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La Semaine des arts unit les coeurs
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N° 52 - Septembre 2025 | www.stfrancoislaroche.fr |
Futurs bacheliers, cette fête vous attend !
La fin de l'année scolaire 2024-2025 au lycée Saint-François-d'Assise fut, évidemment, studieuse à cause des examens qui approchaient. Mais aussi très festive. A la veille d'échéances décisives, l'envie d'exprimer son plaisir de vivre ensemble s'est transformée en des moments festifs comme la fête du lycée, bien entendu, mais aussi le défilé annonçant le départ des terminales, où les élèves ont rivalisé d'ingéniosité pour offrir une parade où le bonheur le disputait au délire des costumes, comme, ici, avec les danseuses d'Aladin. Suivait le bal de la promo 2024-2025 où une élégance raffinée était au rendez-vous. Les élèves qui entrent en terminale en ce mois de septembre savent le défi qu'ils auront à relever en fin d'année en plus du bac. Rendez-vous pour nos reportages photos en pages 7 et 9.
Saint François d'Assise statufié
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Le prof de maths connaît la musique
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« Il faut créer les conditions favorables »
Le lycée Saint-François-d'Assise vit au rythme des projets. Entretien avec Bertrand Potier, son directeur.
L'année scolaire 2024-2025 étant terminée, quels enseignements pouvez-vous en tirer du point de vue scolaire ou même humain en général ?
L'année 2024-2025 a été marquée par des moments difficiles, notamment les décès de Jules Herbreteau et Jean Pascal Delon Saumier, qui ont profondément affecté la communauté éducative. Malgré cela, ce fut une année riche et intense avec une multiplicité de projets.
Parmi ceux-ci, l'accueil des Péruviens, de nouveaux échanges internationaux Erasmus, et de nombreux projets et concours auxquels les jeunes ont participé. Les jeunes semblent bien se plaire à Saint-François, et il y a une forte impression de proximité et de bienveillance au sein du lycée. Globalement, ce fut une bonne année, bien que marquée par des événements douloureux.
Par rapport à l'année précédente, que souhaitez-vous améliorer ou mettre sur pied pour 2025-2026 (projets innovants, formations) ?
Parmi les choses que l'on veut développer encore plus, il y a l'association des Alumnis (des anciens élèves) afin de créer une émulation, des échanges et flux pour que ça puisse servir à tout le monde.
De plus, on va ouvrir pour cette rentrée scolaire une première année en apprentissage BTS CIEL (Cybersécurité, informatique et réseaux, électronique) option Électronique et réseaux et, selon la continuité pédagogique, la deuxième année du BTS CIEL, option Informatique et réseaux (qui existait déjà en première année).
Je considère qu'il faut que je crée les conditions favorables pour que les enseignants aient envie de proposer des projets. Il faut que je puisse être en capacité de créer les conditions pour que les gens viennent me dire : tiens, j'ai ce projet, est-ce qu'on peut le faire ? Donc, quand quelqu'un vient dire : voilà, on a ce projet, là, moi je regarde plusieurs choses : je regarde si le projet proposé est en cohérence avec nos valeurs, ce qu'on appelle notre projet d'établissement.
Après, je regarde si le projet peut se faire en toute sécurité pour les jeunes et pour tout le monde, puis, ensuite, je fais attention à l'aspect financier. Pour terminer, j'examine également la question organisationnelle, mais la plupart du temps, je dis oui à la majorité des projets proposés parce que j'ai conscience qu'un établissement vit avec des projets.
Cependant, nous sommes plus aujourd'hui dans une forme de gestion. Il faut savoir que, quand on est arrivé ici en 2021, il y avait 1 550 élèves. Aujourd'hui, on est proche de 2000. Donc, on a quand même progressé très très vite avec des ouvertures. On est peut-être plus sur un palier. Il faut déjà assurer ce que l'on a à disposition avant de réfléchir à autre chose.
Qu'en est-il des projets de voyages et d'échanges ?
Les échanges avec les États-Unis ont été relancés avec des établissements à Buffalo et à Denver après la fin du partenariat avec Boston. L'échange avec la Chine se poursuit tous les deux ans et celui avec le Pérou sera renforcé.
L'objectif est d'aller plus loin sur Erasmus, notamment pour le lycée professionnel et d'explorer des possibilités d'échanges pour les adultes de l'établissement. L'échange avec l'Allemagne sera retravaillé et celui avec la Pologne pourra être relancé.
Sur des thématiques actuelles telles que l'environnement ou le harcèlement, où en est-on au lycée ?
Sur l'environnement il y a des éco-délégués qui font un certain nombre d'actions et essaient de faire avancer les choses bien que ce ne soit pas toujours facile et simple. L'année dernière, ils ont pu, notamment, organiser la semaine de la mobilité douce ainsi que la semaine anti-gaspillage. On compte sur eux pour cette nouvelle année à ce niveau là.
Pour ce qui est du harcèlement, nous allons reconduire l'opération Colosse aux pieds d'argile pour toutes les classes de seconde. De plus, le point écoute est toujours à disposition.
Est-ce que l'établissement compte intégrer de nouveaux outils numériques ou plates-formes pour l'apprentissage en cette nouvelle année scolaire ?
Pas forcément, mais par rapport à l'IA, les professeurs se sont formés. Il y a eu presque trois journées pédagogiques sur le thème de l'IA à destination de tous les enseignants pour savoir ce que c'est l'intelligence artificielle et comment l'utiliser parce qu'aujourd'hui ça fait partie du quotidien.
De plus, il y a une nouvelle plate-forme qui va arriver, elle s'appelle E-lyco. Elle a existé, mais ça n'avait pas été satisfaisant cependant. Tout a été modifié. On va d'abord commencer par une utilisation pour les enseignants.
Y aura-t-il de nouveaux travaux ou rénovations prévus ?
En travaux, ce qui est prévu, c'est de refaire la peinture grise sur le parvis pour qu'il soit plus visible et comme on veut entretenir au mieux l'établissement, tout ce qui est de l'ordre des fuites va être réparé. On va également réparer un certain nombre de portes et on va acheter du mobilier comme, par exemple, des tables de pique-nique.
Ces investissements sont financés par des fonds propres de l'établissement, des subventions de la Région et par la taxe d'apprentissage (impôt versé par les entreprises qui nous choisissent comme bénéficiaire).
Enfin, pour revenir aux effectifs, cela n'est-il pas dérangeant de s'occuper d'un établissement avec un si grand nombre d'élèves . Entretenez-vous, tout de même, un lien de proximité avec les élèves ?
Effectivement, je n'ai plus de relations privilégiées avec les élèves, mais il y a d'autres plaisirs qui font que j'aime mon métier. Il faut savoir réorganiser, structurer pour faire en sorte qu'il y ait des responsables de niveaux et des enseignants. En fait, le travail d'un directeur, c'est de piloter, de manager tout ça pour faire en sorte que les gens compétents qui sont au plus près soient très attentifs à chaque élève. Il faut que les élèves soient en sécurité, entendus et écoutés.
Entretien recueilli le 19 mai 2025
par Flavie de CAMBOURG,
alors en première I
et Margot DESLANDES,
Amaury PAQUET,
alors en première A.
Luc Bouard au service de sa ville
Le maire de La Roche-sur-Yon est venu raconter son parcours dans le cadre de l'enseignement moral et civique (EMC).
Luc Bouard, maire de La Roche-sur-Yon, a suivi un parcours quelque peu atypique. Enfant d'agriculteurs à Saint-Mathurin, il commence sa carrière vers l'âge de vingt ans. Pendant dix années, sa vie fut rythmée par les moissons. Ses parents lui ayant transmis le sens de l'engagement, il devient vice-président du syndicat des jeunes agriculteurs. Avec comme devise : "Si quelque chose ne te plaît pas, change-le".
Assureur...président
Ayant fait des études lycéennes, il devient assureur place de la Vendée à La Roche-sur-Yon et se promet de ne plus prendre de responsabilités. Résultat...il devient président des agents généraux du groupe AXA d'abord dans le grand Ouest, puis au niveau national.
