emerit, responsable animation. Il a pour but de créer une identité lycéenne « SFDA ». C'est un lieu d'échange, situé à l'emplacement de l'ancienne bagagerie, ouvert à tous pour jouer, se détendre, travailler. Il ne s'agissait pas de prendre la place d'un autre lieu, mais de réussir à créer un endroit agréable, qui, peut-être par la suite, sera autogéré.
Olivier Emerit constate : « Les jeux de société sont encore étonnamment très prisés ». Ils sont disponibles pour vous vider la tête. Cela facilite l'intégration et l'épanouissement de chacun. Cet espace récréatif et fédérateur est ouvert de 8 h à 21 h 15. Cela permet aux lycéens de s'accepter, de respecter l'autre, de développer des valeurs humaines et, enfin, d'évoluer positivement pour devenir adulte avec comme cadre les valeurs de ce lycée. Tout ceci doit se passer dans une bonne ambiance, une bonne humeur, une tolérance et un respect propice à résoudre les problèmes d’une autogestion compliquée. Les lycéens ont beaucoup de choses encore à faire pour aménager harmonieusement cet espace « victime de son succès ».
Pourquoi ce coin animation ne deviendrait-il pas un lieu d'exposition (photos, poèmes, etc...) mettant en valeur les talents de chacun complétant ainsi l'affichage classique du Conseil de vie lycéenne, du Bureau des étudiants et des informations diverses ?
Faites-le vivre et évoluer grâce à votre personnalité ! La plus grande satisfaction dans ce projet, selon Olivier Emerit : « Votre sourire. Avant de faire ce métier-là, j'étais enseignant d’équitation. À chaque fin de mes cours, ce qui me remplissait, me nourrissait, c’était de voir les élèves sortir avec le sourire. “J’ai passé une heure super”. Là, c’est pareil. »
Noémie BOUILLON, seconde B
Amaury PAQUET, seconde C.
Les terminales sous la neige
Du 8 au 12 janvier, les terminales qui ont poursuivi l’option sport pendant 3 ans ont eu la chance de partir à Saint-Lary-Soulan.
Lundi, 3 h du matin, c’est le grand départ pour les 62 élèves de terminale de l’option sport en direction de Saint-Lary-Soulan.
Après un long voyage en car, les voilà sur les pistes du Pla d'Adet. Ils ont été répartis dans différents groupes, en fonction de leur niveau afin de pouvoir skier chacun à son rythme. Ils ont pu skier durant toute la journée du jeudi et le vendredi matin avant de revenir en Vendée.
Mais, le ski n'était pas la seule activité au rendez vous.
Le mercredi, les jeunes ont déchaussé leurs skis pour laisser place à la randonnée raquettes.
« C'était compliqué de marcher à cause de toute la neige qui tombait, mais c'était sympa. On a pu découvrir plein de choses sur les arbres grâce aux guides », raconte Aliénor, terminale F.
Les soirées étaient rythmées par des repas conviviaux suivis de soirées dansantes aux couleurs de la Peña Baiona !
Eglantine FOUCHIER,
terminale F.
Du lycée à Gummersbach
Mi-décembre, des élèves du lycée ont réalisé un échange en Allemagne, à Gummersbach.
Un échange linguistique et culturel
Du 12 au 19 décembre, des élèves de seconde et quelques chanceuses de terminale ont participé à un échange avec le Stadt Lindengymnasium de Gummersbach en Allemagne, ville jumelée avec La Roche-sur-Yon. Un voyage avant tout linguistique pour progresser en allemand, mais aussi à but culturel afin de découvrir d'autres coutumes et manières de vivre qu'à la française.
Dans l'ambiance de Noël
Ce voyage a également été l'occasion de se plonger dans l’atmosphère de Noël et de vivre différemment la ferveur des Weihnachtsmärkten (marchés de Noël). Une semaine chargée attendait les élèves avec un match à domicile de handball comptant pour la coupe d’Allemagne, une rencontre avec le maire, des visites de musées, mais aussi des temps en classe qui ont permis de constater les différences avec le système scolaire allemand.
