Le tabou des règles : du mieux mais...

Des distributeurs de serviettes hygiéniques ont été installés dans les toilettes du lycée (Crédit photo : Clémence Bellec)
Les règles, un vaste sujet qui ne touche que les femmes un sujet tabou à l’époque, moins aujourd’hui, mais toujours présent. Ce tabou existe d’après certaines recherches, depuis le néolithique, c’est-à-dire l’instauration du patriarcat : mais en quoi peut-on parler de tabou ?
C’est simple d’après une étude de Marguerite & cie  :
- 55 % des personnes interrogées par ce site pensent qu'il serait inapproprié de parler de règles en public.
- 9 % des femmes interrogées jugent que les menstruations sont vulgaires.
- 61 % sont mal à l’aise de parler des règles.

De plus, les femmes n’ont pas accès aux protections hygiéniques de manière gratuite, elles sont payantes. Or certaines femmes n’ont pas les moyens de se les acheter ( pas uniquement les femmes sans-abris, mais des étudiantes par exemple)
Ou encore les règles empêchent certaines femmes de pratiquer des métiers dans certains pays comme le Japon ou l’Inde, à cause d’un sentiment de honte, et c’est également un motif d’exclusion là-bas.

Tout cela rend donc le sujet des règles encore tabou aujourd’hui, mais il est vrai que ce tabou est de plus en plus effacé car les femmes ont appris à se soulever pour des sujets qui leur tiennent à cœur et les règles en font partie, ce qui rend aujourd’hui ce sujet beaucoup plus facile à évoquer qu’il y a quelques années. La preuve en est que si vous regardez au lycée, dans les toilettes des filles, il y a en place un système de distribution de serviettes hygiéniques, ce qui n’existait pas l’année dernière.
Ou encore par exemple le fait que vous alliez sur Instagram ou TikTok peut vous sensibiliser à ce sujet, ce que nos parents ou nos grands-parents n’avaient pas à l’époque.

Malheureusement, les règles sont encore un tabou, dans certains pays et en France, car elles inspirent un sentiment de honte chez la femme même si aujourd’hui elles sont beaucoup plus acceptées qu’à l’époque de nos parents ou grands-parents car nous y sommes beaucoup plus sensibilisés.
Clémence BELLEC (1B)
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