Passionné depuis toujours par la politique, l'écriture des textes de lois et le métier de député, Luc Bouard est encarté au RPR, le Rassemblement Pour la République. Au fil du temps, les maires défilent et la ville reste, selon lui, la même. Le 7 septembre 2007, lors d'une inauguration, un différend avec le maire de l'époque fait germer en lui l'idée d'une campagne pour La Roche-sur-Yon. C'est avec des amis que tout se joue. La campagne s'organise entre eux et le 4 avril 2014 Luc Bouard est maire de La Roche-sur-Yon.
Attirer les entreprises
Les trois premiers mois sont ponctués de rencontres et de découvertes sur le fonctionnement de la ville. Tout ce remue-ménage est semblable à une "machine à laver", dit-il. Ensuite, vient le temps des projets, le premier étant de dynamiser l'économie de la ville en donnant l'envie aux entreprises de s'installer. Des réunions sont organisées avec différents chefs d'entreprises, des syndicats et des banquiers pour financer lesdites entreprises. En conséquence, dit-il, le chômage baisse de 11 % à 4,8 %.
Un autre projet mené par le maire est la rénovation du Bourg-sous-la-Roche, un quartier qui vieillissait mal et où les commerces marchaient au ralenti. En cinq ans d'études et trois ans de travaux, la mairie a racheté les bâtiments , les commerces et rénové les locaux et la route.
Une fois par mois, les élèves des écoles primaires mangent aux côtés du maire.
Cependant, sa carrière politique touche bientôt à sa fin. A 65 ans, le métier de député n'est plus son objectif et son dernier mandat se profile.
Charlélie LAMY, terminale G.
La visite retour des Américains de Buffalo
Venus de Buffalo aux Etats-Unis, le groupe d’élèves a découvert la France, la Vendée, le lycée Saint-François-d'Assise et Paris.
Après le voyage des élèves du lycée Saint-François-d'Assise aux Etats-Unis (à Buffalo, en octobre), c’était au tour des Américains de venir en France. Ils sont arrivés fin mars.
Ils ont, d'abord, passé un week-end dans les familles de leurs correspondants durant lequel ils ont pu découvrir la région. Everdina témoigne : « J’ai vraiment apprécié les coquillages dans les rues » (de l'ile Penotte) aux Sables-d’Olonne. Suite du récit par Ambre et Mathilde.
Davantage de pauses
« Le lundi, nous sommes partis ensemble en direction de Noirmoutier. Nous sommes passés par le passage du Gois et les Américains ont pu goûter pour la première fois des huîtres. Après avoir compris le fonctionnement des marais salants, vu un château médiéval et une église, nous avons fait du char à voile sur la plage.
Nos visiteurs américains ont aussi pu nous accompagner pour découvrir une matinée de cours au lycée : « Ici il y a davantage de pauses entre les cours », s'étonne Everdina. Jennifer apprécie le fait « qu’il y ait beaucoup plus de libertés ».
Découverte du pays
Les Américains sont allés visiter la Laiterie de Flavie, ils ont donc découvert comment étaient produits le lait et les yaourts.
Le mercredi après midi, nous avons tous participé à une chasse aux trésors, par groupes, l’objectif étant de se prendre en photo avec des monuments, magasins atypiques du centre ville de La Roche.
Le jeudi a été la découverte de l’île d’Yeu. Après s’être promenés dans les rues commerçantes, nous avons enfourché nos vélos pour sillonner les magnifiques côtes de l'île. Pour Everdina, « l 'île d’Yeu était vraiment sympa, car on n’a pas d’îles près de chez nous, le vélo était une excellente façon de découvrir l’île ».
Concernant la gastronomie, en France, au lycée ou dans les familles « la nourriture est incroyable, elle a plus de goût qu’aux Etats-Unis et le pain va me manquer », constate Everdina. Selon Jennifer, « la nourriture américaine n’est pas très bonne ».
Après une semaine bien chargée, nos camarades américains sont partis vers de nouveaux horizons : Paris. Ils ont tous apprécié leur séjour en France et garderont de très bons souvenirs .
Ambre HABARY, première J
et Mathilde MENIER, première A.
Une pleine dernière semaine Erasmus
Français, Espagnols et Allemands se sont retrouvés au lycée.
Les élèves français se sont démenés pour organiser la dernière semaine de l’échange Erasmus + de l'année scolaire. C'était au tour de la France d'accueillir, sur le thème, cette fois, du tourisme afin de rester toujours dans l’axe du vivre ensemble. Entre sorties à Noirmoutier, cuisine, sport et musique, la semaine était bien chargée.
La découverte du lycée
Après un accueil chaleureux, les correspondants étrangers ont visité le lycée, sous forme d'une activité ludique préparée par les Francais. Des petits groupes de neuf, comprenant trois Français, trois Espagnols et trois Allemands ont été constitués.
L’après-midi, tout le monde est retourné en classe sous la conduite des Français. Histoire de découvrir comment se fait l'enseignement en France.
En Rosalie à Noirmoutier
Un moment marquant de la semaine a été la journée de sortie à Noirmoutier. Entre visites, discours et balade en Rosalie, les élèves n'ont pas eu le temps de s'ennuyer.
La journée commença par une visite des marais salants, celui de « la Bonne pogne » . Après un pique-nique sur la plage, les élèves ont bénéficié de l’intervention du président de la communauté de communes venu présenter le tourisme sur l’île de Noirmoutier. L’après-midi s’est poursuivi avec une activité Rosalie : « La balade à vélo là-bas était vraiment très chouette », déclare Fenja Kuraschinski.
Musique, cuisine et sport !
Le mercredi, les jeunes se sont divisés en trois groupes de quinze, mélangeant les nationalités, pour des activités au lycée. Un groupe faisait du sport dans le gymnase pendant qu’un autre était en cuisine. Le dernier groupe faisait des répétitions pour le concert Erasmus du vendredi, sur les musiques de Viva la Vida de Coldplay, Count on me de Bruno Mars, This one’s for you de David Guetta, et We are the world de Michael Jackson. Ces airs ont été joués le temps du midi, vendredi sur la place du village. « Une de mes activités préférées était le concert », constate Candela Avilés. Et la journée s’est terminée par un cocktail avec les parents des élèves français, agrémenté de ce que les élèves avaient préparé. La nourriture française étant, par ailleurs, très appréciée des correspondants, Candela Avilés déclare : « J’ai vraiment adoré tout ce qu’on a mangé ici, comme les crêpes, la brioche et le préfou ».
Les différents groupes se sont retrouvés le lendemain pour une visite de La Roche-sur-Yon, avec au programme le Quai M pour la musique, le Cyel pour les arts et la maison de quartier des Forges, pour la visite d'un espace dédié aux jeunes.
Laurine SEGUIN, première F.
Échanges avec les lycéens tchèques de Most
Une quinzaine de terminales du lycée Saint-François-d'Assise ont réalisé des échanges avec des lycéens tchèques de la ville de Most, l'objectif étant la découverte réciproque des cultures des deux pays, France et Tchéquie.
Une quinzaine d'élèves de Saint-François-d'Assise en terminale ont réalisé des échanges avec des Tchèques de la ville de Most pour que chacun puisse découvrir la culture de l'autre. Les Tchèques sont, d’abord, venus au début de l’année puis ce fut au tour des élèves de Saint-François-d’Assise d’aller chez leurs correspondants.
Ces derniers sont revenus en France en mai pour une semaine avec de nouvelles visites. Les élèves du lycée sont partis le lundi 31 mars en avion pour revenir le vendredi suivant. Ils ont passé une semaine chez leurs correspondants. Là-bas, ils ont pu découvrir la ville de Most.
Valérie Baudon, Jean Marie Chauvière, et Pascal Philippe les accompagnaient. Ils ont ainsi pu découvrir une autre culture sur place. Ils ont aussi assisté à quelques cours au lycée, quand il n’y avait pas de sortie spécifique. Lubin Brochard, Zoé Clochard et Aélig Zuliani racontent.
Le voyage était ouvert uniquement aux élèves de HLP (Humanités, littérature et philosophie) et Arts Plastiques ?
Aélig : Au départ, les organisateurs ont juste demandé aux spécialités Arts plastiques et HLP. Mais, comme il manquait des candidats , ils l'ont ouvert à tout le monde. Il fallait, donc, des élèves d'autres spécialités motivés pour faire ce voyage.
Comment avez-vous préparé cet échange ?
Lubin : les Tchèques étaient déjà venus au lycée en octobre, cela nous avait permis de faire connaissance. Ils nous avaient présenté leur pays ce qui nous a donné une base quand on irait là- bas. On est allés à Nantes et à Saint Nazaire avec eux.
