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Le Comité des Pêches
N° 5 - Juin 2018 | www.lycee-maritime-saint-malo.fr | 14074 |
Des réformes inadaptées
Les réformes restructurent le métier et accroissent le besoin de formation des jeunes notamment dans la gestion de l'entreprise.
Les réformes actuelles modifient profondément le mode d’installation des marins en tant que patron de pêche. Selon Violaine Merrien « le contenu et la manière de mettre en place ces réformes ne sont pas adaptés ». En effet, le but de celles-ci est d’alléger l'ensemble des démarches administratives afin de diminuer les charges des différentes structures de gestion des marins.
Toutefois, ces réformes exigent des marins une plus grande autonomie dans la composition et le suivi de leurs dossiers. Ceci peut occasionner quelques difficultés, notamment dans la maîtrise des outils informatiques qui au premier abord ne sont pas simples.
Aussi, le CDPMEM 35 a le projet de développer un dispositif visant à accompagner les jeunes marins dans leur installation, mais aussi les plus expérimentés dont les réformes exigent des requalifications. Un caractère d'urgence pèse, d’autant plus que deux ans seulement sont alloués afin de réaliser certaines de ces démarches.
D'abord être un bon matelot
À ce moment de l’entrevue, Violaine insiste sur le fait que « les élèves qui veulent embrasser cette carrière et devenir des pêcheurs le seront, oui, mais il faut aussi et surtout qu’ils perçoivent la dimension importante du chef d’entreprise qu’exige ce métier, de surcroît avec ces nouvelles directives ».
Par ailleurs, elle observe les difficultés que rencontrent les très jeunes patrons, qui se sont installés trop vite et risquent la faillite quand elle n’est pas déjà là, puis de souligner « que pour être un bon patron de pêche, il faut au préalable avoir été un bon matelot ».
Tony Roul
Comité Départemental des Pêches Maritimes et des Élevages Marins : des missions essentielles à la profession
Depuis longtemps, nous voulions rencontrer nos voisins, le CDPMEM 35. Le 11 avril, nous avons donc été accueillis par Pascal Lecler, président du comité, Violaine Merrien, secrétaire générale et Emilie Asselah, secrétaire administrative. Nous nous sommes interrogés sur les différentes missions du Comité. étions curieux de connaître leur point de vue sur les réformes en cours dans le milieu maritime.
Une activité foisonnante structurée en réseau
Avec 65 navires de pêche regroupant environ 400 marins, trente pêcheurs à pieds et une entreprise d’élevage d’algues en Rance, les trois personnes en charge du CDPMEM35 ne manquent pas d’activités ! Heureusement souligne Violaine : « Nous travaillons en réseau avec les autres CDPMEM de Bretagne, ainsi qu’avec le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins (CRPMEM), pour alléger certaines tâches ou les mutualiser afin de gagner en efficacité ; ces partenariats sont essentiels au bon fonctionnement du comité ». En amont des Conseils, les CDPMEM rencontrent les professionnels autour de sept groupes de travail (GT) qui se réunissent par grands domaines de pêche (coquilles, plongée, crustacés, cohabitation, pêche à pied, bulots, bivalves). Ces GT sont essentiels afin de recueillir les propositions des pêcheurs et d’éclaircir certains points des textes étudiés. En effet « les pêcheurs sont de la tradition de l’oralité, notre rôle tient alors de celui du filtre, de la vulgarisation face à la complexité, à l’opacité parfois, des textes officiels ». Ceci s’intègre dans l’une des six orientations du CDP, celle qui se concentre autour des actions sociales.
Le Bac pro CM, une formation d'avenir !
