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L'eau en débat
Les élèves de 202 et 210 ont échangé avec les intervenants d'Amnesty International et d'Eaux et Rivières de Bretagne
"L'eau, un bien commun pour l'Humanité, comment la préserver ?" : c'est le thème du concours d'écriture de nouvelles engagées "Plumes Rebelles", organisé par Amnesty International, auquel les classes de 202 et 210 participent cette année. A cette occasion, ils ont visionné le film Main Basse sur l'Eau et débattu sur ce thème avec des bénévoles d'Amnesty International et d'Eaux et Rivières de Bretagne.
Lors du débat, les intervenants ont répondu à plusieurs questions :
Un futur sans eau, est- ce envisageable ?
Non, ce n'est pas envisageable parce que l'eau est partout : dans la nourriture, les vêtements, les usages domestiques (hygiène et nettoyage), l'agriculture ou l'industrie.
L'eau est-elle gratuite ?
La ressource en eau est gratuite à l'état naturel, mais elle n'est pas pour autant potable. Le prix de l'eau du robinet correspond à l'ensemble des services nécessaires pour la capter, la traiter, la rendre potable, la distribuer et la dépolluer, 24h/24, 7j/7j.
Et l'eau en Bretagne ?
Il pleut tout le temps et pourtant on entend dire qu'il y a un manque d'eau ! L'eau disponible dans notre région est essentiellement une eau de surface, car il s'y trouve peu de nappes phréatique. Or, avec le réchauffement climatique la Bretagne pourrait manquer d'eau potable à partir de 2040. Et les besoins seront alors bien plus importants qu'aujourd'hui. Les élèves paraissent surpris d'entendre qu'il ne pleut pas plus en Bretagne qu'à Montpellier et que notre région pourrait subir des sécheresses dans 20 ans. Alors, il est temps de se bouger et d'économiser encore plus cette ressource si précieuse.
Triste constat .Si pour nous, l'eau coule facilement, ce n'est pas le cas partout ni pour tous. Les changements climatiques affectent les ressources en eau, et les conflits et les enjeux géopolitiques aggravent encore plus le stress hydrique et les pénuries. Ainsi, ce sont près d'un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable, alors que depuis 2010, l'ONU en a fait un droit fondamental. Les phénomènes météorologiques extrêmes comme les ouragans et les inondations ont aussi des conséquences sur les infrastructures d’assainissement et de distribution. Ils laissent derrière eux de l’eau contaminée, contribuant ainsi à la propagation de maladies
S'il fallait retenir une chose : L'eau est précieuse, ce n'est pas le problème de quelques-uns , c'est l'affaire de tous !
Eva Duval
Lors du débat, les intervenants ont répondu à plusieurs questions :
Un futur sans eau, est- ce envisageable ?
Non, ce n'est pas envisageable parce que l'eau est partout : dans la nourriture, les vêtements, les usages domestiques (hygiène et nettoyage), l'agriculture ou l'industrie.
L'eau est-elle gratuite ?
La ressource en eau est gratuite à l'état naturel, mais elle n'est pas pour autant potable. Le prix de l'eau du robinet correspond à l'ensemble des services nécessaires pour la capter, la traiter, la rendre potable, la distribuer et la dépolluer, 24h/24, 7j/7j.
Et l'eau en Bretagne ?
Il pleut tout le temps et pourtant on entend dire qu'il y a un manque d'eau ! L'eau disponible dans notre région est essentiellement une eau de surface, car il s'y trouve peu de nappes phréatique. Or, avec le réchauffement climatique la Bretagne pourrait manquer d'eau potable à partir de 2040. Et les besoins seront alors bien plus importants qu'aujourd'hui. Les élèves paraissent surpris d'entendre qu'il ne pleut pas plus en Bretagne qu'à Montpellier et que notre région pourrait subir des sécheresses dans 20 ans. Alors, il est temps de se bouger et d'économiser encore plus cette ressource si précieuse.
Triste constat .Si pour nous, l'eau coule facilement, ce n'est pas le cas partout ni pour tous. Les changements climatiques affectent les ressources en eau, et les conflits et les enjeux géopolitiques aggravent encore plus le stress hydrique et les pénuries. Ainsi, ce sont près d'un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable, alors que depuis 2010, l'ONU en a fait un droit fondamental. Les phénomènes météorologiques extrêmes comme les ouragans et les inondations ont aussi des conséquences sur les infrastructures d’assainissement et de distribution. Ils laissent derrière eux de l’eau contaminée, contribuant ainsi à la propagation de maladies
S'il fallait retenir une chose : L'eau est précieuse, ce n'est pas le problème de quelques-uns , c'est l'affaire de tous !
Eva Duval