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Bouleversement du principe cosmologique
Le modèle des astrophysiciens est basé sur le principe cosmologique, qui dit notamment que l'Univers est homogène et isotrope, c'est-à-dire qu'à grande échelle, en chaque région de l'espace et dans chaque direction, l'Univers devrait être de même apparence.
Or, en Juin 2022, une équipe de scientifiques a découvert, dans la constellation du Bouvier, une utrastructure galactique de 3,2 milliards d'années-lumière d'envergure, soit un amas de superamas de Galaxies, contenant chacune en moyenne 100 milliards d'étoiles. La lumière elle-même, effectuant 7,5 fois le tour de la Terre en une seule seconde, met 3 200 000 000 ans pour aller d'une extrémité à l'autre de cette ultrastructure galactique, nommée Grand Arc. Ces dimentions sont vertigineusement inimaginables, et surpassent largement la limite de 1,2 milliards d'années-lumière établie par le principe cosmologique au-delà de laquelle il ne devrait pouvoir exister aucune structure galactique. De plus a été découverte à proximité une autre ultrastructure galactique, l'Anneau Géant, de 1,3 milliards d'années-lumière, et il semble même que le Grand Arc et l'Anneau Géant sont liés de filaments galactiques, ce qui formerait ainsi une ultrastructure galactique plus colossale encore, mais qui n'aurait pourtant que la moitié d'une autre, gigantissime, la Grande Muraille d'Hercule-Corona Borealis, de 10 milliards d'années-lumière.
Ceci est d'autant plus extraordinaire qu'une sous-estimation d'au moins 10/1,2=~8,3 fois du principe cosmologique présume un Univers 8,3^3=~579 fois plus grand qu'il ne l'était supposé, ce qui est incompatible avec la théorie du Grand Boum (connue sous le nom de Big Bang, en anglais) qui est le modèle actuel pour expliquer l'existance de l'Univers observable, soit le fait qu'aucune lumière âgée de plus de 13,8 milliards d'années-lumière ne nous parvienne. En effet, si l'Univers est né d'un gigantesque enflement de l'espace-temps, au-delà d'une certaine taille, il devrait être homogène et isotrope, car un volume qui provient d'une singularité ne peut présenter des variations dans l'équipartition de sa matière que de manière proportionnelle à l'influence qu'exercent les fluctuations quantiques du vide* sur cette singularité, ce qui conduit au fait que l'âge de l'Univers doit ainsi, selon les estimetions du principe conmologique, et suite à l'envergure de ces ultrastructures, avoisiner les 13,8 milliards d'années.
Or, d'autre par, la vitesse d'expansion de l'Univers, et par conséquent sa taille actuelle, peut être déduite du degré de décalage vers le rouge** et de l'âge de l'Univers ; ainsi, suite à l'inflation prodigieuse des 10^-32 premières secondes*** et à l'expansion prolongée de l'espace-temps lors des derniers milliards d'années (déduite du décalage vers le rouge), les dimentions spatiales définissant, pour un point donné, la limite au-delà de laquelle la vitesse de la lumière n'est plus suffisante pour contrer celle, accumulée, de l'expansion sont une sphère de 48 milliards d'années-lumière.
Cependant, si l'Univers est près de 600 fois plus grand, la théorie du Grand Boum, qui permet notamment d'évaluer la taille approximative de l'Univers observable, s'avère alors insuffisante, et, par conséquent, le principe cosmologique incomplet voire erronné.
Ainsi, hormis le fait que l'existance d'un univers observable de 96 milliards d'années-lumière demeure explicable mais incompatible avec ce qu'il peut contenir et qui sous-tend un univers plus grand (mais cette fois-ci inexplicable), les conséquences de la découverte du Grand Arc, de l'Anneau Géant et de la Grande Muraille Hercule-Corona Borealis ne peuvent pas encore être totalement appréhendées quant aux bouleversements qu'elle induit dans le principe cosmologique et la théorie du Grand Boum, et montre que notre conception du Cosmos est loin d'être exacte ; il s'agit là d'une découverte qui suppose un Univers bien plus grand, énigmatique et incroyablement plus complexe que nous le pensions, et dont les forces restent inexplicables par l'intermédiaire de nos théories les plus élaborées.
Pour conclure, je citerai phrases remarquables d'Albert Einstein, quant à la grandeur immense de l'Univers : "Sentir que, derrière tout ce que peut appréhender l'expérience, se trouve quelque chose que notre esprit ne peut saisir et dont la beauté et le sublime ne nous touche indirectement que sous la forme d'un faible reflet, c'est le religieux. Dans ce sens, je suis religieux.".
*Flux aléatoires d'énergie considérés à la base du hasard cosmologique provenant de l'énergie quasi infinie contenue dans le vide et équilibrée dans l'espace ; ces perturbations sont minimes, mais transportent une énergie colossale. Elle est l'une des hypothèse envisagées pour expliquer la cause de l'inflation du Grand Boum.
**phénomène par lequel la lumière émise par les Galaxies est allongée par sa longueur d'onde, d'autant plus qu'elles sont lointaines, suite à augmentation permanente de la dstance qui les sépare (la lumière bleue tire ainsi, du point de vue de la Terre, vers les basses fréquences pour devenir rouge). C'est ainsi qu'est déduite une expansion de l'espace même qui sépare les Galaxies, et par conséquent l'Univers.
***Période temporelle des premiers instants de l'univers durant laquelle l'espace-temps enfla de manière considérable en eulement 10^-32 seconde. Aucune de nos thérories ne permet de modéliser ce qui précède cette limite temporelle, car les quatre interactions fondamentale qui régissent l'infiniment grand comme l'infiniment petit (la force electromagnétique, la force nucléaire à interaction forte, la force nucléaire à interaction faible et la gravitation) n'existaient pas encore.
