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Les médias vus par Sonia Devillers
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N° 10 - Décembre 2017 | www.essfa.fr/ |

La classe de 1ère Médias aux manettes
Cette année encore, la classe de première STMG à profil Médias a concocté une nouvelle édition du Journal des Actualités. Les apprentis journalistes, aidés par un professionnel, Vincent BESNARD, et leurs professeurs, se sont démenés pour vous offrir des entretiens et des sujets exclusifs. Vous prendrez sans nul doute autant de plaisir à les lire que nous à les réaliser.
La rédaction
Au cœur de la formation
Dans son article 6, le statut du réseau enseignement catholique rappelle que "l'école est un lieu privilégié d'éducation au service de la formation intégrale de la personne humaine lorsqu'elle forme des personnalités autonomes et responsables, capables de choix libres et conformes à la conscience.
Dans ce but, elle développe des facultés intellectuelles, exerce le jugement, introduit au patrimoine culturel hérité des générations passées, promeut le sens des valeurs et prépare à la vie professionnelle."
Bien entendu, parvenir à ces objectifs de formation intégrale de la personne requiert la mise en oeuvre d'une pédagogie de la confiance.
Pour ma part, ce journal du lycée en constitue une illustration parfaite puisque nos jeunes y exercent une expérience journalistique particulièrement formatrice, conforme à l'ambition énoncée et qui participe d'une meilleure construction de l'estime de soi.
De plus, grâce à l'expertise de journalistes et l'accompagnement des enseignants, nos lycéens reporters expérimentent la liberté d'expression, le sens de la neutralité, la joie de l'écriture, le choix des illustrations et de la mise en page, l'art de la synthèse, à travers des sujets reflétant leurs centres d'intérêt.
Or, le passage à l'écrit ne représente pas toujours un exercice apprécié de nos jeunes mais lorsque celui-ci est soulagé de tout son poids d'évaluation, il rend l'épreuve plus accessible pour des lycéens hésitants.
De nouvelles compétences rédactionnelles peuvent ainsi se révéler et s'exprimer ! Un apprentissage par le plaisir, voila ce à quoi nous aspirons tous !
Au-delà de l'engagement individuel requis, ce projet d'écriture et de structuration d'un journal développe des compétences de travail collaboratif indispensables pour de futurs professionnels et ce, quel que soit le parcours envisagé.
Enfin, il permet à chaque jeune d'appréhender le monde dans lequel il vit afin de mieux le comprendre, d'y prendre sa place en vue de le faire évoluer voire de la transformer. Voilà notre ambition éducative !
A travers ce projet, je souhaite à chacun de révéler des talents jusqu'alors insoupçonnés. Notre projet éducatif doit aussi le permettre et j'y suis particulièrement attachée.
En conclusion, je tiens à saluer cette collaboration fructueuse entre jeunes apprenants et adultes expérimentés.
Je remercie chaque journaliste en herbe pour sa contribution originale à ce journal, sans oublier les adultes qui, à leurs côtés, assurent la transmission d'un savoir-faire en guidant des expériences valorisantes pour nos lycéens.
Bonne lecture à tous !
"La télé vous sert-elle encore ?"
Sonia Devillers présente tous les matins de la semaine une émission sur France Inter (de 9h40 à 10h), L'instant M, consacré aux médias. Rencontre avec l'animatrice.
Que pensez vous des émissions que les lycéens peuvent voir à la télé ? Quel impact sur les jeunes d'aujourd'hui ?
Les émissions que l'on peut voir à la télé sont en effet très variées.
Les émissions de téléréalité sont très visionnées par les adolescents car les personnes mises en scène dans ces programmes sont de jeunes personnes qui se retrouvent comme candidats. Je ne suis pas contre ce genre d'émissions, malgré le fait qu'elles ne soient pas très instructives.
Il est clair qu'il ne faut pas regarder que des émissions de ce genre car il y a d'autres émissions plus intéressantes.
Pourquoi les chaînes luttent-elles pour les audiences ? Pourquoi est-ce important ?
Il y a deux modèles de chaîne mais il y a qu'un seul critère pour juger d'une émission, à savoir les audiences.
Le premier modèle, ce sont les chaînes privées comme Canal +, BFM, TF1 ou M6. Ils vivent de la pub, les audiences leur permettent de fixer leurs tarifs publicitaires. Une émission qui fait beaucoup d'audience va vendre les écrans de pub très cher. Les heures où il y a beaucoup de téléspectateurs (entre 20h et 22h) sont les heures où les tarifs publicitaires sont les plus chers. Les heures où il y a très peu de téléspectateurs (par exemple en milieu de matinée ou d'après-midi et après 23h) sont les heures où les tarifs publicitaires sont les plus bas. Ces audiences sont donc capitales pour les émissions privées.
Le second modèle, ce sont les chaînes publiques, du groupe France Télévision (France 2, 3, 4, 5, la chaîne info, RFO...) Elles sont financées par l'Etat principalement, avec nos impôts. Elles ne devraient donc pas être jugées sur l'audience, comme sur les chaînes privées, mais sur la qualité des émissions.
Pourquoi des émissions changent-elles de chaîne ?
En réalité, c'est très rare.
Pour Touche pas à mon poste, Cyril Hanouna a été transféré et France 4, où l'émission était diffusée avant, n'a pas sécurisé le nom de l'émission, il a emporté son émission avec lui.
Quel conseil pouvez-vous nous donner pour une bonne utilisation des médias ?
La vraie question, c'est : est-ce que la télé vous sert encore à quelque chose ?
Des jeunes ne la regardent plus, au profit de You Tube... Vous appartenez à une génération où il y a une quantité extraordinaire de ressources d'informations sur internet ou les réseaux sociaux, que ce soit en sons, textes, vidéos... Je pense quand même que le JT de France 2 reste un JT exigeant et de qualité. Regarder un JT c'est bien car votre génération a un problème : comme vous cherchez l'information à travers Twitter et Facebook, vous ne recevez que les nouvelles des gens auxquels vous êtes abonnés, et ça ne vous oblige pas vous intéresser à toute l'information d'un point de vue objectif.
Et une émission comme Quotidien sur TMC allie divertissement et sujets de fond, compréhensibles par tous.
Etienne Gonot, Vincent Chevillard et Mathys Roset-Simon
Elle parle des médias... malgré elle !
