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Le cancer des ovaires, de nouveaux traitements porteurs d'espoirs
Aujourd'hui, le cancer des ovaires touche plus de 5 000 femmes par an en France. Ainsi il est le 7ème cancer de la femme le plus répandu et se manifeste dans la plupart des cas après la ménopause, à partir de 65 ans, et est découvert bien trop tard. Cependant, de nouveaux traitements sont en cours de recherches afin d'améliorer la guérison de cette maladie.
Le cancer est une maladie bien connue des Français chez lesquels la proportion de malades augmente chaque année. Il se caractérise par la multiplication incontrôlée de cellules tumorales, non repérées par le système immunitaire. Dès lors, des amas de cellules se forment et se propagent dans l'organisme, ce sont les métastases.
Bien souvent, ce sont les symptômes qui permettent de détecter la présence de la maladie. Or pour les patientes atteintes du cancer des ovaires, les symptômes ne se manifestent bien souvent qu'à un stade avancé, au travers de troubles digestifs, gynécologiques ou respiratoires. Il existe des facteurs génétiques et environnementaux qui augmentent le risque de cancer, comme le tabac ou les produits chimiques.
Comment guérir du cancer ? Lorsque le stade n'est pas trop avancé et qu'il n'y a pas de métastases, il est possible d'opérer localement et d’effectuer une ablation des ovaires. Par la suite, la radiothérapie est envisageable pour traiter localement. Or cette méthode présente de lourds inconvénients, comme l'irradiation des cellules saines alentour, notamment celles de la peau ou de la moelle osseuse qui sont essentielles au bon fonctionnement du corps. Dans la plupart des cas, la méthode préconisée est celle de la chimiothérapie qui, cette fois, induit d'importants effets secondaires, comme des nausées très récurrentes, une perte d'appétit ou de la fatigue.
Une recherche qui avance De nombreuses études sont faites depuis plusieurs années afin de limiter le développement de ce cancer et alléger le quotidien des patientes. L'étude RAMP 201, dirigée par l'Institute of Cancer Research de Londres a ainsi permis de découvrir un nouveau traitement offrant de l'espoir pour les femmes atteintes. Ce nouveau traitement se présente sous forme d'une combinaison de deux médiatement, l'avutometinib et la defactinib. Ces deux molécules sont capables de bloquer les signaux nécessaires au développement des cellules cancéreuses. Ce traitement s'adresse surtout aux patientes atteintes d'un cancer séreux de bas grade, un cancer qui se développe lentement mais qui répond rarement aux différents traitements tels que la chimiothérapie et hormonothérapie.
Des résultats prometteurs Les résultats de cette étude ont révélé que ce traitement a été efficace chez 31 % des participantes contre une efficacité entre 0 et 10 % pour la chimiothérapie ou l'hormonothérapie. Il a été également constaté que cette combinaison médicamenteuse était d'autant plus efficace chez les patientes présentant une mutation sur le gène KRAS. Cette mutation est impliquée dans près de 30 % des cancers et stimule la croissance des cellules cancéreuses. Les tumeurs causées par cette mutation restent difficiles à traiter et répondent également très peu à la chimiothérapie. Ainsi ce nouveau traitement pourrait donc être révolutionnaire pour ces femmes malades car les résultats ont montré une efficacité de 44 % chez ces dernières. Cette étude n'est pas la seule à redonner de l'espoir, c'est aussi le cas des avancées en matière d'immunothérapie
Une technique révolutionnaire L’immunothérapie est une technique qui vise à renforcer le système immunitaire ou bien à rétablir sa capacité à combattre certaines cellules afin de faciliter la rémission et d'éviter la rechute. Il faut savoir, qu’à la surface des cellules, saines ou pathogènes, il existe des antigènes qui sont des marqueurs permettant d’identifier la cellule. Or, la cellule cancéreuse ayant été une cellule saine, leurs marqueurs sont très proches, permettant difficilement la différenciation entre les deux.
Cependant, la possibilité d’une différenciation ne suffit pas car il faut que le système immunitaire soit suffisamment puissant pour pouvoir éliminer les cellules pathogènes dont il est question. C’est ici qu’intervient l’immunothérapie qui apporte des anticorps, molécules originellement produites pas le corps mais qui sont ici dirigées de manière à répondre aux besoin de la patiente. Ils peuvent avoir pour but de créer un complexe « anticorps-antigène » repérable par les macrophages, procédant à la mort des pathogènes. Ces anticorps de synthèse ont donc la capacité de se lier à un type de protéine en particulier. La cible peut alors être différente des pathogènes en eux-mêmes, il est possible de créer des anticorps ayant la capacité de viser les protéines inhibant l’action de certaines cellules immunitaires.
Application aux cancers féminins L’immunothérapie constitue alors un moyen plus que prometteur de complémenter la chimiothérapie ou la radiothérapie, en s'intéressant individuellement à chaque cancer et en combattant sa tolérance. Cela n'est pas seulement le cas pour le cancer de l'ovaire, mais aussi pour les autres cancers gynécologiques et celui du sein. Lorsque qu’une femme est prise en charge pour un cancer du sein, la présence de récepteurs hormonaux est testée. Le cancer est dit triple négatif si les récepteurs de l’œstrogène, la progestérone ne sont pas exprimés et celui de la prolifération cellulaire pas surexprimé. Dès lors, l’efficacité de la chimiothérapie baisse fortement. L’étude de chaque cancer rend alors les chances de survie beaucoup plus importantes pour les patientes. Ce traitement n’est cependant pas suffisant, il est accompagné par d’autres.
