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La représentation terminée, nous allons revenir sur le parcours de cette comédie musicale afin de dresser un bilan.

Tout d'abord, ce qui nous tenait à coeur, était que les élèves prennent du plaisir sur scène durant tout le spectacle et c'est chose faite ! L'émulation sur scène a ému le public et nous a beaucoup touché.

Le résultat final est bluffant et nous ne pouvions pas rêver mieux.

Chaque élève a apporté sa touche personnelle, ce qui a contribué au charme du spectacle.

Nous avons été entouré d'une superbe équipe, avec Jérémy qui a managé l'équipe technique pendant la création des décors ainsi que le jour J.

Dans les coulisses, Victor et Julie se sont chargés de l'installation des micros, à la régie M. Meunier, un parent d'élève, nous a prêté main forte pour les jeux de lumières. Céline Chasseloup, quant à elle, s'occupait de l'ouverture des rideaux ainsi que du diaporama et enfin Jean-Noël Mellerin, gérait le son.

De plus, afin d'avoir un souvenir de cette belle soirée, un autre parent d'élève, M.Collobert, est venu prendre des photos et ce sont deux professeurs, Mme Hivert et Mme Guillas qui ont filmé.

Tous les ingrédients étaient réunis pour que le show soit réussi.

Pour monter cette comédie musicale, nous sommes passées par toutes les phases : la joie, la peur, le doute, la fatigue, les rires, le stress... et puis finalement, quand on regarde derrière nous, on se dit que tous ces efforts en valaient la peine. Le partage avec les élèves a été très enrichissant, nous avons pu les découvrir sous un nouveau jour et la bonne humeur a toujours été présente lors des répétitions.

La rigueur et l'envie des élèves nous a aidé à continuer dans ce projet car pour nous, ce fût une première, nous n'avions jamais monté de spectacle auparavant. Chacune a apporté ses connaissances, épaulé l'autre quand elle avait besoin.

Nous avons un pincement au coeur car ce projet est déjà réalisé et abouti, mais qui sait, peut-être que nous recommencerons...

Sarah et Audrey (Vie scolaire)

L’ouverture de cette école est programmée le mercredi 5 septembre 2018, mais l’équipe s’est déjà mise au travail. Nous avons fait une première réunion mi-avril avec l’ensemble des intervenants.

Le metteur en scène

C’est lors de cette réunion que notre metteur en scène, Nicolas BRANDICOURT, également intervenant en théâtre, a proposé le titre du spectacle. Celui-ci s’intitulera donc « Valises » : Valises de voyages, valises que l’on porte, valises qui transportent, valises secrètes, valises de vacances ou diplomatiques, valises de souvenirs, valises oubliées ou abandonnées, départs et arrivées, retards et salle des pas perdues, adieux et retrouvailles, mots valises et hall de gare serviront de fil conducteur à la création d’un spectacle où se croiseront autant d’histoires que de personnages.

Comédie, drame et humour seront au rendez- vous sur scène dans une joyeuse mise en scène mêlant théâtre, cinéma, sons et lumières, photographie, danse, chant et arts plastiques.

Les auditions

Nous avons reçu pas moins de 80 dossiers de candidature. Les auditions ont débuté mercredi 23 mai pour l’ensemble des disciplines. Deux nouvelles sessions auront lieu les mercredis 30 mai et 6 juin.

Les candidats présentent leurs œuvres, chantent, font du théâtre d’improvisation devant un jury composé du professionnel de la discipline et d’un membre de l’équipe éducative. Les jurys ont déjà pu observer les nombreuses compétences de nos élèves et la qualité du travail effectué pour préparer les entretiens.

L'information aux familles

Une première réunion de présentation à l’attention des familles est prévue le mercredi 13 juin à 18h30. Les différents intervenants présenteront les grandes lignes du travail que les élèves réaliseront tout au long de cette année.

Les travaux du nouveau projet immobilier vont également débuter en juin, juste après les épreuves du baccalauréat. Nous pourrons, pour la saison 2019-2020, profiter de salles spécifiques de danse, de cinéma, de photographie, d’arts plastiques et de théâtre.

Une opportunité

Cette école est une réelle opportunité pour nos élèves d’exprimer leur talent. Ce projet novateur va permettre de croiser le travail des différentes disciplines artistiques. Les élèves pourront non seulement se perfectionner dans leur domaine de prédilection, mais auront aussi l’occasion de travailler avec les autres champs. L’équipe des intervenants se réjouit de pouvoir ainsi croiser les disciplines.

Le spectacle

Rendez-vous le vendredi 24 mai 2019 pour le spectacle, mais également du 6 au 10 mai 2019 pour la semaine de Arts et du Spectacle, semaine durant laquelle chaque groupe pourra présenter aux élèves et personnels du lycée le travail réalisé au cours de l’année.

Laurent Caillaud Adjoint de direction

En octobre 2016, nous nous sommes inscrits dans une démarche d'audit avec les responsables de l'enseignement catholique pour obtenir le label.

Nous avons constitué un dossier comprenant quatre critères :

1° Vivre l'ouverture au monde dans sa diversité

2° Développer l'apprentissage des langues, les mobilités des élèves et les relations internationales

3° Favoriser l'accueil des personnes, de leurs idées et de leurs cultures

4° Soutenir la formation pour tous et accompagner les personnels dans la démarche d'ouverture à l'international.

En décembre 2017 nous avons déposé notre dossier.

Le 18 avril 2018, lors d'une cérémonie à l'ensemble scolaire Blanche de Castille à Nantes, nous avons reçu le label "établissement international".

Cet événement s'est déroulé en présence de Mgr James, Évêque de Nantes, et de Philippe Richard, secrétaire Général de l’Office International de l’Enseignement Catholique, de Louis-Marie Piron, Délégué Général aux Relations Internationales - Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique, de Patricia Gave de Butler, Déléguée Académique aux Relations Européennes Internationales et à la Coopération (DAREIC) au Rectorat de Nantes.Le label concerne, en 2018, 20 % des élèves scolarisés dans l’Enseignement Catholique.

La dimension internationale est aujourd'hui incontournable dans un établissement scolaire. Nous devons aider les élèves à grandir et devenir des citoyens ouverts sur le monde.

Notre dossier montre que nous avons régulièrement des élèves étrangers présents dans notre établissement, que notre personnel par l'intermédiaire des séjours à l'étranger ou grâce au dossier Erasmus mobilité scolaire, est régulièrement en contact avec d'autres pays, et a le souci d'améliorer la pratique de la langue étrangère.

Tout cela éveille chez les élèves la curiosité, l'envie d'aller voir ailleurs . C’est un véritable enjeu social..

Vous pourrez lire, en page 3, quelques expériences de personnel parti au cours de l'année scolaire 2017/2018. Cette année 12 personnes sont parties.

