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N° 14 - Janvier 2018 | www.issat.info |
Un voyage exceptionnel
J'ai vécu une expérience inoubliable au Togo.
J'ai découvert la vie et les habitudes des habitants.
J'ai aussi rencontré les enfants à l'école.
ISSAT : le nouveau logo
Le logo Issat prend un coup de jeune tout comme l'établissement.
Venez nous rencontrer aux portes ouvertes.
le vendredi 16 février 2018 de 17h à 20h.
et le samedi 17 février 2018 de 9h à 13h.
Nouvelle promo en BTS GDEA
Le BTS Génie Des Equipements Agricoles est une nouvelle formation proposée à l'ISSAT.
Seize apprentis motivés par leur filière alternent séances de cours et formation en milieu professionnel.
Le Stage au Maroc se prépare
La collecte des vêtements pour l'orphelinat a commencé depuis la fin du dernier stage. Ils sont stockés à Saint Jacut les Pins.
Chaque élève emportera sa part de vêtements dans son sac à dos.
Les Yovos au Togo
J'ai eu la chance d'accompagner mon père, fin octobre dans le cadre d'une action humanitaire. Départ pour Lomé, capitale du Togo. Que de surprises !
Nous sommes 8 yovos (Homme blanc), dont Sylvain notre organisateur,qui est déjà venu 10 fois avec des élèves. Notre voyage s'est déroulé en 2 étapes.Une première semaine itinérante,et la seconde chez l'habitant,nsur le plateau de Daniy. Agbé, le fils ainé, sera notre chauffeur.
Dès le lundi, nous visitons un orphelinat, puis une ferme expérimentale sur les biopesticides. Le soir une fête a été organisée spécialement pour nous membres GAIA (Groupement d'actions et d'initiatives pour l'Afrique) : 250 personnes avec des chansons, des poèmes et des danses nous reçoivent. C'est vraiment Incroyable !
Nous continuons notre périple vers le centre de spiruline (production d'algues utilisés comme complément alimentaire, vitamine, oligo-éléments). Après une nuit chez sœur Véronique, nous nous réveillons très tôt, le jour pointe dès 5h30.
Nous avons eu l'occasion d'aller au marché et avons même dégusté de la viande de zébu.
Comme nous bougeons, nous avons été reçu par sœur Marie-Cécile. Elle gère plusieurs orphelinats, congrégations et même une ferme, une épicerie et un restaurant-bar.
Beaucoup de religieuses s'investissent et soeur Pauline gérante de la ferme de 11ha permet à une famille d'y vivre. On y cultive du maïs, des arachides, de l'igname, du manioc...et on y élève 400 poules pondeuses en bâtiment et 6 cochons. La production sert à nourrir les religieuse et la famille qui vit sur place. Le reste est vendu à l'épicerie, au restaurant ou au marché.
Nous avons aussi rencontré de jeunes enfants, ravis d'aller à l'école. La classe se fait parfois dehors. Ils n'ont pas beaucoup de moyen, pourtant ils ont tous une tenue obligatoire et semblent très heureux d'apprendre.
Simon Bugel
Elève de 3ème

Le Maroc pour en savoir plus...
Le Maroc se situe à l'extrémité du Nord-Ouest du continent africain. Il est bordé par la mer Méditerranée, l'océan atlantique, l'Algérie et la Mauritanie. La population du Maroc dépasse les 25 000 000 habitants. Le climat y est tempéré et chaud. L'avantage de la ville de Marrakech est sa position géographique. C'est là où se rencontre le Nord et le Sud du pays. la Sahara est tout proche.
La forme de gouvernement est une monarchie. La langue officielle est l'Arabe. En ce qui concerne la culture Marocaine, le Maroc est un pays où l'islam est la religion d'Etat. L'islam comme le judaïsme et le christianisme est une religion monothéiste ; avec un seul Dieu. Il aurait été révélé au prophète Mahomet au 7ème siècle. Les musulmans prient 5 fois par jour, principalement le vendredi, "la journée de la prière". Il se rendent dans les mosquées et lisent le Coran.
