Plus qu'un "livre d'Art", une mémoire artistique se tisse au fil du Art-Book de plusieurs classes...

Ici, La Forge de Vulcain, d'après Velasquez (page 7)

Comme l'an passé, la communauté éducative a soigné l'accueil réservé aux nouveaux élèves de l'établissement. Ainsi, lors de deux journées qui leur étaient entièrement consacrées, ils ont pu s'approprier sereinement les lieux lors d'un jeu de piste. Puis, grâce à l'appui de l'Office du Tourisme, les arrivants ont également découvert les richesses patrimoniales de Château-Gontier. Découvrez l'un de ces ateliers (page 3) et le prolongement avec le stage de cohésion des 3e (page 4)

Depuis la fin de l'année dernière, l'établissement s'est doté d'un nouveau logo. Les élèves se sont emparés du sujet avec enthousiasme. Ainsi, parmi plusieurs propositions, ils ont validé par leurs votes ce logo haut en couleurs.

Depuis septembre 2017, les élèves de 1ère Bac Industriel ont pris le relai du journal du lycée. Au fll des pages, découvrez les projets réalisés qui animent la vie et épanouissent toutes les classes. Du professionnel bien sûr, mais aussi du culturel, de l'insolite, de l'artistique, de l'historique, du voyage, quelques touches de poésie et de philosophie... Allez, laissez-vous porter et agréable lecture à Tous !

Le logo réalisé par Jimmy, élève rédacteur

Afin de faciliter l'adaptation des nouveaux arrivants (CAP, 3e, 2nde), la communauté éducative a organisé des ateliers ludiques afin de découvrir l’ensemble du lycée, les professeurs mais aussi la vie scolaire. Ces temps de dialogue et de réflexion sont encadrés par l'infirmière, Virginie Poulain et le CPE, Jean-Claude Garreau.

Des questions étaient tirées au sort ; les élèves répondaient par groupes, de manière à partager la parole. Voici quelques questions-réponses qui nous ont plu, étonnés ou touchés :

Si j’avais une baguette magique, je voudrais :

Avoir tout gratuit

Que tout le monde soit heureux

Posséder une belle moto

Êtes-vous investi dans une association ?

La boxe

La musculation

Le rugby

Ce que j’aime faire avec les copains :

Traîner en ville, faire du shopping
Faire des bêtises
Sortir boire un verre

Ce qui me met en colère :

Les gens qui ne mettent pas leur clignotant sur les ronds-points
Qu’on touche à ma moto

Les personnes fausses et les menteurs

Ce qui me fait rire :

Les bonnes blagues

Les amis

Quelqu’un qui tombe !

Après toutes ces réponses insolites, nous pouvons conclure que ces journées de pré-rentrée apprennent bien le savoir-vivre, la tolérance, l'altérité au sein du lycée. Ces moments privilégiés permettent aux nouveaux camarades de se sentir sereinement impliqués dans notre établissement. Ainsi, chacun prend la parole, se dévoile grâce à ces ateliers de « Bien-vivre ensemble ».

A reconduire l'année prochaine !

Léo et Maxime (1ère TUS)

C'est reparti pour le célèbre festival castro-gontérien du neuvième Art !

Durant le festival de la BD à Château-Gontier, la classe des Terminales CAP Opérateurs Logistique a suivi les expositions et travaillé sur les cadrages, couleurs, phylactères : bref, du pain sur les planches...Au fur et à mesure, ils sont devenus petits puis grands lecteurs de BD.

Le vendredi 29 septembre 2017 entre 10 h et 12 h, la classe s'est installée aux premiers rangs pour écouter le concert BD-Folk du 8e Festival de la BD. Ce spectacle exceptionnel, mêlant chansons et dessins en direct, s’est déroulé au théâtre des Ursulines. Sur le tempo de la musique du chanteur Mazarin, c'est le célèbre dessinateur Olivier Supiot (« Marie Frisson  ») qui s'est laissé porter à crayonner ce qu'il entendait. De son imaginaire, stimulé par les notes de musique et textes du chanteur, sortaient toutes sortes de croquis crayonnés à la hâte, mais avec brio.

De l'Art sur grand écran

Beaucoup d'élèves ont été surpris et touchés du talent du dessinateur, parvenant si vite à représenter les paroles musicales en images. Un système de vidéoprojection grand écran permettait en effet de suivre les mouvements de la main, la dextérité des doigts, la vitesse d'exécution du dessin. Pour tous les élèves, cette expérience constituait un véritable baptême dans l'univers de la Bande-Dessinée.

