
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).

N° 4 - Décembre 2017 | www.lyceejdarc.org |
Vie du lycée : p. 4
Petits et grands s'unissent pour la plage propre
Les BTS ESF ont accompagné les élèves de l'école primaire Jeanne d'Arc pour nettoyer la plage du Havre et de Sainte-Adresse
Culture : p. 6
Osamu Tezuka, le dieu du manga
Portrait d'Osamu Tezuka, créateur d'Astro Boy, par Camille Affagard
500 ans du Havre, notre dossier spécial
Vie du lycée : p. 5
Les scientifiques ont le sens de la fête
Les élèves de première STL prêts pour la Fête de la science

Et pour vous, les 500 ans, c'était ?
Valérie, 42 ans, gérante du Local Shop.
Mon point de vue de commerçante, c'est que ça nous a apporté beaucoup de monde, on a bien travaillé. En tant qu’Havraise, j'ai adoré voir la ville comme cela, avec autant de monde. Depuis que nous sommes classés au patrimoine de l’Unesco, nous avons senti un changement. On a quand même été assez bluffé de voir qu'il y a des gens qui venaient de très loin. Ca peut paraître étonnant car Le Havre n'est pas une ville où il y a du soleil, une plage de sable fin. Mais les gens ont fait le déplacement, en plus des Parisiens qui viennent déjà le week-end depuis deux ans. Il y a un nouveau tourisme, quelque chose qui se passe. Nous sortons de cette image de ville industrielle, un peu polluée. Je trouve qu'il y a de plus en plus d'artistes au Havre. C'est une ville très esthétique, très graphique. Il y a une fierté havraise qui s'écrit avec tout cela.
Laurent Blin, 48 ans, franchisé indépendant du Carrefour rue de Paris.
En ville, je trouve que c’était pas mal. En ce qui concerne l'impact sur mon établissement, je suis plus réservé. Par rapport aux autres étés, je n'ai pas vu d'accroissement de mon chiffre d’affaires.
Je suis arrivé dans cette ville il y a 18 ans, ça a changé dans le bon sens. Mais on se rend tout de même compte qu’il y a une désertification du centre ville. Beaucoup de commerces ferment, c'est assez catastrophique. Alors c'est bien, les trottoirs sont très beaux, les arbres sont tout neufs, il y a des tas de choses qui sont faites. Mais je pense que tout n'est pas mis en oeuvre pour que le centre ville soit dynamique. Les centres commerciaux commencent à prendre beaucoup de place.
Monique, 62 ans, et Bernard, 64 ans, habitants de Lille.
Monique : Nous sommes venus dans le cadre d'un voyage professionnel. C'est tombé pendant les 500 ans de la ville et nous en avons profité pour la visiter. Je ne connaissais pas du tout. L'image que j'en avais venait du téléfilm policier « Deux flics sur les Docks ». C'est toujours sombre, c'est toujours noir. Pas forcément le plus beau côté du Havre. Donc j'ai été très agréablement surprise.
Bernard : Moi aussi très agréablement surpris. J'avais en mémoire le film "Disco".
Monique : Moi je reviendrai et j'explorerai plus, puisque là, notre temps est limité. Et je reviendrai avec mes petits enfants.
Propos recueillis par Anaïs Le Lostec, Lara Devismes et Mélina Carpentier, 2C
"Faire du Havre une ville balnéaire"
Interview. Luc Lemonnier, maire du Havre
Comptez-vous reconduire l’événement Un été au Havre ?
On y réfléchit sérieusement. Pour le 500e anniversaire, nous n'avons pas voulu raconter de François 1er à nos jours. On a voulu créer quelque chose de ludique et identitaire, montrer ce qu’est la ville du Havre, sa dimension touristique et balnéaire. On voulait de la culture, de l’événement pour tout le monde et un peu d’histoire. La marque "Un été au Havre" s'est ancrée dans l'esprit des Havrais et des non Havrais.