Le stage au Maroc en préparation
Des élèves de la filière SAPAT, réalise un stage à caractère humanitaire, à partir du 15 au 26 avril.
Lors de ce stage collectif au Maroc qui se déroulera à Marrakech, sur les contrefort de l'Atlas, nous allons participer à des actions sociales et humanitaires.
Les deux premiers jours, nous allons apporter notre aide dans un orphelinat : Nous avons collecté des vêtements depuis le dernier stage, Des bodys, des pyjamas, tee-shirts, pantalons et autres pulls. Ils ont été stockés à Saint Jacut les Pins. Ils seront distribués aux enfants de l'orphelinat. Nous aurons aussi l'occasion de faire du nursing, c'est à dire prendre soin des enfants dans les actes du quotidien.
Puis, les jours suivants, nous nous rendrons dans des écoles où nous réaliserons des animations manuelles et sportives. Cela favorisera les échanges avec les enfants. Nous aussi aurons l'occasion de partager un temps de rencontres avec des lycéennes en École d'infirmière. Nous pourrons échanger sur nos différentes formations.
Enfin, nous prendrons la direction du Haut Atlas à Asni. Nous partagerons enfin un temps de rencontre avec les jeunes filles de cette ville de montagne.
Mélina Gautier, Noémie Sculo, Noëlline Hemery, Anaïs Rober, Kassandra Legendre Term SAPAT2
Piperia la galette en fête
Depuis 24 ans, plusieurs associations participent à cette fête organisée par la confrérie « Piperia le galette », créée en 1998 à Pipriac. Celle-ci a pour objectif de faire connaître la galette et produits du blé noir ( bières, gâteaux, pâtes...). Elle récompense les meilleurs « fezous » de galettes. Le dernier samedi de septembre elle organise son grand chapitre et reçoit les confréries amies de toute la France et de l'étranger. Déroulement de cette fête : le samedi les battoux fauchent le blé noir à la faux. Le dimanche, ils le chargent à la fourche dans une charrette tractée par une jument. Puis, ils se dirigent vers l'église pour le bénir.
Ensuite au programme, des festivités : le matin concours National de la meilleure galette. Puis tout l'après-midi dégustation de galette de blé noir et de crêpes de froment sans oublier l'emblématique galette saucisse du Pays Gallo. Un cercle celtique, anime des danses tout l’après-midi pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Pour cette année, j'ai accepté d'être bénévole au stand de fabrication de galettes. J’ai apprécié l’ambiance de cette fête et je compte continuer les prochaines années.
Justin Baudu 2de Agro-Equipement
Plein phare sur Lohéac
Depuis 2 ans le rallycross est officiellement inscrit à la FIA (Fédération Internationale Automobile). Une véritable révélation pour cette discipline qui a de nouveaux pilotes, sponsors et courses ultra spectaculaires. Lohéac, petit village de Bretagne accueille la manche française de championnat du monde. L'un des événements de sport automobile les plus importants de l'hexagone, avec pas moins de 100.000 visiteurs, soit autant que le grand prix de formule 1 de Monaco.
Un grand événement dans une petite commune
A Lohéac, près du musée de l'automobile et du grand circuit, les spectateurs du rallycross peuvent participer à des épreuves de drift avec Pégase (un centre de pilotage).
En plus, toute l'année, des baptêmes de pilotage et des stages de conduite sur des voitures de sport sont proposés par un centre de pilotage. Ces deux épreuves ont lieu sur "l'Asphalte" qui est un petit circuit.
Une passion réalisée
J'y suis allé plusieurs fois, j'ai eu l'occasion d'essayer une BMW, une 206 et une ford mustang mais seulement en tant que passagers. Que d'excitation et d'adrénaline !
J'ai eu aussi l'occasion de pratiquer du karting, par contre, là j'étais pilote. C'est très impressionnant et très amusant parce que j'étais acteur. J'avais envie de doubler les autres pilotes. Une petite compétition s'engageait entre les équipiers de notre groupe d'environ 10 personnes.