"Je n'aime pas les médias !" La sentence est courte, percutante, mais l'animatrice Sonia Devillers, 42 ans, est ainsi dans la vie, comme au micro de France Inter, où elle anime pourtant une émission sur l'univers des médias depuis 2014... Pour comprendre sa position, un court rappel de son parcours s'impose : elle débute le journalisme "par hasard", en stage au Figaro. Stagiaire, puis pigiste, elle contribue pendant dix ans à la page "Médias" du grand journal parisien, où elle décrypte l'économie de cet univers particulier juste pour des professionnels. D'où une sensation d'étouffement au bout de cette décennie. Son départ du Figaro est douloureux.
"Heureusement, j'avais commencé à faire parallèlement des chroniques à France Inter, où je parlais d'abord des médias, puis de société plus généralement. On m'a ensuite proposé d'animer une émission de 9h à 10h sur la grille d'été. Ca s'est appelé Le Grand bain, j'ai pu y parler de tout ce qui me plaisait, un vrai bonheur !" Plus tard, une refonte de la grille des programmes lui offre ensuite l'opportunité d'avoir son émission à l'année. "Je savais qu'il y aurait un créneau entre 9h et 10h consacré aux médias. Je me suis dit "mince, encore les médias !" Mais je me suis battue pour avoir cette case de 9h40 à 10h."
"Raconter notre époque"
Aujourd'hui, la Bretonne d'origine assure sa 4e saison à la tête de L'Instant M. Et elle explique : "Je n'aime pas les médias en tant que tel, mais je me sers d'une actualité médiatique, qu'elle soit politique, culturelle, économique, artistique pour raconter l'époque que l'on vit." Tous les jours, celle qui est productrice de son émission attire plus d'un million d'auditeurs. "Je parle à des fidèles de France Inter qui pour certains n'aiment pas la télé, ou que les chaînes publiques. Des auditeurs à l'affût de ce microcosme parisien mais d'autres en province à mille lieues de ces préoccupations. Il faut trouver le moyen de fédérer un large public avec des sujets qui les intéressent." Pari relevé pour Sonia Devillers qui appartient à la dernière génération de journalistes n'ayant pas fait une école spécialisée pour accéder au micro...
"J'ai eu un feeling avec Jennifer"
Jeudi 23 novembre 2017, nous avons rencontré Amandine Prost, finaliste de The Voice Kids 2017. Elle nous a parlé de son parcours avant et après The Voice Kids.
« Je n’ai pas du tout demandé à faire The Voice. En fait, j’ai créé ma chaîne Youtube parce que je n’osais pas chanter devant les gens. Mes amis m’ont dit qu’il fallait absolument que je m'en fasse une. Du coup, je l’ai créée et, un mois plus tard, le casting de The Voice Kids m’a contacté. Ils m'ont dit qu'ils aimeraient me voir dans l’émission. J'ai passé les pré-sélections. J’ai toujours regardé l’émission mais je n’avais jamais osé la faire.
J'ai cette passion pour le chant et la musique depuis toute petite. Plus jeune, le seul moyen de m’endormir était de me chanter une chanson. J'aime aussi tout ce qui est en lien avec l'artistique comme le dessin. C’est aussi pourquoi je suis en arts appliqués ST2A au Lycée Bréquigny de Rennes. Je joue aussi du piano et du ukulélé.
Mon audition à The Voice, c'était assez particulier. Quand tu vois les trois coachs se retourner, tu as juste envie de sauter partout. Mais ce n’est pas trop possible parce que tu es sur scène. Et, je ne pouvais pas me permettre de sourire parce que Skinny Love n’est pas la chanson la plus gaie au monde. Les coachs sont super cool, même entre eux ils se taquinent. J’ai choisi Jennifer parce qu’il y a eu un feeling sur le coup et c’est aussi la première qui s’est retournée. J’aime bien les chansons à textes. J’ai notamment chanté La Foule d’Edith Piaf et ça m’a plu. Je suis fan de certains artistes comme Mika, Doddy, London Grammar, Aurora, Vianney, Pomme...
"Comme une petite famille"
On a des répétitions avec des coachs vocaux très réputés mais on a aussi les répétitions avec nos coachs, avant la finale seulement 45 minutes de plateau et 45 minutes sur le plateau avec eux. C’est quand même énorme sachant qu’ils ont leurs tournées à côté. L’ambiance des coulisses avec les autres candidats, c’est quelque chose que l’on n'imagine pas forcément. On est comme une petite famille. On vit de supers moments. The Voice Kids reste un concours mais on est plus en train de s’amuser, chanter, rigoler, et ça c’est chouette ! On fait de nouvelles rencontres. Et on découvre ce qu’est la vie d’artiste.
Je n’avais jamais pris de cours de chant avant et j’ai beaucoup appris sans forcément parler de la technique vocale. Ca m’a aussi permis de me faire connaître et d’avoir plus d’abonnés sur Youtube. Le retour à ma vie quotidienne, c’était le dur retour à la réalité. Psychologiquement, le fait de tout quitter, ça fait bizarre. C’était dur de couper les ponts du jour au lendemain. Maintenant, j’ai des projets comme les Enfoirés Kids. Je vais aussi chanter sur une croisière et faire la première partie d'un nouvel artiste Petit Lion. Et sinon, j’essaye de composer et de faire mes petites choses de mon côté. Et quand je me sentirai prête, j’irai proposer mon travail à des maisons de disques et on verra ce que ça donne ».
Magalie Rodrigues
et Loann Guillemot
Qu'aimez-vous regarder à la TV ?
Etienne :
"Mon émission préférée c'est Touche Pas à Mon Poste sur D8 parce qu'ils parlent de tout l'univers des médias comme les émissions télé, les séries, les réseaux sociaux. En plus, il y a une très bonne ambiance avec de fortes personnalités qui ont un esprit critique."
Guillaume :
"Pour moi, mon émission préférée, c'est Quotidien sur TMC, tout simplement parce que c'est marrant ; ils parlent de tout et de rien et ont souvent des invités différents chaque jour."
Alyssandra :
"Vendredi Tout est Permis sur TF1, c'est mon émission préférée parce que c'est divertissant, ça détend le soir après les cours."
Tanguy :
"J'aime bien Secrets d'Histoire sur France 2 parce que Stephane Bern est un bon présentateur et que j'aime bien l'Histoire."
Marine :
"Je regarde souvent Chasseurs d'appartement, donc je pense que c'est mon émission préférée."
Tifenn :
"J'aime bien The Voice Kids, et je pense que c'est mon émission préférée parce que ça nous permet de découvrir de futurs nouveaux artistes, et les candidats sont très talentueux."
Thomas :
"Je regarde l'Equipe et c'est mon émission préférée parce que ça parle de football la plus part du temps."