Des "au revoir" mais pas des adieux
Ces sept jours ont passé en un éclair pour les germanistes, et quelques larmes ont coulé au moment de partir. Ce n'est cependant pas un adieu puisqu'ils retrouveront leurs correspondants du 10 au 16 mars, cette fois-ci en France.
Lana BOULEUX, terminale G
De la Vendée à la Chine, il n'y a...qu'un pas
Louise Boudaud, ancienne du lycée, est partie à pied vers l'Empire du milieu.
Le 1er août dernier, à 26 ans, Louise Boudaud, ancienne élève du lycée Saint-François-d’Assise, quitte sa famille pour se lancer dans une grande aventure.
Elle part en Chine à pied, un voyage d'environ 13 000 kilomètres. Son objectif, partir à la rencontre des peuples entre la France et la Chine, aller à l’autre bout du continent pour expérimenter différentes cultures ainsi que différents modes de vie.
Arrivée fin 2024
Après avoir quitté son travail, Louise change de vie. Elle a choisi d’aller jusqu’en Chine, un pays qui l’a toujours fascinée. « C'est un voyage qui devrait durer entre 1 an et demi et 2 ans, pour l'aller ».
Vers la mi-janvier, elle était arrivée en Bulgarie, une quarantaine de kilomètres au sud de Sofia, la capitale. Début février, elle rentrait en Turquie. Mais le chemin sera encore long, car il lui reste six pays - Turquie, Georgie, Russie, Khasakstan, Ousbékistan et Kirghizistan - à traverser avant d'arriver à sa destination finale.
Dans 10 mois, donc vers la fin de l'année 2024, « j'espère être arrivée en Chine, plus précisèment à Xian », dit-elle.
Avantages et inconvénients
Nous l'avons, donc, interviewée pour savoir les dificultés qu'elle a rencontrées lors de ce début de trajet. L'adaptation du sac a été plutôt difficile. Elle porte un sac de 13-14 kilos, ce qui est plutôt conséquent. De plus, le fait de marcher toute la journée sans savoir vraiment où elle va est une vraie difficulté. Elle stresse à l'idée de ne pas savoir où elle va dormir le soir. Et, aussi, elle n'a jamais autant marché. Elle fait environ 15-25 kilomètres par jour. Cela dépend s'il y a du denivelé ou non.
Toutefois, Louise trouve dans son voyage de nombreux avantages. Elle rencontre des personnes sur place avec des coeurs en or qui lui apportent leur soutien.
Les locaux l'aident aussi a s'adapter à la vie en extérieur. Ils lui donnent des informations sur le pays et comment bien se comporter, des clés pour marcher mais aussi et surtout ils la nourrisent et l'hébergent.
Il faut savoir qu'au moment où vous lirez cet article elle aura sans doute bien avancé.
Zoé HAMÉON, première D.
Fanny raconte ses premiers mois au lycée
Fanny Keck, 15 ans en seconde A, d'origine hongroise et habitant en Autriche, vient passer six mois en France. Elle évoque son ressenti sur cette nouvelle expérience.
Comment se sont passé tes premiers jours en France depuis septembre ?
Au début, c'était un peu fatiguant, car je ne comprenais pas tout, mais ma famille d'accueil m'a très bien accueillie, et, après quelques semaines, je me suis déjà très bien adaptée. J'envoie régulièrement des photos à ma famille. Avec mes amis et mon copain, c'est un peu difficile parfois parce qu'on est si loin les uns des autres, mais je corresponds oujours avec eux via les médias sociaux ou Face time.
Quelles sont les grandes diffèrences entre la France et l'Autriche ?