Gabin Petelaud classe de 3ème
On dépoussière les mobs
La mobylette, le moyen de déplacement de nos grands parents revient à la mode.
Elle renaît aussi bien chez les jeunes que chez les adultes. Certains jeunes sont conquis par ce moyen de locomotion qui permet d’être original. Il existe des modèles d’origines et c’est très simple de les modifier grâce à des pièces de plus en plus rares. D'ailleurs certains industriels continuent la production de pièces de plus en plus performantes.
Malgré les apparences certains bolides sont capables d’atteindre 100 km/h ce qui correspond à des performances exceptionnelles pour un 49,9 cm cube. Lorsqu'on discute avec des utilisateurs, on apprend que ces "mob" procurent le plaisir de nombreux d'entre eux.
D'ailleurs de plus en plus de clubs voient le jour et de nombreuses foires au pièces se déroulent régulièrement.
Bricoler et se balader à mob est devenu un loisir pour Julien, élève de notre classe.
"Un voisin m'a donné une peugeot 102, j'ai trouvé cela passionnant. J'ai appris à bricoler avec. Un an et demi après, j'ai acheté une peugeot 103. Comme il n'y a pas d'électronique, c'est plus facile à réparer, l'accès au moteur est favorisé. J'ai vu que des promenades étaient organisées par d'autres passionnés, j'ai donc effectué ma première sortie, je vais pouvoir rouler en groupe, ce sera plus agréable ".
Lenny Raymond 2de agro-équipement
Championnat de Bretagne de VTT
Le 14 juin, une centaine de vététistes se sont rendus à Péaule pour le championnat de Bretagne de VTT cross country. Il s'agit d'un circuit à la campagne avec des montées et des descentes.
Plusieurs courses se sont déroulées dans la journée. Comme, dans notre classe Joris BERNIER a participé à ce championnat, nous l'avons interviewé.
Lucas :Depuis quand pratiques-tu du VTT, dans quelle catégorie ?
Joris : Je pratique du VTT depuis 2016, en catégorie cadet 1 et possède un Cocus Whistler Evo 29 2016.
L :A quelle position as-tu terminé ?
J : Pour mon premier championnat, j'ai terminé 30ème sur 32. J'ai parcouru 15 kms en 1h 31s et 42ème. Ce n'est qu'un début, j'ai encore dès progrès à faire.
L :Comment était le circuit ?
J : Le circuit était très dur avec beaucoup de cotes, quelque descentes et peu de partie roulante. Je ne pensais pas que le circuit allait être aussi technique.
Lucas Grellepoix 2de agro-équipement
Travail dans une ferme au Togo.
Olivier, mon père, qui a passé la journée avec Atsu dans sa ferme, témoigne de son expérience.
"En premier, je visite sa maison isolée dans la brousse. Nous travaillons pendant trois heures au champ et semons de l'igname.
A midi, pause à l'ombre, il fait très chaud. Atsu allume un feu pour cuire une igname, des poupées de maïs et chauffer le lait offert par les peuls (groupe ethnique). Atsu est heureux et moi aussi. Il faut travailler car tous les enfants de la famille cohabitent sur le même terrain. Cela forme un petit village familial.
On redémarre pour débroussailler avec le coupe-coupe jusqu'à 15h30, puis on visite les terres familiales.
Je découvre les différentes cultures sur le plateau de Daniy : Igname, manioc, avocat, riz, tomate, haricot, chou, pomme, piment, taro, oignon, aubergine, café et cacao.
Atsu m'a dit que certaines exploitations élèvent divers animaux tels que des moutons, chèvres, zébu (uniquement chez les Peuls qui sont des nomades), poules et abeilles pour le miel et la pollinisation.
100 € par mois.
Le salaire mensuel d'un ouvrier agricole est d'environ 60 à 70000 Francs CFA soit 100 € par mois.
J'ai vraiment apprécié cette expérience et beaucoup appris. Avec le groupe, nous avons été très bien accueilli, les gens sont très gentils, souriants. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux."
