
Pour avoir un rendu optimal, mettez votre affichage à 100 % (Ctrl + 0).

N° 24 - Février 2024 | www.formation-alternance-vendee.com |
Le sport, c'est aussi du partage
Page 2
Le sport en MFR pour grandir et s'engager
Gérard Branquet, administrateur à la MFR Ifacom de La Ferrière, témoigne régulièrement de son expérience de sportif auprès des jeunes qu'il rencontre.
Tombé dans le monde du sport tout petit, il a gravi les échelons les uns après les autres.
D'abord joueur de basket puis entraîneur, il a poursuivi son engagement en devenant un bénévole très investi auprès de différents clubs.
Il se souvient. Ses diverses sélections lui ont permis de rencontrer des joueurs de toutes nationalités, d'ouvrir ses horizons et de devenir plus autonome et responsable.
Pour lui, il est important que les jeunes en MFR aient accès au sport, pratiquent le sport pour s'ouvrir aux autres, créer du lien social et grandir.
Aujourd'hui, cet administrateur expérimenté propose régulièrement des projets sportifs en MFR : « A la rentrée 2024, nous allons lancer un BTS et un bachelor en management du sport », confie-t-il plein d'enthousiasme.
Il est convaincu que le sport facilite la cohésion en classe et au travail.
Dans ce journal, les jeunes ont voulu partager l'esprit convivial, l'ouverture, la rencontre avec l'autre que permet la pratique sportive. Le sport, vecteur de citoyenneté Pour Gérard et pour notre réseau MFR, le sport est aussi vecteur d'engagement.
C'est pourquoi ce numéro a souhaité mettre en avant les diverses expériences de bénévolat et de citoyenneté des jeunes et adultes des MFR.
A travers ce journal, transparaissent les valeurs du sport qui s'accordent naturellement avec celles du mouvement MFR.
Fédération des MFR de Vendée.
Le Touch rugby, le rugby sans plaquage
Pratiquer le rugby sans contact … ou presque ! Les jeunes ont transformé l’essai.
Dans le cadre de la Coupe du monde de rugby organisée en France, les élèves de la MFR de Bournezeau ont eu l’occasion de découvrir, lors des veillées, ce dérivé du rugby traditionnel sur plusieurs séances.
Touché n’est pas plaqué
« L’objectif, au départ, était de trouver une activité pour se défouler après les cours », explique Richard Vrignaud moniteur. Coupe du monde oblige, l’idée était donc de faire découvrir le rugby aux jeunes, mais sans l’inconvénient majeur à savoir « la peur de prendre des coups ». Et Richard de préciser : « J’ai découvert qu’il y avait un club de Touch rugby à Sainte-Hermine. La séance de présentation s’est faite à la MFR avec un intervenant, puis nous sommes allés au stade à Sainte-Hermine pour les autres séances ».
Les différences sont fondamentales. Outre l’absence du plaquage, il est interdit de jouer au pied ou de percuter l’adversaire : « On n’a pas le temps de s’ennuyer, car on court beaucoup. C’est hyper physique », décrit Théo, élève de première. Chaque équipe est composée de six joueurs maximum. Il suffit de toucher le porteur de balle pour le stopper et engendrer une nouvelle phase de jeu. Il s’agit d’éviter l’adversaire pour aplatir le ballon derrière la ligne d’en-but adverse et ainsi marquer un essai et, donc, un point. C’est un sport où « il faut toujours être mobile. Il faut faire preuve d’agilité, de vivacité et de stratégie », explique Evan, élève de troisième.
Un rugby pour tous
Le Touch rugby est un sport pouvant être pratiqué par tous et surtout en mixité. Etant donné qu’il n’y pas d’impact physique, il est facilement accessible à tous : « Moi, au départ, j’avais peur de me blesser. J’ai ensuite été rassurée, car c’est un jeu où on touche énormément le ballon et où il n’y a pas de contact », sourit Louise élève aussi de première.
Transmettre des valeurs
Une équipe peut être composée de joueurs d’âges différents. Le Touch est basé essentiellement sur le jeu de passes, certes en arrière, permettant de mettre tout le monde sur un pied d’égalité.
Ce sport est intergénérationnel et c’est une école de la tolérance, car l’important « est de jouer ensemble et que nos qualités individuelles soient au service de l’équipe », conclut Mali, autre élève de troisième.
Les élèves de la
MFR Bournezeau.
Le rugby fauteuil, une découverte
Simon, entraîneur de l'équipe de rugby fauteuil évoluant en national, a permis aux jeunes de la MFR de découvrir cette discipline.
« Quoi de mieux pour comprendre que de tester avec de nouveaux fauteuils de sensibilisation ! »
Les jeunes ont formé des équipes et ils se sont affrontés tout l'après-midi : « Nous avons pu intégrer les règles et comprendre l'effort physique demandé pour manipuler un fauteuil ».
L'après-midi s'est terminé par un échange avec Simon sur la manière d'aborder les matchs et le handicap : organisation, déplacement, mécanique, entretien et prix des fauteuils...
« Le rugby en fauteuil est une véritable découverte, nous avons ajouté un fauteuil à notre pratique du rugby qui rend ce sport bien différent. C'est une activité à découvrir ».
La classe de troisième, MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Apprendre à se dépasser
Arthur, animateur rugby, apporte son savoir faire aux jeunes de la MFR de Saint-Martin-de-Fraigneau.
Bonjour Arthur, peux-tu te présenter ?
J'ai 30 ans, je suis coordinateur sportif au Fontenay Luçon Rugby Sud Vendée, pour les catégories de moins de 6 ans jusqu'à moins de 19 ans.
Qu'apporte le rugby aux jeunes de la MFR ?
C'est un moment de détente agréable. Les jeunes se dépensent et vident un peu leur esprit entre les heures de cours. Ils apprennent à se responsabiliser, se dépasser, être à l'écoute des règles et consignes de sécurité.