Christine Cauchon Adjointe de direction

Edito

Nous sommes tous dans l’attente des textes définitifs concernant la réforme des Lycées, mais aussi de ceux de la voie professionnelle et de l’apprentissage.

Qu’en sera-t-il ?

Est-ce que cela changera nos organisations, nos méthodes d’enseignement, nos approches, les évaluations, les parcours d’orientation… ?

Ce qui est certain c’est que le portefeuille de compétences sera bien présent dans ces réformes, tout comme l’ouverture et les parcours internationaux.

Nos deux lycées à Charles Péguy se sont vus décerner le label « Établissement International ». Cette distinction a été remise le 18 avril par notre Directeur Diocésain et le délégué général du service International de l’enseignement catholique.

Nous continuerons donc à développer les nombreux projets permettant à nos élèves, mais aussi à tout notre personnel, de s’épanouir, de se former, d’apprendre aux travers des différents dispositifs mis en place en Europe, mais aussi dans le monde entier.

Parcoursup a vu le jour ; nous en ferons un premier bilan en septembre prochain. Le nouveau bac verra sa première promotion en juin 2021, et avec les candidatures dans Parcoursup les premiers portefeuilles de compétences. Si chaque élève pourra « valoriser son parcours » au travers de ce portefeuille, l’école des Arts et du Spectacle qui ouvrira à la rentrée 2018 au Lycée Charles Péguy, pourra permettre à nos élèves qui évolueront au sein de cette école de mettre en avant leurs talents, leurs compétences artistiques, leurs motivations et leurs investissements. Cette école, encadrée par des professionnels a aussi pour but d’être une valeur ajoutée au parcours de nos élèves.

Avec les examens, c’est une nouvelle année qui se termine et nous vous souhaitons à toutes et tous, tous nos vœux de réussite que vous soyez candidats ou parents.

Sylvain OLIVIER Directeur

Erasmus +, un vrai plus  !

18 février 2018, aéroport Milan Malpensa. Je recherche la navette qui me permettra de rejoindre la gare centrale de Milan et prendre le premier train pour Piacenza (Plaisance - Emilie- Romagne) à une soixantaine de kms. Il fait très froid...les températures deviendront glaciales et la neige fera vite son apparition et restera une douzaine de jour collée à mes bottes !

Arrivée au lycée

Le lendemain, accueil au lycée scientifique Lorenzo Respighi, un lycée d’enseignement général à l’instar des lycées classiques (lettres, grec, latin..) et linguistique. Durée : 5 ans. Les élèves passent donc « la maturità » le baccalauréat italien un an après nos lycéens.

Les cours ont lieu du lundi au vendredi matin de 8h00 à 13h30 et le vendredi après-midi de 14h00 à 16h00. Peu habituée à ces horaires, la matinée m’est apparue interminable !

Vie quotidienne

A 13h30, déjeuner à domicile. Pas de restaurant scolaire. L’après-midi est libre : les élèves font leur travail scolaire, les professeurs préparent leurs cours, assistent aux réunions, aux conseils de classe au lycée. Il y a quelques ateliers comme la chorale où tout membre de la communauté éducative est le bienvenu. Les fins d’après-midi et soirées sont donc dédiées aux activités extra-scolaires et à la vie sociale. Un rythme qui permet d’avoir un peu de temps pour soi chaque jour !

J’ai pu assister aux cours durant une semaine et demie, les trois derniers jours étant libérés pour que professeurs et élèves participent à des conférences concernant la sécurité routière, le harcèlement scolaire, la cyber-criminalité etc. Ces rendez-vous ont lieu 2 à 3 fois durant l’année.

Organisation du lycée

Au lycée Respighi, outre les matières scientifiques, des cours de sport, littérature, histoire, latin (5 ans), philosophie (3 ans), histoire de l’art (5 ans), religion (5 ans) sont dispensés et les élèves peuvent choisir également des options facultatives dont la LV2. En cours, il y 25 élèves au maximum par classe et les salles quelque peu vétustes (bâtiment datant de la période fasciste) sont toutes équipées d’un TBI. La prise de notes libre s’effectue sur des feuillet, sur la tablette ou directement sur le manuel papier qui leur appartient. Pas de trace écrite prévue par l’enseignant : plus autonome l'élève fait lui-même la synthèse du cours. Il doit être à même de répondre aux questions évaluées par l’enseignant le cours suivant.La « sufficienza" (6/10) est exigée dans chaque matière pour ne pas redoubler.

Échanges entre enseignants

J’ai pu échanger longuement avec les collègues, très accueillants et curieux, sur leurs pratiques, leurs exigences et participer à leurs cours. En littérature italienne, les analyses de texte m’ont semblé pointues et les notions en histoire assez approfondies. Bref, un vrai plus pour moi en terme linguistique et pédagogique. Enfin, un grand merci à Simona Favari qui m’a reçue chaleureusement autour de spécialités gastronomiques « piacentines » 

Un échange très enrichissant pour mieux comprendre le fonctionnement du système scolaire italien, les difficultés qu’elle rencontre à la tête des deux établissements qu’elle dirige et son questionnement sur le devenir de la jeunesse italienne à quelques heures des élections législatives...

Geneviève Mercier Enseignante en italien

Edimbourg (prononcez « ed-in-breuh » si vous ne voulez pas trahir trop vite le fait que vous êtes français) est la ville parfaite pour un séjour Erasmus.

Les écossais sont très accueillants, la ville est magnifique et le climat très proche de celui de la Bretagne. Les journées étaient bien remplies avec cinq heures de cours qui étaient l’occasion de travailler l’oral, la grammaire, la compréhension orale et écrite avec du travail à poursuivre le soir. J’ai eu la chance de côtoyer des personnes de nationalités diverses  : chinoise, tchèque, italienne, suisse, saoudienne… et même un coréen prénommé Bryan qui brillait surtout par son absentéisme, mais qui a permis un échange instructif sur les premiers cours de langue étrangère lorsque le professeur a demandé « where is Bryan ? » et que j’ai bien sûr répondu « Bryan is in the kitchen ».

La richesse du groupe était aussi dûe au fait que nous avions tous des parcours différents (certains étaient encore étudiants, d’autres dans le monde du travail depuis plus ou moins longtemps  : avocat, diététicienne, contrôleur aérien… j’étais le seul enseignant. Après les cours nous avions la possibilité de participer au « social programme » pour mieux découvrir la capitale et la culture écossaise  : visite de la vieille ville, des musées, initiation aux danses traditionnelles écossaises, pub quizz (animation très populaire, mais un peu difficile pour les non natifs lorsqu’il fallait répondre à des questions sur la culture locale).

