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Notre passion nous fait avancer

N° 9 - Janvier 2018 | www.mfr53.org |

Temps forts.
Rendez-vous pour les MFR de la Mayenne lors des prochains temps forts du premier semestre 2018.
Vendredi 19 & samedi 20 janvier 2018 : Participation au forum des métiers de l'enseignement supérieur et des métiers à la salle polyvalente de Laval.
Samedi 27 janvier & samedi 24 mars 2018 : Journée portes ouvertes dans toutes les MFR et CFP du département de la Mayenne.
Jeudi 29 mars 2018 : Congrès régional des MFR en Vendée
Jeudi 12 avril 2018 : Journée régionale européenne sportive et culturelle à l'hippodrome de Sablé
Jeudi 17 mai 2018 : Journée sportive départementale des MFR 53
Jeudi 24 mai 2018 : Assemblée générale de la fédération et du CFA des MFR de la Mayenne.
Passions MFR
"Passions MFR", tel est le thème choisi par la commission journal des lycées pour notre neuvième édition. Thème qui nous permet au fil des pages de mettre à découvert et de partager la richesse des expériences .
Passions de jeunes au travers du sport tel Noham, pratiquant l'athlétisme et Clément féru de sauts d'obstacles où la passion est devenue métier.
Passions culturelles au travers de la musique comme Florian ou Aurélien épris d'histoire ...
Passions de métiers vécues au quotidien par les maîtres de stage, les parents, les anciens élèves devenus professionnels.
Passions aussi de moniteurs de MFR, où le quotidien est fait de patience, d'écoute et de professionnalisme et qui au fil des années transmettent leur connaissance mais aussi leur savoir faire, leur savoir être avec bienveillance dans une perspective de faire grandir chaque jeune, de les faire cheminer et de les conduire vers l'autonomie, l'engagement et la responsabilité.
Une passion ... une ambition ... une richesse relationnelle.
Passionnément vôtre
Rémy MOREAU, Président de la Fédération des MFR de la Mayenne.
Les MFR fêtent leurs 80 ans
Avec toujours autant de passion, d’enthousiasme, de volonté, 2200 administrateurs, salariés, partenaires se sont retrouvés les 7 et 8 Juillet 2017 à la Rochelle pour fêter cet anniversaire mais aussi et surtout travailler ensemble à construire notre projet avec une véritable ambition pour la société de demain, une approche humaniste de l’éducation, une gouvernance qui donne une vraie place aux familles et un développement équilibré des territoires.
Lors de cette assemblée générale 2017, nous avons également validé une charte d’engagement éthique. Notre projet ambitieux se veut « préparateur des générations futures » acteur dans les transformations sociétales. Cet engagement est la traduction d’une véritable éthique au sens où l’entend Edgard Morin c’est à dire avant tout une question d’humanisme, c’est une question d’ouverture sociale et d’altérité. Nous touchons bien là au bien commun des MFR : des valeurs de respect mutuel, de réussite individuelle et collective, de responsabilité, de solidarité, d’ouverture aux autres et aux mondes.
L’éthique en MFR, c’est agir dans le respect de l’association avec honnêteté intégrité et équité. Il s’agit donc d’une ligne de conduite, de règles minimales de comportement d’état d’esprit nécessaires à la mise en œuvre du projet. L’éthique n’est pas une fin en soi mais une réflexion au quotidien sur le sens de nos missions qui, au-delà des contingences économiques, aident les jeunes, les adultes accueillis dans nos établissements à trouver leur place dans la société au nom de l’altérité et des valeurs humaines.
A la rentrée de septembre 2017, les MFR de la Mayenne accueillent 1095 apprenants (jeunes scolaires et apprentis, ainsi que les adultes en formation continue) qui arrivent dans nos établissements scolaires singuliers avec un projet à bâtir, à développer, à construire. Au sein du projet 2015 – 2025 de nos MFR, nous avons décidé d’engager des ambitions, des chantiers, des défis : sachons porter notre projet avec passion pour la jeunesse et les territoires.
Roger Coupé – Directeur de FDMFR et CFA des MFR de la Mayenne
BTS ACSE et mécanique agricole
Gilles Grandin, chef de l’entreprise SARL Grandin depuis 2004, est ancien apprenti BTS ACSE à la Futaie à Port-Brillet. Son entreprise compte aujourd'hui onze salariés et deux apprentis.
Quel parcours avez-vous réalisé pour en arriver là ?
En 1993, j’ai commencé mes études par un bac pro Génie mécanique. Ensuite, j’ai poursuivi avec un DUT Génie mécanique. J’ai enchaîné avec un BTS ACSE en alternance à la Futaie dans un élevage laitier et porcin. A la sortie de mes études, j’ai eu un projet d’installation agricole sur l’exploitation familiale et une exploitation voisine qui ne s’est pas conclu. Je suis resté salarié agricole. En 2002, j’ai intégré le cabinet CER pendant une année en tant que comptable. Pour finir j’ai été salarié à la SARL Grandin, afin de voir si j’étais capable de reprendre cette entreprise.
En quoi ce parcours vous a-t-il servi ?
