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Et pour toi, c'est quoi le bonheur ?
Parce que le bonheur est contagieux, Flavie de Cambourg a enquêté auprès des élèves, des professeurs et des membres du personnel pour savoir ce qui les rend heureux. Au terme de son parcours dans les services du lycée, elle nous livre sa recette.
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Réussite totale des portes ouvertes
Le 1er février, la direction du lycée a donné rendez-vous aux familles pour la journée portes ouvertes. L'occasion pour les parents de découvrir la riche palette de formations proposées par les différentes sections de l'établissement (près de 2 000 élèves).
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Péruviens et lycéens enchantés mutuellement
20 ans de Chine avec Pascale Bodin
Le lycée vient de fêter le 20 éme anniversaire de l'enseignement du chinois. Rencontre avec Pascale Bodin, celle qui en est l'âme à SFDA. Pour cette professeure sinophile, « le chinois est une langue différente, mais très simple ». Si elle le dit.
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N° 51 - Avril 2025 | www.stfrancoislaroche.fr |

Retour vers le passé...de la musique
Le jeudi 13 mars, un concert retraçant la musique à travers les âges a eu lieu au lycée. Découverte d'un riche patrimoine.
Le 13 mars dernier, le lycée Saint-François-d’Assise a eu le plaisir d’accueillir un concert exceptionnel consacré à l’évolution de la musique, depuis le Moyen Âge jusqu’à l’époque baroque.
Cet événement culturel, organisé par Laurent Pontoizeau, professeur de musique, a permis aux élèves de remonter le temps musical.
Durant ce concert, les artistes ont présenté une belle variété d’instruments anciens, parfois méconnus, tels que la viole de gambe, le luth, le festrel ou encore la flûte à bec.
Un concert pédagogique
Etaient présents à ce concert tous les groupes des spécialités et d’option musique ainsi que quelques classes de français. Ainsi, les élèves ont pu non seulement écouter la musique de diffférentes époques, mais aussi apprendre plein d'autres choses sur cette dernière (son origine, où et dans quel contexte elle était jouée).
Ce concert pédagogique était interprété par l’ensemble Velut Umbra, un groupe spécialisé dans la musique ancienne. Depuis plus de dix ans, cet ensemble sillonne la France avec pour ambition de faire découvrir au plus grand nombre les sonorités d’autrefois et de transmettre au public la richesse du patrimoine musical.
Mathilde MENIER, première A.
Zoom sur les professeures documentalistes
Florence, Laurence et Emilie exercent un métier captivant, souvent méconnu des élèves. Découverte de leurs missions...
Quand vous entrez au Centre de documentation et d'information (CDI), vous rencontrez au moins deux des trois professeures documentalistes : Florence Sire, Laurence Després et Emilie Villeneuve présentes chacune trente heures selon leur emploi du temps, de 8 h à 18 h tous les jours (16 h 30 le mercredi, 17 h le vendredi). Elles complètent leur activité par six heures de travail hors établissement (lecture, recherche et achat de livres pour le fonds documentaire).
Chacune d'elles a au moins un point commun « l'amour des livres », quelle que soit sa formation initiale : licence de lettres modernes ou d'histoire, master littérature de la jeunesse, maîtrise des sciences de l'information et de la documentation, sans oublier la réussite au CAFEP « CAPES », documentation pour une nomination en collège ou en lycée.
Ces trois professeures documentalistes ont envisagé leur carrière grâce à des stages en école primaire, en médiathèque, dans des services d'archives ou grâce à des rencontres avec des documentalistes en poste, des professeurs ou au sein de familles d'enseignants. Elles ont travaillé dans des collèges ou lycées régionaux (La Roche-sur-Yon, Challans, La Mothe-Achard, Les Essarts) avant de rejoindre le lycée Saint-François-d'Assise. Toutes les trois, elles s’unissent pour le travail en équipe : « Il faut que tout soit fait et qu'on se complète ». Cela leur permet, tout en exprimant leurs goûts, tout en exerçant leurs envies et en exploitant leurs compétences, d'être un centre de ressources numériques et papier, précieux pour les professeurs (recours aux documents, collaboration efficace) et aussi pour les élèves.
« Dérangées » pour leur plus grand plaisir
Florence, Laurence et Emilie sont impliquées, efficaces pour la recherche documentaire, pour l'exploitation de la presse, des médias (vérification de l'information, esprit critique, exploitation pour les références des citations), pour la lecture, « le quart d'heure » de lecture imposé aux élèves de troisième Prépa-métiers, pour l'exploitation de documents plus spécifiques et techniques (bac pro).
Toute la journée, elles sont souvent dérangées -pour leur plus grand plaisir- pour l'enregistrement des prêts et des retours, pour l'accueil des élèves (petites salles), pour les professeurs et élèves et pour les heures de contrat des secondes. Elles travaillent comme des « fourmis » (commande de livres, couverture, tri, classement) et utilisent leur propre vocabulaire (désherber, être en veille) tout en organisant le coin des nouveautés, des quotidiens disponibles pour la consultation. Elles sont rigoureuses, curieuses (goût pour les livres et pour l'actualité), polyvalentes.
Elles savent aussi faire face aux exigences des ressources informatiques (Esidoc) tout en aimant les contacts. Elles sont, comme tous les professeurs d'autres matières, inspectées lors de séances de mise en pratique devant les élèves. Mais, elles regrettent qu'elles soient les seules à ne pas pouvoir prétendre à une agrégation dans leur discipline. Elles échangent aussi avec le chef d'établissement.
Les professeures documentalistes sont étonnées par la méconnaissance de leur quotidien, de l'appellation « les Dames du CDI » qui tantôt les fait sourire, tantôt les agace. Mais, elles s'interrogent quand elles retrouvent, lors du rangement, des marque-pages oubliés ou des livres d'autres médiathèques. Elles participent à des formations continues (mises à jour de logiciels, plan sur la lecture) et à des rencontres de pratique professionnelle au sein d'associations (nationales, régionales et départementales).
Si vous voulez vous aussi exercer leur fonction, un master MEEF commun sur deux ans mention documentation vous attend.
Amaury PAQUET, première A.
Ces livres qui ont tant de succès
Parmi les livres les plus empruntés au début de cette année 2025, les BD et les mangas dominent devant les romans et les revues. Voilà quelques exemples des livres qui sont les plus populaires au lycée.
Tout d'abord, partons à la rencontre de Twilight qui semble en difficulté face à l'agent double Winston Wheeler. Entre une histoire d'amour et d'espions, découvrons l'univers de Spy Family.
Ensuite, vivons un moment d'émotion devant l'histoire bouleversante de Ginette Kolinka à travers sa déportation dans le camp d'Auschwitz-Birkenau en avril 1944. Après cet évènement tragique, la Shoah Fondation va faire ressortir ses souvenirs douloureux afin de partager son vécu. Adieu Birkenau saura vous émouvoir.
Pour finir, parlons mécanique et Supercars avec Serge Bellu. Cet ouvrage notamment très prisé par les élèves de la troisième Prépa-métiers vous livrera tous les secrets de ces voitures d'exception à travers de nombreuses fiches techniques dévoilant leurs caractéristiques et performances.
Amaury PAQUET, première A.
Elora Spodymek
« J'ai commencé le chinois en seconde en option.
Le chinois est, donc, ma troisième langue.
Je suis assez intéressée par la culture asiatique en général. Donc, j'ai saisi cette occasion que me donnait le lycée.
J'adore apprendre les caractères à l'écrit. Cela me permet de développer ma mémoire visuelle.
Pour le moment, le chinois n'est pas une langue que je trouve très compliquée. Je n'ai qu'un cours par semaine. Donc, j'ai le temps de retravailler mes caractères entre chaque cours.
Je souhaiterais vraiment voyager en Chine. J'aimerais beaucoup visiter les provinces qui sont moins touristiques et qui semblent magnifiques.
Je ne sais pas encore ce que je veux faire plus tard, mais j'aimerais potentiellement intégrer le chinois dans mon parcours professionnel.
Je recommande vraiment le chinois, car c'est une ouverture à une culture totalement différente et une opportunité pour trouver du travail plus facilement plus tard ».
Candice Potier
« J'ai commencé le chinois en seconde. Cela fait deux ans et demi que j'en fais.
J'ai d'abord fait la classe internationale. J'adorais découvrir de nouvelles langues et de nouvelles cultures et le chinois en faisait partie.
Ce qui me plaît le plus dans la langue chinoise, c'est la signification des clés dans les caractères. J'aime comprendre ce que veulent dire les mots grâce aux clés qui les composent.
C'est aussi une langue qui ne possède pas de conjugaison et je trouve cela plus simple pour apprendre. J'ai eu l'occasion de partir en Chine en février 2024 avec le lycée. J'ai beaucoup apprécié mon voyage. J'ai adoré ce contraste marquant entre les différentes villes que nous avons pu visiter. On était dépaysés.
Je ne pense pas intégrer le chinois plus tard, mais cela peut toujours être un plus sur mon profil, car je voudrais travailler à l'international. Le chinois peut paraître un peu difficile, mais si on s'accroche et que l'on travaille régulièrement ce n'est pas insurmontable ».