Petit dessinateur deviendra grand

De retour au lycée, les élèves ont analysé plus en profondeur certaines planches de l'exposition et ont exprimé leurs préférences dans le cadre d'une mini-galerie d'exposition. Celle-ci est restée visible quelques semaines dans les couloirs du lycée.

Qui sait ? Peut-être de futurs talents ont-ils ainsi émergé ?

Du dessin vers la lecture

Les élèves ont eu aussi l'opportunité d'être accueillis à la librairie M'Lire pour percer le secret de ces lieux étranges remplis de livres. Pour la plupart des élèves, là encore, c'était une première fois ; Le silence en a déstabilisé certains, "trop de livres partout !". pour d'autres, au contraire, ce fut la révélation des cavernes d'Ali-Baba. "Génial, le rayon possédait justement mes mangas préférés ! " (Mattéo)

"Dans la librairie, j’ai aimé le coin BD car c’est le style de livres que je préfère : l’aventure, les couleurs, les dessins... (Jérémie)

"J’ai véritablement apprécié votre librairie, c’est un endroit très calme où l’on peut se sentir dans un autre univers. J’ai aussi découvert des gammes de livres qui m’ont beaucoup inspiré. J’ai vraiment hâte d’y retourner !" (Bah)

"J’ai remarqué plein de BD sur le thème de la guerre. Donc j’y reviendrais plus tard". (Fabien)

C. Lacôte-Coquereau avec Axel et Brian

Dès septembre, les Troisièmes partent une semaine en stage de cohésion. Ainsi, les jeunes apprennent à mieux se connaître et visitent des entreprises (ATS, Maisonneuve, Evoluverre et Leclerc). Voici l'interview de Madame Baldau-Mathelier, professeure-organisatrice de ce séjour.

- Qu’avez-vous découvert sur vos élèves, durant ce séjour ?

On a découvert qu’ils avaient le goût de l’effort, ou pas. D’ailleurs, on a été surpris car le déplacement se réalise en vélo mais tout le monde a réussi. C’est important de ne pas lâcher prise en sport, comme ailleurs. Puis, on a vu aussi ceux qui se montraient autonome et ceux qui rencontrent quelques difficultés à vivre avec les autres.

- Ce stage de cohésion vous parait-il utile ?

Il est extrêmement utile puisqu’il permet d’un coté au enseignants de mieux connaître leurs élèves, et réciproquement. Les adolescents ont aussi l’opportunité de découvrir leurs nouveaux camarades. On pose les bases des règles de vie pour l’année scolaire. On établit une Charte de Vie, en discussion-débat avec les élèves.

- Ce séjour existe depuis quand ?

Ce stage de cohésion existe sous sa forme actuelle depuis trois ans. Depuis ce temps, nous allons sur le site de la Mine Bleue, au relais de Misengrain. Il s’agit d’anciens logements de mineurs réhabilités en bâtiments touristiques.

- Qui sont les encadrants ?

Des permanents assurent le stage du lundi matin jusqu’au vendredi : madame Léon (EPS), messieurs Orrière (EPS) et Pengam (CPE), ainsi que moi-même. Leur présence est indispensable au bon suivi du séjour, jour et nuit. D’autres professeurs viennent aussi nous rejoindre.

- Quel objectif visez-vous ?

Avant tout, c'est la mise en place de savoir-vivre : vivre ensemble dans le respect, la tolérance.

Poursuivant notre mission, nous sommes ensuite allés interviewer Mélissa, Jules et Simon, trois élèves.

- Qu’avez-vous préféré ?

C’est l’ambiance avec les amis. Nous avons aussi pu découvrir les nouveaux élèves afin de créer des affinités. Nous avons apprécié la visite de la Mine Bleue ; ce qui était intéressant, c’est le fait de pouvoir descendre en profondeur, puis la façon dont les mineurs découpaient l’ardoise. »

Alors, prêts pour l'an prochain ?

Clément, Axel 1ère Ind

« Si vous pouviez réaliser l’un de vos rêves, lequel serait-il ? »

Voici la question palpitante que nous avons posée à plusieurs personnes de l’établissement. Nous avons choisi ce sujet parce que cela nous semblait intéressant de connaître les rêves les plus fous des élèves et des adultes, et de songer à d'autres horizons... Partons donc écouter les chimères incroyables au lycée Pierre et Marie Curie de Château-Gontier, en Mayenne.

