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en mutation : l’eau impose sa loi
Territoire en mutation : l’eau impose sa loi
En
Ille-et-Vilaine, les inondations ne sont plus des évènements exceptionnels,
mais une réalité qui s’impose aux habitants concernés par l’urgence climatique.
La ville de Redon a de nouveau fait face à des inondations historiques. En janvier 2025, de fortes pluies ont provoqué de nombreux dégâts tels que des routes barrées, des habitations et commerces inondés, des écoles fermées, des personnes évacuées et un trafic ferroviaire interrompu.
Nous avons recueilli les témoignages de lycéens redonnais qui nous ont fait part de leurs difficultés à se déplacer et de l’impact des inondations sur leur quotidien. Une employée d’un magasin alimentaire du centre-ville nous a également confié que la situation avait compliqué l’approvisionnement et perturbé l’activité commerciale.
Nous nous sommes demandés quelles étaient les raisons de ces nombreuses conséquences. Il faut d’abord pointer du doigt l’aménagement urbain. Le supermarché Leclerc de Redon, par exemple, a été construit sur une zone humide. Avant, ce terrain permettait à l’eau de s’y infiltrer en période de crue, ce qui n’est plus possible maintenant. Le maire de Redon a lui-même reconnu cette incohérence lors d’un reportage sur France 3. Nous savons que les forêts, les zones humides et les haies bocagères jouent un rôle clé dans l’absorption et le ralentissement du ruissellement des eaux de pluie ; elles agissent comme de véritables éponges naturelles.
La commune a réagi face à ces évènements. Des agents municipaux, pompiers et services techniques ont installé des barrières anti-inondations dans certains quartiers ; un dispositif capable d’évacuer l’équivalent d’une piscine olympique par heure. Les autorités locales travaillent sur des solutions pour limiter l’impact de ces catastrophes naturelles.
Elie BRIAND, Maxence HERVE, Quentin OLLIER, Louis CLANCHIER, Johann HILAIRE et Louis DANET
Nous avons recueilli les témoignages de lycéens redonnais qui nous ont fait part de leurs difficultés à se déplacer et de l’impact des inondations sur leur quotidien. Une employée d’un magasin alimentaire du centre-ville nous a également confié que la situation avait compliqué l’approvisionnement et perturbé l’activité commerciale.
Nous nous sommes demandés quelles étaient les raisons de ces nombreuses conséquences. Il faut d’abord pointer du doigt l’aménagement urbain. Le supermarché Leclerc de Redon, par exemple, a été construit sur une zone humide. Avant, ce terrain permettait à l’eau de s’y infiltrer en période de crue, ce qui n’est plus possible maintenant. Le maire de Redon a lui-même reconnu cette incohérence lors d’un reportage sur France 3. Nous savons que les forêts, les zones humides et les haies bocagères jouent un rôle clé dans l’absorption et le ralentissement du ruissellement des eaux de pluie ; elles agissent comme de véritables éponges naturelles.
La commune a réagi face à ces évènements. Des agents municipaux, pompiers et services techniques ont installé des barrières anti-inondations dans certains quartiers ; un dispositif capable d’évacuer l’équivalent d’une piscine olympique par heure. Les autorités locales travaillent sur des solutions pour limiter l’impact de ces catastrophes naturelles.
Elie BRIAND, Maxence HERVE, Quentin OLLIER, Louis CLANCHIER, Johann HILAIRE et Louis DANET