Pascale Bodin, l'âme du chinois au lycée
Pascale Bodin est l'âme de l'enseignement de la langue chinoise au lycée Saint-François-d'Assise qui vient de fêter son 20é anniversaire. Récit de son aventure.
La section chinois au lycée a ouvert en 2004. Pascale Bodin était là à ses débuts. Elle enseigne aussi le chinois au collège Saint-Louis.
Après son baccalauréat, Pascale Bodin a commencé à apprendre le chinois à la fac : « J’aimais beaucoup les langues au lycée et on parlait beaucoup de la Chine. Cette langue me fascinait, j’ai voulu comprendre son côté mystérieux ». Pascale Bodin a appris le chinois à l’université de Bordeaux-Montaigne, dès sa première année de fac.
D'abord prof d'anglais
Depuis, elle a voyagé environ une quinzaine de fois en Chine, découvrant des lieux tous plus magiques les uns que les autres. Elle raconte que, lors de son apprentissage du chinois, la Chine restait encore un pays très reculé et effrayant. Lors de ses études, les échanges avec la Chine se faisaient sur deux ans. Parfois, les étudiants voyageaient dans des provinces, où la vie était très rude. Encore aujourd’hui, dans les zones éloignées des grandes villes, les conditions de vie peuvent être difficiles.
C’est grâce à l’opportunité que lui a donné le lycée et à ses études du chinois qu’elle a pu voyager pour la première fois, emmenant des élèves avec elle.
Ayant fait un séjour en Angleterre, Pascale Bodin a, d’abord, été formatrice d’anglais dans l’enseignement professionnel, puis, lorsque le poste de professeur de chinois au lycée Saint-François-d'Assise s’est présenté à elle, elle a saisi l'opportunité qui lui était offerte : « J’ai toujours voulu enseigner ».
Pascale Bodin confie : « Le chinois, c’est une langue différente, mais très simple ». Elle assure que c’est une langue à découvrir, qui est logique, presque mathématique. Le chinois permet aux gens de changer leur façon de penser et de s’ouvrir au monde plus facilement.
Une porte vers l'emploi
« Quand on veut, on peut », répète-t-elle. Avec un tel mantra, Pascale Bodin est très heureuse d'avoir pu réaliser tous ses projets professionnels et d'être professeure à Saint-François-d'Assise depuis une vingtaine d'années.
Elle poursuit : « Aujourd’hui, le chinois est un avantage dans le monde du travail ». L’apprentissage de cette langue peut donner beaucoup d’opportunités professionnelles. En France, la langue chinoise est de plus en plus pratiquée, même si elle reste encore un peu à la marge. Les entreprises sont de plus en plus intéressées par des profils qui diffèrent. Alors, le chinois peut être un bon moyen pour trouver un emploi .
Pas étonnant que Pascale Bodin nous encourage à découvrir le chinois et à nous y intéresser.
Chloé BERNARD, première C.
(°) A La Roche-sur-Yon, d’autres établissements proposent le chinois, notamment dans l’enseignement public au collège Renoir et au lycée de Lattre. Il y a aussi la possibilité d’étudier le chinois à l'université de la Courtaisière.
110 élèves à SFDA Au lycée Saint-François-d'Assise, la section chinois est composée de 110 élèves de la seconde jusqu'à la terminale. Cet effectif se maintient d'année en année avec environ une dizaine d'élèves par classe.
La section chinois fête ses 20 ans
A l'occasion de son vingtième anniversaire, la section chinois du lycée Saint-François-d'Assise a ouvert ses portes pour faire découvrir à tous le monde fascinant et merveilleux de la Chine. Ce 9 janvier 2025, Pascale Bodin, professeure de chinois au lycée, a accueilli de nombreux invités pour une journée totalement dédiée à la Chine et à la langue chinoise.
Au programme, plusieurs activités telles que des ateliers de calligraphie chinoise, de découpage de papier, et même de noeuds chinois. Les élèves de la section chinois du collège Saint-Louis se sont joints aux lycéens afin d'assister aux différents ateliers.
Durant la journée, des conférences ont été données dans l'amphithéâtre de l'établissement : « Nous avons pu assister au discours de Bertrand Potier, directeur du lycée sur la section chinois, à des tables rondes avec des anciens élèves du lycée, ainsi qu'à une conférence en histoire-géopolitique sur la puissance de la Chine tenue par Guillaume Lasconjarias ». Enfin, Louise Boudeaud, une ancienne élève de l'établissement, est venue raconter son incroyable périple jusqu'en Chine pour clôturer cette journée.
Les élèves du lycée ont profité du repas à thème proposé par le self, mais aussi de la magnifique décoration chinoise installée pour l'occasion et des jeux organisés sur le temps du midi.
L'anniversaire de la section chinois a réuni jeunes et grands pour partager un moment convivial autour de ce pays fascinant qu'est la Chine.
Chloé BERNARD, première C.
Quentin Perroneaud
« Je fais du chinois depuis la seconde. Je suis entré dans la classe internationale dans le but de travailler l'anglais. Quand j'ai vu que le chinois était une condition obligatoire pour en faire partie, cela m'a beaucoup plu.
J'ai décidé de continuer en première parce que je trouve cette langue très intéressante et on la parle de plus en plus aujourd'hui.
J'aimerais intégrer le chinois dans mon parcours professionnel.
Je souhaiterais travailler en tant qu'agent immobilier ou peut-être travailler à l'international, donc les langues étrangères sont les bienvenues dans mes études.
Dans la langue chinoise, je préfère surtout l'oral. Je trouve que la prononciation est très jolie et c'est vraiment différent de l'écrit.
J'ai un peu plus de difficultés avec l'écrit, car l'apprentissage demande beaucoup de travail surtout pour le vocabulaire.
Je recommande le chinois aux non-apprenants, car c'est une très belle langue qui est intrigante ! »
Lalie Moreau
« Je fais du chinois depuis septembre. J'ai pris l'option qui est proposée en seconde, car les pays asiatiques m'intéressent beaucoup.
La culture et la vision de la société est différente de la nôtre et j'aimerais les découvrir.
J'adore les caractères. Je trouve que cela change vraiment de l'alphabet français. La façon dont les mots sont écrits est attrayante.
J'aimerais beaucoup voyager en Chine et explorer autant les villes que les provinces.
Je souhaiterais être journaliste, donc l'apprentissage des langues est très appréciée dans ce domaine.
Je trouve que le chinois est plus facile que ce que l'on pense.
Evidemment, certains aspects de la langue peuvent être plus compliqués. Je suis moins à l'aise à l'oral qu'à l'écrit, avec la prononciation qui diffère du français.
Le chinois, c'est une culture totalement différente. Elle montre une diversité qui se développe de plus en plus aujourd'hui et c'est très intéressant ».
Mylan Youinou
« Je fais du chinois depuis la cinquième au collège Saint-Louis.
J'ai choisi le chinois comme deuxième langue parce que je trouvais cela plus original que l'espagnol ou l'allemand. J'ai aussi vu une bonne opportunité pour mon futur dans le monde du travail, car maintenant l'avenir c'est la Chine.
Je voulais aussi découvrir de nouvelles méthodes de travail, car c'est très différent de la langue française. J'aime beaucoup parler le chinois. Je trouve que c'est comme ça que l'on progresse. L'écrit est plus difficile.
Je suis allé en Chine en février 2024 avec le lycée et j'ai adoré. C'était une super expérience culturelle, c'était incroyable !
Je vais essayer de trouver une école où le chinois est enseigné pour approfondir mon apprentissage de la langue.
Je trouve que c'est une langue qui demande de la rigueur, mais c'est très enrichissant, cela nous permet de nous démarquer des autres et de découvrir de nouvelles choses ».
Alexandre Letscher
« Je fais du chinois depuis un an.
J'ai commencé grâce à la classe internationale, car c'était obligatoire.
A la base, je ne comptais pas du tout faire du chinois et, finalement, ça m'a beaucoup plu durant mon année de seconde.
C'est une langue assez simple, parce qu'il n'y a pas d'accords, ni de conjugaisons, mais il faut, tout de même, rester rigoureux, c'est une langue non alphabétique, on apprend des caractères qui forment des mots, donc cela demande de l'apprentissage.
J'espère pouvoir voyager en Chine, peut-être l'année prochaine, car c'est une occasion que je n'aimerais pas rater.
Je voudrais continuer le chinois pendant mes études supérieures.
J'aimerais travailler dans le commerce. Donc, utiliser le chinois dans mon futur métier serait bénéfique.
Le chinois, c'est vraiment très intéressant et pas aussi compliqué que ce que l'on pense. Donc, je recommande vraiment la découverte de cette langue et de cette culture ! »
À Auschwitz, une leçon d'histoire en direct
Les terminales d'HGGSP et leur professeur Pascal Philip expliquent toute la préparation se cachant derrière leur voyage.
