Le lycée hors les murs

Situé dans les Côtes-d’Armor, le Crir est implanté depuis 1996 au cœur du bourg de Belle-Isle-en-Terre dans le castel Mond. Il a été créé à l’initiative de l’association Eau & Rivières de Bretagne et de la commune.

Le Crir, structure permanente de sensibilisation, d’éducation et de formation dans le domaine de l’environnement et plus particulièrement dans celui de l’eau et des milieux aquatiques, est situé au confluent de deux rivières peuplées de truites et de saumons.

Les étudiants sont venus découvrir les macro-invertébrés et la flore de deux écosystèmes aquatiques d’eau douce : la rivière et l’étang. Ils se sont initiés à la mesure de l’Indice biologique global normalisé (IBGN), méthode utilisée en hydrobiologie afin de déterminer la qualité biologique d'un cours d'eau par l'identification des différents macro-invertébrés présents sur un site pour calculer une note de 0 à 20. Elle est basée sur la présence ou l'absence de certains taxons bio-indicateurs polluo-sensibles ainsi que sur la richesse faunistique globale du site.

Pour cette étude, les apprentis se sont rendus sur le Léguer qui borde le manoir pour récolter des échantillons de larves de macro invertébrés, identifiées puis classées en cours. Les étudiants ont découvert la phytosociologie des plantes aquatiques, discipline botanique qui étudie les communautés végétales et leurs relations avec le milieu, à partir d’un transect effectué sur le bord de l’étang du Moulin Neuf. C’est une zone lentique d’une superficie de 12 ha sur la commune de Plounérin.

Le séjour s’est terminé par la visite de l'aquarium. Sur 200 m2, plus de 150 poissons d’une vingtaine d’espèces locales sont répartis dans des bassins qui reproduisent les écosystèmes des rivières bretonnes, de la source à l’estuaire en marquant la zonation de Huet. L’eau qui circule dans les différents bassins est filtrée par un circuit fermé à l’intérieur de l’aquarium et à l’extérieur par un système expérimental basé sur l’aquaponie.

Frédéric MERLINAT

Nos élèves vont, cette année encore, profiter de nombreuses sorties.

Le groupe Bpred Pelor sera en concert dans nos locaux pour fêter les vacances d'hiver. Le mois de février sera aussi l'occasion d'aller au théâtre. Trois pièces sont programmées pour que chacun choisisse le registre dans lequel il veut commencer cette découverte. La première est une pièce humoristique de Fellag, Bled Runner, tournant en dérision les préjugés existants entre Orient et Occident.

Le mois d'avril sera un mois riche en sorties. Un voyage d'études en Loire-Atlantique est prévu pour la classe des premières cultures marines puis un autre pour les secondes CGEM qui visiteront les Cross (centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage) bretons.

Accès exclusif

En mai, les CAP iront une journée à Brest pour visiter les infrastructures portuaires et le musée de la Marine. Les 2ème années devraient quant à eux se voir ouvrir un accès exclusif à L'Emeraude, nouveau navire de la Compagnie des Pêches Nos partenariats vont aussi amener nos élèves à visiter la Capitainerie du port de Saint-Malo.

D'autres idées verront peut-être le jour : chorale, concours de lancer de touline, atelier skate … !

Les professeurs de mécanique s'investissent pour faire découvrir à leurs élèves les réalités de leur formation. Ainsi, au printemps, au cours d’une ou deux journées, la classe de terminale électromécanicien prend le ferry en direction de Guernesey. .

La centrale électrique, équipée de moteurs deux temps lents, ouvre ses portes afin que les élèves découvrent ces fameux moteurs « cathédrale », identiques à ceux des navires sur lesquels les bacheliers sont amenés à travailler. Cette vision in-situ donne lieu à la comparaison des moteurs 4 et 2 temps .

Observer la salle de contrôle de distribution de l’électricité est un atout. Les élèves, dans la mesure où ils seraient affectés au service électrique d’un navire, ont ainsi une vision concrète de leur futur environnement professionnel.

Cette visite, réalisée en anglais, est aussi l'occasion de mettre en pratique l'anglais technique maritime étudié depuis la seconde. La formulation des questions permet à chacun de mesurer la valeur de son apprentissage.

Cette journée se poursuit par la visite guidée de la maison de Victor Hugo, Hauteville House. Les étudiants sont directement plongés dans l'univers de l'auteur. Cela permet d'aiguiser leur curiosité et leur envie de découverte. Cette année, la visite aura lieu au mois d'avril.