À l'issue du Bac cultures marines, plusieurs possibilités de carrières s'offrent à nous
Des métiers en pleine mer ou en milieux artificiels : « Hors de question de passer trop de temps derrière un bureau, rien ne vaut le grand air, c'est la liberté. » dit Kylian. En cultures marines, il n'y a pas que des activités d'ostréiculture et de mytiliculture bien que cela reste les débouchés principaux de ce bac. Nous pouvons également travailler dans les algues (algoculture), les crustacés (pénéiculture) ou les coquillages (conchyliculture, vénériculture) mais aussi l'élevage de poissons (pisciculture) d'eau de mer ou d'eau douce et même devenir matelot si l'on veut voir d'autres horizons.
Matériel coûteux
Certains élèves sont venus dans cette section pour vivre cette passion de la mer et de la biodiversité parfois transmise par leurs parents. « Depuis tout petit, je travaille avec mon père dès que je peux, je ne me voyais pas faire autre chose plus tard. » affirme Léo. Pour Raoul "c'est le mini stage proposé par le lycée et surtout la rencontre de professeurs passionnés qui m'ont donné l'envie de poursuivre dans cette voie. ». Les difficultés majeures restent l'installation et l'achat de matériel qui reste coûteux.
La situation est plus facile lorsque l'on reprend l'entreprise familiale. Il est compliqué de trouver des concessions libres et il faut débourser : 50 000 € les 100 mètres de bouchot sachant qu'il faut au minimum,1,2 km pour démarrer une exploitation, sans compter le matériel et le personnel.
Technique particulière
Certains nous considèrent comme des éleveurs de cailloux mais ce sont des êtres vivants qui nécessitent une technique de production particulière que l'on doit maîtriser, n'importe qui ne s'improvise pas conchyliculteur ou pisciculteur ! En France, en 2016, 130 000 tonnes d’huîtres ont été produites pour un chiffre d'affaires de 360 millions d'euros et 65 mille tonnes de moules pour 120 millions d'euros. Ces chiffres montrent l'engouement pour ces produits, de quoi prédire un bel avenir aux métiers de la mer !
Les secondes Cultures Marines
Clothilde Perron, navigatrice et professeur
Pourquoi avez-vous choisi le métier de marin ?
Je ne savais pas quoi faire, puis j'ai rencontré Madame Le Jeune qui m'a parlé de ce métier avec des étoiles plein les yeux.
Après quelles études ?
J'ai d’abord fait un BAC SSI, puis l'École Nationale Supérieure Maritime en machine (un an à Marseille, deux ans à Saint-Malo).
À quel âge avez-vous réalisé votre premier embarquement ?
Mon premier embarquement s'est fait à 18 ans.
Votre plus longue traversée en mer ?
Deux mois et demi avec escale, et trois semaines sans escale.
Quels postes avez-vous occupé et dans quelle compagnie ?
J'ai été chef de quart à la machine dans un pétrolier de la compagnie Maersk Tankers.
Qu'aimiez-vous dans la marine marchande ?
J'aimais la diversité dans le travail, j'aimais beaucoup voyager et réparer les machines à bord.
Quelle leçon de vie avez-vous retenue ?
J’ai retenu de nombreuses leçons mais les principales sont la nécessité du travail en équipe. Lorsqu’un chef est bon il offre une meilleure ambiance de travail et qu’il est essentiel de bien choisir son armement.
Est-il dur de se faire une place dans le monde maritime en tant que femme ?
Je ne trouve pas que cela ait été difficile ; j'effectuais les même tâches que les hommes, il y a toujours des collègues difficiles, mais il faut savoir vivre avec, on est tous égaux à bord.
Votre métier de marin vous influence-t-il dans votre vie personnelle ?
Non, ça ne m'influence pas plus que ça, mais il y a quand même des petites choses qui restent.
Qu'est-ce qui vous a amenée à devenir professeur par la suite ?
Pour pouvoir m'occuper de mon fils et le voir grandir.
Que pensez-vous du baccalauréat pro EMM ?
C'est une très bonne formation et les profs se battent pour garder le niveau tel qu'il est actuellement.
Que feriez-vous si on vous proposait de naviguer de nouveau un jour ?