Margaux :
"Mon émission préférée est Salut les Terriens car ils y a des invités intéressants. Il y a de grandes personnalités. Les thèmes abordés sont d'actualité et pertinents. Cela m'a permis de découvrir de nouvelles personnalités."
Magalie Rodrigues
et Loann Guillemot
Le danger des "fake news"
Les "fake news", c'est quoi ? Les "fake news" sont des fausses informations qui deviennent omniprésentes dans les médias de nos jours, que ce soit sur les réseaux sociaux ou sur les différents sites.
Elles ont pour but de manipuler le jugement des différents lecteurs. On peut voir que ce phénomène a été très important durant les dernières présidentielles, en France et aux États-Unis. On pense également qu'en Angleterre, les citoyens ont voté pour le Brexit, la sortie du pays de l'Union européenne, sous l'influence de ces informations erronées ou tendancieuses.
Comment apparaissent-elles ? Certains sites créent de fausses informations en sachant pertinemment qu'elles sont mensongères. On sait donc que les fausses informations ont influencé certaines personnes durant les présidentielles dans plusieurs pays.
Où sont-elles présentes ? Par le biais de la diffusion rapide qu'offre internet, ces fausses publications, qui partent d'une simple rumeur, peuvent avoir une incidence si elles sont partagées de nombreuses fois et lues par des personnes naïves. Par exemple, facebook aurait permis l'élection de Trump car de nombreux articles consultables sur les réseaux critiquaient Hillary Clinton. Des journaux de renom peuvent également être piégés. Cependant, les réseaux sociaux ne sont pas la principale source d'information et une partie de la population a pu échapper aux fausses informations. Il est donc très difficile d'en mesurer la portée.
Comment s'en préserver ? Pour ne pas se faire piéger, il faut vérifier d'où provient la source, si elle a été reprise par plusieurs journaux reconnus. Le phénomène est amené à se développer avec l'avènement d'internet.
Maël Morfoisse
Attention à préserver sa santé !
De nos jours, l’utilisation des nouvelles technologies peut avoir de graves conséquences sur notre santé. D’après une étude menée en 2012 par des chercheurs de l’Université de Göteborg, en Suède, l’utilisation excessive du PC et du téléphone portable pourrait être un facteur d’augmentation du stress et d’apparition de symptômes de dépression. Leur utilisation serait aussi à l’origine de la diminution de la qualité du sommeil chez les jeunes adultes.
Les hommes qui travaillent avec leur ordinateur portable sur les genoux pendant trop longtemps (plus de 4 heures par jour), présentent des anomalies génétiques à cause des radiations électromagnétiques, pouvant aller jusqu'à la stérilité. Une étude publiée par des chercheurs de l'université de Bordeaux montre que le risque de gliome, un type de cancer du cerveau particulièrement agressif, serait doublé chez les utilisateurs intensifs de téléphones portables.
En 2012, en Europe, le nombre de e-travailleurs nomades (travailleurs sans contrainte de lieu et de temps, souvent à domicile) représente 25 % de la population active. L'essor de cette nouvelle forme de travail a des impacts négatifs sur l'équilibre entre la vie privée et professionnelle, entraînant du "technostress".
Pour réduire les risques liés à l'usage du portable, il faut utiliser une oreillette (filaire ou bluetooth) ou éloigner le téléphone portable de sa tête lorsque les émissions d'ondes sont les plus fortes, surtout dans les secondes qui suivent la numérotation ; et chaque fois qu'il n'y a qu'une ou deux barrettes sur le téléphone, dans les zones où la réception est mauvaise (parkings souterrains, ascenseurs, lieux confinés).
Lorsque l'on achète un appareil, il faut privilégier les téléphones ayant le DAS (débit d'absorption spécifique) le plus faible.
Bathany Malo
Les paris sportifs ont la cote !
Le pari sportif existe depuis presque toujours : les archéologues émettent l’hypothèse de leur existence durant la préhistoire. Des hommes auraient « parié » des objets sur l’homme qu’ils trouvaient le plus fort ! Les paris sportifs en ligne étaient interdits en France jusqu'a l'ouverture de la Coupe du monde de football de 2010.
Les paris sportifs sont liés au football, mais ce sport ne représente qu'une petite partie, les compétitions hippiques et autres courses d'animaux sont aussi très populaires.
Pour les mineurs, l'accès a beau être strictement interdit , 8 % de jeunes âgés de 12 à 17 ans ont déjà essayé d'y jouer. Ce chiffre est également marquant quand on sait que tout a été prévu pour que les jeunes joueurs ne puissent pas miser sur ces sites.
Leur réglementation a été encadrée par la création de l'Arjel (autorité de régulation des jeux en ligne) et la mise en place d'un dispositif de vérification de l'âge sur les sites autorisés, rendue obligatoire. Il est impossible de miser sans donner une pièce d'identité et un relevé d'identité bancaire.
En ligne ou au bureau de tabac ?
Il est bien connu que les cotes sont bien meilleures sur Internet. De plus, le pari en ligne offre une flexibilité et une rapidité que ne peut vous offrir le bureau de tabac. Vous pouvez comparer facilement les cotes des différents sites. Aussi, les sites de paris sportifs en ligne offrent des bonus assez généreux à l’inscription, par exemple 100 euros offerts pour votre premier pari... Enfin, grâce aux paris en ligne, vous n'avez pas besoin d'aller chercher votre argent, il est directement déposé sur votre compte bancaire. Ce qui permet une sécurité supplémentaire.
Mathis L'helgoualch
Visites techniques pour la classe MCAT
Les futurs agents d’escale ont visité l’aéroport de Rennes, partenaire de notre formation. Mme Sylvie Rouyer nous a fait découvrir les différents secteurs, notamment un secteur inconnu du grand public : le contrôle des bagages en soute. Visite très instructive et intéressante. Nous y avons croisé plusieurs anciens étudiants de MCAT.
Nous avons également visité la Gare maritime du Naye de Saint-Malo (compagnies Condor et Brittany ferries) puis la gare de Rennes, toujours en travaux.
Ces visites ont été très intéressantes et nous ont donné une idée sur les différents moyens de transport de passagers.
Apple/Samsung : qui va gagner ?
