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Très belle année 2018 !

N° 34 - Décembre 2017 | www.lycee-saintjoseph-lamballe.net |
François-Régis Thomas, lieutenant de vaisseau
Il a 29 ans. Il est ancien élève du lycée. Il a accepté de nous livrer son témoignage.
Quel bac avez-vous passé ?
Après une Seconde générale option sciences économiques et sociales, j’ai choisi la filière scientifique en Première et en Terminale, spécialité mathématiques et j’ai obtenu mon bac S en 2005.
Gardez-vous des souvenirs de certains professeurs ?
Je garde, de manière générale, d’excellents souvenirs de mes professeurs à Saint-Joseph, surtout dans les matières scientifiques, qui étaient mes favorites, mais également dans les autres disciplines plus littéraires dont je ne voyais pas forcément l’utilité il y a dix ans mais qui finalement me servent quotidiennement. J’ai énormément apprécié les options proposées au lycée, en particulier le russe dont j’ai pu apprendre les fondamentaux en LV3.
Quels souvenirs avez-vous du lycée ?
A mon sens, Saint-Joseph est un très bon lycée tant en terme d’instruction que de réputation. En effet, lorsqu’il a fallu constituer des dossiers pour les admissions post-bac, mon dossier de Saint-Joseph a été très bien perçu dans toutes les écoles supérieures et CPGE où j’ai posé une candidature.
L’ambiance était également agréable et de nombreuses activités extra-scolaires étaient proposées.
Quelles études avez-vous suivies après le bac ?
Après l’obtention de mon Bac S en 2005, j’ai préparé les concours des grandes écoles en CPGE (MPSI-MP) au lycée naval à Brest. Le passage par la prépa est exigeant et demande un investissement personnel assez important mais il ouvre les portes d’un nombre conséquent d’écoles supérieures.
J’ai pour ma part intégré sur concours, en 2008, l’école navale située en presqu’île de Crozon. Pendant mes quatre années à l’école navale, j’ai été formé en tant qu’officier de marine et j’ai également suivi une formation d’ingénieur qui se révèle indispensable du fait de la technicité des matériels actuels dans la marine nationale.
Quel travail exercez-vous ?
Je suis aujourd’hui lieutenant de vaisseau (« capitaine »), spécialisé dans la lutte anti-sous-marine. Je gère une équipe d’une vingtaine de marins et je suis responsable de l’emploi des sonars et des torpilles à bord d’une frégate multi-missions. J’exerce également les fonctions de chef de quart passerelle et d’officier de quart opérations à bord. C’est un métier de passion, tant dans la gestion humaine que dans l’emploi du matériel de dernière génération. Il y a quelques contraintes liées à l’embarquement (en moyenne 150 jours d’absence par an) mais pour ma part je m’y suis bien habitué. J’ai pu participer à de nombreuses opérations (Afghanistan, Libye, Syrie, lutte contre les trafics illicites, protection des approches françaises, anti-piraterie…) au cours de ces neuf années dans la marine et j’espère pouvoir continuer sur cette voie et, à terme, commander un bâtiment (bateau militaire).
Quels conseils donneriez-vous aux élèves intéressés par votre profession ?
Premièrement de bien se renseigner sur les différents métiers possibles dans la marine nationale (plus de 50 métiers sont en effet représentés), puis de s’inscrire dans une des 75 PMM (Préparation Militaire Marine) qui, chaque année offre 2500 places en stage afin de découvrir la marine pour, à terme, s’engager ou devenir réserviste. Un engagement dans l’armée doit être mûrement réfléchi, quel que soit le grade d’entrée et la spécialité choisie. La Marine recrute et forme chaque année plus de 3500 garçons et filles âgés de 16 à 29 ans, de niveau 3ème à bac+5.
Si les élèves souhaitent obtenir davantage d'informations sur les différents cursus existants, je leur conseille vivement de pousser les portes d’un CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées).
Quelles sont les qualités nécessaires à l'exercice de votre métier ?
La devise de la Marine « Honneur, Patrie, Valeur et Discipline », résume assez bien les qualités qui structurent et fédèrent un équipage. Les marins embarqués étant amenés à partir loin de chez eux, longtemps, et en équipage constitué, un fort esprit de corps, de camaraderie est indispensable. Les bâtiments modernes fonctionnant de plus en plus avec des équipages dits « optimisés », une vraie polyvalence et un esprit d’initiative sont demandés à chaque marin. Il faut également souvent faire preuve de persévérance, tant pour accéder à ce métier et y progresser que pour réaliser les missions demandées.
