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Elle a tourné un film sur la Résistance
Louise Ledieu, une ancienne de Saint-François-d'Assise, a réalisé un film sur la résistance vendéenne, pendant la seconde Guerre mondiale, "Sur les pas de l'Histoire". Le prolongement de liens tissés avec Jacqueline Dervieux, fille de Maxime Dervieux, chef dans la résistance, elle-même résistante à 17 ans. Retours très positifs. Le film a été présenté, notamment, à l'Institut catholique de Paris. Avant, peut-être, d'être projeté au lycée.
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Dara, venue du lointain Mexique
Dara Alvarez est, depuis la rentrée, élève à Saint-François-d'Assise. Cette jeune Mexicaine, accueillie en famille, rêve de découvrir le monde. En première générale, elle apprécie un lycée qui est à l'écoute des élèves. Elle se régale tous les jours au self, même si la cuisine est "juste pas assez épicée" pour elle. Mais, elle trouve un autre bonheur dans les boulangeries de La Roche-sur-Yon. L'important étant la découverte d'un autre mode de vie.
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Louise Boudaud jusqu'en Chine
Louise Boudaud, une ancienne de Saint-François-d'Assise, a réalisé son rêve : aller en Chine à pied. Une vraie aventure qui, en raison d'une blessure à la cheville en Turquie, l'a obligée à faire quelques...entorses à son programme. Bus, voiture, train, marche retrouvée l'ont finalement conduite jusqu'à Changhai, où elle a renoué avec Clarisse Le Guernic, qui vit là-bas. Une camarade de promotion en chinois, à Saint-François-d'Assise.
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N° 50 - Janvier 2025 | www.stfrancoislaroche.fr |
L'Amérique rien que pour nous, Vendéens !

« L'équivalent d'une petite commune »
Les projets fourmillent au lycée SFDA. Entretien avec Bertrand Potier, son directeur.
M. Potier, une question récurrente : combien sommes-nous au lycée ?
Nous sommes 1 965 "apprenants", ce qui inclut les lycéens, les apprentis et les étudiants. À cela s'ajoutent 260 adultes, dont 195 enseignants et formateurs, ainsi que 65 personnes impliquées dans le fonctionnement de l'établissement (comptabilité, cantine, ménage,...). En tout, nous sommes, donc, plus de 2 000. C'est l'équivalent d'une petite commune. Comparé à 2014, où l'on était 1 500, cela représente une hausse de 40 %.
Quelles sont les nouvelles formations ?
Parmi les nouveautés, il y a le BTS CIEL (Cybersécurité, informatique et réseaux électroniques) et, en apprentissage, un groupe MFER (Métiers du froid et des énergies renouvelables) en première et terminale.
Pour ouvrir une nouvelle formation, l'établissement vérifie d'abord si quelqu'un d'autre ne propose pas déjà la même près d'ici. Par exemple, on ne peut pas proposer de formation en commerce international, car elle existe déjà au lycée Notre-Dame-du-Roc. Une fois la formation trouvée, on envoie un dossier au rectorat. Pour les formations en apprentissage, c’est plus flexible, c'est pourquoi nous en ouvrons davantage.
Nous avons aussi un partenariat avec l'ICAM pour le BTS MM (Métiers de la mesure) et une nouvelle licence bac+3 en Gestion des organisations, avec une spécialisation en mobilités (automobile), en collaboration avec le lycée Saint-Gabriel à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Enfin, une nouvelle option LV2 (allemand et espagnol) a été ouverte pour les élèves de la filière professionnelle en seconde.
Qu'en est-il des nouveaux professeurs ?
On compte 8 nouveaux professeurs parmi nous, cette année. Il n'y a pas beaucoup de changements, car ceux qui sont là se sentent bien et restent. En effet, seulement 3 % des enseignants demandent une mutation. Les seuls changements sont dus aux départs à la retraite ou aux stagiaires qui finissent leur année de stage. Il n'y a, donc, pas vraiment de turnover important parmi les professeurs.
Quels sont les projets ?
Plusieurs projets ont été et vont être réalisés cette année. Tout d'abord, le programme Colosse aux pieds d'argile pour les élèves de seconde, axé sur la sensibilisation au harcèlement, avec une association qui forme les élèves et les professeurs à reconnaître les signes de ce phénomène.
En ce qui concerne les voyages, des élèves sont partis à Dublin, Paris, aux États-Unis, ainsi qu'en géologie dans les Alpes.
Nous avons également célébré les 10 ans du lycée SFDA. Le 14 décembre, les Pères Noël à moto sont venus sur notre parking : 1 200 motards sont partis du lycée, ont fait un tour autour de La Roche et sont revenus au lycée.
Le 9 janvier, nous fêterons les 20 ans de la section chinois. Le 1er février, nous organiserons une journée portes ouvertes pour faire découvrir notre établissement.
Enfin, à la fin du mois d'avril, une course automobile se déroulera sur notre parking dans le cadre d'un championnat. Une belle occasion de mettre en avant nos formations liées à l'automobile. Nous participerons, bien entendu, à la course à bord de la formule Campus. (lire page 9)
Quels sont les résultats des apprenants de l'année dernière ?
Sur l'ensemble des apprenants, 663 élèves sur 675 ont obtenu leur diplôme, ce qui représente un taux de réussite de plus de 98 %. Ce résultat inclut toutes les formations confondues : brevet, bac (pro, général et technologique), BTS, CAP et classes préparatoires.
Entretien recueilli
par Charlélie LAMY, terminale G,
Sidonie DURET, terminale I
et Lalie MOREAU, seconde J.
Focus sur les troisièmes Prépa métier
La classe du lycée Saint-François-d'Assise place les jeunes en découverte du milieu professionnel via trois parcours.
La classe des 3èmes Prépa métier est une classe composée de 20 élèves. Il s'agit d’une classe préparatoire qui permet aux élèves de découvrir le monde professionnel.
Les élèves suivent un cursus général alimenté par la suite par six filières différentes en lien avec l'industrie, l'automobile et le bâtiment. Chaque année, les troisièmes doivent faire un stage dans le secteur de leur choix : « Il s’agit d’une année qui leur permet de trouver leur voie », explique Alizée Coutray de Pradel, la professeure principale de la classe.
Pour préparer les jeunes au Diplôme national du brevet, le corps professoral a inscrit la classe des 3èmes Prépa métier à trois parcours qu'ils suivront au fil de l’année.
Le premier parcours est en lien avec l’ EDAP (Ecole départementale des arts et du patrimoine). Les troisièmes ont découvert l’importance des archives et du rôle de la mémoire dans l'histoire. Ils ont étudié et ont retracé la vie d’un Poilu vendéen pendant la Première Guerre mondiale. Leur projet est de rendre accessibles les archives.
Leur deuxième parcours est en lien avec le Vendée globe. Ils ont eu la possibilité de découvrir le village du Vendée globe et de communiquer avec un skipper.
Leur dernier parcours a pour but de leur faire découvrir le civisme. Les élèves seront encouragés à prendre connaissance de l’engagement auprès de bénévoles : « Nous mettons en confiance nos élèves, pour qu'ils puissent se sentir bien au sein de l'établissement, mais aussi à l'aise dans leurs projets professionnels », affirme Sylvain Chatevaire, un des professeurs de la classe.
Élodie PIHA, première J.
Un réseau social made in SFDA
Le samedi 26 octobre, le lycée Saint-François-d'Assise a lancé un réseau d'anciens élèves accessible à tous les membres de sa communauté : anciens élèves et élèves actuels, mais aussi entreprises partenaires. Son nom : SFD'Alumni.
Ce réseau social privé a pour objectif de renforcer les liens entre ses membres et d’offrir une plateforme dynamique où chacun peut échanger, poser des questions et accéder à des ressources professionnelles.
Lancé à travers une annonce sur les réseaux sociaux et un envoi d’informations par email (notamment pour les anciens élèves des lycées Saint-Joseph et Saint-Louis remontant jusqu'en 2016 environ), cette plateforme vise à moderniser les associations des anciens élèves. Accessible aux étudiants actuels, elle permet une interaction fluide et enrichissante entre les générations d’élèves, tout en intégrant les entreprises partenaires dans cette dynamique.
Le réseau propose une multitude de fonctionnalités. Les anciens élèves peuvent y retrouver leurs camarades, mais aussi échanger avec les étudiants actuels sur des sujets aussi divers que les études, les carrières ou encore la vie professionnelle. Les entreprises partenaires pourront aussi publier des offres de stages, d’emplois ou même des informations pertinentes pour la carrière des étudiants. Les professeurs auront aussi leur place dans SFD'Alumni.
Tisser des liens
Ce réseau constitue, donc, une véritable opportunité pour les élèves de se connecter à leur futur professionnel, que ce soit en cherchant des conseils ou en découvrant des opportunités concrètes. Les entreprises partenaires, quant à elles, pourront interagir avec des élèves émergeant dans le monde du travail ou à la recherche d'expériences professionnelles et recruter les meilleurs profils pour leurs besoins.
La force d’un réseau social réside dans sa capacité à faire circuler l’information et à rassembler un maximum de personnes autour d’un objectif commun. C’est pourquoi, dans cette première phase de lancement, il est important que le plus grand nombre possible d’anciens élèves et d’étudiants rejoigne cette plateforme afin de créer une véritable communauté active. Plus, il y aura de membres, plus les échanges seront riches et les opportunités nombreuses.
En somme, ce réseau SFDA représente un outil précieux pour tisser des liens durables entre générations d’élèves, renforcer les relations avec les entreprises, et ouvrir des portes vers l’avenir professionnel de chacun.