De très belles attitudesComment se comportent les jeunes ?
D'abord réticents à l'idée de découvrir un sport qu'ils ne connaissent pas, j'ai pu remarquer chez eux une réelle envie par la suite. Le plaquage, par exemple, est craint et une fois les règles de sécurité apprises, ils en redemandent à chaque entraînement. Les jeunes sont polis, à l'écoute et jamais désinvoltes. Jj'ai pu même observer de très belles attitudes !
Un dernier mot ?
Je suis vraiment très fier de participer à la formation des jeunes. C'est une véritable bouffée d'oxygène dans ma semaine d'intervenir à la MFR de Puy Sec.
La classe de quatrième, MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Ils ont créé une salle de muscu
On rêve tous d'être beaux, musclés et forts !
« L'an dernier, à notre arrivée à la MFR de Challans, nous avons décidé de rénover la salle de jeu un peu vieillotte et de la transformer en salle de musculation ». Les jeunes ont pris du temps pour réfléchir à ce projet, réalisé des croquis de ce qu'ils voulaient, choisi la couleur des peintures et repéré le matériel nécessaire pour se sculpter un corps presque parfait !
Tout cela avec un budget limité bien sûr. « Nous nous sommes ensuite retroussés les manches et avons repeint les murs défraîchis de notre salle. Une fois le matériel livré (banc de musculation, sacs de frappe, vélo elliptique, machines à poulies...), nous avons aménagé la salle à notre goût ».
Quel plaisir de pouvoir aller se défouler le midi ou le soir après les cours ! Tout cela pour avoir une tête bien pleine et un corps bien fait !
La classe de première Aquaculture et cultures marines, MFR Challans.
Le tir pour plus de sang froid
Les aînés de la MFR, les techniciens agricoles, pratiquent l'activité du tir sportif, en veillée.
Quel est l'intérêt de cette activité sportive ?
Le milieu agricole innove en permanence avec de nouvelles technologies, de nouvelles méthodes... Nous éprouvons beaucoup de pression pendant nos deux années de formation : l'obtention du titre et les projets d'orientation (l'installation ou le salariat agricole ou la poursuite des études pour se perfectionner) d'où le besoin de pratiquer une activité, comme le tir.
Que vous apporte le tir ?
Nous remarquons que notre réussite, notre épanouissement, notre bien-être exigent, tout comme l'activité du tir, beaucoup de concentration et de sang-froid, des efforts et des sensations fortes. Nous découvrons les bases du tir sportif et les règles de sécurité à travers la manipulation et l'utilisation d'armes à feu.
Les techniciens agricoles, MFR Saint-Martin-de-Fraigneau.
Initiation à la danse orientale en veillée
Élève de seconde, Loane fait découvrir sa passion aux jeunes de la MFR de Vouvant.
Mercredi 18 octobre, 20 h 30. Les jeunes de première et de seconde attendent avec impatience la veillée ! Aujourd’hui, c’est Loane, élève de seconde bac pro Services aux personnes et animation dans les territoires, qui prend les commandes : « J’ai testé beaucoup de sports différents, mais il n’y avait que la danse orientale qui m’intéressait, c’est donc la dixième année que j’en fais ! », explique-t-elle.
Et c'est parti !
« Quand les moniteurs l’ont su, on m’a demandé si je voulais faire une veillée auprès des autres jeunes de la MFR, et, moi, ça me faisait plaisir de partager ma passion. La danse m’a vraiment permis de prendre confiance en moi ». A cette proposition, les jeunes ont répondu présents ! : « On était trop contents de découvrir de nouvelles choses ! », ajoutent-ils. Jessica, veilleuse de nuit, était aussi de la fête.
Loane a proposé une chorégraphie déjà apprise lors d’un précédent gala.
Les jeunes se sont réunis autour d'elle, musique et c’est parti !
Sur la version orientale de la musique « Señorita », de Camila Cabello, chacun tente de reproduire les gestes, les pas. Les filles encerclent Loane pour mieux comprendre comment bouger tel bras, telle jambe ! Les pas sont décomposés pour que chacun puisse les comprendre : « Même si on les oublie , on peut vite se rattraper ! », rassure Loane.
La chorégraphie est répétée plusieurs fois, entre rires et concentration. Même les garçons, en minorité, s’essayent à la danse du bassin : « On s’est dit que ça allait être compliqué au début, mais, finalement, tout le monde s’est bien investi ! », concède la classe de seconde. L’initiation à la danse orientale se termine sous les applaudissements pour notre chorégraphe et animatrice du soir !
Et maintenant ?
Maintenant que les corps sont échauffés, tout le monde a envie de prolonger la soirée. Chacun y va de sa proposition pour danser à l’unisson. La Macarena, le Kuduro, Jerusalema,… autant de mélodies qui permettent aux jeunes de se défouler dans la joie et la bonne humeur ! : « La veillée s’est transformée en boom, c’était génial ! C’était la première veillée dansée, un moment où tout le monde s’entendait bien et se mélangeait, c’était une super ambiance ! », racontent les jeunes. Ils ont déjà hâte de remettre ça ! Après de tels efforts, autant vous dire que tout le monde a très bien dormi !
La classe de secondes, bac pro SAPAT, MFR Vouvant.
La MFR possède son city stade
Le city stade de la MFR de L'Herbergement a été mis en service en juin 2023. Il a été créé pour le bonheur des élèves.
Le city stade permet de pratiquer plusieurs sports comme le foot, le basket, le hand et de nombreux autres sports collectifs. « Nous y allons sur les temps de pause et les temps de veillée. C’est un lieu qui sert à se défouler pour mieux se concentrer pour nos apprentissages ».