La pratique du sport est également nécessaire pour entretenir sa condition physique afin d’être capable de tenir dans la durée lors de missions qui peuvent s’avérer assez éprouvantes.
Enfin, je pense que la pratique d’une langue étrangère (et particulièrement l’anglais) devient de plus en plus indispensable du fait du caractère international de nos missions actuelles. En effet nous travaillons très régulièrement avec les autres pays de l’Union Européenne et de l’OTAN.
Propos de François-Régis THOMAS recueillis par Valérie HERAULT.
La Croix-Rouge française
Si vous voulez vous engager bénévolement dans le secourisme, la Croix-Rouge française est faite pour vous.
Bénévoles, nous sommes engagées auprès de la population et pouvons être appelées partout en France et à l'international. Suite à l'ouragan Irma qui a fait de nombreux dégâts, la Croix-Rouge était présente au côté des forces de l'état.
Cette association permet d'effectuer de multiples actions. Nous venons en aide aux sinistrés, aux blessés, et aux réfugiés. Nous respectons 7 principes : l'humanité, l'impartialité, la neutralité, l'indépendance, le volontariat, l'unité, l'universalité, qui sont les principes fondateurs du Comité International de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Cet engagement nous apporte de l'épanouissement, il nous aide à mieux nous connaître, à gérer notre stress, à acquérir de la maturité et nous donne davantage confiance en nous. Nous agissons avec altruisme et passion, car ce que nous faisons nous l'avons choisi et en retour nous avons une certaine reconnaissance. Agir au sein d'une association telle que la nôtre, c'est un bien-être assuré, car même si nous voyons des choses difficiles, des personnes nous remercient et nous sourient, d'autres se sentent mieux et sont sauvées grâce à nos équipes...
Naïla EON, Nolwenn GOUBIL.
Elèves en action pour le Burkina Faso !
Cette année encore des élèves de Première se rendront au Burkina Faso en avril, pour dix jours, à Bonyolo, un village de brousse situé dans la province de Sanguié au Centre-Ouest du pays. C'est un voyage à la fois culturel et solidaire.
L'engagement des lycéens
Pour permettre l'achat de fournitures scolaires, de livres, de cahiers de coloriage pour la bibliothèque qui a été rénovée en 2013, une vente de cartes (confectionnées sur tissus par les Burkinabés, elles représentent des scènes de la vie domestique et des animaux...) a été organisée par deux lycéennes de Premières ST2S (Sciences et Technologie de la Santé et du Social) et quelques élèves de Seconde qui suivent l'enseignement d'exploration Santé-Social et qui étudient en classe l'action humanitaire apportée par les ONG (organisations non gouvernementales) dans des pays en développement. Ces élèves ont conscience des difficultés matérielles auxquelles sont confrontés les jeunes Africains, c'est pourquoi, ils sont heureux de pouvoir remettre un chèque de 250 euros à l'association Awar-Bonyolo dont le représentant au lycée est M. Jan qui accompagnera les élèves avec Mme Roussin. Un grand merci à tous ceux qui se sont impliqués dans cette action.
Isabelle FERREY.
"Erasmus +" : l'ouverture à l'international
Ouverture à l’international : le lycée Saint-Joseph se lance dans l’aventure Erasmus +
European Region Action Scheme for the Mobility of University Students ou ERASMUS est le nom du programme qui vient du moine humaniste et théologien néerlandais Érasme (1465-1536). Ce dernier a voyagé durant de nombreuses années à travers l'Europe pour s'enrichir des différentes cultures et développer son humanisme, une philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
Grâce à ses écrits, ses témoignages, le programme Erasmus a vu le jour permettant les échanges et les mobilités d'étudiants et d'enseignants entre les universités, les grandes écoles européennes et des établissements d'enseignement à travers le monde entier.
Le nouveau programme Erasmus + auquel le lycée Saint-Joseph participe sur la période 2017 – 2020 en lien avec les établissements scolaires de West Kirby (Angleterre), Francfort (Allemagne), Dabas (Hongrie), Poznan (Pologne) et Kausala (Finlande) vise à soutenir des actions dans les domaines de l’enseignement, de la formation, de la jeunesse et du sport.