Nous avions aussi un peu de temps libre pour profiter du riche patrimoine de la ville et de ses environs, mais aussi aller à la rencontre des écossais : j’ai pu me joindre à un club de course à pied local qui m’a très bien accueilli.

Au final ce séjour fut très enrichissant et j’ai pu progresser à la fois dans mon niveau d’anglais et dans la rapidité à m’exprimer grâce à l’accompagnement et aux encouragements reçus des enseignants de Regent.

Yves Lecomte (Professeur de maths)

Le mardi 20 mars, des enseignants et des personnels de vie scolaire ont organisé un après midi européen pour 112 élèves étrangers et français, tout en anglais.

L'opportunité d'avoir la présence de trois groupes d'élèves étrangers, a permis la mise en place de cette animation.Les correspondants français étaient des secondes euro qui accueillaient des bulgares ou néerlandais, et des élèves de premières pour l'accueil des espagnols.

Les élèves étaient répartis en trois groupes et ont participé à :

- Un challenge artistique pour lequel était proposé un just dance sur des chansons européennes et un karaoké

- Un challenge de culture générale avec des questions sur les pays européens accueillis

- Un challenge sportif sous forme d'olympiades avec des jeux de mémoire, de rapidité et sportifsUn goûter réalisé le matin même par les néerlandais dans nos cuisines pédagogiques avec Bénédicte Olivier, est venu clôturer l'après midi. La totalité des activités étaient réalisées en anglais.

Les impressions tant des enseignants étrangers que français étaient très bonnes et les élèves ravis !

Lorsque les personnels du lycée reviennent d'une expérience Erasmus ou participent à un échange les idées sont partagées et grandissent. Une émulation se crée et la dynamique européenne prend forme.

Faire vivre de tels moments à nos élèves permet de relativiser et de s'ouvrir aux autres. A refaire.

L'équipe internationale

Le lycée Charles Péguy est reconnu dans le programme Erasmus : tous les personnels de l'établissement peuvent partir, pendant 2 semaines, étudier une langue étrangère (1 semaine sur le temps de travail et une semaine sur les vacances).

Pour la plupart des personnes, cette immersion permet de se remettre à niveau en anglais, espagnol, allemand, etc...C'est également un plus pour l'accueil de groupes ou d'élèves en immersion qui séjournent àau lycée.

Voici un aperçu du séjour à Salamanque, ville située au Nord Ouest de l'Espagne, à la frontière du Portugal.

J'ai choisi " Don Quijote" de l'Institut Cervantès à Salamanque.

Le 1er jour on effectue des tests afin de composer des groupes par niveau : test écrit puis un oral de 5 à 10 mn.

Ensuite nous sommes dirigés dans les classes (5 à 6 personnes par classe). Nous avons 5h de cours/jour, divisés en 3 temps avec 3 professeurs : 2h de vocabulaire, d'actualités, de textes, puis 2h de grammaire , et pour finir 1h de conversation.

Le rythme scolaire espagnol diffère de celui de la France, les cours se déroulent le matin de 8h à 14h et ensuite c'est le déjeuner à partir de 14h30/15h, certains font la sieste et ensuite le travail personnel(exercices quotidiens) . Les gens sortent vers 17h30 pour faire leurs achats et ensuite ils prennent un verre au bar servi avec des tapas entre collègues et amis. Le dîner se prend entre 21h30 / 22h, il n'est pas rare de se coucher à 1h du matin.

C'est un séjour très bénéfique qui permet de réapprendre des bases d'espagnol acquises il y a très longtemps, de se faire comprendre et ce n'est pas simple mais toujours drôle.

C'est une grande chance de sortir du quotidien , cela permet de prendre du recul, d'explorer d'autres pratiques, les comparer et aussi apprécier, tout simplement notre travail , un grand merci à Mr Olivier et à l'équipe en charge de l'international.

Marie Robin Éducatrice vie scolaire

Après un détour par Cambridge pour visiter les collèges, j'ai rejoint mon école située en plein centre de Manchester. La première matinée était consacrée à l'évaluation des nouveaux arrivants afin d'établir des groupes de niveau. Puis j'ai reçu mon programme des deux semaines comprenant 25 heures hebdomadaires de cours en groupe d'environ 10 élèves plus 3 heures de cours particuliers par semaine à raison de deux séances d'1h30.

Pas facile de se retrouver de nouveau à la place d'élève en raison de la longueur des journées (environ 6 heures) et aussi de la difficulté à prendre la parole au milieu d'un groupe dans une langue étrangère. Il faut surmonter ses appréhensions et accepter de faire des erreurs. C'est exactement ce que nous disons à nos élèves en classe.

Tous les matins, je suivais 4 heures de cours de "General english" et l'après-midi était consacré à des jeux d'interaction entre les étudiants. La plupart des activités créent des situations de communication entre les élèves qui pratiquent énormément. J'ai trouvé la méthode très efficace d'autant qu'il fallait parler anglais avec d'autres nationalités et ainsi faire des efforts pour comprendre leur accent. J'ai ainsi pu discuter avec des Saoudiens, Chypriotes, Italiens, Turques, Qatari, Japonais … Les rencontres sont très enrichissantes.

J'ai particulièrement apprécié ma rencontre avec Myriam, mon professeur particulier d'origine égyptienne. Ces 4 séances d'1h30 m'ont permis de bien progresser tout en faisant connaissance avec cette habitante de Manchester qui connait très bien la ville.

J'ai également bien profité de mon temps libre pour visiter la ville de Manchester ainsi que Liverpool et Chester.

Je suis absolument ravie de mon séjour qui n'a fait que confirmer mon intérêt pour la langue et la culture anglaise.Isabelle Alaïmo professeur de Français

Depuis une quinzaine d'années maintenant, la librairie l'Ange bleu, située dans le Loir-et-Cher, se propose de faire découvrir aux collégiens et lycéens, la richesse de la littérature jeunesse.

Elle organise différents prix littéraires autour d'ouvrages sélectionnés : Le Prix Bulles de Cristal récompense une bande dessinée, le Prix Mangawa, un manga et le prix Réal, un roman jeunesse. Après la lecture des ouvrages en lice, les élèves votent pour leur préféré.

Participation des élèves

Dans le cadre de l'inscription des élèves de Première Pro Vente au Prix Bulles de Cristal et des élèves de Seconde Pro Vente au Prix Mangawa, les deux classes ont participé, vendredi 30 mars, à deux ateliers pédagogiques, accompagnés respectivement de leur enseignants de français et d'Histoire-géographie, Madame Rolland-Martin et Madame Guet ainsi que des documentalistes du Lycée Mesdames Chemin et Forget.

Dans la peau d'un bédéiste

Menés par Morgane Vasta, animatrice et formatrice spécialisée en littérature jeunesse, ces deux ateliers mélangeaient habilement apports théoriques et mise en activité des élèves.