Dans les écoles en Autriche, il n'y a pas de self ou de cafétéria pour manger le midi. Nous ne mangeons que le matin et le soir et rarement le midi alors qu'en France c'est un repas important. Mais, je trouve la nourriture, ici, bien meilleure et plus variée. Ce qui m'a perturbée aussi, c'est qu'en Autriche tout le monde parle anglais. C'est la langue avec laquelle on communique le plus, car je suis dans une école internationale. Au début, c'était difficile de parler uniquement en français, mais maintenant ça va mieux, je peux échanger sans difficulté.
Quelles sont les grandes différences entre les écoles autrichiennes et françaises ?
Les trois ans de lycée en France reviennent à huit ans en Autriche, et les cinq ans de primaire en France reviennent à quatre ans en Autriche. Il n'y a pas non plus les mêmes matières, les mêmes sujets de cours qu'à Saint-François-d'Assise. En Autriche, la physique et la chimie sont séparées, et l'histoire et la géographie aussi. Dans mon école, en Autriche, nous n'avons pas la possibilité d'apprendre le chinois, mais seulement l'espagnol, l'italien, le français et le latin. Nous devons aussi composer notre emploi du temps et atteindre un nombre d'heures de cours jusqu'en dernière année.
Pourquoi avoir choisi le français dans ton lycée ?
Dans mon école, je peux choisir trois langues. J'ai choisi le français, car j'ai toujours été intéressée par ce pays, sa culture et sa langue. Les autres langues que j'apprends sont le hongrois, l'allemand et l'anglais. Plus tard, j'aimerais faire des études de médecine en Espagne. A Saint-François, je peux apprendre le chinois.
As-tu l'impression de progresser depuis que tu es en France ?
Quand je suis arrivée en France, je ne parlais presque pas la langue, alors que maintenant je peux communiquer et comprendre avec cette langue sans être en grande difficulté. A Saint-François, je communique soit en français soit en anglais, et avec ma famille d’accueil seulement en français.
Enora BOURDIER-HALBOUT,
première A.
Lucy, Néo-zélandaise, découvre la France
Lucy Reilly, une Néo-zélandaise, est arrivée le 1er décembre en France. Elle raconte la découverte d’un pays qui lui était jusqu’à présent inconnu.
Arrivée le 1er décembre, Lucy, seize ans, a été accueillie dans une classe de seconde au lycée. Pour ses premiers pas en France, la jeune Néo-zélandaise aura eu l’occasion de découvrir une nouvelle culture pendant deux mois.
Originaire de Dunedin, une ville dans la partie sud de l’île, Lucy avait décidé de voyager en France pendant ses vacances d’été, puisque les saisons sont inversées, grâce à une association. Accueillie dans une famille française, elle a profité de ses deux mois de vacances scolaires pour découvrir une nouvelle culture, une nouvelle langue.
Pour Lucy quitter sa famille fut une étape assez difficile mais « c'est surtout mes proches qui ont eu du mal à me laisser partir ». Cependant, elle est facilement arrivée à rester en contact avec eux, tous les jours par message. Pour elle, le plus dur était de quitter la Nouvelle-Zélande durant les vacances d’été et d’arriver dans un pays en hiver. Elle appréhendait aussi sa rentrée qui a eu lieu seulement deux jours après son retour en Nouvelle-Zélande.
« Je pratiquais déjà le français depuis trois ans avant de venir en France. C'est la langue qui a principalement motivé mon départ et mon choix de destination ». Son séjour fut, pour elle, l’occasion de progresser et de s’accoutumer à « une culture fascinante ». Arrivée en pleines festivités de Noël, Lucy a expérimenté une nouvelle façon de célébrer les fêtes de fin d’années. « J’adore la cuisine française », confie-t-elle, devant la richesse de notre nourriture.
