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Dans l'envers de la K-Pop, quand le succès devient la loi

Des débuts du groupe et pendant toute leur carrière, les artistes sont soumis à énormément de pression et de règles à suivre qui vont pousser certains à passer le cap du suicide.
Enhypen au W Korea \
L'univers de la K-Pop est bien vaste, c'est chanter, rapper tout en faisant des chorégraphies comportant une synchronisation parfaite. Mais pourtant, derrière ce très beau spectacle, les artistes, les Idoles comme on les nomme, n'ont jamais une vie simplettede star. Les scandales, les arrivées aux aéroports, la pression subie laissent les artistes démunis face à toute une industrie dans laquelleleur vie n'est vouée qu'a leur métier.
Dans les débuts d'une carrière Effacés ou oubliés, les trainee days sont bien des étapes décisives pour intégrer les formations et espérer faire partie d'une formation d'un groupe. Les futurs artistes ne dorment que 4 heures par jour et passent leur temps à s'entraîner à chanter, danser, rapper et c'est assez pour que certains abandonnent le système scolaire coréen. Dès leur plus jeune âge, ils peuvent intégrer des agences par des auditions ouvertes, pour certains il faut traverser tout le pays pour débarquer à Séoul. Depuis plusieurs années, les trainees déjà sélectionnés et entrainés participent à des survivals shows. Le concept est simple, il consiste à sélectionner parmi 20 à 30 participants 7 ou 8 jeunes qui vont former un groupe final. Le processus de survival show est retransmis à la télé et soutenu par le vote des internautes et des producteurs. L'accès au plateau de télé et à la diffusion sont partagés de manière inégale et favorise les Big 4, les agences les plus puissantes de l'industrie pop-coréenne.
Derrière le show Qu'un album voit ses ventes exploser ou s'effondrer, le travail d'un groupe reste le même que pendant les trainees days. Les agences mettant la pression sur les artistes, leur routine consiste en albums et tournées. Il arrive même queles fans demandent aux agences du repos pour leur groupe, sentantleur santé en danger. I y a quelques mois, le groupe Enhypen a vécu cette situtation difficile lorsque les fans ont appris la mise en arrêt de de 2 semaines du membre Jay pour raison médicale. Le hashtag #letenhypenrest s'est diffusé, soulevant le problème du comportement des agences face à leurs artistes, auxquels elles imposent régimes drastiques et les comportements à adopter. Les idoles sont soumises à des règles qui leur interdisent une relation amoureuse, très mal vue en Corée du Sud. Ce contrôle sur leur vie privée apoussé Seunghan, membre de RIIZE, à quitter son groupe après un an de débats, au grand désespoir des fans internationaux (le commencement de la publication de #riizeis7). Leur vie privée est quasi inexistante. Les groupes subissent aussi, les fans toxiques sasaengs qui multiplient les menaces de mort sur des artistes, comme celles contre Jimin de BTS en 2018. Ils piratent également les téléphones portables et divulguent des photos de lavie privée des stars.Certains, plongés dans des dépressions, décident de se suicider, comme en 2017, Jonghyun de Shinee. En 2023, Moobin, membre d'Astro, est retrouvé mort chez lui à l'âge de 25 ans. Et ceci n'est qu'un petit aperçu de l'industrie stricte de la K-Pop.
Apolline Le Guen
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