Simon Bugel
élève de 3ème
Les vieilles charrues... à Guérande.
Un grand événement agricole à Guérande en Loire-Atlantique. Le concours de labour du 6 Août 2017 fût une vrai réussite cette année.
Le concours a réuni 15 participants de tous les âges. Louis, un de nos camarades a attiré notre attention. Il a participé, avec son coéquipier Alexis, au concours de labour, avec son tracteur New Holland, attelé d'une charrue trois corps. Son labour fût remarquable, les alignements étaient droits, ses courses parfaites. Louis nous a exliqué : « Alexis mesurait la profondeur du labour, il m'aidait en calculant le nombre de passées »
Louis n'en revient pas de leur position sur le podium, mais ils ne pourront accéder au championnat départemental car ils sont trop jeunes. Puis il a ajouté « On a apprécié l'ambiance, on vous donne rendez-vous l'année prochaine »
Il nous a éblouis par sa performance et sa précision. Son jeune âge et son adresse lui ont permis d'obtenir la première place du classement de ce concours, nous lui souhaitons un bel avenir.
Johann Briand 2nde agro équipement
Le BTS GDEA
Vendredi 17 novembre se tenait la rencontre des maîtres d'apprentissage ainsi que des formateurs du CFA (Centre de Formation des Apprentis) à l’Issat de Redon.
L’opportunité pour les employeurs des CAP, MA (maître d'apprentissage) et BTS GDEA (Génie Des Équipements Agricoles) de rencontrer les acteurs pédagogiques de l’apprentissage. Un point sur la sécurité et la réglementation a été apporté par M Alain Guinamant conseiller prévention santé sécurité au travail à la MSA Bretagne (Mutualité Sociale Agricole).
A cette occasion une visite du nouveau site et des nouveaux bâtiments techniques et pédagogiques de l’Issat de Redon a été effectuée. Pour cette nouvelle promo, des vestes aux couleurs du CFA ECB et de l’Issat ont été remises aux apprentis du BTS GDEA. Une journée très enrichissante ou de nombreuses questions et sujets sur la réglementation, la sécurité et la pédagogie de l’apprentissage ont été soulevés par les différents acteurs.
Charles Touchais responsable apprentissage.
Le retour du comice
Le comice agricole de Noyal-Muzillac a fait son retour après tant d'années d'absence. Ce comice s'est déroulé le 10 juin 2017. Les bénévoles ont veillé pour que tout se passe bien. De nombreux agriculteurs passionnés sont venus présenter leurs animaux de races et d'espèces différentes. Les porcs, les chevaux étaient au rendez-vous, mais aussi des vaches et veaux de race prim'holstein, normande, limousine et blonde aquitaine. Une soixantaine d'animaux était présent sur le site.
Les vaches prim'holstein étaient admirés tour à tour par catégorie de lactation. Les trois premiers de chaque catégorie gagnaient un prix. Les autres races, moins connus du public et peu courantes sur ce canton ont attiré de nombreux curieux.
Mon frère, Erwan a présenté, Javel, une vache prim'holstein. Il participait à ce concours pour la première fois. Javel a terminé deuxième de sa catégorie.
Dans certains comices d'autres expositions sont présentés comme de vieux matériels...
Je suis toujours étonné de voir autant de visiteurs.
Adrien GALUDEC 2nde agroéquipement
Les bienfaits du cacao
Le chocolat, plus exactement le cacao, possède d'incroyables bienfaits.
Le chocolat noir contient des molécules euphorisantes et psychostimulantes (contre la douleur). Le chocolat serait aussi un antidépresseur, mais ne remplacerait pas les médicaments, car il faudrait en manger plusieurs kilos par jour. Le chocolat est aussi connu pour protéger les maladies cardio-vasculaires.
Le chocolat noir est riche en vitamine, (potassium, cuivre, magnésium et du fer). Il augmente la vitesse du sang, il est donc bon pour le cœur et le cerveau. Il irriguerait mieux nos vaisseaux sanguins et contrôle le taux de sucre dans le sang). Enfin, il minimise les coups de soleil.