Oui, pourquoi pas, mais quand mon fils sera plus grand et qu'il sera autonome. Mais il faudra que je revalide mes formations.
Votre meilleur souvenir à bord ?
L'ambiance au pétrole était très bonne, on travaillait dans la bonne humeur. Je me rappelle particulièrement des dimanches karaokés avec les philippins.
Vous êtes-vous déjà retrouvée dans une situation stressante ?
J'ai déjà vécu un black-out à la Brittany Ferries à cause d'un officier qui avait appuyé sur un mauvais bouton.
Avez-vous subi une attaque de pirates ?
Non jamais, j'ai toujours été en sécurité à bord, car nous n’étions pas la cible prioritaire des pirates.
Classe des 2EMM
Le directeur au cœur du dispositif
Lorsqu’en place du « proviseur » j'autorise certaines pratiques pédagogiques : tests de positionnement, assistance e-learning aux élèves, pédagogie inversée, je dois avoir certaines inquiétudes relatives aux intérêts pour les élèves. Des actions de surveillance et de validation doivent être diligentées. J’ai demandé à ce que cette expérimentation soit contrôlée par l’Inspection Générale en charge des enseignements et par les conseils de classe. Depuis 2008, les indicateurs de suivi de nos actions en e-learning puis en pédagogie inversée sont positifs et les enseignants intéressés plus nombreux.
En immersion
À ce stade, j’ai voulu me placer dans la situation de l’apprenant avec une question : Arrivera-t-on à me montrer que dans ma situation et à mon âge (formé en pédagogie traditionnelle, à quelques semaines de la retraite), la pédagogie inversée serait efficace, l’utilisation de « cartes mentales » pour atteindre des objectifs scolaires, l’animation d’un cours par des jeux de Thiagi mobilisant des zones de mémorisation ou de décision dédiées produirait des effets ?
Je remarque premièrement que l’ensemble du dispositif requiert une préparation de et par l’apprenant. En qualité d’élève, je dois devenir acteur de la séquence de cours. J’observe progressivement que le travail de l’enseignant est déterminant (il accompagne, fait de la remédiation individuelle et collective). Chaque séquence est distribuée en plusieurs phases en passant de l’individuel qui implique, au groupe qui confronte puis enfin au collectif. En fin de séquence, j’observe que le temps a passé très vite et que les objectifs du formateur sont atteints : je suis capable de dire quel est le chapitre du programme qui a été traité, je peux répondre aux questions de contrôle qui me sont posées ou compléter la réponse de mes « camarades », d’engager un dialogue constructif sur un sujet que je ne connaissais pas.
Constat actuel
Il demeure que l’introduction de nouvelles approches peut produire des effets positifs en changeant la perception que les uns et les autres ont de leur place dans notre système éducatif.
L’enseignant reste celui qui conduit les apprentissages et l’élève celui qui doit démontrer des capacités scolaires. Ce cadre peut augmenter le niveau de bienveillance réciproque et favoriser le respect mutuel, la juste démonstration des capacités acquises et le niveau global d’échange au sein du lycée. Pourquoi à résultats au moins égaux devrais-je diriger un retour aux « bonnes vieilles méthodes » ?
Pour ce qui me concerne je n’ai pas l’impression d’une révolution, j’ai toujours côtoyé des formateurs cherchant à faire comprendre par des moyens plus ou moins académiques et une vulgarisation plus ou moins poussée.
Pour conclure, lorsqu’un professeur agrégé expérimenté me signale qu’un groupe issu d’une classe formée en pédagogie inversée, fournit des élèves maîtrisant un degré d’autonomie supérieur et des compétences établies ; j’estime que, même si ces individus sont éduqués par les moyens des neurosciences, l’École a atteint son objectif et que les « neurosciences » y soient pour quelque chose ne me gêne pas. Christian Perron, directeur
Pédagogie inversée, une nouvelle approche
Les établissements d’éducation sont des acteurs de l’instruction obligatoire, ils évoluent constamment et permettent à chaque élève d’acquérir des savoirs. Comment structurer nos pratiques pédagogiques pour respecter ce grand enjeu, en intégrant les apports des neurosciences sur l’individualisation des capacités d’apprentissage ?