Rejoignez-nous sur cette nouvelle plateforme et participez à l’élargissement de notre communauté !
Charlélie LAMY, terminale G.
Des anecdotes étonnantes !
« Au Kirghizstan les gens vivent trois mois par an dans des yourtes au milieu de la plaine, ce qui correspond à leurs vacances. Au lieu de partir à l'étranger comme nous, ils s'occupent de leurs bêtes », raconte Louise.
« En Géorgie, j'ai été invitée chez des Yézidies, une petite minorité présente dans quelques pays comme l’Iran, l’Irak, la Turquie et l’Arménie. C’est une ethno-religion. Ils sont à la fois leur religion et un peuple. Ils ont une croyance qui est un peu différente. Je ne savais même pas que ça existait ».
« J'ai pu rencontrer beaucoup de familles différentes et, dans certains pays, la différence d'âge est choquante. Ces familles sont très jeunes. Les parents ont, parfois, seulement vingt ans et ont, déjà, plusieurs enfants en bas âge. Ce qui est tout le contraire de moi, parce qu'à 27 ans je n'ai pas du tout les mêmes projets ».
« À mon arrivée dans la ville de Xi an, en Chine, j'ai été reçue à l'Alliance Française. C'est une organisation française qui représente la France et donne des cours de français à l'étranger. On m'a proposé une interview avec une Chinoise, je l'ai rencontrée. Elle me connaissait ! Après plusieurs questions sur nos parcours personnels, les souvenirs sont réapparus.
En fait, c'était une des correspondantes qui avait fait l'échange scolaire avec moi en 2012 ! Donc, elle se rappelait de moi, il y a douze ans », témoigne Louise.
Recueilli par Chloé BERNARD.
Louise Boudaud, objectif la Chine à pied
Le 1er août 2023, Louise Boudaud, une ancienne élève de Saint-François-d'Assise s'est mise en route en direction de la Chine. Son défi : faire le voyage...à pied.
Après être allée deux fois en Chine avec le lycée en 2012, puis avec son école de commerce en 2019, Louise a eu de nouveaux rêves en tête. Elle souhaitait, cette fois-ci, découvrir ces pays qui séparent la France de la Chine : « Pour moi le meilleur moyen de le faire, c'était de voyager par voie terrestre pour rencontrer des gens », dit Louise. C’est ainsi qu’elle a quitté La Roche-sur-Yon à pied pour effectuer son périple.
Voiture, bus, train et stop...quand même
Du 1er août 2023 jusqu’en mars 2024, Louise a marché jusqu’en Turquie : « A Istanbul, je me suis blessée à la cheville, donc j'ai traversé la Turquie en bus », explique-t-elle. Elle reprend, ensuite, la marche en Géorgie et en Arménie, dans la partie du Caucase. Puis en Russie, qu’elle traverse en voiture pour atteindre le Kazakhstan, puis jusqu’en Ouzbékistan, en train.
« J'ai repris la marche une dizaine de jours en Ouzbékistan, ça a été un peu compliqué, les conditions étaient difficiles, il faisait très chaud, et je ne me sentais plus capable de marcher. Je faisais beaucoup d’insolations, j’étais malade », confie Louise. Elle a alors terminé sa traversée de l’Ouzbékistan en train. « Au Tadjikistan, j'ai rencontré deux Françaises qui voyageaient dans une voiture. Donc, j'ai traversé le Tadjikistan avec elles. Et le dernier pays pour atteindre la Chine, c'était le Kirghizstan. Donc, je l'ai fait en stop », poursuit Louise.
Lors de son séjour en Chine, Louise a été hébergée à Shanghai pendant pendant une semaine par Clarisse Le Guernic, une autre ancienne élève de chinois du lycée : « On faisait partie de la même promo. On s’était perdues de vue et on a pu se retrouver des années plus tard grâce à Pascale Bodin, notre prof de chinois, qui nous a remis en contact. J'ai même pu donner une conférence pour une association de femmes francophones dont elle fait partie », dit-elle.
Destination atteinte
Elle dit aussi que ces différentes rencontres lui ont permis de découvrir de nouvelles cultures et d’innombrables modes de vie originaux.
Louise raconte que l’objectif de son voyage était de faire des rencontres et d’être accueillie chez l’habitant : « En Europe j'ai toujours pu dormir chez l'habitant, j'avais toujours un lit et on me nourrissait ». Son objectif a été rempli haut la main.
Chloé BERNARD, première C.
Les États-Unis, de Washington à Buffalo
Au programme du voyage, une découverte de Washington suivie d'un échange avec des correspondants à Buffalo.
Du 10 au 22 octobre, 23 élèves de première ont eu la chance de partir aux États-Unis. C’est un échange qui a pu naître grâce à l’investissement de Sean Morris, responsable des relations internationales, qui travaille sur le projet depuis plus d’un an, ainsi que l'accompagnement d'Emilie Ripaud.
Voici le récit de ce voyage par Ambre Habary et Mathilde Menier.
Dans la capitale américaine
« Après un départ de Nantes dans la nuit, le magnifique lever du soleil vu de l’avion, une escale à Amsterdam, et sept heures de vol pour traverser l'Atlantique, nous sommes, enfin, arrivés à Washington. La capitale américaine ! Nous avons passé deux nuits dans une auberge, à proximité du centre ville.
Nous avons beaucoup marché dans les grandes rues de la ville, entre les bâtiments modernes et typiques américains, pendant ces deux jours passés à Washington.
Nous avons commencé notre première journée en beauté en arrivant devant le symbole des Etats-Unis : la Maison Blanche ! S'en est suivi le Washington monument, ce haut obélisque surplombant la ville (169 m de haut).
Nous avons continué le long de l'emblématique Mall (l'esplanade nationale) pour arriver jusqu’au Capitole, que nous avons eu la chance de visiter. Le Musée de l’histoire américaine ainsi que le Musée national de l'Air et de l'Espace ont été des visites riches en découvertes. Des thèmes divers et variés y sont représentés de façon pertinente. Ensuite, le Lincoln Memorial, au bord du miroir d'eau et avec le coucher du soleil, donnait une vue imprenable et à couper le souffle sur le Mall.
Et, enfin, le Mémorial des anciens combattants du Vietnam, un impressionnant long mur de noms ».
Un autre monde
« Pour notre arrivée à Buffalo, nos correspondants nous ont réservé un fabuleux accueil à la descente de l’avion.
La ville de Buffalo se situe tout près de la frontière avec le Canada, au bord du grand lac Érié, dans l'État de New York. Pour donner un ordre d’idée, il y a entre 2 et 3 fois plus d’habitants qu’à La Roche-sur-Yon.
Lors du week-end, chacun a pu faire connaissance avec sa famille correspondante et effectuer différentes visites et activités.
Nous avons aussi suivi une journée de cours avec notre correspondant/e au lycée de Kenmore West ou East de Buffalo.
Les différences avec la France sont impressionnantes ! Nous avons été marquées par les classes décorées avec des affiches, des photos de la matière étudiée.
La durée de leurs cours est de 40 minutes. Les élèves en ont huit par jour, du lundi au vendredi, ce qui leur permet de terminer à 14 h 22, pour être précis. Ils sont aussi autorisés à manger ou se déplacer en classe. Lors de certains cours, ils sont seulement cinq élèves et rarement plus de vingt-cinq environ.
Nous avons aussi été surpris par les Américains que nous avons rencontés qui sont généralement très sociables, et ils n'hésitaient pas à venir discuter avec nous.
Cette semaine-là, il y avait de nombreuses animations au sein de leur établissement.
Il y a eu match de football américain. L’ambiance était vraiment agréable et tout le monde était très enthousiaste et motivé pour soutenir l'équipe qui à gagné.
Pour continuer, nous sommes allés voir les chutes du Niagara … en ville ! Personne ne s’y attendait, mais, effectivement, les impressionnantes chutes ne sont pas en pleine nature. Nous avons pu les voir de très près grâce à l'excursion en bateau. Une expérience exceptionnelle au plus proche de l’eau.
L’histoire de Buffalo, l’une des premières villes du pays, de ses bâtiments et monuments nous a été présentée lors d’une visite guidée.
Le second week-end, nous avons pu aller au bal de homecoming (bal de rentrée et bienvenue), un bal qui se déroule lors du mois d'octobre pour symboliser l’esprit et l'unité scolaire. Il y avait de la musique, tout le monde était bien habillé, dans une superbe ambiance festive ».
Un échange inoubliable
« Nous sommes repartis après un dernier week-end avec nos familles. Le lundi matin, nous nous sommes dirigés vers l’aéroport de Toronto au Canada, afin de reprendre l’avion pour Amsterdam. Après une nouvelle longue escale, nous avons pris un second vol pour Nantes et retourner chez nous .
Cette expérience magique restera dans nos mémoires. Elle a été très enrichissante du point de vue culturel avec les nombreuses visites, linguistique car nous avons pu parler anglais de façon concrète et, enfin, humain en rencontrant et intégrant une famille qui nous a accueillis.
Nous avons hâte de recevoir et de retrouver nos correspondants en France fin mars, début avril 2025 ».
Ambre HABARY, première J
et Mathilde MENIER, première A.
Tahiarii, jeune basketteur venu de Tahiti !
Eh oui, vous ne rêvez pas, il y a des jeunes venus de très loin qui font des milliers de kilomètres pour venir rejoindre la section basket de Saint-François-d'Assise, la SEPA Academy. Dans la section, cette année, il y a deux basketteurs venus de Tahiti, un de Lituanie, d'autres d'Ile-de-France, de Lille, et bien d'autres venant d'ailleurs...
