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Les CAP découvrent le tribunal de Rennes
Nous avons assisté à une audience au tribunal de grande instance.
L'audience concernait un homme en garde à vue depuis le dimanche, pour conduite en état d’ivresse. Il avait voulu ramener des amis dans la nuit, il pleuvait et il avait bu. Sa conduite était dangereuse. Il a failli percuter un camion. Les gendarmes l’ont contrôlé avec 2,6 g d’alcool.
La sanction est lourde : huit mois d’emprisonnement, dont quatre avec sursis, 6000 € d’amende et la confiscation du véhicule. L'homme s'est excusé à plusieurs reprises, il était conscient de ce qu’il avait fait, et s’est montré très courtois. Son employeur avait écrit une lettre, pour dire que c’était quelqu’un de sérieux.
Déjà condamné Entre 1999 et 2004, il avait été condamné à plusieurs reprises pour avoir tenté de passer la frontière, illégalement, entre la Roumanie et la France. Cela figure toujours dans son casier judiciaire, mais la juge a précisé que ça n’avait rien à voir avec cette affaire, et qu’il ne fallait pas en tenir compte.
Le droit d'être défendu
En France, toute personne accusée a le droit d’être défendue par un avocat.
Pour ceux qui n’en connaissent pas, on peut en désigner un, qui est dit “commis d’office”.
C'est différent de l'aide jurictionnelle : là, l’Etat prend en charge les frais d'avocat pour les personnes qui n’ont pas les moyens de le payer.
Nous avons remarqué que les femmes sont très présentes dans le milieu judiciaire : les deux juges, les avocates, les assesseures, la procureure étaient des femmes.
La sentence nous semble sévère On a de la peine pour lui, pour sa femme, ils attendent un troisième enfant, et il ne sera pas là pour la naissance. C’est parce qu’il y a récidive que la sanction est si lourde : quinze jours plus tôt, il avait été condamné pour les mêmes faits.
Maintenant, il est en prison, et on espère qu’ensuite il ne recommencera plus. Si on lui avait laissé la voiture, il aurait peut-être causé un accident. On a eu une formation à la sécurité routière l’an dernier, environ 30 % des accidents sont liés à l’alcool, ça fait réfléchir.
Gwendal et Kevin, CAP2
La sanction est lourde : huit mois d’emprisonnement, dont quatre avec sursis, 6000 € d’amende et la confiscation du véhicule. L'homme s'est excusé à plusieurs reprises, il était conscient de ce qu’il avait fait, et s’est montré très courtois. Son employeur avait écrit une lettre, pour dire que c’était quelqu’un de sérieux.
Déjà condamné Entre 1999 et 2004, il avait été condamné à plusieurs reprises pour avoir tenté de passer la frontière, illégalement, entre la Roumanie et la France. Cela figure toujours dans son casier judiciaire, mais la juge a précisé que ça n’avait rien à voir avec cette affaire, et qu’il ne fallait pas en tenir compte.
Le droit d'être défendu
En France, toute personne accusée a le droit d’être défendue par un avocat.
Pour ceux qui n’en connaissent pas, on peut en désigner un, qui est dit “commis d’office”.
C'est différent de l'aide jurictionnelle : là, l’Etat prend en charge les frais d'avocat pour les personnes qui n’ont pas les moyens de le payer.
Nous avons remarqué que les femmes sont très présentes dans le milieu judiciaire : les deux juges, les avocates, les assesseures, la procureure étaient des femmes.
La sentence nous semble sévère On a de la peine pour lui, pour sa femme, ils attendent un troisième enfant, et il ne sera pas là pour la naissance. C’est parce qu’il y a récidive que la sanction est si lourde : quinze jours plus tôt, il avait été condamné pour les mêmes faits.
Maintenant, il est en prison, et on espère qu’ensuite il ne recommencera plus. Si on lui avait laissé la voiture, il aurait peut-être causé un accident. On a eu une formation à la sécurité routière l’an dernier, environ 30 % des accidents sont liés à l’alcool, ça fait réfléchir.
Gwendal et Kevin, CAP2