Un bilan comme réponse
Si nous avons la charge de l’acquisition de compétences maritimes et générales pour les élèves, nous constatons une forte hétérogénéité des compétences des primo-arrivants. Ces différences varient fortement selon les élèves et les disciplines ; un élève peut présenter des difficultés en « sciences » et pourtant se révéler comme « élément moteur » en « traitement des captures de pêche ». Tel élève ne comprend pas un texte lu mais s’avère apte à la mémorisation d’un enseignement oral ou gestuel. Tel autre ne peut maintenir une concentration pertinente pendant plus de cinq minutes et nous lui demandons de rester attentif cinquante ! Comment ces élèves sont-ils pris en compte dans un système qui prétend accompagner des classes sur des niveaux certifiés ? Pouvons-nous alors, instruire un groupe tout en permettant à chaque élève d’identifier, de mémoriser et de mobiliser les notions essentielles d'un cours ?
Nouvelle phase de travail
La diffusion d’alternatives issues des travaux en neurosciences a pour objectif de favoriser la prise en compte des profils individuels, et permet une distanciation entre les résultats scolaires et leurs impacts positifs ou négatifs sur l’image de soi de chaque élève. Cette approche doit favoriser la satisfaction d’un objectif du règlement intérieur : l’accompagnement bienveillant de chaque élève. L’objectif est, dans le cadre collectif des programmes, des référentiels et des règlements d’examen, de favoriser la prise en compte des profils individuels. La communauté éducative considère qu’en plaçant un élève dans des contextes d’apprentissage stimulant ses différentes capacités de mémorisation et en évaluant des compétences acquises dans des contextes différenciés, elle obtient des résultats conformes aux objectifs tout en respectant davantage la place du jeune dans l’univers pédagogique.
MaloSup en bref
Pour la deuxième année consécutive, nous avons poursuivi notre partenariat avec l'IUT et Saint-Malo agglomération dans le cadre du dispositif MaloSup. Dix élèves ont été récompensés pour leur assiduité aux cours.Ces enseignements supplémentaires en mathématiques, anglais, et en communication - expression ont commencé en novembre pour prendre fin en avril. La formation occasionne une approche différente des cours, avec une plus forte aisance à l'oral et de meilleurs résultats scolaires. Pour clore l'année, une remise de diplômes a eu lieu le 4 avril à l'IUT.
Félicitations aux participants !
Calendrier des activités de fin d'année
Après de nombreuses sorties, certains événements vont encore se dérouler en juin
• 4 juin : Epreuves du Bep
• 8 juin : Journée des Océans
• 11 juin : Epreuves du Bac
• 21 juin : Traversée de Saint-Jacut aux Hebiens pour les BTS MASEN
• Mi-juin : Randonnée Tour de Rance
Un équipage au Challenge BPO
Après plusieurs entraînements, nous avons participé au Challenge BPO le 19 mai.
« Des groupes de niveau ont été constitués. Puis on s'est mélangé, comme ça personne n'a été laissé de côté", explique Jérémy, un des voileux du lycée.
Cette activité que nous avons trouvée « très intéressante" s'est déroulée grâce à de précieux sponsors : Saint Malo Agglomération, le Crédit Agricole filière Mer, La Compagnie des Pêches, Le Comptoir de la Mer ou encore le Comité des Pêches.
Dispositif Orsec en live
Dispositif d'Organisation de réponse de sécurité civile, ce plan s'applique au monde maritime. Deux de nos classes ont été sollicitées pour simuler les victimes d'une fusillade sur un ferry qui a mobilisée plus de 700 personnes. L'idée étant de procéder à l'évacuation en conditions réelles.