Le programme souhaite donner aux étudiants, aux stagiaires, au personnel et d'une manière générale aux jeunes avec ou sans diplôme, la possibilité de séjourner à l’étranger pour renforcer leurs compétences et accroître leur employabilité. Il aide les organisations à travailler dans le cadre de partenariats internationaux et à partager des pratiques innovantes.
Pour atteindre ses objectifs en matière de croissance, l'Union Européenne mise sur l'éducation et la formation, et ce dès le plus jeune âge. Le programme Erasmus + pour l'enseignement scolaire s'inscrit dans une approche tournée vers le développement des compétences et d'un environnement favorable à la réussite de tous.
Le programme favorise ainsi les actions de mobilité en Europe pour les enseignants, et l'ensemble des personnels des établissements scolaires de l'enseignement général, technique ou professionnel, de la maternelle au lycée (jusqu'au baccalauréat).
Ainsi, au cours des 3 années scolaires qui arrivent, des enseignants et des élèves du lycée Saint-Joseph vont travailler avec leurs cinq partenaires européens sur les thèmes suivants : l’innovation des apprentissages en langue maternelle et étrangère, les mathématiques et les sciences, l’orientation, l’environnement et la mobilité européenne. Ils auront l’opportunité de se rencontrer en France mais aussi dans les 5 autres pays.
Nous garderons toujours en tête en ces occasions les principes d’Erasme et nous apprendrons des autres comme ils apprendront de nous afin de nous enrichir humainement.
Emmanuel FERRON, directeur du lycée.
Ils sont correspondants Ouest-France
Jean-Baptiste André. Je suis en TES1. Cette expérience me permet de découvrir le monde du travail et de penser à mon avenir. Je commence ma deuxième année à Ouest France et c'est une expérience unique pour les passionnés de journalisme même s'il est parfois difficile de trouver un sujet puis de le développer. Alors si tu as la chance de faire de même, n'hésite pas, vas-y mais sois travailleur et motivé.
Carla Jauneau. Je suis élève en Terminale L. J’ai postulé pour écrire des articles dans Ouest France. J’aimerais être journaliste. Cette expérience me permettra de découvrir le métier et surtout d'acquérir de l’expérience. C’est aussi une ouverture d’esprit, un entraînement régulier à l’expression écrite journalistique avec certaines contraintes. Cet exercice pourra être utile pour le baccalauréat.
Marc Boudard. J'ai écrit un article-test sur le jumelage Lamballe-Oliveira do Bairro. Le plus difficile a été la recherche d'informations. J'ai rencontré M. Gauvrit, adjoint à la culture. Son aide a été précieuse. Cette expérience est enrichissante, elle permet de prendre des responsabilités. Je suis en 1L. J'ai pour vocation le domaine politique et compte me diriger vers des études de droit.
Maud Launay. Je suis en TS2 et prépare le concours pour intégrer Science Po. J'aimerais travailler dans le journalisme ou le développement durable. Je m’intéresse à l'actualité et j’aime écrire sur des sujets qui me tiennent à cœur. Cette expérience peut m'aider à intégrer certaines écoles. J'ai déjà écrit un article. Le plus difficile est la restriction du nombre de caractères qui nécessite d'être clair et concis.
Un bureau des lycéens très dynamique
En mai 2017, des élèves très motivés ont créé le premier bureau des lycéens du lycée Saint-Joseph.
L'envie de créer le BDL est née à l'occasion d'une réunion du conseil de vie lycéenne (CVL). L'objectif était de donner aux élèves une structure, des moyens pour qu'ils gèrent en autonomie des activités et des animations au sein du lycée. Le bureau est formé par dix élèves. Nous avons interrogé les trois responsables : Valentine, Maël et Katell, tous trois élèves de Terminale, pour connaître leur organisation et en savoir plus sur leurs futurs projets.
Des élèves impliqués
Tout d'abord il faut savoir que ces élèves ne comptent pas leur temps : ils se réunissent parfois le vendredi de 17 à 19 heures ou encore le week-end. En plus des cours et des révisions pour les bacs blancs, ils doivent s'organiser pour faire vivre leur association et réfléchir aux actions qui pourraient remporter l'adhésion du plus grand nombre. Leur but est d'apporter joie, bonne humeur au lycée. Même si les élèves sont là pour travailler, les deux sont compatibles ! « Le BDL propose des idées, essaye de les concrétiser, mais il n'est pas là pour tout mettre en oeuvre parce que nous ne sommes que dix. Sachez que, même si vous n'êtes pas membres du BDL, vous pouvez proposer les vôtres en vous dirigeant vers la boîte mail du BDL (bdl.lamballe@gmail.com) ou encore en vous abonnant sur Instagram (@bdl.stjolamb) pour vous tenir informés des projets organisés et ne rien rater. On attend aussi vos impressions sur nos actions. Avoir des retours de la part des élèves est toujours très encourageant. » insiste Maël.