Il y a eu des réunions sur des créneaux d'environ une heure certaines semaines pour préparer le voyage en Tchéquie, avec des présentations orales. Chacun d'entre nous a choisi quelque chose qui venait de France pour le présenter. Personnellement, j'ai choisi une œuvre de Rodin, Les Trois Ombres qu'on avait pu voir au musée de Nantes. Tout en sachant que ce voyage avec Erasmus a été centré surtout sur la discipline des arts plastiques. Les visites que nous avons faites m'ont permis d'avoir de nouvelles connaissances dans ma spécialité en arts plastiques, grâce aux présentations que l’on a faites, à diverses activités et aux musées.
Un voyage à refaire
Qu'avez- vous fait durant le voyage en République tchèque ?
Lubin : Nous sommes allés à Prague, la capitale de la République Tchéque, pendant une journée. C'est vraiment une des plus belles villes d'Europe, selon moi. On a pu voir toute l'architecture ainsi que faire des visites, notamment au musée de La Galerie Nationale de Prague. Cela nous a permis de faire différentes activités au sein de la ville, avec des manipulations de nouvelles techniques, des réalités virtuelles, des impressions 3D, des photographies. On a aussi découvert le passé historique de la ville de Most qui était une ancienne ville d'extraction de charbon.
Qu’est ce que cela vous a apporté pour vos spécialités ?
Zoé : Pour LLCE en anglais, ma spécialité, cela m'a permis de parler anglais avec la personne qui m'a accueillie. Ma correspondante n’était que hôte, elle n’est pas venue en France, donc elle ne parlait que l'anglais. En LLCE anglais, on avait une thématique sur les voyages, je pourrai, donc, en parler pour mon bac ou mon grand oral.
Alélig : Avec le musée à Nantes ainsi que d'autres musées en République Tchèque, cela m'a apporté des connaissances en matière d'œuvres d’art. Les échanges avec la langue aussi. Nous avions un carnet de voyage à disposition. Je l'ai pas mal utilisé. Cela m'a permis de faire des croquis au moment même où les scènes se passaient devant moi ou à partir de photos.
Quel était le programme en mai pour le retour des Tchèques ?
Lubin : Les Tchèques sont revenus en mai, en comité plus réduit. Nous, nous étions moins avec eux parce qu' il y avait aussi le bac qui arrivait. Le mardi 13 mai, ils sont allés visiter le musée d'Angers et l'abbaye de Fontevraud. Puis, le lendemain, nous les avons accompagnés aux Sables-d'Olonne. Enfin, le jeudi , on leur a fait visiter un peu La Roche-sur-Yon.
Quels sont les stéréotypes que les Tchèques ont sur les Français ?
Zoé : Ils trouvent que pas mal de Français sont aigris. Après, ils disent aussi que la France est un très beau pays.
Aélig : Au départ, ils ont dit que les Français étaient impolis. Mais, à la fin, ils nous ont dit que c’était faux. Cependant, ils ont développé le cliché que l’on est toujours en retard. Ils ont beaucoup aimé la mer et les coquillages. Chez eux, ils n’ont que des lacs artificiels.
Qu'est ce qui vous a surpris ? Ce voyage est-il à refaire ?
Zoé : Les villes sont assez propres, alors qu'à Paris il y a davantage de déchets. Au lycée, ils devaient mettre des chaussons, pour ne pas salir.
Ce serait à refaire, pour l’endroit notamment, et ma famille d’accueil a été très chaleureuse !
Lubin : Ce qui a pu nous surprendre, c’est leurs repas. C’est quelque chose de très important en France, c’est un moment convivial alors que, là-bas, les gens ne mangent pas forcément ensemble, on grignote plutôt tout au long de la journée. Mais certains points restent globalement assez proches de notre culture.
Zoé : Ma famille d'accueil, aussi, m'a très bien accueillie. Certains élèves tchèques qui ne faisaient pas français auraient aimé venir dans notre pays. Alors que d’autres Tchèques, qui apprenaient le français, ont été un peu obligés de faire le voyage.
Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.
Alexis : un ancien élève devenu journaliste
Ancien rédacteur de Franç'infos quand il était élève à SFDA, Alexis Vergereau a rendu visite à son ancien lycée. Nous en avons profité pour le rencontrer. Il nous fait partager son expérience.
Pendant qu'il était élève au lycée, Alexis Vergereau travaillait pour le journal Le Pays Yonnais à La Roche-sur-Yon, en tant que correspondant local de presse. Alexis explique : « Un correspondant peut être un étudiant, un retraité, il écrit des articles pour un journal gratuitement, il n'est pas considéré comme un journaliste ». Sa spécialité, le sport. Sa vocation le conduit à Lille où il obtient une licence en sciences politiques. De concours en concours, il est retenu par le Centre de formation des journalisres de Paris. Il assure : « J'ai réussi à avancer avec l'expérience des stages et mon activité de correspondant local ».
Pigiste à Paris
avant Ouest-France
A la suite de ses études, il est resté à travailler sur Paris pour plusieurs médias comme la radio RMC, le journal Le Parisien et le journal l’Equipe en alternance. Il était, pendant cette période, pigiste. Un pigiste est un journaliste, souvent en début de carrière, qui a un contrat irrégulier, c'est-à-dire qu’il peut travailler 10,15 ou 20 jours dans un mois. Toutes les rédactions mobilisent des pigistes, en cas d’absences des titulaires ou de besoins ponctuels. C'est une activité précaire et instable.
Aujourd’hui, Alexis Vergereau est journaliste depuis quatre ans. Il travaille à la rédaction Ouest France d’Angers en Maine-et-Loire, en CDI à plein temps. Il est secrétaire de rédaction WEB. Il s’occupe du site de Ouest France. On peut lire ses articles en ligne mais ils paraissent également dans le journal.
Alexis est passionné par le sport mais se considère avant tout comme un journaliste. Il aime beaucoup la liberté et l’indépendance que lui confère Ouest France. De plus, il pense que c’est un beau média pour exercer. « Je suis généraliste », il traite différents sujets jusqu'aux faits divers.
Ce métier couvre parfois des sujets difficiles comme des drames humains (accidents de la route, incendies…). Ils sont difficiles à aborder, il faut les traiter en respectant la dignité des personnes, montrer sans choquer. Il y a des photos, des choses qu’un journaliste ne peut exposer. Cela peut être trop glauque ou choquant. A Ouest France, il existe une charte qui encadre le traitement de ces sujets difficiles.
Une journée type
Son envie d’informer, de raconter des événements, sa curiosité et son goût pour l’écriture ont donné à cet ancien élève du lycée le désir de devenir journaliste. Il nous décrit ainsi une journée type.
Il commence par lire la presse avant d’arriver au travail vers 8 h 30. Une fois arrivé, il contacte les pompiers pour savoir comment s’est passée la nuit. Il y a plusieurs réunions dans la matinée, notamment une conférence de rédaction au cours de laquelle chacun expose le sujet de son article et ce qu’il va faire pendant la journée. Ensuite, il gère les correspondants et leurs articles, il peut également faire des vidéos.
Alexis Vergereau écrit aussi des articles pour le site internet de Ouest France et relit ceux de ses collègues pour valoriser leurs papiers, refaire leurs titres ou choisir une photo. Il nous affirme : « Aujourd'hui, un journaliste joue un rôle crutial, encore plus à l'heure des fake news et de la désinformation ».
Les qualités pour être journaliste
La curiosité et l’écoute sont des qualités importantes pour un journaliste. Elles lui permettent de trouver des idées d’article. La recherche de contacts est aussi utile dans ce but. Enfin, il y a des événements officiels qui doivent être obligatoirement traités . « C’est un métier où on ne s'arrête jamais vraiment ».
Eryne FETIVEAU, seconde H
et Lalie MOREAU seconde J.
(°) Alexis Vergereau est aussi l'auteur du livre "Il était une fois La Beaujoire" qui raconte l'histoire du FC Nantes.
Axelle D'Honneur, littérature russe et surf
... mais elle aime aussi la couleur verte et les couchers de soleil.
Axelle D'Honneur est professeure de français au lycée Saint-François-d'Assise. A travers ce portrait-vérité, elle nous fait découvrir sa personnalité, en même temps que ses goûts et ses passions.