Tahiarii, 16 ans, Tahitien, nous a gentiment fait part de son expérience ici, loin de son pays natal, de sa famille et de ses amis.
« Je me suis vite adapté »
Pour l'histoire, tout a commencé grâce à la présidente de son ancien club à Tahiti qui a envoyé des vidéos de Tahiarii jouant au basket, au coach de la SEPA Academy. Il a ensuite été sélectionné et Tahiarii a rejoint l'équipe à Saint-François d'Assise !
Actuellement, Tahiarii Carlson est en première Pro STI2D et, plus tard, il aimerait soit devenir basketteur professionnel, soit devenir architecte.
Mais, alors, comment parvient-il à suivre ce quotidien rythmé d'entraînements matin et soir ? « Dans mon ancien club, j'avais quatre entraînements par semaine, maintenant, c'est une dizaine par semaine (...) Au début, ça fait mal. J'ai beaucoup maigri, mais je me suis vite adapté. J'ai ressenti des améliorations grâce aux matches départementaux. Maintenant, la prochaine étape c'est d'aller en régionale. »
Tahiarii est nourri, logé, blanchi au CREPS (à La Roche-Sur-Yon où certains basketteurs vivent, car ils habitent trop loin pour venir chaque jour au lycée). Et, pour l'anecdote, il nous a même raconté que des punaises de lit sont venues infecter sa chambre et celle de son camarade, les obligeant à dormir dans l'appartement du coach !
Et l'école alors, est-elle différente ici comparée à Tahiti ? « Les cours sont mieux ici, car les profs sont plus disposés à aider l'élève, et des cours particuliers sont proposés (profs ressources) ».
Le mal du pays
Y a-t-il eu une barrière de la langue ? « Non, car mes parents m'ont très tôt habitué à parler français, anglais et un peu tahitien ».
Durant les vacances de la Toussaint, Tahiarii est allé faire une semaine de stage de basket. L'autre semaine, lui et son cousin (Teinatetoahiti qui fait également partie de la SEPA Academy) l'ont passée chez leur oncle qui habite en France.
Tahiarii est venu ici avec son cousin et ne repartent pour Tahiti que pour les vacances de Noël et les grandes vacances. Comme tout être humain, ses parents ainsi que ses frères lui manquent.
En tout cas, tout ce que l'on sait, c'est que Tahiarii est super sympa, et joue très bien au basket ! Il ne reste plus qu'à assister à un de ses matches pour le supporter comme il se doit !
Bon courage Tahiarii, et continue comme ça !
Margot DESLANDES, première I.
À Dublin, séjour top pour les DNL anglais
Les élèves d'anglais-euro ont tout vu dans la capitale irlandaise.
Premier jour : Départ de l'aéroport de Nantes à 10 h 15 pour un atterrissage à 11 h 30 à Dublin. Pas le temps de traîner, les élèves récupèrent leurs valises, foncent vers l'auberge de jeunesse les déposer et le voyage peut commencer.
Au programme du jour : déjeuner et visite au Temple Park, suivi d'une visite du musée du rock. Là-bas, les élèves ont l'occasion de découvrir un studio d'enregistrement et même... le pyjama de Michael Jackson ! Comme ils sont nombreux, nos touristes visitent le musée à tour de rôle. Les premiers groupes sortant du musée attendent les derniers au bar. Certains élèves en profitent pour se donner en concert.
Deuxième jour : Visite du Dublin Castle qui sert aujourd'hui pour les cérémonies, mais qui, jadis, fut la résidence du vice-roi d'Irlande. Le château de Dublin, c'est fait ! Maintenant, direction la place de la cathédrale Saint-Patrick pour déjeuner. Malheureusement, l'extérieur de la cathédrale sera le seul angle que les jeunes verront. L'après-midi, c'est la National Gallery of Ireland qui attend nos amis. De grands tableaux comme L'Arrestation du Christ y sont exposés.
Troisième jour : Cette journée commence par la visite du musée de l'Emigration. A l'entrée, tout les élèves se voient remettre un livret semblable à un passeport et, à chaque fois qu'ils arrivent dans une nouvelle section du musée, ils doivent tamponner leur passeport comme un visa. Après un rapide passage à la boutique de souvenirs et avoir déjeuné, les élèves se dirigent à pied vers le Croke Park Dublin : le stade dans lequel se jouent rugby, football, mais aussi des sports plus traditionnels comme le hurling ou le football gaëlique. Ils ont pu voir les vestiaires avec les maillots des joueurs locaux.
Quatrième jour : Le matin, visite de la bibliothèque du Trinity College, une majestueuse bibliothèque ancienne avec plusieurs étages de livres. Les visiteurs peuvent grimper sur des échelles pour attraper leurs livres. Cette visite dure toute la matinée. Ensuite, direction un restaurant pour le déjeuner.
L'après-midi, promenade dans le parc Saint-Stephen’s Green, un parc à l'anglaise. Puis, un temps libre de trois heures dans une zone commerçante. Beaucoup profitent de ce moment pour acheter quelques souvenirs. Après avoir retrouvé tout le monde, ils constatent qu'il s'est mis à pleuvoir, mais cela ne les arrête pas. Ils ressortent pour dîner, mais, cette fois-ci, quartier libre. Les élèves ont le choix parmi les nombreux établissements que propose la capitale irlandaise. Retour à l'auberge de jeunesse avec un couvre-feu fixé à 22 h 30.
Cinquième jour : pour clôturer ce voyage, les élèves se posent aux jardins d'Iveagh non loin d'une cascade. Ils font un dernier musée, visitant la reconstitution de l'atelier du peintre Francis Bacon. Ils mangent puis rentrent en France. Eblouis !
Charlélie LAMY, terminale G.
Ça vous étonne ?
Au temps pour moi. L'expression "autant pour moi" s'écrit en réalité "au temps pour moi" ! Néanmoins, les deux sont acceptés même si l'original reste le plus correct. Cette expression provient du langage militaire, lorsque le commandant reprenait ses soldats qui n'étaient pas en position. Il leur disait : « Au temps ! » pour que ces derniers corrigent leur erreur. Lorsque le soldat avait corrigé son erreur, il disait donc : « Au temps pour moi ». Maintenant, cette expression invite la personne à admettre son erreur et à la corriger !
Nez bouché. Il est impossible de fredonner (en fermant la bouche) et en se pinçant le nez ! Vous allez forcément essayer et peut-être que ça marchera au début. Néanmoins, lorsque l'on fredonne, c’est l’air sortant de notre nez qui crée le son, ce qui devient impossible lorsque ce dernier est bloqué.
Gratte-ciel. L'Empire State Building, à New York, possède son propre code postal ! C'est le 10118. Ce building abrite plus de 1 000 entreprises. Alors pour faciliter la gestion du courrier et des colis, les responsables ont décidé de lui créer son propre code postal. L'Empire State Building fait 443,2 m de haut, comporte 102 étages avec 72 ascenseurs !
Belle langue. La langue de la baleine bleue peut atteindre le même poids qu'une femelle éléphant ! Soit environ 3 600kg ou si vous préférez : près de 4 tonnes. De plus, le coeur de la baleine pèse près d'une tonne et ce dernier nécessite seulement 1 battement toutes les 10 secondes.
Si on comptait. Une personne a besoin de 30 ans pour compter jusqu'à 1 milliard ! Qui commence ?
Tour élastique. La taille de la Tour Eiffel varie en fonction de la température ! En hiver, elle peut perdre jusqu'à 10 centimètres et, en été, elle peut gagner jusqu'à 20 centimètres quand les températures vont au-delà de 30°C. C'est un phénomène physique naturel qu'on appelle la dilatation thermique.
Miel parfait. Le miel ne moisit jamais ! C'est principalement grâce à sa faible teneur en eau. En effet, à 17 %, c'est bien trop faible pour le développement de bactéries et de champignons (qui ont besoin d'humidité). L'acidité du miel permet également d'éviter sa détérioration.
Sportez vous bien. L'activité physique aide à combattre le rhume ! Selon une étude de l’Australian Institute of Sport, l’activité physique en période de rhume dégage les voies nasales et soulage la congestion. L'activité physique participe grandement au renforcement du système immunitaire. Alors, hop, hop, on va faire du sport !
Margot DESLANDES, première I.
Avec Erasmus +, direction l'Allemagne
Le deuxième temps de mobilité Erasmus a eu lieu à Wildeshausen, outre-Rhin.
Les élèves Erasmus de première générale et technologique se sont déplacés pour leur deuxième « mobilité », à Wildeshausen, dans le nord-ouest de l’Allemagne. La première mobilité avait eu lieu en mars 2024 à Murcia, en Espagne.
Récit par Laurine Seguin.
« Notre projet Erasmus + est un échange en trois mobilités en Espagne, en Allemagne et en France, sur une durée d'environ deux ans avec 15 jeunes de trois pays différents. Nous avons été hébergés chez les Allemands faisant partie du programme, avec la présence d'un Espagnol.
C'est très enrichissant de vivre avec deux jeunes qui ne parlent pas notre langue pendant une semaine. Nous nous sommes tous retrouvés autour de ce deuxième échange toujours sur le thème du vivre-ensemble.
Pour cette deuxième « mobilité », les Allemands ont choisi le thème des frontières ».
Un échange humain
« Ce séjour Erasmus a été une expérience humaine et amicale très positive.
Nous avons été accueillis dans des familles allemandes et partagé leur quotidien. Cette cohabitation a permis de créer de belles amitiés, de découvrir de nouvelles cultures que nous ne connaissions pas pour la plupart, et de communiquer, principalement en anglais, ce qui a beaucoup aidé à progresser dans cette langue.