Cette combinaison est prometteuse c'est pourquoi elle est l'origine de tant d'espoirs.
Romane Maitre, Élisa Petiton,
Amélie Dumaine
Bien souvent, ce sont les symptômes qui permettent de détecter la présence de la maladie. Or pour les patientes atteintes du cancer des ovaires, les symptômes ne se manifestent bien souvent qu'à un stade avancé, au travers de troubles digestifs, gynécologiques ou respiratoires. Il existe des facteurs génétiques et environnementaux qui augmentent le risque de cancer, comme le tabac ou les produits chimiques.
Comment guérir du cancer ? Lorsque le stade n'est pas trop avancé et qu'il n'y a pas de métastases, il est possible d'opérer localement et d’effectuer une ablation des ovaires. Par la suite, la radiothérapie est envisageable pour traiter localement. Or cette méthode présente de lourds inconvénients, comme l'irradiation des cellules saines alentour, notamment celles de la peau ou de la moelle osseuse qui sont essentielles au bon fonctionnement du corps. Dans la plupart des cas, la méthode préconisée est celle de la chimiothérapie qui, cette fois, induit d'importants effets secondaires, comme des nausées très récurrentes, une perte d'appétit ou de la fatigue.
Une recherche qui avance De nombreuses études sont faites depuis plusieurs années afin de limiter le développement de ce cancer et alléger le quotidien des patientes. L'étude RAMP 201, dirigée par l'Institute of Cancer Research de Londres a ainsi permis de découvrir un nouveau traitement offrant de l'espoir pour les femmes atteintes. Ce nouveau traitement se présente sous forme d'une combinaison de deux médiatement, l'avutometinib et la defactinib. Ces deux molécules sont capables de bloquer les signaux nécessaires au développement des cellules cancéreuses. Ce traitement s'adresse surtout aux patientes atteintes d'un cancer séreux de bas grade, un cancer qui se développe lentement mais qui répond rarement aux différents traitements tels que la chimiothérapie et hormonothérapie.
Des résultats prometteurs Les résultats de cette étude ont révélé que ce traitement a été efficace chez 31 % des participantes contre une efficacité entre 0 et 10 % pour la chimiothérapie ou l'hormonothérapie. Il a été également constaté que cette combinaison médicamenteuse était d'autant plus efficace chez les patientes présentant une mutation sur le gène KRAS. Cette mutation est impliquée dans près de 30 % des cancers et stimule la croissance des cellules cancéreuses. Les tumeurs causées par cette mutation restent difficiles à traiter et répondent également très peu à la chimiothérapie. Ainsi ce nouveau traitement pourrait donc être révolutionnaire pour ces femmes malades car les résultats ont montré une efficacité de 44 % chez ces dernières. Cette étude n'est pas la seule à redonner de l'espoir, c'est aussi le cas des avancées en matière d'immunothérapie
Une technique révolutionnaire L’immunothérapie est une technique qui vise à renforcer le système immunitaire ou bien à rétablir sa capacité à combattre certaines cellules afin de faciliter la rémission et d'éviter la rechute. Il faut savoir, qu’à la surface des cellules, saines ou pathogènes, il existe des antigènes qui sont des marqueurs permettant d’identifier la cellule. Or, la cellule cancéreuse ayant été une cellule saine, leurs marqueurs sont très proches, permettant difficilement la différenciation entre les deux.
Cependant, la possibilité d’une différenciation ne suffit pas car il faut que le système immunitaire soit suffisamment puissant pour pouvoir éliminer les cellules pathogènes dont il est question. C’est ici qu’intervient l’immunothérapie qui apporte des anticorps, molécules originellement produites pas le corps mais qui sont ici dirigées de manière à répondre aux besoin de la patiente. Ils peuvent avoir pour but de créer un complexe « anticorps-antigène » repérable par les macrophages, procédant à la mort des pathogènes. Ces anticorps de synthèse ont donc la capacité de se lier à un type de protéine en particulier. La cible peut alors être différente des pathogènes en eux-mêmes, il est possible de créer des anticorps ayant la capacité de viser les protéines inhibant l’action de certaines cellules immunitaires.
Application aux cancers féminins L’immunothérapie constitue alors un moyen plus que prometteur de complémenter la chimiothérapie ou la radiothérapie, en s'intéressant individuellement à chaque cancer et en combattant sa tolérance. Cela n'est pas seulement le cas pour le cancer de l'ovaire, mais aussi pour les autres cancers gynécologiques et celui du sein. Lorsque qu’une femme est prise en charge pour un cancer du sein, la présence de récepteurs hormonaux est testée. Le cancer est dit triple négatif si les récepteurs de l’œstrogène, la progestérone ne sont pas exprimés et celui de la prolifération cellulaire pas surexprimé. Dès lors, l’efficacité de la chimiothérapie baisse fortement. L’étude de chaque cancer rend alors les chances de survie beaucoup plus importantes pour les patientes. Ce traitement n’est cependant pas suffisant, il est accompagné par d’autres.
Cette combinaison est prometteuse c'est pourquoi elle est l'origine de tant d'espoirs.
Romane Maitre, Élisa Petiton,
Amélie Dumaine