Après un premier temps consacré aux codes du manga et de la bande dessinée, les élèves ont endossé eux-mêmes le rôle de bédéïste  ! Au menu pour les premières, réalisation d'un storyboard à partir d'une courte histoire fantastique puis esquisse de la première planche de ce dernier. Les secondes, quant à eux, ont réalisé un synopsis puis une planche de manga en lien avec l'une des thématiques du programme  : les sociétés face aux risques naturels et industriels.

Dynamique et proposant un nombre de supports variés, l'animatrice a su largement capter l'attention des jeunes. Une manière originale de nouer ou renouer avec l'objet livre...

Les documentalistes

Le jour J

1 heure avant la représentation.

La pression monte. Tout le monde se fait beau : maquillage, coiffure, costumes. Ce soir, environ 300 personnes sont attendues pour assister à la représentation. L'heure est venue des dernières vérifications du décor, des projecteurs. Audrey et Sarah répondent aux dernières questions : placement sur scène, volume de la voix, etc.

Un dernier debriefing et bonne chance à tous. 

Heure H.

La pression est à son comble. Le rideau se lève. Nous découvrons l'histoire de Léa, jeune fille ayant pour rêve de parcourir le monde. Seulement, après le décès de sa mère, son père se montre très, voire trop protecteur envers sa fille. En effet, il lui promet un grand avenir dans son entreprise et lui présente même un prétendant, qui ne se montrera pas au goût de la jeune fille. Léa n'a pas du tout envie de suivre les pas de son père. Ce qu'elle veut, c'est voyager, découvrir le monde, rencontrer de nouvelles personnes. Alors, un jour, Léa décide de quitter son père, de vivre son rêve. En arrivant dans un pays lui étant encore inconnu, elle se rend compte des difficultés : trouver un emploi, un endroit où dormir... Elle réussit à trouver un emploi et un appartement. C'est alors qu'elle rencontre une bande de rebelles. La jeune Léa est tombée sous le charme de Tom, le chef du gang des rebelles . Débute alors une merveilleuse histoire d'amour, jusqu'au jour où Léa reçoit une lettre de son père lui annonçant qu'il est malade et qu'elle doit rentrer auprès de lui, au grand désespoir de Tom. Lorsque Léa retrouve son père, elle lui raconte ses découvertes et lui dévoile l'existence de Tom et il sent la tristesse de Léa d'avoir quitté Tom. Son père réalise que Léa a le même caractère que sa mère,curieuse et indépendante. Il réalise qu'il doit laisser sa fille voler de ses propres ailes.

Léa, son père et Tom se retrouveront réunis, plus heureux que jamais.

Au cours de cette comédie musicale, nous avons découvert de vrais talents. Léane, dans le rôle de Léa, Romain dans celui de Tom, et Laurent Caillaud dans le rôle du père. Mais, ils n'étaient pas seuls, car chacun a pu exprimer son talent, que ce soit dans le chant, la danse ou la langue des signes. Nous pouvons aussi souligner le travail des maquilleurs et coiffeurs, ainsi que celui des personnes s'occupant du matériel et techniciens lumières et sons.

Juste après la représentation.

Soulagement. Joie. Les applaudissements se font entendre.Nous sommes allées à la rencontre du public. Les retours ne sont que positifs, entre les voix de chacun, la danse et les émotions que le spectacle a su transmettre, le public est totalement subjugué par le travail et le rendu de cette comédie musicale.

Nous sommes aussi allées poser des questions à Romain (Tom). Il nous a dévoilé qu'avant cette expérience, il n'avait jamais chanté, il s'est lancé dans ce projet fou, grâce à l'aspect théâtral de la comédie musicale, car le théâtre le passionne depuis de nombreuses années et cette expérience enrichissante le motive davantage à poursuivre dans cette voie.

C'était une véritable aventure pédagogique et culturelle qui a rassemblé les élèves et trois personnes de la vie scolaire.

L'année prochaine, nous ne retrouverons pas la comédie musicale car un nouveau projet est mis en place : l'École des Arts et du Spectacle. Cette École regroupera des personnes ayant des motivations différentes comme la musique, la danse, les arts, le théâtre, le cinéma ou encore la photographie.

Alors, rendez-vous l'année prochaine pour cette nouvelle aventure.

Ellyn Goyaux (première)
et Diane Breton (seconde)

Les élèves de seconde Bac Professionnel Vente et la classe ULIS, ont travaillé sur la guerre 14/18, ils témoignent :

Cette année, nous sommes en 2018.

1918-2018, cela fait cent ans que la 1^ère Guerre Mondiale s’est finie.

CENT ANS ! Pour nous, c’est si loin…

Et pourtant, chacun de nous a dans sa famille un ancêtre qui a fait cette guerre, un ancêtre qui a souffert de cette guerre, un ancêtre qui a perdu un proche à cause de cette guerre.

Aujourd’hui, cette guerre devient vraiment lointaine, car plus personne n’est là pour en témoigner, le dernier poilu français, Lazare Ponticelli étant mort le 12 mars 2008.

Nous avons donc un devoir de mémoire à honorer, il faut se souvenir, se rappeler, pour que plus personne ne subisse une telle tragédie.

Pour effectuer ce devoir de mémoire, nous sommes partis de notre histoire locale, celle de la commune d’implantation de notre lycée : GORGES.

Nous nous sommes donc rendus au monument aux morts et avons listé tous les noms des soldats décédés pendant la Grande Guerre. Ensuite, grâce à un long travail, nous avons retrouvé leurs traces aux Archives Départementales. Ainsi, c’est un petit bout de vie de ces soldats que nous vous proposons de lire ici. Des soldats qui étaient des fils, des frères, des pères, des maris, des amis…

Nous poursuivons notre travail avec un projet pour Verdun qui est en cours.

Les 2de pro vente
La classe ULIS

L’accueil d’un élève dans sa famille est en toute circonstance une leçon de vie.

Lorsque j'ai demandé à ma famille, d’accueillir, Vito un Italien aucun d’eux n’a rejeté l’idée, au contraire, ils ont été ravis.

Très sincèrement j’ai adoré ces 5 derniers mois et particulièrement tous les échanges et l’apprentissage que nous avons pu faire en compagnie de Vito, que ce soit au niveau culinaire, manière de vivre, éducation et aussi scolarité.

Cet échange a été une expérience positive non seulement pour moi mais également pour ma famille. Mon frère a trouvé en lui un frère aîné, et mes parents ont énormément appris de lui.

J’inviterais tous les élèves et parents qui se posent des questions sur l’accueil d’un élève à sauter le pas et vivre une belle aventure.

Lucie (première)

Témoignage de Vito

Je mʼappelle Vito Antonio, je suis italien et je suis un étudiant étranger.