Madame Poulain (Infirmière) : « Que les droits des enfants soient respectés en France et dans le monde entier. »

Madame Le Baudour (AVS) : « Qu’il y ait beaucoup plus d’égalité sur notre planète et moins de disparités de richesse, de culture et d’économie. »

Madame Naudin  : « Je rêve d’être heureuse jusqu’au bout de mon existence. »

Axel J (élève du lycée) : « Je souhaiterais me réincarner dans mon manga préféré : Dio »

Gabriel (Assistant d’éducation) : « Je conseillerais aux élèves de Pierre et Marie Curie de devenir irréprochables ; qu’ils travaillent tellement bien qu’on n’aurait rien à leur dire et qu’ils aient tous des bonnes notes ainsi que leur brevet et leur bac ! »

Mais, ces rêves ne sont malheureusement que des utopies. Pour vous consoler, chers lecteurs, nous vous laissons réfléchir à cette citation d’E. Herriot (Président du parti radical, français, XXème siècle). «  Une utopie est une réalité en puissance. »

Voici maintenant les secrets des rêveurs-voyageurs :

Madame Pineau (Professeur d’anglais) : « Je m’imagine voyager partout dans le monde et pouvoir emmener mes enfants pour leur faire découvrir les différents univers qui existent sur notre planète. »

Madame Baldau-Mathelier (Professeur de Lettres-Histoire) : « Partir sur une île déserte avec tous les gens que j’aime. »

Dylan C (élève du lycée) : « J’adorerais faire le tour du monde à moto. »

Martin (Assistant d’éducation) : « J’espère pouvoir faire le tour du monde avec mon amie en étant sponsorisé par des entreprises ou des associations ; puis transmettre notre voyage, pour le partager. »

Ainsi, nous vous proposons de méditer à nouveau sur une citation de Gustave Nadaud (Auteur, compositeur, poète, chansonnier, « goguettier » français du XIX ème siècle) : « Rester, c’est exister. Voyager, c’est vivre. »

Pour finir sur un clin d’œil de culture générale, sachez que le mot « goguette » signifie : se réunir en petit groupe de moins de vingt personnes pour passer un bon moment et chanter !

... Et n'oubliez pas de rêver...

Théo et Dorian P. 1ère Bac EDPI

Talk-Show Chauds à l’américaine

Partons aujourd’hui vers les Etats-Unis, où nous allons nous plonger dans l’univers très spécial des talk-Show : de quoi s’agit-il ?

Les Talk-Show sont des émissions radiophoniques ou des programmes de télévision durant lesquels des invités célèbres sont mis en lumière. Des questions leur sont posées, les membres du public discutent d’un sujet particulier. On invite un artiste, on en profite pour faire sa promotion sous forme de jeux, avec humour, énergie et punch.

Les premiers talk-show américains sont apparus vers la fin des années 1950. Ils s’appelaient alors les «  Late night shows ». En effet, les premières émissions étaient présentées tard dans la nuit, car elles ne possédaient pas encore la dimension et la popularité actuelles.

Ainsi, les présentateurs les plus connus restent Jimmy Fallon, Rachel Ray , Oprah Winfrey, Ellen DeGeneres.

Pour les curieux, voici un lien vers la vidéo de Jean Dujardin, invité justement par Jimmy Fallon (http://www.dailymotion.com/video/xnmltv ). Il mime le chameau, lors d’une interview pour son film « The Artist ». Provocation, humour, tout est permis pour lutter contre la concurrence médiatique !

C'est un genre parfaitement maîtrisé aux États-Unis et que la télévision française tente d'égaler avec des émissions telles que : « On n’est pas couché  » ou « Touche pas à mon poste  ». Dans l’Hexagone, les animateurs les plus célèbres sont Cyril Hanouna et Laurent Ruquier.

Le succès des Talk-Show s’explique par le mélange des genres : informations, humour, musique et la présence d’un public très vivant.

Tony et Zakaria  

Le 19 octobre, nous avons assisté au spectacle ‘’Tetris’’ d’E. KAIEL, au théâtre du Carré. La danse contemporaine est un domaine que nous ne connaissons quasiment pas ! Exécutée par quatre danseurs du ballet national de Marseille, cette performance nous a vraiment étonnés. En fin de spectacle, nous avons eu la chance rare de discuter avec les artistes. Tous sont de nationalités diverses (italienne, japonaise, slovaque, portugaise). Inspirés par le jeu «  Tetris », les danseurs se confrontent à une chorégraphie assemblant performance physique et fantaisie. C’est un spectacle qui parlera particulièrement à ceux qui ont envie de grimper aux murs et d’aller voir toujours plus loin.

