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Chartier s'engage contre le harcèlement
Le jeudi 7 et le vendredi 8 novembre 2024 étaient organisées les journées nationales contre le harcèlement scolaire. Au lycée Chartier, plusieurs actions ont été mises en place.
Jeudi 7 novembre Le jeudi 7 novembre 2024, journée nationale de lutte contre le harcèlement, les élèves du lycée Chartier ont porté des vêtements verts, couleur symbolisant cet engagement. Des membres de l'équipe ressource PHARE, des élèves ambassadeurs et le Proviseur ont distribué des rubans verts à mettre au poignet à l’entrée du lycée. Pour dire non au harcèlement, une photo avec un drone a été prise dans la cour, à la récréation de 10h. Les élèves étaient positionnés sur les lettres du sigle NAH ( Non Au Harcèlement ). Un mur d’expression a également été mis en place pour que les élèves puissent écrire des témoignages ou des mots d’encouragement pour les victimes de harcèlement par exemple. Un groupe de parole a été organisé mais, faute de participants suffisants, a été annulé. En amont de cette journée, le lycée Chartier avait mis sur l’ENT un questionnaire anonyme pour mieux savoir comment se sentent les élèves dans leur établissement scolaire.
Vendredi 8 novembre La seconde journée a été très forte en émotion. Les élèves ont pris conscience qu'ils pouvaient devenir malgré eux des harceleurs. Une représentation de théâtre avec des effets sonores a fait l’œuvre d’une grande source d’implication chez les élèves car certains d’entre eux ont fait partie de la pièce. Des élèves volontaires ont pu monter sur scène et jouer avec des professionnels.
Avant la représentation, on a précisé aux élèves que des pancartes leur seraient montrées et que ce qui était affiché dessus pouvait ou pas être prononcé à voix haute. Les lycéens ont suivi pendant une heure l’histoire d’une jeune fille nommée Joséphine, de la fin de l'école primaire au lycée. Au début, tout se passait bien, Joséphine vivait heureuse avec sa meilleure amie Marlène. Mais un jour, Joséphine a eu le malheur d'uriner en classe et le harcèlement débuta. L’arrivée au collège empira les choses puisque Marlène la trahit et révéla son secret à tout le monde. Les moqueries prirent de l'ampleur. Joséphine changea de collège et rencontra Boyboy qui la manipula. Finalement, Joséphine s’enferma dans sa chambre en pleurs et... aux spectateurs d'imaginer la fin de l'histoire.
Dans une seconde partie, les élèves ont pu poser des questions sur la pièce mais aussi se rendre compte que durant la représentation eux aussi avaient été des harceleurs en clamant les insultes qui étaient écrites sur les pancartes : « l'effet de groupe nous a emporté et on s'est senti obligé de suivre le mouvement. Nous ne nous sommes rendus compte qu'à la fin de la pièce que nous avions été nous même des harceleurs. » confient des élèves de Seconde.
C’est une représentation que les élèves ont trouvée touchante et très intéressante.
Sinoë PEIGNE, Johanna CARDRON, Lola BACQUET-MARIE, Edouard CRETU
Jeudi 7 novembre Le jeudi 7 novembre 2024, journée nationale de lutte contre le harcèlement, les élèves du lycée Chartier ont porté des vêtements verts, couleur symbolisant cet engagement. Des membres de l'équipe ressource PHARE, des élèves ambassadeurs et le Proviseur ont distribué des rubans verts à mettre au poignet à l’entrée du lycée. Pour dire non au harcèlement, une photo avec un drone a été prise dans la cour, à la récréation de 10h. Les élèves étaient positionnés sur les lettres du sigle NAH ( Non Au Harcèlement ). Un mur d’expression a également été mis en place pour que les élèves puissent écrire des témoignages ou des mots d’encouragement pour les victimes de harcèlement par exemple. Un groupe de parole a été organisé mais, faute de participants suffisants, a été annulé. En amont de cette journée, le lycée Chartier avait mis sur l’ENT un questionnaire anonyme pour mieux savoir comment se sentent les élèves dans leur établissement scolaire.
Vendredi 8 novembre La seconde journée a été très forte en émotion. Les élèves ont pris conscience qu'ils pouvaient devenir malgré eux des harceleurs. Une représentation de théâtre avec des effets sonores a fait l’œuvre d’une grande source d’implication chez les élèves car certains d’entre eux ont fait partie de la pièce. Des élèves volontaires ont pu monter sur scène et jouer avec des professionnels.
Avant la représentation, on a précisé aux élèves que des pancartes leur seraient montrées et que ce qui était affiché dessus pouvait ou pas être prononcé à voix haute. Les lycéens ont suivi pendant une heure l’histoire d’une jeune fille nommée Joséphine, de la fin de l'école primaire au lycée. Au début, tout se passait bien, Joséphine vivait heureuse avec sa meilleure amie Marlène. Mais un jour, Joséphine a eu le malheur d'uriner en classe et le harcèlement débuta. L’arrivée au collège empira les choses puisque Marlène la trahit et révéla son secret à tout le monde. Les moqueries prirent de l'ampleur. Joséphine changea de collège et rencontra Boyboy qui la manipula. Finalement, Joséphine s’enferma dans sa chambre en pleurs et... aux spectateurs d'imaginer la fin de l'histoire.
Dans une seconde partie, les élèves ont pu poser des questions sur la pièce mais aussi se rendre compte que durant la représentation eux aussi avaient été des harceleurs en clamant les insultes qui étaient écrites sur les pancartes : « l'effet de groupe nous a emporté et on s'est senti obligé de suivre le mouvement. Nous ne nous sommes rendus compte qu'à la fin de la pièce que nous avions été nous même des harceleurs. » confient des élèves de Seconde.
C’est une représentation que les élèves ont trouvée touchante et très intéressante.
Sinoë PEIGNE, Johanna CARDRON, Lola BACQUET-MARIE, Edouard CRETU