Avant de venir en France, elle avait entendu beaucoup de préjugés sur les Français, qu'ils étaient froids notamment. Mais, une fois arrivée en France, tous ces stéréotypes se sont volatilisés. Ce qui l’a le plus surpris, c’est la durée des cours, plus longs qu’en Nouvelle-Zélande et le nombre de croix dans l'établissement. Ce voyage était pour elle une ouverture nécessaire, souhaitant poursuivre ses études dans les sciences politiques.
Lou-Anne MARTINEAU, terminale H et Chloé BRETAUD, terminale I.
Annabelle, des voyages engagés
Annabelle Lardière, ancienne élève du lycée Saint-François-d'Assise, nous dévoile son expérience dans la solidarité internationale.
La solidarité internationale intéresse de plus en plus les nouvelles générations. Elle est l'occasion pour les jeunes de découvrir une nouvelle culture, de renconter des personnes et de visiter des pays tout en s'engageant pour une cause qui leur tient à coeur.
Ce sont les missions environnementales qui ont attiré l'attention d'Annabelle. Cette dernière a, en effet, participé à un programme de sensibilisation sur des comportements plus verts dans des pays en développement auprès des enfants locaux, notamment au Costa Rica.
Au départ le dépaysement est brutal : « C'est choquant quand on voit des déchets dans un village, sur le sol, alors qu'ils pourraient être à la poubelle, mais c'est une éducation et des comportements qui sont peu connus. Bien évidemment, je ne juge personne puisque, nous aussi, nous avons mis du temps à intégrer ces comportements ». Entre jeux éducatifs et autres approches ludiques sur le tri des déchets et une utilisation responsable de l'eau, Annabelle espère que les comportements transmis aux jeunes enfants de l'école changeront. « Cela est difficile d'encourager des comportements qui ne sont peut-être pas appliqués dans les familles ». Malgré cette incertitude, Annabelle garde de ses séjours des souvenirs mémorables : « J'ai rencontré tellement de personnes, découvert une culture passionnante et visité des endroits flamboyants. Vous gagnez toujours plus que ce que vous avez donné ».
Après deux mois d'actions solidaires au Costa Rica grâce à l'association Adetur. Annabelle s'engage à nouveau, cette fois-ci, en République dominicaine par le biais de First Step, pour faire face aux défis écologiques que rencontre le pays. « Avant de partir, je recherche toujours des informations sur les associations dans lesquelles je m'engage ». Elle nous avertit sur un problème majeur : la création d'une véritable industrie du volontariat : « Certaines associations nous vendent du rêve mais s'engager dans un programme de solidarité internationale, ce n'est pas juste visiter un pays, nous ne devons pas tomber dans du volontourisme ».
Selon Annabelle, s'engager ce n'est pas seulement partir à l'étranger comme elle l'a fait : « Tout le monde peut s'engager et à n'importe quelle échelle, que ce soit dans une association d'aide à la personne près de chez nous ou même un club sportif. On a tous quelque chose à gagner en s'engageant ».
Annabelle travaille, aujourd'hui, à Panama dans une agence de tourisme. Trouvant l'approche de cette dernière encore trop indifférente à la cause environnementale, elle espère pouvoir, un jour, développer, elle-même, le tourisme vert dans des pays peu sensibilisés.
Lou-Anne MARTINEAU, terminale H et Sidonie DURET, première D.
Entre l'UNICEF et SFDA, un trait d'union
Des élèves de Saint-François d'Assise engagés au sein de l'association UNICEF comme « jeunes ambassadeurs » organisent un projet au sein du lycée.
En septembre certains élèves du lycée Saint-François-d’Assise ont rejoint l’association UNICEF. Créée en 1946, l’UNICEF promeut et protège les droits des enfants dans le monde entier conformément à la CIDE, la Convention Internationale des Droits de l'Enfant. Leurs projets sont multiples, dont un au sein du lycée.
Devenez engagé ! Cette nouvelle aventure, pleine d’enrichissement, encourage les jeunes à se sensibiliser à une cause importante : la protection d’enfants.