Si j’étais un film : Je serais Le Seigneur des anneaux, le retour du roi (le 3ème de la franchise), parce qu’il y a tout dans ce film-là. Il y a le côté épique, les grandes batailles, le destin des personnages, on résoud la quête. Ce qui est intéressant, c’est aussi de voir que les héros ne sont pas forcément ceux à qui on avait pensé. Même le plus petit peut aussi apporter sa pierre à l’édifice. Les images sont toujours aussi belles, même 25 ans après.
Si j'étais un livre : J’aime bien la littérature russe, donc je dirais Guerre et paix de Tolstoï. C’est le premier livre que j’ai lu quand j’étais au lycée, j’aime beaucoup le côté fresque et historique avec les très nombreux personnages et le fait qu’on mêle histoire et fiction. La Russie est un pays que je trouve fascinant par sa culture. J’aime beaucoup Natasha Rostov, le personnage principal, qui évolue et qui grandit à travers toutes les péripéties qui lui arrivent.
Si j’étais un pays : Je serais l'Indonésie, car c'est un ensemble d’îles, sur lequel on peut avoir la tranquillité sur certaines. On a l'océan partout, il fait chaud, on peut faire plein d’activités : de la randonnée, du surf. On mange bien. Les habitants sont accueillants et on peut vraiment se retrouver tranquille, être seul(e).
Fan de Sailor moon
Si j’étais un personnage de fiction : Je serais Will Turner dans Pirates des Caraïbes parce que je me verrais bien voguer sur le Hollandais volant pour toujours, aller chercher des marins, avoir des petites missions, des quêtes et c’est sympa d’avoir son propre bateau.
Si j’étais un hobby : Je serais le surf, parce que j’en fais beaucoup et que ce soit toute seule, en famille ou avec des amis, c’est toujours quelque chose d’agréable qui permet de se ressourcer, de se donner des forces, s'apaiser aussi et, quand on a fait une session, on est bien fatiguée, on dort bien.
Si j’étais une couleur : Je serais le vert, j’aime toutes les nuances, ça me fait penser à la nature. C’est une couleur apaisante et j’en ai pas mal chez moi. Cependant, pas un vert trop vif, agressif, plutôt des nuances de vert comme le vert olive ou vert d’eau.
Un chat, pour la sieste
Si j’étais un dessin animé : Sailor Moon. C’est l’animé que je regardais petite et je ne m'en suis jamais lassée. J’ai dû le regarder au moins dix fois.
Si j’étais un moment de la journée : Une heure avant le coucher du soleil, car c’est là où se montre la plus belle lumière, et il fait chaud mais pas trop. C’est un moment de transition, d'apaisement, on peut prendre le temps de regarder le paysage et le ciel qui change de couleur très rapidement.
Si j’étais un animal : Je serais un chat pour faire la sieste toute la journée.
Si j’étais un émoji : Un sourire, car je suis d'humeur assez constante et je vois toujours le verre à moitié plein.
Mathilde MENIER, première A.
Marie Letscher adore Rome et Boris Vian
... mais elle aime également la nougatine et le muguet.
Marie Letscher, comme sa voisine Axelle D'Honneur, est professeure de français. Elle a accepté de se présenter aux lecteurs du journal dans ce portrait-vérité, portrait chinois si vous préférez.
Si j'étais un roman : Je serais L'écume des Jours de Boris Vian. C'est un roman coup de coeur que j'ai lu au lycée. Je trouve qu'il met vraiment à l'honneur un amour inconditionnel entre les deux protagonistes, Colin et Chloé, et la façon qu'a l'auteur d'apporter un grain de fantaisie dans ses récits me plaît beaucoup. Ce roman suggère aussi beaucoup de thèmes différents intemporels, la maladie, l'amour, l'amitié, et le monde du travail.
Si j'étais une oeuvre : Je choisirais sûrement un tableau de Kandinsky. J'aime ses peintures très colorées avec les éléments géométriques, les cercles. Je trouve qu'il y a un côté joyeux dans ses tableaux. Je pense qu'on a besoin de joie de vivre dans le monde actuel.
Si j'étais un ou une artiste : Je serais Audrey Hepburn. C'est une comédienne anglaise d'après-guerre. Elle était aussi mannequin et danseuse. Elle a un véritable charme désuet des années 50 et elle est d'une grande élégance. C'est une femme engagée dans la Résistance, et elle a défendu la cause des enfants à l'UNICEF.
Si j'étais un animal : Je serais une panthère noire. J'aime bien les félins, et je trouve qu'elle combine à la fois le côté gracieux, souple et celui menaçant et rapide. C'est un animal qui incarne la force. C'est peut-être l'idéal que j'aimerais incarner et que j'admire justement.
Si j'étais une fleur : Je serais du muguet. C'est une belle fleur, esthétique, c'est une fleur éphémère qui a un parfum très puissant, elle est aussi annonciatrice du printemps et du beau temps.
Si j'étais une destination de voyage : Je serais Rome. J'y suis allée plusieurs fois et je trouve que c'est une ville magnifique qui est remplie d'histoire en lien avec nos racines et notre civilisation européenne. Sa richesse architecturale et artistique ne cessera jamais de me surprendre. J'aime ce côté antique et les villes méditerranéennes.
Si j'étais un hobby : Je serais la marche dans la nature. J'aime le fait de pouvoir se déconnecter du monde et apprécier la nature qui nous entoure. Je ne suis pas professionnelle en matière de faune et de flore, mais je trouve que cela est apaisant et agréable d'avoir ces moments de retour aux sources lorsqu'on est dans la nature.
Si j'étais de la nourriture : Je serais de la nougatine. J'adore le côté croustillant et qui colle aux dents du caramel, ainsi que la saveur des amandes que j'associe facilement aux fêtes de famille.
Si j'étais un métier : Je ne me vois pas autrement que professeure de français, c'est la vocation que j'ai trouvé au collège en sixième. J'adore enseigner, partager et transmettre le savoir. J'aime aussi cette relation de prof à élève où l'on peut transmettre la passion pour la matière choisie.
Si j'étais une fête de famille : Je serais probablement un mariage. Je porte beaucoup d'importance aux relations humaines, et à l'union dans la famille, et, bien sûr, j'aime célébrer l'amour autour de moi.
Chloé BERNARD, première C.

Saint François d'Assise statufié !
Le jeudi 15 mai, l'ensemble du lycée Saint-François-d'Assise a, enfin, découvert la nouvelle sculpture qui questionnait tout le monde depuis plus d'une semaine.
Au lycée Saint François d'Assise, la journée du jeudi 15 mai fut consacrée à l'inauguration de la sculpture de l'Esprit de Saint François réalisée par Philippe Pateau en collaboration avec l'établissement.
Inauguration avec les élèves
Entre inauguration avec les élèves le matin, bénédiction de la sculpture avec l'équipe éducative et les partenaires en fin de journée et concert de l'Orchestre de chambre amateur de La Roche-sur-Yon dans la soirée, la journée d'ouverture de la Semaine des arts 2025 fut marquée par le vernissage de cette nouvelle sculpture.
Sur le temps de la récréation du matin, à 10 h, l'ensemble des membres de l'établissement et plus particulièrement les élèves du lycée Saint-François-d'Assise ont pu découvrir l'entièreté de cette sculpture qui les intriguait tant, maintenue à l'abri des regards par un voile de mystère.
Perplexes face à cette œuvre dont les lycéens ne saisissaient pas tous les enjeux et toutes les interprétations, les élèves de Saint-François-d'Assise ont bénéficié d’explications de la part de Bertrand Potier, le directeur de l'établissement, et de Philippe Pateau, l'artiste. La prise de parole de Bertrand Potier a permis d'exposer clairement les motivations du lycée. Bertrand Potier a expliqué aux élèves : « Elle est le signe de notre volonté d'accueillir tout le monde : enseignants, personnels, formateurs, lycéens, étudiants, apprentis et visiteurs ».