Les activités comme les jeux, les danses ou le théâtre ont renforcé la cohésion du groupe tout en s'amusant.
Les échanges sur des thèmes comme les frontières ont aussi permis de réfléchir ensemble ».
Au sein du lycée
« Nous avons effectué des activités dans le lycée qui nous a accueilli. Le premier jour, nous avons fait un jeu avec une pelote de laine. Nous devions lancer la pelote de laine sur quelqu'un au choix qui devait venir au centre du cercle se présenter et ainsi de suite. Nous avons aussi fait une présentation sur le thème des frontières. Chaque pays avait préparé une présentation orale pour les autres.
Nous avons ensuite assisté au témoignage poignant de Steffen Wenigerkind qui a grandi en RDA (République démocratique d'Allemagne), en Allemagne de l’Est, donc, pendant la guerre froide.
Nous avons encore fait de petits jeux en musique. Dès que la musique s'arrêtait, nous devions former des groupes de 3, 4, 5, 6. Ce même après midi, nous avons préparé de petites pièces de théâtre sur ce que représentent les frontières dans la vie de tous les jours. Une activité ludique qui permet de nous rapprocher et de rigoler un peu ensemble.
Le cinquième, mais aussi le dernier jour avant notre départ, nous avons pu faire une initiation à la salsa, d’abord seuls pour apprendre les pas et, ensuite, à deux, le tout sur un fond musical.
En fin de journée, pour clôturer le séjour, les élèves ont rempli un questionnaire donné par les Allemands pour savoir ce qu’ils ont pensé de la semaine, avec nos impressions, ressentis... Et nous nous sommes retrouvés tous ensemble pour voir nos œuvres d'art réalisées le premier jour ».
En route pour Bremerhaven
« Le troisième jour, nous sommes partis toute la journée à Bremerhaven voir le Musée de l’émigration. Chaque élève avait le nom d’une personne émigrée qu’il devait suivre dans le musée autour d’un parcours immersif, représentant les aspects de la vie d'un émigré vers les États Unis. Nous avions un carnet à compléter.
Le quatrième jour, nous avons fait du canoë dans la rivière de Hunte River, même si on nous annonçait de la pluie. Nous avons bien profité de cette activité qui s'est finalement déroulée sans une goutte de pluie. Pour ensuite manger le repas préparé par les familles ».
Laurine SEGUIN , première F.
Dara, une Mexicaine heureuse d'être ici
Une jeune Mexicaine, Dara Alvarez, a traversé l'Océan atlantique le 29 août pour venir étudier en France, au lycée Saint-François-d'Assise.
Dara est Mexicaine. Elle est originaire de Monterrey, une grande ville dans le Nord-Est du Mexique. Elle y vit avec ses parents et son frère.
Étant une grande voyageuse, elle refait une année à l’étranger après son année aux Etats-Unis. Cette fois-ci, elle a choisi la France.
« Ce sont mes parents qui m'en ont parlé. J’avais le choix entre la France et la Belgique. Pour moi, la France c’est incroyable, alors j’ai signé tous les papiers », confie Dara.
Cela fait deux mois qu’elle vit dans une famille française. Elle s’y sent bien, trouve ses hôtes agréables et fait de nombreuses visites grâce à eux. Bien qu’elle habite dans un petit village, elle pratique les mêmes activités sportives qu'au Mexique. Elle est très heureuse, car elle a plus de frères et sœurs dans cette famille.
« C'est super intéressant ici »
En France, elle a déjà visité quelques villes. Elle a eu l'opportunité d'aller à Nantes et Angers. Son voyage préféré est Paris. Durant une semaine, en octobre, elle et d'autres élèves étrangers ont découvert la capitale et Disneyland Paris : « J’ai adoré ce voyage, car il y avait beaucoup d’art et d'histoire. [...]On a pu voir Disneyland, et j’ai passé un des meilleurs moments de ma vie ».
« Le lycée est compliqué, car c’est une autre langue que j’ai du mal à comprendre, explique Dara. C’est super intéressant ici ! Au début, j’ai cru que vous étiez tous plus intelligents, mais c’est surtout que vous apprenez à utiliser votre tête. Au Mexique, c’est différent. J’adore l’école ici même s'il y a une pression importante, car vous pouvez avoir des matières qui vous seront utiles dans votre futur métier ». Dara est en première générale. Elle a décidé de faire des spécialités variées : LLCE anglais, SVT et musique. Dara apprécie réellement le lycée. Elle explique qu’elle trouve le lycée très à l’écoute du confort des étudiants. Elle adore les espaces étudiants mis en place et la qualité du matériel prêté aux étudiants. Elle se régale tous les jours au self.
La jeune étudiante apprécie beaucoup la France. La nourriture est très bonne d’après elle, juste pas assez épicée. Son endroit préféré à La Roche-sur-Yon est la boulangerie. Elle trouve fascinant le nombre d'activités possibles à faire à La Roche-sur-Yon. Elle qui était constamment dans la ville, la nature omniprésente autour d’elle lui fait plaisir.
La découverte d'une nouvelle culture
« Avant de venir ici, tout le monde me disait que les Français étaient méchants et grincheux. Alors, je suis arrivée ici en me disant que ce que l’on m’avait dit était faux et j’ai eu raison. Je ne me rappelle pas d’une seule personne qui a été méchante envers moi », rassure-t-elle.
Pour elle, les personnes en France sont plus froides qu’au Mexique. Elle trouve que tout le monde a sa petite zone personnelle. C’est ce qu’elle aime beaucoup comparé aux Mexicains.
Aujourd’hui, les choses qui lui manquent le plus sont sa famille, les vacances et la nourriture mexicaine. Elle reste très heureuse et reconnaissante d’être là : « Je suis contente, car j’apprends le français et je découvre une nouvelle culture ».
Elodie PIHA, première J.
Les autres élèves venus d’ailleurs :
Allemagne
Paula DAUTZENBERG
(seconde A)
Luisa HOLZMEIER (première A)
Finja REIHL (première D)
Turquie
Su ALPUGAN (seconde A)
Mexique
Sophia SILVA LUNA
(première B)
Australie
Errol WOODS (première I)
Slovaquie
Lukas BLASKO (première H)
Irlande
Callum TWOMEY (seconde K)
Etats-Unis :
Rohan SYLVAIN (arrive le 21 janvier 2025 en terminale)
Brésil :
Helena MACHADO
(terminale B)
Les Arts plastiques en visite au Louvre
Les élèves de spécialité et d'option Arts plastiques en première et terminale se sont rendus à Paris. En vedette, le Louvre.
Les élèves d'option et de spécialité d'Arts plastiques sont allés à Paris du 15 au 18 octobre. Le but du voyage était, pour la cinquantaine d'élèves, de se confronter aux œuvres et ainsi d'élargir leurs connaissances artistiques.
Ils ont découvert le musée d'Orsay, le centre Pompidou, le musée de l'Orangerie, la Bourse du Commerce et pour finir le château de Chaumont-sur-Loire. Sans compter, le musée du Louvre.
Ces visites ont été très appréciées. Adèle Caille, élève en terminale en parle : « Le musée du Louvre et de l'Orangerie étaient très intéressants, notamment pour la mise en avant des œuvres ». Le Louvre reste le plus grand musée du monde, il contient de nombreuses œuvres d'artistes et d'époques très différents.
Se confronter aux oeuvres
Les élèves ont ainsi, en quatre heures, découvert le lieu, ce qui n'est pas suffisant pour tout observer.
Néanmoins, il leur a été possible de découvrir des œuvres d'artistes très célèbres comme les tableaux La nuit ; un port de mer au clair de lune de Joseph Vernet ou encore La Victoire de Samothrace.
Cela leur a aussi permis de voir l'évolution de l'art dans l'Histoire en commençant par les œuvres de l'Antiquité grecque et égyptienne.
Comme l'explique Baptistine Chaplain Derouiniot en terminale : « J'ai particulièrement aimé la partie sur l'Antiquité, car on pense plus souvent à la peinture et moins à la sculpture ».
Le fait de se confronter aux œuvres permet de mieux observer la technique, les nuances de couleurs et ainsi le rapport au réel, qui est l'un des thèmes abordés en spécialité terminale.
Elisa Blanchard, élève en terminale conclut ainsi : « L'ambiance de groupe était très intéressante. On a pu se déplacer par petits groupes, ce qui a permis de voir davantage d'œuvres. Les professeurs restaient à notre disposition pour nous les expliquer si besoin » .
Enora BOURDIER-HALBOUT terminale C.
Les élèves de formation musique à Paris
Les élèves de l'option et spécialité musique en terminale et première ont découvert des réalités insoupçonnées.
Une quarantaine d’élèves de terminale en spécialité et option musique ainsi qu’un de première, sont allés à Paris du 13 au 15 Novembre.
Salomé Hérault en option terminale et Martin Pontoizeau en spécialité terminale racontent le voyage.
Quels sont les monuments marquants durant ce voyage ?
Salomé : Nous avons visité l'Opéra Garnier, c'était impressionnant et avec une super visite guidée ! L'Opéra Bastille aussi, pour écouter un opéra, c'était la première fois pour moi.
Les options musique ont participé à un atelier de percussions avec les caronas. Rodolfo, l'animateur nous a aussi montré des instruments typiques péruviens. Nous avons visité l'Atelier des Lumières, une très grande salle où sont projetés, sur les murs, des thèmes. Là, c'était sur l'Egypte antique et les peintres orientaux.
Nous avons vu la comédie musicale « Le Roi Lion », un super spectacle !
Quelles ont été les visites pour les spécialités musique ?