Il permet de développer la cohésion : « Nous ne sommes pas obligés d’aller jouer, on peut aussi regarder ! ». L’avantage est que, même quand il a plu, on peut l’utiliser. « On apprécie le city stade, car il nous permet de ne pas nous ennuyer lors de nos récréations ».
Les élèves de troisième A, MFR L'Herbergement.
Le patinage a changé Jade
Il était une fois, une jeune fille prénommée Jade qui manquait de confiance en elle. Cela lui provoquait de nombreuses difficultés dans la vie quotidienne et au niveau de sa scolarité. Toujours négative, Jade se dévalorisait, s'isolait et ses parents étaient inquiets. A l'école, ses résultats étaient fragiles alors qu'elle avait des capacités mais ne s'en rendait pas compte.
Ce manque de confiance en elle, elle ne sait pas l'expliquer. Elle vit avec depuis son enfance. Donc, ce n'était pas facile pour elle de progresser, jusqu'au jour où, après avoir vu à la télévision une compétition de patinage artistique, Jade s'est réveillée et a eu envie de tenter cette expérience.
De plus en plus épanouie
Après avoir échangé avec ses parents sur ce sport, Jade a donc commencé à patiner.
« Sur la glace, je me sens légère, svelte, belle, épanouie ». Voici les propos de Jade sur sa nouvelle passion.
Progressivement, grâce à celle-ci, Jade grandit, prend confiance en elle, progresse dans ses résultats scolaires. Puis, elle réussit à s'affirmer dans le groupe classe et commence à avoir davantage confiance en elle concernant son physique, son écriture, ses capacités scolaires. D'ailleurs, ses résultats sont en progrès ! Elle sourit et semble de plus en plus épanouie.
Bravo Jade !
La classe de quatrième, MFR Venansault.
Marcher 30 mn au quotidien, ça fait du bien
Avec leur monitrice, les jeunes de la MFR expérimentent des promenades santé.
Pour améliorer leur bien-être au quotidien, les jeunes de quatrième de la MFR de l'IREO de Saint-Fulgent marchent 30 minutes par jour depuis la rentrée.
« Nous avons lancé ce projet avec Soraya Bensmail, notre monitrice, en se demandant : pourquoi faut-il marcher 10 000 pas par jour ? Nous avons appris, grâce à nos recherches, que cela avait un effet positif sur la santé : réduction des risques de diabète, des maladies cardio-vasculaires et de cancer. Cela est possible même à partir de 4 000 pas selon l'Observatoire national de l'activité physique et de la sédentarité (Onaps) ».
Un circuit de 4 kms
Les jeunes ont testé plusieurs parcours autour de la MFR en comptant leurs pas. Ils ont, ensuite, mesuré et calculé la distance moyenne correspondante. Ils ont choisi un circuit pour parcourir environ 4 kms en 30 minutes. Il a fallu, choisir le moment idéal pour eux. « Nous avons testé cette marche le matin avant les cours, au milieu et en fin de journée pendant trois semaines ». Les jeunes ont ressenti très vite plus de concentration, une meilleure humeur et une forme olympique à chaque fois.
« Nous préférons marcher en milieu de journée pour cette saison. Chaque jour, nous vérifions la météo avant de définir le moment pour partir avec le moniteur qui nous accompagne ».
Au printemps, une marche contemplative
Les jeunes ont aussi demandé à Nadège Girardeau, la directrice, d'officialiser leur marche en l'autorisant toute l'année. « Nous lui avons présenté ses effets bénéfiques sur notre santé et notre bien-être. Sa réponse a été immédiate. Nous allons maintenant demander au conseil d'administration de la rendre systématique à l'avenir ».
Depuis, les jeunes ont découvert d'autres formes comme la marche afghane (1) qui renforce le système cardio-vasculaire. Au printemps, au réveil de la nature, ils testeront la marche contemplative pour l'éveil des sens.
Les jeunes marcheurs de quatrième, MFR de l'IREO Saint-Fulgent.
(1) Technique de marche basée sur le principe de la coordination de la respiration au rythme des pas.

Veillées sport et bien-être à la MFR
Théo et Sam ont initié un projet sportif auprès des élèves.
Sam et Théo, grands adeptes de sport, notamment de sport en salle, fitness et musculation, ont émis l'idée de partager leur passion émergée pendant leur année de première. Idée qu'ils ont concrétisée en octobre (1).
Dans le but de promouvoir l’activité physique, de lutter contre la sédentarité des jeunes, et grâce à leurs compétences acquises au cours de leurs propres expériences aussi bien professionnelles que personnelles, ils ont proposé des temps de remise en forme, sous forme de circuit training et de renforcement musculaire.
Le plaisir de transmettre
Ces temps dédiés sont bien évidemment soumis au bon vouloir des participants et non obligatoires. L'activité se déroule pendant un temps de veillée, au cours d’une heure, une fois par semaine.
Le plaisir de transmettre, de participer au bien-être de leurs camarades, le dépassement de soi, la passion du sport étaient leurs principales sources de motivation.
Théo : « Ce projet sportif a été le déclencheur d’un autre projet, encore plus grand, que nous avons mené pour notre bac avec le module d'action professionnelle. Nous avons imaginé une journée de défis sportifs pour tous les jeunes de la MFR avec également, de la sensibilisation sur l'alimentation, le mieux bouger et le bien-être au quotidien avec des intervenants extérieurs ».
Pauline BELLONET, Clara SORIN, Louna JACOB, MFR Saint-Jean-de-Monts
(1) Sam n'est plus de ce monde, victime d'un accident de la circulation, au moment de Noël. Cet article se veut un hommage à sa mémoire.
Tous en selle pour renforcer le groupe
Un périple à vélo dans le pays maraîchin, une leçon de cohésion.
Le 13 septembre dernier, les élèves de la classe de terminale de la MFR de Challans sont partis pour un périple à vélo durant trois jours. Les premiers coups de pédale les ont conduits à Saint-Jean-de-Monts.