En 2018, on ne va pas reproduire les mêmes festivités parce que c’est un budget colossal. Mais Un été au Havre doit avoir une suite et il faut pour ça que nous ayons un programme de qualité : au moins une très belle exposition au MuMa, peut-être une nouvelle œuvre sur l’espace public et un grand événement populaire type « parade ».
Les retombées touristiques ont-elles été à la hauteur de vos attentes ?
Il est un peu tôt pour faire un bilan. Malgré tout, nous avons eu beaucoup de visiteurs. En août, l’office de tourisme a eu une fréquentation en hausse de 80 % par rapport à l’année précédente. Les hôteliers ont fait le plein au moment des grands événements et certains visiteurs ont été obligés de se loger à Honfleur ou Etretat. Les restaurants n’ont pas désempli et il y a eu du monde en ville. On est en train de faire du Havre une ville balnéaire. Les touristes ne viendront pas passer quinze jours au Havre, nous ne sommes pas sur la Côte d’Azur. La réussite, c’est de faire venir des gens qui sont proches, comme les habitants d'Ile-de-France, pour une ou deux journées. L’année prochaine, on va développer les têtes de lignes pour les croisiéristes. Ceux-ci partiront du Havre en arrivant la veille ce qui permettra de multiplier leur consommation par trois.
Cet événement a-t-il contribué à changer l’image du Havre ?
L’idée, c’est d’améliorer globalement l’image de la ville pour y attirer des touristes, faire plaisir aux Havrais. Et puis, donner envie à des investisseurs, à des cadres, à des étudiants de venir ici, de faire des études, d’amener des capitaux, de créer de l’activité. C’est un cercle vertueux. Plus on investit, plus on développe de produits, plus on crée d’emplois. L’année dernière, on a constaté que le Havre regagnait des habitants. On refait la conquête du Havre en y amenant des gens nouveaux.
Propos recueillis par L. Devismes, M. Carpentier, A. Le Lostec et A. Lemaître, 2C
Ils ont participé aux 500 ans
Interview de Chloé Avenel, Héléna Ribeiro de Faria et Cassandra Beaudouin, étudiantes en BTS MECP ayant participé au maquillage des 230 figurants de la Magnifik Parade.
Comment le projet est-il né ?
Notre professeure, Stéphanie Delesque, a été sollicitée en juillet 2016 par le service communication de la Ville du Havre. Les sociétés d'événementiel Artevia et Art point M. nous ont présenté le projet en début d’année puis nous ont formés sur trois jours. Ce projet nous a permis d'apprendre les motifs des maquillages prévus et nous a familiarisés avec les textures des produits, très différents de ceux utilisés en cosmétique.
Qu'avez-vous tiré de cette expérience ?
L’enrichissement personnel et la découverte du monde du maquillage artistique. Nous avons réalisé l’ampleur, l’ambiance et le stress des coulisses du défilé. C’est une fierté d’avoir participé aux festivités de notre ville. Tout le monde en parlait et nous sommes passés à la télévision.
Propos recueillis par Emilie Drone (BTS MECP)
Interview de Clément Simenel, élève de terminale ES qui a participé à l'animation des Géants.
Comment as-tu intégré la troupe Royal De Luxe ?
Dans le journal, j’ai vu qu’une agence d’intérim recrutait. 250 candidats se sont inscrits et ils n'en ont gardés que 40. J’ai dû remplir un dossier et passer des tests, comme tirer à la corde ou faire de l’endurance.
As-tu répété avec l’équipe avant le jour J ?
Quinze jours de répétition de 9h à 20h pour trois jours de spectacle. Indispensable car le rôle était très physique, tant au niveau musculaire que cardiaque.
Quel était ton rôle ?
J’étais un lilliputien, je tirais les cordes de la jambe gauche sur le petit géant noir et, pendant une partie du spectacle, je me suis occupé des yeux et des paupières.
Comment était l’ambiance avec la troupe ?