Par la suite, Bertrand Potier a donné la parole à Philippe Pateau et, ainsi, les élèves ont pu saisir les significations que l'artiste donne aux nombreux détails de la sculpture. Le sculpteur a notamment expliqué le sens qui se trouve derrière la forme de son œuvre : d'abord ce socle lourd, qui se transforme par la suite en un léger feuillage, représente selon lui une métaphore de la pensée : « La sculpture devient de plus en plus légère lorsqu'on s'élève vers la pensée, lorsque l'esprit s'élève pour même finir en trinité. »
Inauguration avec l'équipe éducative et les partenaires
À 19 h, l'équipe éducative du lycée ainsi que des membres de l'Organisme de gestion de l’enseignement catholique (OGEC) de l'établissement et d'autres partenaires du lycée Saint-François-d'Assise ont été conviés sur le parvis du lycée pour l'inauguration de la fameuse sculpture.
La soirée fut bien remplie. Bertrand Potier a ouvert la réception avec un discours dans lequel il a exprimé une série de remerciements et compliments sur la sculpture. Ensuite, des élèves de spécialité musique de terminale, Laure Williamson et Martin Pontoizeau, ont merveilleusement interprété l'Ave Maria en chant lyrique et au piano.
Cet intermède musical a introduit un temps de prière et une bénédiction de la sculpture par le Père François Budaud, prêtre référent du lycée Saint-François-d'Assise.
Bertrand Potier a ainsi pu rappeler les valeurs de l'établissement, elles-mêmes inspirées de son saint patron : « la joie, le dialogue, la simplicité, la fraternité, l'accueil, le respect de la nature, la générosité, l'ouverture d'esprit et surtout la paix ».
Sidonie DURET, terminale I.
Semaine anti-gaspi avec les éco-délégués
Du 12 au 16 mai, l'ensemble du lycée Saint-François-d'Assise a été sensibilisé au gaspillage alimentaire dans le cadre de la « semaine anti-gaspi ».
Il y a de fortes chances que vous ayez déjà, au moins une fois dans votre vie, débarrassé votre assiette alors qu’il y restait de la nourriture. Peut-être parce que vous n’aviez pas faim, peut-être que la nourriture ne vous plaisait pas ou peut-être, tout simplement, parce que vous n’aviez pas la tête...dans votre assiette.
Néanmoins, si ce geste peut paraitre banal et insignifiant, il engendre quotidiennement des pertes de nourriture colossales qui impactent grandement notre environnement mais également la vie de milliards de personnes dans le monde.
Un pôle "petite faim" et une table de sensibilisation
Du 12 au 16 mai, les éco-délégués se sont coalisés avec les équipes de restauration Restoria afin d'organiser une semaine anti-gaspillage au lycée Saint-François-d'Assise. Il est, d'ailleurs, nécessaire de préciser qu'une grosse partie de ce projet a été mise en place et a vu le jour grâce à Aimy Bonneau, élève de première ST2 STL.
Cette éco-déléguée a proposé l'idée mais s'est également assurée du bon déroulement des échanges et de l'organisation du projet. Avec l'espoir de sensibiliser les acteurs du lycée et d'y réduire le gaspillage alimentaire, les deux équipes ont mutualisé leurs idées afin de mettre en place des solutions concrètes.
Exemple, un pôle "petite faim" s'est installé parmi les buffets, ce qui permet aux élèves de s’autoréguler quant à leur quantité de nourriture. D'ailleurs, ce pôle a eu de nombreux retours positifs, alors il va être conservé...pour le moment.
De plus, précédant la sortie du self, une table de sensibilisation a été installée concernant la quantité de pain gaspillée chaque jour lors de cette semaine. Cette table a permis à chaque élève d'observer le gaspillage de pain avant de débarasser son plateau, et de se rendre compte de l'évolution du gaspillage au fur et à mesure de la semaine.
47 pains jetés à la poubelle pendant la semaine
Ce lundi de la semaine anti-gaspi, c'était l'équivalent de 13 baguettes de pain de 400 grammes qui ont été gaspillées, donc environ 5,2 kg de pain perdu et vendredi c'était 9 baguettes, donc 3,6 kg de moins ! On voit une évolution même si plusieurs facteurs peuvent influencer les résultats, comme par exemple le fait que moins d'élèves mangent au lycée le vendredi, ou que beaucoup mangent à la cafetaria.
En tout cas, au total, c'est 47 pains de 400g qui ont été jetés à la poubelle à la fin de la semaine, soit 18 kg, ce qui est bien trop !
Une pesée réalisée en octobre 2024 permet à chacun de se rendre compte de l'immensité de notre gaspillage. En effet, durant l'année 2023-2024, les résultats montraient qu'en moyenne un convive gaspillait 38,29 g par repas, et durant l'année 2024-2025, 35,84 g ! C'est (un peu) mieux.
Selon le chef gérant de Restoria, Dimitri Vrignaud, qui a communiqué ces données, notre moyenne serait bien moins importante que la moyenne nationale, qui était de 120 grammes en 2020 ! C'est déjà ça et il faut continuer sur cette lancée !
Maintenant : objectif 0 gaspillage, on compte sur vous !
Margot DESLANDES, première I.
Ça vous étonne ?
Voici des faits qui vont paraître insolites (pour certains), ou peut-être ennuyeux (pour d'autres), tout dépend de votre niveau de culture générale !
-Os en béton : Parmi les 206 os que contient notre corps, le fémur est l'os le plus long mais également le plus résistant. En effet, on dit que cet os de la cuisse serait plus fort que du béton ! Il peut supporter un choc environ 35 fois plus fort que ce que le béton est capable de supporter. Qui se dévoue pour faire le cobaye ?
-Vitesse de la lumière : Nous, les Yonnais, allons actuellement à une vitesse d'environ 1 000 km/h. En effet, La Roche-sur-Yon est située à une latitude telle qu'elle décrit un cercle d'un certain périmètre que nous parcourons chaque jour en 24h. Les habitants du pôle Nord, eux, parcourent une distance puisqu'ils se trouvent tout en haut du globe, et ceux vivant sur l'Equateur parcourent le périmètre de la Terre, environ 40 000 km, et vont donc actuellement à environ 1 666 km/h ! Ils doivent sûrement avoir le tournis !
-Un dieu tout mignon : A l'époque, le chat était tellement sacré et adoré en Égypte, que lorsque le propriétaire perdait sa boule de poil, ce dernier se rasait les sourcils pour marquer son deuil. Encore mieux : vers les années 500 avant J-C, le roi de perse, Cambyse II, qui voulait conquérir l’Égypte a eu la brillante idée d'attacher des chats aux boucliers de ses soldats pour dissuader les Egyptiens de contre-attaquer puisque ces derniers n'auraient jamais voulu faire de mal à cet animal divin. Son plan s'est révélé victorieux ! Sacrés chats... (Source : Jessica Serra, ethnologue, invitée à France Inter).
-Drôle de lettre : Trouvez la particularité du mot : "institutionnalisation". En effet, si vous avez bien cherché, vous avez remarqué que ce mot ne contient pas la lettre "e". Ce dernier est le plus long lipogramme en "e" de la langue française. Un lipogramme désigne un mot ou une œuvre qui ne comporte pas une certaine lettre. D'ailleurs, vous avez sûrement entendu parler de ce célèbre roman d'environ 300 pages qui a la particularité d'être dénué de la lettre "e" dans ses pages, pourtant la plus courante dans notre langue ! Cette œuvre a été écrite par George Perec, en 1969, et s'intitule : "La Disparition". Mais d'où lui est venue cette idée ?!
-Pays de l'espace : La Russie est plus grande que Pluton. En effet, si la superficie de la Russie est de plus de 17 000 000 km2 et que celle de cette planète naine est d'environ 16 647 000 km2 et des bananes, alors on peut dire que le plus grand pays de notre Terre est plus grand que Pluton, c'est fou !
Margot DESLANDES, première I.
Pateau, un sculpteur humaniste
Quand Philippe Pateau a été contacté pour créer une sculpture sur le parvis du lycée Saint-François-d'Assise, on lui a demandé une statue du saint patron de l'établissement.
Mais, pour lui, une statue et une sculpture, ce n’est pas la même chose. Une statue est figée, elle rend simplement hommage à un personnage. Une sculpture, elle, peut faire passer un message, raconter une histoire, faire réfléchir.
Tout un processus
Avec les équipes de l’établissement et particulièrement la pastorale, Philippe Pateau a discuté pendant des mois pour comprendre ce que voulait vraiment exprimer le lycée à travers cette œuvre. Il a, alors, imaginé une sculpture de 4 mètres de haut en acier Corten, qui représente Saint-François-d'Assise au milieu d’un arbre, mais sans que l'on voie tout de suite son visage.