Apple et Samsung, qui ont récemment dévoilé de nouveaux smartphones, sont toujours à la recherche de la formule magique pour préserver leur domination l’un face à l’autre. L'enjeu est de taille pour Apple, qui veut préserver son image d'innovateur-en-chef. Mais le groupe américain a peiné ces dernières années à présenter de nouvelles fonctionnalités révolutionnaires pour l'iPhone comme Face ID et Touch ID. Samsung continue de régner sans partage sur le marché des smartphones. Les ventes cumulées du Galaxy S8 et S8 se sont élevées à 19,2 millions d'unités. Seuls l'iPhone 7 et l'iPhone 7+ ont fait mieux sur la période (32 millions en tout).
Guillaume Jegaden
Les bouchons d'amour
Jeudi 12 octobre nous sommes allés aux bouchons d’amour dans le quartier saint Laurent. Nous avons vu comment se déroule le tri des bouchons. Quand nous sommes arrivés, le responsable départemental de l’association nous a expliqué quel était le but des bouchons d’amour. C’est une association qui récolte des bouchons en plastique pour les revendre à une usine, afin de récolter des fonds pour les associations, en lien avec le handicap comme handisport… Nous avons aidé les bénévoles en triant avec eux les bouchons.
Les bouchons acceptés :
- les bouchons alimentaires ;
- les bouchons ménagers ;
- les bouchons de cosmétiques ;
- les bouchons de produits d'hygiène ;
- les couvercles en plastique ;
- divers : les boîtes de pellicules photos, les oeufs Kinder...
Jocelyn Le Moan et Titouan Guezou
"Je me suis renfermé sur moi-même"
"Ca a commencé en troisième.. Les gens me comparaient à Théo, mon jumeau. Ca a d'abord été des remarques, des petites moqueries amicales mais ça a fini par déraper.. Des bousculades puis des petites tapes. Les moqueries se sont amplifiées, et se sont avérées de plus en plus blessantes. J'ai toujours été le moins beau, apparemment les taches de rousseur ça plait pas. J'étais le moins intelligent aussi : avoir 14 de moyenne en S quand ton jumeau en a 17 dans la même filière c'est visiblement être bête. Sans oublier le plus gros, avec le visage rond et 3 kilos en plus que mon jumeau...
Bref, ça n'a pas été facile. Au début, j'en parlais pas, j'en voyais pas l'intérêt ; et puis, de toute évidence, les gens s'en souciaient pas. Théo l'a remarqué après trois mois je crois. Il a essayé de me défendre mais ça n'a arrêté personne. "Tu sais que t'es le jumeau raté ?" "T'es vraiment plus gros que Théo quand même !"
Vous savez, recevoir ce genre de réflexion à longueur de journée, c'est pesant, surtout quand ça dure plus de deux ans. Les comparaisons avec mon frère nous ont plus rapprochés qu'éloignés et, au final, c'est la seule chose de bien qui me soit arrivée avec cette histoire.
Tout ça m'a créé des complexes ; je me suis renfermé sur moi-même, je ne parlais presque plus, voire plus du tout à mes parents, ni à mes amis d'ailleurs. La seule personne que j'ai gardée auprès de moi durant cette période, c'est Théo évidemment. J'ai fini par en parler au bout d'un an et demi, d'abord à mes parents puis à mes amis proches. C'est à ce moment-là que je me suis senti le mieux, je me sentais soutenu."
Témoignage recueilli par David-Davilla Mayo
Le harcèlement sous toutes ses formes
"Dégage t'es grosse !" "Ehhh, t'es mignonne toi" " T'es trop noire !"... Le harcèlement débute souvent par l'une de ces insultes.
Qu'est ce que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement est une violence répétée, physique ou psychologique. La victime finit souvent par s'isoler, honteuse. En France, environ 2 élèves sur 10 subissent des violences corporelles ou morales causant des lésions physiques (handicap, perte ou prise de poids..), des troubles de la communication ou encore des difficultés de concentration et des problèmes de sommeil. Le harcèlement peut aussi entraîner un état de stress permanent.
Le harcèlement scolaire se différencie des autres car il s'agit presque toujours d'un phénomène de groupe. En effet, le harceleur a besoin de témoins moqueurs pour se sentir "puissant". N'importe qui peut devenir une cible de harcèlement ; il suffit d'avoir un point de vue qui diffère avec le harceleur. Un enfant ou un adolescent harcelé se reconnaît par son comportement distant, ses angoisses, ses craintes etc...
Certaines personnes victimes de harcèlement ne s'en remettent jamais ; pour d'autres, elles s'expriment et racontent leur histoire dans des livres, comme Jonathan Destin, un jeune homme de 16 ans victime de coups, d'insultes et de racket. Il décide le 8 février 2011 de s'immoler par le feu. Il raconte son histoire dans son livre Condamné à me tuer. Ou encore Tiphaine Lever, une jeune adolescente, qui décide de raconter son histoire avec fantaisie sur l'application Wattpad où elle rencontrera un succès tellement fou que son histoire sortira en livre : "Esmantium".
Les différents types de harcèlement :
Le harcèlement physique, le harcèlement moral, le harcèlement sexuel, et le cyber-harcèlement qui se déroule sur les réseaux sociaux.
Les solutions pour prévenir le harcèlement :
Au cas où vous en seriez victime, Il existe différentes manières d'en parler :
- à votre famille : elle sera toujours là pour vous. Que ce soit pour vous soutenir, pour vous conseiller ou pour prendre des décisions avec vous afin de vous aider.
- à vos amis : comme votre famille, ils seront là à votre écoute.
- à vos professeurs et la vie scolaire : si c'est au sein de votre établissement, ils prendront des mesures pour arranger la situation.
Il existe aussi des numéros que l'on peut appeler pour en parler, en voici un : le 3020, proposé par le ministère de l'Education nationale. Et aussi un numéro "anti-relou" : si un homme vous demande votre numéro de téléphone dans la rue et que vous ne souhaitez pas le lui donner, vous pouvez toujours lui donner ce numéro : 06 44 64 90 21. Un message automatique s'affiche, expliquant que « si une femme dit "non", inutile d'insister » !
Nadège Legrand et Jeanne Feltesse
Le cri du cœur d'une mère
"Marion, 13 ans pour toujours", le cri du cœur d'une mère contre le harcèlement scolaire, à voir ou à lire.
Marion Fraisse avait 13 ans quand elle s'est pendue, le 13 février 2013. A côté d'elle, également suspendu, se trouvait son téléphone portable ; ainsi qu'une lettre, dans laquelle l'adolescente s'adressait directement aux élèves de son collègue qui l'avaient harcelée pendant des mois, sans réaction des enseignants pourtant témoins et sans que ses parents ne s'en doutent. Atteinte au plus profond d'elle-même par ce drame, sa mère Nora le dépasse pour remonter le fil de ces terribles événements et rendre justice à sa fille. Elle se bat pour comprendre la violence vécue par son enfant et faire tomber le mur du silence qui s'est élevé autour de sa famille...