Du lundi 3 au samedi 8 mars, 24 terminales d’HGGSP (histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques), sont partis pour un voyage en Pologne avec leur professeur Pascal Philip et Florence Sire, documentaliste. Ils ont pris le train puis l’avion, ont visité Auschwitz, une synagogue, le musée de la Gestapo et la Pharmacie de l’Aigle, à Cracovie.
Cette année sonne, en effet, les 80 ans de commémoration de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau qui a eu lieu le 27 janvier 1945. Le parcours Shoah comprend le voyage en Pologne, mais il prépare également les élèves à ce qu’ils vont voir, ressentir au cours de leurs visites et notamment celle d’Auschwitz. Ce parcours est d’une heure par semaine. Le mot « Shoah » (catastrophe, anéantissement en hébreu) définit la persécution et l'extermination systématiques, menées par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale. Cela a provoqué la disparition de cinq à six millions de Juifs.
Un professeur et des élèves expliquent l’importance de ce parcours.
Pascal Philip, professeur d'histoire-géographie : « Le parcours et ses visites sont très importants. Ils nous permettent de comprendre les enjeux d’un évènement, de comprendre pourquoi, à un moment donné, il y a une population qui a décidé d’en détruire une autre. Les enjeux de mémoire sont également essentiels. La Shoah, c’est 6 millions de victimes. On ne se rend pas forcément compte de ce que c’est, et, là, le fait d’y être, de marcher sur les pas des déportés et de mettre en relation les photos, les images que l’on a, de se dire : « Ah oui, c’est ici que ça s’est passé. », cela me semble primordial. Pour moi, les meilleurs cours d’histoire sont ceux que l’on peut traiter sur place. Quand on se trouve à Auschwitz, on comprend mieux ce que c’est ».
Leïa Morinière, terminale C : « Grâce au parcours Shoah, on a été préparé à tout ce côté émotionnel. Aller à Auschwitz sans toutes les informations que nous avons acquises aurait moins de sens. C’est une concrétisation de nos recherches, de ce que nous avons entendu, vu et lu sur ce qui s’est passé ».
Candice Jeaud, terminale C : « Le parcours nous prépare, il nous permet de ne pas arriver à Auschwitz comme si tout était normal, de réaliser que ce n’est pas juste une histoire, dont on a vaguement entendu parler ».
Nolan Bardon, terminale G : « Le parcours Shoah m’a fait connaître des noms de déportés et m'a donné une meilleure vision des choses. Il m’a permis de mettre des termes sur ce que nous allions voir ».
Nathan Bossé-Pailler, terminale E : « L’idée de revenir sur les traces de déportés que nous avons découverts, suivis et étudié rend les choses beaucoup plus concrètes. Nous avons aussi une base de compréhension plus conséquente. Avec le parcours Shoah, nous avons vraiment approfondi le sujet, surtout au niveau du fonctionnement des camps ».
La réalisation du parcours Shoah est financé par quatre partenaires : « Le Souvenir Français » une association qui œuvre pour la mémoire des soldats, de la Shoah…, la « Région Pays de la Loire », le « Ministère des Armées » et la « Fondation pour la Mémoire de la Shoah ».
En échange de ces financements, les élèves sont allés voir « La Plus Précieuse des marchandises » de Michel Hazanavicius. Ils iront aussi devant « Le Souvenir Français » pour présenter et raconter leur voyage. Les terminales ont également produit un court-métrage à partir de textes, notamment pour créer leur script qu’ils enverront aux partenaires du parcours.
Lalie MOREAU, seconde J.

Une journée centrée sur notre bien-être
Le vendredi 21 mars, le lycée était animé autour des thèmes du bien-être et du sport, avec des invités.
Ce vendredi 21 mars, le lycée a accueilli une Journée olympique et Bien-être, une occasion unique pour les élèves de découvrir diverses disciplines sportives et d'approfondir leurs connaissances sur la santé et le bien-être.
Une série d'ateliers et de stands ont été mis en place, visant à sensibiliser les jeunes et à les encourager à adopter de bonnes pratiques au quotidien. Le premier stand, animé par le Comité olympique vendéen, a attiré de nombreux élèves avec une installation de tir sportif.
Sur la place du village, une table était équipée de quatre pistolets électroniques, tandis qu’à 5 mètres de là, quatre cibles électroniques attendaient d’être visées. L’objectif du jeu était simple : réussir à toucher les cibles en utilisant le moins de balles possibles, mettant ainsi en avant la précision et la concentration nécessaires dans ce sport.
À côté, un jeu de société inspiré du jeu de l’oie proposait des questions sur les grandes figures du sport, comme Jesse Owens, ou sur des anecdotes surprenantes des Jeux olympiques, telles que la présence du tir aux pigeons lors des JO de Paris, en 1900.
Un autre stand était consacré à l’alimentation et aux bonnes habitudes alimentaires. Les élèves ont pu y découvrir des conseils pratiques pour améliorer leur alimentation au quotidien, apprendre à équilibrer leurs repas et comprendre quels aliments privilégier ou éviter pour maintenir une bonne santé.
Non loin de là, le stand de La Barak’, un centre de consultation pour jeunes consommateurs, a offert un espace d’échange sur les addictions. Qu’il s’agisse de dépendance aux écrans, à la cigarette, à l’alcool ou à d'autres comportements et substances, ce stand a permis aux élèves de discuter ouvertement, que ce soit pour eux-mêmes ou pour aider un proche, et d’obtenir des conseils sur la manière de prévenir ou de gérer ces addictions.
Le mot d’ordre n’était pas d’établir un discours moralisateur, mais plutôt d'identifier les sources qui ont mené au comportement et trouver une alternative moins nocive pour le corps et les proches.
La découverte du Muay Thaï
Cependant, c’est dans l’agora que l’agitation a atteint son paroxysme, avec l’installation de tatamis pour une démonstration et une initiation au Muay Thaï. Le club yonnais TKAO a proposé aux volontaires une initiation à ce sport de combat, avec, à la tête de l’atelier, Mélissa Oussouf, une combattante mondialement connue, championne de France en 2022 et championne du monde en 2024.
De là, s’ensuivait un petit entretien avec elle et sa sœur Sara, boxeuse cadette, qui participera à sa première compétition aux championnats de France, en avril, et au championnat du monde, en juin. On y apprend que toute la famille est impliquée dans le sport de combat avec sept enfants sur neuf pratiquants. On nous y présente aussi les règles et l’équilibre entre donner des coups et les encaisser, et, avec 6 et 20 ans d’expérience aux compteurs, on avait plutôt intérêt à les écouter attentivement.
Ce qui est à relever de cette journée, c’est, d’abord, la découverte du Muay Thaï, un sport enrichissant, la présence d’un point d’écoute spécialisé dans les comportements, accompagné par des addictologues, psychologues et éducateurs.
Le dynamisme du département sur le plan sportif est aussi à relever.
Charlélie LAMY, terminale G
et Lalie MOREAU, seconde J.
Ça vous étonne ?
Pour les curieux qui aiment apprendre de nouvelles choses : voici quelques anecdotes susceptibles de vous intéresser !
Baguettes magiques. En France, on produit (et on mange) plus de 300 baguettes de pain par seconde...27 millions par jour et...10 milliards par année, ça en fait des baguettes ! Saviez-vous que le terme amical "copain" était utilisé à la guerre lorsque les soldats partageaient leur pain entre eux (co-pain). Après ça, ils devenaient copains. Et d'ailleurs, vous dîtes le "quignon" de pain ou le "croûton" ? (source : Google arts et culture)
Méduses immortelles. Certaines espèces de méduses, comme les Turritopsis dohrnii, ont la capacité de faire revenir en arrière leur cycle de vie, devenant jeune à nouveau après avoir atteint l’âge adulte. Ce processus pourrait théoriquement permettre à la méduse de vivre indéfiniment. Ont-elles déjà connu le mégalodon ? (source : le Mag des animaux)
Super-poulpe. Le poulpe, en plus d'avoir huit tentacules, possède neuf cerveaux et trois coeurs ! En effet, chaque tentacule possède son propre système nerveux et est reliée à un des huit cerveaux. Le dernier cerveau est le quartier de commande du corps. Les trois coeurs servent à la bonne transmission de leur sang visqueux dans leurs veines, car la pression peut être très forte dans les fonds marins. Alors plus d'oxygène est nécessaire ! Ils nous en cachent des choses ces poulpes ! (source : zoo de Bâle)
Raiponce. Si on décide de ne jamais couper nos cheveux, ils peuvent atteindre jusqu'à dix mètres à la fin de notre vie. Fais attention où tu marches, mamie ! En effet, chaque mois, nos cheveux poussent généralement de 1 à 1,5 centimètres. Nos petits cheveux vivent très nombreux sur notre crâne. On en dénombre entre 100 000 et 150 000, et on en perd environ une centaine par jour ! La calvitie arrive à grand pas... (source : passeport santé)
Stop aux addicts. L'envoi d'un mail avec pièce jointe consomme autant d'énergie qu'une ampoule allumée pendant 24 h ! Une heure de vidéo regardée sur son téléphone est égale à un réfrigérateur allumé pendant un an ! Adieu YouTube... (source : cours de SES)
Partage avec les dinos. La goutte d'eau que vous buvez aujourd'hui est la même que celle bue par les dinosaures à leur époque ! Je comprends mieux d'où vient l'arrière goût... Normalement, vous devez savoir pourquoi, car vous avez étudié cela en cours de SVT. C'est grâce au cycle de l'eau qui est le même depuis des milliards d'années. Grosso modo, il y a l'évaporation, la condensation puis les précipitations.