Martin : Nous avons visité un label de production. C'est là que les artistes vont pour produire leurs albums et où ils peuvent parfois être en résidence. C'est un studio qui produit des artistes connus comme Shaka Ponk, Vianney.
C'était très sympa, car nous avons découvert énormément de nouveaux métiers et de nouvelles possibilités que l'on ne soupçonne même pas quand on veut devenir musicien ou travailler dans la musique.
Qu'est ce que cela vous a apporté comme connaissances dans le programme ?
Salomé : Nous avons travaillé sur l'Opéra Garnier en cours, on a aussi regardé quelques airs qui ont été chantés là-bas. Cela m'a apporté aussi pour ma culture personnelle.
Martin : Pour la spécialité, par rapport au programme, nous avons visité le Musée de la musique. Il y a eu pas mal d'éléments qui sont au bac.
Cela permet d'avoir les premières bases de culture générale qui peuvent nous aider, notamment pour les dissertations ou pour comparer deux écoutes.
Concernant le parcours supérieur, cela vous a apporté des idées ?
Martin :Le label de production m'a beaucoup intéressé parce que j'aimerais faire intermittent du spectacle, et c'est vrai que le fait de découvrir tous ces métiers rend le choix plus compliqué, car on a découvert plus de métiers que l'on ne le soupçonnait.
Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.
Saint-François-d'Assise a fêté ses 10 ans
Plusieurs évènements organisés par la direction ont marqué l'anniversaire du lycée.
Les dix ans du lycée Saint-François-d’Assise ont été célébrés lors de la semaine du 30 septembre au 6 octobre. Plusieurs évènements ont été créés par la direction du lycée pour fêter ce dixième anniversaire.
Le 30 septembre, un puzzle de 2 000 pièces représentant l’établissement a été mis à la disposition des élèves dès le premier jour. Ils avaient pour but de le finir avant la fin de la semaine. Cet objectif a finalement été atteint en seulement trois jours !
Le 2 octobre, des reproductions des peintures de Giotto représentant la vie de Saint François ont été exposées sur la coursive près de l’espace pastorale.
Le 3 octobre, dix arbres ont été plantés dans le petit bois sur la cour et un lâcher de pigeons a été effectué sous le regard des élèves. La brioche a, ensuite, été partagée pour tous.
Le 4 octobre, jour de la Saint François, un slam sur le lycée, écrit par une trentaine d’élèves volontaires ainsi qu’une messe ont eu lieu. Eurêka, slameur professionnel a passé sa semaine au lycée afin d’aider dans la confection du slam. Les élèves de la section musique ont également donné un concert sur la cour sous les applaudissements de leurs camarades.
Lalie MOREAU, seconde J.
Un lycée pour le XXIé siècle
Le 2 octobre 2021, Mgr François Jacolin, évêque de Luçon, coupe le ruban inaugural du nouveau lycée Saint-François-d'Assise, en présence de 350 invités, la plupart masqués en raison du Covid qui rôde encore. C'est l'aboutissement d'une longue démarche engagée une dizaine d'années plus tôt.
Les autorités de l'enseignement diocésain ont fait un constat : les deux lycées privés yonnais, le lycée général Saint-Joseph en centre ville et le lycée technique Saint-Louis à la périphérie, ne peuvent plus vivre et surtout se développer dans des locaux qui ont fait leur temps et ne sont plus adaptés à un enseignement moderne et digne des jeunes d'aujourd'hui. Décision est, donc, prise de les fusionner en un même lieu, dans un lycée tout neuf avec une direction unique.
L'architecte : un ancien élève du lycée
Il faut bien trouver un nom au nouveau lycée, avant même d'en entreprendre sa construction. Ce sera Saint-François-d'Assise, choix fait par la communauté éducative, au cours de l'année 2014. Saint-François-d'Assise devenu pauvre par dévotion alors qu'issu d'une riche famille, proche de la nature, premier personnage de l'église, dit-on, à porter les stigmates du Christ.
Le terrain choisi sera à l'Aubépine, sur une réserve foncière de la Direction diocésaine de l'enseignement catholique toute proche. Et l'architecte sera Anthony Tesson...un ancien élève du lycée Saint-Joseph membre du cabinet d'architecture Pelleau et associés, bien connu sur la place yonnaise. 20 ans après son bac, le voilà invité à imaginer le lycée du futur. Ce sera un concept évidemment moderne, avec, au coeur, une "place de village", véritable carrefour de l'activité pédagogique et culturelle du lycée. Un lycée pour ce XXIè siècle qui n'a pas encore 25 ans.
Le Covid retarde la rentrée
La première pierre est posée par Bertrand Potier, devenu directeur unique, chargé de mener à bien le projet, le 4 octobre 2018, le jour ... de la Saint-François. Evidemment.
Un chantier hors norme sur 30 000 m2, d'un coût de 50 millions d'euros. Deux ans de travaux pour 250 ouvriers, malheureusement perturbé par l'épidémie du Covid qui retarde la rentrée. Celle-ci, prévue en septembre 2020, n'aura finalement lieu qu'en janvier 2021.
Alain LEGOUPIL,
journaliste référent Ouest-France.
À la découverte des trésors géologiques
Les élèves de première spécialité en SVT sont allés découvrir l'univers géologique dans les Alpes. Une nouveauté cette année. L'expérience restera inoubliable.
Soixante-neuf élèves en majorité de première spécialité SVT et quelques terminales de la même spécialité accompagnés de quatre professeurs de SVT et d'un professeur d'EPS sont partis pour Briançon (à l'Auberge de l'eau vive) le 14 octobre.
Deux réunions de préparation (une fin juin et une autre en début d'année scolaire) ont permis d'élaborer au mieux cette semaine d'étude sur le terrain. « Ce fut plus une semaine d'observation à cause des dépressions journalières ».
Le but pédagogique était d'appliquer sur place, de visu, ce que les élèves apprennent au rythme de la progression et surtout d'observer des phénomènes rares comme celui sur le mont Chenaillet (2650 m) dans le massif du Queyras. Celui-ci est une ophiolite formée par la remontée de la croûte océanique lors de la convergence des plaques. Les roches présentes (pillow lavas, basalte, gabbros, serpentinites) sont les vestiges d'une ancienne lithosphère.
L'étude du pli couché
Les jeunes ont pu étudier et observer un autre phénomène géologique : le pli couché de Saint-Clément sur Durance. C'est une illustration de l'histoire géologique de la formation des Alpes. Comme le dit une des participantes, élève de première, : « Nous avons découvert l'existence de ce qu'était un pli. Nous ne savions pas exactement reconnaître les roches et nous n'avions pas connaissance des clés de détermination ».
Il était prévu d'emprunter la Via Ferrata, mais compte tenu des conditions météorologiques de la semaine (pluie abondante), les élèves ont dû se rabattre sur le mur d'escalade qui a servi de mur d'entraînement aux représentants français aux Jeux Olympiques. Cela a permis de libérer l'adrénaline et de vaincre la peur grâce aux conseils et à l'aide apportée par les guides.
Ce voyage sera reconduit, probablement, l'an prochain. Souhaitons qu'il aura permis à chaque élève d'exploiter (carnet d'évaluation) et d'enrichir ses connaissances pour les futures épreuves terminales et pour leur vie professionnelle.
Amaury PAQUET, première A.
Vous trouvez ça drôle ?
Il s'en raconte des bonnes histoires dans les couloirs du lycée. Voici un florilège de quelques blagues envoyées au journal par des élèves.
Eliza Babinot :
Pourquoi les plongeurs plongent-ils toujours en arrière et jamais en avant ?
¡ nɐǝʇɐq ǝן suɐp sɹnoɾ̣noʇ ʇuǝqɯoʇ sןᴉ uouᴉs ǝnb ǝɔɹɐd : ǝsuodǝ̗ꓤ
Ambre Latinhaihai :
Un homme marche dans la rue avec un pingouin à ses côtés. Un policier l’arrête et dit : « Mais, enfin, qu’est-ce que vous faites avec ce pingouin ? Vous devriez l’emmener au zoo ! » « Bonne idée, je vais faire ça tout de suite ! », répond l'homme. Le lendemain, le policier croise à nouveau l’homme, mais, cette fois-ci, le pingouin porte des lunettes de soleil et un chapeau. Le policier, étonné, demande : « Mais qu’est-ce que vous faites encore avec ce pingouin ? Je vous ai dit de l’emmener au zoo ! » « Oui, je l’ai emmené hier , répond l’homme. Aujourd’hui, on va à la plage ».
Sources diverses :
Un homme et son chien sont sur un bateau. Le chien pète. L'homme tombe à l'eau et se noie. Quelle est la race du chien ?
(eᴉou ᴉnb ʇǝd un) sᴉouᴉʞǝ̗d un : ǝsuodǝ̗ꓤ
___
Sais-tu l'heure qu'il est lorsqu'une horloge sonne 14 coups ?
¡ ɹǝɹɐdǝ̗ɹ ǝɹᴉɐɟ ɐן ǝp ǝɹnǝɥ,ן ʇsǝ ןᴉ : ǝsuodǝ̗ꓤ
Charade :
Mon premier est un diplôme obtenu à la fin de l'année.
Mon deuxième est une boisson chaude très appréciée en Angleterre.
Mon troisième est une céréale très consommée en Asie.
Mon tout est un être vivant microscopique !
ǝᴉɹǝ̗ʇɔɐq : ǝsuodǝ̗ꓤ
Fantine Coppe :
Pourquoi les Bretons sont-ils tous frères et sœurs ?