Témoignages
Ben : "J'ai visionné ce film pour la troisième fois, deux scènes m'ont fait pleurer."
Nicolas : "On ne sort jamais indemne de ce genre de témoignage car, au-delà de la douleur d'une mère face à la mort de son enfant de 13 ans, se pose la vraie question de l'évolution des pratiques chez les jeunes depuis l'avènement des téléphones portables et réseaux sociaux."
Elle a le 11 comme porte-bonheur
Nous avons rencontré une élève du lycée Jeanne-d'Arc (Nina) et nous lui avons posé quelques questions au sujet de son tatouage.
Tout d'abord nous lui avons demandé si elle avait eu mal au moment où elle s'était fait tatouer. Elle nous a répondu que non, que ça n'avait pas été très long et qu'elle n'avait pas saigné. En un mot, elle en était très satisfaite. Elle était d'ailleurs prête à recommencer à des endroits pas trop voyants une fois la cicatrisation terminée (deux à trois semaines) d'autant plus que ça ne lui avait rien coûté ! Avec sa mère et son frère ils avaient choisi le chiffre onze.
Quand nous lui avons demandé pourquoi elle l'avait fait, elle nous a alors expliqué que c'était le chiffre du jour de sa naissance et de celle de son frère et donc leur chiffre porte-bonheur. Nous l'avons interrogé sur l'endroit qu'elle avait choisi pour son tatouage ; là encore comme sa mère et son frère, elle avait opté pour le poignet.
Nina auparavant avait une idée du tatouage bien particulière, elle s'imaginait que c'était douloureux ; elle a donc été agréablement surprise de ne pas sentir la douleur.
Maïlys Texier et Lison Gautier
Tout ce qu'il faut savoir sur le tatouage
Le tatouage le plus ancien date de 3300 avant JC ! Aujourd'hui, 7 millions de Français sont déjà passés sous les aiguilles. Soit 14 % de la population.
Qu'est ce que le tatouage ?
Le tatouage est un dessin décoratif (ou symbole) sur la peau. Cet art est considéré comme un type de modification corporelle permanente. La technique consiste à injecter de l'encre dans la peau à l'aide d'un dermographe ; l'encre y est alors déposée sous la peau entre le derme et l'épiderme, la profondeur de la piqûre variant entre 1 et 4 mm en fonction du type de peau de l'individu et de la partie du corps. Il existe de nombreux styles de tatouage : Tribal, asiatique, celte, old school... noir et blanc ou en couleurs. Il y en a vraiment pour tous les goûts.
Quelles sont les précautions avant le tatouage ?
Tout d'abord, il est conseillé de ne pas consommer d'aspirine ou d'alcool durant les 24 heures avant le tatouage. Ces produits fluidifient le sang et risquent d'augmenter les saignements lors du tatouage, ce qui peut gêner le tatoueur et favoriser des infections. Il est primordial de signaler au tatoueur si vous être allergique.
Et après le tatouage ?
Il est important de nettoyer sa peau minutieusement pour éviter les infections. La peau doit rester propre en permanence et grasse pendant la phase de cicatrisation qui dure environ quinze jours. Le nettoyage doit se faire à l’eau tiède et au savon doux ou avec une solution sans alcool. Une fois que la zone tatouée est propre, il faut appliquer une pommade cicatrisante adéquate. Il est conseillé de porter des vêtements en coton pendant la durée de la cicatrisation. Les bains, la piscine ou la mer sont à éviter pendant 2 à 3 semaines, ainsi que le soleil pendant au moins un mois.
Cela fait-t-il mal ?
Quand t-on parle de tatouage, on l'associe souvent à la douleur. En effet, selon les endroits, la douleur peut plus ou moins se faire ressentir. Mais fréquemment, il s'agit plutôt de la peur de l'aiguille. Généralement, ce sont des picotements et des petites gênes désagréables mais sans réelle douleur.
L'histoire du tatouage en 8 dates
2 160 avant JC : En Égypte, berceau du tatouage, le premier tattoo représente une divinité.
312 avant JC : l’empereur Romain, Constantin le Grand, se convertit au christianisme et aurait, dans le même temps, interdit les tatouages.
1774 : l’explorateur James Cook fait un voyage en Polynésie où il découvre des indigènes couverts de tatouages.
1800 : les marins et les soldats popularisent le tatouage.
19e siècle : Le général britannique Earl Robert déclare que "chaque officier doit être tatoué avec les armoiries de son régiment".
1890 : le new-yorkais Samuel O’Reilly fait breveter la première machine à tatouer électrique, en modifiant une machine de Thomas Edison.
1974 : le tatoueur Don Ed Hardy ouvre le premier salon à San Francisco aux États-Unis proposant des tatouages personnalisés et sur rendez-vous.
1992 : l’alliance des tatoueurs professionnels est créée pour garantir l’hygiène et la sécurité de ses membres et de la profession.
Tanguy Acquitter
Êtes-vous pour ou contre ?
La question du tatouage divise le public en deux parties : certains y sont favorable tandis que d'autres y sont farouchement opposés.
Je considère que le tatouage est positif car cela peut permettre de montrer ce que l'on ressent. En effet, chaque personne s'étant fait faire un tatouage a une bonne raison pour cela : montrer un sentiment (amour, un manque, tristesse, révolte...), cacher un mal-être, chercher à s'affirmer ou montrer sa différence en cherchant à être unique ou même encore cacher une cicatrice. Esthétiquement, certains tatouages sont discrets et raffinés, d'autres sont imposants et très voyants. Chacun son désir et chacun son style. Puis également, cela peut embellir une peau abîmée. De plus, un tatouage peut représenter un signe que l'on partage avec quelqu'un (amis, amour, membre de famille..) Tout cela me conforte dans mon choix de me faire tatouer un jour.
Constance Le Dran
Je suis opposée au tatouage pour différentes raisons : Tout d'abord, les tatouages sont déjà très chers et, en plus du porte monnaie qui se vide, ils font extrêmement mal. D'autre part, je considère que les personnes qui se font tatouer ne réfléchissent pas au fait que c'est indélébile. C'est comme un rouge à lèvres qu'on ne pourrait jamais effacer ou encore des bijoux qu'on ne pourrait jamais retirer. Je trouve naïf de croire que, ce que l'on s'est fait tatouer sur le moment nous plaira toujours dix ans plus tard. On risque de regretter d'avoir des motifs gravés sur la peau à tout jamais, qu'on ne trouve plus vraiment jolis. A mon avis, les tatouages sont souvent vilains et gâchent l'aspect de la peau. D'autant plus que, quand la peau vieillit, le tatouage se déforme. Il n'empêche que je ne rejetterai surtout pas quelqu'un pour ses tatouages ; nous avons chacun notre style et notre façon de nous exprimer !
