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Les réseaux sociaux ne sont pas toujours bienveillants

Les influenceurs sont de plus en plus présents dans notre vie de tous les jours mais ils peuvent être harcelés et ils ne nous apportent pas toujours seulement du positif.
Le compte Instagram @menteuses_menteurs (Crédit photo : Lycée Paul Sérusier)
Les influenceurs.ses ou célébrités que nous suivons sur les réseaux sociaux n'ont pas que de bons impacts sur notre société, ils peuvent être à l'origine de mauvais impacts comme générer des complexes mais peuvent également en être victimes en se faisant harceler.
Les influenceurs ont de mauvais impacts sur la vie de leurs abonnés On voit énormément de complexes développés à cause des influenceurs car ils idéalisent un corps idéal. On voit par exemple @helena.bu qui fait très régulièrement la promotion d'une gaine amincissante ansi que des gelules pour maigrir qui ne sont pas forcément très bonnes pour la santé. Il y a aussi @maevaghenam qui a récemment fait de la publicité pour un produit qui " rajeunit le vagin ". Ce qui a créé énormément de complexes et qui a fait polémique puisqu'on ne peut pas rajeunir un vagin, et heureusement car cela serait absurde et sans utilité. Elle a également eu recours à la chirurgie esthétique comme @nabilla, afin d'avoir un de ces "corps parfaits". D'autres influenceurs préfèrent abuser des filtres et de Photoshop (Célèbre retoucheur d'images). C'est ce que dénonce le compte @menteuses-menteurs en montrant des photos de certain.e.s influenceurs.ses et en entourant les retouches mal-exécutées ou encore en montrant des photos avec et sans filtre. Danae Mercer publie souvent des photos sur Instagram pour dévoiler les coulisses des réseaux sociaux et dénoncer les standards de beauté irréalistes qui circulent sur la toile. On peut voir que certain.e.s influenceurs.ses profitent de leur notoriété pour faire des choses qu'ils n'auraient probablement jamais faites comme Benjamin Ledig. Ce dernier a récemment publié plusieurs contenus choquants sur Tik Tok où il a " twerké " dans une église en crop top ou encore acheté le Coran pour nettoyer son mobilier et caler un meuble. 
Mais certain.e.s se font aussi harceler, et cela peut aller très loin April Benayoum (@aprilbenayoum), première dauphine de Miss France 2021 et Miss World France 2021 a été harcelée sur les réseaux sociaux. Lors de l'élection, les candidates se sont présentées dans une petite vidéo et elle a dit qu'elle aimait la géographie, ce qui est sûrement dû à ses origines vu que son père est d'origine israélo-italienne et sa mère serbo-croate. Suite à cette déclaration, elle a été l'objet de centaines de messages de haine antisémite sur Twitter. Elle est allée en justice et les harceleurs ont été sanctionnés et depuis, elle est impliquée dans des associations comme De l'Ombre à la lumière dont elle est la marraine qui est dédiée aux violences faites aux femmes et au harcèlement . Elle a également décidé d'en faire sa cause principale a défendre dans son parcours pour Miss World . On peut aussi prendre l'exemple de @mavachou, cette influenceuse s'est suicidée suite à un harcèlement dû en partie à son ex-mari à la suite de leur séparation. Entre 2020 et 2021, elle porte plainte à cinq reprises pour harcèlement ou diffamation. Mais en vain, le 22  décembre 2021, à 32 ans, mère de quatre enfants, elle choisit de mettre fin à ses jours. Lors de la dernière interview qu'elle a donnée quinze jours avant son décès (source : lobservateurdemonaco.com), elle a déclaré : «  Il faut que les gens comprennent que cette lâcheté derrière l’écran, c’est à chaque fois une gifle […], un acte de violence » . En effet, certains abonnés profitent des réseaux pour harceler certaines personnes car ils pensent qu'à travers des écrans cela n'a pas la même portée. Et d'autres qui n'oseraient jamais dire la moitié de ce qu'ils disent sur les réseaux se créent des faux comptes afin de rester anonymes. Les influenceurs.ses sont aussi victimes de fausses rumeurs sur leurs vies. Récemment, par exemple, après que Nabilla a annoncé sa grossesse, beaucoup de personnes ont commenté des photos en disant qu'elle n'était pas enceinte, qu'elle avait un faux ventre ou encore qu'elle se mettait juste dans de drôles de positions pour avoir une impression de ventre arrondi.
J'ai interrogé plusieurs élèves âgés de 17 ans dans le lycée : Morgane, Giovanni et Sarah, Élise, Camille et Salomé afin de connaître leurs avis sur les influenceurs.ses.
Pensez-vous que certains influenceurs peuvent avoir une mauvaise influence ? M : oui, certains peuvent nous faire faire des choses que l'on aurait jamais faites, nous faire acheter des médicaments pour maigrir, par exemple.
G&S : ça dépend lesquels, par rapport à ce qu'ils disent et ce qu'ils montrent, ça peut apporter de mauvaises influences.
É : oui, on peut avoir plein d'exemples sur internet comme Benjamin qui ne sont pas des exemples à suivre
C : oui, comme Benjamin
S : oui, bien sûr
Avez-vous déjà développé des complexes ou des mauvais comportements à cause des influenceurs ? M : oui, je suis devenue anorexique à force de voir des filles maigres sur Instagram et je me suis dit : « Moi aussi j'ai envie d'être maigre » .
G&S : non, jamais.
É : oui, parce qu'ils veulent nous montrer tout ce qui est bon, mais le parfait n'existe pas.
C : non pas forcément.
S : oui parce que on voit des filles qui ont des corps de rêves sur instagram, par exemple, et, du coup, on se compare à elles et on se dénigre.
Pensez-vous qu'il faille interdire certains comptes ? Qui par exemple ? M : oui, ceux qui disent des choses sexistes, ou Benjamin Ledig car ils peuvent avoir une mauvaise influence sur le comportement des enfants plus tard, ou encore les influenceurs qui font de la publicité mensongère.
G&S : oui, Maeva Ghennam, car elle a un comportement étrange.
É : oui, comme Benjamin.
C : oui, Benjamin, mais, à part lui, pas forcément.
S : oui, les bloquer, les supprimer comme, par exemple, Benjamin ou ceux qui mettent des photos trop dénudées ou qui parlent avec un vocabulaire dégradant pour la société.

On voit donc que les influenceurs.ses n'apportent pas forcément que du bon et que leurs abonné.e.s en sont de plus en plus conscient.e.s même si les avis restent encore mitigés.
Léanne 1re
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