Rencontre avec deux de nos kayakistes

Coup de projecteur sur le slalom et le kayak-polo.
Eliaz lors d'un entrainement de kayak-polo (Crédit photo : Eliaz Busnel)
Le kayak, une discipline olympique pas si ancienne Le slalom a fait ses débuts olympiques à Munich en 1972, mais ce n'est qu'en 1992, à Barcelone, qu'il est devenu une discipline permanente aux Jeux Olympiques.
Joachim et le slalom Dans ce cadre des Jeux Olympiques, nous sommes partis à la rencontre de Joachim Berthelot, kayakiste de slalom, sur le nouveau bassin de Cesson-Sévigné. Il a commencé le kayak à 9 ans au club du Pays de Brocéliande (CKPB) à Montfort-sur-Meu. Repéré à 11 ans par un entraîneur renommé, il a participé à des stages dans différents bassins français, dont le bassin olympique et celui de Pau. L'année dernière, il a intégré le Centre d'Entraînement Départemental (CED) à la Plaine de Baud, s'entraînant ainsi 8 fois par semaine pour faire progresser sa carrière.
Il n'est pas officiellement reconnu en tant qu'étudiant-athlète en sport étude, car il n'a pas d'emploi du temps aménagé. Cependant, puisque il s'entraîne quotidiennement, cela revient au même. Il considère son sport avec sérieux, car il a pour projet de participer à des compétitions au niveau international, notamment au Pérou, dès l'année prochaine.

L'année dernière, il a évolué en National 3, il a même participé à ses premiers Championnats de France cet été. Actuellement, il est toujours au Centre d'Entraînement Départemental et continue à évoluer en National 3, mais vise la montée en National 2.
Le kayak occupe une place essentielle dans sa vie. Il lui permet de s'amuser, de s'évader de ses problèmes et de se plonger dans sa propre bulle. Il pourait s'entrainer pendant des heures s'il le pouvait, mais il reste conscient de l'importance de l'école. Sans le kayak, il ne trouverait pas autant de sens dans sa vie scolaire et en dehors. En ce qui concerne ses performances, il a terminé 10ème en canoë et 16ème en kayak lors des Championnats de France, alors qu'il évolue en National 3.

Les Jeux Olympiques sont pour lui un événement d'une importance capitale, très attendus par tous les passionnés de sport. Il les considère personnellement, comme un rendez-vous plus significatif que les championnats du monde ou toute autre compétition. Pour lui, les JO représentent un rêve, et il s'imagine évidemment un jour y participer.
Eliaz et le kayak-polo Bien que le kayak-polo soit un sport passionnant, il n'est malheureusement pas au programme des Jeux Olympiques. Cependant, son absence ne diminue en rien l'ardeur des kayakistes qui continuent à repousser les limites de ce sport dynamique, alliant habileté, stratégie et adrénaline. Que ce soit sur l'eau ou en dehors, le kayak-polo reste une source inépuisable de compétition et de plaisir pour ses adeptes.

Dans ce contexte nous sommes allé a la rencontre d'Eliaz Busnel, pratiquant du kayak polo. Avec six ans de pratique en débutant à Feins avant de rejoindre le club de Saint-Grégoire il y a trois ans, il se consacre à cinq entraînements hebdomadaires. Depuis son admission au Centre d'Entraînement Départemental (CED) en 2023, le sport est devenu un pilier essentiel de sa vie. Pour lui, s'adonner quotidiennement à cette activité est une source de satisfaction profonde, presque devenue une addiction.

Pratiquant du sport après les cours tous les soirs, à l'exception du vendredi, il jongle parfois avec la difficulté de ne pas avoir un emploi du temps aménagé. Cette situation peut rendre la révision et le repos quelque peu compliqués, sachant qu'il n'est pas en sport étude cela rajoute une difficulté.

Il considère son sport avec sérieux, mais reconnaît qu'il n'est pas encore suffisamment reconnu pour envisager une carrière professionnelle. Son objectif est de concourir au niveau national 1 (N1). Bien qu'il jette un œil aux Jeux Olympiques, son intérêt grandit, surtout avec leur tenue à Paris cette année. Il est convaincu que les JO jouent un rôle essentiel dans la promotion des sports moins connus qui méritent davantage de visibilité. Malgré l'absence de son sport aux JO, il se voit un jour représenter sa discipline à cet événement et espère la porter sur cette scène internationale. Bien sûr, il envisage également le kayak-polo, comme d'autres disciplines du kayak présente aux JO.





Un athlète olympique est passé au lycée Le lycée Frédéric Ozanam a déjà vu d'autres kayakistes briller à un niveau élevé par le passé, c'est le cas de Mathis Soudii, ancien élève du lycée Frédéric Ozanam, qui est licencié au club de Rennes où il évolue en national 1. À 24 ans, ce jeune kayakiste marocain pratique le slalom et possède déjà une impressionnante collection de trophées. Médaillé de bronze dans l'épreuve K1 aux championnats du monde 2023 à Londres, il est devenu le premier kayakiste africain à remporter une médaille aux mondiaux. Egalement vainqueur des championnats arabes de 2019, il a malheureusement échoué à se qualifier en finale des JO de Tokyo. Actuellement, Mathis se prépare intensément pour les Jeux olympiques de Paris et nous espérons qu'il remportera une médaille, faisant ainsi la fierté de son lycée.
Paul MADIOT
Alexis SCELLOS
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