On sentait que la troupe était liée comme une vraie famille. Quand ils m’ont accueilli, j’avais l’impression d'en faire partie et d’être un intermittent du spectacle. Quand j'étais petit, ce spectacle m'intriguait. De me retrouver derrière les cordes, c’était comme un rêve.
Est-ce que tu t’attendais à voir autant de monde ?
Non. Le plus impressionnant, c’était le vendredi matin en voyant le nombre de gens sur la plage, je me suis mis un peu la pression, il ne fallait pas que je me plante ! À la fin de chaque journée, les deux géants étaient rassemblés, les publics se rencontraient et tout ce monde applaudissait. J'ai vu des personnes pleurer de joie.
Propos rapportés par Alan Leguillon (TES)
Touristes inattendus à bord du Queen Mary 2
Le 15 septembre dernier, le Queen Mary 2 a accosté pour une croisière unique reliant Le Havre à New York, baptisée « 500 passagers pour 500 ans ». Les étudiants du BTS Tourisme sont venus en aide au personnel du paquebot à travers différentes missions : accueillir, renseigner les passagers à l’intérieur du Terminal Croisières, vérifier les cartes d’embarquement, les assister jusqu’à la passerelle, les orienter à bord puis leur offrir un cadeau de bienvenue. Le tout avec une tenue appropriée et un grand sourire. Les étudiants furent félicités par un représentant de la société Cunard et l’Office de Tourisme du Havre.
S. Durville et G. Bouin – 2BTS TO
Ces œuvres qui ont fait les 500 ans
Cet été, les Havrais ont vu leur ville se transformer pour ses 500 ans. Une saison marquée par de nombreux événements culturels et artistiques qui ont embelli la ville et qui ont montré une autre facette de la cité Océane. Retour sur quelques œuvres.
La catène de conteneurs
Il est impossible de ne pas la remarquer depuis la rue de Paris. Cette arche de conteneurs qui trône fièrement à l'entrée du port. Cette œuvre est sans doute la plus spectaculaire des 500 ans. Les 36 conteneurs qui forment les deux arches sont identiques à ceux utilisés en transport maritime. La grande arche, qui mesure près de 30 m de haut, en compte 21, et 15 pour la petite. On doit cette œuvre à Vincent Ganivet qui a assemblé les conteneurs multicolores comme un jeu de construction. Leur forme arrondie leur permet de tenir en équilibre, comme une porte accueillante sur la ville.
Le temple aux 5000 vœux
Imaginé par la compagnie La BaZooKa, le temple aux 5000 vœux fut la première installation programmée par Un été au Havre. Flottant sur le bassin de la Barre, accessible au terme d'une promenade en barque, cet îlot a permis aux visiteurs de déposer, durant quatre mois, des vœux pour les 500 prochaines années. Le nombre de vœux a dépassé le chiffre symbolique de 5000 puisqu'à la fin de l'été, il en a été recensé plus de 12000 !
Les cabanes de plage
La mise en couleurs des célèbres cabanes blanches figure également parmi les oeuvres phares des 500 ans. Nous la devons à l'artiste néerlandais Karel Martens, qui a pensé à une création sur mesure pour l’ensemble des 713 cabanes, symbole du retour des beaux jours au Havre. Son travail a consisté à coloriser les cabanes selon 6 bandes de largeurs différentes et 10 couleurs, dont la succession, définie avec l'aide de chercheurs de l'Université du Havre, met en avant le patrimoine architectural et historique de la ville.
Alan Leguillon, TES
Solidaires face à la mucoviscidose
Les 23 et 24 septembre 2017 ont eu lieu les Virades de l’Espoir, organisées par l'association « Vaincre la mucoviscidose ». Cet événement festif et convivial permet de récolter des fonds mais également de sensibiliser le grand public à cette maladie.
La mucoviscidose est une maladie génétique qui touche les poumons et réduit l’espérance de vie. Il existe des techniques pour améliorer les conditions de vie des malades, comme la greffe des poumons ou les traitements, mais cela coûte cher.