Déjà de nombreuses idées
Pour cette première année de fonctionnement, ils ont déjà lancé un certain nombre de projets. Une vingtaine de lycéens a participé au concours lancé pour créer un logo au nom du lycée. Le logo retenu apparaît sur les sweat-shirts proposés à l'achat à l'ensemble des élèves, des professeurs et des personnels. Le bénéfice de ces ventes financera les futurs projets et apportera un soutien matériel à leur association. Ils travaillent en partenariat avec la salle de spectacles de lamballe pour organiser la venue de guests au sein du lycée ; l'occasion pour les élèves de découvrir et d'échanger avec des artistes. Ils souhaitent également maintenir et prendre en charge avec des élèves motivés la fête de la Saint-Jo ainsi que le bal de promo des Terminales. D'autres idées ? Ils en ont encore une multitude : une radio BDL, une journée bretonne, un concours de pétanque et la création d'autocollants. Auront-ils le temps de tout mettre en oeuvre ? Alors à vous, élèves de Seconde ou de Première, n'hésitez pas à les rejoindre pour vous préparer à prendre la relève.
Sophie LEMOINE,
Lalou GOURANTON.
L'anorexie
L'anorexie mentale est la peur de grossir et de devenir obèse. Cette pensée peut devenir obsessionnelle et conduire à de graves conséquences. Les filles sont plus particulièrement fragiles et sont dix fois plus nombreuses à être touchées que les garçons par cette maladie. Chez les filles, les transformations physiques peuvent démarrer très tôt et pour certaines ce corps est difficile à assumer.
Quand le corps change, le regard des gens aussi, des mots grossiers, des allusions peuvent conduire certaines adolescentes à commencer un "régime draconien".
L'anorexie est en fait la conséquence d'un ensemble d'éléments : les moqueries des autres sur le physique, l'image que renvoient les mannequins avec leur corps idéal dans les magazines de mode et la peur de grandir, de voir son corps changer.
Il y a deux formes d'anorexie mentale : la forme restrictive et boulimique.
La forme restrictive consiste à réduire son alimentation et souvent à pratiquer une activité physique intense. Dans la forme boulimique, l'anorexique se nourrit excessivement puis provoque ses vomissements.
Pour sortir de cette spirale, il est indispensable de traiter la souffrance psychologique pour retrouver un poids normal.
Nina CHARRON.
L'énergie dans notre lycée
Au lycée, nous attachons une grande importance à l'écologie et l'environnement. Voilà 7 ans que nous recevons le label éco-lycée. C'est une véritable récompense pour le travail fourni. Un thème annuel est choisi. Cette année le comité de pilotage a retenu l'énergie. Les 50 éco-délégués jouent un rôle important pour dynamiser les actions autour du thème. Plusieurs actions sont en cours : des multiprises équipées d'interrupteurs, des autocollants sur les interrupteurs pour penser à éteindre les lumières, un vélo pour recharger les batteries de portables. Ils proposent en plus des animations sur les thèmes de l'eau, de la biodiversité et de la solidarité. Bien sûr le thème de l'énergie concerne tous les élèves et chacun doit contribuer à son niveau à la réduction des dépenses énergétiques. C'est en quelque sorte une économie pour notre avenir. Alors tous éco-responsables ?
Julie PAUMIER.

Un club ouvert aux fans de mangas
Auto-géré par les lycéens passionnés de mangas, le club est particulièrement actif.
"Je suis ici, car je voulais faire partager ma passion et rencontrer de nouvelles personnes", « Au début, j'avais des difficultés à m'intégrer au lycée mais grâce au club j'ai pu me sociabiliser et me faire des amis qui partagent la même passion que moi", « Tout le monde peut s'exprimer sans avoir peur des remarques"... autant de citations qui soulignent les bienfaits du club au delà de la passion commune qui nous lie.