Voici nos impressions, très contrastées :

« J’ai apprécié ce spectacle surtout le moment où les danseurs montent dans les gradins et s’assoient derrière nous. Mais j’ai moins aimé la différence d’âge avec les élèves de Primaire et leurs fous rires incompréhensibles. » Pierre

« Personnellement, je ne me suis pas ennuyé, mais cela ne m’a pas convenu vraiment. Le fait qu’il n’y ait aucune histoire ou message explicite m’a déplu. » Volodia

« J’ai trouvé cela étonnant à regarder car je ne suis pas un grand fan de spectacle de danse. J’ai apprécié les expressions des artistes, mais sans plus. » Milord

« J’ai adoré ce spectacle car les performances athlétiques étaient exceptionnelles ! » Dorian. P

Pour développer notre réflexion et notre esprit critique, nous avons rédigé une lettre en cours de français, dédiée au danseur de notre choix.

Madame Nanoka KATO,

Je m'appelle Théo, j'ai seize ans et je suis en première EDPI. Je tenais à vous faire part, grâce à cette lettre, de toute mon admiration pour votre talent dans la danse. J’ai pu pleinement l’apprécier lors de votre spectacle « Tetris », joué devant notre classe et des centaines d’autres jeunes. De prime abord, votre maîtrise, votre capacité à vous emboîter les uns avec les autres, j'ai trouvé cela fantastique ! Vous possédez une souplesse hallucinante, ceci m’a stupéfié. De plus, j'ai été très impressionné par la manière de revivre le jeu vidéo « Tetris  » dans la réalité. C’était magique. Puis, le moment qui m’a le plus marqué, c'est quand vous avez été dans le public et que vous avez dansé autour de nous. J'ai été tétanisé par moments parce que, lorsque vous avez gravi les gradins, j'ai trouvé que la chorégraphie n'avait plus du tout de sens. Pourtant, j'ai apprécié que vous veniez vers nous car cela permettait d'accompagner le public. Les costumes que vous avez choisis semblaient parfaitement adaptés au thème des Rubik’s Cubes. Notamment, les couleurs représentaient les blocs qui permettent de s'empiler. Pourtant, ce qui manquait, c'était un décor : un background et de la musique comme dans le vrai jeu, cela aurait rajouté du réalisme. Pour conclure, j'ai trouvé extraordinaire ce travail que vous avez produit. J'espère vous revoir jouer très vite. Je vous présente mes salutations respectueuses. Et pourquoi pas une réponse de votre part ?

Théo Pierre et Volodia

Au début de l’année, pour se présenter d’une manière originale, au lycée Pierre et Marie Curie des élèves ont réalisé des portraits Chinois, en cours de français. Un portrait Chinois consiste à se décrire d’une manière abstraite, originale et personnelle. Voilà les réponses les plus surprenantes, touchantes que nous avons sélectionnées :

Si j’étais une personnalité, je serais :

Martin Luther King, pour lutter contre les inégalités.

Léonard de Vinci, l’un des plus grands inventeurs de tous les temps.

Si j’étais un animal, je serais :

Un lion, c’est le roi de la savane

Un aigle pour voler dans les airs et voir le monde

Un chat, mystérieux, sauvage et doux

Si j’étais un pays, ce serait :

La Croatie, nation aux paysages en mille couleurs

Le Tibet, les habitants solidaires luttent ensemble

La France, je trouve ce pays merveilleux !

Si j’étais un dessert, je serais :

Une glace pour se rafraîchir en permanence

Un fruit multicolore et sain pour la santé

Une pomme à cidre, plus juteuse qu’une simple pomme

Si j’étais un objet, je serais :

Un diamant, brillant éternellement

Une lampe, afin de donner la lumière aux gens

Une caméra pour voir la vie défiler sur grand écran

Si je pouvais me transporter à une autre époque, je filerai vers :

L’Antiquité, période de l’Histoire où les mythes et légendes furent les plus incroyables

Les années 3000, le ciel rempli de voitures volantes ? L’avenir, peut-être serons-nous immortels ?

Et Vous, si vous pouviez vous décrire, quel serait votre portrait Chinois ?