Le chocolat blanc contient du beurre de cacao, de la poudre de lait et du sucre. Il est comme même considéré comme chocolat même si il ne possède pas de cacao.
Fabriquer du chocolat en Colombie
Le chocolat, nourriture sacrée pour les mayas et les aztèques se nomme le xocoalt, devenue le mot cacao.
Questions posées a Marie-Noëlle Braud-Diaz (la soeur de Marie-Anne de la Vie Scolaire) qui travaille le chocolat :
- Où habitez vous ?
- J'habite dans une région touristique, au nord de la Colombie, c'est la zone "côte caraïbe". Je vis là-bas depuis 35 ans maintenant.
- Avez vous fait des études ?
- Tout mon savoir faire me vient des agriculteurs voisins et des Indiens de la Siera Nevada de Santa Marta. Ils ont la connaissance des plantes, de la médecine, de la cuisine…
- Quand récoltez vous les fèves de cacao ?
- A tout moment de l'année, il n'y a pas de saison. L’utilisation de la matière première est facile à acheter auprès des petits producteurs locaux. Elle répond à la demande des consommateurs pour du chocolat 100 % cacao. C'est une fabrication artisanale et les tablettes se vendent par le bouche à oreille, pour des particuliers ou alors dans des petits dépôts de produits artisanaux.
- Dans quelle entreprise travaillez vous ? Est-elle réputée ?
- Ce n'est pas une entreprise. En Colombie, il y a beaucoup de commerce non officiel.
- Comment faites vous le chocolat ?
- Après la fermentation des fèves, il faut torréfier, éplucher, réduire en poudre de fèves torréfiées, faire fondre pour obtenir une pâte et lui donner une forme. C'est un long travail artisanal.
Typhaine Martin et Lise Doiteau 2nd ABIL
Visite du salon Autonomic de Rennes
Le salon Autonomic de Rennes présente des équipements adaptés aux personnes à mobilité réduite ainsi que les associations de Service à la Personne.
Les élèves de CAPA 2 et de première SAPAT ont participé pendant une journée à Rennes au salon Autonomic le vendredi 23 septembre 2017. Ce salon a eu lieu dans plusieurs grandes villes de France comme Lyon, Lille, Toulouse ou Paris. Il est autant à destination des professionnels que du grand public.
Nous avons été accompagnés par les professeurs de l'ISSAT, Mme Larcher, Mme Maillard et Mme Brisson et l'Auxiliaire de Vie Scolaire Mme Le Men .
Cela nous a permis de découvrir les possibilités d'autonomie que chaque personne peut rencontrer dans leur vie, même en situation de dépendance ou de mobilité réduite.
Certains élèves ont eu la chance de pouvoir discuter du parcours de certaines personnes. "Cela m'a touché d'échanger avec des personnes à mobilité réduite".
Ce salon permet de découvrir tous les matériels disponibles pour les personnes en situation de handicap comme les lits médicalisés, les fauteuils roulants, les porteurs de médicament à la bouche. Il présente aussi des équipements pour les personnes en déficience sensorielle comme l'écriture en braille pour les non-voyants.
Enfin, le salon a été l'occasion pour les structures du "Service à la Personne - Aidant " de communiquer sur leurs activités. Il était aussi possible d'assister à des conférences.
Anissa Doguet et Anaïs Fournier CAPA2
Dyslexiques, tous compétents.
Dans notre lycée, de nombreux élèves ont une particularité. L’une d’elle, la dyslexie, sonne comme un dysfonctionnement mais, il s’agit simplement d’une différence. D’ailleurs, ils soulignent : « On ne se sent pas différents des autres ».
En général, elle se révèle au moment de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Des difficultés apparaissent . « Nos parents essaient de nous aider au maximum mais certains enseignants ne comprennent pas qu’on n’y arrive pas » dit un élève. « Une enseignante m’a même « oublié » toute une journée derrière la porte » affirme un autre.