En septembre, Timothé Benoit et Marion Gréboval, élèves de terminale, ont rejoint la cause en tant que “Jeunes Ambassadeurs”. Les deux bénévoles ont réalisé une campagne de sensibilisation au kiosque de la place Napoléon, à l'occasion de la journée internationale des droits de l’enfant. Au cours de cette campagne, de nombreuses activités ont été organisées pour les enfants. Cela leur a permis « de découvrir les droits de l’enfant et leur importance ». Les “Jeunes Ambassadeurs”, peuvent aussi participer au conseil municipal des jeunes (CMJ) de La Roche-sur-Yon. Ils assistent ainsi aux réunions du CMJ et « guident les enfants dans leur création de projet en lien avec les droits des enfants ». Ainsi comme le précise Timothé Benoît, il est important de s’engager « dans un contexte actuel où la guerre peut limiter les droits de nombreux enfants ».
UNICEF et SFDA : un projet commun Avec leur équipe, ainsi que leur responsable Flavie Barranger, ils ont décidé de lancer un projet de sensibilisation au lycée. Ce projet est mené avec la professeur de droit et grands enjeux du monde contemporain, Cassandra Oliveira. Le parcours se divise en trois étapes. Dans un premier temps, il y aura le visionnage du film “Les Chatouilles", un film émouvant sensibilisant à la maltraitance des enfants. Dans un second temps, de nombreux intervenants viendront expliquer leur rôle en lien avec les droits des enfants. Les jeunes pourront échanger afin de comprendre les procédures mises en place dans des situations où les droits des enfants ne sont pas respectés. Pour finir, ils réaliseront des pancartes sur ce sujet là, qui seront affichées au lycée.
Eglantine FOUCHIER, terminale F et Olympe MICHENAUD, terminale C.
De Saint-François-d'Assise à Clemenceau
Alix Orkiszewski, 18 ans, était élève à Saint-François-d'Assise de 2020 à 2023. Aujourd'hui, en classe prépa à Clemenceau, à Nantes, il nous décrit sa nouvelle vie.
« Bonjour, je m'appelle Alix Orkiszewski, je suis étudiant au lycée Clemenceau, à Nantes. J'étais élève à Saint-François-d'Assise de la seconde à la terminale entre 2020 et 2023. Aujourd'hui, je suis une classe préparatoire ECG (Economique commerciale générale) ».
Quelles étaient tes spécialités en première puis en terminale ?
En première, j'aimais beaucoup les matières scientifiques. J'ai donc choisi mathématiques, physique-chimie et science et vie de la terre. En terminale, j'ai conservé les mathématiques et la physique-chimie.
Comment as-tu vécu tes années lycée et la période Parcoursup ?
Globalement, j'ai passé de très bonnes années. Je suis, d'abord, arrivé en 2020 dans l'ancien lycée en centre-ville. Je me suis plu à Saint-Joseph comme à Saint-François. J'y ai forgé de très bonnes bases pour la prépa et j'ai complété mes semaines en pratiquant le triathlon. Concernant Parcoursup, lors de l'arrivée des résultats, j'étais en liste d'attente, mais les classements ont rapidement évolué.
As-tu fait face à des difficultés en arrivant en prépa ?
En CPGE (Classe préparatoire aux grandes écoles) ECG, les attentes sont très élevées et la volonté de performer aux concours donne naissance à une pression qu'on peut qualifier de positive. C'est pour ça qu'il est important de travailler régulièrement !
La persévérance est une clé de la prépa, car, bien souvent, les premiers résultats peuvent être difficiles à digérer. Il ne faut pas rester abattu, les prochains résultats viendront nous encourager à fournir plus d'efforts. Une autre chose importante est comment optimiser son temps pour être le plus efficace possible. C'était une des grandes difficultés.
