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Se former à la maintenance des véhicules transport routier au lycée
Savez-vous comment se passe la journée d'un élève de bac pro en atelier mécanique poids lourds ? Fatigante mais passionnante.
La formation de maintenance des véhicules transport routier (MVTR) se passe sur trois ans. On passe le CAP en deuxième année et le BAC PRO en troisième année. Une poursuite d'étude est possible, sur deux ans en BTS.
On peut aussi faire une année de spécialisation dans certaines mentions complémentaires. Dans la semaine, nous avons dix heures d'atelier. Mais savez-vous où se situent les ateliers dans notre lycée ? Ils sont regroupés dans le bâtiment qui longe la coursive.
Une journée type Suivez-moi dans une de mes journées dans l'atelier de maintenance des véhicules industriels.
La journée commence à 8h. On s'équipe d'un bleu de travail (une combinaison intégrale en coton épais) fourni par le lycée selon notre taille, la casquette qui sert à éviter de s'ouvrir le crâne quand on lève la tête sous un camion, les gants qui empêchent la corrosion des mains avec certaines huiles et les chaussures de sécurité qui évitent de se faire écraser les pieds au cas où un objet lourd tombe malencontreusement sur nos pieds.
Puis les deux professeurs font l'appel et on choisit un des nombreux travaux pratiques (TP) pour la journée comme démonter et remonter des freins à disque ou tambour ou encore changer un embrayage.
Avant de commencer le TP, on doit préalablement vérifier si on a aucune tâche à faire, comme inspecter une servante (caisse à outils roulante avec plusieurs étages) ou une des nombreuses armoires où sont rangés des outils en début de cours. En fin de cours, on doit vérifier s'il ne manque aucun outil.
On prend une pause toutes les deux heures. S'ajoute une autre pause d'une heure vingt à midi. Vers 17h, on doit commencer à ranger, balayer un peu, et rendre les feuilles de TP préalablement complétées qui seront ensuite notées. Retour aux vestiaires pour se laver les mains, on se change et la journée est terminée.
Ce que j'aime La première chose positive, c'est de voir à quoi servent vraiment les leçons apprises tout au long de la formation tandis que dans les cours généraux, on ne voit pas vraiment à quoi servent les trois quarts des choses apprises durant l'année.
Le second point positif est qu'on ne s'ennuie jamais en atelier car on a toujours quelque chose d'intéressant à faire, ce qui n'est pas le cas des cours généraux.
Le troisième point positif est les nombreux stages en entreprise pendant la formation.
Ces expériences en entreprise permettent de savoir comment se passe vraiment le travail, d'apprendre des choses qu'on a pas pu apprendre en atelier par manque de temps, des conseils pour aller plus vite en un temps qui est déjà réduit. Aux prochaines portes ouvertes, vous devriez en profiter pour visiter les ateliers de notre lycée : maintenance véhicules particuliers et véhicules industriels, logistique, électrotechnique et de technologies industrielles.
Ewan 2MVTR
On peut aussi faire une année de spécialisation dans certaines mentions complémentaires. Dans la semaine, nous avons dix heures d'atelier. Mais savez-vous où se situent les ateliers dans notre lycée ? Ils sont regroupés dans le bâtiment qui longe la coursive.
Une journée type Suivez-moi dans une de mes journées dans l'atelier de maintenance des véhicules industriels.
La journée commence à 8h. On s'équipe d'un bleu de travail (une combinaison intégrale en coton épais) fourni par le lycée selon notre taille, la casquette qui sert à éviter de s'ouvrir le crâne quand on lève la tête sous un camion, les gants qui empêchent la corrosion des mains avec certaines huiles et les chaussures de sécurité qui évitent de se faire écraser les pieds au cas où un objet lourd tombe malencontreusement sur nos pieds.
Puis les deux professeurs font l'appel et on choisit un des nombreux travaux pratiques (TP) pour la journée comme démonter et remonter des freins à disque ou tambour ou encore changer un embrayage.
Avant de commencer le TP, on doit préalablement vérifier si on a aucune tâche à faire, comme inspecter une servante (caisse à outils roulante avec plusieurs étages) ou une des nombreuses armoires où sont rangés des outils en début de cours. En fin de cours, on doit vérifier s'il ne manque aucun outil.
On prend une pause toutes les deux heures. S'ajoute une autre pause d'une heure vingt à midi. Vers 17h, on doit commencer à ranger, balayer un peu, et rendre les feuilles de TP préalablement complétées qui seront ensuite notées. Retour aux vestiaires pour se laver les mains, on se change et la journée est terminée.
Ce que j'aime La première chose positive, c'est de voir à quoi servent vraiment les leçons apprises tout au long de la formation tandis que dans les cours généraux, on ne voit pas vraiment à quoi servent les trois quarts des choses apprises durant l'année.
Le second point positif est qu'on ne s'ennuie jamais en atelier car on a toujours quelque chose d'intéressant à faire, ce qui n'est pas le cas des cours généraux.
Le troisième point positif est les nombreux stages en entreprise pendant la formation.
Ces expériences en entreprise permettent de savoir comment se passe vraiment le travail, d'apprendre des choses qu'on a pas pu apprendre en atelier par manque de temps, des conseils pour aller plus vite en un temps qui est déjà réduit. Aux prochaines portes ouvertes, vous devriez en profiter pour visiter les ateliers de notre lycée : maintenance véhicules particuliers et véhicules industriels, logistique, électrotechnique et de technologies industrielles.
Ewan 2MVTR