Margot DESLANDES, première I.
L'intelligence artificielle, tous dépendants ?
Depuis plus de deux ans, l'intelligence artificielle a infiltré nos salles de classe. Entre progrès et fléau, Frank Rossignol, professeur d'histoire, et des élèves s'expriment.
L'intelligence artificielle fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Du simple assistant vocal à des applications plus complexes, elle impacte de nombreux domaines et en particulier l’éducation. Celle-ci a intégré notre lycée et la vie sans Chat GPT et les autres IA semble complexe pour les élèves. En effet, l’utilisation de l’intelligence artificielle facilite la vie quotidienne des élèves et des professeurs mais est souvent accompagnée de dérives.
L'intelligence artificielle une aide au quotidien
L'IA est synonyme de gain de temps pour tout le monde. Frank Rossignol, professeur d'histoire, l'utilise en moyenne deux fois par semaine pour rédiger des bilans ou faire des corrections d'évaluation. Même s'il retravaille constamment ce qui est délivré par l'IA, elle lui fait toujours gagner du temps.
Les IA comme ChatGPT, Mistral et tant d'autres permettent à chacun de s'instruire, ainsi Frank Rossignol n'est pas dans l'optique de blâmer ses élèves pour des travaux de recherche dans le cadre du grand oral, par exemple. Avec ou sans l'autorisation de leur professeur, les élèves utilisent l'IA afin d'accroître leurs moyennes. Un élève qui souhaite rester anonyme explique ainsi que sa moyenne en philosophie a nettement augmenté grâce à l'IA : « Je suis passé de 6/20 à 15/20. Quand je suis en devoir surveillé j'ai 6/20, et quand je rends un devoir maison avec ChatGPT, j'ai 15/20 ».
L'intelligence artificielle, un danger ?
L'IA est le nouveau moyen de triche le plus utilisé pas les élèves. Au-delà de la simple technique de triche, l'IA est aussi synonyme de baisse de certaines de nos capacités. Il devient plus difficile pour certaines personnes de produire un travail sans l'intervention de ChatGPT. Un élève le confirme : « Je ne fais plus aucune recherche, je demande tout à ChatGPT ».
En plus de la baisse des capacités de certains élèves, il y a le problème des sources. Franck Rossignol explique que, pour utiliser l'IA, « il faut user de son esprit critique » ou encore « il ne faut pas seulement faire confiance à l'IA ». Comment est-il possible de vérifier les informations des diverses intelligences artificielles si aucune d'entre elles ne donne ses sources ? C'est pour cela que Frank Rossignol affirme : « Dans les mains de n'importe qui, ça peut être un danger ».
Un élève utilisant beaucoup l'intelligence artificielle explique également que « si tout le monde fait comme moi, tous les travaux vont se ressembler, plus personne n'aura sa patte et tout le monde aura 15/20 en philosophie, ce qui n'est pas normal. On perdrait l'originalite de chacun ».
L'IA c'est aussi cela : une formalisation de toutes les expressions écrites. Ce qui entraîne des élèves à ne plus utiliser certaines formulations par peur d'être suspecté de triche. Adèle, élève en terminale, explique : « Il y a certains mots comme "de surcroît" que je n'utilise plus dans mes devoirs maison par peur qu'on me suspecte d'utiliser l'IA ».
L'intelligence artificielle est aussi un désastre écologique. Le Massachusetts Institute of Technology (le fameux MIT) explique qu'il faudrait 4 à 6 fois la consommation annuelle du Danemark en eau rien que pour refroidir les centres de données d'IA d'ici à 2027.
Afin de protéger et notre indépendance intellectuelle et notre planète, il semble indispensable de réduire notre utilisation de l'IA au quotidien même si elle apporte tout de même du progrès.
Comme le dit Franck Rossignol : « L'IA, c'est le futur, mais je ne sais pas si c'est une bonne chose ».
Sidonie DURET, terminale I.
Les portes ouvertes du lycée : une réussite
Le samedi 1er février, de nombreuses familles, guidées par les élèves, se sont déplacées avec l'envie de découvrir le lycée Saint-François-d'Assise. Notre reportage de Jean-Luc Oliveau avec la complicité de Eryne Fetiveau et Lalie Moreau.
Vers un club Donjon et Dragon ?
Suite à une initiative de Simon Ducept, professeur d'anglais, les élèves de spécialité première LLCE anglais (langue littérature et culture anglaise) ont joué à une version simplifiée de Donjon et Dragon. Le célèbre jeu de rôle américain sortit dans les années 70, mélangeant le monde médiéval et fantastique avec des dragons, sorciers, nains, et des elfes, pour encore plus de féérie.
Donjon et Dragon est revenu dans l’actualité grâce à la série Stranger Things dans les années 2010 et avec le film Donjon et Dragon : L’Honneur des voleurs en 2023. Il permet de voyager à travers les époques, dans des mondes parallèles pour vivre une aventure hors du commun.
A la suite d’une histoire créée par le maître du jeu, les joueurs ont leur destin en main, ils doivent prendre leurs propres décisions.
Les élèves de spécialité première LLCE anglais ont joué à Donjon et Dragon dans le cadre de la séquence sur la Fantaisie. Le jeu de rôle a séduit de nombreux élèves par son côté ludique et créatif.
Le jeu apporte aux élèves du nouveau vocabulaire spécifique tout en travaillant la spontanéité d’une conversation en anglais. Un excellent moyen de travailler qui capte tout de suite l’attention des élèves.
Un groupe d'élèves passionnés par la découverte d’un jeu atypique a lancé l’idée de pouvoir y jouer en dehors des cours sous la forme d’un club, ou bien d’un parcours. Le projet étant de jouer en français, cette fois-ci, à Donjon et Dragon.
Ce serait une opportunité de prolonger le jeu pour ceux ayant déjà joué et de découverte pour ceux ne connaissant pas. Pour les élèves qui seraient intéressés, n'hésitez pas à contacter Simon Ducept pour tester ce monde magique et envoûtant !
Laurine SEGUIN, première F
et Ambre HABARY, première J.
Au Vendée globe, une journée découverte
Les élèves de la classe de 3éme Prépa métier ont beaucoup appris en visitant le village de la course autour du monde...mais aussi en parcourant la dune des Sables-d'Olonne.
Le vendredi 17 janvier, les élèves de la classe de 3 ème Prépa métier sont allés au village du Vendée globe dans le cadre de leur parcours en lien avec l’environnement et le dépassement de soi.
L'arrivée de
Sébastien Simon
Cette thématique fut, d’abord, introduite par le visionnage du film « Seul » de Pierre Isoard. Le parcours continuait au village du Vendée Globe.
Les élèves ont eu la chance de voir, dès leur arrivée, l’entrée, dans le port, de Sébastien Simon, le skipper du Groupe Dubreuil. « On est partis vers 10 h et, à notre arrivée, on a pu voir Sébastien Simon qui arrivait au port des Sables-d'Olonne », précise Sylvain Chatevaire, professeur de français, qui les a accompagnés.
Ils ont, par la suite, visité la tente municipale. Là, les élèves ont découvert la présentation des bateaux, leur construction, les témoignages vidéo de skippers et les images du monde marin faites par les participants du Vendée globe.
La visite d'un Imoca
La visite se poursuivait, ensuite, à l'intérieur d’un Imoca, le T11. Il s’agit du premier Imoca qui a parcouru le monde pour la course du Vendée globe : « Les élèves étaient vraiment étonnés de voir que, dans un si petit endroit, on pouvait mettre autant de choses. Au fur et à mesure, autour de nous, tout paraissait plus grand », commente Sylvain Chatevaire.
À partir de midi, les Prépa métier ont eu accès au plateau du journal de TV Vendée.
La pollution en direct
Le groupe s'est retrouvé, ensuite, sur la dune des Sables-d’Olonne, afin de sensibiliser les élèves au problème de la pollution des océans. Ils ont eu plusieurs activités, comme celle consistant à rechercher dans la dune tous les éléments qui ne devraient pas s’y trouver : « Avec cette activité, ils ont découvert l’importance de faire attention aux éléments plastiques sur la dune », explique Sylvain Chatevaire.
Cette sortie s’est terminée par des explications générales sur les effets de la pollution plastique dans la mer. D'après Sylvain Chatevaire, cette expérience a été très enrichissante : « Ce parcours était plus rapide que les autres. Mais, c'est vraiment quelque chose qui leur parle : l'engagement, le dépassement de soi. C'est un public qui a besoin de bouger. »
Elodie PIHA, première J.
Et pour toi, c'est quoi le bonheur ?
Le bonheur est contagieux, entourez vous, donc, de gens heureux : découverte du bonheur avec nos interlocuteurs.