Les formations en génie mécanique m’ont permis d’approfondir mes connaissances en technique et mon BTS ACSE m’a donné les moyens d’acquérir des connaissances en gestion que je n’avais pas. Il m'a aussi permis de comprendre le fonctionnement des exploitations qui sont aujourd'hui mes premiers clients.
Clarisse, Antoine, Cédric, Damien.
Être bon gestionnaire
Les BTS ACSE de la Futaie se sont réunis pendant une semaine pour échanger et apprendre à se connaître entre apprentis de première et de deuxième année.
Pendant cette semaine en commun, nous sommes allés découvrir plusieurs entreprises de natures différentes : des exploitations agricoles, dont un producteur de sel, une entreprise de mécanique agricole, en Mayenne et en Loire-Atlantique.
A travers ces visites, les objectifs étaient de mieux appréhender les problématiques de production et de gestion du point de vue économique, financier, mais aussi sur les ressources humaines d’entreprises situées dans des contextes environnementaux différents.
Finalement, des points communs ressortent. Le poids de l’histoire, la capacité d’observation et d’anticipation, l’ouverture d’esprit, l’engagement sont des qualités pour être un bon gestionnaire.
Alex, Julien, Antoine, Baptiste.
Le paludier de Guérande : très convoité
Dans les marais de Guérande, en Loire-Atlantique, le métier de paludier est un "vieux métier" aujourd'hui très convoité.
Le métier de paludier est très ancien, il a été délaissé dans les années 70, suite à la production de sel industriel. Une poignée de paludiers a souhaité perpétuer la tradition en déclin. Ils ont formé des groupes et des coopératives.
Un métier peu mécanisé
Aujourd’hui, le métier s’est peu mécanisé mais attire de plus en plus de monde. En moyenne, un paludier possède une soixantaine d’œillets dont la production est d’environ 1.3T de gros sel et 100kg de fleur de sel par œillet.
Le travail est manuel, il y a peu d’investissements en matériel : 7000 € pour une lousse à fleur, une lousse à ponter deux brouettes, un las et des pelles (houlette).
Une activité saisonnière
La récolte du sel s’effectue du juin à septembre. Elle est interrompue durant les périodes pluvieuses. Des saisonniers sont embauchés pour aider et accélérer le ramassage. Le restant de l’année, le paludier travaille seul à l’entretien ou la remise en état de ses œillets et la commercialisation de son sel. La fleur de sel se forme à la surface de l’eau et est cueillie avec précaution à l’aide d’une lousse, outil traditionnel des paludiers. Le gros sel est lui ramassé au fond des œillets sans prendre l’argile qui se trouve dans le fond. Le sel est ensuite examiné pour voir sa pureté avant d’être revendu au commerce.
La commercialisation
Elle se fait principalement par le biais des coopératives ou directement avec des négociants. Le prix de vente du gros sel est de 400 €/T et 4000 € la fleur de sel. Depuis 7 ans, une IGP a été créée pour le sel de Guérande.
Un métier convoité
Le métier de paludier n’est pas un métier familial, seulement 30 % des paludiers sont issus de ce milieu. De plus en plus de jeunes ou de personnes en reconversion s’intéressent au métier, pas pour les aspects patrimoniaux mais pour les aspects économiques. Le métier de paludier a été délaissé pendant une longue période, alors qu’aujourd’hui il est devenu très convoité, grâce à son aspect économique, social et environnemental.
Honorine, Alex, Thomas, Corentin.
La méthanisation à Blanchelande
Nous avons rencontré Alain Bessiral et son apprenti, Maxime Védier pour évoquer l'installation de méthanisation Fertiwatt.
D’où vient le projet ?
Depuis 2009, suite à une idée de Grégory Hamel, associé du GAEC, la réflexion sur cette nouvelle production en développement s’est approfondie. En Juin 2015, nous nous sommes lancés dans les travaux. Ils ont abouti en Juillet 2016. Cette installation impacte notre exploitation, car nous utilisons la chaleur pour sécher les fourrages et chauffer le poulailler. Nous avons également le projet de chauffer les deux maisons du site et fournir l’électricité pour l’exploitation.
Combien cela a-t-il coûté ?
Le projet global nous a coûté 2 800 000 €. Nous avons été aidés avec des subventions, à hauteur de 20 % de cet investissement.
Cela génère-t-il des contraintes ?
Tous ces flux engendrent beaucoup de « paperasses », nous devons rendre chaque jour des comptes à l’entreprise EDF qui rachète l’électricité sur tous les produits qui rentrent dans le digesteur.
Quelle est la production ?
L’installation a une puissance de 300 kW (soit 407 chevaux din), ce qui permet une production de 7200 kWh / jour, soit 2 628 000 kWh/an que nous vendons 20,5 centimes du kWh . Cela génère 538 740 € de produit par an.
« La méthanisation est une évidence dans le fonctionnement de notre exploitation car il y a une complémentarité entre les installations. »
L'aviculture, une révélation
Olivier Besançon est exploitant agricole. Depuis 2014, il travaille en individuel sur une surface de 60 ha, dont 57 destinés à la culture de vente. En plus, il possède un atelier volaille de chair, où il élève poulets, dindes et pintades. Rencontre avec un passionné...