Le club mangas a très exactement vu jour le 24 mars 2017. Il a été créé à l'initiative de passionnés dans le but de rassembler les lecteurs de mangas pour qu'ils partagent leur passion et découvrent la culture nippone (japonaise). Nous nous rassemblons le mardi en semaine impaire et tous les jeudis midi de 12h15 à 13h. Nous sommes plus de 25 élèves de tous les niveaux et des trois séries (générale, professionnelle et technologique). Nous proposons la projection d'animés, des quiz, des cours de dessin, et l'apprentissage des notions de base en langue japonaise. Ces deux dernières activités sont proposées par les élèves eux-mêmes grâce à leur connaissance personnelle et à leur passion. Dans une bonne ambiance nous discutons autour du manga et de sa culture. Un après- midi speed booking sera proposé en début d'année en partenariat avec la librairie La Cédille et la pâtisserie Le Mercier. Sur le modèle du speed-dating, les participants disposeront de quelques minutes pour convaincre leur interlocuteur de lire le manga qu’ils sont en train de présenter.
Le manga est une bande dessinée japonaise qui est plutôt mal vue par la société. Nous nous attachons à lui rendre ses lettres de noblesse. Si vous êtes curieux de découvrir ce genre, nous vous invitons à nous rejoindre pour apprendre à connaître cet univers singulier. Actuellement, le projet du club est de créer un manga. Pour le concrétiser nous nous sommes répartis en deux groupes : ceux qui dessinent et ceux créent le scénario. Chacun a son style bien à lui, c'est d’ailleurs pour cela que l'histoire sera vraiment originale !
Savannah GUERIN, Charlotte HAMES.
Jardine tes méninges !
"Demain, tous crétins ?" , "Pourquoi le ciel breton est-il devenu jaune un matin d'octobre ?", "La dyslexie expliquée par un trouble oculaire"... Autant d'articles scientifiques intéressants qui paraissent tous les jours sur internet et qui pourraient drôlement intéresser les élèves curieux ! Hélas, WhatsApp, Instagram, Snapchat, Facebook... grignotent tellement leur temps libre qu'ils ne peuvent plus prendre quelques minutes pour accroître leur culture scientifique !
Jtm_StJo
C'est pourquoi, la jeune équipe de professeurs de bio a créé pour la rentrée un fil d'actualité twitter : Jtm_StJo (comprendre Jardine tes Méninges). Sur ce fil, 2 à 3 fois par semaine sont twittés des articles scientifiques en lien avec le programme des élèves, afin d'apporter la science dans leur quotidien. Abonnez-vous !
Dans un même temps, depuis trois ans, les élèves de Terminale S ont l'opportunité d'assister à des conférences scientifiques à l'espace des sciences de Rennes. En septembre, nous sommes partis avec 8 élèves un mardi soir afin d'écouter l'excellent et charismatique Christophe Galfard qui nous a parlé de l'équation E=mc². Nous n'avons pas tout compris mais nous avons passé un bon moment ! En novembre, on s'est interrogé sur l'éradication possible du SIDA (sans doute à l'horizon 2030 grâce à des prouesses médicales !).
Bref, la science est vivante et c'est passionnant !
Emilie ROUSSIN, Jean-Marie Le GAL.
Un scientifique-philosophe
Il a enseigné la pression des fluides, les atomes, ions et isotopes... Depuis septembre, Monsieur Lemoine a remisé sa blouse blanche après 40 ans de carrière !
J'ai consacré mon article à ce professeur que j'ai beaucoup apprécié pour sa gentillesse et sa disponibilité à nous apporter individuellement des explications. Il avait un côté "Sage", il illustrait ses cours par des citations de grands philosophes scientifiques. Pascal, Descartes, Newton nous éclairaient de leurs conseils avisés !
Pouvez-vous me donner la date du début de votre carrière ?
J'ai débuté mon activité professionnelle en septembre 1978 .
Pourquoi vouliez-vous devenir professeur de physique-chimie ?
Voltaire écrivait : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin ». L'enseignement de la physique et de la chimie a constitué, pour moi, un antidote efficace et vertueux pour combattre les poisons précités.
Qu'aimez-vous dans le métier de professeur ?
Transmettre des connaissances. Par exemple, expliquer à ses jeunes élèves, que l'Homme peut connaître la température d'une étoile et la composition de son atmosphère à partir du pas de sa porte est un héritage qui doit être légué au plus grand nombre.