Après avoir déposé leurs affaires au camping de la Prévoté, histoire de voyager plus léger, ils ont repris leurs vélos pour visiter le marais salant de Saint-Hilaire-de-Riez. Ils ont écouté les explications du saunier sur son travail et ce milieu si particulier. « Quelle chance de circuler tranquillement sur les pistes cyclables au milieu de ce paysage ! ».
Souffrir pour admirer les paysages
Une découverte pour ceux qui ne sont pas de la région et une re-découverte pour les Vendéens de la classe, car circuler à vélo n'est pas dans leurs habitudes. Plus de temps pour observer la végétation, voir les oiseaux s'envoler. « Le soir, nous sommes rentrés bien fatigués par ces premiers kilomètres ! ».
Après une bonne nuit de sommeil, ils ont repris leurs chers vélos, direction La Barre-de-Monts. Certains ont déjà des courbatures et vont commencer à souffrir, car une fois arrivés il leur faut maintenant gravir les nombreuses marches pour monter au sommet du Pey de la Blet. Après l'effort, le réconfort : « De là-haut, le paysage est magnifique et nous offre une vue splendide sur la Baie de Bourgneuf. On peut même voir le Pont de Noirmoutier ! ».
120 kms en trois jours
Les jeunes ont encore roulé quelques kilomètres pour arriver au camping, détendre leurs muscles endoloris dans la piscine et défier leurs deux moniteurs accompagnateurs à la pétanque.
Le lendemain, il était, déjà, l'heure de rentrer, direction Challans. Sur les pistes cyclables, les plus rapides devaient attendre les derniers et les encourager pour les ultimes kilomètres. « Nous avons ainsi parcouru cent-vingt kilomètres durant ces trois jours ! Nous garderons de super souvenirs de ce séjour fort en émotions et en entraide ».
La classe de terminale Aquaculture et cultures marines, MFR Challans.
Noah, la passion du handball !
Conjuguer sa vie à l’internat avec la pratique régulière d’un sport en club !
Un réel potentiel
« Notre camarade de classe, Noah, qui a 16 ans, est un passionné de handball ». Il a découvert ce sport il y a plus de 10 ans. Au début, il jouait au basket-ball. Son oncle, qui était son entraîneur, l’a orienté vers le handball, persuadé qu’il avait un réel potentiel pour ce sport. Noah joue maintenant dans une équipe masculine de moins de 19 ans. Il explique : « Un match de hand dure 60 minutes avec deux mi-temps de 30 minutes, je joue arrière gauche ».
Deux fois par semaine, Noah part à l'entraînement. C’est un rythme intense, mais avec une bonne organisation, il peut conjuguer sa vie d’apprenant interne à la MFR et sa vie de sportif. Il a également un match quasiment tous les samedis. Noah porte la tenue suivante : short, maillot et genouillères. Il est numéro 9.
M'épanouir dans ce sport
« Ce que j’aime dans ce sport, c’est qu’il y a beaucoup d’entraide, de confiance et de communication pour évoluer ensemble. Aujourd’hui, je souhaite jouer à plus haut niveau, pour m’améliorer et continuer à m’épanouir encore plus dans ce sport ».
Soizic LEBON et Pauline BRET, MFR Saint-Jean-de-Monts.
Le basket-ball sans différences
Paul pratique le bask'in depuis 3 ans. C'est du basket inclusif, un sport destiné à toutes personnes atteintes d’un handicap.
Les règles sont adaptées. Dans l’équipe, il y a cinq profils : les personnes sans handicap, avec un handicap qui ne se voit pas, les personnes handicapées qui peuvent courir, celles avec un handicap plus lourd (fauteuil roulant) et les aveugles ou tétraplégiques.
Finalistes en Italie
L’objectif de Paul, c’est que tous puissent jouer au basket. Il veut montrer que tout est possible. Il est allé en Italie avec son équipe pour participer à la coupe d’Europe, ils sont parvenus en finale.
La classe de troisième, MFR L’Herbergement.
Courir en joëlette à L'Herbergement
Se dépasser, se surpasser, un projet des élèves de première bac pro SAPAT.
Travailler avec des personnes en situation de handicap fait partie du quotidien des jeunes en formation Services aux personnes et animation dans les territoires (SAPAT).
Ces derniers organisent une journée de solidarité au printemps et une course en joëlette (1) avec l'IME de Montaigu. « Nous sommes sportifs et souhaitons mettre en valeur l'association Courir avec ».
Une collecte de fonds
L'objectif premier est de réunir un public varié en âge pour des causes qui touchent un grand nombre de personnes au quotidien.
« Notre projet qui se déroulera en avril 2024 à la salle Aquarelle de L'Herbergement, consiste, dans un premier temps, à organiser diverses activités pour obtenir des fonds au profit de l'association Courir avec ».
Cette association a été créée en Loire-Atlantique, en 2009, par Hervé Brin que les jeunes ont rencontré. Il leur a présenté l'association et ses projets.
Les bénévoles de l'association transportent des jeunes en situation de handicap dans une joëlette sur les courses à pied. Elle compte 150 adhérents et 70 coureurs passionnés.
Une course avec l'IME de Montaigu
L'association Courir avec participe à des courses dans plusieurs pays. Exemple, une équipe portant le maillot orange de l'association est partie en avril 2023 dans le désert marocain.
Aujourd'hui, les jeunes préparent aussi une course à L'Herbergement : « Ce projet nous tient à coeur pour animer le territoire et aller à la rencontre des partenaires. Ceux ci sont divers et impliqués. Nous travaillons avec l'IME de Montaigu qui participera à la course ». L'entreprise Fonteneau fournira la brioche pour la fin de la course.