Avez-vous toujours été attiré par ce milieu ?
Oui. Mes parents étaient salariés sur une exploitation laitière dans la Marne. Par contre, j'ai centré mes études sur l'agro-équipement et je ne connaissais rien à l'aviculture.Mais, je m'y suis mis à partir de 2008 où j'ai commencé dans un Gaec.
Aujourd'hui, pensez-vous qu'on puisse exercer ce métier sans passion ?
C'est un métier passionnant, où il faut constamment se remettre en question, sans cesse s'adapter et évoluer, donc je ne m'ennuie pas. La passion est indispensable dans notre métier. Il faut être polyvalent et savoir prendre des décisions.
Avez-vous d'autres passions et si oui, trouvez-vous le temps de les exercer ?
J'ai effectivement peu de temps. Je me consacre à ma famille car j'ai deux enfants en bas-âge. Je suis aussi maître de stage et impliqué au niveau syndical au sein de notre département.
Les élèves de 4ème et 3ème support agricole.
Clément, star du saut d'obstacles
Clément Lefebvre, jockey et ancien élève de la MFR a appris à monter à cheval avant d'apprendre à marcher !"
Comment t’est venue la passion du cheval, et des courses ?
Depuis tout petit : mon père nous a transmis la passion, à mon frère et mes 2 sœurs. J'ai appris à monter à cheval avant d'apprendre à marcher. J'ai débuté à 7 ans, mon frère en avait 15. Quand j’ai gagné ma première course, lui finissait deuxième. Si j’en suis là, c’est surtout grâce à lui.
Et tes études ?
J’ai intégré la MFR et à 16 ans, j’ai eu ma licence d’amateur. J'ai poursuivi jusqu'au bac, car le système me convenait : il assurait mes arrières en obtenant un examen et je pratiquais en même temps du fait de l'alternance. Mes stages m'ont beaucoup appris. Après le bac, j’ai été embauché chez M. Cherel, à Paris, et avec ma licence de jockey, j'ai pu gagner ma vie.
Tes performances ?
A 17 ans, j’ai gagné en une semaine une course d’obstacles à Craon, dans mon fief, puis une autre à Auteuil, « le temple de l’obstacle ». C'était extraordinaire p car je suis très attaché à mes origines mayennaises et, gagner à Auteuil, c'était un rêve de gosse. J'ai travaillé pour un entraîneur parisien et en juin 2016, je me suis lancé un défi : celui de devenir jockey free-lance (indépendant), ce qui permet de monter pour différents entraîneurs et beaucoup plus souvent (je suis passé de 150 montes à l’année à 350). Ma vie privée est entre parenthèses, même si ma copine me soutient énormément, puisque c’est aussi sa passion.
Et ton avenir ?
Je souhaite rester dans le top 10 des jockeys d’obstacles français : j’y suis depuis 2 ans et le but est de décrocher une cravache d’argent ou de bronze… voire d’or, donc d’intégrer le top 3.
Plus tard, d’ici une quinzaine d’années, je souhaite devenir entraîneur, si possible dans le Craonnais. Le métier est difficile : on passe de l'autre côté de la barrière et j'espère que mon expérience de jockey pourra m'aider. Une carrière de jockey d’obstacles se termine vers 35-40 ans à cause de l’impact physique. Quand le corps ne peut plus, il faut savoir s'arrêter, sinon on va droit à la catastrophe. Un jockey d’obstacles tombe en moyenne 1 course sur 10, et je monte 350 fois dans l’année… Faites le calcul !
Patrick Bordereau, formateur
La seconde guerre, ma passion
"Je viens d’effectuer ma quatrième rentrée à la MFR en Terminale Bac Pro CGEA, pour, plus tard, pouvoir m’installer sur ma propre exploitation.
L’agriculture est une passion, mais, depuis tout petit, j’ai une autre grande passion : la Seconde Guerre Mondiale, et plus particulièrement, tout ce qui touche au débarquement allié en Normandie.
Ce « virus » m’a été transmis par mon père et mon grand-père, tous les deux mordus de cette période de l’histoire de France.
J’adhère a une association « Les fleurs de la mémoire » dont l’objectif est de parrainer les tombes des soldats au cimetières de Colleville-sur-mer et Saint-James, ce qui est d’ailleurs mon cas. Je participe régulièrement à des manifestations autour de cet évènement : marches, défilés, camps… Par exemple, tous les ans, je me rends en Normandie accompagné de mon père et d’autres amis passionnés comme nous pour commémorer l’anniversaire du débarquement et participé à la marche « Carentan liberty march ».
J’investis aussi beaucoup de temps et d’argent pour me procurer des objets datant de cette période, mais aussi des tenues et des équipements complets de soldats américains. Récemment, je suis allé avec mon père pour acheter une voiture américaine : un Dodge Weapons Carrier, dans le Nord-Pas de Calais. Nous sommes partis très tôt le matin, vers 3 h 30 et sommes rentrés vers 23 h 00 : beaucoup de route, beaucoup de temps, mais quand on aime, on ne compte pas !"