Chers lecteurs(-trices), n’ayez pas peur d’etre heureux ! Certes, être heureux n’est pas si simple et le montrer, encore moins… et pourtant rien n’est plus beau qu’une personne qui sourit. Alors, surtout, n’ayez pas peur de rire fort avec vos amis, ne soyez pas gênés de sourire aux personnes que vous ne connaissez pas, soyez certes sérieux mais pas blasés, restez optimiste, …et, grâce à cela, la vie vous paraîtra bien plus belle. En effet, vivre joyeux vous permettra de donner du sens à votre quotidien, mais aussi à ceux qui vous regardent et prennent exemple sur vous : le bonheur est contagieux, entourez-vous de visages heureux !
Pas de pression
Alors, bien sûr, même s’il n’existe aucune recette magique pour être heureux, dans cet article, nous verrons, de plus près, en quoi consiste le bonheur. Nous avons, pour cela, interrogé différentes personnes du lycée qui nous ont partagé leurs avis. Tout d’abord, une première question leur a été posée : « Qu’est-ce que le bonheur pour vous ? ». Dans le dictionnaire, le bonheur est défini comme un état de pleine satisfaction. Pourtant, la question reste partagée pour nos interviewés. Des élèves affirment que le bonheur est « un moment où on se sent épanoui et où on oublie les tracas du quotidien ». Ajoutant en riant : « Pour nous, le bonheur, c’est boire et fumer avec des amis ! » Un professeur de philosophie a, sans surprise, abordé la question de manière plus …philosophique ! Il déclare :« Le bonheur est une adéquation entre ce que je suis et ce que je donne à voir ». En d'autres termes, le bonheur serait un équilibre à trouver entre la personne que nous sommes vraiment avec nos qualités et nos défauts, et celle que nous voulons être, ce que nous désirons montrer aux autres. Enfin, un autre professeur repéré avec son sweat donne son opinion sur la question :« A mon avis, se mettre la pression est l'antithèse du bonheur. Je pense que pour être heureux, il ne faut pas se fixer d'objectif précis, mais plutôt profiter de chaque instant pleinement ». Pour ce professeur, le bonheur serait, donc, en quelque sorte, un état d'insouciance, où on ne se prend pas la tête.
Des "trous d'air"
Même si chacune des personnes interrogées a une définition du bonheur différente, toutes sont d'accord pour dire que chaque vie est constituée de "trous d'air". En effet, nous avons tous déjà vécu des moments difficiles, où la vie paraît, d'un coup, plus triste, plus noire. Et qu'il est compliqué dans ces moments de rester heureux malgré tout, de trouver du positif dans nos journées si longues !
Eh bien ! chers lecteurs, voici quelques astuces pour rester un maximum joyeux. Tout d'abord, il faut savoir que ces "trous d'airs" font partie de nos vies. Il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Maintenant, c'est à nous de trouver ce qui nous rend plus nerveux, triste,...pour pouvoir gérer nos sentiments le moment venu. En outre, c'est en ayant conscience de nos faiblesses qu'il est possible de les surpasser et de retrouver notre bonne humeur au plus vite. Ensuite, il est important d'enlever les choses parasites qui nous fatiguent et nous stressent pour pouvoir se recentrer sur nous mêmes et nous questionner sur les difficultés que nous traversons afin de mieux les résoudre.
Serrons nous les coudes !
Pour cela, vous pouvez retenir quelques conseils de nos interviewés. Tout d'abord, il peut être soulageant de prendre consience que « la vie des autres ne nous appartient pas ». Dans un second temps, retenons que pour aller mieux, « la communication est la clé du bonheur ». Enfin, il est important de se rendre compte que « nous avons forcément des choses qui vont mal. Alors, parfois, il vaut mieux les mettre de côté et lâcher prise ! »
Pour finir, il est important de connaître ce qui nous rend heureux pour pouvoir mettre en place des choses qui nous passionnent et rendent, ainsi, notre vie plus belle.
Enfin, chers lecteurs, serrons nous les coudes ! Effectivement, nous connaîssons tous des moments plus difficiles, mais ensemble, avec un simple sourire,un compliment, un signe d'amitié et toutes ces choses simples mais attentionnées, nous pouvons nous encourager à rester heureux.
Il n'y a point de chemin vers le bonheur, le bonheur, c'est le chemin.
Flavie de CAMBOURG,
première I.
Ilyas, un élève mahorais à Saint-François
Élève en terminale, Ilyas est arrivé en Métropole suite au cyclone Chido qui a ravagé Mayotte en décembre dernier.
Qui es-tu ?
Je m'appelle Ilyas. J'adore dormir, regarder la télé, me détendre. J'aime beaucoup jouer aux jeux vidéos comme Zelda. Au lycée, je suis en terminale et je suis en spécialité mathématique et physique-chimie.
Comment as-tu vécu le cyclone Chido ?
Je ne sais pas par où commencer. J'ai déjà connu des cyclones mais jamais aussi gros que Chido.
Au début, les autorités ne se sont pas inquiétées. On pouvait encore espérer que le cyclone dévie comme d'autres l'ont déjà fait. Il a été très violent, le toit de la maison voisine a même été projeté et s'est enfoncé dans notre propre toit. Nous n'avions plus d'Internet, plus d'électricité et même plus d'eau, même si ça ne change pas vraiment de d'habitude. De l'eau, avant le cyclone, il n'y en avait déjà pas. Mais, tout cela nous a empêché d'avoir des informations sur la situation dans le reste de l'ïle.
On a, alors, décidé d'explorer autour de chez nous et on a découvert que mon lycée était en trop mauvais état pour que je termine mon année scolaire sur l'ïle. Mes parents ont décidé de nous envoyer en métropole, mon frère et moi.
Comment t'es-tu adapté à la vie en métropole ?
Sur le plan scolaire, ça n'a pas été facile, au début, entre les chapitres que je n'avais pas encore étudié et le niveau qui est supérieur. Cela a été compliqué au début, mais je m'adapte. En plus, ici, ça n'a rien à voir avec Mayotte, il y a beaucoup de différences. Premièrement, les températures. J'ai tellement froid en Vendée. Le climat doux et chaud de Mayotte me manque et c'est sans compter les plages magnifiques et la barrière de corail. Ici tout est gris.
Je compte, quand même, rester en Métropole l'année prochaine. Par contre, j'irai plus dans le sud à Lyon, Bordeaux ou Toulouse. Il me faut plus de soleil.
Même si mon frère repart à Mayotte à la fin de l'année scolaire, pour devenir ingénieur, je compte rester étudier en métropole.
Je veux faire une dédicace à tous ceux que je connais à Mayotte, à toute ma famille et à tous ceux qui me soutiennent.
Sidonie DURET, terminale I
et Charlélie LAMY, terminale C.
À Sorrente, une semaine théâtre XXL
En Italie, les élèves du lycée ont participé au festival jeunesse.
Les élèves des spécialités de théâtre du groupe de Bernard Le Mauff et de Thierry Barbeau sont partis le lundi 3 mars en direction de Sorrente, en Italie, et sont revenus le 9 mars.
Ce voyage leur a permis de découvrir de nouvelles facettes du théâtre : danse, chant, tragédie antique, burlesque, et bien d’autres techniques : « Ce festival a été une super opportunité pour les élèves. Le festival était une très belle expérience. Il a été merveilleux du début jusqu'à la fin ! », témoigne Justine Lanoue
Pendant cette semaine, les journées étaient rythmées par des ateliers le matin avec des animateurs, et l'après-midi, de nombreux spectacles étaient proposés, réalisés par des groupes tchèques, roumains, français, italiens et moldaves : « Je pense que la pièce qui m’a le plus marquée est Iphigénie, présentée par les Tchèques, car ils ont réussi à adapter une pièce classique de façon très moderne, avec des chorégraphies », raconte Violette Neauderrien de son côté.
Les "jeunes théâtre" ont appris de nombreuses techniques et valeurs : « J’ai appris que les jeunes comédiens du monde entier peuvent se réunir grâce à une passion commune, le théâtre », souligne Violette Neauderrien.
Une anecdote mémorable du voyage : Gabin, a bloqué sa valise dans le casier destiné à tester la taille des bagages, ce qui a bien fait rire tout le monde ! Les "jeunes théâtre" sont rentrés, nostalgiques mais enrichis.
Noémie BOUILLON, première I.
Les Péruviens enchantés par le lycée
Un échange avec l'Amérique latine riche en partage et la découverte de la scolarité française étaient au programme.
Les élèves ainsi que trois professeurs péruviens sont arrivés le mardi 14 janvier. Les élèves français ont, enfin, pu rencontrer leurs correspondants avec lesquels ils avaient déjà beaucoup échangé par message. Ce sont les élèves de première avec espagnol comme seconde langue et ceux en spécialité espagnol qui ont reçu chez eux ces élèves péruviens venus en France pour un mois.