J'ai compris qu'il y avait de nombreuses différences entre ma méthode de travail, le rythme que j'avais au lycée et les attentes des concours. On a souvent cette image de compétitivité entre les élèves de la promotion, mais on se rend vite compte que la réelle compétitivité vient en fait des milliers d'élèves qui se présentent aux concours. Ainsi, on peut affirmer que l'entraide et la solidarité sont les valeurs fondamentales de ces deux années.
Quels sont tes objectifs ?
Mon but final est de rentrer dans l'une des meilleures écoles de commerce de France afin de pouvoir, à terme, me lancer dans l'entreprenariat.
Charlélie LAMY, première D.
Paolo, un espoir du beach-volley vendéen
Paolo Barreau-Menanteau est au pôle espoir beach volley sur l'ile de Ré. Il raconte son parcours, son quotidien et ses objectifs.
Après avoir fait du foot ou encore du basket, Paolo a commencé le volley en salle en cinquième au club de La Roche-sur-Yon.
Lorsqu’il était au lycée l’année dernière, il faisait partie de l’AS volley. L’équipe a participé aux championnats de France et est arrivée cinquième du tournoi. De plus, lors de l’été 2022, Paolo est allé en Autriche avec l’équipe de France, étant sélectionné pour la Fisec. Avec son club, il a participé aux volleyades régionales puis départementales en avril. Ce championnat se joue en deux matchs, aller-retour. L'équipe vendéenne est arrivée seconde.
Actuellement, Paolo se trouve au pôle espoir beach-volley sur l'île de Ré. Il à préféré le beach-volley au volley en salle, car il y a deux joueurs de chaque côté du terrain, contre six en salle. Chaque joueur touche plus le ballon, le jeu est plus physique. Les entraînements ont lieu sur la plage en été comme en hiver.
Chaque jour, après une matinée de cours au lycée à La Rochelle, Paolo prend une navette pour se rendre sur l'île de Ré pour les entraînements. S'y ajoute, deux fois par semaine, de la musculation.
En plus de ses 16 heures d’entraînement par semaine au pôle espoir, tous les vendredis, il continue de s'entraîner à La Roche-sur-Yon avec la pré nationale des adultes.
« A chaque entraînement, j'essaie de progresser au maximum pour pouvoir prendre du plaisir pendant les matchs ». Pour ce qui concerne ses projets, il espère être sélectionné par l'équipe de France de beach-volley. Paolo souligne : « Avec l’équipe, on voudrait gagner la coupe de France ».
Il aimerait aussi, après le lycée, pouvoir intégrer le pôle France beach-volley, à Toulouse. S'il décide de se tourner davantage vers le volley en salle, il a la possibilité de se positionner pour aller au centre de formation à Rezé. C'est avec ce centre que Paolo a hésité lorsqu’il a décidé de partir à l'île de Ré. Pour ce qui est des études, « je n’ai pas d’idée précise, peut être Staps (1) », dit Paolo. Devenir kiné est aussi une idée.
Ambre HABARY, seconde L.
(1) Sciences et techniques des activités physiques et sportives.


Les pompiers et le lycée partenaires
Depuis plus d'un an, des élèves du lycée professionnel Saint-François-d'Assise travaillent en collaboration avec le Service départemental d'incendie et de secours.
D'où vient ce projet ?
La voiture autour de laquelle gravite le projet appartenait à l’usine Renault et était initialement destinée à la casse, car en trop mauvais état pour être commercialisée. L’usine proposa de faire don de cette voiture au SDIS ( Service départemental d’incendie et de secours). Le SDIS s'est alors tourné vers le lycée SFDA pour en faire une voiture à caractère pédagogique.
Comment a t-il été mis en place ?
La voiture a été confiée au lycée à la fin de l'année 2022. Différentes rencontres entre les responsables du SDIS et les élèves ont eu lieu pour discuter des attentes des sapeurs pompiers vis à vis du véhicule. "Nous avons rencontré les élèves en leur expliquant nos besoins", témoignait le lieutenant-colonel Jérôme Réveillère en mai 2023.