Aurélien, élève de Terminale
Le parcours d’une passionnée…
Maëva Duroy, 27 ans, est aujourd'hui’hui AMP ‘aide médico-psychologique’ à la MAS 'maison d’accueil spécialisée’ de Saint Amadour à la Selle Craonnaise.
Elle est arrivée en classe de 3ème à la MFR de l’Oudon, après l’obtention de son brevet, elle a suivi un BEPA SAP ‘services aux personnes’ pendant 2 ans. En classe de 3ème, elle a réalisé plusieurs stages dans le domaine de la petite enfance. Ces stages lui ont beaucoup plu mais elle a fait le choix de découvrir, dans le cadre de son bac professionnel SMR ‘services en milieu rural’, le monde du handicap. C’est ainsi qu’elle fut stagiaire à la MAS de Saint Amadour. C'est grâce à cette expérience qu’elle a défini son projet professionnel, à savoir, travailler auprès du public en situation de handicap. Après l’obtention du bac professionnel, elle a travaillé puis s’est à nouveau formée pour devenir AMP.
Selon Mme Duroy, pour pouvoir pratiquer ce métier, les qualités requises sont l’observation, la patience, l’écoute, la capacité à s’intégrer dans une équipe et aussi de savoir faire la part des choses entre le travail et la maison. Maëva Duroy revient régulièrement à la MFR de l’Oudon puisqu’elle intervient auprès des jeunes en bac professionnel SAPAT ‘services aux personnes et aux territoires’ et elle a intégré le conseil d’administration de l’association. Le parcours d’une passionnée par son métier et aussi par son engagement au sein de la MFR.
Elysa, Anaïs et Laura (Seconde bac professionnel SAPAT)
A la rencontre de notre responsable...
Quatre élèves de la classe de terminale interrogent Anaïs Guiouillier, monitrice à la MFR et co-animatrice de la formation pédagogique des nouveaux moniteurs.
Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai été vendeuse en textile, puis animatrice socio-culturel en 2002 à la MFR de l'Oudon puis formatrice.
Pourquoi avoir choisi ce métier ?
Je n’ai pas réellement choisi d’être monitrice. C’est un 'concours de circonstance'. J’ai débuté en qualité d’animatrice puis on m'a fait confiance pour prendre des responsabilités.
Pourquoi formatrice et pas enseignante ?
Le métier de formatrice m’attire plus car il englobe plus de missions notamment le suivi de stage, le développement de partenariats, la mise en place d’animations. De plus, la responsabilité de différentes matières évite la routine.
Vous plaît-il toujours autant après toutes ces années ? Pourquoi ?
Oui, parce qu'il y a les relations avec les jeunes, les familles et les maîtres de stage. J'apprécie ce métier grâce aux différents challenges et responsabilités qui m’ont été confiés tout au long de ces 15 ans.
Quelles sont les qualités, avantages et inconvénients pour être monitrice ?
Il faut être investie et passionnée dans son travail, motivée, patiente, compréhensive et attentive. Il faut savoir être à l’écoute, avoir de l’humour, être autoritaire quand il le faut et franche. L'avantage du métier est les relations notamment avec les jeunes, leur famille, les maîtres de stage et les partenariats. En revanche, je n’apprécie que peu de corriger des copies...
Avez-vous envie de changer de métier ?
Pour le moment, je ne songe pas à changer de métier car je peux encore évoluer. D’ailleurs depuis octobre, je co anime avec Yannick Barthélémy les formations pédagogiques destinées aux nouveaux moniteurs qui intègrent le mouvement des MFR.
Mais le jour où je n’avancerai plus ou si le contact avec les apprenants ne me convient plus, je changerai. Propos recueillis par Aurore, Typhaine, Cloé, Karlyne
Administrateur M.F.R
Une MFR est une Association de loi 1901. Le conseil d'administration est composé d'adhérents qui ont élé élus. Ce sont des parents, professionnels qui s'engagent en tant que bénévoles pour définir le projet associatif. Ce dernier a pour objectif de mettre en place une stratégie et les composants indispensables pour le bon fonctionnement de l'Association, tout en respectant les valeurs du mouvement des MFR à savoir : une pédagogie active basée sur l'alternance, un partenariat associant des professionnels, la prise en compte des jeunes, la progression vers l'autonomie, la prise de responsabilités. Le conseil d'administration de la MFR de l'Oudon qui compte douze administrateurs se réunit plusieurs fois par an.
Romain PELLUAU, président.
Notre passion nous fait avancer !!!
Nous sommes deux élèves en classe de troisième à la M.F.R de l'Oudon ; nous souhaitons vous faire partager nos passions.
Je suis Noham, je suis un passionné de sport et je pratique l’athlétisme, je suis plutôt un spécialiste du demi-fond et du cross. Ce sport me motive beaucoup car j’aime la compétition et courir. C’est un sport individuel qui me permet de me défouler. Je me sens libre... Lorsque je suis à la M.F.R, je ne peux pas aller à l’entraînement, j'attends le vendredi soir pour me défouler. Par contre, quand je suis en stage, ce problème ne se pose pas. Je m’organise lorsque j'ai une compétition le week-end pour ne pas oublier mes devoirs. Plus tard, je souhaite suivre un apprentissage en plomberie chauffage, et continuer le sport pour améliorer mon niveau.