C'est un projet qui permet aux jeunes de découvrir de nouveaux publics, d'aider les jeunes en situation de handicap à se dépasser et aux jeunes de la MFR de se dépasser eux-mêmes. Les jeunes de l'IME pourront se divertir avec un objectif à atteindre. Vivement le mois d’avril !
La classe de première, bac pro SAPAT, MFR L'Herbergement.
(1) Fauteuil roulant handisport qui permet la pratique de la marche, de la randonnée et de la course.

Faire le grand saut avec Gaël
Gaël Metay est animateur. Sportif et passionné de natation, il propose des activités pour profiter de la piscine de la MFR !
Depuis combien de temps exercez-vous le métier de maître-nageur ?
Je suis diplômé depuis 2010. Avant 2006, j’étais surveillant de baignade. Plus précisément, j'étais éducateur sportif au sein d’un club de natation pour tout âge. L’idée, c’est de se familiariser avec l’eau avant de pouvoir faire de la performance dans les compétitions.
Comment devient-on maître-nageur ?
La manière la plus simple, c’est de passer un Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS), aquatique, mais il existe plein de passerelles pour le devenir !
Vous avez été pompier de Paris ?
Exactement ! Il faut être en bonne santé, et avoir une bonne forme physique ! On doit passer une visite médicale et des tests assez poussés. On a, ensuite, six mois de classe militaire avant de partir en caserne.
Quels types d'activités sportives pouvez-vous proposer à la MFR ?
De la course d'orientation, du biathlon et certainement des sports collectifs ! Mais aussi, des activités en lien avec de la natation !
C'est-à-dire ?
On peut faire du water-polo, des relais, de l'aquathlon, pourquoi pas essayer d'améliorer son apnée ! On peut aussi faire de la natation synchronisée vu que vous êtes des champions ! (rires)
La classe de quatrième, MFR Vouvant.
Le sauvetage en mer, c'est un autre sport
Un homme à la mer, les terminales Aquaculture et cultures marines se jettent à l'eau.
Les élèves des classes de terminale Aquaculture et cultures marines travaillent chaque jour au contact de l'eau. Des bassins plus ou moins profonds pour les uns, la mer pour les autres.
Les règles du bon sauveteur
Savoir bien nager est, donc, indispensable pour un pisciculteur ou un ostréiculteur.
« Nous pratiquons la natation en cours d'EPS. Nous devons savoir nager correctement mais aussi apprendre les règles du sauvetage en mer ».
Il faut aux jeunes connaître plusieurs actions assez simples qui pourraient être très utiles en cas d'accident, de glissade et éviter la noyade. Ils s'entraînent à plonger du bord de la piscine ou du plongeoir.
« Nous devons ensuite nager deux cents mètres puis plonger en canard afin de récupérer un mannequin. Bien prendre sa respiration pour avoir le temps de le saisir et de le remonter à la surface. »
Enfin, ils doivent ramener ce mannequin au bord, en parcourant une distance de vingt-cinq mètres.
Des gestes pour l'avenir
« De l'extérieur, cela peut paraître plutôt facile mais quand arrive notre tour, on n'est pas si fier ! ». Il faut s'assurer régulièrement que le visage du mannequin est bien hors de l'eau et cela tout en nageant, ce n'est pas si facile.
Ces entraînements se terminent par une évaluation notée qui compte pour le bac.
« On se dit tous que l'on n'espère jamais être confronté à une telle situation avec une eau plus froide et sans doute moins calme et transparente que celle de la piscine. Mais, au moins, on se souviendra des gestes appris lors de notre formation ! ».
La classe de terminale Aquaculture et cultures marines, MFR Challans.
Les maçons s'échauffent en MFR
À la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, on s'échauffe !
Roxane Robion, monitrice d'EPS et de sciences physiques, souhaite sensibiliser et protéger les apprenants contre les troubles musculo-squelettiques (TMS).
Son action s’articule autour de la mise en place d’un échauffement articulaire au début des ateliers pratiques de maçonnerie.
L'objectif pour les jeunes de brevet professionnel deuxième année maçon est de transférer cet apprentissage dans leur milieu professionnel.
Les jeunes apprentis échauffent leurs chevilles, rotules, épaules, poignets, coudes, les doigts et leur tête !
« Je trouve que c'était bien de mettre en place cet échauffement. Cela programme le corps au travail », indique Enzo.
Carl précise : « Pour moi, c'est bien, mais il faudrait y penser tout le temps même à l'entreprise ».
Cette pratique n'est, en effet, pas très courante et étonne certains comme Thibault : « Dans ma vie, c'est la première fois que je vois cela et ça me plait ».
Espérons que l'échauffement du corps avant la mise au travail se fera de façon naturelle et systématique dans l'avenir.
La classe de BP 2 maçonnerie, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Des Olymp'kids à Saint-Fulgent
Dans le cadre des JO de Paris 2024, les jeunes en CAP Services aux personnes et vente en espace rural deuxième année, ont organisé des mini Jeux Olympiques d'hiver pour des enfants issus de plusieurs centres de loisirs. Cette journée sous le signe des Olympiades s'est déroulée le 24 janvier au complexe sportif de Saint-Fulgent.
Célébrer les JO et l'esprit sportif
L'objectif était de permettre la rencontre conviviale de plusieurs structures accueillant des enfants de 3 à 9 ans et d'organiser une journée célébrant les JO et l'esprit sportif.
« Nous avons réfléchi à de nombreuses activités avec nos moniteurs, présenté notre projet aux centres aérés concernés et surtout réservé la salle de sport auprès de la commune de Saint-Fulgent ».
L'étape la plus cruciale a été de tester les ateliers et d'imaginer leur déroulement avec les enfants. Les jeunes ont imaginé plusieurs activités possibles comme un parcours d'équilibre, un relais, des chaises musicales et, pour la première fois, avec du matériel mis à disposition dans la salle omnisports.
« Nous avons aussi prévu une flamme olympique pour l'ouverture des jeux, des podiums et des médailles pour les gagnants et les participants ».