Mon aventure a commencé il y a six mois.

Jʼai toujours voulu passer une période de ma vie à lʼétranger et j'ai choisi la France parce que j'aime la langue et la culture française pour son élégance et pour son raffinement.

Mais au collège je n'ai pas eu l'opportunité de l'apprendre parce que ce n'était pas possible. Heureusement, jʼai trouvé un lycée linguistique à Bolzano où l'on peut pratiquer beaucoup de langues et surtout le français.

C'est pour cela que je parle italien, anglais, espagnol, allemand et français.

À la fin de ma deuxième année de lycée, jʼai eu la possibilité dʼapprofondir lʼétude de lʼhistoire française et de sa culture, avec le programme ESABAC, qui me permettra de passer un double bac, italien et français. Et en quatrième année, jʼai choisi de partir à lʼétranger.

Malheureusement, je suis arrivé à la fin de mon expérience.

II faut admettre que le premier mois nʼa pas été facile à cause de la nostalgie de la famille, de la culture et la difficulté de suivre des cours de terminale dans une autre langue, la méthodologie française et les heures de cours jusqu'à 18h mais heureusement avec le temps, jʼai pris le rythme et lʼhabitude.

Merci pour l'accueil

Heureusement, jʼai trouvé une famille magnifique, qui mʼa toujours aidé pendant les moments difficiles et qui mʼa fait vivre des moments fantastiques, comme le voyage à Paris.

Une expérience à lʼétranger est une très belle expérience et importante dans la vie dʼun étudiant, et pour ça, je conseillerais à tout le monde de partir et que l'on ne va pas oublier, parce ça nous aide à grandir.

Nʼayez pas peur de sortir de chez vous et vivre la vie comme une aventure.

Vito Delfino

Ces élèves sont évalués sur leurs connaissances du monde équin ainsi que sur leurs capacités à préparer et présenter de jeunes chevaux. Leur championnat du monde se déroule tous les deux ans, le prochain étant programmé pour 2019.

Une formation sur site

Depuis trois ans, des formations Young Breeders sont proposées dans les établissements scolaires, spécialisées dans le domaine du cheval. Le temps d’une journée, un formateur Young Breeders et un Juge Selle Français se sont déplacés au centre équestre du Bois Tillac et ont partagé, avec 84 jeunes, leurs connaissances sur l’élevage, la préparation et la présentation des jeunes chevaux par le biais de démonstrations et d’exercices pratiques.

Une participation au championnat inter-écoles Selle Français

Le 26 et 27 avril 2018 ont eu lieu le championnat de France inter-école où 8 régions ont été représentées par plus d’une centaine de jeunes. Il s’est déroulé au Haras National du Pin en Normandie.

Elodie Knochel Lisa Rigaud ; Ophélie Allais ; Claire Richoux, Maxime Dorchy, Maxime Ferre (élèves en Première Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique), Chloé Peutat et Alice Rio ( élèves en Terminale Conduite et Gestion de l'Entreprise Hippique), élèves du lycée du Bois Tillac, ont représenté la région Pays de la Loire. Ils étaient accompagnés par Mr Babonneau, professeur d’équitation de l’établissement. Le choix de ces 8 jeunes s’est fait en fonction de leurs compétences, de leur motivation et de leur projet professionnel.

Un championnat en 4 étapes

La première consiste à répondre à un QCM de 25 questions en anglais. Ce temps d’épreuve est limité à 30 minutes. Ils doivent être en mesure de répondre à un grand nombre de questions liées au monde du cheval comme son anatomie, son alimentation… De même que les élèves doivent avoir une réelle culture générale du monde équin et connaître les différentes compétitions.

La deuxième épreuve est celle du toilettage. Les jeunes sont en deux groupes de quatre. Chaque groupe prépare son cheval au mieux (natte de queue, brossage, pions sur la crinière, pions de tête, graisse à pied). L’épreuve dure 45 minutes. A la fin de ce temps imparti, les participants doivent choisir un des deux chevaux préparés pour la présentation évaluée.

La troisième étape est celle de la présentation en main. Chaque élève a un cheval attribué, non choisi en amont. Ne connaissant pas la monture, le jeune a 15 minutes de préparation afin de connaître son cheval. Ensuite, tous deux vont sur le terrain d’évaluation. Dans un premier, temps, le cavalier se présente en anglais puis, il présente son cheval ( nom, son âge, son sexe, ses origines génétiques…).

Après, il y a une dernière présentation en main sous la forme d’un circuit où le cheval doit faire un aller-retour au pas, un triangle au trot, un aller-retour au pas, un arrêt et une dernière ligne droit au trot. Même s’il n’y a qu’un seul jeune qui parle et qui est évalué, c’est une épreuve en binôme, car un deuxième élève assure la sécurité en restant près du cheval.

La dernière étape : le jugement. Un cheval est en liberté dans un rond d’Havrincour. La monture est encadrée par des organisateurs. Ils se chargent de faire marcher l'animal aux trois allures (pas ; trot ; galop) et de le faire sauter sur une ligne d’obstacles. Les jeunes sont à l’extérieur et observent le cheval pour le noter. Ils évaluent la qualité des trois allures, la façon de sauter et la réflexion du cheval face aux obstacles. Les élèves doivent juger le modèle de l’animal, c'est-à-dire son chic, ses aplombs et les différentes parties de son corps. Pendant cette étape, le jeune est accompagné de 3 juges de Selle Français qui notent eux aussi la monture. L'objectif pour le participant est de mettre des notes proches de celles des juges.

En parallèle, il y a des animations, telles que le concours de la mascotte, des jeux de piste, une visite du haras …

Concernant les 8 élèves du Bois Tillac, bien qu’ils n’aient pas atteint le podium, soulignons leur double victoire au jeu de piste. Tous ont apprécié cette expérience. Alice Rio (TCGEH) Eline Bretin (Vie scolaire)

Céline Dal Mas est élève en 1^ère STAV (sciences techniques agronomie du vivant) au lycée du Bois Tillac au Pellerin. Lara Schönhofen est en 9^ème (seconde générale) au lycée Humboldt Gymnasium Trier, en Allemagne.

Ces deux jeunes filles ont réalisé un séjour linguistique l’une chez l’autre. Céline est partie 3 mois dans la famille allemande de Lara et cette dernière, est venue vivre 1 mois en France.

C’est lors des portes ouvertes du lycée Charles Péguy à Gorges que Céline a fait la rencontre d’une dame de la section européenne qui l’a mise en relation avec la famille Schönhofen. Après plusieurs échanges, il a été convenu que Céline reste 3 mois en Allemagne.

Céline a eu du mal à s'intégrer avec les professeurs, les élèves, le début a été assez dur, mais elle s'est adaptée au rythme scolaire et finalement a surmonté les obstacles.

