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Inondations : des nouvelles de Valence

Les nouvelles de nos amis espagnols se veulent rassurantes.
Des habitants nettoient leurs maisons  en évacuant la boue à Massanassa, dans la région de Valence (Espagne), le 8 novembre 2024 (Crédit photo : AFP / JOSE JORDAN)
Du 7 au 18 octobre dernier, un groupe d’élèves de Terminale SAPAT est parti en stage à Valence (Espagne) dans le cadre du programme Erasmus+. Les stages ont eu lieu dans une crèche, un EHPAD, un accueil de jour et une école. Comme les années précédentes, les stagiaires ont grandement apprécié l'accueil chaleureux dans les différentes structures et ont pu également profiter du beau temps et du cadre magnifique de la ville de Valence.
29 octobre Le 29 octobre, soit peu de temps après leur retour, la région de Valence a été touchée par un phénomène météorologique de "goutte froide" qui a provoqué de fortes pluies. L’intensité du phénomène a déclenché une vague de boue qui a submergé la ville, notamment la partie sud. L’aéroport a été fermé, les routes et autres voies de communication bloquées. Ce sont les pires inondations depuis 1962, avec près de 240 morts et disparus et la destruction de plus de 137 000 véhicules.
Colère des habitants Les nouvelles sont rassurantes concernant nos amis espagnols puisque le centre ville, où sont les lieux de stage, a été relativement épargné par la catastrophe et les personnes que nous connaissons ne semblent pas trop impactées.
Cependant, celles-ci nous ont fait part du sentiment de colère de la population. Les habitants reprochent aux autorités le manque d'anticipation et de réactivité mais aussi le retard pris par les secours : les autorités ont tardé à alerter la population et sont soupçonnées d' avoir sous-estimé les dégâts que pouvaient causer ces intempéries. Le président de la Généralité de Valence, Carlos Mazón, le premier ministre Pedro Sánchez et même le roi Felipe VI sont les cibles de cette colère contre les autorités du pays. Plus de 130 000 personnes ont manifesté dans la ville, le 9 novembre, exigeant la démission de Carlos Mazón. Celui-ci a demandé pardon aux habitants pour ces erreurs.
Et, si les autorités ont réagi plus rapidement et plus efficacement lors du second épisode des intempéries du 13 novembre, la colère reste vive à ce jour.
Léa Prévost T SAPAT2
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