Les jeunes ont beaucoup appris grâce à l'organisation de ce projet et ils avaient hâte de le vivre le jour J. Le sport, c'est avant tout une célébration !
La classe de CAP 2 SAPVER, MFR Saint-Fulgent.
Horse riding competition, rigor and passion
Les élèves de troisième de la MFR de Bournezeau, en option européenne, ont choisi de vous présenter les prochains Jeux Olympiques... en anglais. Pour ceux qui sont fâchés avec la langue de Shakespeare, ils proposent à la suite un court lexique.
The Olympics Games
The Olympics Games in horse riding will happen in the garden of Versailles castle the 18th of July 2024.
The disciplines for the Olympics Games are jumping , eventing, dressage. There are 200 horse riders.
There are 69 countries in Olympics Games. Last time Germany was the winner with 42 medals.
Who will be the winner in 2024 for you ?
Lenna, Mali, Lilou, Kéola and Emeline.
Competitions
Lucie and Maddie do competitions twice a month. Maddie was several time 1st and Lucie was several time 1st.
We are Lucie and Maddie we do horse riding, we compete in jumping since 7 years and 3 years.
We love competition because we are happy when we ride horses.
Néo, Lucie, Maddie and Maëlane
Christopher SIX
Christopher SIX is 37 years old. He is a french horse rider of eventing. Christopher is prepraring Olympic Games 2024 with his lead horse « Totem de Brecey », 16 years old, selle français.
He was champion of pro elite 2021 of eventing with his horse and winner by team in Cup of Nations in 2020 in Haras du Pin. He won bronze medal by team in The Olympics Games in Tokyo.
Chloé, Léna and Pauline.
Jappeloup
Jappeloup was Selle français. It is his breed. He was 1.58m. It was a male, he was a gelding, he is dead on 5th of November 1991.
Jappeloup was European champion, Olympics winner and french champion. Jappeloup is the last Olympic games french old medal horse winner. He died of heart attack.
Anna, Lylou, Maëlie, Manon and Flore.
Vocabulary :
The Olympics games : Jeux Olympiques
eventing : concours complet
castle : château
to happen : se dérouler
jumping : saut d'obstacle (CSO)
horse rider : cavalier/cavalière
medal : médaille
to ride : monter à cheval
horse riding : équitation
twice a month : deux fois par mois
heart attack : crise cardiaque
breed : race
gelding : hongre
Les élèves de troisième option européenne, MFR Bournezeau.
Mon sport et ma religion
Dans le cadre de la semaine de la laïcité, les jeunes ont présenté une étude sur le sport et la religion aux secondes Services aux personnes et animation dans les territoires à la MFR de l'IREO de Saint-Fulgent.
L'interrogation des jeunes a été : Les religions et le sport sont-ils compatibles ? « Nous avons été surprises d'apprendre, grâce à des témoignages, que les sports de combat ne seraient pas toujours compatibles avec le christianisme, la pratique de sport le samedi (jour de Sabbat) serait interdite pour le judaïsme et le mois de ramadan exigerait une adaptation du rythme sportif pour l'Islam ».
Sur le plan des libertés individuelles et selon la loi, le port du voile reste interdit pour les femmes lors des compétitions officielles en France. Alors que la judokate saoudienne, Wodjan Ali et la footballeuse marocaine Nouhaila Benzina ont pu participer voilées aux JO de Londres 2012 et à la coupe du monde de foot féminin en 2023. De leur côté, les Iraniennes ne participent à aucune compétition officielle sans leur voile selon leur loi.
Jade, Lilou, Célia et Victoria, seconde, MFR IREO Saint-Fulgent.
La passion de Maïwenn : la boxe
Maïwenn est une jeune fille de 16 ans qui vit à Belleville-sur-Vie. Depuis quatre ans, elle pratique tous types de boxe dans un club au Poiré-sur-Vie : boxe thaïlandaise, boxe anglaise, boxe française…
Si elle a choisi ce sport, ce n’est pas par hasard. Au collège, elle se faisait harceler. Cela l’a aidée à se défouler à ce moment-là. Les entraînements ont lieu le vendredi soir. Elle s'y défoule pour gérer ses émotions. Il y a des règles à respecter : pas de coups dans la tête, ni dans les parties intimes. Elle a besoin d’équipements : gants, pattes d’ours, protège-tibias, casque... Son plus grand rêve serait d’aller voir une compétition de combat MMA.
Les élèves de quatrième et troisième B, MFR L'Herbergement.
Flora, le rallye coule dans ses veines
Flora Mercière, 19 ans, pratique le sport automobile depuis trois ans. Co-pilote de rallye amateur, elle explique sa passion.
Depuis toute petite, Flora baigne dans le rallye automobile, alors, à 16 ans, elle prend sa licence.
Peux-tu nous expliquer ce qu'est le rallye ?
Un rallye se déroule sur un week-end.
Le samedi, il y a une phase de reconnaissance : nous réalisons à trois reprises des parcours différents. Puis, on fait vérifier les papiers du véhicule pour s'assurer que tout est valide (permis, etc.) et le technicien vérifie que le véhicule est conforme pour rouler en sécurité.
Le dimanche, c'est la course ! On fait des boucles qu'on appelle aussi "spéciales" à plusieurs reprises. Elles sont chronométrées, donnent un classement qui évolue tout au long de la journée, du plus rapide au plus lent.
Développes-tu certaines capacités grâce à ce sport ? Et au quotidien ?
Avec le rallye, je développe ma patience et ma compréhension. Je me dépasse, j'évolue et j'apprends de mes erreurs. C'est parfois frustrant, mais je l'accepte. Au quotidien, c'est du temps et de l'argent, mais ça en vaut la peine. Ça m'apporte du bonheur et, d'un point de vue statistique, c'est intéressant, car il n'y a pas que le côté course, c'est un tout, un ensemble.