Marie, une jeune fille atteinte de cette maladie, accompagnée de son kinésithérapeute Yann Catelain, est intervenue au lycée Jeanne d'Arc (site du Parc) pour expliquer les difficultés de son quotidien. Entre les soins journaliers, les perfusions, les suivis à l'hôpital et les cures intensives en centres spécialisés, elle suit des cours à l'université et s'engage auprès de l'association aux côtés de nombreux parents.
Les étudiants ont alors décidé de mettre leurs baskets et d'organiser une marche solidaire pour "donner du souffle à ceux qui n'en ont pas". Chaque participant a donné un euro pour l'association. Par ailleurs, une tombola a permis de récolter plus de 2000 €. Joëlle Le Godinec, présidente régionale de l’association, a remercié les étudiants des sections sociales pour leur implication.
Restons unis, l’association a besoin de bénévoles !
Marine Foutel, 1BTS SP3S
Primaires et étudiants à la plage, pas pour bronzer !
Mardi 19 septembre, a eu lieu l'opération « plage propre » au Havre et à Sainte-Adresse. Cette action, organisée par Dominique Pichon, directeur des études du site de Gaulle, est réalisée en partenariat avec l'association Aquacaux, la CODAH et l'enseigne E.Leclerc.
Cette année, les étudiants de BTS ESF (Economie Sociale et Familiale) 1ère année étaient accompagnés par des CE2, CM1 et CM2 de l'école Jeanne d'Arc. Chaque étudiant encadrait un binôme d'élèves. Après s'être données rendez-vous à 15h sur le site du Parc, à Sainte-Adresse, s'être munies de leurs t-shirts, sacs poubelles et gants, les équipes partent vers la plage.
Sur la route, certains élèves ne sont pas très enthousiastes à l’idée de participer à cette activité. Une fois sur place, leur avis change. « Finalement, c’est pas du tout ce que je pensais ! c’est beaucoup mieux ! », s'exclame l'un d'eux. Sur la plage, les élèves se montrent courageux et, dès les premières minutes, les sacs se remplissent.
A 16h, rendez-vous au Ponant, où se situent les bennes et la balance pour peser les sacs. Etienne Simon, qui travaille à Aquacaux, annonce les résultats : l’ensemble des classes de Jeanne d’Arc a ramassé 296 kg de déchets dont 64,5 kg de métal, 24 kg de bois, 14 kg de plastique, 193,5 kg de divers matériaux.
Alice Grancher, 1BTS ESF
Lourdes, temps de service et de pardon
Chaque année, autour du 7 octobre (fête de Notre-Dame du Rosaire), deux mille jeunes parmi vingt mille personnes viennent à Lourdes, dans les Pyrénées.
En 1858, Marie est apparue à Bernadette, jeune fille de quatorze ans. Depuis, le long du Gave, devant la grotte de Massabielle, on entend réciter les « Je vous salue, Marie » sur fond d’un bonheur perceptible, du beau temps, du silence matinal, des chants...
Les élèves du lycée Jeanne d'Arc participent depuis 2004 à ce pèlerinage du Rosaire (prière-méditation de la vie de Jésus) organisé par les Dominicains, religieux vêtus de blanc. Ils accompagnent les personnes âgées ou avec un handicap. Ils les aident à se lever, à faire leur toilette, à prendre les repas et à participer aux célébrations. Elles sont heureuses de l’aide apportée.
Cette année, aux pieds de Marie, là où est gravé « Je suis l’Immaculée Conception », les élèves ont vu une rose fleurir, comme un remerciement pour le service rendu ou une invitation à pardonner.
Alicia Cavelier et Méronne Dubus-Vasse 1ASSP
Aider les aidants
Le 6 octobre 2017, cinq étudiantes de BTS SP3S (Service et Prestation des Secteurs Sanitaire et Social) ont participé à la journée nationale des aidants qui s’est déroulée à la bibliothèque Oscar Niemeyer.
La JNA (Journée nationale des aidants) est organisée depuis deux ans par le CCAS (Centre communal d’action sociale) du Havre et est pilotée par Lucie Navinel, chargée de mission Aide aux aidants. Cette journée a pour but de faire valoir et de reconnaître le statut d'"aidant", et de sensibiliser la population sur ce thème.