L’idée, c’est de symboliser un parcours, une quête, un chemin d’apprentissage, comme dans un parcours scolaire.
Des valeurs
Philippe Pateau se décrit comme un sculpteur humaniste. Il veut que son art apporte de l’espoir et fasse réfléchir. Pour lui , « une belle sculpture qui ne dit rien, c’est juste un bibelot ».
Dans ses autres œuvres, comme la mappemonde, à la mairie de La Roche-sur-Yon, ou un mémorial pacifiste, dans le Gers, il pose cette question essentielle : « Quelle humanité voulons-nous construire ? »
Sidonie DURET, terminale I.
Dans l'amphi, en plein air, jusque dans les salles de classes, chansons, musique et théâtre, les arts ont déferlé sur le lycée.
La Semaine des arts dans tous ses états
Théâtre, musique et toutes les formes d'expression artistique étaient en fête au lycée. Tour d'horizon de ces animations.
Du vendredi 16 au lundi 26 mai s'est déroulée la Semaine des arts. Cette semaine a regroupé tous les arts présents au lycée : « L’idée de cette semaine, c’est qu’elle soit une effervescence d’art en tout endroit », explique Thierry Barbeau, professeur de théâtre.
Le théâtre a
envahi le lycée
Cette semaine a commencé avec la présentation des pièces de théâtre de tous les niveaux, option et spécialité. Ainsi, les élèves faisant partie de ce groupe ont pu regarder des pièces et présenter les leurs. Cette journée était pour tous comme une grande répétition générale.
« J’ai trouvé remarquable que, même si personne n’avait réellement fini les répétitions, tout le monde s’est donné à fond. Cette journée est vraiment importante et elle met l’ambiance pour le reste de la semaine », commente Sarah Bogard–Lamboley, élève en spécialité théâtre.
Par la suite, les représentations théâtrales ont été réparties dans la semaine. Mélangeant toutes époques, tous thèmes et tous endroits, ces représentations ont envahi le lycée et... les élèves.
Des concerts
dans les classes
La musique était, elle aussi, mise en avant durant cette semaine. On y retrouvait des concerts comme le “French touch”. Ce concert thématique permet de présenter un travail sur l’année effectué par les élèves. C'est ouvert à tous. Les élèves de l’option et de la spécialité musique ont donné des petits concerts dans les classes pendant la semaine.
Chaque élève a pu dévoiler ses talents : « Cette semaine je trouve qu'elle nous rassemble tous. On découvre de nouveaux talents chez les uns et les autres. C'est une semaine conviviale qui met beaucoup d'animation dans le lycée et ça nous unit », explique Ambre Canard, élève en première.
Des ateliers
ouverts à tous
Les spécialités et options arts ont présenté leurs projets et œuvres partout dans le lycée. Passant par les zones de restauration au grand hall, tout était mis en couleurs, décoré et en lien avec un art. Cela a permis de faire connaître à tous les nombreux projets que les jeunes artistes de Saint-François-d’Assise ont mené à bien. Les étudiants du lycée ont découvert les sujets des projets à venir et les différentes interprétations en lien avec les créations.
Durant la semaine, des ateliers d’arts ont aussi été ouverts à tous au cours de l'après-midi :« J’aime vraiment voir mes élèves sous d’autres jours avec leurs talents personnels et ça, c’est vraiment précieux. C’est une chance que le lycée nous permette de prendre ce temps pour mettre en avant les élèves », insiste Marie Letscher, professeur de français.
Cette belle semaine s'est achevée complètement le mardi 27 mai lors de la fête du lycée. Une tradition.
Cette soirée a commencé à partir de 15 h 40. Elle proposait de nombreuses activités comme le jeu de la faucheuse ou encore un concours de kapla. Un concours de jeux de société a aussi été mis en place par Simon Ducept, créant des équipes aussi bien de professeurs que d'élèves. Des jetons étaient vendus afin que les étudiants puissent accéder à des boissons, des bonbons et aux fameux sandwiches avec leurs frites.
« C'est un véritable festival, c'est magique »
La soirée a été marquée par un concert ouvert aux élèves de musique, mais aussi à des groupes qui ne faisaient partie ni de la spécialité ni de l'option, inscrits au préalable. Ce concert a duré toute la soirée. Un groupe de professeurs a notamment performé plusieurs musiques face à un public investi et passionné. Lors de cette soirée, certains élèves ont reçu des prix pour leur implication dans des concours aussi bien scientifiques et techniques que littéraires.
La Semaine des arts s'est achevée de façon joyeuse autour de musiques et de jeux : « C'est un véritable festival, c’est magique. Ça donne vraiment l’image du lycée, qui est un lieu de vie avant d‘être un lieu d’étude », conclut Marie Letscher.
Elodie PIHA, première J.
21 mai, un grand moment festif au lycée
Une soirée de jeux et de musique, c'était le menu de la fête du lycée Saint-François-d'Assise. Ambiance garantie.
Texte
Ainsi s'est achevée l'année des secondes
La « journée olympique » a clôturé de la plus belle des façons l'année 2024-2025.
Pour clôturer l’année en beauté, les élèves des douze classes de seconde se sont retrouvés pour une grande « Journée olympique ». Chaque classe a, d’abord, présenté une chorégraphie originale, rythmée et colorée, sous les encouragements enthousiastes de leurs camarades.
Cela s’est poursuivi par des épreuves sportives variées : football, volley, marathon, vélo ergomètre et rameur. Après une compétition acharnée mais toujours conviviale, c’est la seconde K, la classe d’Ivan Chiffoleau, qui s’est illustrée en remportant l’édition 2025 !
3ème Prépa métier : émotion à Oradour
Découverte du village martyr et échange avec les terminales partis à Auschwitz, la suite du devoir de mémoire.
Le 9 mai, les élèves de la classe de 3ème Prépa métier se sont rendus à Oradour-sur-Glane, proche de Limoges en Haute-Vienne. C’est un village martyr emblématique, victime d’un massacre allemand le 10 juin 1944. Les habitants y furent exterminés.
Le récit du massacre
La division SS Das Reich remontait vers la Normandie suite au Débarquement. Le garde champêtre prévient de l'arrivée des Allemands. En vain. Les hommes sont fusillés sur la place. Les femmes et les enfants périssent dans l'incendie de l'église, à laquelle les SS ont mis le feu. Les survivants, aujourd’hui décédés, se compteront sur les doigts de la main et 643 vies auront été volées.
Le devoir de mémoire dès la 3ème
La découverte d’Oradour pour ces 3ème est un projet initié par leur professeur Valérie Baranger, ainsi que Bruno Leclerc, Nathalie Janghov et Laurence Després. Cette visite s’inscrit dans la continuité de leur parcours scolaire. Ils ont aussi étudié des monuments aux morts, archives de la mémoire, mais aussi la Première guerre mondiale. Ils devaient chacun parcourir l’histoire d’un Poilu et se sont aussi rendus à une commémoration à la place Simone-Veil, à La Roche-sur-Yon.
Le partage d’expériences enrichissantes
La tristesse, le choc et l'émotion se sont fait ressentir lors de la découverte du village en ruines d'Oradour. Ce qui a le plus bouleversé les élèves, ce sont l’église, avec ses nombreuses traces de balles, ailleurs, la phrase « Ici reposent en paix tous les hommes qui ont été tués », mais aussi les restes de voitures rouillées ou encore le vieux chêne ayant résisté à l’attaque. Certains pensaient, d’abord, à une visite ordinaire, ennuyeuse et sans émotions particulières, mais les élèves ont été agréablement surpris par la visite du mémorial et du village.
Les élèves de 3ème ont, ensuite, rencontré les terminales de la spécialité HGGSP (Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques), qui sont allés à Auschwitz en Pologne afin de partager et échanger sur leurs expériences (Franç'infos N°51) .
Ce sont des visites qui figent le temps. Les derniers témoins de cette guerre sont en train de disparaître et nous devons, donc, à présent témoigner du passé. La citation de Churchill : “Un peuple qui oublie son passé est condamné à le revivre” illustre bien la réalité de ce devoir de mémoire.
Laurine SEGUIN première F
et Ambre HABARY, première J.

5é au concours national d’éloquence
Gagnante du concours d'éloquence régional, Florence Hébert s'est brillamment comportée au niveau le plus élevé.
