Un voyage marquant au Sénégal

Une expérience humanitaire hors du commun au Sénégal, à en faire oublier très vite l'addiction au téléphone portable.
Un symbole de l'amitié franco-sénégalaise (Crédit photo : Noa Ponceau)
En avril dernier, avec le lycée Ozanam et le lycée de l'Assomption, nous avons pu partir au Sénégal.

Des règles simples : pas de téléphone et de la motivation, des règles que nous avons tous suivies.

Nous sommes partis à 14 : 4 du lycée Ozanam, 9 de l'Assomption ainsi qu'une élève de Retiers. Nous étions accompagnés par Mme Le Cloirec, Lucien et Damien, des Frères venant de Roumanie.
L'île des esclaves Le but du séjour était de découvrir une nouvelle culture, ainsi que le métier de professeur.

Arrivés au Sénégal nous sommes partis rapidement pour une petite ville excentrée de Dakar, appelée Thiès après avoir visité l'île de Gorée aussi appelée l'île des esclaves, où nous avons été logés dans un petit internat, près de l'école où nous allions passer la semaine. Nous logions dans des chambres par 5, où nous avions des lits moyens mais c'était la meilleure semaine puisque nous avons donc pu facilement apprendre à nous connaître.

Cette première semaine, nous étions dans une école primaire où nous donnions des cours de rattrapage à des élèves allant du CI (une classe entre la grande section et le CP) au CM2. Il y avait des classes jusqu'à 60 élèves. Les enfants étaient très enthousiastes de nous voir.

Après cette semaine chargée et fatigante mais qui reste un super souvenir, nous sommes retournés en direction de Dakar. Là-bas, nous logions dans des chambres qu'un père prêtait, nous étions dans des chambres de 2 pour la plupart ou tout seul. Cette semaine-là nous faisions cours à des maternelles le matin et l'après-midi, nous étions dans un centre d'apprentissage pour filles, où elles nous ont appris la couture, la broderie, ou bien la teinture. Cette semaine fût encore plus épuisante que la première car s'occuper d'enfants qui ne parlent pas le français est plutôt compliqué.
Dans un dispensaire Cinq d'entres nous, pendant une matinée, ont pu aller dans un dispensaire où nous avons fait la pesée d'enfants ainsi que la prise de leur température et enfin nous avons rempli leurs "carnets de santé". Ce fut aussi une belle expérience

Deux semaines sans téléphone, on peut penser que c'est compliqué, mais honnêtement ça manque seulement le premier jour, car le fait de ne pas l'avoir, nous permet de plus apprendre à connaître les personnes qui se trouvent autour de nous, d'avoir des sujets de conversation différents, et de passer plus de temps avec les personnes qui nous entourent. Si nous devions repartir au Sénégal beaucoup d'entre nous, qui sommes déjà partis, repartiraient sans hésiter et sans leur téléphone.
Noa PONCEAU
Connexion à la salle de rédaction numérique (SRN)
Se connecter

N'utilisez pas cette fonctionnalité si vous utilisez des postes partagés

 
Mot de passe oublié