Arrivés au lycée, ils ont découvert l'établissement avec leurs correspondants français et les Flâneries. A l'occasion d’une chasse au trésor, ils sont aussi allés parcourir La Roche-sur-Yon : « Les élèves péruviens sont vraiment en immersion au sein du lycée pour suivre les cours », commentent les professeurs. Un vendredi midi, les élèves péruviens ont proposé des danses et des musiques traditionnelles sur la "place du village", en tenues typiques du Pérou. Une démonstration qui a été très appréciée par les élèves du lycée qui ont pu découvrir une culture venue de l’autre côté de l’Atlantique.
Depuis un an ce sont Maryse Gaborit et François Vermeulen, deux professeurs d'espagnol qui sont à l’origine du projet : « A ce moment-là, on avait l’idée de l’Amérique latine mais pas encore du Pérou ». En plus des élèves correspondants, « de nombreux collègues ont accueilli des professeurs péruviens chez eux. C’est agréable de voir un réel et tel investissement pour cet échange ».
La vie au Pérou
Les Péruviens ont réalisé ce voyage lors de leurs vacances scolaires d’été. En effet, là bas, tout est très différent de la France. Dans leur lycée Sagrados Corazones Belen à Lima, ils entrent en terminale. Du lundi au vendredi, ils ont cours de 8 h à 15 h et portent des uniformes. Christelle, une correspondante, nous apprend que, dans leur établissement, l’enseignement du français est obligatoire : « Pour la difficulté de la langue, ça dépend. Comprendre, c’est facile. Par contre, la conjugaison et l’écriture, c’est difficile » .
Un séjour inoubliable
Ce qui a notamment marqué Christelle ce sont les cours d’anglais et d’histoire avec des thèmes plus intéressants. Parmi les activités proposées au lycée, la cuisine a été très appréciée. Elle dit aussi : « En France, il fait très froid ». En effet, cela contraste avec les 15°C de l'hiver péruvien . Avec les familles correspondantes, c’était l’occasion de faire des activités ensemble et différentes, comme de la patinoire, déguster la galette des rois, mais aussi découvrir la Vendée, Les Sables-d’Olonne avec notamment l’arrivée du Vendée Globe.,
Léna Debray, Chloé Charneau et Lou Sionville ont souhaité participer à cette initiative, car « ce n'est pas souvent que l’on fait des échanges avec des pays d'Amérique latine et c’est intéressant et enrichissant d'en savoir plus sur d’autres cultures ». Elles ont trouvé des points communs avec leurs correspondantes, comme des films, la lecture, les animaux, la musique ou encore la nourriture.
Après la Vendée, les Péruviens sont allés en direction des châteaux de la Loire, puis de la capitale, Paris, Disneyland Paris, puis le musée du Louvre, la Tour Eiffel, la cathédrale Notre Dame, l'Arc de Triomphe … Les lieux mythiques qui font rêver les étrangers
Quant aux Français, ils iront faire un périple de deux semaines au Pérou en novembre 2025 : une semaine de cours dans le lycée des correspondants puis une semaine de visites à travers le Pérou, Lima la capitale, l’emblématique Machu Picchu, le lac Titicaca…
Ambre HABARY, première J
et Laurine SEGUIN, première F.

Pascal Philip, Batman et chocolatine
Pascal Philip est aussi fan d'OSS 117 et de Depeche Mode. Amateur de rugby, c'est un inconditionnel du Stade toulousain.
Professeur d'histoire-géo EMC (enseignement moral et civique) ainsi qu'en HGGSP (histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques), Pascal Philip aime encore les chaussures Doc Martens et se rêve en D'Artagnan. Il se révèle aux lecteurs de Franç'infos à l'occasion de ce portrait chinois !
Si vous étiez un film : Je serais OSS 117, parce que j’aime beaucoup l’ironie et Jean Dujardin.
Si vous étiez un personnage de fiction : Je serais Batman. J’adore ce côté sombre justicier dans l’ombre, moi ça me va très bien !
Si vous étiez une chanson : Je serais Enjoy the silence. C’est une chanson de Depeche Mode de 1990 sur un long legator. Qui est ma chanson préférée.
Si vous étiez une pâtisserie : Je serais une chocolatine, j’insiste bien. Parce que j’aime beaucoup déjà et parce que la guerre des mots, ça m'amuse beaucoup. J’adore dire chocolatine dans un endroit où on ne le dit pas.
Si vous étiez un loisir : Je serais le rugby, c’est mon sport préféré, et, bien évidemment, je supporte la meilleure équipe de tout l’univers qui est le Stade toulousain.
Si vous étiez un lieu : Je serais le Machu Picchu, car c’est un endroit secret, un peu isolé. On ne sait pas trop ce qui s’est passé, on n'a pas trop d’informations et ce côté mystérieux, moi, ça me plait beaucoup.
« Je serais D'Artagnan pour sa fougue »
Si vous étiez un animal : Je serais un lion, mon signe astrologique. Cela me plaît bien le roi des animaux, en toute simplicité.
Si vous étiez un livre : Je serais Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, qui parle de l'absurdité de la nature humaine, qui se moque de plein de choses, même si ce n’est pas un personnage fréquentable.
Si vous étiez un personnage historique : Je serais D’Artagnan, parce qu’il est né en Gascogne, dans le Gers, chez moi. Il représente la fougue, le côté beau parleur, flambeur, mais courageux aussi, avec des valeurs.
Si vous étiez des chaussures : Je serais des Doc Martens, parce que j’adore le style. C’est trop rock n'roll et c’est trop bien.
Si vous étiez un pays : Je serais l'Angleterre parce que j’aime beaucoup la culture britannique, j’aime beaucoup la musique et le rock, la vie là- bas.
Si vous étiez une émotion : Je serais la colère, parce que je suis souvent en colère.
Sidonie DURET, terminale I et Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.
Simon Ducept, Irlande et tarte au citron
Il aime aussi la musique, Rimbaud et... sa salle de classe.
Simon Ducept est professeur d'anglais au lycée. Il a accepté de se livrer aux lecteurs de Franç'infos sous forme d'un portrait chinois.
Si j’étais un film : Je serais August rush, qui est un film sur la musique. En fait, le fin fond de l’histoire, c’est que la musique est partout. La musique est une part très importante de ma vie. Ce film est très poétique, très doux.
Si j'étais un livre : Je serais La grammaire anglaise de l’étudiant, parce que j’adore la langue anglaise, et ça peut paraître étrange mais c’est un livre que j’aime bien ouvrir et que j'ouvre toujours assez régulièrement, même si ça fait 12 ans que je ne suis plus étudiant.
Si j’étais un pays : Je serais l'Irlande, car c’est un pays très musical, un pays de bons vivants. J’adore leur accent, j’aime le folklore irlandais, la culture, leurs traditions. C’est un pays pour lequel j’ai beaucoup d’affection. Je suis une personne assez joyeuse et la culture irlandaise est assez joyeuse, mais c’est aussi empreint de tragédie.
Si j’étais un jeu : Je serais Donjon et Dragon, car c’est le meilleur jeu du monde, mais surtout parce que, que ce soit dans une salle de classe ou que ce soit dans la musique, j’aime bien jouer un rôle et lorsque l'on joue à Donjon et Dragon, on joue un rôle, on fait une sorte de représentation théâtrale. Lorsque l’on arrive à s'immerger dans ce rôle, on peut changer qui on est, pas de manière artificielle. Je trouve juste que cela permet de porter un regard différent sur les choses. En fait, cela s’applique aux jeux de rôle en général.
Si j’étais un lieu : Je serais une salle de classe, car c’est mon métier, la moitié de ma vie et c’est un des lieux où je me sens le mieux ou alors une salle de concert (scène), pour la musique. Je trouve que les deux ont une similitude. Pour moi, quand je suis en cours, c’est comme si j'étais sur scène.
Si j’étais un personnage de fiction : Je serais Angus MacGyver, parce que c’est un des héros de mon enfance et l’un des premiers personnages masculins à prôner la non violence et la débrouillardise. Dans la série, il est ingénieur et, donc, c’est une série qui privilégie l’intellectuel et la compassion, et ça m'inspire beaucoup.
Si j’étais un dessert : Je serais une tarte au citron, NON MERINGUÉE, parce que c’est mon dessert préféré et parce que c’est à la fois acide et sucré. J’aime cette polyvalence, je trouve que celle-ci résume bien ma personnalité.
Si j’étais un artiste : Je suis un artiste en fait, donc, Simon Ducept. Plus sérieusement, je serais Arthur Rimbaud, car je me sens proche de son rapport à la fragilité et à la jeunesse, le fait qu’il ait produit la majeure partie de son œuvre jeune. Parfois, quand je vieillis, j’ai cette peur que le meilleur soit derrière moi. Quand je pense à Rimbaud, je me dis qu'il a tout fait dans ses 27 ans. De plus, j’adore sa poésie, je la trouve très jolie.
Si j’étais un hobby : Je serais le bricolage et la menuiserie, car je trouve très apaisant de faire des activités manuelles. Cela me permet de couper mon cerveau quand je réfléchis trop.
Mathilde MENIER, première A.
Vous trouvez ça drôle ?
Dans le journal précédent, les jeunes de Saint-François-d'Assise nous ont proposé des blagues à s'en tordre le ventre. Voici une deuxième tournée pour ceux qui veulent !