Philippe MARTIN

La période de Noël est toujours un moment de convivialité. Un repas, apprécié des élèves, a été servi à la cantine le jeudi 21 décembre.

Le lendemain, un goûter était organisé dans un esprit chaleureux. Enrichi, cette année, d'un atelier photo, pour les volontaires avec des accessoires. Une petite exposition s'en est suivie pour garder trace de ce temps fort. Chacun a donc pu déguster un chocolat chaud autour du sapin. Celui-ci avait été décoré au préalable par les élèves, qui ont tous répondu présents pour ces activités ludiques.

Le 2 juin 2017, à l’occasion du festival Étonnants Voyageurs, nous avons eu la chance de rencontrer Jean-Marc Ligny, auteur d’un roman d’anticipation post-apocalyptique, Exodes. Il s’agissait de réfléchir au monde qui vient sur les bases de l’existant. Après l’avoir lu, échangé, nous avons réalisé un carnet de bord décrivant notre expérience de lecture au travers d’expressions littéraires et plastiques.

Julie retrace le parcours de ce jour : « C’était trop bien. L’arrivée dans le grand amphithéâtre du palais du Grand Large a été impressionnante. Tous les auteurs étaient réunis sur la scène et se présentaient à tour de rôle. Des extraits des différents carnets de bord ont été projetés sur l’écran de la scène, avant la remise des prix, et mon dessin est passé en « grand » ; on a fait beaucoup de bruit, mais on n’a pas gagné. Une déception qui s’est effacée en début d’après-midi, lors du café littéraire où l’on a eu la chance d’offrir notre réalisation à M. Ligny, ce qui est une forme de victoire car il l’a beaucoup aimée. On est resté discuter un moment avec l’auteur avant qu’il accepte notre invitation à naviguer à nos côtés sur la vedette du lycée. Les autres classes présentes étaient sympas, l’une d’entre elle avait imaginé un jeu bien pensé sur l’œuvre.

Au salon du livre nous avons rencontré un aventurier et photographe, Michel Rawicki. Après une discussion autour de ses aventures au Groenland et dans le Grand Nord, il nous a dédicacé son ouvrage, L’appel du froid qui est au CDI. »

Julie ROBERT

On the 8th of December, students doing their second year of BTS MASEN, Mr Roul and Mr Mouries, left the beautiful city of Saint-Malo at 2 am to start their trip to Stockholm. During one week, they slept in a youth hostel. They walked across the city centre to visit the Modern Art Museum. Moreover, they took the well-decorated underground to see few little places such as Norrmalm, Ostermalm, Djurgarden or Södermalm.

The students were lucky because they could see the famous Vasa Ship in the Vasa Museum. This three-masted ship was built in 1628 but unfortunately it sank the same year the King Gustave II modified it. After a long time underwater, the ship was then salvaged in 1963.

Their trip went on in Vaseholm which is a little county of Stockholm. This is an old town where 4000 people are living. They also travelled in the Vaseholm archipelago by ferry boat where they could see a fortress built in 1544. After that, the students visited the Storkyrham Church which is a Brick Gothic style structure located in the centre of Stockholm. They could hear the legend of Saint Georges and the dragon. Indeed, the story deals with the conflict between the Sweden and the Danish so it is very important. They also had the opportunity to drink some beers in an ice bar with pretty girls !

At last but not least, the HDN’s school trip is very important because students can improve their English and can discover other cultures.

BTS Masen 1

Erwan, Ambroise et Maxime sont partis, le vendredi, de Quelmer sur le bateau du dernier.

Ils ont ainsi caboté jusqu’à Cancale sur un Tiburon équipé d’un Seagal, les fameux moteurs des navires du débarquement du 6 juin 1944. L’aventure avait débutée.

"Une ambiance super !"

Arrivés à bon port ils ont mouillé à la Cale de l’Épi. Ces trois jeunes matelots décrivent leur expérience avec enthousiasme : « L’ambiance était super du début à la fin ! Beaucoup de gens sont venus découvrir le ramendage sur l’atelier du lycée, après une démonstration nous pouvions les guider dans leur propre réalisation.

Parfois, ce sont les visiteurs qui nous ont montré des techniques comme cet ancien marin qui nous expliqua comment placer un bout autour d’un câble, méthode ancienne et répandue qui permettait de tenir la rouille en dehors de cette enveloppe protectrice ; ou encore, cet autre visiteur qui nous appris à réaliser un paillet de Makarov.