(ǝuᵷɐʇǝɹꓭ uǝ ǝןןᴉʌ = ɹǝdɯᴉnÒ ) (ǝɹǝ̖d un,nb) ɹǝdɯᴉnÒ de ʇuos sןᴉ,nb ǝɔɹɐd : ǝsuodǝ̗ꓤ
Amandine Pitte :
Que fait un crocodile lorsqu'il voit une belle femelle ?
(ǝʇsoɔɔɐ,ן ןᴉ) ǝʇsoɔɐꓶ ןᴉ : ǝsuodǝ̗ꓤ
Lilou Gaborieau :
Pourquoi les oiseaux ne se grattent que d'un côté ?
(sɹnǝʇʇɐɹᵷ-ᴉɯ) sɹnǝʇɐɹᵷᴉɯ xnɐǝsᴉo sǝp ʇuos ǝɔ ɹɐɔ : ǝsuodǝ̗ꓤ
Elsa David :
Deux légumes discutent entre eux. L’un demande à l'autre « Est-ce que tu as déjà entendu une tomate chanter ? » L'autre répond : « Non, mais j’ai déjà entendu une carotte rapper » !
Margot DESLANDES,
première I.

Octobre rose : tout un mois de solidarité
Lors du mois d'octobre, le lycée s'est mobilisé pour soutenir les femmes atteintes du cancer du sein. Pendant ce mois, de nombreuses actions et activités ont été organisées par solidarité.
Comme chaque année, en octobre, le lycée sort ses plus beaux assortiments de rose pour soutenir les femmes atteintes du cancer du sein. De nombreuses activités ont eu lieu lors de ce mois particulier, nommé Octobre rose. En ce mois, une vente de bracelets et de pinces a été réalisée.
Lors de ce mois plein de couleurs, vous avez pu écouter plusieurs petits concerts, donnés par les options et spécialités musique.
Pour ceux qui sont plus adeptes de la gastronomie, vous avez pu déguster un magnifique repas sur la couleur rose, concocté par nos super personnels de cuisine.
Enfin, pour les sportifs qui nous entourent, vous avez pu participer à la Joséphine dans l’enceinte même du lycée ! Ils ont dû parcourir un circuit pré-défini, traversant le lycée, passant derrière les ateliers, coupant à l'interieur de l'internat et finissant dans la cour.
Durant cette course, les marcheurs et coureurs ont réalisé, au total, 259 tours soit 207,20 km.
Merci à tous d'avoir d’avoir participé durant ce mois, certes singulier, mais plein de couleurs !
Noémie BOUILLON, première I.
Louise a réalisé un film sur la Résistance
Louise Ledieu, une ancienne élève de Saint-François-d'Assise, a réalisé le film « Sur les pas de l'Histoire » qui parle de la résistance en Vendée. Nous lui avons posé quelques questions...
Comment vous est venue l'idée de créer un film sur la Résistance ?
L’idée m'est venue pour trois raisons. D'abord, j’ai participé au Concours national de la résistance et de la déportation, pendant quatre ans, un concours proposé à tous les élèves de la troisième à la terminale.
En troisième, j’ai trouvé ce concours très intéressant. Cependant, en seconde, j’étais la seule du lycée à y participer. J’ai donc proposé au lycée de coordonner le concours. Durant ce concours, on a fait un premier film : “Sur les pas de la résistance vendéenne" , disponible sur YouTube, C'est une interview de Jacqueline Dervieux, une résistante aujourd'hui centenaire, qui s'est engagée dès l'âge de 17 ans. Elle est la fille du résistant Maxime Derveiux, chef dans la résistance vendéenne. J’ai beaucoup aimé réaliser ce témoignage.
L’autre raison est que lorsque je suis partie en études supérieures, j’ai réalisé qu’il me fallait un projet. La première fois que j’ai appelé Jacqueline, lorsque j’avais 14 ans, j’ai raccroché en disant : « Un jour, je ferai un film sur vous ».
Quelle a été la plus grande difficulté du tournage ?
La plus grosse difficulté, c’est de gérer les équipes, car chacun arrive avec ce qu’il a envie de faire et comment il veut porter le projet. Il faut, donc, mettre tout le monde d'accord. Mais, c’est compliqué, car nous avions tous la vingtaine et nous avions tous un projet annexe. De plus, nous étions plusieurs à travailler dessus.
Il y a aussi les aléas météorologiques. Un soir, nous étions dans les marais avec du brouillard. Nous n'avons malheureusement pas pu tourner la scène que nous voulions. Nous avons, donc, dû changer cette scène en une magnifique scène de fusillade.
Pouvez-vous résumer votre film en quelques mots ?
C’est un film documentaire sur la résistance en Vendée, construit sur deux grands axes. Le premier est un témoignage brut fait par des résistants vendéens, le second est une reconstitution historique.
Ce film est important, car il participe au devoir de mémoire. Il est diffusé devant les publics scolaires. Il permet de rappeler qu’il ne s’est pas rien passé en Vendée et que l'histoire de la Vendée ne se résume pas aux guerres de Vendée qui ont eu lieu durant la Révolution.
Souhaitez-vous réaliser d’autres films ?
Non, je ne veux pas m'orienter dans ce secteur-là. Grâce à ce film, j’ai pu savoir ce que je voulais faire, c'est à dire travailler dans l'événementiel et la logistique. Cela fait huit ans que je fais de l’audiovisuel, cela m’a bien sûr appris plein de choses, mais je ne souhaite pas continuer.
Êtes-vous satisfaite des retours ?
Oui, on a eu des super retours. Le meilleur est celui de Jacqueline Dervieux, qui était là lors de l’avant-première, et qui a adoré le film. On a eu des retours très positifs de la part des professeurs qui trouvaient que c’était un film très adapté pour les collégiens et les lycéens. De plus, en général, le public ne s’est pas ennuyé. Nous avons eu de très bons retours aussi bien de la part des professionnels que du public. Le film a été présenté à l'Institut catholique de Paris.
Que diriez-vous à une personne qui voudrait, comme vous, réaliser un film ?
Je lui conseillerais, d'abord, de s’armer de patience et de volonté, cela peut paraître bête. Cependant réaliser un film, c’est long mais extrêmement chouette à faire. Ensuite, que c’est normal, parfois, d’avoir envie de tout arrêter, car cela ne se passe pas comme on le voudrait.
En réalité, quand tu réalises un film, rien ne se passe comme prévu, mais ce n'est pas grave. Il est aussi primordial de bien s’entourer, car on ne fait pas un film avec ses dix doigts, et de se mettre en tête que tout n’est pas faisable et qu'il faut faire avec les aléas.
Un dernier conseil qui s’applique pour tous les jeunes voulant se lancer dans un projet quel qu’il soit : si quelque chose est important pour vous, lancez-vous et tentez. Au pire, cela n’aboutira à rien, mais au moins vous aurez essayé.
Regardez-moi : j’ai commencé ce film sans diplôme, sans avoir mis un pied dans l'audiovisuel. Je voudrais finir ce conseil avec une citation de Corneille : “Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années."
Comment avez-vous trouvé les membres de votre équipe de tournage ? Les avez-vous recrutés vous même ou bien d’autre personnes s’en sont-elles chargées ?
Nous étions deux à la tête du projet : Margot qui est la réalisatrice a travaillé sur l’aspect scénario, recherche, et moi j'étais la productrice. C’est donc moi qui me suis chargée de trouver les équipes.Cela s'est passé en trois phases. La première phase consistait à trouver l’équipe technique, donc un(e) costumier(e), un(e) chargé(e) de communication, un(e) réalisateur(rice).
La deuxième phase était de recruter des historiens. J'ai choisi un professeur dont j’avais étudié les livres lorsque j’étais en prépa Sciences Po. La troisième et dernière phase était de trouver les acteurs. Pour ce faire, j’ai lancé un appel à casting sur les réseaux sociaux. Ensuite, nous avons fait des visios afin d’expliquer aux acteurs ce qu’était le film et en quoi il consistait. Nous avons, enfin, constitué un casting complet au bout d’un mois et demi de recherches.
En réalisant ce film, quels messages voulez-vous faire passer au public ?
Je ressors la phrase que j'ai donnée au Figaro : “Ce fut comme l’humain se révèle dans ce qu’il est capable de faire de meilleur dans le plus chaos total”. Ce film est un moyen de se questionner. Je voulais aussi prouver qu'il ne s’est pas rien passé en Vendée lors de l’occupation nazie.
Les témoignages des résistants présents dans le documentaire sont précieux. Je voulais aussi montrer que l’on peut tous faire, du moment où l'on sait compter les occasions. Si le lycée est intéressé pour diffuser ce film qu'il n'hésite pas à me contacter, je serais ravie.
Mathilde MENIER, première A.
Les agents d'entretien sont essentiels !
Que font les agents d'entretien ? Comment les aider pour avoir un lycée toujours plus propre ? Réponses à ces questions.
Pour que le lycée soit un lieu de vie agréable, les agents d'entretien œuvrent au quotidien. Les journées de travail démarrent tôt le matin : 4 h 30, jusqu'à tard le soir : 19 h (avec des coupures). Les horaires sont adaptés en fonction de la quantité de travail.
L'équipe de sept agents a « un cahier des charges à suivre, mais aussi ça arrive qu'on nous demande une prestation en plus ». Ils nettoient les classes. Les tables sont lavées deux fois par mois, les sanitaires et les vestiaires de la salle de sport tous les jours et aussi le sol de la salle de sport une fois par semaine.
Les agents d'entretien font les douzes escaliers trois fois dans la semaine. Cela représente presque 30 000 m² à entretenir régulièrement.