Les aidants familiaux sont des personnes qui assistent et viennent en aide au quotidien à un « aidé », c’est-à-dire une personne de leur entourage atteinte par une pathologie, ou une personne âgée dépendante. Les aidants sont souvent conscients qu’il existe des aides à destination des aidés mais ignorent qu’il existe également des aides pour les aidants. Ainsi, autour de groupes de paroles et de la présence de plusieurs partenaires, cette journée a permis d’apporter des réponses à leurs questions. Les étudiantes ont assuré l’accueil et réalisé un questionnaire de satisfaction pour les aidants.
De plus, les aidants ont désormais la possibilité de se rendre chaque mardi au MuMa (Musée d'art moderne André Malraux), à un grand groupe de parole créé par Lucie Navinel : Le cercle des aidants.
Farah Zeghadi et Dina Kessas, 2BTS SP3S
Remise de diplômes mémorable
La remise des diplômes de l'IFAS (Institut de formation des aides soignants), le 26 septembre, fut un moment plein d'émotions, clôturant une belle année au sein d'une promo soudée. Géraldine Hy, élève aide-soignante, revient sur cet événement.
"Nous souhaitions faire savoir à Mesdames Delahays, Bertho et Bailleuil, notre fierté d'avoir été formés par elles à notre futur métier. Elles ont su nous soutenir, nous faire confiance, être à l'écoute. Leur professionnalisme, leur expérience, leur bonne humeur et leur patience nous ont menés à ce Diplôme d'Etat d'aide-soignant.
Il était important pour nous de leur réserver une surprise pour cette remise des diplômes. Arriver en blouse de soignant et chapeau de diplômé nous a semblé être une idée sympathique. A la grande surprise qu'elles ont éprouvée de nous voir arriver vêtus de la sorte, se sont ajoutées notre fierté et un petit pincement au cœur, vu que cette journée était certainement la dernière où nous serions tous réunis.
En tant que Major de cette promotion, je n'ai pas eu le plaisir d'assister à cette surprise car un souci "automobile" m'a fait arriver en retard. Mais j'ai eu l'immense joie d'être applaudie par mes collègues qui avaient eu connaissance de ma distinction quelques minutes avant mon arrivée. Ce fut un moment inestimable de partage, de bonheur et de fierté, gravé à jamais."
Géraldine Hy, élève aide-soignante
La Fête de la science : pourquoi ? comment ?
Où a eu lieu la première Fête de la science ?
Elle a pris place pour la première fois dans les jardins du planétarium Hubert Curien à Dijon, en 1991. Aujourd'hui, cette fête se déroule dans toute la France. Au Havre, on pouvait y prendre part à l’hôtel de ville mais aussi sur les sites de Total, EDF et de l’Université.
Quels étaient les thèmes de l'édition 2017 ?
Le thème de l'année était "La recherche à l'heure du numérique". Au Havre, le sujet majeur était le pendule de Foucault.
Quelles activités y étaient proposées ?
Le planétarium, l’origami, la tectonique des plaques, la découverte des composants de la bière, mais aussi des parfums et des énergies grâce à l'entreprise Total. On pouvait trouver également, sur plusieurs stands, l'explication du pendule de Foucault.
Qu'y avait-il dans le dôme présenté lors de cette journée ?
Ce dôme est ce qu'on appelle un astrodôme. Grace à lui, le public en apprend plus sur notre système solaire. Il fera ainsi la différence entre les planètes chaudes et froides, gazeuses et telluriques, et connaîtra les deux champs d'astéroïdes. Pour les retardataires, cet astrodôme sera présent lors du prochain Salon de la science.
Les élèves de 1S
Mémorial de Caen, pour ne rien oublier
La journée d'intégration des classes de STI2D a été consacrée à la Seconde Guerre Mondiale.