Je suis Florian, ma passion est la musique et je joue du saxophone. En fait, il y a beaucoup de musiciens dans ma famille. Cela me permet de me détendre après ma semaine de cours et de stage. Lorsque je joue, je suis dans ma bulle. Chaque mercredi soir, j'ai un cours de 45 minutes. Le week-end, je suis en sortie avec l’orchestre, mais ce n’est pas dérangeant pour les devoirs. Plus tard, j’espère rester dans mon orchestre et être en apprentissage boucherie charcuterie traiteur. Florian et Noham, élève de 3ème
Etudiantes en BTS ESF
Le BTS économie sociale et familiale (ESF), de niveau III s’effectue en deux ans en alternance, en contrat de professionnalisation ou en autofinancement.
Nous sommes cinq étudiantes de 18 à 26 ans, venant de multiples horizons (bac pro services aux personnes et aux territoires, réorientation après un bac agricole et fac de psychologie).
Nos projets professionnels sont souvent rattachés à une passion : celle de venir en aide aux autres, par exemple intervenir auprès de personnes âgées, enfants et personnes en situation de handicap. Ce BTS est très large au niveau du contenu et des débouchés, c’est ce qui nous plait dans cette formation. La classe BTS ESF.
Le CQP AXEMA
Le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) existe depuis dix-neuf ans. Il a été mis en place par l’Union des industriels de l’Agroéquipement. Il propose trois options : Négociateur de matériels agricoles et espaces verts, Inspecteur technique clientèle et Inspecteur pièces de rechange.
C’est une formation en alternance qui permet aux employeurs et aux étudiants de démarrer une collaboration progressive. Les emplois, très variés permettent de belles évolutions pour les passionnés du machinisme agricole.
La partie scolaire est réalisée par des établissements de la France entière ce qui apporte une grande ouverture d’esprit aux étudiants, de par la découverte de différentes régions et pratiques culturales notamment.
Le milieu du machinisme agricole propose seulement deux BTS liés aux agroéquipements (TSMA et GDEA). À la sortie de ces formations, les jeunes ont de larges compétences mais ne sont pas encore spécialisés.
Un CQP AXEMA permet d’intégrer sereinement le monde professionnel, chez un constructeur, un importateur ou un équipementier. Différents métiers s’offrent, comme inspecteur pièces chez un constructeur, responsable d’un réseau de distribution ou encore technico-commercial chez un grossiste en pièces de rechange.
Les métiers en agroéquipement sont très variés et les besoins de notre filière sont bien réels.Arnaud Gevraise, formateur CQP AXEMA.
Nos métiers : une passion
La terminale Sapat a eu l’honneur d’interviewer Fabrice Moullière, président de notre MFR et notre ancien directeur, Guy Ménard.
M. Ménard était un formateur et un directeur qui avait pour devise « exigence, investissement et bienveillance ».Durant cet échange, il nous confie ne pas avoir vu le temps passer, même après trente cinq ans en poste. Il s’est entièrement dévoué à son métier qui a toujours été une passion. D’un naturel optimiste, il nous fait part de sa vision : « dans la vie, il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions. » Pour lui, l’enseignement est naturel et il a toujours voulu former et apprendre aux autres. M. Ménard est une personne très centrée sur l’humain et le partage des connaissances. Il est bienveillant et a toujours aimé la relation avec les jeunes de la MFR. Passionné, il nous avoue avoir rencontré comme seule difficulté l’application de certaines normes ou règles qui arrivent parfois un peu trop vite et qu’il faut mettre en place rapidement.
M. Moullière, quant à lui, est un « mordu » d’agriculture comme nous le prouve la médaille du mérite agricole qu’il a récemment reçue à la MFR . Dans son métier d’agriculteur, M. Moullière ne trouve pas de difficultés, si ce n’est que pour lui « parfois, la vie passe trop vite » et cela même après trente cinq ans d’expérience, en ayant commencé à l’âge de quinze ans dans l’exploitation de ses parents. Il est heureux d’avoir choisi cette voie car il a pu être présent pour ses enfants et les élever avec sa femme.
Ce qu’il aime, c’est transmettre aux jeunes en tant que maître de stage et à ses enfants en tant que père, et il en apprend autant d’eux. Son métier passionnant lui permet d’évoluer et de se remettre en question continuellement. Il nous confie : « On est apprenti jusqu’à la retraite, il y a toujours des nouveautés, on apprend toute notre vie ».
Pour conclure, nous citerons la phrase de M. Ménard :« La vie c’est comme une valise, plus tu as de choses dedans, mieux tu pourras affronter les épreuves de la vie ». La classe a été ravie de rencontrer ces deux personnes passionnées par leurs métiers. La classe de terminale SAPAT.
Les écolo’s sapatiques s’en Vohl
Au sein de notre formation, nous avons tous une passion commune : intervenir auprès de personnes ayant des besoins et les aider au quotidien, telle est notre vocation.