Inès raconte : « On nous a donné un scénario avec des personnes blessées et d'autres confinées. Chacun avait un rôle précis. Les blessés ont été installés au pont supérieur et les confinés en bas en attendant de pouvoir sortir en toute sécurité ». Inès avait le poignet fracturé et était en attente de soins. Elle témoigne : « C'était long, j'ai attendu cinq heures mais j'ai pu discuter avec beaucoup de personnes. Notamment des pompiers militaires qui m'ont posé des questions sur mes études. » Vous pourrez retrouver des vidéos des professeurs et des élèves en situation sur notre page Facebook !
Des sciences et du théâtre
Les conférences de Luc Aquilina sur la ressource en eau et celle de Pierre Mollo sur les planctons nous ont offert un regard éclairé sur ces problématiques contemporaines.
Nous avons pu applaudir Fellag et son humour grinçant dans Bled Runner. "Inconnu à cette adresse" nous a fait vivre la montée du nazisme en Allemagne. Pour finir, et afin qu'ils apprécient une salle d'envergure, nous avons voyagé de nos places du Théâtre National de Bretagne à "Saïgon" avec Caroline Guiela Nguyen. C'est sur cette note asiatique que s'achève une belle saison de représentations.
Une histoire de piraterie (Fin)
Jack ne pouvait plus parler, la peur le dominait, c’était sa première attaque, et même si l’on s’y prépare, même si l’on sait que la zone est dangereuse, on ne sait pas, jusqu’à la rencontrer, ce qu’est la frayeur dans une telle situation. Cette frayeur qui paralyse, qui empêche de penser et qui vous mène à la panique et vous enferme. Il ne parvenait pas à réagir aux demandes répétées des pirates. Il finit par saisir qu’ils cherchaient le coffre. Il accéda à leur demande, mais le peu de liquidités présentes accrut la fureur des preneurs d’otages. Après un conciliabule, d’où les voix par moments explosaient en des vociférations quasi animales, celui qui semblait être le chef intima à Jack de contacter l’armement afin de procéder à une demande de rançon s’élevant à 10 millions d’€ pour l’équipage, le navire et la cargaison. C’est à cet instant qu’un éclair lumineux inonda la passerelle de commandement, l’assaut des forces spéciales avait débuté.
... de l'aviron
Six entraînements avant une régate !
Depuis le début du mois de juin, huit élèves s'initient à la pratique de l'aviron. Cette activité offerte par la SNBSM propose six entraînements, avant une régate entre établissements scolaires malouins prévue le mercredi 31 octobre. C'est avec enthousiasme que nous irons soutenir les couleurs de notre lycée !
... du nœud de grappin
Un peu d'histoire
David Steel a théorisé dès 1794 le matelotage dans un livre intitulé The Elements and Practice of Rigging And Seamanship, en français : Éléments et pratique pour le gréement et le matelotage.
Des variantes existent comme le noeud « Tour mort et deux demi-clefs ». En effet, ce nom compliqué vient du temps où on l'utilisait pour fixer un bout à l'anneau d'une ancre. Immergé, il devenait humide et glissant, c'est pourquoi il avait besoin d'être renforcé ! Le noeud de grappin (aussi appelé noeud d'ancre) est plus résistant et finalement plus fiable.
Le nœud de grappin est l meilleure façon de relier l'anneau d'une ancre ou d'une amarre à la ligne de mouillage. Il est donc idéal pour amarrer un canot sur un anneau de quai. Pour ce nœud, il faut prévoir une belle longueur de bout.
Réalisation
1 - Passer deux fois le bout autour de l'anneau. On appelle aussi cette opération : Effectuer un tour mort.
2 - Passer le courant entre l'anneau et le bout enroulé. Autrement dit : « À travers le tour mort »
3 - Enrouler le passant autour du dormant. Cette opération peut-être réalisée plusieurs fois.
4 - Le passant vient s'enrouler autour du dormant et sous votre premier tour afin de se resserrer pour la solidité.