Le 3 octobre dernier, des élèves de STI2D (Sciences et technologies de l'industrie et du développement durable) se sont rendus au Mémorial de Caen, fondé en souvenir d'un conflit horrible, tant pour les soldats que pour les civils. Les guides ont rappelé le contexte de cette époque. Les élèves sont ensuite allés au cimetière américain de Gonneville-sur-Mer, qui fait froid dans le dos tant les tombes des soldats s'étendent à perte de vue. A la fin de la journée, ils ont pu voir la batterie allemande de Longues-sur-Mer et visiter des bunkers bien entretenus, d'autres détruits. Les élèves ont terminé par la plage de Omaha beach, surnommée "la sanglante", une des plus célèbres plages du débarquement. Le passé est gravé.
A. Lebourgeois, 1STI2D
Les scientifiques ont le sens de la fête
Cette année encore, pour la Fête de la science qui a eu lieu du 12 au 14 octobre 2017 à l’hôtel de ville du Havre, le stand Jeanne d’Arc était très diversifié.
A travers diverses analyses sur des bières artisanales, biologiques, industrielles et sans alcool (densité, pH, caractérisation du calcium et des sulfites, teneur en dioxyde de carbone, observations microscopiques), les STL (Sciences & techniques de laboratoire) du lycée Jeanne d'Arc ont expliqué la fabrication de leur propre bière en laboratoire. Tout d'abord, chauffer de l’eau et du malt pendant 1h, filtrer pour séparer le moût liquide des résidus, puis ajouter le houblon au moût pendant l’ébullition. Après refroidissement, ajouter de la levure et laisser le tout reposer 3 semaines (c’est la fermentation).
Un autre stand du lycée présentait André Brahic, un astrophysicien vulgarisateur. Ce stand mettait en avant un pendule de Foucault qui montre la rotation de la terre sur elle même. On remarque que des repères marqués bougent par rapport à la trajectoire (plan d’oscillation) qui est fixe. Cela prouve que la terre tourne. Enfin, la section S (Scientifique) a montré avec une vidéo que les continents se seraient déplacés sous l’effet du noyau terrestre. Le public a pu admirer des roches à l’aide de microscopes. Les élèves se sont montrés très dynamiques durant ces trois jours.
Katleen Zenasni, TSTL
Jeux vidéos, le 10ème art ?
Depuis que le jeu vidéo existe, il est vendu en masse dans la plupart des pays du monde, mais est-ce une œuvre artistique ?
La majorité des joueurs répond « oui » mais le jeu vidéo n’est toujours pas reconnu officiellement comme une catégorie artistique. Pourtant, il rassemble plusieurs expressions artistiques :
- le scénario
Du plus basique au plus recherché, il est essentiel pour entraîner le joueur dans un univers donné. Ainsi, Zelda breath of the wild nous entraîne dans une aventure où le héros, Link, doit résoudre de nombreuses énigmes et explore librement un monde immense peuplé d’ennemis.
- la musique
Comme dans un film, il s’agit de faire correspondre la musique à un personnage ou à une situation. Dans certaines superproductions, les producteurs du jeu font appel à des orchestres et des compositeurs reconnus. Par exemple, Kōji Kondō a composé la musique de Super Mario Galaxy, qui nous immerge dans l’ambiance du jeu.
- Le graphisme
Grâce au travail des graphistes, le joueur peut avoir la sensation d’évoluer dans un monde à part entière, comme dans le jeu No man’s sky qui permet de visiter de multiples planètes à chaque fois différentes.
Armand Lemaitre et Guillian Harel, 2C
Épouse-moi mon pote, comédie réjouissante
Ce film, réalisé par Tarek Boudali, raconte l'histoire de Yassine, un étudiant marocain qui veut étudier l’architecture en France. Mais à cause d'une fête trop arrosée, il rate son examen, perd son visa et se retrouve sans papiers. Pour régulariser sa situation, il décide alors de se marier avec son meilleur ami. Ensemble, ils devront abuser Dussart, un inspecteur de l’immigration bien décidé à prouver qu’il s’agit d'un mariage blanc.