Ce concours, organisé et financé par l’association du Lions club, est ouvert de la seconde à "bac plus un". Florence Hébert en terminale a remporté le premier prix départemental puis du district. Puis, la cinquième place lors de la finale nationale qui s'est déroulée à Dijon, le 30 mai dernier .
Pourquoi as-tu décidé de participer au concours d'éloquence ?
Je ne pensais pas du tout le faire un jour, c’est la première fois que j’y participe. Il a été demandé aux professeurs de première si, parmi leurs élèves, il y en avait qu'ils verraient bien faire le concours. Mon nom est alors ressorti.
Comment se passe l’épreuve ?
Les organisateurs nous ont donné une citation de Balzac “En toute chose, on ne reçoit qu’en raison de ce que l’on donne”. Il fallait, à partir de cette phrase, faire un texte d'éloquence de 8 à 10 minutes pour le présenter à un jury de quatre ou cinq personnes. Souvent, il y avait un journaliste, un avocat... J’ai fait trois fois la prestation, une fois au niveau du lycée, une fois au niveau de la zone et une fois au niveau du district.
Comment as- tu créé ton texte ?
J’y ai pensé pendant 2 à 3 semaines, mais je ne notais rien. Un après-midi, j’avais toutes mes idées en tête, j’ai donc écrit mon texte d’un seul coup, je l’ai ensuite retravaillé. Thierry Barbeau, professeur de théâtre, m’a aidée au niveau de la gestuelle à avoir sur scène. Pour chaque épreuve, nous gardons le même texte. Personnellement, j’ai fait quelques modifications pour le perfectionner. J’adore écrire le texte, le travailler, l’apprendre. J’apprécie aussi de transmettre quelque chose, le contact avec le jury et me surmonter en montant sur scène.
Quelle compétence faut-il avoir pour y participer ?
Il faut avoir une certaine aisance à l'oral de façon naturelle. Après, ça se travaille. On peut faire un concours d’éloquence en étant timide, mais ça aide au début d'avoir cette aisance. Il faut avoir un peu de cran, d'audace parce que huit à dix minutes sans note, il faut les tenir. De la persévérance aussi, pour apprendre son texte, pour le retravailler, accepter de recevoir des remarques. Il faut bien se dire que l’éloquence ce n'est pas de la récitation. Il faut développer une idée, argumenter avec des exemples, il faut bien le dire, être convaincant et il ne faut pas non plus que ce soit du théâtre.
Comment se passe le concours d’éloquence national ?
Nous sommes 15, nous présentons chacun notre texte et seulement 5 candidats sont retenus. Ensuite, ces 5 personnes sont enfermées pendant deux heures dans une pièce. Elles n’ont à leur disposition qu’un crayon et du papier pour créer un nouveau texte de quatre minutes sur un nouveau thème. Une fois le temps écoulé, ils doivent présenter leur nouveau texte.
Quel est ton ressenti quand tu montes sur la scène ?
C’est un peu stressant, mais une fois que je suis dedans, le stress s'évanouit. Je suis plus à l’aise quand je ne vois pas le public. Cela dépend souvent de la manière dont nous sommes éclairés sur scène.
Lalie MOREAU, seconde J et Enora BOURDIER-HALBOUT, terminale C.
Une super matinée pour finir en beauté
Après un temps de vie de classe, les terminales de la promo 2022-2025 ont offert leur plus beau défilé à l'ensemble du lycée. Témoignage de Sidonie Duret, en terminale I.
C'est, pour les uns, une certaine forme de nostalgie et, pour d'autres, un sentiment de joie qui s'est emparé des lycéens en ce 6 juin 2025. C'était leur dernière fois dans ce lycée, ce lycée qui les a accueillis pendant près de trois ans, eux les terminales de 2024-2025. Chacun n'a pas vécu son lycée de la même manière mais, pour cet ultime défilé, ils se sont tous créé un souvenir collectif. Alors, chers nouveaux terminales, chers lycéens, vous les avez peut-être trouvés bizarres avec tous ces costumes, mais sachez une chose : quand vient votre tour le ridicule n'existe plus. Ne restent plus que les souvenirs à créer avec tous vos camarades.
Ca vous fait rire ?
Une nouvelle année commence et après avoir renouvelé ses cahiers, il est également nécessaire de renouveler ses blagues. Voici la rubrique "Humour" du journal Franç'Infos, qui contient diverses blagues afin de, on l'espère, divertir votre lecture. N'hésitez pas à nous proposer vos propres blagues pour qu'elles puissent, peut-être, paraître dans le journal !
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Pourquoi les canards sont-ils toujours à l'heure ?
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Banane
La scène se passe dans le TGV Paris-Nantes-Les Sables.
Deux passagers se font face.
Le premier remarque que l'autre a une banane plantée dans l'oreille.
N'y tenant plus, il finit par lui dire : « Monsieur, vous avez une banane dans l'oreille ! ».
Pas de réaction.
En quittant Nantes : « Faites attention, monsieur, tout le monde vous regarde : vous avez une banane dans l'oreille ! ».
Pas de réaction.
Terminus Les Sables.
« Enfin, monsieur, pourquoi avoir pris le train avec une banane dans l'oreille ? ».
« S'il vous plaît, parlez plus fort. Vous voyez bien que j'ai une banane dans l'oreille ».
(Alain Legoupil)
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Pourquoi Blanche-Neige est-elle toujours souriante ?
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(Eliza Babinot)
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Contrepetrie : (blague qui consiste à échanger certains sons entre eux)
Quel champ de coton !
¡ uoɥɔoɔ ǝp sdɯǝʇ ןǝnÒ : ǝsuodǝ̗ꓤ
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Quelle est la femelle du hamster ?
ɯɐpɹǝʇsɯⱯ :ǝsuodǝ̗ꓤ
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Quel est l'animal le plus heureux ?
ǝʇʇǝnoɥɔ ʇsǝ ǝɯɯǝɟ ɐs ǝnb ǝɔɹɐd 'noqᴉɥ ǝꓶ :ǝsuodǝ̗ꓤ
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C'est l'histoire d'une famille de beignets qui décide d'aller faire une virée en mer. Le cadet, tout content, court vers l'eau en criant : "J'vais m'beignet" (baigner)
(Candice Landais)
Margot DESLANDES, première I.
Dernier soir pour les terminales et ... s'en vont
Après trois ans passés au lycée Saint-François-d'Assise, il était temps pour la promo 2022-2025 de dire adieu à l'établissement. Entre tenues élégantes, buffet, cérémonie des Awards et after en boîte, les terminales ont fini leurs années-lycée en sourires.

Blaire Witch : frissons assurés
Sorti en 1999, Le Projet Blair Witch est un film québécois réalisé et écrit par Daniel Myrick et Eduardo Sanchez. Il raconte l’histoire de trois jeunes étudiants qui tournent un documentaire sur la légende de la sorcière de Blair. Mais, leur enquête va rapidement tourner au cauchemar lorsqu’ils se perdent en forêt et comprennent que cette histoire ne serait peut-être pas qu’une simple légende.
Ce film d’horreur indépendant, tourné en dehors des grands studios de production, a traumatisé toute une génération sans jamais montrer ne serait-ce qu’une goutte de sang.
Une ambiance angoissante par son réalisme
Si Le Projet Blair Witch a autant marqué les esprits, c’est avant tout grâce à son ambiance pesante et réaliste. Le film utilise le Found Footage, une technique cinématographique où l’histoire est racontée à travers des vidéos censées avoir été « retrouvées », comme un faux documentaire. La caméra qui tremble, l’absence de musique, les plans flous et les coupures abruptes, tout est fait pour nous donner l’impression que les images sont authentiques.
Le spectateur est plongé dans une tension qui grandit jusqu’à devenir presque insupportable. Le critique Roger Ebert explique : « Nous avons surtout peur de ce qu’on ne voit pas ». Le film joue beaucoup sur le pouvoir de suggestion, nous laissant toujours imaginer le pire sans pour autant nous montrer l’origine de ce qui nous effraie.
Un succès inattendu devenu culte
Le Projet Blair Witch fut tourné en seulement huit jours avec un budget modeste et a, pourtant, rencontré un immense succès en rapportant plus de 240 millions de dollars au box-office, devenant ainsi le deuxième film le plus rentable de l’histoire du cinéma.