Avez-vous des regrets professionnels ?
A titre individuel je n'ai aucun regret. D'une manière plus générale, la suspicion vis-à vis du progrès scientifique m'inquiète. Bien évidemment la science est responsable de dérives graves (Tchernobyl, Fukushima) mais elle est aussi émancipatrice. Un exemple simple et concret pour le montrer : la machine à laver - combinaison du moteur électrique et de la programmation - a libéré les femmes du dur labeur des lavandières. On pourrait, à l'infini, multiplier ce genre d'exemples.
Durant votre carrière les méthodes d'enseignement ont-elles évolué ? Les élèves ont-ils changé ?
Les outils ont changé mais le fond reste le même. Par un travail régulier les élèves doivent acquérir des notions de base et développer leurs capacités personnelles pour trouver leur propre voie sans épouser les angoisses des adultes.
Prenez-vous goût à votre nouvelle vie ?
Je m'y adapte. Je regrette le côté vivant de l'école. J'aborde avec enthousiasme cette partie de ma vie tellement j'ai de choses à découvrir.
Interview de Bernard LEMOINE réalisée par Clément BOURSEUL.
S'empoisonne-t-on avec notre baume à lèvres ?
S'appliquer du stick à lèvres est un geste banal mais qui peut s'avérer dangereux pour la santé.
Un sondage effectué en Terminale S3 (18 filles, 14 garçons) montre que 10 filles utilisent souvent un baume à lèvres, 5 parfois et 3 jamais. La moitié des garçons en fait un usage occasionnel et l'autre n'en utilise jamais. Plus des deux tiers de la classe ont donc recours au baume à lèvres.
La majorité des sticks à lèvres comporte deux agents : les MOAH (mineral oil aromatic hydrocarbons) et les MOSH (mineral oil saturated hydrocarbons). Selon l'agence nationale de sécurité alimentaire, ces derniers sont fortement déconseillés. En effet, des études décrivent les MOAH comme cancérogènes et mutagènes, tandis que les MOSH peuvent provoquer des réactions inflammatoires.
D'autres substances peuvent aussi être présentes comme les BHT qui sont des additifs suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.
Munissez-vous d'une loupe car, bien souvent, ils sont illisibles ou n’apparaissent même pas sur les emballages.
Paradoxalement, d'après UFC-Que Choisir, les produits de grandes marques ne sont pas les plus sûrs : 10 produits testés sur 21 sont dangereux.
Chloé LALLÉE.
Un chien au foyer logement
En juillet 2013, un nouvel ami est arrivé à la résidence « Le soleil d'or » de Plessala. Une chienne d'accompagnement social nommée Gavotte s'est intégrée à l'EHPAD au côté des personnes âgées en perte d'autonomie. Les objectifs attendus étaient d'apporter de l'animation et d'apaiser certaines angoisses.
Des professionnels formés
L'association Handi'chien qui éduque les chiens est contactée. Les démarches ont été gérées par la directrice Madame Vielle, une aide médico-psychologique et une animatrice. Aujourd'hui neuf professionnels de l'établissement sont les référents de Gavotte. L'association Handi'chien leur a fourni une formation pour apprendre à effectuer les bons gestes auprès de Gavotte.
Mais que faire avec un chien ?
Cette chienne répond à de nombreux ordres qui sont travaillés régulièrement par les référents. Elle apporte aux personnes âgées du soutien pour la mémoire, la motricité, le bien-être et elle les aide à effectuer des jeux, à sortir au marché, à l'étang et à la supérette. En fait, les différents ateliers avec Gavotte servent à maintenir leurs capacités grâce aux stimulations apportées par l'animal. La présence du chien est motivante. Plusieurs améliorations ont été observées depuis son arrivée notamment au niveau du comportement de certains résidents.
Sophie LEMOINE.
Le vintage revient dans notre modernité
Depuis quelques années, la mode du passé appelée « vintage » s’affirme. Mais pourquoi tant d’engouement ?
Le « vintage » est un reflet de la génération dite « Y ». Ce style revient aux valeurs sûres et exprime une nostalgie pour une période que l’on n’a pas vécue mais surtout une volonté de se distinguer.
Certaines marques relancent leurs produits mythiques : Ray Ban commercialise à nouveau le légendaire modèle de lunettes « Aviator » conçu pour les pilotes de l’United States Air Force en 1937 !