Emma Pecatte
Lourdes, "unique et inoubliable"
Cinq jeunes filles du lycée sont parties à Lourdes du 3 au 8 octobre pour se mettre au service de pèlerins à mobilité réduite et vivre une expérience d’Eglise en côtoyant, dans une ambiance fraternelle et joyeuse, jeunes et personnes âgées, malades et bien-portants ( environs 25000 pèlerins).
"Ce fut une expérience unique, magnifique, inoubliable" !
Nous avons appris beaucoup de choses, et nous sommes rentrées plus solides, fortifiées, avec un état d’esprit plus ouvert et déterminé à faire le bien.
Notre aventure se résume à la découverte d’un « autre monde », où se vit la solidarité, la fraternité, l’esprit de service et de générosité.
C’est aussi une expérience de liberté dans la communication, l’ouverture à l’autre, le respect d’autrui, et la joie de donner du bonheur aux personnes fragiles que nous avons accompagnées, par l’entraide et le sourire.
Oui « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » !
Témoignage de Anne-Sophie, Clémentine et Christine
"J'ai défilé lors de la Fashion Week"
Aujourd'hui, beaucoup de jeunes de notre âge aimeraient toucher le monde du mannequinat, sans réellement connaître les dessous de ce monde.
Pour pouvoir éclairer certains d'entre vous sur le monde du mannequinat, nous avons eu l'opportunité d'interviewer une jeune mannequin parisienne sur sa vie de modèle. En effet, beaucoup d'adolescents s'expriment et cherchent une certaine notoriété sur les réseaux sociaux (Twitter, Instagram...) et idéalisent la vie de mannequin.
Premièrement, pourrais-tu te présenter rapidement :
Je m'appelle Jade Rabarivelo, j'ai 16 ans et je vis à Paris. Je mesure 1m70 et je suis d'origine malgache-malaisienne-polonaise-amérindienne.
Comment as-tu réussi à rentrer dans le mannequinat ?
Je me suis tout simplement fait repérer sur les réseaux et arrêter plusieurs fois dans la rue par des photographes de marques.
As-tu une agence, ou un contrat ?
Je ne suis pas encore en agence mais je dois passer des entretiens avec certaines. Mais j'ai quelqu'un qui me représente et qui me contacte pour des défilés ou des shootings photos.
As-tu des comportements à suivre pour ton image ? Un régime alimentaire particulier à suivre ?
Non ! Je ne suis aucun régime alimentaire et je mange comme je le souhaite, un peu trop d'ailleurs, sans grossir. Pour mon image, je dois faire attention à ce que je poste sur les réseaux sociaux.
As-tu participé à des défilés ? Si oui, lesquels ?
Oui, j'ai participé à mon premier grand défilé durant la Fashion Week cette année pour la marque AVOC. C'était magique et c'est un défilé que je n'oublierai jamais, j'y ai rencontré de belles personnes et cela m'a conforté dans le fait que j'apprécie le mannequinat. J'ai d'autres défilés prévus pour cette année et j'en suis impatiente.
Justement, puisque le mannequinat t'a apporté des rencontres, que t'a-t-il apporté d'autre ?
En plus des rencontres, lors des défilés, des shootings ou des événements organisés pour certaines marques, je gagne aussi de l'argent grâce au mannequinat.
Connais-tu une scolarité spéciale ?
Absolument pas ! J'ai suivi une scolarité des plus banales, et aujourd'hui je suis en première STMG.
Le mannequinat t'a-t-il apporté des problèmes ?
Pour l'instant non ! Et j'espère que je n'aurai aucun problème lié au mannequinat durant les années à venir.
Charlotte COTTAIS, Ambre BENDAVID et Emma PECATTE.
Qualycée, pour un lycée durable
Entretien avec Nadège Chaillous, membre de l'équipe Qualycée au lycée Jeanne-d'Arc.
Qualycée est tout d'abord un label de qualité créé depuis environ dix ans. Il est financé par les lycées professionnels de la Région Bretagne. C'est ensuite un référentiel éducatif qui permet de former et impliquer élèves et étudiants. De plus, c'est une démarche d'amélioration pour mieux vivre ensemble. Il est lié au développement durable et plusieurs personnes y participent. Le label est sous la responsabilité de plusieurs services dans l'établissement comme la gestion, l'administration ou encore la restauration.
Chaque élève est libre de faire des propositions afin de mieux respecter l'environnement. Un sondage, effectué au sein du lycée auprès des élèves sur leurs temps de trajet ainsi que sur leur mode de transport, au cours d'une année, nous apprend qu'ils parcourent environ 7 millions de kilomètres. Cela dégage une forte émission de CO2 (dioxyde de carbone). Pour palier ce problème, plusieurs solutions existent comme le covoiturage ou les transports en commun qui limitent l'émission de CO2.
Jeanne Feltesse
Si le cadeau ne vous plait pas ?
En France, une personne sur quatre cherche à revendre les cadeaux qu'elle a reçus et qui ne lui plaisent pas.
En 2016, le soir du réveillon, près de 500 000 annonces ont été postées sur un site de revente ; c'est 15 % de plus qu'en 2015 ! A Noël 2013, la somme totale des cadeaux revendus s'estimait à 600 millions d'euros.
La majorité des personnes qui revendent leurs cadeaux sont en moyenne des jeunes de 16/24 ans. Parmi les cadeaux les moins appréciés et revendus figurent les équipements de bricolage, les chaussettes, les appareils électroménagers, ainsi que les doublons.
Les sites les plus prisés pour la revente sont :
1. Ebay : C'est le site numéro un de la vente de cadeaux la nuit de Noël ; En 2016, plus de 100 000 annonces ont été postées entre samedi et dimanche. C'est un système d'enchères.
2. PriceMinister
3. Amazon
4. La Fnac
5. Leboncoin
6. Viagogo : Ce site est dédié à la revente de billet de concerts, spectacles ou événements sportifs.
7. ZePass : Ce site permet de revendre ses billets de train ou de concerts.
8. ConsoGlobe : C'est le site numéro un du troc.
9. Le Petit Marché : Ce site gratuit permet de vendre, donner et louer des produits pour les enfants.
Sinon, vous pouvez faire une bonne action en donnant vos cadeaux à des associations, pour faire un geste responsable et solidaire ! Merci !