A ce sujet, elle dit :

«  La rencontre avec les élèves de 1^ère STAV a été un de mes meilleurs souvenirs car ils m’ont vraiment bien intégré dans la classe. Ils m’ont même fait un pot de départ et j’ai reçu des cadeaux du lycée.  »

Finalement, lorsque que l’on demande à Céline si elle préfère une vie française à une vie allemande, elle répond :

« Avecis une parfaite connaissance de la langue je préfère le rythme scolaire allemand. C'est vrai qu'on a plus de temps pour soi car les journées de cours sont organisées différemment par rapport à la France. Par exemple, avec Lara on a cuisiné, cousu, sorti en ville ou même on a pris du temps pour se reposer."

Léa Partier (1 STAV),
Céline Dal Mas (1 STAV)
et Lara Schönhofen

Le Jumping de la Baule est un concours international de CSO (concours de sauts d'obstacles)

Cette manifestation compte 16 épreuves dont 8 niveaux "5 étoiles" comme la fameuse Coupe des Nations.

Cette année, la manifestation s’est déroulée du jeudi 17 au dimanche 20 mai. Près de 17 pays ont été représentés comme la France, le Brésil, le Canada… Ce concours international est un des rares à être gratuit pour les visiteurs.

8 jours de bénévolat

Cela fait plus de 17 ans que les élèves de 1ère CGEH participent, bénévolement, à l’organisation et à l’installation du jumping. Pour cette édition 2018, ils sont partis du 14 au 21 mai.

Du lundi 14 au mercredi 16, les 19 élèves ont préparé les boxes des participants, ont accueilli les cavaliers et déchargé leur camion. Ils ont aidé à l’affichage du site et entretenu la carrière en sable servant à la détente des chevaux. Le mercredi soir, accompagnés des chefs de pistes, les jeunes ont installé le parcours de la première épreuve du jeudi sur le terrain en herbe.

Lors des 4 jours du jumping, les élèves arrivaient avant le début des épreuves et repartaient le soir, une fois que l'installation des obstacles de la première épreuve du lendemain étaient installés.

Des missions variées

La journée ils étaient répartis en 5 groupes : un groupe était à la détente pour ramasser les crottins des montures. Il était également en charge de la traversée. Un second était à la préparation des obstacles pour les épreuves suivantes car ces dernières s'enchaînaient. Enfin, les autres groupes étaient sur la piste où se déroulaient les épreuves. Les jeunes devaient ramasser les barres tombées, les crottins et damer les abords et réceptions des obstacles, avant et après chaque passage du couple.

Le lundi 21 mai, tous ont aidé à ranger et à nettoyer le site du jumping.

Une participation exigeante

Les élèves devaient respecter un certain nombre d’exigences suite à l’excellence de ce concours. Par exemple, ils devaient porter les vêtements offerts par l’organisation, aux couleurs des plus importants sponsors. Il faut noter que les élèves devaient impérativement avoir la même tenue. Si un était en polo, les 18 autres devaient retirer leur pull.

Bien que le rythme était soutenu et physiquement difficile les élèves ont fortement apprécié cette expérience bauloise !Louane Van Santvoort (2GT) et Soline Labbé (2GT)

Vanessa pratique l'équitation depuis plus de 35 ans et est principalement spécialisée dans la voltige cosaque.

Avant de rejoindre l'établissement du Bois Tillac, elle travaillait dans les Ecuries du Trapèze à Saint Viaud (44). Elle a également travaillé dans le domaine du spectacle équin.Par exemple, en 2017, elle a créé le spectacle équin du festival Festifolies à St Aignan de Grand Lieu (44) ayant accueilli près de 20 000 spectateurs.

Vanessa a rejoint l'équipe enseignante du Bois Tillac en mars 2018. Elle donne des cours d'équitation et de voltige cosaque aux élèves. Elle a également pour projet de créer et de développer toute la partie "spectacle équin" du lycée.

Comment te sens-tu dans ton nouveau poste ? 

«  Je me plais ici, mon travail est vraiment varié que ce soit sur le terrain comme dans les projets   »

Eline Bretin (Vie scolaire)

Le Printemps du Livre revient chaque année depuis 30 ans.

Plus de 200 auteurs y sont accueillis par 40 000 visiteurs. Parmi les tables rondes, celle des blogueurs, booktubeurs : les nouveaux influenceurs du livre.

Qu'est ce qu'un booktubeur ?

Nine Gorman est accompagnée, d’Emilie, alias Bulledop, de Marie Vareille, alias Marie lit en pyjama et de Cédrik Armen. Tous âgés d’environ une trentaine d’années, ils partagent leurs coups de coeur littéraires sur Youtube.Grâce à leur passion pour la lecture ils ont décidé d’en faire leur métier et sont devenus booktubeurs.

Le terme Booktube vient de la contraction des mots anglais book et Youtube. Ce qui correspond à l’ensemble des créateurs de contenus spécialisés sur la plateforme. C’est le “youtube du livre” affirme Nine Gorman.

En quoi consiste ce métier ?

Il consiste à créer des vidéos afin de partager ses lectures (mais pas seulement) avec une communauté. Le booktubeur doit donc filmer, monter, répondre aux commentaires. A la table ronde, c’est d’ailleurs l’échange avec les internautes qu’ils préfèrent dans leur activité. Afin de garder leur liberté d’expression les booktubeurs choisissent leurs livres sans se laisser orienter par les maisons d‘édition.

Ils vivent des opportunités que leur offre booktube : ils participent à des chroniques télévisées ou encore à des interventions dans les bibliothèques. La plupart d’entre eux écrivent en parallèle. Ils exercent tous un métier qui les passionne.

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Ne seraient-ils pas en train de remplacer les libraires ?

Ces booktubeurs n’en sont pas certains. En effet, un écran sépare le booktubeur du lecteur. Tous pensent que leur rôle est de conseiller le lecteur afin que celui-ci se rende ensuite chez le libraire. Les deux seraient complémentaires.

Si vous êtes toujours en recherche de lectures pour cet été, voici leurs coups de coeur : Possession de Paul Tremblay (selon Cédrik Armen), La meilleure des vies de J.K Rowling (selon Marie lit en pyjama), Forbidden de Tabitha Suzuma (selon Nine Gorman) et Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin (selon Bulledop).

Aude, Ellyn (premières)

La troupe Lyonnaise Pockemon Crew, championne du monde de break dance et aux multiples victoires, s'est produite sur la scène de la Stella. Rencontre avec Rotha, 35 ans.

Comment êtes vous entré dans Pockemon crew ?