En quoi consiste t-il ?
Ce véhicule aidera à la formation des sapeurs pompiers spécialisés dans les secours routiers. Le but du projet est de mettre en valeur les différents éléments de la voiture (châssis, arceaux pyrotechniques, airbag) qu'il est nécessaire de connaître et de comprendre dans le cadre d'une intervention liée à un accident de la route.
Quels niveaux sont concernés ?
Ce projet est à l'initiative de deux professeurs : Benoît Martin et Pierre Giraud. Il concerne les terminales bac pro spécialité réparation des carrosseries et rentre dans le cadre du chef d'oeuvre.
Gaspard BERTHOME, première H et Lana BOULEUX, terminale G.
Un atelier auto à l'intérieur du lycée
Les bacs professionnels, les CAP et les BTS en mécanique des véhicules prennent part, en parallèle de leur cours, au fonctionnement d'un garage ouvert à tous.
Le lycée Saint-François-d'Assise est issu de la fusion de deux anciens lycées : Saint-Louis et Saint-Joseph. Ce qui fait de cet établissement un lycée général, technologique et professionnel.
Même si les jeunes partagent les mêmes couloirs, les anciennes séparations restent. La plupart ne se rendent pas compte de la richesse des infrastructures qu'offre cette mixité. Entre autres l'atelier auto.
Le niveau des élèves présents ici va du bac pro et du CAP au BTS. L'atelier permet de laisser la théorie en classe pour rentrer dans l'aspect pratique du fonctionnement d'un véhicule, dans l'optique de familiariser l'élève avec des métiers concrets. C'est pourquoi, en plus d'être un lieu d'éducation, l'atelier auto à Saint-François-d'Assise fonctionne comme un vrai commerce.
Un lieu d'apprentissage
Toute personne qui le souhaite, interne ou extérieure au lycée, peut venir y faire entretenir, réparer sa voiture. Le fonctionnement est, d'ailleurs, pratiquement entièrement assuré par les élèves. Ainsi ce sont des élèves en BTS qui se chargent, par exemple, de la réception, de la prise de rendez-vous, de la pose d'un diagnostic puis de la restitution du véhicule.
Pour les réparations, en fonction du niveau d'expertise demandé, ce ne seront pas forcément les mêmes élèves qui les réaliseront. À titre de comparaison, un première année de CAP, ou un seconde en bac pro peut remplacer des pièces usées (plaquettes de freins) alors qu'un BTS peut effectuer des réparations plus conséquentes comme un embrayage.
Cependant, l'atelier reste, avant tout, un lieu d'apprentissage. Tout professeur de l'atelier, qu'il soit normalement en charge de l'élève ou non, peut intervenir dans une procédure pour aider ou apporter un conseil.
Au final, cet atelier ne se distingue d'un réel garage, pour le client, que par ses modalités de fonctionnement. Le délai d'intervention sera souvent plus long mais le prix de l'intervention ne comprend que le strict minimum. Le but n'est pas de réaliser un bénéfice économique pour l'atelier. Mais, de pouvoir en parallèle d'un stage, ou d'alternance pour certains, d'assurer une installation rapide et efficace du diplômé dans le monde du travail.
Léo BROSSARD, terminale F.
Après sept ans d’existence, le podcast "La poudre" de Lauren Bastide prend fin. L’occasion de revenir sur sept années de lutte féministe et antiraciste.
De Virginie Despentes en passant par Vandana Shiva ou Michelle Perrot, toutes les grandes voix féministes d’une ou plusieurs générations se sont côtoyées. Au micro, autrices, activistes, journalistes ou encore femmes politiques s’expriment sur la place qu’elles occupent dans une société patriarcale mais surtout et d’abord sur les causes qu’elles défendent, leur travail et les luttes qu’elles continuent de mener. Finalement, ce podcast met en avant les combats de son siècle et les femmes qui les portent.
Chloé BRETAUD, teminale I.