Le vintage touche aussi les moyens de transport. L’engouement pour les véhicules dits de « collection », c’est-à-dire datant de plus de trente ans ne cesse de croître.
Des reconstitutions historiques
Pour d’autres, le vintage est plus qu’un phénomène de mode, c'est un moyen d’exprimer sa personnalité. L’intérêt pour une période de l’Histoire s’exprime par la création d’associations de reconstitution historique notamment sur la Seconde Guerre mondiale, très actives dans la région. De plus, les jeunes aiment partager sur les réseaux sociaux les photos de leur style qui semblent provenir d’une époque lointaine ! La mondialisation semble alors permettre l’essor de styles divers et variés, notamment le « vintage ».
Auriane TOHIER.
J'aime passer du temps dans la cuisine
J'ai 16 ans et j'aime passer du temps dans la cuisine, lieu stratégique de la maison où l'on trouve le frigidaire, le congélateur, les placards remplis de barres chocolatées et de gâteaux... Mais moi ce ne sont pas uniquement les confiseries qui m'attirent. J'aime par dessus tout travailler en cuisine. En fait j'adore cuisiner. Je pense que cette passion trouve son origine chez mes grands-parents où j'ai passé du temps pendant les vacances scolaires et le week-end. Ma grand-mère m'a initié en quelque sorte. C'est une excellente cuisinière. J'aimais la regarder très concentrée, pesant les ingrédients, tamisant la farine, faisant mijoter une blanquette de veau ou surveillant la cuisson d'un soufflé dans le four. Quand je la rejoignais en cuisine, j'étais à chaque fois accueilli par des odeurs alléchantes auxquelles j'attribuais tel ou tel plat. Ma grand-mère m'a montré, elle m'a appris les bases de la cuisine. Parfois nous cuisinons ensemble, mais maintenant la plupart du temps je cuisine seul. Quand on aime cette activité, on ne compte pas son temps entre choix de la recette, achat des ingrédients, pesée, découpe, mélange, cuisson et nettoyage de la vaisselle et du plan de travail. Bref, quand je me lance dans la confection d'un plat, je suis dans ma bulle, tellement concentré que je ne vois pas le temps passer ! Maintenant que j'ai un peu plus d'expérience, je peux modifier et adapter à ma façon certaines recettes. La cuisine sollicite principalement quatre sens : la vue, le toucher, le goût, l'odorat et c'est en travaillant sur l'ensemble de ces sens que l'on peut développer son imagination et sa créativité en cuisine. Quand la mesure et l'harmonie sont atteintes, je pense que l'on peut dire que la recette est réussie. Maintenant, je vais partager avec vous ma recette préférée
Ma recette préférée !
Le Kouing Amann
- 210 g de farine (+50 g pour étaler)
- 125 g d'eau tiède
- 1/2 sachet de levure sèche ou 10 g de levure fraîche, une cuillère à café de sel
- 200 g de beurre salé mou (sans cristaux de sel !!) +25 g pour le moule +25 g pour le dessus
- 200 g de sucre (+25 g après cuisson).
Dagan BRIENS.
"Nus et culottés", vous connaissez ?
C'est le nom que Guillaume Mouton, surnommé Mouts, et Nans Thomassey ont donné à leur émission télévisée. En 2010 les deux aventuriers se lancent dans le pari fou de partir en voyage sans argent ni sac à dos ni vêtements. Après cinq jours de rencontres inoubliables, ils n'ont qu'une idée : les partager. Ils signent en 2011 un contrat avec « La bonne pioche ». Leurs documentaires seront retransmis sur France 5. L'aventure est lancée, 5 saisons ont déjà été diffusées. Le principe reste le même : partir avec un balluchon sur lequel tiennent leurs caméras pour filmer l’intégralité du voyage. Ils partent à la conquête de rêves d'enfants : rencontrer un druide en Bretagne, faire du parapente en Corse ou partir à la recherche des pirates dans les Caraïbes. Pour réaliser ce rêve, ils font appel à la générosité des personnes qu'ils croisent. Hébergement chez l’habitant, dons de nourriture et de vêtements et aussi "stop" en automobile, voilier, hélicoptère, cargo ou avion. Ce sont 25 rêves d'enfants qui se sont concrétisés dans 25 destinations différentes. Les difficultés sont toujours surpassées avec humour et dérision. Cette émission est un réel coup de cœur et c'est avec plaisir que nous partageons leurs voyages riches en émotions, en générosité mais surtout en rencontres surprenantes et émouvantes.