Et dans ton projet professionnel ?
J'ai choisi de faire une formation en mécanique automobile grâce à cette passion ! Le rallye développe ma réflexion et mes connaissances en matière de diagnostic car dans les voitures de rallye, les faisceaux modifiés ne permettent pas de brancher un outil de diagnostic. Il faut se creuser les méninges.
Pour toi, faire du sport, c'est essentiel dans la vie ?
Avant le rallye, j'ai fait du basket longtemps, donc, le sport a toujours eu une place importante dans ma vie. Pour moi, c'est une source de bonheur, de libération. Il n'y a pas à réfléchir, c'est du plaisir ! Je me défoule, je passe de bons moments, je décompresse de ma semaine.
La classe de TFP TEAVA, MFR Mouilleron-Saint-Germain.
Andréa au Chrono des Nations
Andréa Jousset a participé au dernier Chrono des Herbiers.
Peux-tu te présenter ?
J'ai 15 ans et j'habite aux Herbiers. Je suis en bac pro Métiers du commerce et de la vente en apprentissage au sein du magasin Intersport de la ville. Ma passion est le vélo route.
A part le vélo, quels sports regardes-tu à la télé ?
En dehors du vélo, j'aime bien le cyclo-cross. L'hiver, j'en fais un petit peu. J'aime aussi beaucoup le foot.
En quoi le confinement t'a-t-il permis de découvrir un nouveau sport et rapidement tes qualités naturelles ?
J'ai arrêté le foot et j'ai commencé à refaire un peu d'asthme. Mon médecin m'a conseillé de faire un sport d'endurance. J'ai pris le vélo de mon père et j'ai, tout de suite, apprécié : un an après, je commençais la compétition !
Peux-tu nous raconter ton expérience lors de ta première participation au Chrono des Nations ?
C'est une très grosse organisation. Les meilleurs coureurs français et étrangers étaient présents. C'était une super expérience, toute la famille et les copains étaient présents.
Combien d'heures pour l'entraînement ?
Je consacre neuf heures trente de vélo par semaine avec en plus une heure de renforcement musculaire.
Quels sont tes objectifs et tes prochaines courses ?
La saison a repris début mars à Cholet. Je me suis fixé plusieurs objectifs avec mon coach pour la saison prochaine.
La classe de seconde, MFR Les Herbiers.
Pétanque : ça roule pour Preston
Preston Iseux en CAP première année maçon à la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie passe son temps libre dans les boulodromes de France.
Depuis tout petit, Preston joue à la pétanque avec ses cousins. En 2017, poussé par un membre de sa famille, il signe sa première licence dans le club de pétanque de Jallais dans le département du Maine-et-Loire.
Avant de commencer une partie, les joueurs arrivent 15 minutes plus tôt pour s'échauffer en lançant des boules et pour tester le terrain.
Preston a fini avec son frère vice-champion de Maine-et-Loire en doublette en 2017. Sport qu'il pratique en famille, il va poursuivre cette ascension.
En 2018, il participe à la finale nationale en Corse d'un grand tournoi, où il finit deuxième sur plus de 900 participants. Récemment il a gagné le national d'Orléans en catégorie junior.
Ce sport demande de la concentration et de l'habilité. Preston s'entraîne après le travail plusieurs fois par semaine.
« J'apprécie beaucoup l'ambiance, le respect entre les boulistes ».
Preston, comme son petit-frère, rêve d'intégrer l'équipe de France.
Bazoumana TRAORE, Alexis CHEVALIER, Maël RABILLER, CAP 1 maçonnerie, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Auto-cross : Thibaut en rêve à toute vitesse
Il vise le championnat de France soutenu par toute sa famille de La Génétouze.
Retenez bien ce nom : Thibaut Boucard ! Un jour, quand il sera champion, on pourra dire « Ah oui, un article sur lui était paru dans notre journal ! ». Il a 15 ans, vit à La Génétouze, est en classe de troisième et fait de l’auto-cross en championnat de France dans la discipline « Junior Sprint ».
L’auto-cross, un sport méconnu
L'auto-cross, c’est de la course automobile sur terre, en plateau de 15 pilotes. Thibaud a choisi de pratiquer ce sport pour suivre les traces de son père et de son grand-père. Son idole paternelle lui fabrique son premier kart à l’âge de quatre ans. Il s’entraîne au karting pour apprivoiser les trajectoires, puis il commence le kart en championnat de France à 12 ans, les jeunes n’étant pas autorisés à courir avant. Il gagne plusieurs coupes. Son meilleur souvenir restera son premier podium et le pire son premier tonneau.
Déterminé et doté d’un mental de guerrier, il consacre énormément de temps à sa passion, le soir et le week-end, environ une vingtaine d’heures par semaine. Il ne pense pas que ce sport deviendra une discipline olympique. Si vous voulez le découvrir, les courses passent directement sur YouTube tout le week-end. Thibaut précise : « le lien est Ofac TV Live ».
Le kart, une affaire de famille
Ses parents sont ses premiers supporters. Ils lui inculquent les valeurs de la vie ainsi que le goût du travail pour vivre cette passion qui coûte cher : « Ce sport lui apprend beaucoup de choses : la vie en communauté avec les bons moments passés ensemble mais également la gestion des périodes plus compliquées lors des casses mécaniques. Un lien familial fort nous unit, nous sommes très soudés », souligne sa maman. Leur plus grande joie est de voir Thibaut gagner des courses et s’épanouir dans ce qu’il fait.
Un petit message pour les jeunes et les familles qui aimeraient découvrir ce sport : « Quand vous êtes passionnés, vous y arrivez. Cette discipline véhicule de belles valeurs humaines. En tant que parents, il faut accompagner vos enfants dans leur sport, leur montrer que vous êtes fiers d’eux quoiqu’il arrive, les soutenir moralement et les encourager », conseille son papa.
