Cuisine ou salle, un choix difficile

Léa, Naïla et Jeanne savent qu'elles sont faites pour le service. (Crédit photo : Lycée Sainte Thérèse)
En entrant en seconde au lycée hôtelier, la plupart d’entre nous pensions que notre choix entre la salle et la cuisine était fait...
C'était sans compter sur les TP inversés qui permettent aux serveurs d'évoluer en cuisine et aux cuisiniers de tester la salle. On constate alors que l’ambiance dans l’autre atelier est plutôt sympathique. Les professeurs nous font partager leur passion et leur savoir-faire, en nous expliquant les avantages et les inconvénients du métier. Certains élèves doutent parfois de leur choix. Attirée par la pâtisserie "Je ne cuisinais jamais. Je n'aimais pas ça, nous dit Léa. Au fil des ateliers, j'ai apprécié l'ambiance. C'est surtout la pâtisserie qui m'attirait. J’ai hésité. Mais je ne voulais pas faire 3 ans de Bac Pro cuisine nécessaires pour accéder à la MCCDR (mention complémentaire en dessert de restaurant). Je suis restée sur mon premier choix qui est la salle. Je compte poursuivre avec une mention sommellerie.” Naïla, qui avait fait sa rentrée en cuisine, a découvert la salle et le contact avec le client. “Proposer une jolie table, des mets en accord avec le vin pour faire plaisir, j'ai adoré et je me suis sentie plus à l'aise." Elle a finalement changé d’idée et trouvé sa voie. Léa aussi envisageait de faire la mention pâtisserie. "Le côté décor m’attirait. Dès que j’ai découvert le service, j’ai beaucoup aimé, malgré une difficulté au départ à aller vers le client. J’avais fait un stage de vente en 3ème, et ça m’avait posé problème. En TP salle, j’ai vu que finalement ça se passe très bien. J’ai demandé à changer, et la direction a répondu favorablement. Des métiers qui se complètent
Pour Jeanne, la cuisine et la salle ont des ressemblances : “Ces deux métiers se complètent. Les cuisiniers ne peuvent pas se passer des serveurs, et pour que les serveurs travaillent, il faut bien que quelqu’un fasse à manger ! Il y a des apprentissages communs : les sauces, les découpes, le dressage. La différence, c’est que sur des gestes techniques comme le flambage, on demande au serveur d’être plus minutieux, d’apporter une touche esthétique, parce qu’il travaille devant le client." Léa Praud, Jeanne Gouzien et Naïla Daroueche, 2S1C1
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