Txyz le SCIENTIFIQUE
Or, en Juin 2022, une équipe de scientifiques a découvert, dans la constellation du Bouvier, une utrastructure galactique de 3,2 milliards d'années-lumière d'envergure, soit un amas de superamas de Galaxies, contenant chacune en moyenne 100 milliards d'étoiles. La lumière elle-même, effectuant 7,5 fois le tour de la Terre en une seule seconde, met 3 200 000 000 ans pour aller d'une extrémité à l'autre de cette ultrastructure galactique, nommée Grand Arc. Ces dimentions sont vertigineusement inimaginables, et surpassent largement la limite de 1,2 milliards d'années-lumière établie par le principe cosmologique au-delà de laquelle il ne devrait pouvoir exister aucune structure galactique. De plus a été découverte à proximité une autre ultrastructure galactique, l'Anneau Géant, de 1,3 milliards d'années-lumière, et il semble même que le Grand Arc et l'Anneau Géant sont liés de filaments galactiques, ce qui formerait ainsi une ultrastructure galactique plus colossale encore, mais qui n'aurait pourtant que la moitié d'une autre, gigantissime, la Grande Muraille d'Hercule-Corona Borealis, de 10 milliards d'années-lumière.
Ceci est d'autant plus extraordinaire qu'une sous-estimation d'au moins 10/1,2=~8,3 fois du principe cosmologique présume un Univers 8,3^3=~579 fois plus grand qu'il ne l'était supposé, ce qui est incompatible avec la théorie du Grand Boum (connue sous le nom de Big Bang, en anglais) qui est le modèle actuel pour expliquer l'existance de l'Univers observable, soit le fait qu'aucune lumière âgée de plus de 13,8 milliards d'années-lumière ne nous parvienne. En effet, si l'Univers est né d'un gigantesque enflement de l'espace-temps, au-delà d'une certaine taille, il devrait être homogène et isotrope, car un volume qui provient d'une singularité ne peut présenter des variations dans l'équipartition de sa matière que de manière proportionnelle à l'influence qu'exercent les fluctuations quantiques du vide* sur cette singularité, ce qui conduit au fait que l'âge de l'Univers doit ainsi, selon les estimetions du principe conmologique, et suite à l'envergure de ces ultrastructures, avoisiner les 13,8 milliards d'années.
Or, d'autre par, la vitesse d'expansion de l'Univers, et par conséquent sa taille actuelle, peut être déduite du degré de décalage vers le rouge** et de l'âge de l'Univers ; ainsi, suite à l'inflation prodigieuse des 10^-32 premières secondes*** et à l'expansion prolongée de l'espace-temps lors des derniers milliards d'années (déduite du décalage vers le rouge), les dimentions spatiales définissant, pour un point donné, la limite au-delà de laquelle la vitesse de la lumière n'est plus suffisante pour contrer celle, accumulée, de l'expansion sont une sphère de 48 milliards d'années-lumière.
Cependant, si l'Univers est près de 600 fois plus grand, la théorie du Grand Boum, qui permet notamment d'évaluer la taille approximative de l'Univers observable, s'avère alors insuffisante, et, par conséquent, le principe cosmologique incomplet voire erronné.
Ainsi, hormis le fait que l'existance d'un univers observable de 96 milliards d'années-lumière demeure explicable mais incompatible avec ce qu'il peut contenir et qui sous-tend un univers plus grand (mais cette fois-ci inexplicable), les conséquences de la découverte du Grand Arc, de l'Anneau Géant et de la Grande Muraille Hercule-Corona Borealis ne peuvent pas encore être totalement appréhendées quant aux bouleversements qu'elle induit dans le principe cosmologique et la théorie du Grand Boum, et montre que notre conception du Cosmos est loin d'être exacte ; il s'agit là d'une découverte qui suppose un Univers bien plus grand, énigmatique et incroyablement plus complexe que nous le pensions, et dont les forces restent inexplicables par l'intermédiaire de nos théories les plus élaborées.
Pour conclure, je citerai phrases remarquables d'Albert Einstein, quant à la grandeur immense de l'Univers : "Sentir que, derrière tout ce que peut appréhender l'expérience, se trouve quelque chose que notre esprit ne peut saisir et dont la beauté et le sublime ne nous touche indirectement que sous la forme d'un faible reflet, c'est le religieux. Dans ce sens, je suis religieux.".
*Flux aléatoires d'énergie considérés à la base du hasard cosmologique provenant de l'énergie quasi infinie contenue dans le vide et équilibrée dans l'espace ; ces perturbations sont minimes, mais transportent une énergie colossale. Elle est l'une des hypothèse envisagées pour expliquer la cause de l'inflation du Grand Boum.
**phénomène par lequel la lumière émise par les Galaxies est allongée par sa longueur d'onde, d'autant plus qu'elles sont lointaines, suite à augmentation permanente de la dstance qui les sépare (la lumière bleue tire ainsi, du point de vue de la Terre, vers les basses fréquences pour devenir rouge). C'est ainsi qu'est déduite une expansion de l'espace même qui sépare les Galaxies, et par conséquent l'Univers.
***Période temporelle des premiers instants de l'univers durant laquelle l'espace-temps enfla de manière considérable en eulement 10^-32 seconde. Aucune de nos thérories ne permet de modéliser ce qui précède cette limite temporelle, car les quatre interactions fondamentale qui régissent l'infiniment grand comme l'infiniment petit (la force electromagnétique, la force nucléaire à interaction forte, la force nucléaire à interaction faible et la gravitation) n'existaient pas encore.
Txyz le SCIENTIFIQUE