Journal des Lycées > L'actualité des lycées
> Ille-et-Vilaine > Maison de l'Europe de Rennes et Haute Bretagne > Les articles > La Bottega Mathi, un bistrot engagé
La Bottega Mathi, un bistrot engagé
Depuis mars 2019, le quartier Jeanne d’Arc, à Rennes, a la chance d’accueillir le charmant restaurant, épicerie et bistrot, la Bottega Mathi ! Chaque jour, les clients se pressent pour déguster les savoureux plats italiens d’Agnès Jamain et Gino Verrelli. Mais le projet de ses deux propriétaires ne s’arrête pas à leur délicieuse cuisine. Ils tendent vers un autre objectif : aider de jeunes autistes à s’intégrer dans le monde professionnel. En effet, en France, 80 % des personnes autistes ne parviennent pas à trouver de travail. C’est pour cette raison qu’ils désirent, comme le souligne Agnès, construire « un lieu de vie, créateur de lien et de mixité sociale, avec des salariés autistes pour faire changer le regard sur le handicap. »
Des jeunes, entre 16 et 25 ans, peuvent bénéficier d’une formation de deux ans, aux métiers de la vente et de la restauration, en alternance avec leur structure d'accueil habituelle. L’objectif d’Agnès et Gino est de parvenir à accueillir et former huit jeunes en même temps dans leur restaurant. En effet, Agnès et Gino ont agencé l’intérieur de la boutique pour qu’il corresponde aux conditions de bien-être des personnes autistes. Les couleurs ne sont donc pas trop vives et l’acoustique de la pièce est très contrôlée. De plus, les employés ne travaillent que quatre heures par jour, car les personnes autistes se fatiguent très vite. Ces jeunes sont également bien entourés : ils sont épaulés par un éducateur, mais aussi un comportementaliste qui vient tous les mois afin de créer un projet individualisé pour chacun d'entre eux. Le but du bistrot n’est absolument pas de faire des bénéfices, mais de pouvoir intégrer des personnes sur le marché du travail.
Une histoire familiale
Agnès et Gino, d’origine italienne, ont décidé de nommer leur restaurant, la Bottega Mathi, d’après le prénom de leur fils, Mathieu, autiste non verbal. Le couple a vécu en Italie dans la région d’Emilie Romagne, jusqu’aux 6 ans de leur fils. Dans ce pays, la prise en charge de l’autisme est exemplaire. En effet, il n’y a pas de problèmes d’inclusion pour les jeunes : quelque soit leur handicap, ils sont scolarisés avec leurs pairs, ce qui n’est pas forcément le cas en France. À leur arrivée en France, ils se sont d’ailleurs battus pour que Mathieu puisse être scolarisé dans un milieu ordinaire. Par la suite, ils ont décidé d’améliorer les dispositifs d’aide pour les personnes en situation de handicap, en créant une association, Mathi, pour accompagner de jeunes autistes et leurs familles. Et enfin, en 2019, ils ont ouvert ce bistrot pour l'inclusion de ces jeunes.
Une aide apportée par l'Union européenne
Le projet de la Bottega Mathi est une véritable réussite qui permet aux jeunes autistes de s’intégrer dans le monde du travail dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante. Cette belle initiative a notamment pu voir le jour grâce à la participation économique de l'Union européenne. Celle-ci a financé 14 % du cout total soit un montant de 50 000 €.
Cyanne Denmat, Zélie Baguenard et Jasmine Morel
Lycée Jean Macé de Rennes (35)
Des jeunes, entre 16 et 25 ans, peuvent bénéficier d’une formation de deux ans, aux métiers de la vente et de la restauration, en alternance avec leur structure d'accueil habituelle. L’objectif d’Agnès et Gino est de parvenir à accueillir et former huit jeunes en même temps dans leur restaurant. En effet, Agnès et Gino ont agencé l’intérieur de la boutique pour qu’il corresponde aux conditions de bien-être des personnes autistes. Les couleurs ne sont donc pas trop vives et l’acoustique de la pièce est très contrôlée. De plus, les employés ne travaillent que quatre heures par jour, car les personnes autistes se fatiguent très vite. Ces jeunes sont également bien entourés : ils sont épaulés par un éducateur, mais aussi un comportementaliste qui vient tous les mois afin de créer un projet individualisé pour chacun d'entre eux. Le but du bistrot n’est absolument pas de faire des bénéfices, mais de pouvoir intégrer des personnes sur le marché du travail.
Une histoire familiale
Agnès et Gino, d’origine italienne, ont décidé de nommer leur restaurant, la Bottega Mathi, d’après le prénom de leur fils, Mathieu, autiste non verbal. Le couple a vécu en Italie dans la région d’Emilie Romagne, jusqu’aux 6 ans de leur fils. Dans ce pays, la prise en charge de l’autisme est exemplaire. En effet, il n’y a pas de problèmes d’inclusion pour les jeunes : quelque soit leur handicap, ils sont scolarisés avec leurs pairs, ce qui n’est pas forcément le cas en France. À leur arrivée en France, ils se sont d’ailleurs battus pour que Mathieu puisse être scolarisé dans un milieu ordinaire. Par la suite, ils ont décidé d’améliorer les dispositifs d’aide pour les personnes en situation de handicap, en créant une association, Mathi, pour accompagner de jeunes autistes et leurs familles. Et enfin, en 2019, ils ont ouvert ce bistrot pour l'inclusion de ces jeunes.
Une aide apportée par l'Union européenne
Le projet de la Bottega Mathi est une véritable réussite qui permet aux jeunes autistes de s’intégrer dans le monde du travail dans une atmosphère chaleureuse et bienveillante. Cette belle initiative a notamment pu voir le jour grâce à la participation économique de l'Union européenne. Celle-ci a financé 14 % du cout total soit un montant de 50 000 €.
Cyanne Denmat, Zélie Baguenard et Jasmine Morel
Lycée Jean Macé de Rennes (35)