Des actions simples
mais si utiles
« Chaque personne a la responsabilité d'un secteur, en fonction des couloirs et des étages ». Les agents d’entretien savent s’adapter. Ils connaissent non seulement leur secteur mais aussi celui des autres. Cela sert en cas d'absence, ça aide aussi à avoir des locaux encore plus propres puisqu'ils sont vus différemment en fonction des personnes. Ce roulement permet également d'évoluer et d’améliorer les capacités de chacun.
Les agents nettoient aussi les chambres de l'internat. Pour leur faciliter le travail, il serait sympa de ranger les chambres avant leur passage.
Pour aider les agents d'entretien, quelques actions simples. Par exemple, bien faire le tri des déchets dans les classes, pour faciliter le recyclage. Les professeurs peuvent demander aux élèves, en fin de cours, de ramasser les papiers par terre... les avions en papier et de les mettre à la poubelle. Les rubans des souris effaceuses enroulés autour des chaises doivent être mis à la poubelle pour éviter des traces. Le temps que consacrent les agents d'entretien à effacer les dessins, traits et écritures faits sur les tables et les murs, c'est autant de temps perdu pour le nettoyage des autres classes.
Sympa aussi d'être poli envers les agents, de leur ouvrir les portes des salles et de leur dire bonjour.
Eryne FETIVEAU, seconde H.

Le self, une histoire d'équipe
Dimitri Vrignaud, chef gérant du self, explique le fonctionnement de la restauration scolaire.
Le lycée Saint-François-d'Assise est très récent, ce qui offre des locaux neufs et accueillants pour la restauration scolaire. Entre lieu convivial pour les élèves et locaux fonctionnels pour l'équipe du self, les bâtiments du self sont très appréciés par Dimitri Vrignaud : « Cela permet à nos équipes de travailler dans de bonnes conditions ».
La restauration scolaire au lycée Saint-François-d'Assise utilise des moyens très actuels mettant les élèves au coeur de la vie du self. L'équipe a, par exemple, créé un compte Instagram récemment pour que tout le monde puisse découvrir l'envers du décor. Le self est aussi équipé du service Click and Collect pour commander à la Kfet et aussi de panneaux d'affichage numériques qui informent sur la composition et la provenance des repas.
Une provenance locale
Le self de Saint-François-d'Assise dépasse largement les normes que l'Etat impose aux sociétés de restauration scolaire. Dimitri Vrignaud explique que « par rapport au poids de déchets par élève, le lycée est deux fois meilleur que la moyenne nationale ». Au lycée, on produit 55g de déchets par élève alors que la moyenne nationale tourne plutôt autour des 110g. De plus, le self a de nombreux partenariats avec des producteurs locaux, telle que La Laiterie de Flavie. Les pommes de terres bio sont cultivées et épluchées par des travailleurs handicapés. Les pommes viennent des Vergers de la Malvergne.
Un travail non stop
Au self, 22 collaborateurs s'unissent pour servir chaque jour près de 2 200 repas à tous les élèves, aux internes et aux adultes de l'établissement. De 6 h 30 du matin jusqu'à parfois 21 h, le self est actif, que ce soit en cuisine, au service, à la Kfet ou au nettoyage. L'équipe du self ne s'arrête jamais. Le chef gérant du self, Dimitri Vrignaud, appuie sur l'importance du collectif : « Tout ce travail que vous voyez chaque jour, c'est grâce à toute l'équipe ».
Sidonie DURET, terminale I.
Banque alimentaire : des jeunes engagés
Chaque année, des jeunes lycéens donnent un coup de main à la collecte des denrées alimentaires dans les supermarchés.
Chaque année, le dernier week-end de novembre, des élèves peuvent s’engager au service de la solidarité.
Plus de 150 lycéens ont participé, du 21 au 24 novembre, par tranches de deux heures au moins à la collecte de la Banque alimentaire dans une grande surface sur tout le département (de la Tranche-sur-Mer aux Essarts). Deux-tiers des volontaires ont œuvré à La Roche-sur-Yon.
Les jeunes pouvaient participer à plusieurs (avec parents, frères, sœurs, ami(e)s, ancien(ne)s élèves) au projet comme bénévoles (aidés par les 1 700 membres des associations) au profit des Vendéens les plus démunis.
Des jeunes motivés
qui ont le sourire
Suite à cette participation (souvent la première), le lycée leur délivre une attestation validant leur engagement citoyen. Celle-ci les aidera pour une inscription, sur Parcoursup, auprès de certains établissements de l'enseignement supérieur. « Savoir donner du temps sans attendre en retour plus que la satisfaction d’avoir accompli une action de partage ».
Comme le soulignent Annabelle Sauvent et Catherine Pavageau, professeures de Sciences économiques et coordinatrices de cette opération, « tous les responsables de collecte des associations, les clients, les directeurs de magasins sont unanimes : les jeunes du lycée sont motivés, ont le sourire et ils montrent qu’on peut être jeune et s’impliquer pour les autres ».
Un stand de la BA dans le hall
Les denrées non périssables collectées sont distribuées pendant plusieurs mois par le réseau d'associations partenaires à des personnes seules ou à des familles ayant déposé une demande d'aide alimentaire auprès des CCAS (Centres communaux d'action sociale) de Vendée.
Comme les bénévoles « réguliers » ne sont pas assez nombreux pour être présents dans toutes les grandes surfaces, ils ont besoin annuellement de personnes supplémentaires pour la grande collecte. Aussi, les professeures encadrantes relanceront-elles la demande lors de la tenue du stand Banque Alimentaire dans le hall ou par mail.
Cela va, donc, dépendre de la sensibilité de chacun pour adhérer au slogan de la Banque Alimentaire : « Tous ensemble, luttons contre la pauvreté et la précarité alimentaire. Ensemble, aidons l'homme à se restaurer ».
Faites preuve d'altruisme, investissez-vous si vous le souhaitez et surtout si vous avez du temps libre en dehors des cours pour le bénévolat.
Noémie BOUILLON, première I et Amaury PAQUET, première A.
Le lycée en piste avec la formule Campus
Deux jeunes du lycée, un garçon et une fille, Maxime Moreau en première année de BTS Automobile et Sophie Monvoisin en terminale générale sont les pilotes de la Formule Campus du lycée.
Tout d’abord, il y a une présélection des pilotes sur un circuit de karting. Le lycée sélectionne deux garçons et deux filles. Ensuite, c’est la ligue (Bretagne, Pays de le Loire) qui décide de la finalité des sélections sur le circuit de Lohéac, un circuit de slalom automobile à 60km/h. Ce n’est pas une course de vitesse, l’objectif est de maîtriser les virages ! Les deux sélectionnés ont la chance de faire une une formation sur le circuit des 24h du Mans ! Le but étant de se familiariser avec la voiture, sa conduite étant différente des voitures classiques.
Une équipe soudée
En plus des deux pilotes, l'équipe se compose de huit mécaniciens en formation automobile, pour réparer la voiture, changer les pneus, effectuer des vérifications … S'y ajoutent quatre professeurs et deux personnes pour gérer la communication. Pour Maxime, « dans l'équipe, il y a une trés bonne ambiance ». Sophie complète en disant : « Au final, c'est comme une grande famille ».
La Formule a 20 ans et est entretenue par les élèves du lycée, en section automobile. Ce sont eux qui ont fait une nouvelle coque l’an dernier.
De très bon résultats
La course de slalom automobile, c’est, en moyenne, une tous les mois. Le concours est noté sur la prestation des pilotes, leurs temps, mais aussi sur les performances des mécaniciens, par exemple en changeant les pneus le plus vite possible. Idem pour la communication, l'équipe devant réaliser une vidéo.
En 2024, le lycée est arrivé premier pour le classement annuel !
Maxime et Sophie, par leurs bons résultats, ont été qualifiés pour la finale de la coupe de France des slaloms à Beaucaire, dans le sud de la France, le 14 septembre dernier. Maxime a terminé cinquième dans sa catégorie.
Ce programme permet « d'ouvrir le sport automobile aux jeunes sans permis » commente Marie Sigwalt, professeure de SVT, encadrant le projet.
Sophie Monvoisin « invite toutes les filles à tenter leur chance, car ça vaut vraiment le coup ! » Cette aventure lui à permis de rencontrer de nouvelles personnes, de créer des liens ainsi que de mieux comprendre le fonctionnement de ce sport. Maxime confie de son côté : « C’est une belle expérience et j'espère pouvoir continuer dans ce milieu ».
Les saisons de compétition étant organisées par années civiles, les inscriptions sont déjà lancées pour 2025 ! Nouveauté : en avril 2025, un premier slalom sera organisé sur le parking du lycée.
Ambre HABARY, première J et
Laurine SEGUIN, première F.
Voler, mais pas seulement par passion
L'activité vol à voile est proposée par le lycée. Euphrasie et Salomé rêvent de devenir pilotes un jour.
Mercredi 6 novembre dernier, nous avons rendez-vous avec Euphrasie et Salomé, élèves en première générale et passionnées de vol à voile.
Toutes deux inscrites en option vol à voile, nous avons pu les interroger sur cette activité étonnante. Une activité que propose le lycée.
Les motivations qui les ont poussées à s'engager dès la seconde pour trois ans, sont simples : « Par passion, mais aussi par projet professionelle », affirme-t-elles d'une même voix. En effet, elles se posent toutes deux la question de devenir pilotes un jour.
Euphrasie a, d'ailleurs, choisi de venir au lycée Saint-François-d'Assise pour pouvoir faire du planeur, et ce n'est sûrement pas la seule. Ainsi, aucune des deux n'a eu d'hésitation à engager 400 € l'année, pour pouvoir faire ce qui lui plaisait : s'inscrire à l'option vol à voile ! Une fois leurs dossiers acceptés, elles ont passé leur année de seconde à apprendre les règles de bases obligatoires.