Parmi les nombreux stands présents, ceux consacrés à la sculpture de bateaux et à la peinture marine nous ont particulièrement plu.

La régate du vendredi a vu une trentaine de vieux gréements venus de Bretagne et de Normandie tirer des bords entre la Cale de l’Epi et la Cale de la Fenêtre avant que ne tombe la nuit.

Et puis après place à la fête avec de nombreux groupes qui jouaient sur la scène de la place du Calvaire aussi bien le vendredi que le samedi. »

On passe à la baille facilement !

Ambroise et Erwan, dit Tarzan, raconte leur expérience de la course : « Pendant la course, ce n’est pas évident, mais amusant de manœuvrer ces embarcations de carton et on passe à la baille facilement ce qui fait percuter nos VFI compliquant encore un peu plus, par la suite, nos manœuvres.

Et quand on avait la flemme de ramer, on s’accrochait aux autres. Mais notre bisquine, Le Basque, n’a pas tenu jusqu’au bout… on est passé au travers et on a fini par remonter la cale en marchant, le canot autour de la taille ! »

Ambroise, Erwan et Maxime

Si la course a eu lieu au cours de la seule après-midi du samedi, la préparation de cette manifestation s’est révélée longue et a demandé un investissement personnel tant de la part des élèves que des professeurs.

Pour l’occasion, l’un des garages du lycée a été transformé en atelier afin de construire les trois bisquines qui ont concouru le 24 juin 2017. M. Le Duc a été le maître d’œuvre de cette activité à laquelle de nombreux élèves ont participé et pas seulement les skippers de cette course épique.

Après avoir reçu en kit des plaques de cartons prédécoupées, nous les avons assemblées. Une tâche simple en apparence mais qui s’est révélée plus complexe que prévue, notamment en terme de temps, de montage et d’assemblage. Pour ce dernier point, et afin de satisfaire à nos objectifs écologiques, nous avons tenté de fabriquer une colle respectueuse de l'environnement, mélange de bière et de farine.

Après avoir conçu les voiles et peint les embarcations, nous les avons baptisées : Le Basque, Florence Arthaud et l'Haliotis.

A vos marques !

La course a attiré beaucoup de monde. La cale était surchargée, les fenêtres occupées.

La mise à l'eau s'est faite au niveau de la cale de la Houle.
Sur la ligne de départ, les équipages en binôme ont embarqué ; Erwan et Ambroise, Théo et Antoine, Donavan et Bryan.
La compétition se tenait sur trois jours. Entre chaque tour, nous pouvions réparer les bisquines qui flottaient encore.
Ainsi, Florence Arthaud a fini classée cinquième.

Depuis quelques mois, une campagne de recyclage de papier est conduite au sein de l'établissement. La classe de première Cultures marines accompagnée de Madame Loirat récupère le papier jeté. Ce papier est stocké au lycée avant d’être revendu à l’entreprise Veolia. La vente de ce papier à recycler servira à financer un voyage pédagogique qui aura lieu l’année prochaine.

Partage d'aliments

Au-delà de cette sensibilisation des élèves et des personnels, cette action permettra de mesurer la quantité de papier utilisée au sein de l’établissement, et d'en rationaliser l’usage.

D’autres idées ne manquent pas pour développer nos actions autour du recyclage. Ainsi, les élèves, lorsqu’ils ont terminé leur repas, peuvent, avant de trier les restes de leur plateau, disposer sur une table les aliments qu'ils n'auraient pas consommés afin que d'autres puissent en bénéficier. Des projets sont aussi à l'étude comme le compostage, le partenariat avec une ferme locale ou encore la récupération de certains déchets polluants comme les piles et les ampoules.

Communication

Cette dynamique permet aussi de changer nos habitudes de diffusion de l’information. Un écran installé dans le hall d'accueil relaye des informations . De plus, la communication dématérialisée via les réseaux sociaux s'est vue enrichie d'un compte twitter : LPM_FA_StMalo (sur Facebook : Lycée Maritime Saint Malo).

Au début des années 2000, la Région Bretagne a initié une démarche de valorisation des filières professionnelles et technologiques, et de pérennisation des équipements qu’elle finance dans les lycées. C’est la démarche Qualycée.

Elle se construit à partir d’un référentiel, sorte de document-guide, applicable à tous les lycées souhaitant obtenir la labellisation Qualycée. Simple ? Pas vraiment. On ne fait pas ce qu’on veut. Plusieurs thèmes doivent impérativement être abordés.