J'ai apprécié ce film grâce à son humour, son jeu d’acteurs et à ses nombreux rebondissements. L’ambiance dans la salle était très bonne, avec beaucoup d’éclats de rire.
Félix Motte, 2E
Tezuka, le dieu du manga
Mangaka reconnu au Japon, Osamu Tezuka est célèbre en France pour le dessin animé Astro, le petit robot, diffusé dans les années 80.
Osamu Tezuka est né le 3 novembre 1928 à Toyonaka et est mort le 9 février 1989 à Tokyo. Il suit des études de médecine à l'Université d'Ōsaka. Mais une fois son diplôme obtenu, il quitte sa famille pour sa passion : le manga. Il poursuit son rêve en dessinant des caricatures et donne naissance à un héros très célèbre : Astro Boy, un robot à l'apparence humaine, influencé par Pinocchio. Ce manga, créé en 1952, rencontre un immense succès au Japon et en occident. Son style très cinématographique, en fait le père du manga moderne.
Dans les années 60, Tezuka fonde ses propres studios animés. On retrouve l'influence de Disney, qu'il admirait beaucoup. Il rencontre d'ailleurs Walt Dysney en 1964. Pourtant, les deux studios sont rivaux. En 1960, l'industrie américaine se sent en effet menacée par les créations de Tezuka.
A partir des années 70, Tezuka obtient de nombreux prix, au Japon comme à l'étranger, qui lui permettent de rencontrer des artistes très différents.
Considéré par les Japonais comme le dieu du Manga, des funérailles nationales lui seront accordées en 1989, et un musée sera inauguré en 1994 dans sa ville d'enfance, Takarazuka.
Camillle Affagard, 2BTS SP3S
Le Loukoum à la pistache
Il s'agit d'un conte oriental adapté par Catherine Zarcate. Ce livre raconte l'histoire du Grand Vizir. Un jour qu'il se rend au Hammam, sa bague glisse de son doigt. Il sait que quelque chose d’inhabituel vient de se produire car la bague reste à la surface de l’eau. C'est le début d'une série d'aventures.
Ce récit démontre comment faire face aux épreuves de la vie. Celles-ci font parties de notre quotidien. Il faut apprendre à les accepter et à les surmonter.
« En écoutant cette histoire, tu peux entendre que quand tu es en haut, tu n’y resteras pas toujours, et que, quand tu es en bas, tu n’y resteras pas toujours non plus !
Alvina Kurti, 2C
Sur les pas de Molière à Paris
Le 3 octobre 2017, les classes de 1ère et Terminale S, se sont rendues à Paris pour visiter la Comédie française, également appelée La maison Molière.
Charlotte, guide à la Comédie française, retrace la vie de Jean Baptiste Poquelin, dit Molière. Elle dépeint la vie de cet élève studieux, fils de tapissier, métier auquel il est destiné. Or, le jeune Poquelin assiste à des représentations tragiques et comiques, et rêve de théâtre. A cette époque, cet art est perçu comme contraire aux bonnes mœurs. Molière découvre également, avec la venue des Italiens à Paris, la commedia dell’arte et ses personnages hauts en couleurs, Arlequin, Pantalone ou encore Colombine.
Mais c’est lorsqu’il tombe éperdument amoureux de la fille Béjart, très friande de théâtre, que Molière devient acteur et metteur en scène. Il abandonne alors définitivement ses études et part sur les routes de France, où il fonde l'lllustre Théâtre. De retour à Paris, les succès s'enchaînent avec des pièces comme L’Avare, Le Malade imaginaire, ou encore Le Bourgeois gentilhomme, qui dénoncent et caricaturent la société de l’époque.
Le paysage théâtral du XVIIe siècle est alors constitué de trois troupes : celle du Marais, de l'Hôtel de Bourgogne et du Palais-Royal dirigée par Molière. Après sa mort, toutes ces troupes vont fusionner pour former la Comédie française.
Hugo Dono, 1S