Aptes à voler seules
Elles l'ont fait, tout d'abord, en passant le BIA, le Brevet d'initiation aéronautique. Il s’agit d’un brevet de “culture aéronautique” à mi-chemin entre loisirs et études. Le programme est défini par le ministère de l’Education nationale. Le BIA peut se passer à partir de 13 ans. Puis, elles ont suivi des cours dans le but de découvrir le vol, accompagnées de l'instructeur. Ainsi, après avoir été jugées apte à voler seules, elles ont pu s'élancer vers le ciel avec fierté.
Aujourd'hui, Salomé et Euphrasie retrouvent le groupe de vol à voile, composé de quinze passionnés dont quatre filles, tous les mercredis après-midi quand la météo le permet.
En outre, il y a la possiblité de venir le week-end ou pendant les vacances pour ceux qui le veulent.
Se rendre disponibles pour progresser
Le sourire aux lèvres, elles témoignent : « Il y a une super ambiance, car nous sommes tous passionnés. Issus de différents niveaux scolaires, il nous arrive de nous entraider pour les cours, en plus du planeur, et c'est cette coopération qui est géniale ! Néamoins, il faut être prêt à se rendre disponible si on veut progresser, car ce n'est pas une activité comme les autres ».
Leur instructeur, Didier, les accompagne tout au long de leur parcours et il est très heureux de pouvoir transmettre sa passion à des élèves aussi investis.
Ainsi, s'il fallait retenir une leçon de cet entretien, ce serait la motivation de ces jeunes à faire ce qu'ils aiment. Il n'y a que les passions, les grandes passions, qui puissent élever l'âme aux grandes choses.
Alors, chers lecteurs, tous à vos passions !
Flavie de CAMBOURG,
première I.

Série TV : La Défense Lincoln
Dans cette série adaptée des romans de Michael Connelly, le personnage principal, Michael Haller (surnommé Micky), et son cabinet sont prêts à tout pour défendre les criminels parfois parmi les plus dangereux de l'Etat de Californie.
La série s'est récemment dotée d'une troisième saison, et à chacune d'entre elles, l'avocat à la Lincoln doit défendre un criminel différent, avec un fil conducteur qui permet de mettre en lien les différentes affaires.
Captivante
Le cabinet de Michael Haller se compose de son ex-femme devenue son bras-droit, Lorna, sa chauffeuse Izzy, et son détective privé Cisco ainsi que de plusieurs personnages qui rejoignent ou quittent le cabinet au fil des saisons.
Michael Haller doit défendre des criminels de Los Angeles dans des procès qui sont rarement de tout repos. L'avocat doit, alors, employer des techniques pour contourner le système juridique et, ainsi, mettre sa carrière et, parfois même sa propre vie ainsi que celles de ses proches, en jeu.
Cette série est incontournable pour tous les passionnés de droit et pour ceux qui souhaitent davantage découvrir le système juridique américain, tout en assistant à des retournements de situation. Une des séries les plus captivantes dans ce domaine.
Gabriel MARQUIS, terminale H.
La fouasse vendéenne, vous aimez ?
Depuis l'Antiquité, la recette de ce gâteau ou petit pain se transmet de génération en génération. En voici tous les secrets.
Qu'est-ce que la fouasse vendéenne ?
Originellement, la fouasse (ou fouace) est un gâteau qui s'apparente à un mélange entre un pain et une brioche.
La fouasse vendéenne est, traditionnellement, servie dans le Bocage à l'occasion des festivités pascales. Cependant, la fouasse n'est pas seulement vendéenne. Elle est aussi charentaise, angevine ou encore aveyronnaise et elle change drastiquement d'aspect selon la région d'où elle provient.
La fouasse charentaise à laquelle François Rabelais fait référence dans son livre, Gargantua, ressemble à un petit pain salé alors que la fouasse vendéenne a des airs de gâteau parfumé à l'eau de vie.
Comment faire sa propre fouasse vendéenne minute ?
Pour réaliser cette recette il faut :
- 1kg de farine avec poudre levante
- 400g de sucre
- 5 œufs entiers
- 200g de crème fraîche
- 200g de planta ou beurre doux
- 2 verres de lait
- 1/2 verre d'eau de vie
- 1/2 verre de fleur d'oranger
- 2 sachets de levure de boulanger (à diluer dans un peu d'eau tiède)
- 3 moules de 1,5l rectangulaires en aluminium (vous pouvez les réutiliser évidemment)
Dans un premier temps délayez la levure avec 4 cuillères à soupe d'eau tiède pour les 2 sachets. Ensuite, faites fondre le beurre avec le sucre et le lait, retirez du feu, ajoutez-y la crème fraîche, l'eau de vie et la fleur d'oranger.
Puis, cassez les œufs entiers dans un saladier et battez les en omelette, versez-y le liquide puis la farine, la levure en dernier et mélangez bien.
Pour finir, huilez les moules, versez-y la préparation et enfournez à four froid, laissez cuire au four thermostat 4-5 pendant une heure. Sortez-les et démoulez-les à froid.
Vous pouvez désormais déguster votre fouasse tout en rendant hommage à des coutumes ancestrales.
Sidonie DURET, terminale I.
Jeux vidéo : Elden Ring, la grande difficulté
Produit par le studio Fromsoftware et dirigé pas le célèbre Hidetaka Miyazaki, Elden Rinfg est un jeu sorti en 2022. Il est connu pour le bruit qu'il a fait dans la communauté des Souls like : des jeux de rôles d'action qui prennent place dans un univers Dark Fantasy d'une grande difficulté. Ils tirent leur nom des jeux Demon's Souls et Dark Souls.
Gagnant du titre du meilleur jeu de l'année en 2022 (GOTY) et d'autres grand concours comme le Golden Joystick Award et nominé à la surprise de tous une deuxième fois au GOTY en 2024 pour son extension Elden Ring : Shadow of Erdtree.
Lorsque le jeu commence, on nous explique qu'une force appelée Anneau d'Elden, autrefois, régissait les terres sur lesquelles nous nous trouvons, mais que cet anneau a été brisé. Notre quête est, donc, de rassembler les fragments de l'anneau pour acquérir son pouvoir et rétablir l'ordre.
La première chose qui est très impressionnante au démarrage, c'est ce monde ouvert très riche, qui offre la possibilité de devenir qui on veut : un chevalier, un ninja, un magicien et bien d'autres. Il faut rester bien accroché à la manette, car chaque erreur peut causer de nombreux tords. Les premières heures de jeu sont assez fluides, mais tout se complique à la rencontre du premier boss : Margit le Déchu. Connu pour donner du fil a retordre, il a servi à faire beaucoup de tri parmi les joueurs et sortir les plus persévérants hors du lot. Le plus important, c'est de ne pas s'arrêter là et de continuer pour pouvoir rencontrer la multitude de personnages et les élements apportant des informations sur l'histoire dont on écrit la fin.
Charlélie LAMY, terminale G.
Lecture : « Femme, Vie, Liberté » de Marjane Satrapi
Ce livre né de l'indignation causée par le décès de Masha Amini, en Iran, le 16 septembre 2022 a été publié avec la volonté de montrer un soutien au peuple iranien. Pendant près d'un an, Marjane Satrapi a rassemblé trois experts et une vingtaine de dessinateurs pour créer une bande dessinée qui puisse expliquer le contexte et les causes des révoltes en Iran et montrer au peuple iranien un engagement des civils occidentaux pour leur cause.
Femme, Vie, Liberté est un ouvrage presque documentaire qui permet de comprendre clairement les conditions de vie et les combats des femmes iraniennes pendant plusieurs décennies. Ce livre explique les origines de ces révoltes avec un point de vue politique, historique et aussi populaire. Les points de vue exprimés font la richesse de cet ouvrage. Le lecteur peut ainsi avoir toutes les clés en main pour comprendre ce conflit.
Le livre est porté par cet esprit révolutionnaire qui a envahi les femmes et les hommes d'Iran en 2022. Parce qu'une femme, un 13 septembre, avait mal placé son voile sur sa tête, parce que cette même femme, un 16 septembre, est morte des coups qu'elle avait reçus par la police des moeurs.
Cette bande dessinée fait donc honneur, à travers des dessins colorés et des récits poignants, aux combats des Iraniennes et des Iraniens
Sidonie DURET, terminale I.
Théâtre : Léviathan ou la justice sur le banc des accusés
Le spectacle Leviathan, mis en scène par Lorraine de Sagazan a foulé les planches de la Scène nationale yonnaise en novembre dernier.
A travers une scénographie surprenante aux allures d'un chapiteau de cirque, ce spectacle place la justice française et son système sur le banc des accusés.
Un regard critique
Léviathan met, en effet, les lacunes de la justice institutionnelle française en évidence. Notamment en dénonçant l'inefficacité du système juridique avec le principe de comparution immédiate, en suivant le récit d'un homme ayant subi des jugements à la chaîne plusieurs fois.
Comment est-il possible de décider de l'avenir d'un individu en seulement un quart d'heure ? C'est la problématique soulevée par la metteuse en scène du TNS (Théâtre national de Strasbourg) dans un spectacle artistiquement très riche et qui permet également au spectateur de se forger un bagage juridique nécessaire pour avoir un regard critique sur le système judiciaire français.
Entre chant, danse, musique, théâtre et même cheval, ce spectacle fait l'unanimité. Le public qu'il soit présent pour la performance ou le contenu ressort comblé, touché, et surtout grandi face aux problématiques abordées.
Adèle SOULARD, terminale G.