Les festivités à Rennes
Patinoire : Place du parlement, du 8 décembre au 7 janvier. Elle se trouve en plein air. Elle mesure 300 mètres carrés et elle peut accueillir jusqu'à deux cents personnes. Près de la patinoire, vous pourrez vous détendre et déguster des spécialités culinaires locales, mais aussi boire des boissons chaudes ou froides.
La fête foraine : Esplanade Charles de Gaulle, du 9 décembre au 7 janvier.
Marché de Noël au colombier : Place du colombier, du 24 novembre au 24 décembre.
Les arts du feu : Place de l'hôtel de ville du 14 décembre au 17 décembre.
Lors de cette événement, cinquante créateurs animeront la place tels que des céramistes, potiers, souffleurs de verre, verriers, forgerons, bijoutiers...
Illumination : Place de l'hôtel de ville, du 22 décembre au 7 janvier inclus. L'histoire parlera des Anookis qui sont deux petits Inuits. Ils vont se mettre à voyager dans le monde après la fonte de la banquise due au réchauffement climatique.
Marché de Noël : Mail François Mitterand, du 24 novembre au 24 décembre.
Le marché comporte une quarantaine de chalets en bois, un manège de chevaux de bois, de nouvelles décorations et, grande nouveauté, une grande roue illuminée.
Un réveillon inoubliable : Love bal le 31 décembre au Liberté.
Joyeuses fêtes à tous !
Tous les pays vont bientôt fêter Noël
La fête de Noël approche. Comment les autres pays dans le monde la célèbrent-ils ?
Espagne
La plupart des cadeaux sont distribués et ouverts le 6 janvier, qui correspond à l’Épiphanie où le petit Jésus a reçu ses cadeaux des Rois Mages. Concernant les traditions culinaires, le touron, sorte de nougat, est l’une des gourmandises appréciée par tous pendant les fêtes.
Grèce
Dans la période de Noël, les Grecs décorent leurs maisons de leur emblème national, un bateau, plutôt qu’un sapin. Le soir du 24 décembre, les Grecs vont à la messe et, au retour, mangent des fruits secs. De Noël jusqu'au 6 janvier, jour de l'Épiphanie, ils suspendent du basilic et allument un feu pour éloigner les mauvais esprits. Contrairement à la France, les cadeaux en Grèce sont distribués le 1er janvier par Saint Basile.
Roumanie
Les Roumains font du porte-à-porte pour entonner des chants de Noël. Dans les villages, les jeunes, surtout les garçons, sortent dans les rues dissimulés derrière des masques plutôt effrayants. Les Roumains dégustent généralement un menu à base de porc.
Japon
Les Japonnais fêtent le réveillon en couple, comme une saint Valentin anticipée. La coutume est de manger du poulet frit. La chaîne de fast-food KFC fut à l'origine de ce phénomène. Cependant certaines familles font le choix d'un dîner plus raffiné.
Russie
En Russie, Noël est remplacé par le Nouvel An, puisque les festivités et les sapins étaient interdits à la suite de la Révolution et jusqu'en 1991. Le 7 janvier, date du calendrier orthodoxe, on célèbre quand même un Noël plus intime. Les cadeaux sont donnés dans la nuit du 31 décembre, par le "Père Give" et Babouchka, une gand-mère qui l'aide dans sa distribution.
Afrique du Sud
Pendant la période de Noël, les activités extérieures comportent des chants et, plus étonnant, de la natation et du camping. Les fêtes se déroulant pendant la plus chaude période de l'année, les Sud-Africains se réunissent à la plage pour profiter des eaux chaudes. Concernant la décoration, ils ornent leurs maisons de feuilles persistantes, de palmiers, et de bougies.
Textes : Alyssandra Garcia-Charrier et Laura Lefeuvre
Le projet Algues prend faim...
Depuis leur arrivée en septembre 2016, les étudiants de BTS Assistant de Gestion mènent un projet sur les algues et la Bretagne.
Tout au long de leur première année, les étudiants de BTS Assistant de Gestion de la promo 2016-2018 ont découvert et fait découvrir les algues à travers plusieurs activités.
Visites d'entreprises
Pour lancer ce projet, les étudiants ont découvert comment se récoltaient les algues à Roscoff en octobre 2016. Durant cette journée, ils ont été accueillis par André Berthou. Celui-ci leur a présenté son entreprise artisanale « TaliBreizh » qui récolte, cultive, transforme et vend des algues de rives à des fins alimentaires. Un peu plus tard dans la journée, ils sont allés avec M. Berthou récolter des algues dans leur environnement naturel.
Journée algues au lycée
Le 1er décembre 2016, ils ont organisé une journée spéciale algues au lycée. Ainsi, un atelier culinaire avec des élèves de seconde sanitaire et sociale a été organisé suivi d’une dégustation de produits à base d’algues. Ils ont également organisé un salon sur les entreprises bretonnes produisant des produits à base d’algues et une conférence sur les algues.
Un voyage à Malte
Enfin, en mars dernier, les étudiants se sont envolés pour Malte. Durant ce voyage, ils ont notamment visité une entreprise maltaise : P2M, une aquaferme qui élève des poissons en milieu marin.
Ils se sont rendus dans une université pour y présenter à des étudiants maltais en Environnement, la Bretagne et ses PME transformatrices d’algues. Ils ont également rencontré un journaliste du quotidien « Times of Malta » pour présenter la filière bretonne algue.
Dégustations
Pour conclure ce projet, les étudiants, dorénavant en 2ème année, sont allés visiter le site de production de la société Olmix à Bréhan dans le Morbihan, le 28 septembre dernier. La société Olmix conçoit et produit des aliments pour les animaux et des produits du sol à base d’algues et sans antibiotique ni additif. La société vient de se lancer sur le marché des compléments alimentaires humains à base d’algues. Les étudiants ont conclu cette matinée par un repas à base d’algues offert par la société, un régal pour les papilles !
Les étudiants vont maintenant se concentrer sur l’obtention de leur BTS.Caroline BOSSARD et Maëva GRASLAND
¡ Viva Sevilla !
Adieu pluie, froid, mercatique et tourismatique ; bonjour soleil, jacuzzi, tapas et sangria : Sevilla nous voilà !
Samedi dernier, nous nous sommes levés déterminés, malgré la fraîche rosée et la courte nuitée.