En France, une personne sur quatre est en situation de handicap. Afin de les aider, l’APF (Association des Paralysés de France) met en œuvre des projets dans le but de défendre, de représenter et d’améliorer le quotidien de ces personnes. Le foyer Thérèse Vohl en fait partie. Ce foyer accueille 55 résidents adultes dans différents services selon leurs besoins.
Laura Croissant, stagiaire en formation DEJPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Education populaire et du Sport) au foyer Thérèse Vohl, à Laval, a voulu mettre en œuvre un projet répondant aux besoins des résidents. Ces derniers souhaitaient établir une relation avec des jeunes en formation. Cela a mené à un projet commun : Créer des objets utiles à partir de matériaux de récupération.
Des rencontres sont programmées tout au long de l’année, au foyer ou dans notre centre de formation pour mener à bien cette action. La première séance a eu lieu le 18 octobre 2017 au Foyer, nous avons fait la connaissance des résidents à travers divers jeux.
Ce partenariat nous met en contact avec des personnes en situation de handicap, c’est intéressant car il n’est pas évident de réaliser des stages dans des structures accueillant ce public. Cela nous a permis d’éloigner de nombreux aprioris et d’être à l’aise avec les résidents. La classe de 1ère SAPAT.
Des administrateurs passionnés
Le thème "Passions MFR" peut se rattacher à de nombreuses personnes : les stagiaires, les apprentis, les salariés, les directeurs et les administrateurs.
Accompagner nos publics en reconversion professionnelle nécessite en permanence de leur part un investissement sans failles et beaucoup d'énergie.
Avant de partager les témoignages des stagiaires ayant suivi la formation « assistant ressources humaines », nous avons décidé de donner la parole à l’un des administrateurs de notre association.
Pouvez-vous commencer par vous présenter ?
Je m’appelle Jean-Paul Stevens. J’ai 62 ans et je suis retraité. J’ai exercé de nombreuses années comme infirmier et comme cadre de santé. Je suis très investi dans le milieu associatif depuis déjà quelques années. J’ai rejoint le conseil d’administration depuis maintenant plus de deux ans, dans lequel j'occupe la fonction de vice-président.
Comment avez-vous connu la MFR des Touches ?
Je l'ai connue en tant que maître de stage. Les établissements où j’exerçais recevaient des stagiaires dans le domaine médico-social.
Un jour, une monitrice m’a proposé de devenir administrateur. Comme j’allais partir en retraite, et que je souhaitais avoir d’autres activités en tant que bénévole, j’ai accepté d’intégrer le conseil d’administration.
De quelles manières vous impliquez-vous dans ses projets ?
Par le biais du conseil d’administration et des commissions qui sont créées lors de nouveaux projets. Cela permet à la fois de mieux connaître le fonctionnement d’une MFR et de participer à l’élaboration des différents projets.
Si je vous dis « Passion MFR. », qu’est-ce que cela vous inspire ?
J’ai eu la chance de participer au dernier congrès national des MFR. Lors de cet évènement, j’ai pu voir ce qu’était la « Passion MFR. » par les différentes interventions qui se sont succédées..
Léa CHESNAIS
Passion formation !
Les stagiaires témoignent
La fonction ressources humaines est passée en quelques décennies d'une fonction administrative à une fonction clé, intégrée aux décisions stratégiques de l'entreprise.
En effet, les compétences des salariés (acquises et à acquérir) sont aujourd'hui la principale richesse des organisations.
Dans un contexte réglementaire en constante évolution (réforme de la formation professionnelle, ordonnances loi travail, modification du compte pénibilité, etc), le professionnel RH se doit de se tenir informé et de maîtriser les outils liés à sa fonction. Pour cela, suivre la formation ARH est une précieuse aide et permet une insertion professionnelle durable.
Qu'en pensent les stagiaires fraîchement qualifiées ?
Témoignage de Sonia, titre ARH obtenu en janvier 2016 :
« Étant en reconversion professionnelle, être acceptée et suivre une formation à la MFR des Touches en "assistante ressources humaines" en 2016 m’a servi de tremplin. En effet, la formation m’a permis d’acquérir des bases solides en ressources humaines sur différents domaines tels que l’administration du personnel, le recrutement, etc.
Cette formation m’a également permis de me perfectionner avec l’outil informatique. De même, grâce aux stages effectués, je me suis rendue compte que j’étais complètement en adéquation avec les ressources humaines. Je retiens aussi l’intervention de professionnels issus des ressources humaines qui m’ont donné une vision réelle et globale du métier.
Pendant la formation est née peu à peu une volonté de continuer c’est pour cela que je me suis inscrite en bachelor RH pour approfondir les ressources humaines. Aujourd'hui en 2017, je suis désormais titulaire d’un titre bachelor "responsable de gestion des ressources humaines" (bac +3), je remercie les formateurs de la MFR des Touches de m’avoir donné ma chance ! »
Témoignage de Clémence, titre ARH obtenu en février 2017 :
« La formation ARH a été un tremplin dans ma vie, victime d'un accident du travail j'ai dû me reconvertir.