Thibaut espère obtenir son diplôme national du brevet, puis démarrer un apprentissage en carrosserie-peinture dans l’entreprise familiale : « J’aimerais également devenir champion de France et pourquoi pas même d’Europe », confie-t-il les yeux pétillants.
Eh bien oui, Thibaut, nous espérons te voir un jour au sommet de ta discipline ! Nous te souhaitons une très belle carrière sous le signe de la devise olympique et n’oublie pas : le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre (Pierre de Coubertin).
Les classes de troisième, MFR Venansault.
Sport, des valeurs à transmettre
Anne-Lise est monitrice de sport à la MFR de Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Attachée aux valeurs véhiculées par le sport, elle répond à quelques questions.
Pratiquez-vous principalement un sport ? Et depuis quand ?
Depuis toute petite, j'ai pratiqué l'équitation ainsi que le handball et cela, durant une dizaine d'années. Restant très sportive, je fais aujourd'hui du triathlon pour me challenger individuellement.
Pourquoi avoir choisi d'enseigner le sport ?
Pour moi, le sport est inné. Mes enseignants d'EPS m'ont beaucoup inspiré en partageant toutes ces valeurs. Ils m'ont donné envie de les transmettre, à mon tour, aux jeunes.
Quelle est la valeur la plus importante pour toi ?
Pour moi, le vivre ensemble et le respect sont les valeurs que l'on retrouve dans le sport. En effet, il faut prendre en compte les différences de chacun et permettre à tous d'évoluer.
Pourquoi le sport est-il obligatoire à la MFR ?
Cela permet de démocratiser la culture sportive, d'apporter de nouvelles activités tout en promouvant les valeurs.
La classe de CAP 1 maçon, MFR Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Merci Jean-René !
Les jeunes de quatrième ont interviewé Jean-René Milcent. Moniteur depuis 30 ans en MFR, son départ en retraite approche.
Pourquoi avez-vous enseigné le sport en MFR ?
En fait, je n'ai pas de cursus universitaire. Mon arrivée en MFR est, au début, un pur hasard, en 1990, pour remplacer un moniteur. Cela m'a permis de découvrir le système MFR qui m'a plu. En effet, j'aime voir l'évolution des jeunes de la quatrième à la classe de terminale. Je les vois grandir, s'épanouir, s'envoler vers l'âge adulte.
Quelles sont les valeurs que vous avez voulu transmettre aux jeunes ?
En sport, les jeunes doivent se découvrir, se dépasser, être complices, être solidaires. En MFR, il y a aussi la notion du partage et la cohésion de groupe qui jouent un rôle important. Ce sont des valeurs qui me tiennent à coeur.
Quelle est l'activité préférée que vous faites avec les jeunes ?
Mon activité préférée est la course d'orientation, car cela apprend aux jeunes à lire une carte, à s'orienter, les aide à la prise de responsabilité et à l'autonomie.
Avez-vous un pincement au coeur à l'idée de partir à la retraite ? Et quels sont vos projets ?
Non, je n'ai pas de pincement. Je poursuivrai le coaching en basket auprès d'adolescents. Je suis un grand amateur de plage et j'aime me "dorer la pilule au soleil". Mon rêve serait de vivre sur une île au soleil.
Alors, bonne route à Jean-René !
La classe de quatrième, MFR Venansault.
Me divertir, être libre
Kéwen Chevalier-Chéné pratique le basket acrobatique depuis 2022. Il a également commencé, à l'âge de 6-7 ans, la natation, l'aïkido et le ping-pong.
« Je fais du basket acrobatique, car deux de mes amis en faisaient déjà. C'est un sport peu commun et, curieux, je me suis lancé. Je fais trois entraînements par semaine. J'essaye plusieurs figures, je rectifie mes erreurs, j'évolue. C'est beaucoup d'investissement, j'aime bien.
Le sport est une façon de me divertir, me défouler, de penser à autre chose, et être libre ».
MFR Mouilleron-Saint-Germain.
Une passion avant tout
Sloann Gauthier Blomme, 16 ans, pratique le football depuis qu'il est tout petit. Il a également fait du tennis, du ping-pong et du VTT.
« Le sport est mon passe-temps, une passion avant tout. Cela me permet de partager du bon temps avec les autres et d'oublier le téléphone et les écrans. Je dirai aussi que ça m'apprend à mieux communiquer avec mes coéquipiers. Je fais deux à trois entraînements par semaine, un match le week-end et de l'arbitrage. C'est un bon exercice pour bien comprendre les règles et être respectueux sur le terrain ».
MFR Mouilleron-Saint-Germain.
S'aérer l'esprit
Amélie Airiau, 20 ans, pratique la marche de manière quotidienne.
« Le sport permet de s'aérer l'esprit, de faire ressortir des émotions qui sont parfois enfouies. J'ai fait du multisport pendant deux ans et cela m'a permis de me défouler, de découvrir des sports vers lesquels je ne serais pas allée.
Le sport est partout. Agricultrice, je marche beaucoup et j'y prends plaisir même si ce n'est pas une activité en club.
Le sport a aussi le pouvoir de rassembler les gens, on le voit bien dans les grandes compétitions sportives ».
MFR Mouilleron-Saint-Germain.
Se maintenir en forme
Anna, 15 ans, pratique le football en club depuis 4 ans à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.
« J'aime le foot et le sport en général, ça me permet de me vider la tête après une journée de travail. J'ai deux entraînements par semaine et je fais aussi du renforcement musculaire. Le sport est important pour se maintenir en forme, en bonne santé surtout dans ma filière en Maintenance des véhicules de transport routier qui demande une certaine force physique et un bon cardio.
En trois mots, le sport c'est du plaisir, se dépenser et se socialibiliser ».
MFR Mouilleron-Saint-Germain.