Documentaire : La sagesse de la pieuvre
La Sagesse de la pieuvre est un documentaire animalier réalisé par Craig Foster, en partenariat avec l’association Sea Change en Afrique du Sud.
Le film sensibilise sur la protection des forêts de varech de Cape Town tout en démontrant un lien complexe entre l’homme et la nature.
Craig Foster se lie d’amitié avec une pieuvre, un animal incompris mais fascinant selon le réalisateur. Le documentaire est finalement récompensé aux Oscars en 2021. Pour l’association, repartir avec la statuette dorée représente une forte avancée dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Lou-Anne MARTINEAU, terminale H.
Roman : Compétition, dragon et fantasy
Fourth Wing, écrit par Rebecca Yarros, sorti le 7 février 2024, vous offrira une expérience pleine de magie.
Le roman raconte l'histoire d’une jeune femme lancée dans une compétition meurtrière, où sa seule chance de survie repose sur son entente avec un…dragon. Entre trahison et amour, va-t-elle survivre ou mourir ?
Un livre plein de rebondissements, où chaque page est un univers et où chaque mot est un rêve.
Olympe MICHENAUD, terminale C.
Théâtre : Ubu Roi
Cette pièce de théâtre, conçue par Alfred Jarry, continue de captiver les spectateurs par son originalité et son impertinence. Créée en 1896, elle a bouleversé les normes théâtrales de l'époque avec son langage cru et ses personnages excentriques, en particulier le tyrannique Père Ubu.
Cette satire politique incisive se moque ouvertement de la corruption et du grotesque du pouvoir. Son pouvoir de provocation et de divertissement en fait une œuvre intemporelle, toujours d'actualité.
Léo BROSSARD, terminale F.
Le Conservatoire, une deuxième maison
Qu'ils aient des spécialités artistiques, littéraires ou scientifiques, des élèves suivent des cours au Conservatoire. Portraits de ces étudiants qui mènent une double vie.
De nombreux lycéens veulent, en parallèle de leur cursus scolaire classique, s'investir dans des domaines artistiques. Il existe des dizaines de moyens différents pour y parvenir. L'un d'entre eux est le Conservatoire de La Roche-sur-Yon.
Cette institution publique a pour but de rendre l'art accessible. L'étendue des disciplines pratiquées y est large : danse, chant, arts plastiques ou encore théâtre. Pour certains, ces activités ne représentent qu'un passe-temps dans la semaine. Pour d'autres, c'est une deuxième maison et l'espoir de transformer une passion en un rêve professionnel.
Culture musicale
Claire de Castellan, en terminale F, fait partie de cette dernière catégorie. Elle suit depuis dix ans une formation en clavecin et compte après le lycée rester au Conservatoire encore un an pour y poursuivre ses études. Le clavecin fait partie de son quotidien. « La pratique du clavecin m'a permis d'apprendre beaucoup sur la culture musicale en général », déclare Claire.
De plus, elle suit au lycée la spécialité musique à laquelle elle apporte ses connaissances du Conservatoire, lequel lui apprend aussi grandement.
« Pendant la séquence sur le baroque, j'avais déjà des bases étant donné que c'est le genre que je joue le plus mais j'étais perdue pendant le blues ».
Double activité
Pourtant, parfois, la relation entre les deux est plus compliquée. Aimy Fauchard en terminale H et en cycle 2 de théâtre au Conservatoire a vécu ces organisations complexes.
« L'année dernière, au moment du bac de français, le lundi, j'avais ma répétition générale, le mardi mon bac oral de français et le mercredi soir je jouais devant 200 personnes », raconte-t-il.
Cette double activité, malgré son caractère chronophage, est prisée par certains. Ils voient, en elle, un moyen de se préparer aux études supérieures qu'elles soient dans un univers artistique ou simplement qu'elles nécessitent une organisation au cordeau et une pointe de créativité.
Léo BROSSARD, terminale F.