Cette formation m'a beaucoup aidée personnellement et professionnellement. Cependant elle m'a demandé beaucoup d'investissement, quatre mois de formation c'est court, il faut donc faire ses preuves et savoir se démarquer des autres. J'ai pu acquérir les bases.
Actuellement je suis chargée de recrutement en agence intérim. Je ne regrette pas du tout ce parcours.
Les formateurs sont à l'écoute et présents si vous avez besoin d'eux. Très pédagogues et professionnels »
Souhaitons bonne chance à tous les stagiaires qui s'impliquent en formation pour réussir !
Philippe SOREAU, formateur
Séjour au Burkina Faso : l'enchantement
Un voyage humanitaire qui restera gravé dans nos esprits
Chaque année les classes de terminale bac pro aménagement paysager, vente et production horticole de la MFR de Pré-en-Pail partent en voyage pédagogique. Cette année, le groupe est allé au Burkina Faso en voyage humanitaire de huit jours.
Nous avons choisi un voyage humanitaire au Burkina Faso pour venir en aide à la population qui vit aux alentours de Boussé, nord-ouest de Ouagadougou, et également découvrir leurs rituels.
Nous sommes partis avec l’Association aide au développement de Boussé. Ce voyage a demandé près d’un an et demi de préparation. Plusieurs activités ont été réalisées par nous-mêmes les élèves de la MFR de Pré-en-Pail ainsi que par les monitrices et moniteurs de l’école pour récolter des fonds (loto, moto cross d’Ernée, Créavenir).Cela a été un long périple avant le grand départ. Nous avons rencontré plusieurs fois le président de l’association M. Marcel Dardenne pour échanger sur les différentes activités que nous allions effectuer sur place.
Nous avons également fait des recherches de dons, pour le milieu hospitalier, le milieu scolaire et des vêtements sportifs, principalement. Sur place, après un voyage d’environ onze heures dont sept d’avion nous sommes arrivés à Boussé. Nous avons visité différents endroits de la brousse comme des dispensaires, des écoles, des pépinières, un orphelinat et des habitations.
Nous avons réalisé un chantier de maraîchage. Pour cela, nous avons aidé les femmes du village à ramasser le mil sur une de leurs parcelles, nous avons installé un système d’irrigation et planté des bananiers. Partout où nous sommes passés nous avons ressenti l’enchantement des gens de nous voir, l‘émerveillement des enfants face aux simples T-shirts, casquettes et bouteilles que nous leur avons données. Nous sommes tous revenus plein de souvenirs en tête et ravis de notre voyage, cela restera une superbe expérience ! Les terminales bac pro.
La passion de Camille : l'horticulture
Camille Etienne, ancienne élève de la MFR, travaille dans une pépinière.
Peux tu te présenter ? J'ai 21 ans, je suis titulaire d'un Bac Pro Production Horticole, je travaille actuellement à la pépinière Lemonnier comme titulaire.
Quel a été ton parcours ?
Depuis l'obtention de mon Bac Pro en alternance à la MFR de Pré-en-Pail et chez Mr Litaudon, horticulteur, j'ai travaillé une saison chez un producteur de sapins de Noël ; puis j’ai enchaîné deux saisons chez mon employeur actuel avant de signer un contrat CDI en août 2017. Pourquoi choisir les MFR ?
Le choix des MFR, et donc de l'alternance était un bon compromis entre mon enthousiasme modéré pour les études et mon choix déjà fait de métier . Ma motivation s’est consolidée lors de la mise en pratique en stage des connaissances et techniques acquises lors des cours à la Maison Familiale.
Si tu devais retenir une seule chose dans ton métier ?
Ce serait la liberté, d'être en extérieur, sans hésitation.
Une seule chose sur la MFR ?
J’apprécie l'entraide de chacun : des camarades de classe mais aussi des moniteurs. Mon passage à la MFR m'a permis, sur le plan personnel de prendre confiance en moi et de m'affirmer davantage ; Sur le plan professionnel, l’alternance m’a confirmé mon choix de métier, au travers des stages et des voies professionnelles possibles dans le secteur d’activités requis.
Qu'aimerais-tu partager avec nos lecteurs ? La formation par alternance m'a facilité l'entrée dans le monde du travail. Le plus important pour moi est d'exercer le métier choisi. Le quotidien devient alors beaucoup plus simple et agréable. Camille Etienne
Yann, entre réalité et passion
Passionné de courses automobiles, Yann CLAIRAY fait part de son passage à la MFR comme élément déterminant ayant permis ce qu'il est devenu aujourd'hui.
Yann Clairay, 33 ans, Berthevinois d’origine, travaille dans l’entreprise familiale, basée à Laval, spécialisée dans les installations inox. Un métier qu’il connaît depuis longtemps, en partie grâce à son passage à la MFR de Saint Berthevin en classe de 3ème. Retour sur un parcours singulier et non moins passionné…
Ses formations, ses stages
Grâce à la MFR, il a découvert un certain nombre de métiers à travers les stages, notamment dans les métiers de chaudronnerie. Intérêt tout particulier dans ce domaine. Nous sommes au début des années 2000, Yann poursuivra en formation BEP puis Bac Pro "réalisation d'ouvrages chaudronnés".