J’ai 2 poussins mais je n'en veux qu’un, qu’est-ce que je fais ?
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Mary Maindron
Lors d'une belle journée ensoleillée, deux steaks hachés sont en train de jouer dans une forêt. Puis, tout d'un coup, l’un des steaks disparaît. Personne ne le retrouve. Quelques jours plus tard, il sort de sa cachette sous les yeux ébahis de son entourage. Le jeu de cache-cache était allé trop loin, le steak n'est jamais sorti de sa cachette, il s'était caché (steak haché) depuis tout ce temps.
Manon Neau
Que dit un escargot quand il croise une limace ?
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On arrête avec les obsessions du summer body cet été, pensez plutôt à cette phrase : « Mon corps de rêve d'été se cache sous mes rouleaux de printemps ». Tout le monde aime les rouleaux de printemps, c'est trop bon !
Deux légumes discutent entre eux. L’un demande à l'autre : « Est ce que tu as déjà entendu une tomate chanter ? » L'autre répond, « Non, mais j’ai déjà entendu une carotte rapper »
Elsa David
Monsieur et madame Loge ont une fille, comme s'appelle-t-elle ?
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Dans la phrase "Le voleur a volé votre télévision", où est le sujet ?
¡ uosᴉɹd uƎ :ǝsuodǝ̗ꓤ
Pourquoi Mario brosse ?
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Deux escargots se baladent sur une plage et croisent une limace :
– Oups ! Demi-tour !
– Nous sommes sur la plage des nudistes !
Charade :
Mon premier a des bois.
Mon deuxième a des bois.
Mon troisième a des bois.
Mon quatrième a des bois.
Mon cinquième a des bois.
Mon sixième a des bois.
Mon tout a une queue de poisson.
(ǝuǝ̖ɹᴉs) sǝuuǝɹ xᴉS : ǝsuodǝ̗ꓤ
Margot DESLANDES, première I.
Du Canada à la France, Rohan raconte
Rohan Sylvain vient du nord de la province de l'Alberta au Canada. Il est au lycée Saint-François-d'Assise pour trois mois.
Pourquoi avoir choisi la France ?
J'ai choisi la France comme destination d'échange, car cela me permet d'apprendre et de vivre la culture française qui est très différente de celle du Canada. J'ai, évidemment, aussi l'intention d'améliorer mes "habiletés" en français.
As-tu eu des difficultés en arrivant en France ?
J'ai eu un peu de difficultés à me repérer dans ce lycée qui m'était inconnu, mais dès que je me suis lié à des amis, ils m'ont guidé durant les journées.
Quels sont les changements qu’il y a entre la France et le Canada ?
Comparé au Canada, la France est un pays très dense dans tous les aspects. Les routes de deux voies semblent être pour moi des routes d'une voie, il y a plusieurs magasins locaux dans chaque commune et le lycée est énorme comparé à celui de ma région. C'est aussi un pays ancien, la France a beaucoup plus d'histoire que le Canada et préserve beaucoup de sites historiques que nous n'avons pas. Elle est plus centrée sur l'écologie et les principes collectifs que le Canada, qui priorise plutôt le capitalisme et l'économie.
Qu’est ce que tu apprécies, ou pas, en France ?
J'apprécie la diversité des communautés en France. Chaque région a sa propre culture avec ses propres qualités. J'apprécie moins qu'il y ait souvent de la pluie ici (selon mon expérience).
Quelles sont les différences entre le lycée au Canada et en France ?
Le lycée au Canada enseigne une plus petite variété de cours. Par exemple, l'histoire et la géographie sont regroupées en études sociales. L'enseignement moral et civique n'existe pas. Les cours de langues secondaires sont plutôt optionnels. Au Canada, les journées scolaires durent normalement de 8 h 45 à 15 h 30. Les cours au Canada sont aussi plus interactifs et les notes de cours sont souvent fournies aux élèves.
Les préjugés que tu avais sur les Français sont-ils vrais ?
Le préjugé comme quoi les Français sont impolis n'est pas vrai, je n'ai pas rencontré une personne qui ne m'a pas accueilli gentiment. Cependant, le stéréotype qu'ils ronchonnent sans cesse est tout à fait vrai. Il semble qu'il y ait toujours une personne ou un sujet à critiquer.
Comment gères-tu le défi linguistique au quotidien ?
Comme je suis scolarisé dans une école française, je comprends la grande majorité de la langue et je peux facilement tenir des conversations. Cependant, certaines expressions m'échappent et les autres ne comprennent pas toujours ce que je dis, en raison de mon accent. Ça ne me perturbe pas trop, il faut juste que je me répète occasionnellement.
Quel est ton avis sur le fait que Donald Trump souhaite racheter le Canada ?
Je ne souhaite absolument pas que Donald Trump rachète le Canada. Il nous intimide, car on est globalement un pays beaucoup plus faible, mais on a quand même notre propre identité. J'aimerais aussi que les soins de santé demeurent publics sous le gouvernement canadien.
Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.
Toute la gamme de la musique au lycée
Option ou spécialité, les élèves n'ont que l'embarras du choix.
Plusieurs projets ont été réalisés par les 113 élèves d'option et de spécialité musique, en cette moitié d'année, le concert de rentrée, le concert d'Octobre rose et les deux concerts de Noël.
Les musiciens du lycée ont effectué des sorties : « Par exemple, avec les spécialités terminales, on est allés trois jours à Paris ». Les options seconde ont visité le Quai M. Les premières ont assisté à un spectacle au Grand R. Les spécialités première ont passé une journée entière à Angers avec l'orchestre national des Pays de Loire. Tous les élèves de musique ont assisté à un concert de musique ancienne. Les élèves vont régulièrement au grand R.
Les projets ne manquent pas comme pour la Semaine des arts en fin d'année. Lors des concerts, « ce sont les élèves qui installent, qui s'occupent du son », surtout à partir de la première et de la terminale.
L'option musique est accessible à tous. C'est deux heures par semaine. Si vous ne savez pas jouer d'un instrument, vous pouvez chanter. « Il y a tous les niveaux, des débutants aux plus confirmés ». Certains élèves chantent, jouent du piano, de la batterie, de la clarinette, du violon, de la guitare... Il y a des élèves qui jouent d'un instrument depuis un an et d'autres depuis 10 ans. Les élèves ont choisi l'option pour « partager leur savoir faire, vivre la musique ensemble, et ...pour pratiquer ». Des élèves y viennent par plaisir mais d'autres souhaitent en faire leur métier. Ils veulent devenir professeur de chant, professeur d'éducation musicale en collège ou en lycée.
Certains élèves veulent continuer l'option, d'autres veulent faire la spécialité, certains viennent en curieux", " mais il faut avoir de la motivation et "travailler en groupe".
Une aisance à l'oral,
plus de confiance
En première, la spécialité musique, c'est quatre heures par semaine et, en terminale, c'est six heures. La spécialité a été prise par les élèves pour différentes raisons. Certains l'ont prise pour leur projet professionnel, par exemple chanteuse lyrique. D'autres veulent rester dans le domaine de l'art, ils souhaitent garder le coté artistique. Les élèves ont tous un point commun : ils aiment la musique et c'est une passion. Beaucoup d'instruments sont joués par les spécialités tels que la flûte traversière, la guitare, la basse, le violon, le piano... Ils chantent aussi. Les spécialités prises avec la musique par les élèves sont langues, littérature, cultures et langues étrangères (LLCE), anglais, humanités littérature et philosophie, mathématiques, science économique et sociale, physique chimie, et science et vie de la terre.
Les concerts qu'ils font leur "apportent une aisance à l'oral" et les font gagner en confiance. Cette spécialité apporte beaucoup de compétences aux élèves grâce à la diversité des profils dans la spécialité.
Eryne FETIVEAU, seconde H.
Saint-François dans les Hautes Pyrénées
Les élèves d'option sport sont allés à la montagne du 6 au10 janvier. Deux élèves qui étaient du voyage racontent.
Quatre vingt dix élèves d'option sport terminale générale, et des premières technologiques et professionnels sont partis dans les Hautes Pyrénées à Saint-Lary-Soulan. Esther Besson et Augustin Chaigne, deux élèves de terminale, font le récit de ce séjour.
Quel a été le programme de ce voyage ?
Augustin : On a fait du ski tous les jours, c'était deux heures le matin et deux l'après -midi. On est partis le dimanche matin pour arriver le soir afin d'être directement sur les pistes à 9 h, le lundi. Comme on était hors période scolaire, il y avait très peu de monde et nous n'avions pas à attendre trois heures au téléski. Avant de repartir, on a aussi pu faire un peu de raquettes.
Comment ça se passait après le ski ? Quelle a été l'ambiance ?
Esther : Les cours de l'après-midi étant de 13 h à 15 h, on pouvait continuer à skier après avec les professeurs. A 17 h, on devait être dans la maison où l'on était hébergés. Là on pouvait faire ce que l'on voulait, c'était convivial. Le soir, il y avait des petites activités où chacun pouvait décider de venir ou pas.
Quels ont été les différents groupes ?