On s'est rencontré au parvis de l'Opéra en 98-99. À l'époque il y avait le dessin animé Pokemon et tous les groupes s'appelaient "big boy", "master", "actuel", "force"... On s'est donc dit qu'on allait s'appeler Pockemon parce que ce sont des monstres différents, comme nous. On a tous des origines diverses. Malgré tout, on a essayé de faire quelque chose ensemble. Au début c'était un délire, et c'est devenu sérieux. On a commencé à gagner des compétitions, puis on est passés au spectacle : "C'est ça la vie ", "Silence on tourne"' et "Hashtag 2.0".

Qu'aimez vous le plus dans la danse ?

Me surprendre, surprendre les gens, apprendre des nouvelles choses, danser avec mes amis. Me mettre en danger également.

Quel est le ressort de ce spectacle ?

En fait Riyad, notre chorégraphe cherchait un thème. Il est allé dans la rue et s'est aperçu que tout le monde était rivé sur son portable. Donc il s'est dit "on va essayer de faire quelque chose d'universel relié à l'actualité, les réseaux sociaux." Par la suite, le terme "Hashtag" s'est imposé et on a travaillé sur ce thème à Lyon. Très vite on a dégagé des signes et des chorégraphies.

Quels sont vos objectifs maintenant ?

Il s'agit de durer, que les choses marchent, pour continuer à faire ce spectacle. L'année prochaine, on a encore une trentaine de dates pour le spectacle "Hashtag"."

Avez- vous un conseil pour ceux qui voudraient se lancer dans le break dance ?

Tout le monde peut. Il faut juste être à l'écoute, ouvert et disponible pour prendre des cours ou ateliers.Chaque pédagogue a sa technique,c'est à chacun de prendre le meilleur pour lui.

Margaux Menand (seconde)

En Février dernier, le film Black Panther réalisé par Ryan Coogler est sorti au cinéma. Mais même avant cette sortie, ce film faisait déjà polémique. Effectivement, ce film se démarque avec une particularité bien singulière : le héros est un homme noir. En effet, le héros de ce film Marvel ainsi que la quasi-totalité du casting, sont des personnes de couleur. C'est la première fois dans toute l'histoire des supers héros Marvel que l'un des leurs est noir.

Bien que Black Panther soit un héros inventé dans les années 1960-1970 en Amérique, il n'avait encore jamais été adapté de la bande dessinée du même nom. Cette dernière a été publiée au cours d'une période où la place des personnes de couleur, dans la société américaine n'était pas encore reconnue et acceptée. C'est pour cela que le héros porte un masque et qu'aucune partie de sa peau n'était dévoilée à l'époque. Mais les mentalités ont évolué au cours des années, et pour notre plus grande joie, ce héros est apparu sur nos écrans. La sortie de ce film était donc attendue avec impatience. Plusieurs personnes ont d'ailleurs avoué qu'ils voyaient le monde des afro-américains différemment, avant et après avoir visionné Black Panther.

On peut donc féliciter les studios Marvel d'avoir réalisé ce film captivant, relevant un grand défi, réussi avec brio malgré certaines critiques. Black Panther a déjà battu des records au box office nord Américain en dépassant le célèbre Titanic, et n'est pas prêt de s'arrêter en si bon chemin.

Margaux MENAND seconde

Une galaxie un peu trop lointaine

Depuis la sortie du premier opus en 1977, la saga n’a cessé de s’agrandir et reste l’une des franchises la plus rentable de l’entreprise cinématographique.

Possédant à la fois un univers unique et une large palette de personnages intrigants ayant un long passé derrière eux, les producteurs y voient un filon inépuisable.

Déjà plus de trois spin off sont prévus en plus d’une nouvelle trilogie et une série. Le dernier spin off en date étant celui sur Han solo, personnage clé de la saga originelle dont on revient sur la jeunesse et sur sa rencontre avec son compagnon poilu. Mais ne serait-ce pas un peu trop ?

Trop de Star Wars ne risque t-il de créer une overdose auprès du public ? Tant que la machine à dollars fonctionne les producteurs continueront de réaliser d’autres volets.

Dommage, il serait peut- être temps d’arrêter de creuser" la mine d'or "car elle risque de s'assécher et plutôt garder la magie de cette saga devenue culte.

Clara Boterf Première

Poupet est un festival de musique, créé en Vendée en 1987 sur la commune de Saint-Malô-du-Bois.
En 2018, il signe sa 32ème édition

Un festival qui dure tout l'été

L’histoire du Festival de Poupet commence par la réalisation d’un moulin tressé en paille. Ce moulin de plus de six mètres de haut était une commande des organisateurs du Festival des records d’Aubigny. Chaque année, le festival accueille davantage de spectacles variés durant tout l'été, ce qui en fait un festival hors-normes.

Une drôle de scène

En 1998, est créé un « théâtre de verdure », construit en dur. En 1999, le festival accueille son premier invité célèbre : Pierre Bachelet l'interprète de la chanson "Les Corons", aujourd'hui disparu. Depuis, l'omniprésence de stars internationales participent à l'attractivité du Poupet.

Fonctionnement

Le festival fonctionne uniquement grâce à des bénévoles. Les artistes sont rémunérés de deux manières : les tickets vendus et les partenaires ou mécènes privés.

Des affiches attractives

Les têtes d’affiche se succèdent, le nombre des spectateurs a franchi la barre des 20 000, mais la plainte d'un voisin incommodé par le bruit provoquera une réaction du ministre de la Culture et une première décision du tribunal d’instance de la Roche-sur-Yon ordonnera en novembre 2001, l'arrêt du festival. Après un répit obtenu sur appel à l'été 2002, l'association organisatrice est condamnée en septembre de la même année à cesser toute nuisance sonore. Plus de 5 000 personnes ont signé une pétition de soutien au festival. Pour sortir de l'impasse, l’association décide début 2003, d'acheter la maison du voisin à l'origine de la plainte. Cette année on entendra Nekfeu, Deep Purple, Jain...

Mathéo et Julien Classe de seconde

Ce n’est un secret pour personne, la classe de Terminale est décisive.

Entre l’aboutissement des trois années au lycée et l'approche de l’âge adulte, c'est une période haute en couleurs qui donne le sentiment qu'une page se tourne, pour en écrire une autre.

Qu’ils soient en filière générale ou professionnelle, les élèves sont plutôt angoissés à cause du bac.

Mais les bonnes ambiances de classes leur ont permis de passer une belle année, ponctuée par les voyages.

Bien choisir sa filière

Depuis la première, chaque élève a choisi son orientation.

Ainsi, on ressent plus de motivation qu’en seconde, et les cours en sont plus intéressants.

Le stress est intense, que ce soit au niveau des dossiers à rendre, de la procédure Parcoursup’, ou du bac.

D’ailleurs, l’idée de proposer deux bacs blancs au cours de l’année c'est un plus.

Cela permet de bien se préparer pour l’examen final.