Sa grande passion, les courses...
... automobiles. Son père en faisait beaucoup en catégorie amateur en France. Logique que le fils aie baigné dedans dès son plus jeune âge ! Yann a commencé par le karting à six ans, atteint les régionales à dix ans, qualifié aux championnats de France à onze ans, et au niveau international à quinze ans ! Il en a vu, du pays : Portugal, Espagne, Italie, Belgique... C'est un éternel passionné : "A partir du moment où je gagne, je ne mets pas de limites !"
Puis vient la majorité, et en 2002, il intègre une écurie, obtient une voiture et court en Formule Renault, Formule 3, GP2.
Des difficultés ?
Bien sûr, il en a rencontré : il a fait ses débuts dans une écurie qui avait à l'époque peu d'expérience, il s'était donné comme objectif d'en faire son métier, et atteindre la Formule 1. Des difficultés financières, également, pour trouver des sponsors. En revanche, ses parents, qui n'ont jamais douté, l'ont toujours soutenu "à 3000 %", comme il aime à le dire !
Et aujourd'hui...
Jusqu'en 2009, Yann a essayé d'en faire son métier (sport, approfondissement de l'anglais). Mais en parallèle, il a commencé à entrer dans la vie active. Alors aujourd'hui, il partage son temps entre son emploi dans l'entreprise familiale et les courses automobiles. Il en effectue entre six et dix chaque année, à travers le monde entier : Chine, Argentine, Brésil, Turquie...Sa passion automobile, il l'aura toujours dans sa tête, mais il s'est demandé un jour, en toute lucidité, s'il pourrait en vivre. Son passage à la MFR de Saint Berthevin et ses stages lui auront permis de découvrir un métier qu'il maîtrise, et de ne jamais mettre sa passion de côté... Entre réalité professionnelle et passion automobile, il semble avoir trouvé là un équilibre de vie qui lui convient...Eric PERAUD, Moniteur.
Mélina, passion devenue métier
Mélina, ancienne élève à la MFR, a fait de sa passion pour le commerce son métier... Rencontre...
Quelques mots sur ta formation à la MFR ?
J'ai intégré la MFR en septembre 2010. Je recherchais un apprentissage dans le commerce. J'ai toujours été intéressée par la vente de vêtements. Je voulais entrer dans une école qui me permette de découvrir ce domaine professionnel et confirmer ma passion.
Et tes stages ?
Principalement en commerce alimentaire et non-alimentaire, et en particulier au magasin Cache-Cache à Mayenne.
Quelle formation as-tu-suivie après ton départ ?
Un bac pro Commerce par apprentissage avec le magasin Cache-Cache. Dans la continuité de l'alternance à la MFR, mon apprentissage a vraiment confirmé mes motivations pour travailler dans la vente, en alliant pratique et théorie.
Tu en es où aujourd'hui ?
Bac pro en poche, je suis restée salariée à Cache-Cache, avec un temps de travail ayant évolué, ma responsable voyait que je l'aidais beaucoup au quotidien, elle m'a appris beaucoup sur la gestion du magasin, le management, je suis aujourd'hui perçue comme l'adjointe, avec les responsabilités qui vont avec : plannings, banque, merchandising... J'encadre aussi des stagiaires, et notamment de la MFR.
Métier passion, alors ?
Complètement ! Et ça, c'est grâce à ma formation en MFR, et ce qu'elle m'a permis de réaliser professionnellement. Eric Péraud, moniteur.
Trois fonctions, une passion
Entretien avec Alain Raimbault qui cumule trois fonctions et une passion : MFR
Racontez-nous d’abord vos débuts à la maison familiale…
Je suis arrivé à la MFR en 1968, en formation agricole. Les stages se faisaient chez les parents. Il était envisagé que je reprenne l'exploitation familiale.
Des souvenirs ?...
Bien sûr ! Il y avait une bonne ambiance avec le directeur, l’équipe. Et puis cette discipline, ce respect...
Vous êtes resté dans le domaine agricole ?
Non, j’ai travaillé dans le bâtiment. Mais j’ai reçu un jour un questionnaire sur le devenir des anciens élèves. Je l’ai rempli, manière de revenir sur ce que j’y avais vécu et qui me passionnait.
Comment êtes-vous devenu administrateur de la MFR ?
Suite à l’enquête, je suis venu à quelques réunions de conseil en tant qu’invité, puis je suis devenu administrateur.
Vous êtes aujourd'hui président de l'amicale...
L’amicale des anciens élèves de la MFR a été créée en 1991, j’ai été trésorier, maintenant président, et administrateur au conseil de la MFR en tant que représentant de l’amicale. L'amicale permet de retrouver des anciennes promotions, de mettre en place des événements festifs au profit des élèves actuels. L’association compte de nombreux membres et est très dynamique.
Finalement, qu’est-ce qui vous aura passionné durant ce parcours ?
L’ambiance. J’ai toujours aimé vivre pleinement ce lien avec la MFR, quelle que soit la fonction que j’aurais occupée. Être passionné, c’est s'engager au quotidien !Eric Péraud, moniteur.