Après une heure de car, deux heures d’avion, 38 minutes et 14 secondes de navette, nous voilà arrivés dans une ville en fête.
N’écoutant que notre courage, casquette sur la tête, nous partons à la conquête de la ville à bicyclette...
Après deux heures passées à s’émerveiller devant tant de beauté, nous avions bien mérité un ÉNORME dîner : des tapas par milliers, coquillages et crustacés, nous étions comblés.
Le reste du voyage fut à l’image de ce premier jour : Chaleur, joie et bonne humeur.
Et que de découvertes extraordinaires ! L’Alcazar, un bijou d’architecture mudéjar, le jardin María Lucía et sa mañifica Plaza de España, la majestueuse Plaza de Toros de la Maestranza, le fabuleux coucher de soleil du Metropol Parasol, la somptueuse Casa de Pilatos, ancienne demeure d’un marquis de Tarifa, sans oublier la visite du Parador de Carmona, antique Alcazar arabe du XVème siècle reconverti en hôtel.
Évidemment, nous sommes des professionnels avant tout : guidage, organisation, rencontres et visites techniques, nous nous occupions de tout le côté pratique.
Enfin, avec tristesse et nostalgie, après 38 minutes et 14 secondes de navette, deux heures d’avion, une heure de car...nous fumes accueillis, non pas par nos familles, mais par notre célèbre crachin breton !
Les tendances du tourisme
Global Travel and Tourism Partnership réunit des établissements de 13 pays différents et des professionnels du tourisme pour promouvoir la filière Tourisme auprès des jeunes. A ce jour, le lycée Jeanne d’Arc est un établissement pilote puisque le seul en France.
Chaque année un concours réunit des élèves, de différents pays, pour présenter en anglais les résultats d’une étude qu’ils ont effectuée sur le terrain. Pour 2017, GTTP a retenu le « Bleisure », qui selon Booking est l’une des tendances de cette année 2017.
Au mois de septembre, différents rendez-vous ont été fixés entre les professionnels et les élèves afin de les renseigner sur des questions très variées. Tout cela avec pour objectif d’organiser l’élection du groupe qui présentera son projet à Sofia Antipolis fin novembre à Nice.
Le 5 octobre dernier, les élèves ont présenté dans l’amphithéâtre, en situation réelle, le fruit de leur travail.
A la suite de ces présentations, une table ronde a été organisée où élèves, enseignants et professionnels ont pu échanger sur les enjeux régionaux et nationaux du bleisure ainsi que sur des thèmes plus étendus comme celui de l’économie collaborative et de la responsabilité sociétale de l’Entreprise.
Après une longue délibération, le jury s’est prononcé sur son choix et c’est le groupe de travail de l’AFTM/PCM composé de Nolwenn, Camille, Rozenn, Magali et Justine qui a été retenu. Voici donc le début d’une grande aventure pour Rozenn et Justine qui représenteront leur groupe fin novembre à Sofia Antipolis
Nul doute que cette expérience aura marqué tous les élèves plongés, le temps de leurs recherches, dans le monde professionnel.
De Léonard de Vinci au Futuroscope
Nous sommes partis en séjour du jeudi 12 au vendredi 13 octobre, en car, à Amboise et Poitiers.
Au château du Clos Lucé, nous avons visité, avec un guide passionné, le jardin où sont exposées les différentes inventions de Léonard de Vinci. En particulier, les différents ponts qu’il a pu imaginer et penser, la vis sans fin, le canon...
Ensuite, nous avons visité l’intérieur du château où Léonard a été accueilli par François 1er et où il a vécu les dernières années de sa vie. Nous avons pu voir sa chambre, son atelier, la cuisine de Mathurine, la chapelle, la chambre de Marguerite de Navarre… C’est également au Clos Lucé qu’il a finalisé ses 3 tableaux les plus connus dont « la Joconde ».
L’après-midi, nous avons participé à différents ateliers :
- Musique et Danse « à la découverte des anciens instruments de musique et danses de l’époque »
- Cuisine « sur la route des épices »
- Rapaces « à la découverte d’anciens rapaces »
En fin de journée, nous avons rejoint le parc du Futuroscope où nous avons dîné puis découvert les chambres où nous allions dormir. A la suite du repas et de la découverte des chambres, nous sommes allés au bowling pour y passer la soirée. Nous nous sommes bien amusés ! Cela nous a permis de lâcher prise, de rencontrer des élèves d’autres classes et de nous amuser tous ensemble.
Le lendemain nous avons profité, en autonomie, des attractions comme la Danse des robots, Arthur et les minimoys, Le voyage de Jules Verne, Les lapins crétins, Dynamic...
Le soir, nous avons repris la route pour retourner au lycée, avec une super ambiance dans le car !
Pour conclure, nous avons adoré le séjour ! L’objectif était de rapprocher les élèves et faire davantage connaissance. Il a été totalement atteint !
Les Secondes Professionnelles ASSP
Journée d'intégration des Premières
Notre journée d'intégration du 8 septembre à la Base de Loisirs du Domaine de Trémelin nous a permis d'échanger avec nos camarades et professeurs.
Partis le matin malgré la pluie et un retard notable du car, nous nous sommes d’abord baladés à notre arrivée le long du lac. Nous avons ensuite pique-niqué sur le site. A midi, nous nous sommes répartis en petits groupes d’activités préalablement choisis en classe, afin de répondre à tous les goûts (accro-branche, pédalo, VTT, trampoline, tir à l'arc). Aucune différence entre nous, nous nous sommes tous prêtés aux jeux, élèves de Première comme professeurs accompagnateurs (Mme Echelard, Mme Esnault, Mme Fresnel, Mme Galut, Mme Henry, M. Jegu, Mme Tanneau). Au final, cette journée nous aura permis de mieux nous connaître.
Alessia Nalbone
Les Terminales au Mont-Saint-Michel
Le vendredi 8 septembre, les trois classes de terminale ASSP étaient en journée d’intégration.
Après quelques jeux au lycée en raison du temps incertain, direction Genêts pour la traversée de la baie vers le Mont-Saint-Michel. Encadrée par deux guides professionnels, la traversée est sportive mais rythmée par des glissades dans la vase, des passages de cours d’eau et des expériences dans les sables mouvants… Cris et fous rires garantis !
La journée se termine dans la bonne humeur et en chansons. Chaque classe a rivalisé d’imagination en composant un texte avec des mots imposés.
Cette journée restera, pour chacun, un bon moment d’échanges, de découvertes… un bon bol d’air avant de commencer cette année décisive au rythme intensif !