Évidemment, il est recommandé de bien choisir sa filière pour se sentir le mieux possible et éviter les mauvais choix dans la matière la plus côtée.

Les années lycée sont les plus belles de la vie

De fortes amitiés sont créées, l’implication des professeurs et leur proximité avec les élèves sont de très bons points, qui permettent aux étudiants de se sentir bien, et tout cela dans une atmosphère propice au travail.

Le niveau général est bon, et le système assez strict, ce qui n’est pas négatif.

Les jeunes issus de filières professionnelles ont parfois l’impression de moins participer à l’activité lycéenne étant donné qu’ils font de nombreux stages, mais il existe des moyens de s’impliquer dans l'établissement : associations sportives, semaine des talents, journal du lycée, comédie musicale, semaine des jeux, associations caritatives...

Le lycée est dynamique, et toujours à l'affût de mouvements

Finalement, l’année prochaine fait peur aux élèves, des hésitations subsistent, mais d’un autre côté, tout le monde est curieux de découvrir son avenir.

Ces années au lycée ont permis aux jeunes de trouver leur voie grâce à leur parcours.

Toutes les erreurs qu’ils ont commises, que ce soit au niveau de leur filière ou autres, leur ont permis de se connaître eux-mêmes, d’avoir une idée de ce qu’ils veulent faire plus tard.

Bien qu’incertain encore, le futur semble sourire aux élèves de Terminale du lycée.

Clément Lefranc
et Trifina Sanson Terminale

Les inscriptions pour l'année 2018-2019 se feront du lundi 17 septembre au vendredi 21 septembre sur les temps du midi (de 13 h à 13 h 45), au gymnase

►Cross - enseignant référent S.Davy- Compétition 2 à 3 dates dans l'année

►Natation - enseignant référent L.Belletoise - Compétition 3 dates dans l'année

►Badminton - Compétition simple, double et en équipe. Compétition 3 à 4 dates dans l'année

Les inscriptions se feront du lundi 17 septembre au vendredi 21 septembre de 13 h à 13 h 45, au gymnase.

Les sports co ont un entraînement un midi par semaine :

► basket : (cadets et juniors lycée filles)- Compétition 4 mercredis après midi en phase régionale par catégories-entraînement avec L. Belletoise

4 mercredis après midi en phase régionale par catégorie-entraînement avec L. Belletoise

►Futsal : (cadets, juniors)- 6 mercredis en phase départementale - entraînement avec L.Taveau

►Rugby : (équipe garçons,équipe filles) - 4 mercredis après midi en phase régionale par catégories-entraînement avec C.Lambart

Futsal : 

Les juniors garçons finissent 3ème des finales régionales.

Rugby :

Un petit bilan des championnats de France de Rugby à 7 féminin : Charlotte Radigois termine meilleure marqueuse du tournoi mais c'est bien toute l équipe qu'il faut féliciter.

Basket :

Petit bilan des championnats de France de Basket (promo 3 c 3) : les filles terminent à la 4ème place...

Après leur titre de champion départemental, les cadets garçons terminent à une très belle 3ème place en finale régionale de basket promo.

Pour que le lycée participe aux compétitions auxquelles il est engagé, il doit obligatoirement fournir un juge ou un arbitre. Ceux qui sont intéressés peuvent via le lycée participer à une journée de formation ou un stage. Inscrivez-vous auprès de vos professeurs de sports.

Audrey Sautejeau, Léa Blanchard, Coralie Chereau, et Marine Peron ont été convoquées pour juger le championnat régional de gym.

Arthur David de TSTAV a été arbitre au championnat de France de Trisport au collège Immaculée conception de Clisson.

Natation

En individuel : Margaux JUGAN : 2 médailles d'or en 50m NL et 50m brasse. Apolline MOUGIN : 2 médailles d'argent en 50m NL et 50m dos. Manon HERVE : 2 médailles de bronze en 50m NL et 50m brasse. Agathe OGEREAU : 1 médaille de bronze en 25m papillon. Valentin JUGAN : 2 médailles, or en 50m NL et bronze en 25m papillon. Mathis PANTALEON : 1 médaille d'argent en 50m brasse.

En relais  : Les filles ont décroché l'or sur les 2 relais : 4x25m nage Libre et 4x25m 4 nages. Le relais 1 Garçon : 2 médailles d'argent sur les 2 relais. Le relais 2 Garçons : médaille de bronze en 4 nages.

En équipe : L'équipe Elite termine championne départementale. L'équipe promotionnelle se place à une très belle deuxième place.

Cross

3 élèves représentaient le lycée au championnat de France de cross. Marie Froger termine 65ème, Gabrielle Guinaudeau 83ème et Rodrigue Meunier 52ème.

Gymnastique

Samantha a donc fini à la 3è place en finale régionale et elle s'est qualifiée pour le championnat de France qui a lieu du 6 au 9 juin.

Badminton 

Résultats départementaux Elite de badminton : Emile Fillonneau est devenu champion départemental cadet. Baptiste Joubert-Lethin a terminé sur la 3ème marche du podium dans la catégorie junior. Vice champion régional Elite de badminton en équipe mixte : bravo à Cassandre, Angéline, Mathis et Justin pour leur belle médaille d'argent.

La Stella Auditorium a pu vivre sa première saison, spectaculaire et riche en émotions. Vous avez été près de 3000 personnes à franchir ses portes pour assister à nos 10 spectacles et nous vous remercions de votre confiance et de votre fidélité !

Nous avions souhaité une programmation très variée, pluridisciplinaire, alternant têtes d’affiches et découvertes, afin de satisfaire tous les publics.

Cette première année a permis à nos lycéens et étudiants de bénéficier d'actions culturelles : des rencontres artistes pour la quasi totalité de la programmation, des interviews avec Delphine de Vigan, Nicolas Devort, la compagnie Pockemon Crew et Alex Vizorek (réalisation d’une émission de radio par les élèves du collège Notre Dame Du Bon Accueil de Gorges) ainsi qu'une séance scolaire pour la pièce de théâtre Dans la peau de Cyrano de Nicolas Devort.

Programmation 2018/2019

Nous avons le plaisir de vous dévoiler notre nouvelle programmation pour l’année 2018-2019. Nous avons toujours à cœur de répondre aux désirs et à la curiosité de tous les publics en visant la diversité artistique avec du théâtre, de la musique, des arts visuels, de l’humour et des imitations … !

Abonnez-vous !

Jusqu’au 4 septembre, l'exclusivité est donnée aux duos d’abonnements qui vous sont proposés à des tarifs très avantageux !

Vous pouvez retrouver toutes les informations de la saison culturelle sur notre nouveau site internet :

www.la-stella-auditorium.fr.

Nous vous souhaitons à tous une très belle année culturelle !

L'équipe de La Stella Auditorium