Milord 1EDPI

Nous sommes allés interviewer le chef cuisinier de notre lycée : David Martineau. Pour nous, élèves, la restauration reste un point essentiel de notre énergie et de notre bonne humeur au quotidien !

• Avouez-nous : quel plat préférez-vous préparer depuis votre début de carrière ?

-Très franchement, j’adore la choucroute de la mer accompagnée de beurre blanc.

• Quels sont les aspects positifs et négatifs de votre métier ?

- Les points positifs sont le fait de travailler en équipe, c’est agréable de pouvoir communiquer ensemble, autour des idées culinaires et de leur réalisation. Puis, j’apprécie les échanges avec les commerciaux, l’aspect organisationnel. En cuisine, ce que je préfère, c’est élaborer des plats avec des produits frais. Mais pour moi, il n’existe aucun point négatif mis à part peut-être de travailler les week-ends. »

Pour conclure cette entrevue, voici notre regard d’élèves sur cette rencontre avec David :

« On a trouvé cet entretien passionnant. David a su nous transmettre sa passion pour son métier, renouvelée tous les jours. Nous avons aussi apprécié d’en savoir plus sur son parcours personnel. Nous le remercions pour sa sociabilité, sa patience consacrée à trouver plusieurs créneaux libres pour nos interviews. »

Killian, Nathan, Baptiste

Un souvenir ineffable pour les citoyens présents

Dans cette rubrique, nous re-feuilletons les Unes historiques et nous arrêtons sur l'une d'elles...

Le 14 juillet 2016, l’attentat sur la promenade des Anglais à Nice pendant les célébrations du 14 juillet, a marqué douloureusement nos esprits. Rappelons que le 14 juillet 1789, le peuple français, par sa révolution a marqué sa volonté de Liberté, Égalité, Fraternité. Le choix de ce jour symbolique marque-t-il une remise en cause, une contestation de nos valeurs républicaines ? Liberté de se déplacer, de rêver ?

L’attentat, revendiqué par l’Etat Islamique, a été commis par Mohamed Lahouiej Bouhlel, tunisien de 31 ans. Ce massacre s’est produit avec un camion utilisé comme un bélier destructeur. Le nombre total de décès a atteint 87 morts.

Nous souhaitions par cette Une tragique, remémorer les souffrances endurées par la foule innocente et réfléchir à cet acte incompréhensible. Sacrifier sa propre vie pour tuer celle des autres nous parait hallucinant ! Nous voulions aussi rappeler le danger toujours présent du fanatisme, et tenter de comprendre.

Espérons que l'avenir ne donnera pas raison au philosophe des Lumières, Voltaire :

"Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue."

Extrait de "Zadig ou la destinée" Adrien, Dorian J.

Cette année encore, le Press’tiv@l info a mis l’univers des journalistes au premier plan. D’hier à aujourd'hui, les reporters sillonnent la planète, au risque de leur vie, pour nous laisser entrevoir la réalité des faits.

La grande soirée de clôture, vendredi 24 novembre, a conquis le public, tant par l’esprit, la pertinence d’Élise Lucet que par l’humour incisif et sensible du dessinateur Chaunu. Jean-Marie Mulon, directeur du « plus petit festival du journalisme en France mais unique en Pays de la Loire », comme il l’explique souvent aux lycéens, a su animer avec brio cette rencontre dédiée à l’actualité.

Depuis quatre ans, le lycée Curie, partenaire avec sa classe de jeunes reporters du journal Red Hot Curie’s Paper, suit fidèlement leurs productions. Merci pour leurs dédicaces, paroles et traits de crayons… avant, qui sait, de les retrouver dans nos classes pour un futur comité de rédaction ?

Prenez le temps de jouer et de vous mesurer à nos célèbres mots croisés !

Voici nos trouvailles issues de notre cours en français sur le surréalisme, « Du côté de l’imaginaire  ». Nous avons découvert et analysé les tableaux et sculptures des artistes cités : "Couple aux têtes pleines" de Dali, Magritte, Meret Oppenheim... D'une époque à l'autre, nous avons comparé ces étranges mises en lumière de Dali avec les oeuvres de Velasquez " La Forge de Vulcain".Le feu, l'amour,le mystère des hommes,la tromperie et la vengeance, les grands mythes antiques, rien de tout cela n'est vraiment surréaliste. Ces sentiments traversent les âges et les oeuvres picturales.