Maud LAUNAY.
Un lycéen colombien au lycée
Juan Felipe a eu le courage de quitter son pays et sa famille pour étudier en France.
Les Français sont loin d'être les meilleurs dans la pratique des langues étrangères. Un classement les situe même au 22e rang sur 26 pays européens pour leurs compétences en anglais. Emmanuel Macron a annoncé lors de son discours sur l'Europe qu'il souhaite que les étudiants parlent au moins deux langues européennes d'ici 2024. L'apprentissage des langues vivantes est aussi très important dans les filières scientifiques, pour le travail ou encore pour voyager. Les lycéens doivent s'ouvrir au monde en allant étudier à l'étranger. C'est d'ailleurs le cas d'un élève colombien de 1ère S, Juan Felipe qui a eu l'audace de venir approfondir son français dans notre lycée.
Pourquoi as-tu décidé de venir étudier en France ?
Pour améliorer mon niveau en français et apprendre davantage de vocabulaire. Je suis ici pour 3 mois grâce à l'organisme CEI (Centre d'Echanges Internationaux) qui organise des séjours linguistiques à l'étranger. CEI a tout géré, il m'a trouvé une famille d'accueil et ce lycée.
As-tu été accueilli dans une famille lamballaise ?
Oui. Tout s'est très bien passé. Je suis dans la même classe que mon frère d'accueil donc ça a été plus facile de m'intégrer. Au début j'étais triste de quitter mes amis avec qui j'avais passé 2 semaines en Suisse et 1 semaine à Paris. Mais ils ne sont pas très loin car l'un est à Saint-Brieuc, deux à Dinan, trois à Rennes et d'autres à Lyon, Castres, Versailles.
Qu'as-tu trouvé de plus difficile ?
Le français car rédiger des commentaires de texte, des corpus n'était pas dans mes habitudes en Colombie. Mais j'ai appris et maintenant j'arrive à me débrouiller. Par contre, j'ai eu plus de facilité dans les matières scientifiques. J'adore les maths : je connaissais déjà beaucoup de notions et j'ai appris rapidement les nouvelles. En SVT et physique-chimie, j'ai découvert beaucoup de choses que je ne savais pas mais ce n'était pas difficile.
Quelles sont les différences entre notre lycée et le tien ?
En Colombie, ce n'est pas un lycée, c'est une école car elle comprend des enfants de 4 ans jusqu'à des adolescents de 18 ans. L'école se divise en deux parties : A pour l'allemand et B pour le français. Moi je suis dans le bâtiment B. Nous n'avons pas de filières comme ici mais on peut choisir nos matières prioritaires : maths/physique, SVT/chimie, économie/droit et allemand ou français.
Penses-tu avoir amélioré ton français ?
Oui ! J'ai appris beaucoup de vocabulaire. J'ai bien sûr amélioré ma compréhension et mon expression orale. Je parle presque couramment le français.
Mathilde RIBAULT.
Les changements collèges/lycées
"Quand on passe du collège au lycée on rencontre forcément quelques difficultés"
Le brevet marque non seulement la fin du collège, mais surtout le début d’une nouvelle étape de votre scolarité qui n’est autre que l’entrée au lycée.
Quand vous êtes en Troisième, vous faites partie des plus grands alors que lorsque vous entrez au lycée vous êtes, de nouveau, parmi les petits.
Les lycées : des collèges en plus grand ?
La plupart des lycées fonctionnent comme les collèges, c'est la même chose mais en plus important. Il y a généralement plus d'élèves et plus de professeurs. Au lycée, des matières disparaissent comme la musique, technologie et les arts plastiques.
Mais de nouvelles options surgissent sur vos emplois du temps comme SES (sciences Economiques et Sociales), PFEG (Principes Fondamentaux de l'Economie et de la Gestion), ICN (Informatique et Création du Numérique), théâtre, chinois, russe...
Prendre son indépendance
Le lycée est aussi le moment, si vous ne l'avez pas encore fait, de prendre votre indépendance sur la mode et la façon de travailler en cours et à la maison car au collège les professeurs sont très présents auprès de vous. La situation est un peu différente au lycée : les professeurs vous font plus confiance et vous responsabilisent.
Hugo CAMPION.