Augustin : Il y avait plusieurs groupes, les experts, les intermédiaires et deux groupes de débutants. Nous, nous étions dans le groupe des débutants, on n'avait pas encore touché un ski. Cela nous a permis d'apprendre tous ensemble. Il y avait un moniteur pour chaque groupe.
Esther : Le ski reste quand même intense à notre niveau. On était tous mélangés. Cela a permis de faire de nouvelles connaissances entre élèves. Il y avait aussi des professeurs du lycée professionnel que l'on ne connaissait pas, c'était cool.
Est-ce que cela vous a apporté des connaissances pour vos études à venir ?
Esther : Pour moi, il n'y a pas de lien avec mon projet professionnel, je voudrais faire architecte. Mais, c'était surtout pour les loisirs. Il n'y avait pas de lien avec un projet dans l'année de l'option sport de terminale. Ça permettait surtout de pouvoir pratiquer une autre activité.
Augustin : Personnellement, j'aimerais faire STAPS. Donc c'est pas mal de savoir skier, d'avoir touché à un peu tous les sports. Après, dans notre région, je ne pense pas que ce soit une obligation.
Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.

Roman : Orgueil et Préjugés
Publié en 1813, Orgueil et Préjugés est bien plus qu’un simple roman d’amour : c’est une critique subtile mais percutante de la société patriarcale et des contraintes imposées aux femmes. À travers l’histoire d’Elizabeth Bennet et de M. Darcy, Jane Austen dénonce les mariages arrangés, la dépendance économique des femmes et l’importance excessive accordée au rang social.
Une femme indépendante
L’héroïne, Elizabeth Bennet, incarne la femme parfaite selon Austen : une femme intelligente, indépendante et refusant d’épouser par intérêt. Son rejet de la demande en mariage de M. Collins, pourtant un parti « raisonnable », illustre le refus de l’autrice d’accepter l’idée que les femmes doivent sacrifier leurs aspirations personnelles pour la sécurité financière.
Une écriture moderne
Avec ironie et finesse, Austen remet en question les normes de son époque et plaide, à travers ses personnages, pour des unions fondées sur le respect et l’affection plutôt que sur la contrainte sociale. Deux siècles plus tard, son message reste d’une actualité frappante ce qui fait d’Orgueil et Préjugés un roman toujours aussi moderne et inspirant.
« Il y a chez moi une obstination dont on ne peut facilement avoir raison. Chaque essai d'intimidation ne fait qu'affermir mon courage. »
Sidonie DURET, terminale I.
Les Gardiens des cités perdues
Depuis sa sortie en 2012, la saga « Les Gardiens des cités perdues » de l'autrice américaine Shannon Messenger a captivé des milliers de lecteurs à travers le monde. Ce premier tome nous plonge dans l'histoire de Sophie, une jeune fille de 12 ans, qui découvre qu'elle possède des pouvoirs magiques extraordinaires.
L'histoire de Sophie
Sophie fait la rencontre d'un elfe, un événement qui va bouleverser sa vie. En découvrant un monde féerique dont elle fait partie, elle est entraînée dans une aventure palpitante. Sophie rejoint une famille qui collabore avec le « Cygne noir », une organisation dédiée à la lutte contre les forces malveillantes.
Une oeuvre plébiscitée
L'œuvre de Messenger est appréciée des lecteurs grâce son univers riche et détaillé, peuplé de créatures fascinantes et de mystères à résoudre. Cette saga ne se contente pas d'être une simple histoire de fantasy, elle aborde également des enjeux importants tels que l'acceptation de soi et la lutte contre l'injustice.
« Les Gardiens des cités perdues » est une œuvre qui mérite d'être découverte, tant pour son intrigue captivante que pour ses personnages attachants. C'est un véritable appel à l'aventure qui saura séduire les amateurs de magie et de mondes fantastiques.
Rémi ETIENNE, première ST2.
Thelma et Louise : un road-movie féministe
Sorti en 1991, Thelma et Louise, réalisé par Ridley Scott, est un film qui a marqué les esprits par son audace narrative et ses thèmes puissants. Ce road movie met en scène deux femmes, Thelma (Geena Davis), une femme au foyer naïve, et Louise (Susan Sarandon), une serveuse indépendante. Elles décident de partir en week-end, loin de leurs vies monotones. Ce voyage, censé être une simple escapade, se transforme rapidement en une aventure inattendue qui bouleverse leur quotidien.
Liberté individuelle
et condition des femmes
Le film aborde des questions profondes liées à la liberté individuelle et à la condition des femmes. Thelma et Louise explore l'évolution des deux personnages qui, au fil de leur périple, se confrontent à leur propre identité, à leurs désirs et à des choix difficiles. Leur relation, d’abord marquée par l’opposition de leurs caractères, devient un ciment au fur et à mesure de leur aventure. Le film met également en lumière la sororité, cette solidarité féminine profonde qui se développe entre elles et qui les pousse à se soutenir mutuellement face à l’adversité.
Ce qui distingue Thelma et Louise, c’est sa capacité à mêler moments de tension, de suspense et d’émotion, tout en traitant des thèmes universels avec une perspective féminine unique. Les personnages, loin d’être des héroïnes classiques, sont imparfaites, humaines, et offrent au spectateur une vision rafraîchissante de la rébellion et de l’émancipation.
Personnages remarquables
La réalisation de Ridley Scott, avec ses paysages saisissants et sa bande-son marquante, participe également à l’originalité du film. Il parvient à créer un équilibre parfait entre action et réflexion, tout en donnant à ses deux protagonistes une place centrale dans l’intrigue. Les performances de Geena Davis et Susan Sarandon, qui incarnent des personnages complexes et profondément humains, sont remarquables et contribuent grandement au succès du film.
En somme, Thelma et Louise est bien plus qu'un simple road movie : c’est un cri de liberté et une exploration de la condition féminine, qui reste un film incontournable du cinéma des années 90.
Sidonie DURET, terminale I.
Maus : une histoire de survie
À l'occasion des 80 ans de la libération du camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau en Pologne, nous vous proposons de découvrir le roman graphique “Maus”, d'Art Spiegelman.
Cette bande dessinée, dont le récit s’étend de l’entre-deux-guerres au début des années 1980, est inspirée du témoignage de Vladek Spiegelman, père de l’auteur, qui dépeint les conditions de vie des Juifs du Gouvernement général de Pologne (sous l’occupation allemande), puis l’enfer de sa (sur)vie à Auschwitz-Birkenau.
Cet ouvrage suit le destin de cet homme qui a survécu aux camps. Or, la singularité de l'œuvre d’Art Spiegelman repose sur la manière dont l’auteur représente les hommes dans une exhibition sarcastique des relations entre les nazis et les Juifs. Ces derniers prennent respectivement la forme de chats et de souris, les Polonais, eux, sont des cochons.
Gaspard HILLION, terminale H
et Gabriel CHARRIER,
terminale E.
Une rencontre autour de Bulles & mots
Des élèves ont échangé avec l'autrice du roman « Hacker », Sophie Adriansen, en visio. Une conférence au cours de laquelle ils ont reçu des conseils en écriture.
Bulles et Mots est un concours de lecture, où les lycéens s’engagent à lire plusieurs romans ou bandes dessinées sur une sélection effectuée. Cette sélection comprend 12 œuvres. Cela se déroule entre septembre et mars.
Lors de ce concours, les élèves qui y ont participé ont eu la chance de rencontrer, en visio, l'autrice du roman Hacker, Sophie Adriansen (°). Ils ont pu échanger.
Elodie, une lycéenne de première, faisait partie du groupe. Interview.
Comment s'est déroulée la rencontre avec l'autrice ?
Cela s'est déroulé en fin de journée pendant mes cours. Nous étions dans la salle au-dessus du CDI. C'était assez timide au début, puis, après, c'était plus convivial.
As-tu appris des choses ?
Oui, j'ai appris sur la vie de l'autrice, ses méthodes de travail, ses défis lors de ses rédactions. Elle nous a même donné des conseils pour écrire.
Qu'est ce que tu as pensé du livre ?
J'ai bien aimé le fait que le livre permette au lecteur d'enquêter avec différents point de vue.
Quel livre préfères-tu dans la sélection et pourquoi ?
Je n'ai pas de préféré, à vrai dire, car je ne les ai pas trouvés incroyables, cette année, mais j'ai beaucoup aimé les mangas. C'était avec une histoire profonde et beaucoup moins de fan service que d'habitude.
Pour quelles raisons faut-il participer à Bulles et Mots ?
Il faut participer à ça pour découvrir les auteurs, les métiers et les différents livres. C'est bien, car ça permet de discuter avec des personnes qui aiment aussi lire et partager leur lecture.
D’autres concours de ce type se déroulent en parallèle, comme “Bulles d’imaginaire”, “Book en scène” et “La voix des mots”. Vous pouvez tous les retrouver sur le site du CDI, e-sidoc.
Noémie BOUILLON, première I.
(°) Le roman raconte l'histoire d'un garçon doté d'une intelligence extraordinaire, mise au service de sa passion pour l'informatique.
Si vous êtes passionné(e) d'enquêtes ce livre est pour vous !
