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Et si l'absence de soleil était responsable de nos sautes d'humeur ?
Lors
de l’arrivée de l’automne et d’une absence quotidienne de
luminosité naturelle, on observe et on ressent une baisse significative de moral et des transmissions de maladies plus fréquentes. On parle alors de « dépression saisonnière ».
Un manque de soleil peut entraîner une baisse, voire parfois une carence en vitamine D. Cela a pour conséquence des troubles musculaires et osseux. De plus, ce manque d'exposition au soleil augmente la production de mélatonine, l'hormone du sommeil, ce qui explique une sensation de fatigue plus marquée. Par ailleurs, le manque de luminosité naturelle peut également pousser à s’exposer davantage à des lumières artificielles, notamment la lumière bleue des écrans. Cette exposition perturbe le rythme biologique et peut entraîner des troubles du sommeil, tels que des insomnies.
Le rôle de la lumière naturelle En outre, la baisse de lumière naturelle joue un rôle important dans la dépression saisonnière, une forme de dépression qui survient principalement durant l’automne et l’hiver. Ce phénomène est lié à une diminution de la sérotonine, un neurotransmetteur essentiel à la régulation de l’humeur. Malgré la présence de tryptophane, un précurseur de la sérotonine, le cerveau est parfois soumis à une activité si intense qu’il peine à convertir cette dernière en mélatonine de manière optimale. Cela renforce les troubles du sommeil et contribue à des symptômes tels que la tristesse, la perte d’énergie, une irritabilité accrue ou encore une difficulté à se concentrer.
Des solutions La dépression saisonnière peut également être aggravée par l’absence d’activités extérieures en raison des journées plus courtes et des conditions météorologiques, limitant ainsi l’exposition à la lumière naturelle. Des solutions comme la luminothérapie, une alimentation riche en vitamine D ou encore des activités physiques régulières peuvent aider à atténuer ces effets.
Sources : Elsan, L'Ardennais, Doctissimo
Lysandra Correia-Mateus,
Lilou Dieulafait
Le rôle de la lumière naturelle En outre, la baisse de lumière naturelle joue un rôle important dans la dépression saisonnière, une forme de dépression qui survient principalement durant l’automne et l’hiver. Ce phénomène est lié à une diminution de la sérotonine, un neurotransmetteur essentiel à la régulation de l’humeur. Malgré la présence de tryptophane, un précurseur de la sérotonine, le cerveau est parfois soumis à une activité si intense qu’il peine à convertir cette dernière en mélatonine de manière optimale. Cela renforce les troubles du sommeil et contribue à des symptômes tels que la tristesse, la perte d’énergie, une irritabilité accrue ou encore une difficulté à se concentrer.
Des solutions La dépression saisonnière peut également être aggravée par l’absence d’activités extérieures en raison des journées plus courtes et des conditions météorologiques, limitant ainsi l’exposition à la lumière naturelle. Des solutions comme la luminothérapie, une alimentation riche en vitamine D ou encore des activités physiques régulières peuvent aider à atténuer ces effets.
Sources : Elsan, L'Ardennais, Doctissimo
Lysandra Correia-Mateus,
Lilou Dieulafait