Vous retrouverez justement quelques-unes de ces merveilles revisitées, redessinées, modifiées par nos soins dans la rubrique "Art Book" de ce journal ; un étrange et magnifique livre artistique pour fixer notre Parcours Éducatif Artistique et Culturel (PEAC).

A présent, plongez dans ces Mots Croisés, mijotés et réalisés via un site en anglais par Valentin et Quentin, tous deux élèves de 1 Bac IND.

Testez votre culture générale autour de l'univers surréaliste, là où tous les songes sont permis  !

Across / Horizontal

1. Pablo Ruiz ……… (espagnol)

3. Comparaison abstraite sans les mots-outils

5. Artiste Américain célèbre pour ses mobiles

8. Auteur de « La persistance de la mémoire »

10. Henriette Theodora Markovitch

11. L’imaginaire y est souvent lié

14. Il s’agit d’une accentuation de degrés

16. Aléatoire / invraisemblable

Down / Vertical

2. Effet de surprise en verbe

4. Moins que ça n’existe pas. (en anglais)

6. Père du surréalisme français.

7. Artiste américain travaillant sur le surréalisme

9. Créatrice du « Déjeuner en fourrure », modification du « O » en « A »

12. Déesse de la maternité

13. Armand Fernandez

15. Le cinéma est le 7ème

Alors, Vous avez trouvé ?

Au prochain numéro du Red Hot Curie's Paper (votre journal préféré), nous continuerons le voyage surréaliste vers l'inconscient et le rêve, en vous dévoilant la toute dernière exposition "D'Ailleurs" au gARage de Château-Gontier. Une rencontre avec le créateur-rêveur Fabrice Milleville, spatialement sidérante. Mais patience...

L’Art-Book, ou « livre artistique  » permet de conserver, dans un support esthétique, les œuvres parcourues au fil de notre cursus. Nous détournons les tableaux pour mieux nous en emparer. Les apparences sont parfois trompeuses. Dans sa main droite, la femme tient un masque, suggérant une double personnalité. Dans sa main gauche, elle offre une grenade, atout trahissant amour et sensualité. A notre tour, nous avons voulu nous métamorphoser en peintres, tels Lippi, Dali, Velasquez... Tanguy et Mathis

Depuis 1994, la Ville de Bayeux a lancé, pour le 50e anniversaire du Débarquement, ce prix destiné aux photographes qui exercent leur métier dans des conditions périlleuses. Nous avons étudié, en Enseignement Moral et Civique, la sélection 2017. Chacun a voté via Internet, puis rédigé une lettre aux photographes.

Cher Monsieur ALHALBI,

Bonjour je m’appelle Volodia, j’ai 17 ans et je suis en 1ère industrielle, à Château-Gontier.

Je vous adresse cette lettre pour vous faire part d’une immense satisfaction à l’égard de votre photographie.

-Bon, c’est vrai, je suis sans doute mal placé pour émettre quelques critiques sur ce fabuleux cliché. En effet, je n’y connais absolument rien en termes de photographie. Mais pour mon œil amateur, ce qui manque serait de mieux faire ressortir la détresse des personnes. Le soleil présent rend l’image claire, comme si c’était un « bon jour ». De ce fait, la photographie ne contient pas ce côté sombre d’une photographie de guerre. C’est véritablement le seul défaut. Mais cette lumière-espoir était peut-être volontaire de votre part ?

-En revanche, pour le mélioratif, je soulignerai le cadrage en « plan d’ensemble » qui nous immerge directement et facilement. On y comprend la situation alarmante (bâtiments détruits, enfants blessés, pieds nus dans les décombres…). On aperçoit le devoir humain (une envie d’aider son prochain de la mort annoncée). On est subjugué par ces deux hommes situés au 1er plan de l’image, secourant deux nourrissons. Il faut impérativement aider ces victimes  : ces Syriens, c'est votre peuple ! Ce scénario dramatique peut arriver à tout le monde. Personne n’est protégé, ni ici, ni ailleurs... Félicitations pour ce prix grandement mérité !

Volodia

N'hésitez pas à reproduire cette grille en format AGRANDI, pour plus de facilités... Nous n'avons pu, avec le nouveau format numérique du journal, l'élargir comme nous le souhaitions. Mais nous ferons mieux la prochaine fois ! Nos excuses à nos fidèles lecteurs-joueurs.

En cas de doute, les réponses sont là pour satisfaire votre curiosité.