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Lycée Kerustum, Quimper, le 27/11/2025.
Prévenir le décrochage scolaire
Comment le lycée accompagne les élèves en difficulté.
"Ni psychologue, ni infirmière", Mme Jégou est référente PEPS du lycée depuis janvier 2025. Peu connu des élèves, le "Parcours d’Excellence et de Persévérance Scolaire"est un dispositif mis en place dans le réseau Cneap Bretagne (enseignement agricole privé) et cofinancé par le Fonds social européen. Il a un rôle majeur dans la prévention du décrochage et le soutien aux jeunes en situation fragile.
Le dispositif intervient lorsque apparaissent des difficultés importantes telles que des conflits familiaux, divorce des parents, harcèlement, troubles du comportement alimentaire (TCA), addictions, maltraitance, anxiété sévère ou même tentatives de suicide. Autant de situations qui peuvent empêcher un élève d’apprendre sereinement. Le PEPS permet alors d’identifier ses besoins, pour trouver un accompagnement adapté et éviter l’isolement ou l’abandon scolaire.
Une trentaine d'élèves bénéficient actuellement du dispositif dans l'établissement, de leur propre initiative ou orientés par la vie scolaire et/ou le professeur principal. "Chaque parcours est unique", précise Mme Jégou. Son rôle consiste à rencontrer l’élève, analyser son environnement, dialoguer avec la personne qui se sent mal. Le but est de recréer par la suite un cadre sécurisé dans lequel l’élève peut se reconstruire et retrouver confiance.
Avant d’exercer cette fonction, Mme Jégou a obtenu son diplôme d’infirmière en 2004. Elle a ensuite travaillé à différents endroits tels qu'à l’hôpital, en clinique, puis à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), avant de devenir infirmière scolaire.
Elle précise qu’il n’existe "ni formation particulière, ni profil type" pour devenir référente PEPS ; ce travail repose surtout sur l’écoute, la patience et l'empathie.
Discret, mais indispensable, le PEPS rappelle que derrière chaque difficulté scolaire ce cache souvent une histoire plus complexe. Et qu’au lycée, personne n’a à affronter cela seul.
Anne-Laure Le Seach T SAPAT 2
Le dispositif intervient lorsque apparaissent des difficultés importantes telles que des conflits familiaux, divorce des parents, harcèlement, troubles du comportement alimentaire (TCA), addictions, maltraitance, anxiété sévère ou même tentatives de suicide. Autant de situations qui peuvent empêcher un élève d’apprendre sereinement. Le PEPS permet alors d’identifier ses besoins, pour trouver un accompagnement adapté et éviter l’isolement ou l’abandon scolaire.
Une trentaine d'élèves bénéficient actuellement du dispositif dans l'établissement, de leur propre initiative ou orientés par la vie scolaire et/ou le professeur principal. "Chaque parcours est unique", précise Mme Jégou. Son rôle consiste à rencontrer l’élève, analyser son environnement, dialoguer avec la personne qui se sent mal. Le but est de recréer par la suite un cadre sécurisé dans lequel l’élève peut se reconstruire et retrouver confiance.
Avant d’exercer cette fonction, Mme Jégou a obtenu son diplôme d’infirmière en 2004. Elle a ensuite travaillé à différents endroits tels qu'à l’hôpital, en clinique, puis à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), avant de devenir infirmière scolaire.
Elle précise qu’il n’existe "ni formation particulière, ni profil type" pour devenir référente PEPS ; ce travail repose surtout sur l’écoute, la patience et l'empathie.
Discret, mais indispensable, le PEPS rappelle que derrière chaque difficulté scolaire ce cache souvent une histoire plus complexe. Et qu’au lycée, personne n’a à affronter cela seul.
Anne-Laure Le Seach T SAPAT 2

