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Eau pluviale, bénédiction ou malédiction ?
Si nos jardins et la nature ont besoin de pluie, les derniers épisodes météorologiques ont montré qu’une quantité trop
importante d’eau peut entraîner des inondations.
Alors, les eaux pluviales sont-elles si maléfiques ? Au XIXe siècle, elles ont d’abord été considérées comme sales. Des canalisations ont alors été installées pour rendre les villes propres. Puis, dans les années 1960 et 1970, ce sont des réseaux d’eau de pluie qui ont été créés, avec bitumage et bétonnage, ce qui a eu pour conséquence de diminuer l’infiltration de ces eaux. Les problématiques sont nombreuses : des épisodes météorologiques de plus en plus exceptionnels, le débordement des stations d’épuration, des réseaux vieillissants, la pollution des eaux de pluie due à son ruissellement…
Les pratiques doivent nécessairement changer. Comment favoriser la gestion intégrée des eaux pluviales et comment l’intégrer à nouveau dans nos lieux de vie ? C’est tout le travail de Gwenaël Desnos et Vincent Moncond’huy du bureau d’études IAO SENN « Eau et biodiversité » installé à Vern-sur-Seiche : "Les possibilités sont innombrables, expliquent-ils, en termes d’aménagements paysagers ! Il faut se tourner vers de l’enrobé poreux, les pavés joints gazon, les toits végétalisés, les gouttières dirigées vers des espaces végétalisés, les îlots de fraicheur… Et les noues qui sont des « fossés végétalisés » facilement intégrables dans des parkings et zones habitées". Toutes ces solutions, estiment les experts, favorisent la porosité des sols, la retenue et l’infiltration des eaux pluviales, leurs écoulements… Le quartier de La Courrouze à Rennes est un bel exemple de ces mises en application dans l’aménagement urbain, le bureau d’études IAO SENN a d'ailleurs participé à leur mise en œuvre.
En intégrant ces exemples de gestion des eaux pluviales dans nos jardins et nos espaces urbains, nous pouvons recréer des environnements nécessairement plus agréables, plus durables et plus aptes à faire face aux dérèglements climatiques.
Aurélien CHEVREL
et Enoé DRENO.
Les pratiques doivent nécessairement changer. Comment favoriser la gestion intégrée des eaux pluviales et comment l’intégrer à nouveau dans nos lieux de vie ? C’est tout le travail de Gwenaël Desnos et Vincent Moncond’huy du bureau d’études IAO SENN « Eau et biodiversité » installé à Vern-sur-Seiche : "Les possibilités sont innombrables, expliquent-ils, en termes d’aménagements paysagers ! Il faut se tourner vers de l’enrobé poreux, les pavés joints gazon, les toits végétalisés, les gouttières dirigées vers des espaces végétalisés, les îlots de fraicheur… Et les noues qui sont des « fossés végétalisés » facilement intégrables dans des parkings et zones habitées". Toutes ces solutions, estiment les experts, favorisent la porosité des sols, la retenue et l’infiltration des eaux pluviales, leurs écoulements… Le quartier de La Courrouze à Rennes est un bel exemple de ces mises en application dans l’aménagement urbain, le bureau d’études IAO SENN a d'ailleurs participé à leur mise en œuvre.
En intégrant ces exemples de gestion des eaux pluviales dans nos jardins et nos espaces urbains, nous pouvons recréer des environnements nécessairement plus agréables, plus durables et plus aptes à faire face aux dérèglements climatiques.
Aurélien CHEVREL
et Enoé DRENO.