Quatre axes

La première étape consiste en l’élaboration d’une « charte Qualycée ». Pour cela, un comité de pilotage est mis en place (Copil). Des groupes auxquels participent des élèves sont créés autour d’un « plan d’action ». Au lycée public maritime Florence Arthaud, les thèmes de la charte s’articulent autour de 4 axes : l’accompagnement individualisé des élèves, la communication, la sécurité en milieu pédagogique et en milieu professionnel, le développement durable.

Des actions ont déjà débuté dans notre lycée. Par exemple la récolte de papier dans l’établissement pour le financement d’un voyage d’études avec une participation active des élèves de 1ère cultures marines ou encore l’élaboration de « fiches de postes de sécurité » avec les élèves de 2nde électromécanicien marine. Ce dernier point se focalise sur la sécurité autour des machines et permet de mettre en valeur le travail effectué par les élèves. La rédaction de ce journal mobilise également de nombreux autres élèves.

Régulièrement, la Région Bretagne organise des journées de mutualisation. Elles se déroulent dans un lycée breton, différent à chaque rencontre. et elles permettent, au travers d’échanges et de visites d’ateliers, la mise en commun des démarches, des documents et des problèmes rencontrés. La prochaine réunion aura lieu dans nos locaux, pour la première fois, le 12 avril. Jean-Charles LE CALVEZ

Les pirates passèrent alors à l’action. Le capitaine Jack Daniels, resté à la passerelle avec son second, Louis Isidore, lança un dernier appel d’urgence à la VHF afin de signaler le début de l’assaut. Tandis que le bosco supervisait les manipulations des lances à incendies, le reste de l’équipage s’était réfugié dans la salle des machines. Les pirates de leur côté tentaient d’accrocher leurs échelles à la lisse de la Grande Hermine III, Jack virait de 5° tribord, puis de 5° bâbord, espérant faire chavirer ces frêles embarcations et ralentir l’ascension des assaillants. Mais ils tenaient bon et les hommes à la machine les entendirent gravir la coque, la tension se faisait de plus en plus intense dans ce compartiment où la température avoisinait les 50°C.

Du haut de la passerelle Jack et Louis regardèrent impuissants la progression sur le pont des pirates somalis.

À suivre…

C'est un système permettant d'afficher, en permanence, la position et la route d'un navire. Cette carte répond aux deux questions que le navigateur doit se poser : Où suis-je ? Où vais-je ? Ce système comprend un PC, avec un logiciel affichant des cartes et un GPS qui calcule la position du navire. Ainsi, il est matérialisé par un symbole, le montrant en temps réel sur la carte.

Mises à jour

Il faut donc faire la différence entre : L'Ecdi (Electronic Chart Display and Information System) et l'Ecs (Electronic Chart System).

L'Ecdi est un système de carte électronique  officiel  et obligatoire sur la plupart des navires d'une jauge brute égale ou supérieure à 500 UMS (Universal Mesurement System). L'Omi (Organisation maritime internationale) et la Sola (Safety Of Life At Sea) imposent pour ce système des fonctions obligatoires telles que : Gestion des alarmes, système de mises à jour, connexion avec différents équipements comme le GPS et le Radar.

L'Ecs (Electronic Chart System) qui ne répond pas aux normes de l'Omi et de la Solas qui fonctionne sur le même principe. Le logiciel Ecs le plus connu s'appelle le « MAXSEA » (ancien nom). Ce logiciel a beaucoup évolué ces derniers temps et propose de la visualisation 3D. Son nouveau nom est « Time Zero ». On le retrouve donc sur les navires de moins de 500 Ums et il est particulièrement apprécié dans le monde de la pêche.

Nos élèves apprenent à se repérer grâce à ce système dès leur entrée en classe de seconde, sur le simulateur passerelle.

Brieg JAFFRES

Pour réaliser le nœud de chaise double avec son double, il vous faut maîtriser le nœud de chaise simple.

Comme souvent, nous vous avons trouvé un nœud utile dans d'autres domaines que celui du maritime. Ce nœud de chaise double avec son double peut vous servir dans les travaux de la vie courante. Si le bout est suffisamment solide, ce noeud permet facilement de hisser une personne en lui passant une boucle sous le genou et une autre sous l'aisselle. Il peut aussi servir pour travailler en hauteur. En effet, les boucles ne coulissant pas, même entre-elles, (contrairement au nœud de chaise double), vous pouvez vous asseoir et travailler aisément les deux mains libres.