Ce triomphe s’explique en grande partie par une campagne de marketing ingénieuse : lancé par les réalisateurs qui ont créé un faux site Internet et de fausses affiches créant le doute sur l’authenticité de l’histoire. Sélectionné à Cannes et à Sundance, Le projet Blair Witch est devenu une référence du genre, influençant encore aujourd’hui des réalisateurs comme James Wan (Conjuring) et Robert Eggers (The Witch), qui privilégient, eux aussi, le réalisme et l’ambiance plutôt que les effets spéciaux.
Lucille BARANGER, seconde D.
« Morning Glory » : Oasis a son paroxysme
Sorti le 2 octobre 1995, (What's the Story) Morning Glory ? est le deuxième album du groupe britannique Oasis. Véritable phénomène culturel, il a propulsé le groupe de Manchester au rang de légendes du rock, avec des titres devenus emblématiques comme "Wonderwall", "Don't Look Back in Anger" et "Champagne Supernova".
L'album capture l’ambition démesurée des frères Gallagher, notamment de Noël, principal compositeur et chanteur du groupe, qui rêvait de rivaliser avec les Beatles.
Son succès est immédiat : plus de 20 millions d'exemplaires vendus dans le monde, une domination des charts britanniques, et une influence énorme sur la scène musicale.
L’album s’inscrit aussi dans le contexte explosif de la rivalité Oasis vs Blur, apogée de la Britpop. Cette "guerre du rock britannique", largement alimentée par les médias, voit Oasis représenter les classes populaires du nord, face aux bourgeois londoniens de Blur. Si Blur remporte une bataille des singles avec Country House, Oasis triomphe à long terme grâce au succès colossal de Morning Glory.
Presque 30 ans plus tard, Morning Glory reste un monument du rock britannique, symbole d’une époque où la musique était au cœur de la culture populaire.
Sidonie DURET, terminale I.
« La Femme de Ménage », un succès mérité
La Femme de Ménage, de Fredda McFadden, ou le début d’une saga frissonnante.
Vous aimez les thrillers fascinants qui vous retournent le cerveau ? Alors, La Femme de Ménage a été écrit pour vous.
Une histoire palpitante
On y découvre l’histoire de Millie, une jeune femme sans le sou qui vit dans sa voiture après avoir perdu son travail et son logement. Mais, quand un poste de femme de ménage auprès d’une famille aisée new-yorkaise s’offre à elle du jour au lendemain, elle ne peut que saisir sa chance.
En premier lieu, cet emploi semble parfait, elle est logée, nourrie et bien payée. Seulement, dès son arrivée, cette famille semble étrange…
Millie va être confrontée à bien des péripéties, mais la réalité est très différente de ce qu’elle pense.
Un livre très populaire
Ce thriller psychologique paru en France en 2023 a conquis près de deux millions de lecteurs français. La Femme de Ménage est vite devenu addictif pour ces lecteurs qui vouent un amour pour la fiction et se hâtent à lire le dernier opus.
Cette histoire aborde aussi d’autres sujets importants comme les violences conjugales et les violences faites aux femmes.
Chloé BERNARD, première C.
« Partir un jour » : un amour retrouvé
13 mai 2025, le Festival de Cannes débute et un film est choisi pour marquer cette ouverture : Partir un jour d'Amélie Bonnin. Ce long-métrage met en scène la célèbre chanteuse Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rollin et la célèbre pensionnaire de la Comédie-Française, Dominique Blanc. Tous font de ce film un moment de douceur qui oscille entre une perpétuelle nostalgie et des airs de comédie.
Plus qu'un film
Partir un jour, c'est plus qu'un film, c'est un projet sur plusieurs années. Amélie Bonnin a créé une histoire qu'elle a adaptée deux fois au cinéma avec les mêmes acteurs. En effet, elle réalise en 2021 un court-métrage du même nom. Le thème des deux films : les amours de jeunesse retrouvées. Dans les deux films, la réalisatrice a gardé un univers similaire, le même casting et surtout cet esprit comédie musicale avec des classiques de la chanson française.
Une histoire
Dans le long comme dans le court-métrage, on suit l'histoire d'une personne originaire de la campagne et qui, pour ses talents, devient renommée dans toute la France et surtout à Paris où elle vit.
Amélie Bonnin semble ainsi désireuse de mettre en avant les oppositions entre les milieux ruraux et urbains qui ne sont pas seulement géographiques, mais aussi sociales et culturelles. À travers ces histoires d'amour, le spectateur est aussi témoin des différentes trajectoires que peuvent prendre des individus d'une même classe sociale.
Sidonie DURET, terminale I.
Printemps théâtral : rencontres et partage
Cette année, l'option première de théâtre a participé à cet évènement. Flavie raconte.
« Du 23 au 25 mai 2025, notre groupe d'option théâtre première, a eu la chance de participer au Printemps théâtral des lycées de Vents et Marées (dont le président est Philippe Ségura) organisé à La Roche-surYon.
Des Russes, des Allemands...
Ce festival a rassemblé 171 jeunes ayant à coeur de faire du théâtre dans leurs lycées. Tout au long de ces trois jours, nous avons suivi un programme chargé où différentes activités se sont succédé : des ateliers en groupes dirigés par des comédiens, des repas joyeux, des discussions passionnantes et surtout la découverte des pièces jouées par chacun des groupes de lycéens. Nous avons, nous mêmes, présenté, au théâtre municipal de La Roche-sur-Yon, notre pièce "Va, cours, vole" préparée tout au long de l'année. Ce fut, pour nous, une expérience certes stressante mais, au final, très enrichissante.
Durant le festival, en plus de la majorité des lycéens vendéens, il y avait d'autres nationalités, comme des Russes, des Allemands...
...et des Québécois aussi
Avec Amaury Paquet, nous en avons, donc, profité pour interviewer des Québécois.
C'est après un voyage de six heures en avion que Tristan Bédard, Benjamin Rancourt, Madeleine Gobeil, Sarah-Eve Joliecoeur ainsi que huit autres jeunes Québécois sont arrivés en France pour la première fois, pour la plupart.
Ces 12 jeunes de l'école Jésus-Marie en Beauceville (à 45 minutes de la ville de Québec) font tous du théâtre en périscolaire. C'est-à-dire qu'il reviennent dans leur établissement certains soirs et même quelques samedis pour pouvoir jouer et s'entraîner avec Philippe Gobeil, comédien de profession, qui est leur metteur en scène.
Chaque année, celui-ci emmène ses troupes en Europe pour participer à un festival....Et, cette année, c'est le Printemps théâtral de La Roche-sur-Yon qui a retenu leur attention. Enfin, pas tout à fait, c'est plutôt le président du festival Philippe Ségura, qui, les ayant vus en Roumanie en tournée, les a invités à participer au Printemps Théâtral.
Tout a l'air si simple dit comme ça. Cependant, ces jeunes Québécois assurent qu'« il faut être impliqué pour venir au Printemps théâtral », Madeleine ajoute aussi qu'« il faut être gentil ». En effet, les places sont limitées et les jeunes doivent beaucoup travailler scolairement, car, à leur retour de France, ce sont les examens de fin d 'année qui les attendent.
« Je m'épanouis dans le théâtre »
Ainsi, ils mesurent la chance d'avoir été sélectionnés pour venir au festival et leur sourire traduit la joie qu'ils ont de faire du théâtre. Pour eux, le théâtre est bien plus qu'une activité. Au début, certains s'inscrivent sans vraiment savoir ce que cela va donner, mais une fois que l'on vit à fond ce que l'on joue sans se soucier du regard des autres, le théâtre permet de s'évader. Sarah-Eve dit, d'ailleurs, avec un grand sourire : « Je m’épanouis dans le théâtre ! ». Et Madeleine affirme que « c'est une expérience émotionnelle qui [la] rend heureuse ».
Au final, le Printemps théatral fut l'occasion de découvrir d'autres manières de pratiquer le théâtre, mais aussi une occasion pour nous de se rappeler la chance que nous avions d'avoir l'option et la spécialité théâtre au lycée avec des professeurs mais aussi de vrai comédiens.
Et j'ajouterai que même si vous ne faites pas du théâtre, savoir apprécier une pièce à sa juste valeur est déjà un grand pas vers la culture ! »
Flavie De CAMBOURG,
première I.