Les choses deviennent encore plus difficiles au collège.
« On a des mauvaises notes et c’est chiant ! ». Pourtant, « J’aime bien l’école, surtout les TP, il n’y a pas besoin d’écrire ». « On n’a pas de problème de compréhension, c’est juste qu’on perd beaucoup de temps pour écrire et on en a moins pour écouter », décrit un troisième élève, qui a vraiment hâte de recevoir un ordinateur pour prendre ses cours en note. Parfois, certains bénéficient d’un tiers-temps supplémentaire, mais « Je n’ai pas eu à m’en servir pour le DNB blanc », rajoute le premier. D’autres reçoivent l’aide d’une AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) : « pour écrire en Anglais parce que c’est difficile », explique le plus âgé. Ils essaient de trouver, ensemble, des solutions pour s’adapter au mieux à l’activité proposée par le professeur.
Et quand leurs efforts sont récompensés par de bonnes notes, ces élèves, ressentent « plus de motivation », ont « envie de continuer » et, dit l’un d’eux en souriant « ça rend heureux ! »
Article écrit à partir du témoignage de trois élèves du lycée et l’aide de Lucie, AVS.
Ensemble contre le harcèlement scolaire
Dans le cadre des Projets d'Initiative et de Communication (PIC) en BTS, nous proposons une action pour lutter contre le harcèlement en milieu scolaire.
"Ma petite soeur faisait des crises d'angoisse parce qu'elle se faisait harceler à l'école". "On se moquait de moi à cause de mon physique". "On me donnait des surnoms vexants, à la longue, c'est usant".
Nous avons tous et toutes été en contact de près ou de loin avec des situations de harcèlement scolaire. Les points communs d'une situation de harcèlement sont la violence (un rapport de force) et la répétitivité qui produit l'isolement des victimes.
La notion de "harcèlement scolaire" est très précise. Le site "nonauharcelement" mis en place par le ministère de l'Education Nationale dit : "Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école. Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement".
Notre action est à destination de jeunes d'un collège de Loire-Atlantique. Nous voulons proposer un temps de réflexion aux jeunes de 4ème pour les sensibiliser aux violences ordinaires en milieu scolaire.
Notre objectif est de libérer la parole et donner les moyens aux jeunes victimes de sortir du cercle vicieux de la culpabilité. Nous réaliserons un diaporama que nous animerons. Ensuite viendra un temps d'échange. Enfin, nous donnerons un dépliant qui explique ce qu'est le harcèlement scolaire, les moyens de s'en sortir et les contacts ou sites utiles.
Emilie. Corbin, Alexandra Moreau, William. Martin et Elise Moreau BTS2 Anabiotec
L'organisation entre deux sites.
Avec le regroupement des formations sur le site de Redon, le fonctionnement des 2 sites changent. Explication :
Les professeurs voient moins leurs collègues ou se croisent dans les couloirs parce qu'ils ne sont plus sur le même site. Certains enseignants communiquent donc par mail ou par rendez-vous après les heures de cours pour avoir plus de temps pour se parler.
Les enseignants font près de 15 min de voiture ou de covoiturage pour d'aller d'un site à l'autre. Le personnel de la vie scolaire (Sabrina Hoareau et Marie-Anne Gouez) font aussi le déplacement en voiture individuelle entre les deux sites car elles n'ont pas les mêmes journées de présence.
En ce qui concerne, les étudiants en BTS Anabiotec : c'est au départ compliqué mais cela devient une habitude avec les aller-retour entre Redon et Saint Jacut-les-Pins, où se trouvent cette année encore les laboratoires.
M. Chevalier s'occupe des emplois du temps pour les filières Services et Laboratoire. Il met au moins deux jours pour finaliser les emplois du temps. Ils sont cette année assistés par informatique mais M. Chevalier les retravaille manuellement. Avec la participation de Marie-Anne, Mme Thomas, M. Gicquelet et M. Chevalier.
Abygaël Robinault et Cybélia Perrais 2nd ABIL